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UNIVERSITÉ ABDEL MALEK ESSAADI

Faculté des Sciences B.P 2121 Tétouan


Département de Physique

Licence Fondamentale « Parcours ÉNERGÉTIQUE»

Notes de cours :

Transfert de chaleur

Partie : C O N V E C T I O N

Pr. B. KHARBOUCH
2018/19
2

TRANSFERT DE CHALEUR PAR CONVECTION

 Généralités sur la convection :

Les transferts thermiques font partie des Sciences de base, peu de domaines
industriels où la thermique ne joue un rôle petit ou grand. Le chercheur, au minimum,
doit donc en connaître les principes fondamentaux, être capable d'évaluer leur importance
dans un problème particulier et dégager les ordres de grandeur par une modélisation
simple.

Les transferts de chaleur qui s’effectuent simultanément avec des transferts de masse sont
dits transferts de chaleur par convection. Ce mode d’échange de chaleur existe au sein
des milieux fluides dans lesquels il est généralement prépondérant.
La convection est un mode de transfert de chaleur où celle-ci est advectée (transportée,
conduite) par au moins un fluide. Selon la nature du mécanisme qui provoque le
mouvement du fluide on distingue :
- La convection libre ou naturelle
- La convection forcée
L’étude du transfert de chaleur par convection permet de déterminer les échanges
de chaleur se produisant entre un fluide et une paroi

I - Introduction

L'habitude didactique fait que l'on distingue trois modes de transmission de


chaleur entre deux milieux différents (1) et (2) en interaction

- la conduction

- le rayonnement

- la convection.

Dans la pratique ces trois modes sont présents en même temps , interférent entre eux, et
ce n'est que pour certains cas particuliers que l'on peut faire l'étude de l'un , pris isolément.
3
II - Rappel sur la définition des trois modes de transfert

On désigne par :

* Q : quantité de chaleur transmise entre les milieux 1 et 2 en (J)

* Q : la puissance thermique correspondante (W : Watt)

*  : la densité de flux (W/m2)

Application du premier principe de la thermodynamique  la quantité d’énergie


totale échangée se conserve.
Application du deuxième principe  conduit à orienter le flux de la quantité Q des
températures les plus élevées (T1) vers les plus basses T2 (T1 >T2) (sens des échanges de
chaleur.

a- Conduction
La conduction est interne aux milieux (1) et (2) mis en contact avec des sources de
chaleur extérieures. L'écoulement de chaleur est caractérisé par la loi
phénoménologique de Fourier suivante :
Le flux de chaleur par conduction est donné par :
   S T .n
  
avec   ( , , ) désigne le vecteur gradient, n : désigne la normale à S
x y z
La densité de flux de chaleur à la section de passage est donnée par.

    T .n
S
b- Rayonnement
Échange réciproque avec émission et absorption des photons par les surfaces des
milieux (1) et (2) que ne sont pas forcément en contact. La loi fondamentale qui régit
l'échange de chaleur par rayonnement est :
Q   S (T14 T 24 )
T1>T2 pour 2 surfaces S supposées noires dans une configuration de facteur de
forme égale à 1

c- Convection
Se produit lorsqu'il existe entre les milieux (1) et (2) une vitesse relative
macroscopique non nulle : Vr et un gradient de température. Le phénomène de transfert
de chaleur résulte du couplage entre les échanges conductifs, radiatifs et le transfert par
la matière en écoulement relatif.
Le transfert de chaleur par convection est donc intimement lié aux caractéristiques
de l'écoulement du fluide. La connaissance préalable de notions élémentaires de
mécanique des fluides est donc un pré requis indispensable.
La convection n'introduit rien de fondamentalement différent de ce que l'on
connaît déjà, grâce à la conduction et à la mécanique des fluides. La mécanique des
fluides permet le calcule du champ de vitesse de fluide, auquel se superpose un
problème de conduction dans un milieu déformable.
4
La convection, n'est donc, que la conduction dans un fluide déformable. Dans la
pratique le milieu (1) est souvent un solide le milieu (2) est un fluide.
Le mouvement du fluide peut être dû à un des deux causes suivantes, ce qui
conduit à la définition de deux modes de convection.

- Convection forcée : Le mouvement du fluide est imposé par une source extérieure
d’énergie telle que pompe, etc.

Principe physique

Exemple:
Le tuyau transporte de
l'eau à la température
moyenne:
Tm = 50 °C
alors que la paroi est
à la température:
Tp = 15 °C

- Convection libre ou naturelle : Le mouvement du fluide est dû au phénomène de


transmission de chaleur lui même. Les gradients de température créent des gradients de
masses volumiques et par conséquent un mouvement du fluide.

