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XVIIème GRAND SIÈCLE

“GRAND SIECLE” “LE SIECLE DE LOUIS XIV” “SIECLE CLASSIQUE” 1661-1685

Le XVIIème siècle bénéficie de qualificatifs élogieux qui traduisent l’idée de


magnificence. Mais ce qui ne s’applique aux années qui s’étendent de 1661 à 1685. Si on fait
commencer le siècle à la date de 1598 (EDIT DE NANTES), pour le faire se terminer à 1715
(MORT DE LOUIS XIV), On met évidence une durée riche en diversité et en contradictions.
1661 qui marque le règne du Roi-Soleil, permet de diviser l’histoire du siècle en deux grandes
étapes.

JUSQU’EN 1661, LE PREMIER VERSANT DU SIECLE


Ce premier versant du siècle est caractérisé par une instabilité à la fois religieuse et
politique. Le XVIIème siècle commence dans l’inquiètude et l’incertitude. Le pays est
déstabilisé, politiquement, socialement, religieusement. Sur le plan intellectuel, les
connaissances nouvelles suscitent des interrogations et des doutes.
La main droite levée, le roi de France prête serment devant des dignitaires le 25 février
1599, date de l'enregistrement de l'édit de Nantes par le parlement de Paris. En réalité absent
ce jour-là, Henri IV est de surcroît représenté incorrectement en souverain constitutionnel
jurant sur la couronne plutôt qu'en monarque absolu imposant autoritairement l'édit aux
magistrats parisiens. Eau-forte hollandaise tardive et fantaisiste, gravée par Jan Luyken pour
l'ouvrage d'Élie Benoist, Histoire de l'Édit de Nantes, ... jusques à l'Édit de Révocation (1693)

L’instabilité politique
À la fin du XVIème siècle comme au début du XVIIème alternent des périodes de
calme politique et religieux, et des périodes de conflit.
HENRİ IV rétabilt la paix, intègre au territoire diverses provinces, comme l’Auvergne,
et encourage l’essor de l’économie. Mais son assassinat ruine les espoirs de stabilité.

LE PREMIER VERSANT DU SIECLE


LA FIN DU RÈGNE DE HENRI IV (jusqu’en 1610)
MARIE DE MEDICIS (1610-1617)
LOUIS XIII (1617-1643)
ANNE D’AUTRICHE (1643-1661)

La régence de Marie de Médicis et le début du règne de Louis XIII, jusqu’en 1624,


sont marqués par l’affiblissement du pouvoir. Les fortunes se font et se défont sans politique
cohérente.

Après le dechainement des guerres civiles, L’Edit de Nantes (1598) devait permettre
entre Catholiques et Protestants. L’assassinat de Henri IV en 1610 montre que l’hostilité de
certains Catholiques reste très vivace. Les rivalités n’ont pas disparu et les conflits se
multiplient pendant la Régence de Marie de Médicis (1610-1617): d’Aubigné s’oppose aux
armées royales. Les combats reprennent les régions tenues par les protestants à Mantauban
(1621), à La Rochelle, assiégée par les troupes du roi (1626-27). Si la paix est officielle, il
semble bien que, dans la realite, le pouvoir refuse l’application d’un ech?? Qui reconnait aux
protestants une autonomie jugée dangeruese. Leur statut est donc précaire et la guerre sans
cesse prête à se rallumer.
Avec Richelieu (1624-1642), la noblesse conteste vigoureusement le pouvoir (Gaston
d’Orléans, le frère du roi, se révolte contre Richelieu, mais la repression est dure et l’autorité
royale s’affirme.
Richelieu, arrivé au pouvoir en 1624, s’efforce de remettre de l’ordre dans les affaired
du royaume et de consolider la monarchie. Sa disparition en 1642, et une seconde régence
correspondenr àune nouvelle période de troubles sérieux. Il s’agit en effet de LA FRONDE
(1648-1652), révolte de l’aristocratie de l’épée contre le pouvoir royal.
La rébellion est combattue par Mazarin, à qui Louis XIV trop jeune pour gouverner,
confie le pouvoir. À la mort de son ministre, en 1661, le roi trouve une monarchie retaurée :
LA VOIE EST LIBRE VERS LA CENTRALISATION ET L’ABSOLUTISME.

