Vous êtes sur la page 1sur 9

RAPPORT DU MINI-PROJET

(2ème année de Cycle Ingénieur)

SUJET :

Modélisationd’une machine frigorifique à


absorption
(NH3/H2O)

Réalisées par : Encadré par : M. SAID KERDALLAS


Nassima Aitibibi
Fatima Fares
Imane Zenzen

Année Universitaire
2023-2024
INTRODUCTION GENERALE
(Machine frigorifique)

La recherche de meilleures conditions de vie et de confort a conduit l’homme à une


intensification de consommation de l’énergie sous ses différentes formes (pétrole, gaz, charbon, électricité,
etc.).
Cette tendance a engendré des effets néfastes pour la planète tels que la pollution de l’atmosphère, l’effet de
serre, la désertification, la fonte des glaciers, la perforation de la couche d’ozone, etc.
La prise de conscience mondiale des dangers qui guettent la terre, a conduit les chercheurs et les industriels
à développer des modes d’utilisation rationnelle et efficace de l’énergie dans les procédés industriels.
Dans ce contexte, la revalorisation des rejets thermiques générés par de nombreux procédés industriels, par
le biais des machines thermo-frigorifiques, est une mesure attractive aux niveaux énergétique et
économique.
En effet, si l’on dispose d’une source chaude en plus de la source gratuite à température ambiante, il est
possible d’extraire de la chaleur d’une source froide sans apport de travail (machine frigorifique tritherme).
Il existe deux principales manières de procéder :
1. les machines frigorifiques composées d’une machine thermique fonctionnant entre la source chaude et
l’ambiance, qui entraîne une machine frigorifique à compression
de vapeur ;
2. les machines trithermes directes dont la machine à absorption liquide.
Ces dernières, qui offrent l’avantage de ne pas comprendre de machines tournantes (à l’exception d’une
pompe), ont une longue histoire et sont les seules ayant atteint le développement industriel. Le cas
particulier de la machine à absorption liquide NH3/H2O est l’objet de ce mémoire.
D’une manière générale, les machines frigorifiques trithermes ont une efficacité thermique plus faible que
celle des machines frigorifiques à compression. Elles sont surtout utiles pour valoriser une source chaude
gratuite à moyenne ou haute température (rejets industriels, énergie solaire, biomasse) qui sans cela serait
inutilisée, de sorte que
L’efficacité a relativement peu d’importance.
Les machines frigorifiques à absorption peuvent produire du froid en échangeant de la chaleur avec trois
sources : une source chaude à haute température, une source intermédiaire à moyenne température, qui peut
être l'ambiance, et une source froide à basse température constituée par le milieu à refroidir. Ces machines
utilisent, pour leurs fonctionnements, un mé1ange de fluides (absorbant-frigorigène).
Nous avons choisi le mélange de fluides ammoniac-eau qui permet de produire du froid à des températures
inférieures à zéro degré Celsius.
Pour faire fonctionner la machine frigorifique à absorption liquide, il faut fournir, au niveau de la source
chaude, une certaine quantité de chaleur qui peut être fournie par des collecteurs solaires. La température de
la source chaude de la machine frigorifique solaire à absorption, a une incidence sur le choix des capteurs
solaires et par conséquent sur le coût
de l'installation solaire.
Dans la présente étude, nous avons testé deux types de capteurs à surface sélective; l’un à surface vitrée et
l’autre sous vide.
HISTORIQUE :

