I,IV,7, qu'il a lu de nombreux ouvrages catholiques sur
la Trinité, et un peu plus loin, VI, 13, sur le Saint Esprit. Durant de longues années l'ouvrage reste sur le métier et c'est surtout dans les derniers Livres, rédigés entre 416 et 419, qu'il s'occupe du Saint Esprit. Peut-être est- ce à ce moment qu'il prend connaissance du Traité de Didyme ; peut-être est-ce avant, dès 394 comme le suggère Altaner qui s'est beaucoup occupé des sources de saint Augustin. En tout cas, c'est seulement en 419, dans les Questions sur l'Heptateuque, dont la publication suit le De Trinitate, qu'il cite expressément Didyme. Il a mis vingt ans à écrire le De Trinitate, sans citer nulle part notre aveugle. Dans les Questions sur l'Heptateuque, II, 25, dont la publication suit le De Trinitate, il renvoie, a-t-on cru, à Didyme §87-90, alors qu'il s'agit pour lui d'évoquer la puissance du Saint Esprit signifiée par le doigt de Dieu. C'est un passage de Didyme qu'il est trop facile de retenir à cause de son image. Mais la réflexion d'Augustin porte aussi, non pas sur la signification du doigt de Dieu, ce qui serait banal et Augustin n'avait pas besoin de Didyme pour le lui enseigner, mais sur le fait que les philosophes païens, autant qu'on le discerne dans leurs œuvres, peuvent arriver à faire porter leur réflexion sur le Père et le Fils, mais non sur le Saint Esprit. Or c'est justement cela que Didyme a fait remar quer, non pas au §87 s., mais au §3. Serait-ce malice de penser qu'Augustin n'a peut-être pas poursuivi beaucoup plus loin sa lecture de Didyme... ? en tout cas il faut reconnaître que c'est le début surtout qui a réussi à le frapper et qui, comme souvent pour beaucoup, lui est resté en mémoire. „ , de Fauste , Riez „. .En, .descendant le cours des ans après r_ saint Augustin, nous rencontrons un De Spiritu Sancto en deux livres écrit, dans la seconde moitié du Vème siècle, par Fauste de Riez, au temps de son
La vraie religion selon Pascal: Recherche de l'ordonnance purement logique de ses Pensées relatives à la religion, suivie d'une analyse du "Discours sur les passions de l'amour"