376 ou au début de 377, à Amphiloque évêque d'Iconium,
le livre écrit à son intention Sur le Saint Esprit, et qu'il aura développé, dans l'ambiance d'une réflexion cappa- docienne menée parallèlement par ses deux grands confrères de Nysse et de Nazianze, selon une terminologie mieux assurée, les points de la doctrine pneumatologique dont nous avons lu les premiers linéaments chez Didyme, alors nous pourrons dire que le Concile de Constanti- nople est proche. Les temps sont mûrs. En l'an 381, Nicée, comme prolongé à Constantinople, verra son Credo s'accroître de l'article qui lui faisait défaut et que nous rappelons : « Je crois en l'Esprit Saint, qui est Seigneur, qui vivifie, qui procède du Père, qui avec le Père et le Fils est conjointement adoré et glorifié, qui a parlé par les prophètes. » Telle est la formule, article de Credo, à la préparation de laquelle Didyme sut prendre sa part, en son temps, à sa place, sans bruit, sans prétention, dans la simplicité, dans l'humilité....
Réflexions Avant de quitter cette analyse
o.._ i« h.„j.,„é„.„ i„*j„ du Traité du sur le traducteur latin , . ,. Saint Esprit, nous . voudrions dire quelques mots du traducteur latin, saint Jérôme. Jérôme ne peut être soupçonné d'ignorer le grec ; par conséquent ce ne sont pas ses capacités qui peuvent être discutées. Nous savons d'autre part ce qu'il entend par une bonne traduction : « Quand je traduis les grecs - sauf dans les Saintes Écritures, où l'ordre des mots est aussi un mystère — ce n'est pas un mot par un mot, mais une idée par une idée que j'exprime. En cette affaire, j'ai pour maître Cicéron... J'ai traduit mon saint Antoine de telle sorte que rien ne manque au sens, s'il manque quelque chose aux mots. A d'autres d'aller à la chasse des syllabes et des lettres... » Et il cite l'exemple de saint