La technologie retenue pour la production de froid est basée sur le principe de l’absorption. Ce principe n’est
pas nouveau : il a été découvert au XVIIIème siècle et un Français a construit la première machine à
absorption vers 1850. Le grand public connaît d’ailleurs cette technique qui est exploitée depuis longtemps
sur le marché des loisirs : réfrigérateurs pour voilier et caravanes, par exemple. Sur le plan industriel,
l’absorption a connu un large développement après la seconde Guerre mondiale. Elle est utilisée en
particulier aux Etats-Unis et au Japon où le pourcentage atteint 60 % en grand tertiaire. La technologie n’est
donc pas récente et elle a fait ses preuves dans bien d’autres pays.
Les couples les plus utilisés sont par ordre d’importance : NH3/H2O. En effet, pour des températures
d’évaporation inférieures à 0°C, il y a un risque d’obstruction des circuits de la machine par cristallisation du
sorbant.
Vu l’importance de la gamme de température à couvrir (-10 °C à –30 °C), le premier couple est le plus
important, mais les pressions résultantes sont élevées (10 à 20 bar). Tandis que pour le deuxième et le
troisième couple, la température se situe vers +5 °C, donc l’utilisation des machines correspondantes est
limitée dans les applications de conditionnement d’air.
Généralement, le rendement dans le cas d’une machine à absorption est plus faible que celui des machines à
compression mécanique. En effet, dans le cas d’une machine à compression, le coefficient de performance
thermique d’une telle machine peut atteindre la valeur de 3, voire plus. Tandis que, dans le cas d’une
machine à absorption, ce coefficient tourne autour de 0.7, pour les installations a simple effet jusqu’à 1.4
pour les installations a double effet. Le fait que les machines à absorption fonctionnent à l’aide d’un apport
de chaleur, elles deviennent plus compétitives dans certaines applications. Actuellement, elles font l’objet de
recherches soit dans le but d’améliorer le rendement soit dans le but de les adapter à de nouvelles sources
d’énergie à basses températures.
Chapitre 1:
Recherche bibliographique et Généralités de
système à absorption

1. Production de froid naturel


La création de froid naturelle repose sur l'exploitation des ressources naturelles pour refroidir l'air ou les objets, et
cela peut être réalisé par diverses méthodes. Voici quelques exemples de techniques utilisées pour générer du froid
naturel :

 Utilisation de l'évaporation : L'eau absorbe la chaleur de l'air ambiant par évaporation, créant un effet
rafraîchissant. Cette méthode est utilisée dans des dispositifs tels que les climatiseurs évaporatifs, les fontaines
d'eau et les pots en terre cuite pour maintenir la fraîcheur des aliments.

 Exploitation de la géothermie : Les couches profondes du sol conservent une température constante inférieure
à celle de l'air ambiant. Cette énergie géothermique peut être utilisée pour refroidir les bâtiments grâce à des
systèmes de refroidissement géothermique.

 Utilisation de l'air extérieur : Lorsque la température extérieure est plus basse que celle à l'intérieur d'un
bâtiment, il est possible d'utiliser l'air extérieur pour rafraîchir les espaces intérieurs. Les fenêtres peuvent être
ouvertes la nuit pour laisser entrer l'air frais, tandis que les stores et les rideaux peuvent être fermés pendant la
journée pour bloquer la chaleur.

 Utilisation de l'ombrage : Les arbres et les structures peuvent offrir de l'ombre, réduisant ainsi l'exposition
directe au soleil et contribuant au maintien d'une température plus fraîche.

 Utilisation de matériaux réfléchissants : L'utilisation de matériaux réfléchissants comme l'aluminium permet de


renvoyer la chaleur solaire, maintenant ainsi une température plus basse à l'intérieur.

4.3 Les composants de la machine à absorption :

La machine frigorifique à absorption se divise en quatre composants principaux :

1. L’évaporateur,
2. L’absorbeur,
3. Le concentrateur,
4. Le condenseur.
 L’évaporateur :

Le réfrigérant est pulvérisé dans une ambiance à très faible pression. L’évaporateur est parcouru par un
circuit à eau. En s’évaporant, le réfrigérant soustrait sa chaleur à cette eau qui est ainsi refroidie.
Une partie du réfrigérant pulvérisé ne s’évapore pas et tombe dans le fond de l’évaporateur où elle est
pompée pour être à nouveau pulvérisée.

 l’absorbeur

La vapeur d’eau créée dans l’évaporateur est amenée à l’absorbeur. Il contient la solution absorbante (LiBr) qui est
continuellement pompée dans le fond du récipient pour y être pulvérisée. Le LiBr absorbe la vapeur d’eau hors de
l’évaporateur et y maintient ainsi la basse pression nécessaire à la vaporisation du réfrigérant.

