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1.1 Définition
*Roches : matériaux durs qui ne peuvent être fragmentés qu’au prix de très
gros efforts mécaniques
Marnes : matériau constitué par du calcaire et de l’argile, forme une pâte avec
l'eau, l'acide provoque des effervescences
1 Abderrahmane BEKRI
3 critères dans la classification des sols
- La taille des grains et leur répartition pondérale : Granulométrie
- La plasticité des fines : Limites d’ATTERBERG
- La propreté des fines : Equivalent de sable
2 Abderrahmane BEKRI
C'est le point le plus important à préciser pour les sols fins, elle dépendra
de l'humidité du sol.
Très mou → mou → plastique →ferme → raide → dure
(Enfoncement du doigt) (Rayure à l’ongle)
La couleur ne reflète pas les caractéristiques d'un sol, elle aide à son
identification par contre la présence de matière organique est détectable à
l'odeur
3 Abderrahmane BEKRI
Par conséquent, on ne change pas le sol lorsqu'on augmente ou que l'on
diminue la quantité d'air ou d'eau. On dit que l'on modifie son état.
ɣ= = = (Détermination in-situ)
ɣs = (détermination au laboratoire)
4 Abderrahmane BEKRI
Poids volumique de l'eau (ɣw)
En pratique ɣw = 10 KN/m3
KN / m3
ɣd
Densité sèche
ɣ
ɣs
Densité des grains (notation G) G=
ɣ
Porosité ( n)
n= = =
é
Relation entre e et n
e= n=
Teneur en eau (W %)
5 Abderrahmane BEKRI
!é !
Sr = =
Air Va
e n
Eau Vw
1
Grains Vg
1 1-n
Exemples de relation:
ɣd(1+w) ɣs ɣd n
e= -1 e= -1 n =1 - e=
ɣ ɣd ɣs 1−n
ɣ e
ɣd =
1+w n=
1+e
6 Abderrahmane BEKRI
Paramètres physiques d'un sol
Porosité n = Vv / V
Sable: n=0.25 à 0.50; Argile=0.20 à 0.80 n toujours <1
7 Abderrahmane BEKRI
2. Analyse granulométrique
2.1 Définition :
L’analyse granulométrique permet de mesurer la distribution
Cailloux 200-20 mm
Gravier 20-2 mm
Sable très gros 2-1 mm
Sable gros 1-0.5 mm
Sable moyen 0.5-0.2 mm
Sable fin 0.2-0.1 mm
Sable très fin 0.1 mm - 50μ
Limon ou silt 50μ-5μ
Argile 5μ-0.2μ
Méthode de tamisage à sec :
8 Abderrahmane BEKRI
(matériau retenu sur chaque tamis ou passoire) est pesé. On calcule ensuite les
% des refus cumulés par rapport au poids du sol sec de chaque tamis ou
passoire et en déduit les % des tamisâts cumulés.
9 Abderrahmane BEKRI
32 1.60 (1.25)
31 1.25 (1.00)
30 1 (0.80)
29 0.80 (0.63)
28 0.63 (0.50)
27 0.5 (0.40)
26 (0.315)
25 (0.250)
24 (0.200)
23 (0.160)
22 (0.125)
21 (0.100)
20 (0.080)
19 (0.063)
18 (0.050)
17 (0.040)
10 Abderrahmane BEKRI
On définit aussi le coefficient de courbure :
Cc = (D30)2/(D10 × D60)
Lorsque certaines condition sur Cu et Cc sont satisfaites, le sol est dit bien
gradué c'est à dire que sa granulométrie est bien étalée, sans prédominance d'une
fraction particulière.
Quand sa granulométrie est discontinue, avec prédominance d'une fraction
particulière, il est dit mal gradué.
Les sols bien gradués constituent des dépôts naturellement denses avec
une capacité portante élevée. Ils peuvent être aisément compactés en remblais et
forment des pentes stables.
