Vous êtes sur la page 1sur 20

SIMULATOR Online

Apports de la loi de finances pour l’année budgétaire 2023


Impactant le Code général des Impôts

 Mise en place d’une réforme en matière de taux d’IS sur une période allant de 2023
à 2026 pour converger vers un taux de droit commun unifié : (articles 6, 19 et 247-XXXVII
du CGI)

La loi de finances pour l’année budgétaire 2023 a mis en place une réforme en matière de taux d’IS sur
une période allant de 2023 à 2026 dont le but est d’aboutir à un taux unifié de 20%, ou 35% en
2026, à l’exception des établissements de crédit et organismes assimilés, de Bank Al-Maghrib, de la
Caisse de Dépôt et de Gestion et des entreprises d'assurances et de réassurance qui sont assujettis au
taux de 40%. En résumé il y a eu suppression de la multiplicité du taux de l’IS ainsi que
certains régimes dérogatoires dont celui appliqué, entre autres, au chiffre d’affaires à
l’export. A noter que le taux de 35%, instauré de manière progressive sur 4 ans,
s’appliquera en 2026 si le bénéfice à 100 000 000 dhs à l’exclusion sociétés installées dans
les Zones d’accélération industrielle, celles ayant le statut Casablanca Finance City et
sociétés constituées à compter du 1er janvier 2023 avec engagement d’investir 1 500 000
000 de dirhams qui seront taxées de manière progressive sur 4 ans au taux de 20%

Taux proportionnel de l’IS au titre des exercices ouverts durant la période


allant du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2026
Sociétés Bénéfic Taux en 1/1/202 1/1/202 1/1/202 1/1/202 Disposition
imposables e net vigueur au 3 4 5 6 s
réalisé́ 31/12/202 transitoires
2 prévues à
l’article
247-
XXXVII du
CGI
≤ 300 10%
000 dhs (Abrogé à 247-
partir du 12,50% 15% 17,50% 20% XXXVII-A-
1/1/2023) 1

300 001 20%


dhs à 1 (Maintenu)
20% (sans changement) 247- XXXVII-3
000 000
Sociétés
dhs
> 1 000 31%
247-
000 et < (Abrogé à
28,25% 25,50% 22,75%, 20% XXXVII-A -
100 000 partir du
5
000 dhs 1/1/2023)
≥ à 100 31%
247-
000 000 (Abrogé à
32% 33% 34% 35% XXXVII-A -
dhs (*) partir du
5
1/1/2023)
Sociétés
installées
dans les
Quel
Zones
que soit
d’accélératio 15%
le 247-
n industrielle (Abrogé à
montan 16,25% 17,50% 18,75%, 20% XXXVII-A-
(a) (b) et partir du
t du 2
celles ayant 1/1/2023)
bénéfic
le statut
e
Casablanca
Finance City
(**)

1/20
SIMULATOR Online
> 1 000 20%
Sociétés
000 < à (maintenu)
bénéficiant 20% (247- XXXVII-A-3)
100 000
d’avantages
000
énumérés au
20%
point (c) ci- ≥100 247-
(Abrogé à
dessous 000 000 23,75% 27,50%, 31,25%, 35% XXXVII-A-
partir du
dhs (*) 3
1/1/2023)
Sociétés
constituées à
compter du 1er
janvier 2023
qui s’engagent,
dans le cadre
d’une
convention
signée avec 31%
l’Etat, à Montant (Abrogé à
investir un à partir du
montant d’au investir 1/1/2023)
moins 1 500 au 247-
000 000 de moins 20% XXXVII-A-
dirhams 1 500 3
durant une 000 000
période de 5 de
ans à compter dirhams
de la date de
signature de
ladite
convention, à
l’exception des
établissements
et entreprises
publics et leurs
filiales **
26%
< 100 247-
(Abrogé à
000 000 24,50% 23% 21,50%, 20% XXXVII-A-
partir du
dhs 4
1/1/2023)
Sociétés > 1 000 31%
247-
exerçant une 000 < à (Abrogé à
28,25% 25,50% 22,75%, 20% XXXVII-A-
activité 100 000 partir du
5
industrielle 000 1/1/2023)
31%
≥100 247-
(Abrogé à
000 000 32% 33% 34% 35% XXXVII-A-
partir du
dhs (*) 5
1/1/2023)
Établissements
de crédit et
organismes
assimilés,
Quel
Bank Al-
que soit 37%
Maghrib, la 247-
le (Abrogé à
Caisse de 37,75% 38,50% 39,25% 40% XXXVII-A-
montant partir du
Dépôt et de 6
du 1/1/2023)
Gestion et les
bénéfice
entreprises
d'assurances
et de
réassurance
NB : A titre transitoire, les acomptes provisionnels dus, au titre de chaque exercice ouvert durant la
période allant du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2026, sont calculés selon les taux de l’impôt sur les
sociétés applicables audit exercice (247-XXXVII-B)

2/20
SIMULATOR Online

(a) Les entreprises qui exercent leurs activités dans les zones d’accélération industrielle bénéficient de
l'exonération totale de l’IS durant les 5 premiers exercices consécutifs, à compter de la date du
début de leur exploitation applicable au titre des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2023
(b) Les entreprises installées dans les zones d’accélération industrielle avant le 1er janvier 2021 et
imposables selon le régime fiscal en vigueur avant cette date, à l’exclusion :
1- des sociétés qui exercent leurs activités dans le cadre d’un chantier de travaux de construction ou de montage
;
2- des établissements de crédit et organismes assimilés et des entreprises d’assurances et de réassurance et les
intermédiaires d’assurances

- pour les entreprises éligibles à l’impôt sur les sociétés :

elles seront soumises, à la fin des 20 exercices consécutifs suivant la période d’exonération totale de l’IS,
aux taux de 16,25% pour 2023, 17,50%, pour 2024, 18,75% pour 2025, 20% pour 2026 ainsi que les années
suivantes.

- pour les entreprises éligibles à l’impôt sur le revenu :

elles seront aux soumises aux :


-- taux de 20% prévu à l’article 73-II-F-7° dudit code au titre des années 2023 et 2024 ;
-- taux du barème prévus ci-dessous, au titre des années suivantes.

Le barème de calcul de l'impôt sur le revenu est fixé comme suit :


- la tranche du revenu allant jusqu'à 30 000 dirhams est exonérée ;
- 10% pour la tranche du revenu allant de 30.001 à 50.000 dirhams ;
- 20% pour la tranche du revenu allant de 50.001 à 60.000 dirhams ;
- 30% pour la tranche du revenu allant de 60.001 à 80.000 dirhams ;
- 34% pour la tranche du revenu allant de 80.001 à 180.000 dirhams ;
- 38% pour le surplus.

NB Les sociétés qui exercent leurs activités dans le cadre d’un chantier de travaux de construction ou de
montage, les établissements de crédit et organismes assimilés ainsi que les entreprises d’assurances, de
réassurance et les intermédiaires d’assurances installés dans les zones d’accélération industrielle avant le 1er janvier
2021, seront soumis aux taux de droit commun visés à l’article 19-I (20% ou 35% sous réserve des dispositions du
paragraphe XXXVII-A de l’article 247) ou 73-I (barème ci-dessus) au titre des exercices ouverts à compter du 1er
janvier 2023.

