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Psycholinguistique cognitive
Lecture, compréhension et production de textes
I. Fiche de lecture
Dans cet ouvrage, les auteurs, D. Legros et B. Marin, proposent une présentation des
différents modèles théoriques issus de la psycholinguistique cognitive relatifs à la lecture, à la
compréhension et à la production de textes.
Ils choisissent une organisation en chapitres dans laquelle ils présentent d’abord, en un
chapitre, un domaine selon les différents modèles théoriques puis, dans le chapitre suivant,
proposent des solutions et des aides pour remédier aux difficultés rencontrées dans le domaine
en question.
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Piraux Amandine Option de recherche n°10 26 Janvier 2011
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Piraux Amandine Option de recherche n°10 26 Janvier 2011
troisième génération sont une « synthèse » des conclusions des deux premiers modèles, dans
le sens où ils associent les processus cognitifs et le produit de la compréhension.
A travers les explications des modèles théoriques relatifs à la compréhension de
texte, on arrive A la suite des différentes recherches sur la compréhension de textes, le
modèle le plus pertinent serait un modèle de compréhension qui serait réalisé en deux
étapes. La première serait l’élaboration d’une « base de texte », c'est-à-dire la construction
d’une cohérence entre micro et macrostructure du texte, et la seconde serait la constitution
d’un « modèle de situation », c'est-à-dire la création de connexions de connaissances du
lecteur sur le monde évoqué par le texte à la base de texte, afin de construire une structure
cohérente.
Le cinquième chapitre de cet ouvrage porte sur les aides aux difficultés de
compréhension. Les modalités de remédiation au niveau de la compréhension s’articulent
autour du lecteur, du texte et du couple lecteur/texte.
Les aides se situent surtout autour de la lisibilité des textes. En effet, on peut proposer à
l’apprenant, par exemple, de hiérarchiser les différentes informations en fonction de leur
importance ou de résumer le texte en ce qui concerne les textes narratifs. Pour aider à la
compréhension des textes scientifiques, plus complexes, il est possible d’apporter au lecteur
les connaissances requises pour élaborer des inférences, autrement dit, enrichir le modèle de
situation et ainsi comprendre le texte.
Les nouvelles technologies permettent une facilitation de la création d’inférences pour
le lecteur, en utilisant notamment les liens hypertextes.
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Le chapitre sept concerne les aides à la production d’écrits. Les nouvelles technologies,
citées précédemment dans la remédiation aux difficultés de compréhension, peuvent faciliter
les productions écrites grâce à des bases de données textuelles proposées au lecteur. Ces
dernières lui fournissent les connaissances du monde et les outils linguistiques qui lui
manquent. Grâce à ces bases de données, la charge cognitive du scripteur est allégée.
Le contexte linguistique et culturel joue un rôle dans les difficultés de production
d’écrits. Ainsi, en contexte plurilingue, le recours à la langue maternelle (L1) favorise
l’activation des connaissances sur un domaine précis.
Le dernier chapitre fait le lien entre les nouvelles technologies et le traitement du texte.
La construction des connaissances est favorisée par les TICE, comme nous le mentionnions
précédemment, puisqu’Internet met à la disposition de l’élève énormément d’informations.
Cependant, l’apprenant doit développer de nouvelles habiletés pour rechercher sur Internet
puisqu’il doit gérer le processus de traitement des informations numériques et produire un
important raisonnement inférentiel. Les TICE permettent un nouvel apprentissage
individualisé ou à distance.
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J’ai choisi cet ouvrage parce qu’il correspondait à mes attentes, surtout au niveau de la
production d’écrits puisque je pensais me pencher sur la dysorthographie.
Mais l’ouvrage et la présence des professeurs lors des cours sur l’élaboration de
problématiques m’ont permis de me réorienter et de centrer ma recherche sur le
développement de la conscience phonologique des élèves en vue de l’amélioration de leurs
performances orthographiques.
En effet, les différents chapitres m’ont permis de me rendre compte que les processus
mobilisés lors de la lecture et de la compréhension de texte relevaient de la phonologie, ce qui
est très intéressant pour ma recherche.
Dans le chapitre deux, sur la lecture, les auteurs précisent que la médiation
phonologique joue un rôle important dans l’acquisition des connaissances orthographiques, et
dans le chapitre trois, traitant de la dyslexie, on apprend que 60% des enfants dyslexiques sont
dysphonétiques et présentent un trouble du traitement phonologique.
Le chapitre sur la dyslexie pourrait m’être utile afin de comprendre pourquoi les
phonèmes sont mal transcrits, puisqu’il explique qu’un grand problème des enfants
dysphonétiques est la confusion entre les sourdes et les sonores et que je pense que ce
problème peut être transposé aux enfants normo-lecteurs et influencer leur écriture.
De plus, les modèles de révision dans la production de texte pourraient m’être utiles,
puisque j’ai récupéré des productions d’écrits d’élèves de CE2 lors de mon stage, et que ces
dernières comportent des ratures, les enfants ayant faits des erreurs d’orthographe les ayant
corrigées lors de la relecture.