Principe physique
5
II - Expression du flux de chaleur par convection
On considère R résistance thermique équivalente à celle que le flux de chaleur
rencontrerait en conduction à travers une paroi dont l'épaisseur serait celle du film
(laminaire).
e
R

e: épaisseur du film
 : Conductivité thermique du fluide
Rigoureusement, le flux de chaleur par unité de surface (densité de flux de
chaleur) s'écrit :

  (Tp  Ti )
e
Tp: température de paroi solide
Ti : température à la limite du film laminaire.
Pour un régime bien établi, on peut considérer que la température du fluide au delà
du fluide laminaire est T et on prend comme densité de flux de chaleur

  (Tp  T ) W / m2

e
T  : Température du fluide loin de la paroi.
Tp: température de paroi solide

Cette loi simple, présente une énorme difficulté dans son application puisqu'on ne
connaît pas l'épaisseur e du film laminaire. C'est ce qui amène à défini un coefficient de
transfert de chaleur superficiel du coefficient de transfert de chaleur par convection
par :
  2 0 1
h Wm C
e
Quelque soit le type de convection (libre ou forcée) et quelque soit le régime
d'écoulement du fluide (laminaire ou turbulent). La densité flux de chaleur φ est donnée
par la loi de Newton

Fluide en mouvement
T ,V
TP
  h.(T p  T )

Avec

 Densité de flux de chaleur transmis par convection (Watt/m2)


h Coefficient de transfert de chaleur par convection W m-2 °C-1
TP Température de la surface du solide °C
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T Température du fluide loin de la surface du solide °C

V Vitesse du fluide loin de la paroi m/s

S Aire de la surface de contact solide/fluide m2

Le problème majeur à résoudre avant le calcul du flux de chaleur consiste à


déterminer h qui dépend d'un nombre important de paramètres : Caractéristiques du
fluide, de l'écoulement, de la différence de température, de la forme de la surface
d'échange.

Exemple: ordre de grandeur du coefficient de transfert de chaleur par convection h

Convection Naturelle
Dans un gaz 2  10 W m 2 0C 1
Dans un liquide 100  1000 W m 2 0C 1

Convection forcée
Dans un gaz 10  200 W m 2 0C 1
Dans un liquide 100  50000 W m 2 0C 1

Le coefficient d'échange de chaleur par convection h est une fonction complexe de


l'écoulement du fluide des propriétés thermiques du milieu fluide et de la géométrie du
système.

III-Le nombre de Nusselt


Lorsque la vitesse du fluide est faible, le transport d'énergie n'est que faiblement
aidé par les courants de mélange à échelle macroscopique. Au voisinage immédiat de la
paroi la chaleur se meut par conduction pure, les molécules du fluide étant stationnaires
par rapport à la frontière de la couche limite.
Comme à l'interface (y=0) la chaleur s'écoule seulement par conduction, la densité de
flux de chaleur peut être calculée à partir de l'équation
T 
   T .n   
y  y 0
On peut établir une relation entre le coefficient d'échange de chaleur, h, et le gradient de
température à la paroi en écrivant :
T 
Q   S   hS (T p  T )
y  y 0
Q : quantité de chaleur transmise entre les milieux 1 et 2 en (J)
S : surface d'échange de chaleur.
A partir de l’égalité ci-dessus on peut calculer le rapport suivant :
T 

hS y  y0

 S (T p  T )
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En introduit une longueur L (S=L*L) caractéristique du corps à, partir duquel la chaleur se
transmet, l'équation ci-dessus se met sous la forme suivante :
T  T  T 
    
hS y  y 0 hL y  y 0 hL y  y 0
      Nu
 S (T p  T )  L (T p  T )  (T p  T )
L
hL
Le rapport est appelé nombre de Nusselt Nu. Nusselt peut être interprété physiquement

comme étant le rapport du gradient de température dans le fluide en contact immédiat avec la
(T p  T )
surface solide sur le gradient de température de référence . En pratique, le nombre de
L
Nusselt est une mesure commode du coefficient d'échange de chaleur par convection car, une
fois sa valeur connue, on peut calculer le coefficient d'échange de chaleur par:

h  Nu
L
III - Évaluation des coefficients d'échange de chaleur par convection
Il existe quatre méthodes générales pour déterminer les coefficients d'échange de chaleur
par convection
- Résolution analytique ou numérique des équations du mouvement
- Études approchées de la couche limite par les méthodes d'intégrations
- Analyse dimensionnelle combinée avec l'expérience
- L'analogie entre le transfert de chaleur, de masse et de quantité de mouvement.

On s'intéresse dans la suite de ce cours à la méthode d’analyse


dimensionnelle
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IV - Analyse dimensionnelle.

1- Remarques
La complexité des phénomènes de convection rend nécessaire l’utilisation de
techniques générales qui permettent de limiter le nombre des paramètres d’un problème.
Ces techniques sont l’analyse dimensionnelle et la similitude.

Le but commun de l’analyse dimensionnelle et la similitude est de déterminer, à


partir des grandeurs physiques dimensionnelles qui interviennent, un plus petit nombre de
groupements sans dimension.