(*) Toutefois, les sociétés qui réalisent un bénéfice net ≥100 000 000 dhs ne peuvent bénéficier de l’application
d’un taux inférieur à ceux visés ci-dessus, même si elles réalisent un bénéfice net inférieur audit montant au titre de
l’un des exercices ouverts durant la période allant du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2026 (247-XXXVII-
A6)

(**) Le taux de 35% applicable de manière progressive sur le montant du bénéfice net ≥100 000 000 dhs ne
comprend pas les sociétés :
- de services ayant le statut Casablanca Finance City bénéficiant du régime fiscal prévu à l’article 6 ci-dessus;
- qui exercent leurs activités dans les zones d’accélération industrielle prévues à l’article 6 (II-B-8°) ci-dessus;
- constituées à compter du 1er janvier 2023 qui s’engagent dans le cadre d’une convention signée avec l’Etat à
investir un montant d’au moins 1 500 000 000 de dirhams durant une période de 5 ans à compter de la date
de signature de ladite convention, à l’exception des établissements et entreprises publics et leurs filiales.

L’exclusion précitée des sociétés concernées s’applique à condition :


- d’investir le montant précité dans des immobilisations corporelles ;
- de conserver lesdites immobilisations pendant au moins 10 ans, à compter de la date de leur
acquisition.
Toutefois, lorsque le bénéfice net réalisé est < 100 000 000 dhs, le taux de 20% ne s’applique que
lorsque ledit bénéfice demeure inférieur à ce montant pendant 3 exercices consécutifs.

3/20
SIMULATOR Online
(c) Il s’agit des :
- entreprises hôtelières, des sociétés de gestion des résidences immobilières de promotion touristique
et des établissements d’animation touristique (Art 6-I-B-3°)
- sociétés sportives (Art 6-I-B-5°)
- entreprises minières exportatrices (Art 6-I-D-1°)
- entreprises exportatrices de produits ou de services, à l’exclusion des entreprises exportatrices des
métaux de récupération, qui réalisent dans l’année un chiffre d’affaires à l’exportation, et bénéficient
pour le montant dudit chiffre d’affaires de l’imposition aux taux prévus à l’article 19-I-A (Art 6-I-D-
3°)
- exploitations agricoles (Art 6-I-D-4°)
- des sociétés industrielles exerçant des activités fixées par voie réglementaire (Décret n° 2-17-743)
et des sociétés exerçant les activités d’externalisation de services à l’intérieur ou en dehors des
plateformes industrielles intégrées dédiées à ces activités, conformément aux textes législatifs et
réglementaires en vigueur (Art 6-II-B-4°)
- entreprises artisanales dont la production est le résultat d’un travail essentiellement manuel (Art 6-
II-C-1°(b))
- établissements privés d’enseignement ou de formation professionnelle (Art 6-II-C-1° c))
- promoteurs immobiliers (Art 6-II-C-2°)

 Réduction progressive de la retenue à la source sur les produits des actions, parts
sociales et revenus assimilés distribués (articles 19-C, 73-II-C-3° et 247- XXXVII-C)

Retenue à la source au titre des exercices ouverts au

Produits Taux en 1/1/2023 1/1/2024 1/1/2025 1/1/2026 Dispositions


des vigueur au transitoires
actions, 31/12/2022 prévues à
parts l’article
sociales et 247-
revenus XXXVII du
assimilés CGI
distribués 15% (a) 13,75% 12,50% 11,25% 10%
provenant retenu à la
des source
bénéfices (sera
réalisés au abrogé à
titre de partir du
247-
chaque 1/1/2023)
XXXVII-C
exercice
ouvert
entre 2023
et 2026

(a) Les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés distribués qui sont considérés avoir été
prélevés sur les exercices les plus anciens et provenant des bénéfices réalisés au titre des exercices
ouverts avant le 1er janvier 2023, demeurent soumis au taux de 15%

4/20
SIMULATOR Online

 Instauration d’un prélèvement d’une retenue à la source sur les rémunérations


allouées à des tiers (Articles 4-IV, 15 bis, 45 bis, 157 et 174 du CGI)

Insertion au niveau de l’article 4 du CGI d’un paragraphe IV afin de soumettre à la retenue à la


source, au titre de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu, les rémunérations
allouées à des tiers visées à l’article 15 bis, versées, mises à la disposition ou inscrites en compte des
personnes morales ou des personnes physiques dont les revenus sont déterminés selon le régime du
résultat net réel ou celui du résultat net simplifié ayant au Maroc leur siège social, leur domicile fiscal ou
un établissement auquel se rattachent les produits servis. (Articles 4-IV, 15 et 45 bis du CGI)

Il s’agit d’une retenue à la source applicable au taux de :

- 5% du montant des rémunérations visées à l’article 15 bis, HT, allouées aux personnes morales
soumises à l’impôt sur les sociétés et versées par l’Etat, les collectivités territoriales et les
établissements et entreprises publics et leurs filiales;

- 10% pour les rémunérations visées à l'article 15 bis, HT, allouées à des personnes soumises
à l’impôt sur le revenu selon le régime du résultat net réel ou celui du résultat net simplifié.
La retenue à la source ci-dessus mentionnée doit être opérée, pour le compte du Trésor, par :
* l’Etat, les collectivités territoriales et les établissements et entreprises publics et leurs filiales qui
versent, mettent à la disposition ou inscrivent en compte les rémunérations allouées aux personnes
morales ;
* les personnes morales de droit public ou privé et les personnes physiques dont les revenus sont
déterminés selon le régime du résultat net réel ou celui du résultat net simplifié, qui versent, mettent
à la disposition ou inscrivent en compte lesdites rémunérations versées aux personnes physiques
soumises à l’impôt sur le revenu selon le régime du résultat net réel ou celui du résultat
net simplifié

La retenue à la source précitée sera imputable sur le montant de l’impôt sur les sociétés ou de
l’impôt sur le revenu avec droit à restitution. Lorsque le montant des retenues effectuées à la
source et versées au Trésor par les personnes sus-indiquées, telles que visées à l’article 157-I, excède
celui de l’impôt correspondant au revenu global annuel du contribuable, celui-ci bénéficiera d’office
d’une restitution d’impôt (articles 157-I).

Cette restitution sera calculée au vu de la déclaration du revenu global du contribuable et doit intervenir
avant la fin de l’année de la déclaration.
Conformément aux dispositions de l’article 151 du CGI, toute entreprise exerçant une activité au Maroc,
devra produire une déclaration des sommes comptabilisées et non encore réglées au cours de
l’exercice comptable précédent au titre des rémunérations allouées à des tiers. La déclaration devra
contenir, en plus des indications obligatoires, le montant, par catégorie, des rémunérations versées ou
non réglées à la fin de l’exercice soumises à la retenue à la source ainsi que le montant de l’impôt
retenu à la source. A cette déclaration, il y aura lieu de joindre un état détaillé des rémunérations
allouées aux personnes physiques dont le revenu professionnel est déterminé selon le régime de la
contribution professionnelle unique ou celui de l’auto-entrepreneur, en contrepartie des prestations de
service qui seront rendues, selon un modèle établi par l’administration.
En cas de dépôt de la déclaration sus-indiquée, telle que prévue à l’article 151, dans un délai ne
dépassant pas 30 jours de retard, ou d’une déclaration rectificative hors délai, il sera appliqué
une majoration de 5%. Toutefois, la majoration sera de 15% dans le cas de dépôt de la déclaration
après ledit délai de 30 jours et de 20%, dans le cas de défaut de déclaration, déclaration incomplète
ou insuffisante (article 194-I du CGI).
Cette majoration sera calculée sur le montant de l’impôt retenu à la source sur les rémunérations
allouées à des tiers visées aux articles 15 bis et 45 bis ou de l’impôt qui aurait dû être retenu
pour les rémunérations non passibles de la retenue à la source prévue à l’article 157 du CGI. Le
montant des majorations prévues ci-dessus ne pourra pas être inférieur à 500 dirhams.
(article 194 du CGI).

