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Extrait de la bulle d’or de Charles IV (1356) au sujet des différentes langues que doivent
parler les princes électeurs
En soit le mérite de Charles IV ne réside pas à proprement parler dans les lois qu’il érige en
effet la plus part de ses lois proviennent de traditions plus ou moins conservé par le temps.
Le génie de Charles IV a été de formaliser dans un cadre juridique un code de lois qui permis
au Saint empire romain d’avoir un système d’élection claire et stable qui perdura 450 ans
durant, soit j’jusqu’à la dissolution du saint empire romain germanique en 1806.L’article 31
met en avant une volonté, à travers l’éducation et l’apprentissage de former une cohésion et
une unité au seins de la haute noblesse, eux qui sont vouée à diriger l’empire. La bulle d’or
fixe une centralisation du pouvoir en Allemagne et sur les territoires allemands et
abandonne ses ambitions universalistes d’antan, paradoxalement l’article 31 met en avant la
diversité de l’empire et la nécessité d’avoir une éducation commune et instruite afin d’y faire
face. Courageux par cette ambition, l’article 31 de la bulle d’or ne fut jamais véritablement
appliquées sur le long terme par les princes électeurs, sans doute négligeaient il le rôle des
langues dans la gestion du Saint empire romain ou dans leur intérêt. Qualifier ce diplôme
royale de loi fondamentale renvoie à une analyse postérieur et anachronique, bien que
conscient de la valeur de ce document, les contemporains de son époque ( ex : les juristes)
ainsi que Charles IV lui-même ne se doutait surement pas de l’impact du document. En effet,
le désir premier de Charles IV étais surtout d’apporter une stabilité immédiates face à un
contexte qui donna lieu à plusieurs labeurs. Fort par sa longévité, la bulle d’or a été copier
plus de 173 fois sous forme manuscrites depuis le 15 siècle, aujourd’hui conservé aux
archives d’Etat autrichiennes, son auteur Charles IV a été désignée selon un sondage CVVM,
comme la plus grande personnalité tchèque de l’histoire (2019).
Bibliographie :
Robert Folz, La proclamation de la bulle d’Or à Metz le 25 décembre 1356, ASHAL, 1957
Sitographie :
Wikipédia, Charles IV :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_IV_(empereur_du_Saint-Empire)
I : La subordination des langues et du Saint empire romain
1 : Rôle empereur L1
2 : Prince électeur L 3-4
B : éducation linguistique
Plan détailler :
1 : Rôle de l’empereur :
L 1 « Puisque la majesté du saint empire romain a à régir les lois et les affaires de diverses
nations » .
Le saint empire romain est un regroupement politique de multiples principautés, d’Europe
centrale, l’empire regroupe sous la puissance d’un empereur, de princes électeurs (7) et de
souverains féodaux un vaste territoire. L’empire n’a ni frontières naturelle ni frontière
conventionnelle, il ne recouvre pas un espace précis car les membres de l’empire y sont
attaches par traités différents. Le saint empire romain est régis par un système politique
féodale dont l’empereur est le souverain, « le suzerain des suzerains » il confère le fief ou le
délègue a un vassale, en résulte une relation de pouvoir ou le vassale est tributaire de
l’empereur. L’empereur est souverain sur l’ensemble de son empire avec une influence plus
ou moins importante selon les contrés. Cependant L’empereur ne détiens pas le pouvoir
absolue, en effet sa fonction principale réside dans la juridiction, les lois et la bonne
applications des décisions de diète. Dans le cas de Charles IV, fautes de moyens financiers
conséquent, son but n’est pas de conquérir, il est à la tête d’un empire divers par ses
territoires et donc de langues et cultures de ce fait son but premier est de veillez à
l’administration de son empire et de régler les conflits autrement dit de s’assurer de
l’équilibre de la stabilité de l’empire . La concept de « nation » au moyen-âge n’est pas le
même que le nôtre. La nation, dans l’organisation universitaire médiévale, désigne un
ensemble d’étudiants, regrouper par un territoire définis et une langue ou famille langue.
Charles IV, fonde son université à Prague en 1347, la capitale du Saint empire, l’université
est divisé en nations polonaise, tchèque et saxonne.
2 : princes électeurs :
L 3-4 « il parait nécessaire et utile, selon le jugement de tous les hommes sages, que les
princes électeurs, eux qui sont les colonnes et les murs de cet Empire »
La Bulle d’or de 1356 émis par Charles IV à étais bénéfique aux princes électeurs, il fixe
leur nombre à sept et leur octroie plus d’influence. Composé de trois ecclésiastiques et
de quatre laïques, il compose le collège électorale qui élisent l’empereur du saint empire.