Pour appliquer les méthodes de l’analyse dimensionnelle, il suffit de connaître


toutes les grandeurs physiques intervenant, ainsi que leur dimension. Par contre les
méthodes de similitude imposent la connaissance des équations régissant le phénomène
Décrire un phénomène physique revient, d’une façon générale à établir un ou
plusieurs relations liant des grandeurs physiques qui décrivent le phénomène physique
concerné.

L’analyse dimensionnelle diffère des autres méthodes d’approche par le fait


qu’elle ne donne pas d’équations pouvant être résolues, et ce qui la limite c’est le fait
qu’elle ne donne pas d’informations au sujet de la nature du phénomène. Aussi pour
appliquer l’analyse dimensionnelle il est indispensable de connaître au préalable les
variables qui influencent le phénomène ce qui nécessite une expérience.

2 - Principe :
L'analyse dimensionnelle nécessite des calculs mathématiques simples, son champ
d'application est le plus vaste. Pour appliquer l'analyse dimensionnelle il est
indispensable de connaître au préalable les variables qui influencent le phénomène, et le
succès ou l'échec de la méthode dépend du choix approprié de ces variables.
Tout phénomène est fonction d’un certain nombre de grandeurs ( E1 , E2 , E3 ,...., E p )
indépendantes ou liées. Établir une loi physique consiste à chercher une relation
mathématique entre les différentes variables E1 , E2 ,...E p intervenant dans le phénomène,
si la relation existe, elle peut s’exprimer sous la forme :

f ( E1 , E2 , E3 ,..., E p )  0
Qui est la forme la plus générale de n’importe quelle équation physique complète à
l’équilibre du système.

Le phénomène est indépendant des unités choisies pour les différentes grandeurs.
Il doit être de même pour la relation f.

L’application de l’analyse dimensionnelle permet de transformer

f ( E1 , E2 , E3 ,..., E p )  0 en F (1 ,  2 ,  3 ,...)  0

E1 , E2 , E3 ...E p Variables avec dimension.


1 ,  2 ,  3 ... Nombres ou groupements sans dimension.
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Pour établir l’expression des nombres sans dimension figurants dans F on peut
utiliser une des deux méthodes suivantes :

- l’application du théorème des  de Buckingham.


-La normalisation des équations différentielles décrivant le phénomène physique.

Les deux méthodes conduisent évidemment aux mêmes résultats, la seconde


méthode exige de connaître des équations du phénomène physique, tandis que la
première n’exige que la connaissance de tous les paramètres qui ont une influence sur le
phénomène physique.

2-1 : Théorème  de Vaschy-Bulkingham (1890-1915)

Le théorème de Vaschy-Buckingham permet de prévoir que la forme la plus générale de


la loi physique décrivant le phénomène étudié s'écrira:

F (1 ,  2 ,  3 ,...,  p q )  0
où les πi sont des groupements sans dimension.

D’après ce théorème, le nombre des groupes indépendants adimensionnels qui


peut être formé par la combinaison des variables physiques E1 , E2 ...E p du problème donné,
est égal au nombre total de ces quantités physiques p diminué du nombre des dimensions
fondamentales q nécessaires pour exprimer les formules dimensionnelles des p quantités
physiques.
Si 1 ,  2 …, sont les groupements sans dimension, alors leur nombre est donné par :
Nombre = p – q groupements.
p : nombre total des quantités physiques.
q : nombre des dimensions fondamentales

L’équation qui exprime la relation entre les différents groupements sans dimension
est donnée par :
F (1 ,  2 ,  3 ,...,  p q )  0
la première étape consiste à choisir un système de dimensions fondamentales. Ce choix
est arbitraire, mais les formules dimensionnelles de toutes les variables
appropriées E1 , E2 ,… doivent être exprimées en fonction des dimensions fondamentales,
dans le système international, Celles-ci sont :
La longueur L
Le temps T
La température 
La masse M

La formule dimensionnelle d’une grandeur physique découle des définitions et des lois
physiques.
Exemple : La longueur d’une barre   L 
La vitesse d’une particule fluide   L / T    LT 1 
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La deuxième étape : détermination des groupements adimensionnels.
On se propose de déterminer les groupements adimensionnels dans les cas suivants :

2-1-1) 1er cas : Convection forcée.


Étude de l’échange de chaleur par convection forcée entre un cylindre infiniment long
chauffé par un fluide arrivant perpendiculairement à son axe et à vitesse constante :

Ecoulement autour d’un cylindre

A partir de la description du processus de la transmission de chaleur par


convection, il est raisonnable d’admettre que les quantités physiques considérées dans le
tableau ci-dessous sont approprié au problème posé :

Grandeurs physiques Symbole Unités SI Equations aux


Dimensions
- Diamètre du tube D m  L
- Vitesse du fluide U m/s  LT 1 
- Masse volumique du fluide  Kg/m3  ML3 
- Viscosité dynamique du fluide  Kg/(m.s)  ML1T 1 
- Conductance thermique du fluide  W/(m °c)  MLT 3 1 
-Capacité calorifique du fluide à CP J/(Kg °c)  L2T 2 1 
pression constante.
- Coefficient d’échange de chaleur h W/(m2 °c)  MT 3 1 
- Ecart des températures extrêmes Tp  T °c  

C’est à dire la relation physique à rechercher entre les différentes variables


D, U  ,  ,  ,  , CP , h, Tp  T intervenant dans le phénomène est :

f ( D,U  ,  ,  ,  , CP , h, Tp  T )  o

on a donc p = 8 grandeurs physiques


q = 4 dimensions fondamentales L, M, T, 
on conclut donc, que nous aurons 8 - 4 = 4 groupements adimensionnels à rechercher.