5/20
SIMULATOR Online
Quand le contribuable produira une déclaration comportant des renseignements incomplets ou lorsque
les montants déclarés ou versés sont insuffisants, les majorations seront calculées sur l’impôt retenu
à la source ou l’impôt qui aurait dû être retenu correspondant aux renseignements incomplets ou
aux montants insuffisants.

L’inspecteur des impôts pourra être amené à apporter des rectifications au montant de l’impôt retenu à
la source, qui résulte d’une déclaration ou d’une régularisation pour défaut de déclaration des
rémunérations allouées à des tiers visées aux articles 15 bis et 45 bis ci-dessus. Dans ces cas, il notifiera
aux personnes chargées de la retenue à la source, par lettre d’information, les redressements effectués
et établira les impositions sur les montants arrêtés par l’administration (article 222 du CGI).
Quand le contribuable ne produira pas, dans les délais prescrits, la déclaration des rémunérations
allouées à des tiers prévue à l’article 151 ci-dessus, il est invité, par lettre notifiée, à déposer ou à
compléter sa déclaration, ou à verser les retenues effectuées ou qui auraient dû être retenues, dans le
délai de 30 jours, suivant la date de réception de la lettre.
Quand le contribuable ne déposera pas ou ne complètera pas sa déclaration, ou ne versera pas les
retenues à la source dans le délai de 30 jours, l’administration l’informera des bases qu’elle aura
évaluées et sur lesquelles le contribuable sera imposé d’office, et qui seront établies, si ce
dernier ne dépose pas ou ne complète pas sa déclaration dans un deuxième délai de 30
jours suivant la date de réception de ladite lettre d’information. Les droits résultant de cette
taxation d’office, ainsi que les majorations, amendes et pénalités y afférentes seront émis par voie de
rôle, état de produits ou ordre de recettes et ne pourront être contestés que dans les conditions
prévues par le CGI (article

 Honoraires et rémunérations versés aux médecins non soumis à la taxe


professionnelle (Article 73-II-G)

Les honoraires et rémunérations versés aux médecins non soumis à la taxe professionnelle qui
effectuent des actes médicaux ou chirurgicaux dans les cliniques et établissements assimilés sont
soumis au taux libératoire de 30%.

 Exonérations permanentes en matière d’impôt retenu à la source avec


abattement de 40% provenant de bénéfices distribués par les O.P.C.I (Article 6 I-C-1°)

Sont exonérés de l’impôt sur les sociétés retenu à la source les dividendes et autres produits de
participation similaires à condition que les sociétés fournissent à la société distributrice une
attestation de propriété de titres comportant le numéro de leur identification à l’impôt sur les
sociétés.

Ces produits seront compris dans les produits financiers de la société bénéficiaire avec un abattement
de 100%. Cet abattement est ramené à 40%, lorsque les produits précités proviennent de bénéfices
relatifs à la location des biens immeubles bâtis distribués par les O.P.C.I. qui ouvrent leur
capital au public, par la cession d’au moins 40% des parts existantes.

Aucun abattement ne s’applique auxdits produits provenant des bénéfices distribués par les autres
O.P.C.I.

Les dispositions ci-dessus sont applicables aux dividendes et autres produits de participations similaires
distribués par les O.P.C.I, provenant des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2023.

6/20
SIMULATOR Online
 Application d’une manière permanente de l’incitation fiscale pour les opérations
d’apport d’immeubles aux OPCI (Article 161 quinquies)

Les personnes morales soumises à l’IS ou les contribuables soumis à l’IR au titre de leurs revenus
professionnels déterminés selon le régime du RNR ou celui du RNS qui procèdent à l’apport de biens
immeubles inscrits à leur actif immobilisé à un O.P.C.I, bénéficient de manière permanente
d’un sursis de paiement de l’IS ou de l’IR au titre de la plus-value nette des profits fonciers
réalisée à la suite dudit apport jusqu’à la cession partielle ou totale des titres reçus en contrepartie
de l’apport, avec la suppression de l’abattement de 50%.

Le régime incitatif applicable aux opérations d’apport des biens immeubles à un O.P.C.I est accordé sous
réserve du respect de certaines conditions comme par exemple l’entreprise ayant effectué l’apport,
s’engage dans l’acte d’apport, à payer spontanément l’IS ou l’IR, au titre de la plus-value nette résultant
de l’apport ayant fait l’objet de sursis du paiement, lors de la cession ultérieure totale ou partielle des
titres, au prorata des titres cédés, dans le mois qui suit celui au cours duquel la cession a eu lieu.
En cas de non-respect des conditions, l’IS ou l’IR, au titre de la plus-value nette résultant de l’apport ayant
fait l’objet de sursis du paiement, devient exigible immédiatement selon les règles de droit commun.

Par ailleurs, les personnes physiques qui procèdent à l’apport de leurs biens immeubles à l’actif immobilisé
d’un OPCI, ne sont pas soumises à l’IR au titre des profits fonciers réalisés suite audit apport, sous réserve
du respect de certaines conditions dont le non-respect entraine la régularisation du contribuable selon les
règles de droit commun ainsi que la pénalité et les majorations.

Les dispositions ci-dessus sont applicables aux opérations d’apport des biens immeubles réalisées à
compter du 1er janvier 2023.

 Limitation de l’exonération de l’impôt retenu à la source au titre des dividendes de


source étrangère versés, mis à la disposition ou inscrits en compte des non-résidents par
les sociétés ayant le statut CFC et les sociétés installées dans les zones d’accélération
industrielle (article 6- I-C-1° tirets 7 et 8)

Sont exonérés les dividendes et autres produits de participations similaires de source étrangère versés,
mis à la disposition ou inscrits en compte des non-résidents

- par les sociétés installées dans les zones d’accélération industrielle,


- par les sociétés ayant le statut "Casablanca Finance City", à l’exclusion des établissements de crédit et
des entreprises d’assurances et de réassurance.

Ces mesures sont applicables aux dividendes et autres produits de participations similaires
distribués, provenant des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2023.

 Retenue à la source sur les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés
(article 13-II)

Sont soumis à la retenue à la source de 13,75% (en 2023), 12,50% (en 2024), 11,25%(en
2025) et 10% (en 2026) au titre de l’IS ou de l’IR, les produits des actions, parts sociales et revenus
assimilés au titre des produits provenant de la distribution des bénéfices par les sociétés installées
dans les zones d’accélération industrielle et par celles ayant le statut "Casablanca Finance City", à
l’exclusion des dividendes et autres produits de participations similaires de source étrangère versés
aux non-résidents visés à l’article 6 (I-C-1°) exonérés.

7/20
SIMULATOR Online
 Dotations aux provisions pour investissement constituées par les sociétés de
services ayant le statut "Casablanca Finance City (Article 10-III-2)

Les sociétés de services bénéficiant du régime fiscal prévu pour la place financière Casablanca Finance City
peuvent constituer des provisions pour investissement dans la limite de 7,70% (2023), 14,30%
(2024), 20% (2025) et 25% (2026) du bénéfice fiscal après report déficitaire et avant impôt, en vue
de la réalisation d’investissement en titres de participation, sous réserve du respect des conditions
suivantes :
- la réalisation de cet investissement dans des titres de participation, doit intervenir au cours de
l’exercice suivant celui de la constitution des provisions ;
- la conservation des titres acquis pendant au moins 4 ans, à compter de la date de leur acquisition.
La société concernée doit souscrire un état selon un modèle établi par l’administration à joindre à la
déclaration du résultat fiscal.
La provision pour investissement doit être inscrite au passif du bilan, sous une rubrique
spéciale faisant ressortir par exercice le montant de chaque dotation.
La provision ou la part de la provision qui n’a pas été utilisée, dans le délai, conformément à l’objet
pour lequel elle a été constituée, est rapportée par la société ou à défaut d’office par l’administration
à l’exercice de la constitution de ladite provision sans recours aux procédures de rectification de la base
imposable.

