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La synergie
Après une recherche de définition de la synergie (section 1.1), nous procéderons à une analyse de la
synergie (section 1.2) qui permettra de voir quelles applications de la synergie sont possibles dans
l’entreprise (section 1.3).
Le mot « synergie » provient du grec « sun » (avec) et de « ergon » (travail), qui peut se traduire par «
association de plusieurs organes pour l’accomplissement d’une fonction ». Il peut également être
emprunté à « sunergia », qui se traduit par « coopération ». Le mot « synergie » a surtout été employé
en médecine et en physiologie pour définir une action coordonnée de plusieurs organes, association de
plusieurs fonctions, de plusieurs facteurs qui concourent à une action unique, à un effet d’ensemble.
Exemple : nos multiples efforts musculaires quotidiens (qu’ils soient réflexes ou volontaires)
dépendent d’une action musculaire globale coordonnée, mettant en jeu, à des degrés divers, de très
nombreux muscles, pour la réalisation d’objectifs très précis.
– soit un niveau précis de résultat doit être atteint, auquel cas, la coopération doit conduire chaque
sous-ensemble à ne libérer que les potentialités nécessaires, ce qui est le cas de l’accolade, de la
poignée de mains, de la caresse, comme cela est schématisé dans la figure 1.2.
SOUS-ENSEMBLES ENSEMBLE
PARTICIPATION DOSÉE
PARTICIPATION DOSÉE RÉSULTAT DOSÉ
PARTICIPATION DOSÉE
La figure 1.3 s’interprète ainsi : « A » donne un « coup de main » à « B » pour porter la caisse, action
correspondant à l’objectif final.
Pour ce faire :
– « A » utilise ses bras « A1» (« A11 » pour le bras gauche et « A12 » pour le bras droit) et ses jambes
« A2 » (« A21 » pour la jambe gauche et « A22 » pour la jambe droite).
– « B » utilise ses bras « B1 » (« B11 » pour le bras gauche et « B12 » pour le bras droit) et ses jambes
« B2 » (« B21 » pour la jambe gauche et « B22 » pour la jambe droite).
La synergie 17
Pratiquement, le découpage doit être poursuivi jusqu’à l’élément le plus simple. Ici, ce sont les
muscles concernés :
– par chaque bras : biceps, long supinateur, rond pronateur, premier radial, grand palmaire, etc. ;
– par chaque jambe : droit antérieur, grand couturier, jumeau interne, soléaire, etc.
En fait, la position du corps étant également un élément important à prendre en compte, doivent
également être intégrés les muscles du cou, des épaules, de l’abdomen, des pieds, des mains,...
On comprend le qualificatif de « fleur suprême » donné par Montherlant au coup de poing qui, bien
que paraissant simple, est la résultante d’une action coordonnée de toutes les composantes du corps
humain.
Le concept de synergie, comme de nombreux autres concepts que sont l’organisation, les structures, les
politiques, etc. n’a aucune valeur opérationnelle. Il importe donc d’en connaître le substrat, ce qui nous conduit
à proposer, dans le cadre du fonctionnement d’une entreprise, l’analyse ci-après.
Nous présenterons les types de synergies (paragraphe 1.2.1), puis les
effets de la synergie (paragraphe 1.2.2), ainsi qu’une classification
des différentes synergies (paragraphe 1.2.3).
1.2.1. Les types de synergie
Nous aborderons, dans l’ordre, trois grands types de synergie que
nous qualifions de synergie organisationnelle (paragraphe 1.2.1.1),
Dans mon Petit guide improvisé des saines habitudes de vie à adopter au boulot publié il
y a quelques semaines, j’abordais l’urgence de revenir à l’essentiel, c’est-à-dire aux regards,
aux sourires, aux tête-à- tête, aux cœur- à- cœur et aux face- à- face, bref, aux relations
interpersonnelles réelles et tangibles, et ainsi réduire au minimum nos échanges virtuels bâtis
d’illusions, d’impressions et de « paraître ».
Un milieu de travail sain et dynamique est fabuleux en ce sens qu’il devient le repère des
professionnels qui choisissent de se réaliser, de se dépasser et de s’allier pour une mission.
Travailler ensemble à l’atteinte d’un objectif nécessite une grande cohésion entre les membres
d’une équipe. Malheureusement, dans certains domaines, la compétition et les tensions se
veulent si fortes que plutôt que de se mobiliser ou de s’entraider, les collègues se plantent
entre eux des « couteaux dans le dos » dès qu’ils en ont la chance. Expression sanglante, mais
qui reflète bien la réalité de certains milieux de travail.
Jalousie, pression, compétition : le moral des troupes en est atteint et cela peut avoir de
sérieuses répercutions sur l’estime personnelle et la confiance entre les employés. Puis,
s’ensuivent des baisses de productivité ainsi qu’une grande perte de motivation.
Voici 4 astuces qui vous permettront d’accroître la synergie au sein de votre équipe de travail
et qui sont indispensables à l’atteinte de vos objectifs.
