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Autre personnage important : Louis le Pieux (814-840), le dernier des fils survivant
de Charlemagne et il est désigné empereur dès 813 et Louis le Pieux est sacré à
Reims en 816. Il continue la politique de charlemagne (extension du territoire) mais il
y aura des problèmes de succession avec ses fils. Il donne le titre d’empereur à
Lothaire. Une guerre de succession éclate entre ses trois fils à sa mort : entre Louis le
Germanique, Lothaire et Charles le Chauve. En 842 Charles le Chauve et Louis le
Germanique prêtent serment d’assistance mutuelle (le serment de Strasbourg). En 843
un traité a lieu : le traité de Verdun. l’empire est divisé en trois royaumes : Lothaire
conserve le titre impérial et reçoit la partie centrale de l’empire (Mer du Nord
jusqu’au Sud de Rome), Louis le Germanique reçoit la partie orientale de l’empire
(situé à l’Est du Rhin et au Nord des Alpes), Charles le Chauve reçoit la partie
occidentale (entre les quatre fleuve de l’UNESCO?). Ce traité marque la fin de
l’empereur comme une unité territoriale.
Le mot palais comporte plusieurs sens : durant l’antiquité il est déjà employé.
- Il a déjà un sens du point de vue social, institutionnelle et politique
- D’un point de vue culturel : école de cadre
- Symbolique : foyer de paix et de justice et de sacré
Durant l’époque carolingienne, le mot palais :
- la localité, complexe dans son ensemble : bâtiment noble
- Généralement réservé au
L’organisation du palais se fait un grand séjour avec différentes fonctions (pole noble
et un pole économique). Le pole noble est constitué de : aula (=lieu de justice),
camera (appartements privés et semi-privatives), capella (bâtiments : église collectif).
Le palais franc comprenait un lieu de culte où était célébré le fils divin. Dans
quelques palatia carolingiens (=palais) on remarque une organisation topographique
Le schéma du palais s’enrichit surtout au Xe siècle
On sait qu’un nouvel élément majeur : tour maitresse.
Mentionné dans les textes, en particulier dans un poème qui s’appelle De Carolo
reger et Leone papa (800) > parle de la rencontre entre Charlemagne et Léon III.
On apprend l’existence d’une aula regulis qui aurait été décoré de tapisseries.
Mentionné les appartements du roi qui sont sous le nom d’aula secrete. Ce n’est
qu’en 1963 qu’on met à jour du palais carolingien. De plus les textes nous apprennent
que charlemagne aura été présent aux alentours de Paderborn environ 9 fois et que sa
visite est attesté 4 fois où il fait des assemblées.
Fouilles archéologiques du palais menés par l’archéologue Wilhelm Winkelmann. Cet
archéologue dans les années 60-70, a rendu quelques documents, papiers années
après années pour expliquer les découvertes mais elles ne fournissaient pas une
synthèses sur l’évolution. Les derniers résultats que l’on connait sont issus de travaux
réalisés par quatre archéologues et une dessinatrice et qui ont permis de réaliser une
synthèse des connaissances sur ce site grâce à la reprise des documents de fouilles
des années 70.
Première phase : le palais est construit en 776 au sein d’une fortification ce qui est
plutôt rare pour les palais carolingiens.
Fait de bloc de pierres de calcaire et il y a une berme ?
Le mur d’enceinte semblait être en forme quadrangulaire. Les fortifications jouent un
rôle défensif et militaire ce qui atteste la fonction de ce site : une construction
défensif. À l’intérieur de cette fortification on trouve le complexe de ce palais. Au
nord, une aula regulis (= lieu où il y avait des assemblées) mentionné dans les textes.
Deux étages. Entrée médiane qui menait au niveau inférieur. Une seconde entrée au
Sud-ouest qui menait au niveau supérieur. Dans ce premier état, l’aula comportait une
annexe qui était couverte par une voûte en berceau et qui permettait d’accéder à la
partie ouest du bâtiment. À l’est l’aula a été agrandit suite à un incendie en 778.
Au sud-est se trouvait une église qui était dédié au Saint-Sauveur qui se trouve
actuellement sous la cathédrale. L’étude archéologique a permis de restituer l’état de
cette église durant cette première phase. Cette première église peut-être restitué : de
formes rectangulaire et avait les mêmes dimensions que les bâtiments de l’aula. Muni
d’un coeur carré (même typologie du coeur que celui de saint-martin à luxeuil-les-
bains). Dans l’annexe il y avait des tombes.
On a remarqué qu’il n’y avait pas de liaison architectural entre l’église et l’aula. Les
systèmes de liaisons sont une des caractéristiques des palais carolingiens.