2.3 Sédimentométrie:
Elle est utilisée pour définir la répartition des grains dont le diamètre est
< à 0.080 mm, elle complète l’analyse granulométrique par tamisage
3 Limites d’ATTERBERG
3.1 Définition :
Le comportement d’un sol varie dans de larges proportions en
fonction de sa teneur en eau
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-Quand la teneur en eau diminue, on peut modeler la terre sans qu’elle
s’effrite, c’est la phase plastique
-Si la teneur en eau diminue encore, on ne peut plus modeler la terre elle se
fendrait au cours du travail, c’est la phase solide
Les teneurs en eau qui correspondent au passage de l’un à l’autre de ces états
sont respectivement :*La limite de liquidité Wl, * La limite de plasticité Wp
Indice de plasticité Ip = Wl – Wp
Phase solide
Sans Avec Phase plastique Phase liquide
retrait retrait
Ip=Ll-Lp
Indice de plasticité
O Lf Lp Ll 100%
Sol sec Limite de retrait Limite de plasticité Limite de liquidité Eau pure
Appareillage normalisé:
Mode opératoire :
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- placer environ 70g de pâte dans la coupelle répartie régulièrement avec la
spatule en plusieurs couches
Détermination de W1 :
Par définition W1 est la teneur en eau qui correspond à une fermeture des
lèvres de la rainure sur 1 cm après 25 chocs.
Mode opératoire
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- La rouler avec la main jusqu'à obtenir un rouleau de 3 mm de diamètre,
longueur du rouleau entre 10 et 15 cm .
Exemple:
On pourra avoir à titre d’exemple les valeurs suivantes des limites d’Atterberg :
-pour un limon :
Wl=24
Wp=17
Ip=7
Wl=40
Wp=17
Ip=23
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-pour une bentonite pure :
Wl=450
Wp=50
Ip=400
Nota:
L'indice de plasticité Ip =Wl - wp caractérise l'argilosité d'un sol.
Plus l'indice de plasticité d'un sol est grand plus l'argilosité de celui-ci est forte,
c'est-à-dire qu'il faudra une variation de teneur en eau importante pour qu'il
passe d'un état à un autre .
Un sol plastique (Ip élevé) sera donc très peu sensible aux conditions
atmosphériques. Deux cas peuvent alors se présenter :
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Inversement, un sol peu ou pas plastique, (Ip faible) facilement réemployable
mais changeant d'état pour une faible variation de teneur en eau, sera très
sensible aux conditions atmosphériques qui peuvent très rapidement
interrompre le chantier par excès de teneur en eau ou contraire conduire à un
sol trop sec.
Conclusion:
Ces deux indices peuvent avoir des valeurs sortant de l’intervalle [0, 1].
4 EQUIVALENT DE SABLE
L'essai d'équivalent de sable, désigné par le symbole E.S., a pour but
d'évaluer la proportion relative d'éléments fins contenus dans le sol et dont la
présence en quantité notable peut modifier le comportement mécanique.
C'est un essai empirique, simple, rapide et ne nécessitant qu'un
appareillage très élémentaire. Il permet de contrôler sur place la constance de
certaines qualités de matériaux mis en œuvre sur chantier à une cadence
rapide. Il est très largement utilisé, en particulier en géotechnique routière.
L'essai consiste à opérer sur l'échantillon de sol (fraction du matériau
dont les éléments sont inférieurs à 5 mm) un lavage énergique de manière à le
séparer de ses matières fines. L'éprouvette contenant le sol et la solution
lavante est soumise à 90 cycles de 20 cm d'amplitude en 30 secondes. La
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solution utilisée a, en outre, un pouvoir floculant sur les argiles et les colloïdes
(particules très petites restant en suspension dans l'eau et dont la floculation
produit un gel).
On laisse la solution se décanter (fig. 4). Le sable vrai se dépose dans le
fond de la burette jusqu'à un niveau h2, qui peut être mesuré. Au-dessus du
sable, se dépose le floculat gonflé par la solution.
On peut distinguer un deuxième niveau h1 qui sépare le liquide
contenant le floculat du liquide transparent de solution lavante décanté. On
détermine le rapport entre la hauteur du dépôt solide h2 et la hauteur du
niveau supérieur du floculat h1.