F (1 ,  2 ,  3 ,  4 )  o
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Pour trouver ces groupements, on écrit  sous la forme d’un produit de variables
chacun ayant un exposant inconnu.

c .  d .  e . c f . h g . (T  T )i
  Da .  b . U  p p 

Ce qui correspond à l’équation en dimension suivante pour π:

    L .  MLT 3 1  .  LT 1  .  ML3  .  ML1T 1  .  M 2T 2 1  .  MT 3 1  . 


a b c d e f g i

ou encore

    M  . L 
b d e g a b c 3d e  2 f

.
. T  . 
3bc e 2 f 3 g  b  f  g i

le groupement  doit être sans dimension, c’est à dire

b + d + e+ g = o
a + b + c + -3d – e+2f = o
3b – c – e – 2f – 3g = o
b–f–g+i=o

C’est un système de 4 équations à 8 inconnus a, b, c, d, e, f, g, i de point de vue


mathématique 4 des 8 inconnus peuvent être choisit arbitrairement, la seule restriction
concernant ce choix est que chaque exposant choisi doit être indépendant des autres. Un
exposant est indépendant si le déterminent formé par les coefficients des termes restant
n’est pas nul.
Avec un peut de chance et de sens physique on arrive à résoudre ce système, en
adoptant la démarche suivante :

* comme il s’agit de déterminer l’expression du coefficient d’échange de chaleur par


convection h, il est commode de poser son exposant g = 1 et en même temps on admet
que c = d = i = o.
par résolution du système d’équations ci-dessus d’après ce choix on obtient :

a = 1, b = -1, e=f=o
hD
donc 1 
 Nu appelé nombre de Nusselt.

C’est le premier groupement adimensionnel avec le choix g = 1.

* On choisit g = o (la variable h figure dans un nombre sans dimension ce qui rend
légitime ce choix) on admet que a = 1 et f = i = o. Par résolution du système, on
obtient :
b = o, c = d = 1, e = -1
 U D
Soit 2  = Re c’est le nombre de Reynolds.

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* On choisit c = g = e = i = o; par résolution du système d’équations ci-dessus on
obtient :
a=d=o et f=1
 Cp
Soit 3   Pr c’est le nombre de Prandtl.

* On choisit a = b = d = e = o ; par résolution du système, on obtient :

g = o, c = 2, i = 1, f = -1

U 2
Soit 4   Ec c’est le nombre d’Eckert.
Cp T
L’équation donnant les groupements adimensionnels s’écrit alors
F ( Nu, Re, Pr, Ec)  o
ou encore
Nu = f(Re, Pr, Ec)

Le Nombre d'Eckert il n'intervient que dans la description d'écoulements


proches de la vitesse du son.

L’importance de cette réduction de variables apparaît lorsqu’on cherche une


corrélation entre les données expérimentales.

2-1-2) 2ième cas : Convection Naturelle (libre)

Étude de l’échange de chaleur par convection naturelle autour d’un cylindre


horizontal chauffé uniformément.
On considère un fluide au repos à la température To dans lequel on place un
cylindre horizontal chauffé uniformément à la température TP .

Hypothèses :
- propriétés physique :  ,  , c sont supposées uniformes.
- On admet que   cst  o est uniforme, sauf dans les termes expriment les forces de
gravité (approximation de Boussenesq).

  o (1   (T  To ))
1 V 1 
 ( )P   ( ) Coefficient de dilatation volumique à pression constante.
V T  T P
En convection libre ce sont les différences de masse volumique dans le fluide qui sont
à l’origine de son mouvement. Une particule fluide de masse volumique  et de volume
dv située au voisinage d’une paroi chaude sera soumise aux forces suivantes :
- poids  g d v
- poussée d’Archimède 0 g d v
La résultante des forces s’exerçant verticalement sur la particule est donnée par :
 
F  ( o   ) g d V ou f  o g Force par unité de masse

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o  
D’après l’hypothèse de Boussenesq  o     o  f  g c’est à dire  0
o
En utilisant la relation donnant la densité, on a :

  o
  (T  To ) et f   g (T  To )
0
D’après la relation établie ci-dessus, il y a couplage entre les champs de vitesse et de
températures par l’intermédiaire du terme  g (T  To ) . Finalement, pour l’étude de
l’échange de chaleur par convection naturelle, les variables physiques appropriées sont

( l ,   ,  g , T  To , a,  ,  ).