 Remaniement de l’article 6 du CGI relatif aux exonérations :

I.- Exonérations permanentes II.- Exonérations temporaires


A- Exonérations Maintenu sans A- Exonérations Abrogé par la loi de
permanentes modification suivies de finances n° 70-19 pour
l’imposition l’année budgétaire
temporaire au taux 2020
réduit

B.- Exonérations Abrogé par la loi de B- Exonérations (1)


suivies de l’imposition finances n° 50-22 temporaires
permanente aux taux pour l’année
réduits budgétaire 2023
C- Exonérations Maintenu et modifié Abrogé par la loi de
permanentes en C- Imposition finances n° 50-22 pour
matière d’impôt temporaire aux l’année budgétaire
retenu à la source taux réduits 2023
D.- Imposition Abrogé par la loi de
permanente aux finances n° 50-22
taux réduits pour l’année
budgétaire 2023

Les exonérations suivies de l’imposition permanente aux taux réduits, l’imposition permanente aux taux
réduits ainsi que l’imposition temporaire aux taux réduits ont été abrogées par la loi de finances n° 50-
22 pour l’année budgétaire 2023. Sont maintenues les exonérations temporaires énumérées ci-dessous :
(1) Bénéficient des exonérations temporaires :

1-le titulaires de toute concession d'exploitation des gisements d'hydrocarbures concession


d'exploitation des gisements d'hydrocarbures (pendant 10 ans)
2-les sociétés exploitant les centres de gestion de comptabilité agréés (pendant 4 ans)
3-les sociétés industrielles exerçant des activités fixées par voie réglementaire (Décret n° 2-17-743) et
les sociétés exerçant les activités d’externalisation de services à l’intérieur ou en dehors des plateformes
industrielles intégrées dédiées à ces activités, conformément aux textes législatifs et réglementaires en
vigueur (pendant 5 ans)

8/20
SIMULATOR Online
4-les entreprises hôtelières, les sociétés de gestion des résidences immobilières de promotion touristique
et les établissements d’animation touristique (pendant 5 ans)
5-les sociétés sportives (pendant 5 ans)
6-les sociétés de services ayant le statut "Casablanca Finance City"(pendant 5 ans)
7-les entreprises qui exercent leurs activités dans les zones d’accélération industrielle (pendant 5 ans)
8-l’Agence spéciale Tanger-Méditerranée (pendant 5 ans)

Sans oublier les exonérations permanentes n’ayant subies aucun changement et les exonérations
permanentes en matière d’impôt retenu à la source

 Remaniement de l’article 31 relatif aux exonérations, imposition au taux réduit et


réduction d’impôt :

I.- Exonération
A- Exonérations permanentes Abrogé
B- Exonérations temporaires (1)
C.- Imposition permanente au taux Abrogé par la loi de finances n° 50-22 pour l’année
réduit budgétaire 2023
II.- Imposition temporaire au taux Abrogé par la loi de finances n° 50-22 pour l’année
réduit

(1) En bénéficient :
- les entreprises hôtelières, les sociétés de gestion des résidences immobilières de promotion touristique
et les établissements d’animation touristique (pendant 5 ans)
- les entreprises qui exercent leurs activités dans les zones d’accélération industrielle (pendant 5 ans)
Toutefois, sont soumises à l’impôt sur le revenu dans les conditions de droit commun, les
entreprises qui exercent leurs activités dans lesdites zones dans le cadre d’un chantier de travaux
de construction ou de montage.

 Suppression du taux spécifique de 20% applicable aux revenus de certaines


entreprises et son remplacement par le taux du barème :

Le taux de l'impôt fixé 20% pour les revenus nets imposables réalisés par les entreprises visées à
l'article 31 (I-B et C et II-B)*, par les exploitants agricoles visés à l'article 47-II, 73-II-F-7° et 191-II du
CGI a été supprimé pour être remplacé par le barème de droit commun prévu à l’article 73-I.

Toutefois, à titre transitoire, le taux réduit de 20% prévu par les dispositions de l’article 73 (II-F-7°) du
CGI, supprimé par la LF 2023, demeure applicable jusqu’au 31 décembre 2024, pour les entreprises
existantes au 31 décembre 2022. Au-delà de cette date, elles seront soumises aux taux du barème
visé à l’article 73-I dudit code qui est fixé comme suit :

- la tranche du revenu allant jusqu'à 30 000 dirhams est exonérée ;


- 10% pour la tranche du revenu allant de 30.001 à 50.000 dirhams ;
- 20% pour la tranche du revenu allant de 50.001 à 60.000 dirhams ;
- 30% pour la tranche du revenu allant de 60.001 à 80.000 dirhams ;
- 34% pour la tranche du revenu allant de 80.001 à 180.000 dirhams ;
- 38% pour le surplus.

*Il s’agit :
- des entreprises hôtelières et les établissements d’animation touristique
- des entreprises qui exercent leurs activités dans les zones d’accélération industrielle
- des entreprises minières exportatrices
- des entreprises exportatrices de produits ou de services, à l’exclusion des entreprises exportatrices
des métaux de récupération,
- des entreprises artisanales dont la production est le résultat d’un travail essentiellement manuel

9/20
SIMULATOR Online
- des établissements privés d’enseignement ou de formation professionnelle.
- des revenus provenant de la location de cités, résidences et campus universitaires

 Introduction de l’apiculture dans la définition des revenus agricoles (article 46)

Sont considérés comme revenus agricoles, les bénéfices réalisés par un agriculteur et/ou éleveur et
provenant de toute activité inhérente à l’exploitation d’un cycle de production végétale et/ou animale.

Est considérée comme production animale celle relative à l’apiculture, à l’élevage de volailles, des
bovins, ovins, caprins, camélidés et équins.

 Traitement des pourboires remis directement à leurs bénéficiaires (articles 57-25°et


58-II-A)

Sont exonérés de l’impôt les pourboires remis directement à leurs bénéficiaires sans aucune intervention
de l’employeur

En revanche l’impôt est dû au titre des pourboires, retenu à la source, lorsqu’ils sont perçus par
l’employeur auprès des clients ou se charge de leur collecte. Dans ce cas, il doit retenir l’impôt dû sur le
montant global des pourboires et du salaire auquel ils s'ajoutent, le cas échéant.

 Taxation du surplus du chiffre d’affaires annuel réalisé par les personnes physiques
soumises au régime de la CPU ou celui de l’auto-entrepreneur : (articles 45 bis, 73-II-G-8°)

Le montant du chiffre d’affaires annuel réalisé par les personnes physiques dont le revenu professionnel est
déterminé selon le régime de la CPU ou celui de l’auto-entrepreneur qui dépasse 80 000 dirhams pour
le compte d’un même client au titre de prestation de services est taxé au taux de 30% libératoire
de l’impôt sur le revenu (article 73-II-G-8°).

La retenue à la source sur le surplus prévu à l’article 45 bis-II doit être opérée, pour le compte du Trésor,
par les :

- personnes morales de droit public ou privé,


- personnes physiques dont les revenus sont déterminés selon le régime du résultat net réel ou celui du
résultat net simplifié.

Ces dispositions sont applicables aux rémunérations allouées à des tiers et aux rémunérations de
prestations de service versées à compter du 1er janvier 2023.