L'équivalent de sable est par définition :
E.S = h2 / h1 .100
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5 Classification des sols
Les essais précédemment décrits nous permettent de classer les sols
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5.3 Sols fins
19 Abderrahmane BEKRI
20 Abderrahmane BEKRI
5.4 Classification RTR
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6 Essai Proctor
6.1 Principe
Ces valeurs seront des ordres de grandeur car il n’est pas possible de
reproduire au laboratoire le compactage tel qu’il est pratiqué par les engins de
chantier. Par contre, ils permettent une bonne vérification du travail de
chantier.
22 Abderrahmane BEKRI
Les facteurs agissant sur le compactage d’un sol sont principalement la
teneur en eau du sol et le mode d’application des contraintes ou encore
l’énergie extérieure mise en jeu pour réaliser le compactage.
23 Abderrahmane BEKRI
Nature de l’essai Proctor Normal Proctor Modifié
Diamètre maximal des
5 mm 20 mm 5 mm 20 mm
éléments
Proctor Proctor
Moule à utiliser ou C.B.R ou C.B.R
C.B.R C.B.R
2,5 kg x 6 2,5 kg x 6
Quantité de matériau à
Ou 5,5 kg x 6 Ou 5,5 kg x 6
échantillonner
5,5 kg x 6 5,5 kg x 6
Hauteur de chute du
- 350 mm - - 458 mm -
mouton
Nombre de couches 3 5
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6.3 Opérations à effectuer
- Peser le moule Proctor muni de son embrase, 5 g près. - Peser le moule C.B.R muni de son embrase, à 5 g près.
- Adapter la hausse - Adapter la hausse et introduire le disque
- Fixer solidement le moule sur l’embrase. d’espacement
- Mettre en place un papier filtre sur l’embrase. - Fixer solidement le moule sur l’embrase.
- Introduire dans le moule la 1ére couche de matériau - Mettre en place un papier filtre sur le disque
• Soit 650g environ (essai Proctor normal) 3 d’espacement.
couches ; - Introduire dans le moule la 1ére couche de matériau
• Soit 400 g environ (essai Proctor modifié) 5 • Soit 1700 g environ (essai Proctor normal) 3
couches ; couches ;
- Compacter la 1 ère couche à l’aide de la dame Proctor • Soit 1050 g environ (essai Proctor modifié) 5
normal ou modifié, en appliquant 25 coups par couche couches ;
uniformément répartis sur la totalité de la section du - Compacter la 1 ère couche à l’aide de la dame Proctor
moule, c’est-à-dire en répétant 6 fois le cycle suivant, 4 normal ou modifié, en appliquant 55 coups par couche
coups dans des quadrants séparés et le 25 e coup au uniformément répartis sur la totalité de la section du
centre moule, c’est-à-dire en répétant 8 fois le cycle suivant, 6
coups adjacents entre eux et à la paroi du moule et le
7 e coup au centre ( le dernier ne comportera pas de
coup au centre).
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- Après compactage de la derniére couche de matériau, enlever la hausse :
on doit constater que le niveau du terrain est à 1 cm environ au desuus du
niveau supérieur du moule. Si cette condition n’est pas remplie l’essai n’est
pas valable et doit être recommencé.
- Le 1er point de la courbe étant ainsi obtenu on - Le 1er point de la courbe étant ainsi obtenu on
recommence avec une seconde les mêmes opérations recommence avec une seconde les mêmes opérations
que précédemment à une augmentation que précédemment après avoir ajouté 110 g d’eau qui
approximative de la teneur en eau de 2 %. correspondent à une augmentation approximative de
la teneur en eau de 2 %.
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On doit constater que lors de la détermination du 5e point l'augmentation du poids
de sol humide est bien inférieure à la différence des quantités d'eau ajouté pour les deux
derniers compactages. Si cette condition n'est pas remplie on risque de n'avoir pas
dépassé la teneur en eau optimale. Dans ce cas on refait un ou plusieurs compactages
supplémentaires en faisant croître les teneurs en eau de 2 en 2% et on arrête l'essai dés
que le poids humide du dernier échantillon compacté satisfait à la condition
précédemment indiquée.
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