Symbole Grandeurs Unités SI Équations aux dimensions


- Longueur m  L
- Viscosité cinématique m2 / s  L2T 1 
-  Coefficient de dilatation 1/ c  1 
- G Accélération m / s2  LT 2 
- T  To Différence de température = °c  
To
a  Diffusivité thermique m2 / s  L2T 1 
CP

- Conductivité thermique du w/m °c  MLT 3 1 


fluide
- Flux de chaleur   h(T  To ) w / m2  MT 3 

C’est à dire f (l ,  ,  g, T  To , a, ,  )  0

Il y a, donc, p=7 variables physiques appropriées et q=4 dimensions


fondamentales  7-4=3 groupes sans dimensions, On a alors :

F (1 ,  2 ,  3 )  o

Pour exprimer ces groupements, on suit la même démarche que précédemment :

  l a . b .( g  )c .(T  To )d .ae . f . g
Avec l’équation au dimension suivante :

a  2 1 b  2 1 c e f g
.  L T  .  LT   .  .  L2T 1   MLT 3 1  .  MT 3  .
d
    L           

On exprime que le nombre  est sans dimensions  un système d’équation à


résoudre, ce qui aboutit aux résultats suivants :
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1   Nu Nombre de Nusselt
 To
  oCp  Cp
2     Pr Nombre de Prandtl.
a o  
Puis un nouveau nombre qui caractérise la convection libre.
 g To 3
3 =  Gr nombre de Grashof
2
Le nombre Gr est le rapport des forces d’Archimède aux forces de viscosité plus
Gr est grand plus les forces d’Archimède sont importantes ce qui a une influence à mettre
le fluide en mouvement. Et l’équation F (1,  2 ,  3 )  o s’écrit

F ( Nu,Pr, Gr)  o
Ou encore
Nu  f (Gr, Pr)
Cette relation est une corrélation à déterminer expérimentalement.

Remarque : Le nombre de Reynolds n’apparaît pas en convection naturelle, puisqu’il


n’y a pas d’écoulement imposé (Uo = o). Mais on peut calculer un nombre de Reynolds
Re local qui correspond au mouvement induit par les gradients de densité  .

2-1-3) Limite du théorème des 


Le théorème des  n’est plus applicable lorsque les équations (système
d’équation des puissances) où intervient les puissances des variables forment un système
linéairement dépendant, c’est à dire, si les équations ne sont pas indépendantes, le
nombre des groupes adimensionnels est égal au nombre total des p variables diminué du
nombre des équations indépendantes.

2-1-4) CONCLUSIONS

L’analyse dimensionnelle est une méthode puissante, car, en l’absence d’équation


de conservation elle permet de déterminer des groupes adimensionnels qui caractérisent
un phénomène physique. Elle a cependant des limites :
-Elle ne renseigne pas sur la nature physique du phénomène.
-Elle ne conduit à des résultats significatifs que si le décompte des grandeurs est
exact et complet.
-Elle doit être complétée par une étude expérimentale pour préciser la forme de la
relation liant les groupements sans dimension.
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V - Étude de quelques cas de convection


Le présent paragraphe a pour but de fournir et commenter les relations
adimensionnelles qui sont le plus fréquemment utilisés en pratique. Nous ne pouvons
donner ici une énumération exhaustive de toutes les relations adimensionnelles qui ont
été déterminées par des essais sur modèle. Les cas traités ne sont donc que des exemples
qui permettent de mettre en lumière l’utilisation rationnelle des notions vues dans les
paragraphes précédents. Or, ce qui importe en général, c’est de connaître le flux
thermique qui passe à la paroi du solide vers le fluide, ou le contraire.

P  h(TP  TM )
Avec
TP : Température de paroi.
T∞ : Température du fluide loin de la paroi.
TP  T
TM : Température moyenne du fluide TM 
2
On est donc en bonne voie pour connaître le coefficient de transfert convectif. On a établi
que la connaissance de h passe par l’intermédiaire d’un nombre dit de Nusselt dont
l’expression, encore à déterminer, n’est fonction que du nombre de Reynolds et du
nombre de Prandtl (convection forcée) ou du nombre de Grashof et du nombre de Prandtl
(convection naturelle).

Nu = f(Re, Pr) Convection forcée


Nu = f(Gr, Pr) Convection libre(naturelle)

En raison de la différence dans les caractéristiques d’écoulements pour les régimes


laminaire et turbulent, nous présentons des corrélations propres à chaque cas.
16
V-1. Calcul du flux de chaleur par convection forcée
L’application de l’analyse dimensionnelle montre que la relation liant le flux de chaleur transféré
par convection aux variables dont il dépend peut être recherchée sous forme d’une relation entre
trois nombres adimensionnels.