 Rachats des cotisations et primes se rapportant aux contrats individuels ou collectifs


d’assurance retraite (articles 28, 73-II-C-5°)

La rente servie au bénéficiaire sous forme de capital, au terme d’un contrat individuel ou collectif
d’assurance retraite, est imposée par voie de retenue à la source au taux du barème progressif prévu
à l'article 73-I, après un abattement de 70% sur le montant ≤ 168 000.00 dirhams et 40%
pour le montant > 168 000.00 dirhams et avec étalement sur une période maximum de 4 années.

Dans le cas où l'assuré procède au rachat de ses cotisations et primes se rapportant aux contrats
individuels ou collectifs d’assurance retraite avant la durée de 8 ans, ou avant l’âge de 45 ans,
le montant total du rachat est imposé par voie de retenue à la source au taux non libératoire de 15%
sans abattement.

Sont considérées comme un rachat, les avances dont bénéficie l'assuré avant le terme du contrat, ou
avant l’âge de 45 ans, et sont imposables comme prévu ci-dessus.

10/20
SIMULATOR Online

Ces dispositions sont applicables aux montants bruts des rachats des cotisations et primes versés à
compter du 1er janvier 2023

 Relèvement du taux d’imposition sur les rémunérations et indemnités versés par les
établissements d’enseignement ou de formation professionnelle à des enseignants
vacataires :

Les établissements d’enseignement ou de formation professionnelle à des enseignants ne faisant pas


partie de leur personnel permanent sont devenues imposables par voie de retenue à la source au taux
libératoire de 30%, au lieu du taux libératoire de 17%.

 Réaménagement de la cotisation minimale due par les contribuables soumis à l’IS


ou à l’IR au titre des revenus professionnels et agricoles (Article 144-I-D du CGI)

Le taux de la cotisation minimale de 0,50% actuellement, prévu par l’article 144 du CGI, applicable
aux sociétés soumises à l’IS, quel que soit le chiffre d’affaires réalisé est ramené à 0,25% et à
0,15% pour les opérations effectuées par les entreprises commerciales au titre des ventes portant
sur les produits pétroliers, le gaz, le beurre, l'huile, le sucre, la farine, l'eau, l'électricité et les
médicaments.

Le taux de 6% de la cotisation minimale applicable aux professions libérales (1) exercées par les
personnes soumises à l’impôt sur le revenu est ramené à 4%.

(1) Seront concernés par cette baisse de taux les avocats, interprètes, notaires, adels, huissiers de
justice, architectes, métreurs-vérificateurs, géomètres, topographes, arpenteurs, ingénieurs, conseils,
experts en toute matière et comptables agréés, vétérinaire, médecins, médecins-dentistes, masseurs
kinésithérapeutes, orthoptistes, orthophonistes, infirmiers, herboristes, sages-femmes, exploitants de
cliniques, maisons de santé ou de traitement et exploitants de laboratoires d’analyses médicales.

Les nouveaux taux de 0,25%, 0,15% et 4% mentionnés ci-dessus, sont applicables au titre des
exercices ouverts à compter du 1er janvier 2023

 Nouveau mode d’imposition et de contrôle de l’impôt sur le revenu au profit foncier


(articles 173-I et 234 quinquies du CGI)

Cas d’une cession immobilière

Demande de l’avis préalable de Souscription d’une déclaration sans


l’administration fiscale dans les 30 jours demander ni tenir compte de l’avis de
suivants le compromis de vente l’administration fiscale

Les contribuables soumis à l’impôt sur le revenu Les personnes sont tenues de verser,
au titre des profits fonciers peuvent demander à provisoirement, auprès du receveur de
l’administration fiscale un avis préalable l’administration fiscale la différence entre le
concernant les éléments de détermination montant de l’impôt déclaré et 5% du prix
du profit foncier net imposable et le de cession, à l’exclusion des personnes qui
montant de l’impôt correspondant ou, le cas réalisent des opérations exonérées* de l’impôt
échéant, concernant le droit au bénéfice de sur les profits fonciers ainsi que les
l’exonération dudit impôt. opérations d’apport de biens immeubles et/ou
des droits réels immobiliers à l’actif d’une
Cette demande doit être souscrite, par voie société ou d’un OPCI*,
électronique selon un modèle établi par

11/20
SIMULATOR Online
l’administration, dans les 30 jours suivant la Le contribuable souscrira à la déclaration des
date du compromis de vente, accompagnée : profits immobiliers et de verser l’impôt auprès
de l’administration fiscale
- d’une présentation des éléments relatifs à
l’opération de cession envisagée,
- des pièces justificatives relatives à la
détermination de l’impôt ou à l’exonération,
- de tout autre document ou renseignement
justifiant sa demande.

La réponse de l’administration qui vaut


attestation de liquidation de l’impôt ou
d’exonération doit être communiquée au
demandeur dans un délai de 60 jours suivant
la date de la réception de la demande. Elle
demeure valable pour une période de 6 mois.

Après cession, si le contribuable souscrit sa


déclaration et procède, le cas échéant, au
paiement de l’impôt sur la base des éléments de
l’attestation de liquidation, il sera dispensé du
contrôle fiscal en matière d’impôt sur le revenu
au titre des profits fonciers.

La déclaration souscrite peut faire l’objet de


rectification en matière de profits fonciers,
conformément aux dispositions de l’article 224 ci-
dessus, si elle n’a pas été établie sur la base des
éléments de l’attestation de liquidation précitée.

*Il s’agit du profit réalisé :

- par toute personne qui effectue dans l’année civile des cessions d’immeubles dont la valeur totale
n’excède pas 140.000) dirhams ;
- sur la cession d’un immeuble ou partie d’immeuble destiné à son habitation principale depuis au
moins 5 ans au jour de ladite cession
- sur la cession de droits indivis d’immeubles agricoles, situés à l’extérieur des périmètres urbains
entre co-héritiers.
- à l’occasion de la cession du logement social prévu à l’article 92-I-28° ci- dessous, destiné par son
propriétaire à son habitation principale depuis au moins 4 ans au jour de ladite cession.

et des cessions à titre gratuit portant sur :

- les biens effectués entre ascendants et descendants, entre époux, frères et sœurs
- les biens effectuées entre la personne assurant la Kafala dans le cadre d’une ordonnance
- les biens revenant aux associations reconnues d’utilité publique et inscrits au nom des personnes
physiques.
- les personnes physiques qui procèdent à l’apport de leurs biens immeubles et/ou de leurs droits réels
immobiliers à l’actif d’une société autre que O.P.C.I, dans le cadre du régime d’incitation fiscale aux
opérations de restructuration des groupes de sociétés et des entreprises
- les personnes morales soumises à l’IS ou les contribuables soumis à l’IR au titre de leurs revenus
professionnels déterminés selon le régime RNR ou RNS qui procèdent à l’apport de biens immeubles
inscrits à leur actif immobilisé à un O.P.C.I

12/20
SIMULATOR Online
 Réinstauration de l’abattement de 40% sur le montant du revenu foncier brut
imposable (article 64-II) :

1-Location en faveur des particuliers


Le revenu net imposable des immeubles bâtis et non bâtis, des constructions de toute nature, la
valeur locative des immeubles et constructions que les propriétaires mettent gratuitement à la
disposition des tiers, les indemnités d’éviction versées aux occupants des biens immeubles par les
propriétaires desdits bien et les produits provenant des bénéfices distribués par les OPCI est obtenu
en appliquant un abattement de 40% au titres des revenus locatifs dans le cadre du revenu
global après dépôt de la déclaration du revenu global. L’option pour le paiement spontané a été
supprimé. La retenue à la source sera imputée sur le montant de l’impôt global avec droit à
restitution.