Un électorat élective qui met en avant leur importance au seins du royaume. Partie
prenante de la haute noblesse, Charles IV leur dote de plusieurs privilèges ; il leur
accorde la souveraineté territoriale ce qui accroit leur « indépendance » , le droit de
justice suprême, ils détiennent des fonctions dans les différentes institutions du saint
empire. Les électeurs bénéficiaient de l’immédiateté impériale plus encore les électorats
étaient déclarée indivisible, leur titre se transmet de primogéniture à primogéniture. A
contrario par son silence, Charles IV exclu la papauté de la procédure d’élection. En clair
les princes électeurs sont autonomes mais non souverains, ils se soumettent au lois et
aux décisions de l’empereur, ils reconnaissent Charles IV comme le dirigent de l’empire
mais prennent part à la politique impériale et aux décisions d’empire, en élisant
l’empereur ou en participant au diète, aussi ils avaient la prééminence sur tous les autres
princes de l’empire.
Outre leur rôle politique dans l’élection de l’empereur, ceux que Charles IV désignaient
comme « les murs de l’empire » occupent une place éminente dans l’Empire, fort de leur
économie et de leur chevalerie ils composaient un pôle important de l’empire. Il
participe pleinement à l’administration du royaume, les trois princes ecclésiastique
contrôlaient et procédaient aux nominations dans différentes institutions impériales, à
titre d’exemple les princes laïques, le duc de Saxe et le comte palatin du Rhin assuraient
l'intérim en tant que curateurs en cas de vacance du siège impérial. Les sept princes
électeurs étaient composée, comme dit en introduction, de trois princes ecclésiastiques,
plus précisément trois clercs séculiers : prince-archevêque de Mayence, archichancelier
pour la Germanie ; le prince-archevêque de Cologne, archichancelier pour l'Italie ;
le prince-archevêque de Trèves, archichancelier pour la Gaule. Un clercs séculiers et un
clerc qui vit au milieu des laïques et non en communauté. Les quatre princes laïques,
sont : le roi de Bohême, le comte palatin du Rhin, le duc de Saxe et le margrave de
Brandebourg. Un laïcs dans l’église catholique désigne les personnes qui appartiennent à
la communauté des fidèles sont pour autant avoir une responsabilité.
Dans son appelle à la connaissances linguistiques, Charles IV appelle aux « illustres »
princes électeurs laïque de conférer à leur descendance une éducation linguistique. il en
appelle précisément aux princes laïques car il leur à conférer le droit d’indivisibilité, c’est-
à-dire le droit de transmettre leur titre de noblesse à leurs descendants, donc le droit
d’hériter. Il les qualifie d’illustre non pour les flatter mais pour faire référence à leur
lignée donc à leur légitimité. Quant aux princes ecclésiastiques, il ne peut leur faire
référence, en effet leur titre se basant sur un modèle élective ne peut être transmit de
primogéniture à primogéniture.
Charles IV, avait cerner peut être car il maitrisait ces langues l’enjeux de l’apprentissage des
langues. Comme dit ci-dessus, Charles a été innovateur en promulguant l’éducation
linguistique, car pas évident. En effet comme dit ci-dessus, dans l’empire les langues étaient
classée et même hiérarchiser. Je m’explique, l’italien et le slave étaient des langues
rattachée à une culture et un territoire de l’empire. Par sa dimension multiculturelle et
linguistique, le pouvoir est régis de plusieurs langues, plus ou moins influente. Le latin est la
langue du prestige, l’allemand est la langue du pouvoir quant à la place de l’italien et du
slave, quel place leurs restent-il ? L’italien et le slave contrairement à l’allemand, étendent
leur influence sur un territoire précis et n’étendent pas leur influence sur l’ensemble de
l’empire. Les territoires italiens et slaves reconnaissent l’autorité impérial, quant à leur
langue, c’est langue des sujets, la langue sur laquelle s’exerce le pouvoir. Il y a dans au 14
siècle, une hiérarchisation des langues en terme de valeurs. Je m’explique, comme dit ci-
dessus le latin est la langue des sujets, le latin celle du prestige, l’italien et le slave des sujets.
Cela peut s’expliquer par la dimension historique de la langue latine, par la centralisation du
pouvoir allemand et germanique et pas l’échec de l’universalisme du Saint empire romain,
qui fait de ses langues, des langues de sujet. Il y a un jugement de valeur des langues, par
exemples les allemands considéraient l’allemand comme La langue de l’empire, certaine
théorie du vivant de Charles IV prétendent même que la bible fut même rédiger en
allemand. Nous nous trouvons dans un contexte linguistique, comme dit ci-dessus ou
l’apprentissage de la langue de l’autre n’est pas une nécessité en soit . Néanmoins les villes
libres commerciales « hanse » étaient le carrefour de l’échange linguistique. Ou encore les
« nations », qui favorisaient l’éducation linguistique et l’échange intellectuelle.