Nu = f(Re, Pr)
Définis par :
hd Nombre de Nusselt
Nu 

 ud Nombre de Reynolds
Re 

CP  Nombre de Prandtl
Pr 

Le calcul d’un flux de chaleur transmis par convection forcée s’effectue de la manière
suivante :
1- Calcul des nombres adimensionnels de Reynolds et de Prandtl.
2- Suivant la valeur de Reynolds et la configuration  choix de la corrélation.
3- Calcul de Nusselt par application de cette corrélation
 Nu
4- Calcul de h  et de   h (Tp  T ) .
d
V-2. Calcul du flux de chaleur par convection libre
L’application de l’analyse dimensionnelle montre que la relation liant le flux de chaleur transféré
par convection aux variables dont il dépend peut être recherchée sous forme d’une relation entre
trois nombres adimensionnels.
Nu = f(Gr, Pr)
Définis par :
hd Nombre de Nusselt
Nu 

2 3
 g T  L Nombre de Grashof
Gr  2

Calcul de CP  Nombre de Prandtl
Pr 

Le calcul d’un flux de chaleur transmis par convection Naturelle s’effectue de la manière
suivante :
1- Calcul des nombres adimensionnels de Grashof et de Prandtl.
2- Suivant la valeur de Grashof et la configuration  choix de la corrélation.
3- Calcul de Nusselt Par application de cette corrélation
 Nu
4- Calcule de h  et de   h (Tp  T ) .
d
Suivant que l’écoulement est laminaire ou turbulent, nous présentons quelques corrélations
propres à chaque cas pour différentes configurations dans les tableaux ci-dessous
17
CORRÉLATIONS POUR LE CALCUL
DU COEFFICIENT DE TRANSFERT DE CHALEUR
PAR CONVECTION (Thermique : Yves JANNOT)

I- Propriétés physiques de l’eau et de l’air


18

II- Corrélations pour le calcul des coefficients de transfert de chaleur


par convection naturelle
19
III- Corrélations pour le calcul des coefficients de transfert de chaleur
par convection forcée
Corrélation : Nu10  cRen Pr1/ 3
20

IV- Corrélations pour le calcul des coefficients de transfert de chaleur par


convection forcée
21

V- La convection et la mécanique des fluides

Quelques notions de mécanique des fluides sont nécessaires à une compréhension


élémentaire du phénomène de convection à savoir

I- Rappels des équations de conservation.


Les équations de conservation décrivant le phénomène de convection sont :
- Equation de conservation de la masse  Équation de continuité
- Equation de conservation de la quantité de mouvement  Equation .de
Naviers-Stokes
- Equation de conservation d’énergie  Equations de Fourier - Kirehhoff

II-1- Equation de continuité.

Cet équation est établi en écrivant la conservation de la masse sur un élément de volume
dV traversé par un fluide.

 accumulation de   quantité de masse   quantité de masse 


la masse  = entrante  -  sortante 
     


dV   vx x dydz   vx dydz
t x  dx

+  v y y dxdz   v y y  dy
dxdz

+  vz z dxdy   vz z  dz
dxdy (1)

En divisant par dV=dxdydz et on prend la limite quand dV  o,


On obtient :
    
   (  vx )  (  v y )  (  vz ) 
t  x y z 

Qu’on peut écrire



 .(  v) (2)
t
ou encore
D
   .v (3)
Dt
D 
avec   v. Dérivée particulaire
Dt t
22
II-2- Equation de conservation de la quantité de mouvement

La conservation de la quantité de mouvement sur l’élément de volume élémentaire


dV=dxdydz est :

 accumulation de   quantité de mvt   quantité de mvt   action des forces extérieures 


la quantité de mvt  = entrante  -  sortante  + volumique et surfaciques 
       
Même démarche que précédemment, on obtient :

DV
   p     g (4)
Dt
Avec
DV
 : Forces d’inertie
Dt
 p : Forces de pression
 : Forces de viscosité
 g : Forces de gravité
avec les hypothèses :   cste fluide incompressible.
et  = cste
L’équation (4) devient

DV 2
   p    V   g (5)
Dt

Rappel : on peut aboutir aux mêmes résultats en utilisant


D
 Fext  Dt (mV ) 2ième loi de Newton
- forces de surface : normale  pression
Tangentielles  viscosité
- forces volumiques : généralement des forces de gravité

II-3- Equation de conservation d’énergie


Pour évaluer la quantité de chaleur transmise par convection on doit établir l’équation
qui régit la répartition des températures dans le fluide, celle-ci est obtenue par application du 1er
principe de la thermodynamique au volume fluide considéré. Comme il s’agit d’un fluide en
mouvement, l’énergie emmagasinée dans les particules fluides est transportée par leur
mouvement. La quantité transportée dépend de la vitesse des particules fluides. Il faut donc
résoudre le problème de la mécanique des fluides (résoudre l’équation de la quantité de
mouvement).
ET  W  Q 1er Principe de la thermodynamique (6)
Soit un domaine fluide D limiter par une surface S. On suit D dans sont mouvement
Le 1er principe de la thermodynamique s’écrit pour D entre l’instant t et t+dt comme suit:

dET   W   Q
avec ET = U + EC, sont respectivement énergie interne et énergie cinétique
23
- La variation d’énergie totale pendant dt est :

d d

dt D
(U  EC )  dv.dt  
D dt
(U  EC )  dv dt (7)