Armand Jean du Plessis de Richelieu, Cardinal-Duc de Richelieu (9 Eylül 1585 – 4


Aralık 1642), genellikle kullanılan ismiyle Kardinal Richelieu, Fransız bir din adamı, asilzade
ve siyasetçidir. 1607 yılında psikopos olmuş ve 1616 yılında dışişlerden sorumlu
danışmanlığa getirilmiştir. Richelieu'nun yıldızı zamanla hem Katolik Kilisesi'nde hem de
Fransa yönetiminde parlamış; 1622'de kardinal, 1624'te XIII. Louis'in başbakanı olmuştur.
Görevini ölene dek sürdürmüş, 1642'de yerini kariyeri boyunca teşvik ettiği Kardinal
Mazarin'e bırakmıştır.
Kardinal Richelieu, genellikle kralın başbakanı veya başdanışmanı olarak bilirdi. Hanedanlığı
güçlendirmek ve yerel güçleri yok etmek için uğraştı. Asilleri dizginleyerek Fransa'yı güçlü
ve merkezi bir ülke haline getirdi. Dış politikadaki temel amacı Habsbourg Hanedanı'nı
frenlemek ve Fransa'nın hakimiyetini Otuz Yıl Savaşları'nda sağlama almaktı. Kardinal
olmasına rağmen hedeflerine ulaşmak için Protestanlarla müttefiklik yapmakta çekinmemiştir.
Birçok olayda gücünün korunması için krala güvenmiştir.
Kardinal Richelieu, sanata olan düşkünlüğüyle de bilinir. Fransız Akademisi'ni kurmuştur.
Kırmızı kıyafetinden dolayı ona (The Red Eminence) de denir. Ayrıca Alexander Dumas'ın,
Üç Silahşorlar'ında da geçer.

APRES 1661, DEUXIEME VERSANT DU SIECLE


Cette période qui correspond au règne personnel de Louis XIV, offre l’image
rayonnante qu’impose le Roi-Soleil, par l’accroissement de l’autorité, le prestige de la
monarchie et la magnificence de la vie de cour. Mais cette lumière cache bien des ombres. Le
règne, très long connaît des périodes d’éclat et d’autres beaucoup plus sombres.

Les aspects lumineux du siècle


Ils correspondent à une politique de développement et d’enrichissement menée par le
ministre Colbert et relayée par le système des intendants, representants du pouvoir central
dans les provinces. Les manifactures se multiplient, on cherche à développer le commerce
extérieur, en relation avec des colonies, le tout sous la haute protection du pouvoir central:
peu de place est laissée aux initiatives individuelles. L’économie, comme le pouvoir, émane
du roi et de son environnement proche.
Le rayonnement de la France se manifeste aussi par une volonté d’expansion
extraterritoriale. Conquérant victorieux, comme montrent ses représentations pictorales, Louis
XIV annexe la Flandre, la Franche-Comté, Strasbourg. Il mène de nombreux guerres contre
ses voisins européens (Prusse, Pays-Bas, Angleterre, Espagne)
Une vie culturelle brillante
D’abord concentrée à Paris, cette vie se développe dans les salons`où se réunissent les
aristocrates cultivés et des bourgeois instruits. À l’époque de préciosité, on y parle de la
littérature, on écrit, on exalte les nobles sentiments dans un langage subtil qui contraste avec
la grossièreté des moeurs «du commun». On y complote aussi, et l’action politique, pendant
la Fronde notamment, semble indissociable des idéaux célébrés par certains oeuvres littéraires
(les tragi-comédies par exemple). Cette vie mondaine est peut-être aussi une manière de se
rassurer face aux incertitutes de l’époque, troubles religieux mais aussi interrogations sur
l’univers .

Les paradoxes du siècle


À l’éclat de la cour, illustré par la somptuosité de Versailles, à l’İmportance de la vie
culturelle et artistique, s’opposent la misère et les inégalités. La coexistence du rayonnement
et des ombres retrouvent bien des aspects de la vie sociale.
Obéissant aux recommandations de sa mère, l'innocente Mlle de Chartres épouse le
prince de Clèves. Au cours d'un bal, la jeune femme rencontre le duc de Nemours et ressent
pour lui une passion dévorante à laquelle elle refuse de céder. Dans ce roman majeur du XVIIᵉ
siècle, Mme de Lafayette décrit avec minutie les tourments de la princesse de Clèves,
déchirée entre désir et devoir.
Les découvertes de Galilée et Copernic ouvrent un champs d’ivestigation immense et
déstabilisateur (les montagnes de la lune, les sattelites de Jupiter, les anneaux de Saturne, les
tâches du soleil): les certitudes perdent leur solidité.
Dans le secret de son bureau, ce discret chanoine polonais élabora une théorie qui
allait faire basculer la conception traditionnelle de l’univers : placer le Soleil au cœur du
système céleste.
Peu à peu la vie intellectuelle se déplace vers l’environnement royal. Versailles, dont
l’architecture fait des envieux dans toutes les cours d’Europe, est conçu comme la
représentation du nouvel ordre: régularité, symétrie, organisation, harmonie, refus affirmé du
désordre et de la confusion. Cette esthétique se retrouve dans les codifications de la doctrine
classique: bienséance compatable à l’étiquette du cours, règles précises, conventions à
respecter pour être dans les normes.
Cette vie se double de fêtes somptueuses auxquelles collaborent les artistes. Premier
mécène du royaume, le roi distribue des pensions et son avis fait le succès ou l’échec d’une
oeuvre. La consécration vient lorsqu’un écrivain reçoit une mission officielle comme c’est le
cas pour Boileau et Racine, nommés l’un et l’autre historiographes du roi. Le monarque
donne le ton, la Cour suit; la province touchée à son tour, mais avec un décalage, se conforme
au modèle de pensée qui vient du sommet. À la centralisation politique, correspond un
schéma sur le plan intellectuel. Il laisse cependant dans l’ombre tous ceux, innombrables, qui
n’y ont pas accès.

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