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Le modèle réduit et le modèle théorique cherchent à rendre compte de la réalité sous une forme
plus réduite et/ou simplifiée. C’est à dire qu’il ne garde que les aspects importants pour que le
modèle fonctionne.
Un modèle du corps humain en anatomie ne garde que les os et les muscles par exemple.
Un modèle sur le fonctionnement du marché ne gardera que les acteurs principaux : ménages et
entreprise, ainsi que les relatons qu’il entretiennent.
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Le modèle réduit cherche à reproduire la réalité par des matériaux physiques, en respectant des
proportions et certains détails du modèle à représenter, alors que le modèle théorique cherche à
décrire/expliquer la réalité par une représentation intellectuelle, soit par schématisation (plan,
dessin) soit par la construction de relations logiques entre des variables pour illustrer ou
comprendre le monde réel.
Les schémas figurant les relations entre les ménages et les entreprises sont des modèles théoriques,
vous ne pouvez pas les toucher. Vous pouvez par contre toucher la maquette d’une maison
d’architecte.
Définition : Ce que nous appelons modèle est donc la représentation théorique et simplifiée de la
réalité. Ils sont utilisés en économie mais aussi en sociologie et en sciences politiques sous la forme
« d’idéaux-types » qu’on ne trouve pas en tant que tel dans la réalité mais qui permettent de situer
les comportements.
Ménages : Ensemble des occupants d'un même logement sans que ces personnes soient
nécessairement unies par des
liens de parenté. Il peut être composé d'une seule personne
Entreprises : Plus petite combinaison d'unités légales qui constitue une unité organisationnelle de
production de biens et de services jouissant d'une certaine autonomie de
décision, notamment pour l'affectation de ses ressources courantes
Biens et services marchands : Ils sont destinés normalement à être vendus sur le marché à un prix
calculé pour couvrir leur coût de production
salaires versés ; produit des ventes ; travail fourni par les salariés ; biens et services achetés ;
paiement des achats ; vente de biens et services
3. De quelle couleur sont les flèches qui correspondent aux flux monétaires ?
Flux monétaires, en rouge et flux réels, en rose. Il s’agit bien d’un modèle car dans la réalité les
échanges entre les acteurs sont plus complexes : les ménages ne cherchent pas qu’un salaire
lorsqu’ils vont travailler, ils y trouvent aussi un ensemble de relations avec leurs collègues, une
reconnaissance de leur travail etc.
Une période où la confiance des ménages a augmenté, de 2013 à 2017 par exemple. Il s’agit d’un
moment où les ménages pensaient que leur situation et leur avenir financier allaient se dégrader. Ils
ne craignent une augmentation des prix par exemple, donc un baisse de leur pouvoir d’achat.
3. Quel peut être l’impact d’une confiance en hausse sur la consommation et l ‘épargne des
ménages?
Une confiance en hausse des ménages peut être favorable à la consommation : on fait plus de
projets d’achat (notamment automobile ou immobilier) quand on a confiance en l’avenir. Et on
épargne moins si on ne craint pas l’avenir (c’est le motif de précaution qui est moins justifié alors).
4. Pourquoi la mesure de la confiance des des ménages dans la situation économique peut-elle
intéresser l’économiste ?
On peut supposer que l’opinion qu’ont les ménages sur leur environnement économique et/ou
sur leur situation économique personnelle impacte leur décision de consommer et/ou d’épargner.
Et connaître ce niveau de confiance peut permettre de prévoir une éventuelle variation de la
consommation et de variation de l’activité économique.
La variable expliquée est l’inflation et les variables explicatives (je prends l’exemple du marché de
la tomate) :
- le déséquilibre offre/demande (« une diminution de l’offre faisant face à une demande inchangée
fera monter les prix ». Lorsque le nombre de tomates disponibles diminue alors que le nombre de
consommateurs reste le même, le pric de la tomate va augmenter.
- la hausse des coûts de production (une hausse des prix du pétrole qui se répercute sur l’ensemble
des prix) ; Lorsque cela coûte plus cher de produire un kilo de tomates, le prix de vente va
augmenter.
- les inégalités de revenus (« une inégalité des revenus impliquera des luttes sociales revendicatives
tendant à augmenter les revenus et impliquant une réaction sur les prix pour maintenir un profit
important ») ; lorsque les salaire de consommateurs de tomates augmentent, leur pouvoir d’achat
augmente, les producteurs peuvent monter les prix les tomates
- la monnaie (accroissement trop rapide de la masse monétaire). Lorsqu’il y a plus d’argent en
circulation, les ménages en possèdent plus, le prix des tomates va donc augmenter.
Conclusion
Le modèle n’est donc pas la réalité, il sera toujours incapable d’en rendre compte pleinement. Mais
s’il est une simplification du réel, il est capable de le décrire et de l’expliquer même partiellement.
Il est donc utile pour penser le réel, et c’est une des tâches du chercheur de le construire.