- La quantité de chaleur échange est:

Q      .n ds   qdv  dt
 S D 

*  : flux de chaleur traversant la surface S par conduction


d’après la loi de Fourier    gradT , T: température du
milieu fluide.
*q : quantité de chaleur produite à l’intérieur du domaine
fluide (source, puit)

Q   (div  q)dVdt
D

= 
D
(div gradT  q)dV dt (8)

- Travaux des forces extérieures

W  Ws  Wm

* Ws : Travaux des Forces de surface   TdS .Udt


S

* Wm : Travaux des forces volumiques par unité de masse   Fext .Udt  dV
D
C’est-à-dire,

W   TdS.Udt   Fext .Udt  dV (9)


S D

T : force par unité de surface (Tenseur des contraintes)


avec les composantes du tenseur Ti   ij j (notation d’après la convention d’Einstein)

2
 ij   p ij   divu  ij  2 ij
3
1 u u 

 ij   i  j 
2  x j xi 
Compte tenu des équations (7), (8) et (9) l’équation d’énergie s’écrit :

d
D dt
(U  EC )  dV dt    ij n jU i dS dt    FU
S D i i dV dt

+  (div gradT  q)dV dt (10)


D
24
pour une écriture simple de l’équation (10) on utilise l’équation de conservation de la quantité de
mouvement sous la forme :
dU 
 i   Fi  ij (11)
dt x j
(Application du théorème de l’énergie cinétique)
En multipliant l’équation (11) par Ui et on l’intègre sur le domaine D on obtient :

dU i 
D
 Ui
dt
.dV   U i Fi dV   U i
D D x j
 ij dV

Que nous pouvons écrire encore

1 dU 2  U i
 2 dt
 dV   U i Fi dV  
D D x
j
(U i ij )dV    ij
D x j
dV

U i
=  U i Fi dV   U i ij j dS    ij dV
D S D x j
U i
= Wm / dt  Ws / dt    ij dV
D x j

En introduisant cette équation dans l’équation d’énergie (10) on obtient :

d U i
D dt
(U )  dV   (div gradT  q)dV    ij
D D x j
dV (12)

Relation valable quel que soit D, donc


dU U i
  div gradT  q   ij (13)
dt x j
avec
U 2 U
 ij i   pdivU   (divU )2  2 ij i (14)
x j 3 x j

*  pdivU : effet de la force de pression processus réversible


2 U i
*  =   (divU )2  2 ij : fonction de dissipation processus irréversible.
3 x j
(Frottement visqueux au sein du fluide c’est une dégradation de l’énergie cinétique en
chaleur).
Pour un fluide incompressible (   cste)  divU  0 et compte tenu de (14) l’équation
d’énergie (13) devient :
dU U i
  div gradT  q  2 ij (15)
dt x j
P
Soit H  U  fonction enthalpie de l’unité de masse

P
U=H-U H

dU dH d
    (P /  )
dt dt dt
25
En reportant ce résultat dans l’équation (15) on obtient :

dH  1 dP P d   U i
  div( gradT )  q     2   2 ij (16)
dt   dt  dt  x j
d
pour un fluide incompressible (   cste) ,  0  divU  0 et l’équation (16) devient :
dt
dH dP U i
  div( gradT )  q   2 ij
dt dt x j
La thermodynamique fournit les relations suivantes :

dH  H  dT  H  dP
H  H ( P, T )     
dt  T  P dt  P T dt
 H   H   V 
   Cp et    V T   Relation de Maxwell
 T  P  P T  T  P
1  V  1   
Avec      
  T  P
coefficient de dilatation volumique à pression constante.
V  T  P
 H  1
La dérivée de H par rapport à la pression devient :    1   T 
 P T 
Finalement l’équation (16) s’écrit :

dT dP
C p  div( gradT )   T  q  (17)
dt dt
Si   cste ,   cste ,   cste le fluide est Newtonien, et q = 0 (sans source de chaleur)
L’équation de conservation d’énergie s’écrit dans ce cas :
dT 
 T  aT (18)
dt  C p

avec a  diffusivité Thermique
 cP
Les autres équations de conservations deviennent :

Equation de continuité
divU  0 (19)

Équation de Navier Stokes


dU 1 P*
  U i (20)
dt  xi
avec P*  P   gxi iz
26
En présence de la convention libre la densité du fluide devient une fonction de la
température    (T ) , une particule fluide de volume dV dans un domaine fluide D est soumise
aux forces suivantes :

- le poids  gdV

- la poussée d’Archimède  gdV

dont la résultante est

F  (   ) gdV

Dans le cadre de l’approximation de BOUSSENESQ   cst   sauf dans le terme  g V


(poids du fluide), les équations de conservation s’écrivent :

- continuité
divu  o (21)

- équation de Navier-stokes

dU i 1 p *   
  g  iz  U i (22)
dt  xi 

- équation de l’énergie

dT
 a T (23)
dt

- lorsque  ,  ,Cp = cste  équation de l’énergie est linéaire.


