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DEDICACE
REMERCIEMENTS
GLOSSAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ANNEXES
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE 1 : APPROCHE CONCEPTUELLE
Pour une meilleure compréhension de notre travail, nous proposons dans ce chapitre la
clarification des concepts clés de notre étude. Plus précisément, nous allons définir les
concepts suivants : inférence, questions inférentielles, compétences et enfin lecture.
1.1 Inférence
Selon le dictionnaire le petit robert (2005 :49) le terme inférence vient du verbe inférer qui
renvoie à porter dans, mettre en avant, produire, tirer une conséquence, conclure, déduire,
induire.
Pour Legende (2005 :771) c’est une opération mentale qui consiste à établir les liens logiques
entre les propositions jugées comme vraies et d’autres propositions dont la vérité dépend de
leur filiation avec les premiers modes de raisonnement qui consiste à tirer une conséquence ou
conclusion logique d’un ensemble de données matérielles (objets), conceptuelles (idées) ou
linguistiques (mots, énoncés phrases, sens).
Nicolas champion et Pierre kossi (199 ?) renvoient la notion d’inférence aux interactions
que le lecteur ajoute au contenu explicite du texte pour le comprendre.
Pour eux, la notion d’inférence est une opération mentale que tout lecteur déduit ou induit à
partir des éléments de son texte de lecture. C’est le fait pour un lecteur de dépasser la
compréhension littérale pour aller plus loin que ce qui est présenté en surface du texte.
Selon C. Kerbrat.Orrechioni (1991 :12) la question est un énoncé par lequel un locuteur
(L1) demande à un locuteur (L2) de lui fournir une information qu’il ne possède pas. La
question est donc une demande que le lecteur adresse à son texte pour qu’il accède à la
compréhension.
A partir de cette définition de la notion de question, nous pouvons conclure que les questions
inférentielles sont des questions logiques qui dépassent la surface de texte pour amener les
élèves à accéder à la compréhension fine.
1.3 Compétences
Le dictionnaire de français Larousse (2012 :353) définit la compréhension comme étant la
faculté de comprendre, l’aptitude à concevoir clairement.
Smith (2016) indique que le terme compréhension couvre deux réalités différentes en tant que
processus et en tant que résultat. Ces deux réalités reflètent deux domaines de la connaissance
qui sont en l’occurrence la psycholinguistique et la pédagogie.
Du point de vue psycholinguistique, l’acte de comprendre est une opération interactive dont
les composantes principales sont le lecteur, le texte et le contexte et dans lequel le lecteur crée
du sens en interprétant le texte à partir de ses connaissances, de ses opinions personnelles et
de son intention de lecture.
Du point de vue pédagogique, l’acte de comprendre est vu comme un exercice ou l’on
propose à l’élève de lire un texte et on lui demande ensuite de répondre à un certain nombre
de question visant à vérifier la compréhension du message.
A partir de ces deux points de vue on peut dire qu’en psycholinguistique, on traite la question
de compréhension en tant qu’activité qui se réalise dans le but de construire du sens alors
qu’en pédagogie la question est traité en tant qu’outil d’évaluation dans le cadre de la
recherche, sans pour autant négliger le point de vue pédagogique, nous voterons la notion de
compréhension du point de vue psycholinguistique.
1.4 Lecture
CHAPITRE 2 : ETAT DE L’ART, PRE TEST,
PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE
La question de lecture dans les classe du deuxième cycle du primaire a fait l’objet de
plusieurs travaux de recherche en contexte gabonais.
J.R Louembe (2012) qui a réfléchit sur ’la méthode de questionnement de texte’
comme facteur d’amélioration de la compréhension en lecture montre dans sa recherche que
la plupart effectue sans difficulté les texte lus mot à mot, phrase après phrase sans pourtant
apercevoir la signification. Il précise que les élèves n’arrivent pas à saisir le sens globale d’un
texte. Pour lui, les enseignants dans leurs pratiques, ne s’intéressent pas au processus de
compréhension. S’inscrivant dans le même souci, celui d’amener les élèves à comprendre les
texte, G. Angué Emane (2016) à travailler sur l’entré en littérature par les différents types de
texte en 5 eme année primaire. L’auteur parle du constat selon lequel les élèves de 5 année
éprouvent des difficultés à répondre aux question de lecture dont les réponses ne sont pas
explicitement dans les texte et il considère que les enseignants n’amènent pas les élèves à
l’interprétation qui reste, comme le précise Tauveron ( ), l’activité principale de la lecture.
C. Nkole Evina (2022) travaillant sur la lecture chez les apprenant de 5eme année
primaire du Gabon a montré que plusieurs élèves éprouvent les difficultés en lecture car ces
derniers ne lisent que les manuelle scolaire et malheureusement ne lisent pas pendant les
moments de loisir. L’auteur explique clairement qu’il existe un lien entre les pratique
enseignant et les résultats des apprenants.
