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Yagoub

Islam

Extrait de la bulle d’or de Charles IV (1356) au sujet des différentes langues que doivent
parler les princes électeurs

Le document proposé à l’étude est un extrait du code impérial de Charles IV en allemand


Kaiserliches Rechtsbuch , communément appeler Bulle d’or à partir du XV siècle.
Promulguée par Charles IV en 1356, ce code impérial à caractère juridique, a pour fonction
première de codifier en un ensemble de chapitres, trente et un, les règles de transmissions
de la dignité impériale. Charles IV né le 14 mai 1316 de la maison de Luxembourg est le petit
fils d’Henri VII empereur des romains de 1312-1313, fils de Jean l’aveugle roi de Bohême,
comte de Luxembourg et d’Élisabeth de Bohême héritière de la couronne de Bohême. Issu
de la haute noblesse, son père Jean, roi de bohême, jouit du pouvoir de prince électeur,
même si ce dernier est assez mal défini. Il est envoyé parfaire son éducation chevaleresque à
la cour de son oncle et parrain Charles IV de France ou il y resta 7 ans, il apprit le français,
l’italien, l’allemand, le tchèque, le latin et épousera Blanche encore enfant. En 1333, à dix-
huit ans outre le margraviat de Moravie qui lui est nominalement attribué en tant que prince
héritier de la couronne de Bohème il est de fait régent du royaume durant les absences
fréquentes de son père souvent nommée le chevalier errant. Charles est élu rex
Romanorum, Roi des romains le 11 juillet 1346 par cinq princes électeurs et avec l’appui du
pape Clément VI le magnifique de l’ordre de Saint-Benoît. Il et couronnée le 26 novembre de
cette même année, une double élection donc, d’une part d’une partie de la haute noblesse
symbole de puissance et de pouvoir puis de l’autre celle du clergé relais entre Dieu et les
hommes symbole de sacré et de prestige qui lui permette de consolider une certaine
légitimité, lui seulement margraviat de Moravie. Néanmoins la dignité impériale autrement
dit le titre impériale du Saint empire est assez mal fondé dans sa transmission, en effet,
aucune loi ou code formalise les procédures qui régissent l’élection de l’empereur du Saint-
empire. De plus la notion de princes électeurs reste imprécis ; leurs rôles, compétences, on
en dénombre environ 10 à partir du XXI° siècle, là encore le concept reste confus. C’est dans
ce sens que Charles trouva des difficultés pour accéder de manière unanime au titre
d’empereur, d’abord considérer comme anti-roi, couronné roi de bohême et comte de
Luxembourg suite au décès de son paternel en 1347, il acquiert la couronne de Germanie en
1349. il en résulte une légitimité pleine ou presque, faute de procédure claire et
minutieusement définis Charles est couronné seulement 6 ans plus tard dans les règles de
l’art, rois des romains, soit en 1355 puis empereur la même année. C’est dans ce sentiment
d’ingérence que Charles IV rédige le code impérial, de nature juridique ce texte composé de
31 chapitres, scellée d’une bulle d’or métallique faisant foi d’authenticité a pour objectif
principal d’éclaircir, formaliser et de fixer précisément les règles de transmissions du pouvoir
impérial. Afin que personne ne puisse contester d’une part la légitimité de l’élu et de l’autre
permettre une élection régie par un cadre juridique stable assurant ainsi une paix durable.
L’empereur convoque la diète d’empire à Nuremberg puis Metz, institution chargée de
veillez sur les affaires générales de l’empire ou princes et comtés votent, elle est édictée le
10 janvier 1356. Ainsi ce code impérial réduit le droit de vote à sept princes électeurs, ce
collège électoral comprend trois ecclésiastiques c’est-à-dire trois princes électeurs rattaché à
l’église et à son clergé ( prince-archevêque de Mayence, prince-archevêque de Cologne,
prince-archevêque de Trèves) et quatre laïcs c’est-à-dire quatre princes électeurs qui tout en
faisant partie de la communauté des fidèles ne relèvent d’aucun ordre religieux (roi de
bohême, comte palatin du Rhin, duc de Saxe, margrave de Brandebourg). Un code électoral
sécularisé, élective et non héréditaire donc, ou les électorats sont déclarés indivisibles,
transmit par primogéniture. Ce code impérial met en avant une collaboration plus
importante entre l’empereur et les princes électeurs qui en fait des conseillers, en témoigne
la prérogative qui impose aux deux parties, une fois au moins par an, une diète où ils
délibèrent des affaires du royaume, aussi par son silence il exclut la papauté, o combien
importante aux 14 siècles. Ce code impérial de nature juridique est destiné aux princes
électeurs et aux futurs princes électeurs donc de la noblesse et de la haute-noblesse c’est à
eux qu’ils s’adressent, ici Charles IV à l’ambition de mettre en place un système d’élection tel
qu’elle se transmettra de génération en génération, de primogéniture à primogéniture, afin
qu’un équilibre permanant règne sur le Saint-empire. Le texte que nous allons commenter
soit le chapitre 31 met en valeur l’importance de la connaissance des langues étrangères
pour les affaires quotidiennes et politiques de l’Empire ce dernier chapitre émis par Charles
IV nous éclaire davantage sur le fonctionnement du Saint-empire, sur la diversité culturel et
linguae du royaume et sur le pouvoir réelle des princes électeurs. Aussi ce chapitre met en
avant la nécessité pour les héritiers de la haute noblesse plus précisément les princes laïcs
de maitriser outre l’allemand, l’italien le slave et la grammaire. Ainsi, aux vues des
responsabilités nouvelles des princes électeurs, l’apprentissage de ces langues parait comme
inévitable aux nouvelles obligations des futurs princes électeurs, Charles IV va j’jusqu’à
même prescrire la manière de procéder. C’est dans ce sens que nous étudierons le rôle des
langues dans le fonctionnement du Saint-empire. Dans quel mesure l’article trente-un du
diplôme impérial met en avant le pouvoir grandissant des princes électeurs ? dans un
premier lieu nous verrons puis dans un second lieu nous verrons l’enseignement comme
vecteur de cohésion.