Le dépôt de la déclaration du revenu global est devenu obligatoire pour les revenus fonciers.

2-Location en faveur des personnes morales soumises à l’IS ou personnes physiques


soumises au régime du RNR ou RNS

Conservation du mode actuel par voie de retenue à la source avec suppression de l’option
du paiement spontané

Pour rappel, le montant brut des revenus fonciers imposables, < 120.000 dirhams est taxé à 10%
et ≥ 120.000 dirhams est imposé à 15% par voie de retenue à la source.

Toutefois, les personnes ayant l’obligation d’effectuer la retenue à la source sont dispensées,
lorsque le montant des revenus fonciers annuels brut imposable versé à un propriétaire ne dépasse pas
30.000 DH.

 Suppression de l’exonération des revenus fonciers dont le montant n’excède pas


30.000 dirhams (Article 63-1°)

Le montant des revenus fonciers annuels bruts imposables visés à l'article 61-I qui n'excède pas 30.000
dirhams ne sont plus exonérés

 Obligation de dépôt de la déclaration du revenu global pour les revenus agricoles :

Obligation du dépôt de déclaration du revenu agricole quel que soit le seuil du revenu selon un
modèle simplifié établi par l’administration

 Suppression des avantages fiscaux prévus pour les salariés des entreprises
financières ayant le statut CFC (article 73-II-F-9° du CGI)

Les revenus salariaux versés aux employés qui travaillent pour le compte des sociétés ayant le statut
CFC sont passibles de l’impôt au taux spécifique de 20% pour une période maximale de 10 ans à
compter de la date de leur prise de fonction.

Toutefois, les salariés susvisés peuvent demander, sur option irrévocable, à leur employeur à être
imposés d'après les taux du barème prévu ci-dessous.

Les salariés des établissements de crédit, entreprises d’assurances et de réassurance ainsi que les
sociétés de courtage seront soumises, à compter du 1er janvier 2023, au droit commun d’imposition
(barème de l’IR) qui est fixé comme suit :

- la tranche du revenu allant jusqu'à 30 000 dirhams est exonérée ;


- 10% pour la tranche du revenu allant de 30.001 à 50.000 dirhams ;

13/20
SIMULATOR Online
- 20% pour la tranche du revenu allant de 50.001 à 60.000 dirhams ;
- 30% pour la tranche du revenu allant de 60.001 à 80.000 dirhams ;
- 34% pour la tranche du revenu allant de 80.001 à 180.000 dirhams ;
- 38% pour le surplus.

 Révision du taux d’abattement des frais professionnels pour les titulaires des
revenus salariaux (article 59 I-A et B)
Sont déductibles les frais inhérents à la fonction ou à l'emploi, calculés aux taux forfaitaires suivants
au taux de :
- 35% pour les personnes dont le revenu brut annuel imposable ≤ 78 000 dirhams,
- 25% pour les personnes dont le revenu brut annuel imposable est > 78 000 dirhams, sans que
cette déduction puisse excéder 35 000 dirhams au lieu de 30 000 dirhams précédemment ;

Pour rappel ces taux étaient de 20%

Demeurent imposés à 25% le personnel des casinos et cercles supportant des frais de représentation
et de veillée ou de double résidence, à 35% les ouvriers d’imprimerie de journaux travaillant la nuit,
ouvriers mineurs ; artistes dramatiques, lyriques, cinématographiques ou chorégraphiques, artistes
musiciens, chefs d’orchestre, 45% pour les journalistes, rédacteurs, photographes et directeurs de
journaux ; les agents de placement de l’assurance-vie, inspecteurs et contrôleurs des compagnies
d’assurances des branche-vie, capitalisation et épargne ; les voyageurs, représentants et placiers de
commerce et d’industrie, pilotes, radios, mécaniciens et personnel de cabine navigant des compagnies
de transport aérien, pilotes et mécaniciens employés par les maisons de construction d’avions et de
moteurs pour l’essai de prototypes, pilotes moniteurs d’aéro-clubs et des écoles d’aviation civile.
personnel navigant de l’aviation marchande et 40 % pour le personnel navigant de la marine
marchande et de la pêche maritime.

Ces taux sont appliqués sur le revenu brut annuel imposable des catégories professionnelles ci-dessus
sans limitation.

 Exonération de la cession de l’habitation principale (article 63-II-B du CGI)

Le profit réalisé par son propriétaire ou par les membres des sociétés à objet immobilier réputées
fiscalement transparentes sur la cession d'un immeuble ou partie d'immeuble destiné à l’habitation
principale occupée depuis au moins 5 ans (contre 6 antérieurement), au jour de la cession, est
exonéré de l'impôt à l’exception des opérations dont le prix de cession excède 4.000.000 de
dirhams, et qui sont tenus d'acquitter une cotisation minimale de 3 % au titre de la fraction du
prix de cession supérieure audit montant.

Est considérée comme habitation principale, tant qu’elle n’a pas été louée ou affectée à un usage
professionnel :

- l’unique logement dont dispose la personne concernée ;


- le logement choisi par la personne concernée à titre d’habitation principale si elle dispose de
plusieurs habitations ;
- le logement que les Marocains résidents à l’étranger conservent au titre de leur habitation au Maroc
ou celui occupé à titre gratuit par leur conjoint, leurs ascendants ou descendants en ligne directe au
premier degré.

La personne concernée ne peut en aucun cas bénéficier de cette exonération plus d’une seule fois
pendant les 5 années précitées.

14/20
SIMULATOR Online
 Révision de la définition des sociétés à prépondérance immobilière (article 61-II du
CGI)

L’Actif brut est constitué pour 50% (au lieu de 75% de l’actif brut immobilisé).

Sont considérés comme étant des sociétés à prépondérance immobilière, toute société dont
l’actif brut est constitué pour 50% au moins de sa valeur par des immeubles ou par des titres
sociaux émis par les sociétés à objet immobilier ou par d’autres sociétés à prépondérance
immobilière, non affectés par ces sociétés à leur propre exploitation industrielle, commerciale,
artisanale, agricole, à l’exercice d’une profession libérale ou au logement de leur personnel salarié.

Ces mesures sont applicables aux opérations de cession et d’apport des actions ou des parts sociales
des sociétés à prépondérance immobilières réalisées à compter du 1er janvier 2023

 Instauration d’un régime propre aux avocats (Article 173-III et 234 quinquies du
CGI)

Les avocats versent spontanément, sur option pour chaque dossier, des acomptes provisionnels
au titre de l’impôt sur le revenu de l’exercice en cours, selon l’un des deux régimes suivants :

Obligations Versement spontané des Versement spontané,


acomptes auprès du auprès du receveur de
secrétaire-greffier à la caisse l’administration fiscale,
du tribunal, pour le compte du d’un acompte provisionnel,
receveur de l’administration par procédé électronique
fiscale. avant l'expiration du mois
suivant l’exercice concerné.
Le montant de chaque acompte Le montant de l’acompte
provisionnel est fixé 100 provisionnel est déterminé
dirhams, à verser par avocat, compte tenu du nombre des
une seule fois pour chaque affaire affaires enregistrées au
dont il a perçu tout ou partie des nom de l’avocat durant
honoraires, lors du dépôt ou de l’exercice précité, pour
l’enregistrement d’une requête ou lesquelles il a perçu tout ou
d’un recours ou lors de partie des honoraires,
l’enregistrement d’un multiplié par 100 dirhams
mandatement ou d’une assistance et ce, sur la base des listes des
devant les tribunaux du Royaume. dossiers communiquées par
Versement de l’acompte
Le versement de ce montant l’avocat à l’administration
provisionnel
couvre l’ensemble des étapes du fiscale selon un modèle établi
procès. par l’administration comportant
les indications relatives
notamment, à son identité
fiscale et à son identification et
le nombre des affaires
enregistrées en son nom.