Au fur et à mesure qu’elle absorbe la vapeur d’eau, la solution absorbante est de plus en plus diluée. Elle finirait par être
saturée et ne plus rien pouvoir absorber.

 concentrateur

La solution est donc régénérée dans le concentrateur. Elle est réchauffée, par une batterie à eau chaude (environ 85°C) et
une partie de l’eau s’évapore. La solution régénérée retourne à l’absorbeur.
 le condenseur

Enfin, la vapeur d’eau extraite du concentrateur est amenée dans le condenseur, où elle est refroidie par une circulation
d’eau froide. L’eau condensée retourne à l’évaporateur.

Deux compléments au système augmentent son efficacité :


 Une circulation d’eau froide dans l’absorbeur.
Le phénomène d’absorption génère de la chaleur. La circulation d’eau froide dans le fluide absorbant évite sa
montée en température, ce qui diminuerait son efficacité.
Remarque : l’eau de refroidissement de l’absorbeur peut ensuite passer dans la batterie de refroidissement du
condenseur.

 Un échangeur de chaleur sur le circuit du fluide absorbant.


Le fluide chaud sortant du concentrateur qui retourne à l’absorbeur préchauffe le fluide qui va vers le
concentrateur, économisant ainsi une partie de l’énergie nécessaire pour chauffer le fluide à régénérer.

Chapitre 2
Modélisation et Simulation D’une Machines à
Absorption

II .1.Introduction :
Dans ce chapitre on effectue une analyse et modélisation thermodynamique d’une
machine à absorption àdouble effet avec un échangeur de solution, utilisant le couple (NH3
/H2O) comme fluide de fonctionnement, cette machine est similaire à celle représenté dans
Figure .
Ainsi pour faire une étude des performances de ce cycle, avec une simulation par le
programme MATLAB, nous attarderons à l’analyse les composantes de base d’une machine
à absorption, Ce dernier est basé sur les équations de bilan de masse et d’énergie et les propriétés
thermodynamiques et physiques de la solution binaire composée (Ammoniac/Eau).

II.2. Cycle à simple effet avec échangeur de solution :


Les hypothèses :

 Les Vannes de la détente sont adiabatiques.


 Les échangeurs de la chaleur (générateurs (2), condenseur, évaporateur, absorbeur) sont des
échangeurs à contre courant de surface infinie.
 On a considéré que les concentrations aux points 5,6,7,8 sont les mêmes :X5=X6=X7=X8
 Les détentes sont supposées isenthalpiques.
 X5=X6=X7=X8 = Le titre du mélange binaire riche en fluide frigorigène quittant l’absorbeur pour
rejoindre le générateur 2.
 Au point 4 on a une vapeur saturée à basse pression.
 Au point 2 on a un liquide saturé en HP.
 Au point 3 on a un liquide saturé en MP.
 On a considéré que ?13 = ?2 = ???.
 Les températures des solutions pauvres sont négligées.
 Au point 1 à la sortie du générateur 2 on suppose qu'on a une vapeur surchauffée à haute pression et
haute température.
 -Au point 13 on considère une vapeur surchauffée à MP quittant le générateur 1.
- On a considéré que ?9 = ?10 = ?11 = ?12
= Le titre du mélange binaire pauvre
quittant le générateur 2 pour rejoindre
l’absorbeur.
- Les températures des solutions pauvres
sont négligées.
- Les pertes de charges sont négligées.
- Le régime permanent est établi.
- Le travail de la pompe et négligé.
- Les pertes énergétiques sont négligées

Vous aimerez peut-être aussi