- Si le fluide est au repos (en équilibre dynamique)  équation de Fourier pour l’équation
d’énergie (conduction pur)

T 1  T
 ( ( ))  q (24)
t Cp xi x j
27

Université Abdelmalek Essâadi Année : 2017/2018


Faculté des Sciences
Département de Physique
Tétouan

Filière L.P.ENR
Convection : exercices

Exercice 1 :
De l’air à faible pression circule le long d’une plaque dont la température Tp est imposée.
On donne :
3
- T  300C , U  10m / s , p  6.10 Pa .
 
- La longueur de la plaque est L=0.5m.
Calculer, par unité de longueur de la paroi, le flux total de refroidissement nécessaire pour
maintenir la plaque à la température TP = 27°C.

Exercice 2 :
Calculer le coefficient de convection forcée pour l’eau s’écoulant avec une vitesse
moyenne de 2m/s à l’intérieur d’un tuyau de 6 m de longueur et 14 mm de diamètre intérieur. La
température de la paroi interne (imposée par le phénomène extérieur) est de 60°C. La
température moyenne de l’eau est estimée à 30°C.

Exercice 3 :
De l’air atmosphérique à 10°C passe transversalement à l’axe d’un faisceau de tubes en
ligne comprenant 5 rangs de 20 tubes de 5m de longueur. La vitesse de l’air est de 6m/s avant de
pénétrer dans le faisceau. Les tubes sont chauffés intérieurement par de l’eau chaude et on peut
considérer que la paroi extérieure est à 65°C.
On donne : diamètre des tubes 25 mm ; maille carrée de 38mm*38mm/
Calculer le coefficient de convection.

Exercice 4 :
De la vapeur d’eau à 2 bars se condense à l’intérieur d’un tuyau horizontal en
cuivre de 25 mm de diamètre extérieur. Le métal du tuyau étant bon conducteur, on peut
admettre que la paroi externe du tuyau est à une température tsat = 120°C (P=2 bar). Ce
tuyau est placé dans l’air atmosphérique calme à 20°C.
a) Calculer le coefficient de convection.
b) Calculer le flux linéique transmis à l’air par convection.

Exercice 5 :
Une plaque verticale est chauffée sur une face par de la vapeur à une température
de 90°C. L’autre face est en contact avec de l’air à 20°C.
Calculer le coefficient de convection.
28
Exercice 6 :

On considère un écoulement d’eau dans un tube de diamètre intérieur D et de longueur


L=1m avec une température moyenne de 60°C et un débit constant Qv =1.8 10-4m3s-1.
1-Calculer le nombre Reynolds pour les différents diamètres (D =10, 20, 30, 40,
50) mm.
2-Donner l’expression du coefficient de convection h en fonction de diamètre D et
de propriétés physiques du fluide.
3-Pour les différents diamètres du tube (D =10, 20, 30, 40, 50) mm calculer le
coefficient de convection h.

Données :
Pour un régime turbulent (Re>510 3), le nombre de Nusselt est donné par la relation :
Nu  0.020Re0.8 Pr 0.3
Pour un régime laminaire, on applique la relation :
D
Nu  1.86(Re Pr)1/3 ( )1/3
L
Les propriétés physiques de l’eau à la température moyenne de 60°C sont données par:
  983 kg.m3 ,   0.564 kcal. h1.C 1
  0.47103 kg.m1.s 1 , CP  1 kcal.kg 1.C 1
Exercice 7 :

Un fil électrique en aluminium à section circulaire (diamètre d=1,5mm) et de résistivité


ρe=0,035 Ωmm2m-1 , parcouru par un courant électrique I, sa température est de Tfil=75°C.
Il est refroidi dans un jet d’air sec perpendiculaire à son axe de révolution. La vitesse de
l’air loin de surface de fil est égale à u=1,2 ms-1. La température de l’air est Tair=25°C.

a- Déterminer le coefficient de convection h.


b- Quel est le flux de chaleur 𝜙 par unité de longueur du fil échangé avec l’air.
c- Déterminer l’intensité du courant électrique maximale si la température du fil ne doit pas
dépasser Tfil=75°C.

On donne :
Nud = C Redm Pr 0.33
Re C m
4-40 0.911 0.385
40-4000 0.683 0.466
4000-40000 0.193 0.618

Les paramètres thermodynamique de l’air à 50°C sont :


 Conductivité thermique de l’air λair=0.0283Wm-1K-1
 Viscosité cinématique se l’air υair =17.95 10-6m2s-1
 Nombre de Prandtl de l’air Prair =0.698
Le flux de chaleur générée par effet joule dans une longueur ℓ du fil parcouru par un
courant I est donné par :
𝜙=I2(4 ρe ℓ / 𝜋d2)

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