Le secrétaire-greffier est tenu de L’autorité gouvernementale


verser à l’administration fiscale, chargée de la justice
Délai de versement de par procédé électronique, le communique à l’administration
l’acompte provisionnel montant desdits acomptes fiscale les listes des dossiers
provisionnels devant être recouvré enregistrés au nom de l’avocat
lors de l’accomplissement des selon un modèle établi par

15/20
SIMULATOR Online
formalités précitées, durant le l’administration comportant les
mois qui suit celui au cours duquel indications relatives
l’encaissement a eu lieu, notamment, à son identité
accompagné d’un état selon un fiscale et à son identification et
modèle établi par l’administration. le nombre des affaires
enregistrées en son nom.

Sont exclus de l’obligation de versement de l’acompte provisionnel :

- les requêtes relatives aux ordonnances sur requêtes et des


constats conformément aux dispositions de l’article 148 du code de
procédure civile ;

Exclusion de l’obligation - les affaires dispensées de la taxe judiciaire ou bénéficiant de


de versement de l’assistance judiciaire. Dans ce cas, le versement n'est effectué pour
l’acompte ces affaires que lors de l'exécution du jugement y afférent.

Les avocats sont exonérés du versement des acomptes provisionnels


susvisés durant les 60 premiers mois à compter du mois d’obtention
du numéro d’identification fiscale.

Chaque versement des acomptes est accompagné d'un bordereau-


avis selon un modèle établi par l’administration, comportant les
indications suivantes :

• le nom, prénom et adresse du domicile fiscal de l’avocat concerné


Versement des acomptes
ou le lieu de situation de son principal établissement ;
accompagné d’un
• le numéro d’identification fiscale ;
bordereau-avis
• la nature de l’affaire et le numéro du dossier ;
• le tribunal compétent et son siège ;
• le montant versé ;
• la date du versement.

Le montant des acomptes provisionnels versé par l’avocat au cours


de l’année est imputable sur le montant de la cotisation minimale de
l’impôt sur le revenu due au titre de ladite année.

Imputation du montant Toutefois, lorsque le montant de la cotisation minimale ne permet


de l’acompte pas l’imputation de la totalité des acomptes provisionnels versés au
provisionnel titre de l’impôt sur le revenu, le surplus demeure imputable sur la
fraction du montant de l’impôt sur le revenu correspondant au
revenu professionnel. Le montant du reliquat éventuel reste acquis
au Trésor.

 Exonération de la TVA sans droit à déduction les ventes et prestations de services


effectuées par les fabricants et les prestataires dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur
ou égal à 500 000 dirhams (Article 91-II-3°)

Sont exonérées de la TVA sans droit à déduction les ventes et prestations de services, effectuées
par les fabricants et les prestataires, personnes physiques, dont le chiffre d’affaires annuel est
inférieur ou égal à 500 000 dirhams.

16/20
SIMULATOR Online
 Exonération de la TVA à l’importation des aliments simples destinés à l’alimentation
du bétail et des animaux de basse-cour (article 247-XL)

Par dérogation aux dispositions de l’article 121-2° ci-dessus, les aliments simples destinés à
l’alimentation du bétail et des animaux de basse-cour, sont exonérés de la TVA à l’importation à
compter du 1er janvier 2023 jusqu’au 31 décembre 2023.

 Alignement des taux applicables aux professions libérales à 20% (article 99-2° du
CGI)

Les opérations effectuées, par les avocats, interprètes, notaires, adel, huissiers de justice et
vétérinaires sont désormais soumises au taux normal de 20% au lieu du taux de 10%.

 Institution de formalités réglementaires pour le bénéfice de l’exonération du


matériel agricole (article 124-I)

Les produits et matériels destinés à un usage exclusivement agricole qui bénéficient des exonérations
prévues à l’article 92–I-5° doivent être accordées conformément aux formalités prévues par décret.

 Echange d’informations (Article 169 ter)

L’administration fiscale peut procéder à l’échange d’informations avec les autres


administrations et organismes publics habilités par leur textes législatifs et réglementaires à
procéder audit échange, dans le cadre d’une convention, sous réserve du respect du secret
professionnel.

 Régularisation de la situation fiscale des entreprises Inactives et suspension de la


procédure de taxation d’office (articles 146, 228 bis, 232-VIII-21° et 247-XXXVIII)

Les entreprises inactives sont celles qui n’ont déposé ni déclaration, ni effectué de versement d’impôts,
ni aucune opération pendant les 3 derniers exercices. D’après les informations dont dispose
l’administration, ces entreprises sont invitées par lettre notifiée à souscrire la déclaration de
cessation d’activité prévue à l’article 150 dans un délai de 30 jours suivant la date de réception
de ladite lettre. Passé ce délai, lesdites entreprises sont inscrites dans le registre des entreprises
inactives et la procédure de taxation d’office est suspendue

Les contribuables n’ayant réalisé aucun chiffre d’affaires ou ayant versé le minimum de la
cotisation minimale au titre des 4 derniers exercices derniers exercices clos, peuvent
bénéficier de la dispense du contrôle fiscal ainsi que de l’annulation d’office des
majorations, amendes et pénalités pour défaut de dépôt des déclarations et de versement des
impôts prévus par le présent code au titre des années non prescrites devront procéder au versement
spontané, d’un montant forfaitaire de l’IS ou de l’IR selon le cas, de 5 000 dirhams, au titre de chaque
exercice non prescrit dans le délai de la déclaration de cessation d’activité soit 30 jours.

Toutefois, les plus-values de cession ou de retrait des éléments corporels ou incorporels de l’actif
immobilisé ainsi que les indemnités perçues en contrepartie de la cessation de l’exercice de l’activité ou
du transfert de la clientèle, sont imposables selon le cas, soit à l’IS ou à l’IR, dans les conditions de droit
commun.

La dispense du contrôle fiscal peut être remise en cause, lorsque l’administration constate des
opérations de fraude, de falsification ou d’utilisation de factures fictives.

Lorsque l’administration fiscale constate l’émission d’une facture par ou au nom d’une entreprise inactive
au sens de l’article 228 bis la déduction correspondante à cette facture n’est pas admise.

17/20
SIMULATOR Online
Lorsque l’administration constate qu’une entreprise inactive a réalisé des opérations ou a repris
l’exercice d’une activité imposable, elle retire ladite entreprise du registre des entreprises inactives et
engage la procédure de taxation d’office.

L’administration peut engager la procédure de taxation d’office à l’encontre des entreprises qui ne
sont plus considérées comme inactives au sens des dispositions de l’article 228 bis, même si le délai
de prescription a expiré

 Reconduction de la Contribution Sociale de Solidarité (CSS) sur les bénéfices des


sociétés et les revenus des personnes physiques soumises à l’impôt sur le revenu selon le
régime du résultat net réel au titre des exercices 2023,2024 et 2025 (articles 11-IV, 268 à
273 du CGI)

La contribution sociale de solidarité sur les bénéfices et les revenus est reconduite pour les
exercices 2023,2024 et 2025 sur les bénéfices des :

- sociétés,
- établissements publics,
- associations et autres organismes assimilés,
- fonds,
- établissements des sociétés non résidentes,
- établissements des groupements desdites, sociétés,
- autres personnes morales passibles de l’impôt sur les sociétés,

appelés sociétés à l’exclusion des sociétés exonérées de l’IS de manière permanente (article 6-I-
A) ;

Elle s’appliquera également aux personnes physiques titulaires de revenus professionnels selon le
régime du résultat net réel applicable sur les :

- bénéfices réalisés par les personnes physiques provenant de l'exercice :


- professions commerciales, industrielles et artisanales ;
- profession libérale ou de toute profession autre que celles visées ci-dessus ;
- revenus ayant un caractère répétitif à l’exclusion des :

* revenus salariaux et revenus assimilés ;


* revenus et profits fonciers ;
* revenus et profits de capitaux mobiliers.