Cibler nos forces
Admettre que l’on a des forces et des faiblesses en tant qu’organisation, c’est mettre la table à
une grande introspection et, conséquemment, à l’amélioration. La somme des forces de
chacun contribue à l’efficacité et la productivité de l’équipe : décortiquez-la, un membre à la
fois, en soulignant les qualités professionnelles de chacun. Faites ensuite votre propre portrait.
« Quelles sont mes forces? Comment est-ce que je contribue à l’efficacité de mon équipe?
Quelle est ma plus grande qualité? »
Chaque personne, en fonction de ses compétences et de ses forces, doit être à la bonne place,
celle qui lui permettra de se réaliser entièrement.
L’autodérision
L’improvisation ou l’art de construire ensemble! Un thème, deux équipes et vous disposez
d’un atelier, ma foi, des plus divertissants. Non seulement il permet à vos employés d’user de
créativité, mais il les ramène à l’essentiel : la confiance en eux-mêmes, et surtout, en l’autre.
Parce qu’en perdant tout repère et tout contrôle sur la situation, les membres de votre équipe
n’auront nul autre choix que d’oublier les tensions et conflits entre eux. Ils devront
naturellement s’épauler afin de trouver une solution pour faire avancer une histoire inventée
de toutes pièces, le temps de quelques minutes.
« Minute, papillon! On n’est pas des comédiens nous autres, on est des ingénieurs! »
J’anticipe votre scepticisme, mais de grâce, laissez-vous prendre au jeu! Donnez-vous une
mise en situation, un fait vécu au bureau, par exemple. Exagérez-le, encore et encore. Mimez-
le! Riez fort et applaudissez-vous. Il n’y a rien de tel pour souder une équipe (et pour créer de
sacrés souvenirs à se remémorer au prochain party de Noël)!
L’approche collaborative
Il y a Colette, l’expérimentée, et Mathieu, le « p’tit dernier » rentré au bureau. Ces deux
personnes, quoiqu’elles s’entendent bien, n’ont pas le réflexe d’aller l’une vers l’autre.
Pourtant, elles ont beaucoup à s’apprendre. Réunissez-les, suggérez-leur de mettre à profit
leur créativité et leur expertise respective au service de toute l’équipe en les nommant
responsables d’un Lunch and Learn qu’elles orchestreront ensemble, par exemple.
« Plusieurs sont intimidés par les différences, même parfois angoissés face à ceux qui ont des
idées similaires aux leurs, ou qui sont meilleurs dans certaines tâches. Afin de mieux travailler
ensemble, on doit non seulement se former une carapace solide quant aux forces et tendances
naturelles de nos collègues, mais on doit aussi apprendre à apprécier et s’inspirer de ce qui les
rend uniques[1]. »
Apprenez à vous dire merci, à vous féliciter pour vos bons coups, à rire et à vous apprécier,
tout simplement!
Les caractéristiques positives d’une équipe
Un but clair et partagé : Les buts et la mission de l’équipe de travail sont clairement
formulés, compris et acceptés. L’engagement dans cette direction est valorisé et reçoit l’appui
des membres de l’équipe.
Des procédures saines : Les règles sont connues. L’équipe est bien organisée. Les
décisions sont prises à partir de principes et de stratégies à long termes dont l’équipe
bénéficie. Les membres écoutent et discutent.
Un fonctionnement créatif : Une atmosphère supportante stimule la créativité. La
flexibilité est augmenté par les influences mutuelles. Il y a une utilisation efficiente des
ressources, la découverte créative d’alternatives supplémentaires et une approche orientées
vers la recherche de solutions.
Payne, Malcom. Teamwork in multiprofessional care. Chicago. Lyceum Books inc., 2000,
p. 52-53. .
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Parle trop à un tel point que les autres n'ont pas la chance de participer
Critique à un tel point que les idées ou les opinions des autres sont rejetées ou que les
autres sont traités injustement
Recherche l'attention
Refile la responsabilité aux autres pour tout ce qui ne va pas bien et n'accepte pas les
nouvelles responsabilités facilement
La synergie est un type de phénomène par lequel plusieurs facteurs agissant en commun ensemble
créent un effet global ; un effet synergique distinct de tout ce qui aurait pu se produire s'ils avaient
opéré isolément, que ce soit chacun de son côté ou tous réunis mais œuvrant indépendamment.
Synergie
Pour autant, le concept reste flou et peu opérationnel. Plutôt que de parler de synergie il nous
semble plus pertinent d’évoquer l’effet attendu : économies d’échelle, économies de champs,
pouvoir de marché, réduction des risques…La création de valeur dérive in fine de la capacité
à réduire les coûts de l’entité combinée (économies d’échelle de champs, diminution des
risques, meilleure allocation des ressources) ou de la capacité à accroître les revenus
(différenciation, pouvoir de marché, couverture plus large du marché).