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Membres du comité :
- Mme Emmanuelle Prada Bordenave, Présidente
- Mme Soraya Amrani Mekki
- M. Daniel Couturier
- M. Jean-Roger Le Gall
Autres participants :
- M. Philippe Thibault
- Mme Christine Vincent
Absent excusé :
- M. Eric Molinié
- M. Alain Cordier
ORDRE DU JOUR
En préambule, la Présidente informe le comité qu’elle a échangé avec le futur déontologue de la HAS
au cours d’une entrevue informelle.
La présidente relate également les échanges qu’elle a eus avec le collège, le 2 juin. Le collège a
exprimé un vif intérêt pour les travaux du comité et a notamment posé des questions sur les conflits
intellectuels (conflits d’école et conflits professionnels) et sur l’appréciation des liens d’intérêts des
usagers du système de santé.
Hervé Nabarette, conseiller technique auprès du directeur de l’évaluation des produits de santé, présente
l’expérimentation que souhaite mettre en place la HAS pour recueillir le point de vue des patients dans
le cadre de l’évaluation des produits de santé.
Il est prévu que le recueil de ce point de vue se fasse par le biais d’un questionnaire.
1. Une association non agréée peut-elle adresser une contribution ? Quelles sont les critères de
recevabilité ?
Le comité s’interroge sur la pertinence de prendre l’agrément administratif comme critère de
recevabilité d’une contribution.
Compte-tenu de l’objet de la contribution associative, il n’est pas évident que la HAS doive retenir les
mêmes critères administratifs que ceux de l’agrément.
Le comité considère, par ailleurs, qu’il serait préférable que la décision concernant la recevabilité d’une
contribution repose sur une instance collégiale plutôt que sur un individu.
3. Les contributions peuvent-elles être présentées en commission par les membres des associations de
patients qui sont membres de la commission ?
Le comité considère que dans la mesure où la contribution est distribuée à toute la commission, rien ne
s’oppose à ce que le membre patient ou usager présente cette contribution.
Il recommande, par ailleurs, d’informer en amont les industriels de cette expérimentation et de les
alerter sur le fait qu’ils ne doivent pas s’immiscer dans les contributions associatives.
Enfin, le comité suggère de remplacer les termes « perspective patient » par « contributions associatives
pour exprimer le pont de vue du patient » qui sont plus explicites sur l’objectif de l’expérimentation.
3. Cas pratique :
1/ Appréciation du lien d’intérêt d’un membre de commission consistant en la participation
à un « forum santé publique » d’un laboratoire pharmaceutique
La question suivante est posée au comité : un membre de commission qui a été rémunéré pour
participer à un « forum santé publique » organisé par un laboratoire pharmaceutique sur internet peut-
il participer à l’évaluation d’un produit de ce laboratoire ?
Le comité considère que la participation rémunérée au forum constitue une prestation pour le compte
du laboratoire pharmaceutique. En conséquence, le membre de commission ne peut participer à
l’évaluation du produit de ce laboratoire.
2/ Recrutement d’un chargé de projet travaillant dans le même service hospitalier que le
président du groupe de travail
La question suivante est posée au comité : dans le cadre de l’élaboration d’une recommandation de
bonne pratique, peut-on recruter un chargé de projet pour analyser la littérature et rédiger
l’argumentaire scientifique qui exerce son activité dans le même service hospitalier que le président
du groupe de travail (GT) ?
Michel Laurence, chef du service des bonnes pratiques professionnelles, vient exposer la
problématique.
Dans le cas précis soumis à l’examen du comité, le sujet fait l’objet d’une vive controverse entre des
écoles dont certaines sont enracinées dans des services hospitaliers parfaitement identifiés par les
professionnels concernés,
Le comité estime que le risque de biais dans l’analyse de la littérature est réel et, qu’en outre, la
perception par le public de l’existence d’un tel biais est élevée. Le risque d’affaiblissement de la
recommandation de la HAS est donc grand.
Le comité suggère que soit organisée pour les sociétés savantes une formation aux règles
déontologiques.
4. Analyse du formulaire de DPI au regard des informations déclarées par les industriels sur
le site Transparence-santé et des évolutions prévues par la loi de modernisation de notre
système de santé
Ce point est reporté à la séance suivante.
5. Questions diverses
Aucune question n’est soulevée.
la Présidente