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Byzantion
cod. 15 cod. 88
1 I 1 ou II 1
2 II 1
3 I 1 ou II 1
4 II 2
On le voit, tout p
cod. 15 avec au moins II du cod. 88.
Que l'auteur du second livre ait été celui que l'histoire littéraire a
enregistré sous le nom de Gélase de Cyzique n'est pas douteux : il y
a eu erreur d'attribution, délibérée ou non. Photios a, d'ailleurs, pris
soin de recueillir les informations que donnait l'écrivain sur sa carrière.
Tirées de son Histoire ecclésiastique, plus communément désignée
sous le titre de Syntagma, elles n'apportent rien de neuf et, pour ces
raisons, n'intéressent que le spécialiste de la Bibliothèque ( ).
L'identification de I pose un problème plus sérieux. R. Henry
croyait que I et II étaient identiques. C'est dans ce sens qu'il a traduit
II 1 , où il est question du Syntagma de Gélase de Cyzique ( 16) : «Mais,
dans un autre manuscrit qui offre le même texte (...)». Les deux
ouvrages étaient, en fait, fondamentalement différents, comme on le
lira dans la suite.
Le cod. 88 renferme une double analyse de livre. Elle amène
Photios à s'interroger sur l'identité des deux écrivains répondant au
nom de Gélase (I7) :
(15) J'ai traité de ce problème dans mon Photios historien ..., pp. 347-349.
(16) II, p. 13.
(17) II, p. 13, 1. 35-p. 14, 1. 1 : Tiç nore ôé éoriv ó reXàûioç otroç , ovx ë%w
oaęwę èxjuadeîv. Mè%pi yàp vvv rpiwv, jtpóaeoriv eixäaai, reÀaaíwv xaì êma-
xójtcov Kaiaapeíaç rfjç xará IîaÀaiorivrjç ßißAioig évervxo/iev, t) jrávrwç ye ôvo.
Al ôè ßißAoi áíç êvervxofiev, f¡ juév éori xará 'Avo/íoíwv avvrerayjuevrj, ai ôè ãkXai
ôvo éxxÀrjcnaorixàç ávaypáçpovoi, év juía fjç vvv wç èv xeyaÀaíw ejīeļuvrjadrjļuev.
(18) II, p. 15, 11. 3-7 : AAA ' êxeîvôç ye ó KvpMoç rfj ępaaei xai noÀvnadiç.
xai raïç Àoyixaîç ècpóòoiç, aïç ovx oïô ' otiwç eiixeîv xai áneipoxáÀwç xare%pr¡-
oaw, napà noAv rovrovç tt¡v èv roîç Aóyoiç ¿Aárrova rtĄiv ênèxeiv áneÀavvei.
(19) II, p. 70, 11. 14-21 : "Eon òè ri] v ępaoiv ánépirróç re xai avvrovoç, xai
£¿;í¡ttix icrfiévaiç AéÇeffi xexpytiévoç, xal áÇiw/uacnv ántixpificúfiêvoç, xai ovôè t óiç
émxeipwaoiv ãnopoç, xai návta xaÀòç ei nr¡ ön xaraxópwç xai /isipaxiwôwç, wç
ãpn napaxvjiTLúv siç tovç ôiaXexnxovç Âóyovç, roîç r fjç Àoyixrjç té/vt/ç xai
xavóai xai air aïç áneypr'oaro Àé&m (...).
(I) Il est évident, par ailleurs, que cet auteur était plus ancien que le
susdit (se. Gélase de Cyzique), si du moins ce fut sous Cyrille de
Jérusalem qu'il fut au sommet de sa carrière.
Mais ce Gélase se distingue de lui aussi par le style qu'il a plus porté
à l'éloquence.
(I-II) Chacun d'eux cependant est de beaucoup inférieur à celui qui a
composé l'écrit Contre les Anoméens.
(20) II, p. 15, 11. 39-42 : AfjAov ô wç ápxaiórepoç rjv ovroç rov npoeiprjßevov,
e'í ye xarà KvpiÀÀov tjxfiaae ròv ' Ie/jocroÂv/uwv. 'AAA ' ovroç fièv ó reAámoç
éxeívov xaì rfj <ppáaei ènl to Aoyiwrepov óiaęepei. ' Exárepoç fiévroi avrwv noAv
rov xará 'Avo/toíwv crvyyeypacpóroç évôeéorepoç vnápxei.
(21) cod. 88, II, p. 14, 11. 22-24: Mvr¡(iovevei ò' oíroç xaì prjrwv tlvwv
TsÀaffíov rivóç, reÀámov avròv xaì ' Povqpïvov a¡ua xaAwv.
I ( cod. 88)
cod. 89
II Gélase de Cyzique I Gélase de Césarée
(55) Rufin, H.E., X, 14, p. 979, 11. 16-21 Mommsen : Cumque cunctorum animi
essent, ut in tali re, expectatione suspensi, Arius ad ecclesiam pergens, episcoporum
et populorum frequentia constipatus, humanae necessitatis causa ad publicum locum
declinabat. Ubi cum sederei, intestina ejus atque omnia viscera in secessus cuniculum
deflexere ; ita tali in loco dignam mortem blasfemae et foetidae mentis exsolvit.
(56) E. Honigmann, o.l, p. 154. Voir Ed. Schwartz, dans son édition de
X Histoire ecclésiastique d'Eusèbe, II, 2, Leipzig, 1908 (Vorbemerkungen).