En soit le mérite de Charles IV ne réside pas à proprement parler dans les lois qu’il érige en
effet la plus part de ses lois proviennent de traditions plus ou moins conservé par le temps.
Le génie de Charles IV a été de formaliser dans un cadre juridique un code de lois qui permis
au Saint empire romain d’avoir un système d’élection claire et stable qui perdura 450 ans
durant, soit j’jusqu’à la dissolution du saint empire romain germanique en 1806.L’article 31
met en avant une volonté, à travers l’éducation et l’apprentissage de former une cohésion et
une unité au seins de la haute noblesse, eux qui sont vouée à diriger l’empire. La bulle d’or
fixe une centralisation du pouvoir en Allemagne et sur les territoires allemands et
abandonne ses ambitions universalistes d’antan, paradoxalement l’article 31 met en avant la
diversité de l’empire et la nécessité d’avoir une éducation commune et instruite afin d’y faire
face. Courageux par cette ambition, l’article 31 de la bulle d’or ne fut jamais véritablement
appliquées sur le long terme par les princes électeurs, sans doute négligeaient il le rôle des
langues dans la gestion du Saint empire romain ou dans leur intérêt. Qualifier ce diplôme
royale de loi fondamentale renvoie à une analyse postérieur et anachronique, bien que
conscient de la valeur de ce document, les contemporains de son époque ( ex : les juristes)
ainsi que Charles IV lui-même ne se doutait surement pas de l’impact du document. En effet,
le désir premier de Charles IV étais surtout d’apporter une stabilité immédiates face à un
contexte qui donna lieu à plusieurs labeurs. Fort par sa longévité, la bulle d’or a été copier
plus de 173 fois sous forme manuscrites depuis le 15 siècle, aujourd’hui conservé aux
archives d’Etat autrichiennes, son auteur Charles IV a été désignée selon un sondage CVVM,
comme la plus grande personnalité tchèque de l’histoire (2019).

