Bardy qui les avait repérés selon l'édition de Migne8 ;
nous les transférons en la numérotation que nous avons établie : 1. — § 109-111, cum ergo — substantiam [nos : natu- ram] 2. — § 115-120, licet — diuersitatem 3. — § 139-141, quia ergo — diuinorum 4. — § 170-171, deinde — habet et Pater [nos : et Pater habet] 5. — § 184-191, vos autem — demonstratur 6. — §271-272, cum igitur — sufficiant Théodulf n'ajoute aucun commentaire à ces textes et fait immédiatement succéder les extraits de saint Augustin aux témoignages de Didyme. Un bon historien, E. Amann9 trouve que l'ensemble du dossier de Théodulf témoigne d'une singulière curiosité et d'une érudition de bon aloi. C'est juste : la collation de ces fragments ma nifeste l'honnêteté du citateur ; on relève en effet des variantes, mais nous savons que les manuscrits en usage étaient ceux de la famille y, la moins interpolée mais la plus abîmée, et si Théodulf a parfois laissé du sien, comme il pourrait apparaître par ex. pour le mot subs tantiam dans le texte n° 1 où il remplace naturam, nous ne sommes pas en mesure de l'en accuser. L'agitation provoquée sous le règne de Charlemagne par les questions relatives au Saint Esprit ne tarde pas à se calmer. Elle reprend plus grave et décisive sous le pontificat de Nicolas 1er et le patriarcat de Photius. En
8. THÉODULF, De Spiritu Sancto, veterum Patrum sententiae...,
PL 105, les extraits de Didyme aux col. 253-256. La Préface indique que le livre fut composé sur l'ordre de Charlemagne. 9. Cf. Fliche-Martin, Histoire de l'Église, Tome 6, L'époque carolingienne, par E. Amann, Paris 1937, p. 181.
Auvray (Emmanuel), Abbé, Pleurs de Philippe, Poème en Vers Politiques de Philippe Le Solitaire, Publ. Dans Le Texte Pour La 1re Fois D'après Six Mss. de La BN, 1875.