La contribution de solidarité sociale (CSS) est calculée selon le barème suivant :

Montant du bénéfice ou revenuimposable Taux de la contribution

De 1.000.000 DH à moins de 5.000.000 DH 1,5%


De 5.000.000 DH à moins de 10.000.000 DH 2,5%
De 10.000.000 DH à moins de 40.000.000DH 3,5%

Supérieur ou égal à 40.000.000 DH 5%

La contribution est calculée, pour les sociétés ci-dessus sur la base du montant du bénéfice net
servant pour le calcul de l’IS et pour les personnes physiques, sur la base du ou des revenus
nets d’impôt réalisés et qui est égale ou supérieure à 1.000.000 de dirhams, au titre du
dernier exercice clos.

Il est à préciser que la contribution sociale de solidarité sur les bénéfices n’est pas une charge
déductible du résultat fiscal. (article 11-IV du CGI)

18/20
SIMULATOR Online

Les sociétés concernées par la CSS prévue par le CGI doivent souscrire une déclaration, par procédé
électronique, précisant le montant du bénéfice net visé ainsi que le montant de la contribution y
afférente, dans les 3 mois qui suivent la date de clôture de chaque exercice. Elles doivent verser
spontanément le montant de la contribution, en même temps que la déclaration visée à l’article 270
du CGI.

Les personnes physiques doivent souscrire une déclaration, par procédé électronique, selon un modèle
établi par l’administration, précisant le montant du ou des revenus nets d’impôt et le montant de la
contribution y afférent, avant le 1er juin de l’année de chaque année concernée.

Les dispositions relatives au recouvrement, au contrôle, au contentieux, aux sanctions et à la


prescription, prévues dans le présent code en matière d’impôt surles sociétés s’appliquent à la
contribution sociale de solidarité au titre des bénéfices nets réalisés par les sociétés

 Prorogation jusqu’au 31 décembre 2026 de l’exonération des salariés lors du


premier recrutement (article 57-20°).

Le salaire mensuel brut plafonné à 10 000 dirhams, pour une durée de 24 mois à compter de la date
de recrutement du salarié, versé par une entreprise, association ou coopérative créée durant la
période allant du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2026 dans la limite de 10 salariés est
exonéré de l’IR.

L’exonération visée ci-dessus est accordée au salarié dans les conditions suivantes :

- le salarié doit être recruté dans le cadre d’un contrat de travail à durée indéterminée ;
- le recrutement doit être effectué dans les 2 premières années à compter de la date du début
d’exploitation de l’entreprise, de l’association ou de la coopérative.

 Prorogation du délai de l’exonération de l’IR pour les salariés recrutés dans le cadre
d’un contrat de travail à durée indéterminée (article 247-XXXIII)

Est exonéré de l’impôt sur le revenu, le salaire versé par une entreprise, association ou coopérative à
un salarié à l’occasion de son premier recrutement, et ce, pendant les 36 premiers mois à compter
de la date dudit recrutement.

L’exonération visée ci-dessus est accordée au salarié dans les conditions suivantes :

- le salarié doit être recruté dans le cadre d’un contrat de travail à durée indéterminée, conclu
durant la période allant du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2026 ;
- l’âge du salarié ne doit pas dépasser 35 ans à la date de conclusion de son premier contrat de
travail.

 Prorogation du délai de l’exonération de l’IR pour les employés nouvellement


recrutés (Article 7 de la loi de finances pour l'année budgétaire 2023)

I.- Les entreprises exerçant une activité industrielle commerciale, artisanale, immobilière, de service
et les exploitations agricoles ou forestières ainsi que les associations et les coopératives qui recrutent
des demandeurs d'emploi sur un contrat à durée indéterminée, et dans la limite d’un salaire
mensuel brut plafonné à 10.000 dirhams bénéficient de la prise en charge par l'Etat, pour une
durée de 24 mois, de la cotisation due par l'employeur au profit de la Caisse nationale de
sécurité sociale et de la taxe de formation professionnelle dans les conditions ci-après :

- l'entreprise, l'association ou la coopérative doit être créée durant la période du 1er janvier 2015
au 31 décembre 2026 ;

19/20
SIMULATOR Online

- le recrutement du demandeur d'emploi doit avoir lieu durant les 24 mois à compter de la date du
début d’exploitation de l’entreprise, de l’association ou de la coopérative.

L'entreprise, l'association ou la coopérative bénéficie de la prise en charge précitée dans la limite de


10 salariés.

II.- L'employeur est tenu de faire les déclarations prévues par la législation en vigueur et produire, aux
services compétents, les pièces nécessaires, telles qu'elles sont fixées par les textes législatifs et
réglementaires en vigueur.

III.- Toute déclaration comportant des inexactitudes dans les éléments ayant servi à l'octroi des
avantages prévus au paragraphe I, entraîne la déchéance du droit au bénéfice desdits avantages et le
paiement par l'employeur des montants dont il a bénéficié, sans préjudice de l'application des sanctions
prévues par la législation en vigueur

 Exonération de l’indemnité de licenciement, de l’indemnité de départ volontaire et


toute indemnité pour dommages et intérêts accordée en cas de licenciement dans la limite
de 1 000 000 dirhams (article 57-7°)

Sont exonérés de l’impôt, dans la limite de 1 000 000 dirhams, l’indemnité de licenciement,
l’indemnité de départ volontaire et toute indemnité pour dommages et intérêts accordée en cas de
licenciement.

En cas de cumul de plusieurs indemnités, le montant total desdites indemnités exonéré de l’impôt sur
le revenu ne peut dépasser en aucun cas le montant de 1 000 000 dirhams;

 Remplacement des avantages fiscaux par une aide de l’État pour le soutien au
logement (Article 8 de la loi de finances pour l'année budgétaire 2023)

La loi de finances pour l’année budgétaire 2023 prévoit dans son article 8 prévoit d’instituer une aide
de l’Etat pour le soutien au logement au profit des acquéreurs de logements destinés à l’habitation
principale. Les formes et les modalités d’octroi de l’aide seront fixées par voie réglementaire.

Les acquéreurs des logements qui bénéficieront de l’aide de l’Etat doivent remplir les conditions
suivantes :

- l’acquéreur doit être de nationalité marocaine, n’ayant bénéficié d’aucun avantage accordé par
l’Etat en matière de logement et ne pas être propriétaire, à la date de l’acquisition, d’un bien
immobilier destiné au logement ;

- le compromis de vente et le contrat de vente définitif doivent être passés par devant notaire ;
- le contrat de vente définitif doit indiquer l’engagement de l’acquéreur à :

* affecter le logement à son habitation principale pendant une durée de 4 années à compter
de la date de conclusion du contrat d’acquisition définitif ;
* consentir au profit de l’Etat une hypothèque de premier ou deuxième rang en garantie de la
restitution de l’aide accordée, en cas de manquement à l’engagement précité.

La mainlevée de l’hypothèque ne peut être délivrée qu’après production de documents justifiant que le
logement acquis a été affecté à son habitation principale pendant une durée de 4 années.

20/20

Vous aimerez peut-être aussi