Bibliographie :

Francis Rapp, Les origines médiévales de l’Allemagne moderne. De Charles IV à Charles


Quint (1346-1519), Paris, 1989
Gielsa Neagle , DIVERSITÉ LINGUISTIQUE, IDENTITÉS ET MYTHE DE L'EMPIRE À LA FIN DU
MOYEN ÂGE, « Revue Française d'Histoire des Idées Politiques », 2012

Jean de Heiss , La Bulle d’or, Chez Chevalier, 1741 (p.5-60).


André Chevalier Marchand

Pierre Monnet, Charles IV, Fayard, 2020

Robert Folz, La proclamation de la bulle d’Or à Metz le 25 décembre 1356, ASHAL, 1957

Sitographie :

Encyclopédie, Bulle d’or


: https://www.larousse.fr/encyclopedie/oeuvre/Bulle_dor/98999

Encyclopédie, Histoire Allemagne : https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Allemagne


%C2%A0_histoire/185779

Openedition, Historiographie médiévale et moderne dans le Saint Empire romain


germanique : https://journals.openedition.org/ashp/1003

Wikipédia, bulle d’or : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulle_d%27or_(1356)

Wikipédia, Saint empire :


https://www.google.com/search?
q=Saint+empire+romain&rlz=1C1CHBF_frFR924FR924&oq=saint+empire&aqs=chrome.1.69i
59l3j46j69i59j69i60l3.3206j0j4&sourceid=chrome&ie=UTF-8

Wikipédia, Charles IV :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_IV_(empereur_du_Saint-Empire)
I : La subordination des langues et du Saint empire romain

A : Organisation du Saint empire romain

1 : Rôle empereur L1
2 : Prince électeur L 3-4

B : Hiérarchisation des langues sous l’empire

1 : L’allemand, langue de la noblesse L10

2 : L’italien, slave langue des sujets 13-14

II : L’enseignement comme vecteur de cohésion

A : Entre diversité et nécessité

1 : diversité linguistique culturel L2


Grande diversité

2 : nécessité / affaire d’état L5-9 ; 14-19


Pour meilleure administration

B : éducation linguistique

1 : éducation linguistique 11-14

2 : Programme pédagogique 19-25


Met en place : expliquer

Plan détailler :

I : La subordination des langues et du saint empire romain

A : organisation du saint empire romain

1 : Rôle de l’empereur :
L 1 « Puisque la majesté du saint empire romain a à régir les lois et les affaires de diverses
nations » .
Le saint empire romain est un regroupement politique de multiples principautés, d’Europe
centrale, l’empire regroupe sous la puissance d’un empereur, de princes électeurs (7) et de
souverains féodaux un vaste territoire. L’empire n’a ni frontières naturelle ni frontière
conventionnelle, il ne recouvre pas un espace précis car les membres de l’empire y sont
attaches par traités différents. Le saint empire romain est régis par un système politique
féodale dont l’empereur est le souverain, « le suzerain des suzerains » il confère le fief ou le
délègue a un vassale, en résulte une relation de pouvoir ou le vassale est tributaire de
l’empereur. L’empereur est souverain sur l’ensemble de son empire avec une influence plus
ou moins importante selon les contrés. Cependant L’empereur ne détiens pas le pouvoir
absolue, en effet sa fonction principale réside dans la juridiction, les lois et la bonne
applications des décisions de diète. Dans le cas de Charles IV, fautes de moyens financiers
conséquent, son but n’est pas de conquérir, il est à la tête d’un empire divers par ses
territoires et donc de langues et cultures de ce fait son but premier est de veillez à
l’administration de son empire et de régler les conflits autrement dit de s’assurer de
l’équilibre de la stabilité de l’empire . La concept de « nation » au moyen-âge n’est pas le
même que le nôtre. La nation, dans l’organisation universitaire médiévale, désigne un
ensemble d’étudiants, regrouper par un territoire définis et une langue ou famille langue.
Charles IV, fonde son université à Prague en 1347, la capitale du Saint empire, l’université
est divisé en nations polonaise, tchèque et saxonne.