Jacques Schamp.
(76) Photios l'avait lue, au moins partiellement : cod. 35, I, p. 20, 1. 26-p. 21,
1. 5.
(77) B. Altaner, Précis de patrologie , Paris-Tournai (trad. H. Chirat), p. 347.
(78) E. Honigmann, o.l., pp. 130-135.
APPENDICE
Fragments de Gélase de Cesaree ( CPG , n° 3521)
Texte, traduction et commentaire
Fragment 1
Aéyei ôè ròv fièv " Offiov ròv Kovôpovfirjç xal Bitwva xal Bixèvriov, p
xovç ispéaç, éx npooùmov Ldßkcnpov tov ' Péiitjç napeïvai, Evarádiov
ròv 'Avrioxsiaç avTÒv êxeïvov, 'AÁéÇavôpov ôè, ôç ròte n peoßvrspov
efyev, eiç npóownov tov KwvoravrivovnóXewç Mrjrpoipávovç napeïv
êxeïvoç yàp èxtoÀvero ßaOvTarw yýpa, ènei avTw ó xpóvoç tov ß
éxaròv é&TeívsTo etti -, avfijtapeīvai xal 'AÃéÇavôpov tòv AAeÇavôpe
ãfia Ãdavaffícú, oç vorepov xal ôiáôoxoç tov Opóvov xaréorri, en ôè na
xal tòv ' IepoffoÀv/uov Maxápiov xal ãÃÃo nXijBoç ápxiepéwv xal íepé
L'auteur ( sc. Gélase de Césarée) dit qu'Hosios de Cordoue, ainsi que Bi
Vincent, des prêtres romains, y étaient présents au nom de Silvestre de R
Eustathe d'Antioche s'y trouvait à titre personnel ; Alexandre, qui avait
le grade de prêtre, y représentait Métrophane de Constantinople - ce d
était empêché vu son extrême vieillesse, car il avait atteint plus de cen
d'âge - ; étaient aussi présents avec eux Alexandre d'Alexandrie, en m
temps qu'Athanase, qui plus tard aussi hérita de son siège ; de plus se trou
aussi présents Macaire de Jérusalem et toute une foule d'évêques et de prê
Pas plus que pour les deux morceaux que je donnerai par la suite,
peut parler ici de citation littérale. À preuve, la construction infi
régissant l'ensemble.
a. Les noms de Hosios, de Biton et de Vincent sont étroitement
comme dans la liste des signataires de Gélase de Cyzique, H.E., II, 2
p. 104, 11. 21-24. Voir aussi II, 38, 1, p. 135, 11. 20-23. Sozomène,
17,2 par inadvertance donne Jules au lieu de Silvestre. Voir G. Sabba
l'édition et traduction de l' Histoire ecclésiastique áz Sozomène par A.-J.
tugière, avec la collaboration de B. Grillet et G. S., Paris, 1983, SC
p. 194, n. 3.
b. Pour Eustathe, voir Gélase, II, 28, 3, p. 105, 11. 4-5 et 38, 4, p. 136,
11. 3-4. D'après Théodoret (H.E., I, 7, 10, p. 32 Parmentier), Eustathe avait
présidé aux délibérations du concile. Pour cette question, on lira la discussion
de G. Bardy dans J.-R. Palanque-G. B.-P. de Labriolle, Histoire de
l'Église. 3. De la paix constantinienne à la mort de Théodose, Paris, 1939,
p. 83, n. 3. Aux yeux de certains, le meneur des diverses sessions aurait été
le plénipotentiaire ecclésiastique de Constantin I, Hosios de Cordoue.
Fragment 2
II, p. 12, 11. 2-5
(...) La seizième année de son règne, plus six mois, comme l'a montré plus
haut mon récit, en suivant les narrations anciennes, il réunit le concile sacré des
évêques. La vingtième année, après dissolution de l'assemblée conciliaire,
chacun rejoignit sa communauté, selon les dispositions prises antérieurement.
La vérification est aisée. Le passage en cause figure en II, 5, 1, p. 44, 11. 5-7 :
T Hv ôè avT(p éÇxcuôéxarov ëroç xai ptîjveç e<f rfjç fiaffiÀeiaç, öre ravra aihw
VTîèp rfjç éxxÀrjffiaarixfjç eipijvt'ç èamovôaato.
C'était la seizième année de son règne, plus six mois, qu'il avait eu cette
préoccupation (se. celle de réunir le concile de Nicée) pour assurer la paix de
l'Église.
La datation est confirmée par le détail qu'offre plus loin Gélase des parties
du règne d'Alexandre de Constantinople (III, 15, 7, p. 165, 11. 10-15) :
AeÇáfievoç ôè ó Osîoç 'AAêÇavôpoç xà rov ßacrüewg ypáfifiara xai óÀíyov
émfiiwffaç xpóvov /laxapíw réÀei fieraÁÀárrei ròv ßiov, êmaxonfiaaç rr¡v év
'AÀeÇavôpeíç rov Qsov éxxArjďiav rà ôÁa 'értj iç ' n pò ¡uèv rfjç év Nixaíç.
Fragment 3
II, p. 12, 11. 6-12
Fragment 4
A Samedi
B Dimanche
C Constantin
D Constance II
On aura: ACAthanase-Socrate-Sozomène
BC Gélase de Césarée
BD Rüfm-BHG '219-cod. 256- Histoire de l'Église d'Alexandrie