Pour elle, l’objectif premier de la lecture est la compréhension. A ce titre, apprendre à
lire revient à apprendre à comprendre. Or, selon Tauveron, on ne peut pas apprendre aux
élèves à comprendre les textes lorsque ces derniers ne posent pas les problèmes de
compréhension et d’interprétation. Ainsi, l’enseignement apprentissage de la littérature est
tributaire de la résolution des problèmes d’interprétation que le texte pose
Par ailleurs, dans l’œuvre de Jocelyne Giasson « La compréhension en lecture » nous
a informés sur la compréhension en tant qu’un acte qui se produit à partir de l’interaction
entre élève-lecteur et le texte avec toutes ses formes. Selon elle, cette interférence se déroule
dans l’un des contextes suivants :
- Contexte psychologique : cela dépend de l’intérêt du lecteur et de sa motivation par rapport
au texte.
- Contexte social : c’est le fait de lire silencieusement ou à voix haute, individuellement ou
avec aide.
Pour J.P.Astolfi ( ),dans l’interaction didactique, la question est plus qu’un acte
d’introduction qui permet de lancer et de relancer la conversation. Elle est la pierre angulaire
de tout dialogue didactique, de toute activité pédagogique, car en classe rien ne se joue sans
questionnement ; le maitre interroge pour gérer la classe, pour conduire sa leçon, pour faire
raisonner les élèves, pour évaluer ce qu’ils savent, et la question peut également servir pour
donner un nouvel enseignement. Dans ce sens, se questionner et questionner est le procédé le
plus courant pour aider l’apprenant dans cette démarche d’éveil de l’esprit et d’incitation à la
connaissance.
De plus, les pratiques didactiques et pédagogiques ont doté « la question » d’un statut
didactique et méthodologique solennel. On ne peut concevoir une gestion de classe, un 38
questionnant les autres ; à l’école, au contraire, l’enseignant interroge ceux qui, à l’évidence,
en savent moins que lui.
Smith et Barrett (1974), pour leur part, ont conçu une taxonomie sur les questions.
L’élaboration des classifications de questions de la compréhension des textes a été largement
influencée par la taxinomie des niveaux de processus cognitifs de Bloom (1956). La
classification de Smith et Barrett (1974) est probablement la plus présentative de ce courant.
Elle comprend les quatre catégories suivantes :
Reconnaissance littérale ou rappel : la question demande à l’élève de reconnaitre des idées,
des informations, des situations ou des évènements exprimés explicitement dans le texte.
2.4 Hypothèse
Pour répondre à cette question nous avons retenu l’hypothèse suite : les questions
inférentielles améliorent bien la compréhension en lecture chez les élèves de 4è année. Cette
hypothèse renferme deux variables, la variable dépendante et la variable indépendante.
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE
CHAPITRE 3 : DEVIS METHODOLOGIQUE
Dans cette sous partie nous allons présenter l’école publique d’Ambowe qui nous a
accueillit pour passer notre stage. Nous montrerons d’abord comment elle a été crée à travers
son historique, sa description nous révélerons ensuite son organisation et son fonctionnement.
L’école publique d’Ambowe est une vieille école et l’ensemble du mobilier est datant et
délabrés. Elle est composée de 5 bâtiments :
Un logement du directeur
Un bâtiment abritant les deux sections du pré-primaire
Trois bâtiments pour les classes du primaire, les classes de 4 e année A et B et
l’administration
On compte au sein de cet établissement une pluralité de salle de classe ou on lieu chaque jour
des activités pédagogiques. Reparti par niveau on compte donc :
3 salles de 1è année
2 salles de 2è année
3 salles de 3è année
3 salles de 4è année
2 salles de 5è année
2 salles pour le pré-primaire dont une pour la moyenne section et une pour la grande
section
L’école publique compte donc 15 salles pédagogiques et 16 salles physiques.
Le personnel de l’école
Notre école enregistre chaque année près de 800 élèves du pré-primaire au primaire. Sur le
plan administratif l’effectif est composée d’une directrice, d’un surveillant général, une
surveillante générale adjointe et deux surveillantes de zones, soit un effectif total de cinq
membres dont 4 femmes et 1 homme.
Le personnel enseignant
Pour la présente recherche, nous avons choisi une approche approche quantitative de
type expérimental. Il s’agit pour nous de mettre en place dans le cadre de notre étude,
l’expérimentation de deux (2) groupes : un groupe témoin et un groupe expérimental aussi
appelé groupe de contrôle. Comme dans toute recherche en didactique nous chercherons à
montrer que l’emploi d’une nouvelle demande ou d’un nouveau dispositif à un effet
mesurable sur le groupe de contrôle.
Nous avons choisi ce type de recherche car elle permet d’établir un lien de nature
causale entre deux (2) variables et il est plus facile d’isoler et d’expliquer un phénomène
puisque l’environnement est toujours contrôlé.
Au regard de ces tableaux, l’effectif total des 4è années est de 124 élèves. Cet effectif
constitue notre population d’étude.
Pour mener notre enquête nous avons choisi un échantillon de 20 élèves avec 10 élèves par
classe. Nous avons utilisé la méthode probabiliste qui consiste à tirer au hasard les sujets.
Le tableau si après présente les résultats obtenus par les élèves lors de l’épreuve de pos test.
4.1 Présentation des résultats