Durant cette première phase : siège du pouvoir mais aussi un lieu fortifié, central pour
l’administration des nouveaux territoires conquis. Peut-être la raison pourquoi il a été
fortifié car il était dans un territoire qui venait d’être conquis.
Ecclesia mirae magnitudinis : c’est une nouvelle église dans la phase 2 qui dépasse
largement les dimensions de l’aula. Se situe au sud de la première église qui est
abandonnée. On sait grace aux textes, que c’est dans cette nouvelle église aura lieu la
rencontre entre Charlemagne et Léon III. Plan a trois nefs (plan des églises de
l’antiquité tardive). On sait qu’elle avait un coeur et une abside. Nous n’avons pas
l’organisation interne de l’église.
Au nord-ouest de l’aula, une nouvelle construction durant la phase 2. De la même
superficie que l’aula. On ne peut pas affirmer sa fonction.
Au nord de la fortification, quasiment collé à celle-ci, on a la construction d’un
nouveau bâtiment : construit en colombage (technique mêlant une architecture de
pans de bois avec un cléyonnage de branchage de bois). Ce bâtiment était sans doute
un bâtiment qui permettait d’accueillir les fonctions de services. Mais ça n’a pas été
attesté.
Le bâtiment de l’aula à cette période subi peut de transformation. Un accès a été
modifié.
Pour cette phase a été découverte des structure maçonné, un petit bâtiment carré et
servait sans doute de fonction religieuse.
Le palais d’Aix-la-chapelle :
Le plan du palais était très étendu (accueillir de très nombreuses personnes). Il est
construit avec des fondations de plans rectangulaires et se composait de plusieurs
bâtiment. L’aula regia : grande salle, au nord du complexe palatia. Une grande abside
où se trouvait le trône impérial. Salle d’audience où était reçu les amabassadeurs et
où il y avait des rassemblées. Il y avait une grande tour appelée le granusturm ; on ne
connait pas sa fonction. Le bâtiment de l’aula était relié à l’église, celle que l’on
appelle maintenant la chapelle, par une longue galerie. Au centre de ce portique se
trouvait un bâtiment de forme rectangulaire qui avait pour fonction de porche, qui
permettait d’accéder aux galeries de part et d’autre. L’église était flanqué de deux
bâtiments : un servait durant le règne de Louis le Pieux en 816 et 817 et on sait que
l’un des bâtiments servait de lieu pour la communauté des chanoines. À l’ouest on
trouvait un atrium accolé à l’église. À l’est, il y avait les anciens thermes romain.
En 1910, fouilles ont mis à jour un autel ce qui a permis de prouver l’existence d’une
première église antérieure à charlemagne. La forme de cette église : le début de sa
construction vers 790, les colonnes de l’étage étaient déjà en place en 798. La
coupole devait déjà être termine en 798 lors de l’installation des colonnes. Se
compose de 16 côtés à l’extérieur qui est une duplication de l’octogone intérieur. À
l’intérieur plan central qui forme un octogone couverte par une coupole. Cette
coupole repose sur 8 grands piliers, la nef se situe sous l’acropole. L’espace était
ouvert sur les côtés par de grandes baies en plein centre. Les murs étaient recouverts
de décors, de plaques de marbres et de pierres, formant un décor polychromes. La
coupole était ornée d’une mosaïque à l’origine et qui a été remplacé par une nouvelle
mosaïque. La mosaïque d’origine = représentait un christ en majesté. Les
personnages étaient représentés sur un fond avec des étoiles. Concernant l’élévation :
deux niveaux. Au rez-de-chaussé autel dédié à la Vierge et contenait les reliques,
l’étage dédié au saint-sauveur et où il y avait le trône royal en plaque de marbre.
Cette basilique était dédié à la Vierge. Elle avait un rôle de reliquaires monumentales.
Cette église servait de siège d’un chapitre de 12 chanoines. Et le chapitre avait pour
rôle de garder les reliques. Rez-de-chaussé pour les fidèles qui venaient célébrés le
roi en chantant les laudes regia (louanges au roi appelé le Christ, la Vierge et les
archanges). L’étage permettait au souverain de suivre les offices du rez-de-chaussée.
Influences de ce type d’architecture : plan du palais et de cet église est de formes
géométriques qui s’emboitent parfaitement, reprend et s’inspire des palais romains,
chrétiens et byzantins. Chapelle s’inspire du monde byzantin.
Forme octogonale, composition de l’élévation, coupole, colonnes antiques, décors
intérieurs en mosaïques
Symbolisme : à l’image de la cité céleste. Les thèmes de la déco renvoie à l’image de
la cité céleste dans les textes de l’apocalypse de Saint-Jean.
Le palais d’Ingelheim :