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L'INFLUENCE 131

Nous les alignons sans incipit ni desinit, à seule fin


que puissent les retrouver les érudits qui voudraient s'y
intéresser, le lecteur ordinaire n'ayant pas à en encombrer
sa lecture. Là encore, on constate quelques variantes. En
particulier, l'absence du fameux passage de la procession
(§159), que nous avons retiré de notre édition et qui
aurait dû, mieux que tout autre, frapper Ratramne. Cette
absence confirme, une fois de plus, que c'est la famille y
qui était pour lors en usage, et que ce n'est pas pour les
besoins de la querelle du haut Moyen-Age sur le Filioque
que ces éléments ont été introduits dans le Texte de
Didyme, — mais très tôt sur la lignée a (3 avant qu'elle
ne se divise..., cf. supra, p. 110-112.
Voici donc les références à Didyme dans le texte de
Ratramne :
78-80; 81 ; 84-85; 85; 86-87
103; 145; 153; 158-159 ; 160; 162
165; 170; 184; 186; 187; 188; 195.

...
Au .
Moyen-Age _ Pour
. , en terminer avec l'influence du
Traite et pour apporter en meme
temps une considération nouvelle en ce qui concerne la
descendance des manuscrits, il faut dire que la théologie
du Moyen-Age a souvent utilisé le De Spiritu Sancto.
Les noms qui vont suivre le montreront : nous n'en
dirons pas plus, car nous sortirions des limites de notre
édition. Mais nous voudrions faire remarquer, après les
sondages que nous avons pu faire, que les auteurs que
nous avons cités, Théodulf, Enée et Ratramne, suivent
le texte de la famille y. A partir du XIIème siècle, Yves
de Chartres, Abélard et Anselme de Havelberg suivent
le texte de la famille a ; le décret de Gratien suit la
famille (3 ; Pierre Lombard, la famille a ; Thomas
d'Aquin, la famille (3 ; Jean de Torquemada au Concile

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