2 : princes électeurs :

L 3-4 « il parait nécessaire et utile, selon le jugement de tous les hommes sages, que les
princes électeurs, eux qui sont les colonnes et les murs de cet Empire »
La Bulle d’or de 1356 émis par Charles IV à étais bénéfique aux princes électeurs, il fixe
leur nombre à sept et leur octroie plus d’influence. Composé de trois ecclésiastiques et
de quatre laïques, il compose le collège électorale qui élisent l’empereur du saint empire.
Un électorat élective qui met en avant leur importance au seins du royaume. Partie
prenante de la haute noblesse, Charles IV leur dote de plusieurs privilèges ; il leur
accorde la souveraineté territoriale ce qui accroit leur « indépendance » , le droit de
justice suprême, ils détiennent des fonctions dans les différentes institutions du saint
empire. Les électeurs bénéficiaient de l’immédiateté impériale plus encore les électorats
étaient déclarée indivisible, leur titre se transmet de primogéniture à primogéniture. A
contrario par son silence, Charles IV exclu la papauté de la procédure d’élection. En clair
les princes électeurs sont autonomes mais non souverains, ils se soumettent au lois et
aux décisions de l’empereur, ils reconnaissent Charles IV comme le dirigent de l’empire
mais prennent part à la politique impériale et aux décisions d’empire, en élisant
l’empereur ou en participant au diète, aussi ils avaient la prééminence sur tous les autres
princes de l’empire.
Outre leur rôle politique dans l’élection de l’empereur, ceux que Charles IV désignaient
comme « les murs de l’empire » occupent une place éminente dans l’Empire, fort de leur
économie et de leur chevalerie ils composaient un pôle important de l’empire. Il
participe pleinement à l’administration du royaume, les trois princes ecclésiastique
contrôlaient et procédaient aux nominations dans différentes institutions impériales, à
titre d’exemple les princes laïques, le duc de Saxe et le comte palatin du Rhin assuraient
l'intérim en tant que curateurs en cas de vacance du siège impérial. Les sept princes
électeurs étaient composée, comme dit en introduction, de trois princes ecclésiastiques,
plus précisément trois clercs séculiers : prince-archevêque de Mayence, archichancelier
pour la Germanie ; le prince-archevêque de Cologne, archichancelier pour l'Italie ;
le prince-archevêque de Trèves, archichancelier pour la Gaule. Un clercs séculiers et un
clerc qui vit au milieu des laïques et non en communauté. Les quatre princes laïques,
sont : le roi de Bohême, le comte palatin du Rhin, le duc de Saxe et le margrave de
Brandebourg. Un laïcs dans l’église catholique désigne les personnes qui appartiennent à
la communauté des fidèles sont pour autant avoir une responsabilité.
Dans son appelle à la connaissances linguistiques, Charles IV appelle aux « illustres »
princes électeurs laïque de conférer à leur descendance une éducation linguistique. il en
appelle précisément aux princes laïques car il leur à conférer le droit d’indivisibilité, c’est-
à-dire le droit de transmettre leur titre de noblesse à leurs descendants, donc le droit
d’hériter. Il les qualifie d’illustre non pour les flatter mais pour faire référence à leur
lignée donc à leur légitimité. Quant aux princes ecclésiastiques, il ne peut leur faire
référence, en effet leur titre se basant sur un modèle élective ne peut être transmit de
primogéniture à primogéniture.

B : Hiérarchisation des langues sous l’empire

1 : L’allemand, langue de pouvoir

L10 « Dont on présume qu’ils savent la langue allemande »


