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2. La température :
La température nous est familière comme étant la propriété de la matière
responsable des sensations de chaud ou de froid. La température donne
une indication de la direction de l’écoulement de l’énergie interne : quand
deux objets sont en contact, l’énergie interne passe de celui dont la
température est la plus élevée à celui dont la température est la plus faible,
indépendamment des quantités totales d’énergie interne de chacun. Ainsi si
du café chaud est versé dans une tasse froide, le café se refroidit et la tasse
s’échauffe.
L’échelle de température Celsius (ou centigrade) assigne 0° au point de
congélation de l’eau et 100° à sa température d’ébullition.
3. La chaleur :
La chaleur est une forme d’énergie qui, lorsqu’elle est ajoutée à une parcelle
de matière augmente son énergie interne et fait ainsi monter sa
température. On note habituellement la chaleur par Q.
Du fait que la chaleur est une forme d’énergie, la bonne unité pour la
chaleur dans le système SI est de Joule. Cependant la Kilocalorie est encore
très couramment utilisée : 1Kilocalorie (Kcal) est la quantité de chaleur
nécessaire pour élever de 1°C la température d’un Kg d’eau. La calorie elle-
même est la quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1°C la
température de 1g d’eau ; ainsi 1Kcal=1000calorie. (La calorie utilisée par
les diététiciens dans la mesure du contenu énergétique des aliments est
cette unité-là).
4. Le changement d’état :
Quand de la chaleur est ajoutée continument à un solide, il devient de plus
en plus chaud et finit par fondre. Tandis qu’il fond, le matériau demeure à
la même température et la chaleur absorbée est utilisée pour faire passer le
corps de l’état de solide à celui de liquide. Après que tout le solide ait
fondu, la température de liquide obtenu commence alors à augmenter à
nouveau à mesure que davantage de chaleur lui est apportée jusqu’à ce
qu’il se mette à bouillir. A présent le matériau demeure à nouveau à
température constante jusqu’à ce qu’il se soit transformé en gaz, après quoi
la température du gaz augmente
La quantité de chaleur devant être ajoutée à une unité (1Kg) d’une
substance à son point de fusion pour la faire passer de l’état solide à l’état
liquide est appelée la chaleur latente de fusion (Lf). La même quantité de
chaleur doit être enlevée à une unité (1Kg) de la substance quand elle est
liquide, à son point de fusion, pour la faire passer à l’état solide.
La quantité de chaleur devant être ajoutée à une unité d’une substance à
son point d’ébullition pour la faire passer de l’état liquide à l’état gazeux est
appelée sa chaleur latente de vaporisation (Lv). La même quantité de
chaleur doit être enlevée à une unité de cette substance à l’état gazeux, à
son point d’ébullition, pour la faire passer à l’état liquide.
La chaleur latente de fusion de l’eau est Lf=80Kcal/Kg et sa chaleur latente
de vaporisation est Lv=540Kcal/Kg.
5. Machine thermique :
Transformer une énergie interne en énergie mécanique est bien plus
difficile que de faire l’inverse. Une machine thermique est un dispositif ou
un système pouvant effectuer cette transformation ; le corps humain et
l’atmosphère terrestre sont des machines thermiques, de même que les
moteurs à essence et le moteur diesel, les moteurs à réaction des avions et
turbines à vapeur.
Toutes les machines thermiques fonctionnent en absorbant de la chaleur
provenant d’une certaine source à haute température, en effectuant du
travail et ensuite en abandonnant de la chaleur à une source froide à une
température plus basse. D’après le principe de la conservation de l’énergie,
le travail effectué par un cycle complet faisant revenir la machine à son état
initial est égal à la différence entre la chaleur absorbée et la chaleur cédée ;
cette proposition constitue le premier principe de la thermodynamique.
a. Compression de vapeur :
La compression de vapeur est le procédé le plus répandu pour
produire du froid. Il s’agit d’un cycle thermodynamique qui se
compose de quatre étapes : aspiration, compression, condensation
et expansion.
Ce procédé est très efficace et peut être utilisé pour produire des
températures très basses. Il est cependant coûteux et nécessite une
grande quantité d'énergie.
a. Absorption :
L'absorption est un procédé qui utilise des liquides absorbants
tels que l'ammoniac, le méthanol ou le lithium bromure pour
produire du froid. Il est généralement utilisé pour des
applications à petite échelle.
Ce procédé est très efficace et peu coûteux, mais nécessite une
grande quantité d'eau pour fonctionner. De plus, les liquides
absorbants sont toxiques et doivent être manipulés avec
précaution.
e. Distillation :
La distillation est une autre méthode couramment utilisée pour
produire du froid. Cette méthode fonctionne en chauffant un
liquide à faible point de congélation pour le transformer en
vapeur. La vapeur est ensuite comprimée et refroidie pour
produire du froid. Cette méthode est principalement utilisée
pour le refroidissement des aliments et des boissons.
Le processus de distillation est très efficace et peut produire des
températures très basses. Cependant, il est coûteux et consomme
une quantité importante d'énergie. Il peut également être
bruyant et difficile à entretenir.
Conclusion :
Les procédés de production du froid sont largement utilisés dans de
nombreux domaines et sont très efficaces pour refroidir des aliments, des
boissons et des produits pharmaceutiques. Les procédés mécaniques sont
généralement moins chers et plus efficaces que les procédés thermiques,
mais ils ne peuvent pas produire des températures aussi basses.
Les procédés thermiques sont plus chers et plus complexes, mais ils
peuvent produire des températures plus basses et sont plus efficaces. Les
procédés de production du froid ont de nombreux avantages et peuvent
être utilisés pour de nombreuses applications différentes.
Référence :
Livre de série schaum de physique appliquée juin 1985.
Loh, P. (2002). « Les procédés de production du froid ». Revue de
génie mécanique, 12(2), pp. 151-154.
Mukhopadhyay, A. (2006). « Les procédés de production du froid ».
Revue de génie thermique, 14(3), pp. 212-216.
Site web.
Le cours de Mr Mansouri.