Vous êtes sur la page 1sur 1

L'INFLUENCE 129

Bardy qui les avait repérés selon l'édition de Migne8 ;


nous les transférons en la numérotation que nous avons
établie :
1. — § 109-111, cum ergo — substantiam [nos : natu-
ram]
2. — § 115-120, licet — diuersitatem
3. — § 139-141, quia ergo — diuinorum
4. — § 170-171, deinde — habet et Pater [nos : et Pater
habet]
5. — § 184-191, vos autem — demonstratur
6. — §271-272, cum igitur — sufficiant
Théodulf n'ajoute aucun commentaire à ces textes et
fait immédiatement succéder les extraits de saint Augustin
aux témoignages de Didyme. Un bon historien,
E. Amann9 trouve que l'ensemble du dossier de Théodulf
témoigne d'une singulière curiosité et d'une érudition de
bon aloi. C'est juste : la collation de ces fragments ma
nifeste l'honnêteté du citateur ; on relève en effet des
variantes, mais nous savons que les manuscrits en usage
étaient ceux de la famille y, la moins interpolée mais la
plus abîmée, et si Théodulf a parfois laissé du sien,
comme il pourrait apparaître par ex. pour le mot subs
tantiam dans le texte n° 1 où il remplace naturam, nous
ne sommes pas en mesure de l'en accuser.
L'agitation provoquée sous le règne de Charlemagne
par les questions relatives au Saint Esprit ne tarde pas
à se calmer. Elle reprend plus grave et décisive sous le
pontificat de Nicolas 1er et le patriarcat de Photius. En

8. THÉODULF, De Spiritu Sancto, veterum Patrum sententiae...,


PL 105, les extraits de Didyme aux col. 253-256. La Préface
indique que le livre fut composé sur l'ordre de Charlemagne.
9. Cf. Fliche-Martin, Histoire de l'Église, Tome 6, L'époque
carolingienne, par E. Amann, Paris 1937, p. 181.

Vous aimerez peut-être aussi