Ici Charles IV présente comme une évidence la connaissance de la langue allemande, qu’il
considère comme naturellement inculqué et apprise depuis leur « enfance » L11. Par cette
évidence il met en avant la langue allemande, comme une langue de pouvoir. Parler de
« langue allemande » au vue des divers dialectes allemands qui co-existaient à au 14 siècle
se révèle assez dangereux, parlons de langue allemande comme un ensemble de dialecte
allemand de branche Germanique ou d’une période (le moyen haut allemand). Cette
évidence peut s’explique par la fonction politique et culturel de la langue allemande au
seins de l’empire. Bien que la langue latine fut choisi par l’empereur afin de mettre en
lumière la bulle d’or car savante , il en demeure pas moins qu’elle fut également copier en
Allemand, car nécessaire. Il est inutile de rappeler que le Saint empire est un territoire vaste
et divers par sa langue et par sa culture, néanmoins dans le cas précis des « murs de
l’empire » l’allemand est langue de pouvoir au seins de leur principauté respective. Les
territoires germaniques se trouvent principalement au centre et au nord de l’empire, dans
ce territoire se posait le problème de la compréhension réciproque entre le nord et le sud,
entre et entre Oberdeutsch et Niederdeutsch, dans les deux cas on avait parfois recours au
latin pour ce faire comprendre . Si Charles IV prétend que la langue allemande sera
naturellement inculquée aux descendants des princes électeurs laïcs , c’est parce qu’il est
conscient de l’importance de l’allemand qui est le symbole de l’empire , à titre d’exemple
Charles IV fut contester lors de son élection car non germains, Charles IV pour sa défense se
justifie par sa connaissance et son éducation allemande. Par la, il montre que l’allemand est
la langue pouvoir, l’allemand et la langue des germains. Dans la gestion de leur principauté
respective, les princes électeurs son suzerain et détiennent le fief sur leur vassaux. La langue
allemande et la lange de pouvoir au seins de ces principautés, c’est par la langue allemande
qu’on rédige, qu’on communique, qu’on échange, une langue de pouvoir donc. Nous
sommes dans un contexte où les germains, considèrent la langue allemande comme une
langue difficile à maitriser et de ce fait meilleure, un contexte ou l’apprentissage
l’linguistique n’est pas ou peu mis en valeur. C’est dans ce contexte précis que Charles IV fait
son allégation. Louis IV empereur des romains de 1328 à 1347 met en valeur la langue
allemande au seins de la chancellerie quant à la bulle d’or, elle confère plus d’importance à
l’archichancelier de Mayence, en résulte un usage de l’allemand certain même si le latin
reste très important au seins des chancelleries.

2 : L’italien, slave langue des sujets

Charles IV, avait cerner peut être car il maitrisait ces langues l’enjeux de l’apprentissage des
langues. Comme dit ci-dessus, Charles a été innovateur en promulguant l’éducation
linguistique, car pas évident. En effet comme dit ci-dessus, dans l’empire les langues étaient
classée et même hiérarchiser. Je m’explique, l’italien et le slave étaient des langues
rattachée à une culture et un territoire de l’empire. Par sa dimension multiculturelle et
linguistique, le pouvoir est régis de plusieurs langues, plus ou moins influente. Le latin est la
langue du prestige, l’allemand est la langue du pouvoir quant à la place de l’italien et du
slave, quel place leurs restent-il ? L’italien et le slave contrairement à l’allemand, étendent
leur influence sur un territoire précis et n’étendent pas leur influence sur l’ensemble de
l’empire. Les territoires italiens et slaves reconnaissent l’autorité impérial, quant à leur
langue, c’est langue des sujets, la langue sur laquelle s’exerce le pouvoir. Il y a dans au 14
siècle, une hiérarchisation des langues en terme de valeurs. Je m’explique, comme dit ci-
dessus le latin est la langue des sujets, le latin celle du prestige, l’italien et le slave des sujets.
Cela peut s’expliquer par la dimension historique de la langue latine, par la centralisation du
pouvoir allemand et germanique et pas l’échec de l’universalisme du Saint empire romain,
qui fait de ses langues, des langues de sujet. Il y a un jugement de valeur des langues, par
exemples les allemands considéraient l’allemand comme La langue de l’empire, certaine
théorie du vivant de Charles IV prétendent même que la bible fut même rédiger en
allemand. Nous nous trouvons dans un contexte linguistique, comme dit ci-dessus ou
l’apprentissage de la langue de l’autre n’est pas une nécessité en soit . Néanmoins les villes
libres commerciales « hanse » étaient le carrefour de l’échange linguistique. Ou encore les
« nations », qui favorisaient l’éducation linguistique et l’échange intellectuelle.

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