universitaires
de Rennes
L'apprentissage de la lecture | Mohamed Nouri Romdhane,
Jean Emile Gombert, Michèle Belajouza
Conscience
phonologique et
mémoire de travail :
quelle contribution
respective aux
difficultés en
lecture ?
Etude auprès d’enfants francophones dyslexiques et
lecteurs débutants
Elisabeth Demont
p. 212-232
Texte intégral
1 Accéder à l’écrit dans un système alphabétique est un
processus complexe qui requiert notamment l’habileté à
manipuler les composants phonologiques du langage.
De fait, les étapes initiales de l’apprentissage de la
lecture se caractérisent par la mise en correspondance
entre des représentations graphémiques et des
représentations phonologiques correspondantes (cf.
Frith, 1985). Dès lors, la mise en place des
correspondances grapho-phonémiques nécessite
d’établir des connections entre langage écrit et langage
oral et plus particulièrement nécessite de la part de
l’enfant une attitude analytique envers le langage écrit
comme envers le langage oral. L’apprenti lecteur doit
prendre conscience de la décomposabilité des mots en
différentes unités phonologiques non signifiantes et
combinables entre elles (e.g. syllabes, phonèmes) et
témoigner ainsi d’une conscience phonologique
(phonological awareness).
2 Le rôle déterminant de la prise de conscience et du
contrôle de la structure phonologique du langage dans
l’apprentissage de la lecture est attesté par les résultats
de nombreuses recherches soumettant des sujets - de
différents âges et différents niveaux lexiques - à
diverses épreuves d’analyse phonologique. En fait,
conscience phonologique et apprentissage de la lecture
se développent en interaction et se renforcent
mutuellement (pour une revue de question, Gombert,
1992 ; Goswami & Bryant, 1990). Si la plupart des
enfants n’éprouvent aucune difficulté à analyser la
structure phonémique de la parole, un certain nombre
d’entre eux malheureusement en éprouve. Ces
difficultés à analyser la structure phonologique du
langage oral ainsi que des difficultés à comprendre et
établir les liens entre le système écrit et l’oral les
empêcheraient à accéder au principe même du système
alphabétique et constitueraient dès lors une source
potentielle majeure de difficultés d’apprentissage de la
lecture, plus particulièrement dans la reconnaissance
des mots écrits. De fait, les résultats de nombreuses
études (e.g. Demont & Gombert, 1996) convergent et
permettent de conclure que les enfants présentant un
déficit de la conscience phonologique-même après une
ou plusieurs années de confrontation avec l’écrit-ont
des difficultés en lecture, plus particulièrement dans la
reconnaissance des mots écrits.
3 Ainsi, lors de l’identification d’un mot, l’enfant doit
retrouver les phonèmes associés aux graphèmes (i.e.
mise en œuvre des correspondances grapho-
phonémiques) avant de les fusionner pour enfin
accéder à sa représentation phonologique. Dès lors, un
maintien de l’information en mémoire s’avère
nécessaire. Plus particulièrement, l’enfant doit
maintenir en mémoire les lettres et fragments de mots
déjà identifiés pendant qu’il décode simultanément les
lettres restantes (Wagner, Torgesen, Laughon, Simmons
& Rashotte, 1993).
4 En référence au modèle de mémoire de travail
développé par Baddeley (1986) ; Baddeley & Hitch
(1974), l’information verbale est stockée au niveau de la
boucle articulatoire selon ses caractéristiques
phonologiques et maintenue active grâce au processus
d’autorépétition mentale. L’utilisation des codes
phonologiques pour maintenir l’information verbale en
mémoire de travail est attestée notamment par l’effet de
similarité phonologique (Conrad, 1964)-classiquement
trouvé chez les enfants dès l’âge de 6 ans-. Or, il apparaît
que cet effet de similarité phonologique est plus faible,
voire inexistant chez les mauvais lecteurs (Brady,
Shankweiler & Mann, 1983). Ceci laisse dès lors
supposer que les mauvais lecteurs auraient des
difficultés de maintien du matériel verbal en mémoire
de travail en raison de difficulté à utiliser les codes
phonologiques au niveau de la boucle articulatoire et/ou
en raison d’un défaut d’utilisation de la répétition
mentale pour optimiser la rétention. Néanmoins, il
convient de souligner que l’atténuation de l’effet de
similarité phonologique chez les mauvais lecteurs n’a
pas toujours été observée (e.g. Lecocq, 1986). Ce qui
conduirait par conséquent à moduler la conclusion
précédente. Ainsi, s’il semble exister une association
entre le déficit dans l’utilisation des codes
phonologiques en mémoire de travail et les difficultés
en lecture, les différences relevées entre les études
suggèrent cependant que ce déficit n’est pas
caractéristique de tous les mauvais lecteurs.
5 La mémoire de travail, plus particulièrement la boucle
articulatoire, apparaît ainsi jouer un rôle déterminant
dans l’identification de mots. Elle s’avère en outre
nécessaire dans la compréhension de ce qui est lu. De
fait, pour comprendre un texte, le lecteur doit à la fois
d’une part stocker l’information qu’il vient de lire et
traiter simultanément celle qu’il est en train de lire afin
de relier entre elles ces différentes informations et,
d’autre part, les mettre en relation avec sa base de
connaissances. La lecture nécessite donc de retenir
l’information en mémoire pendant le traitement
simultané des autres informations (de Jong, 1998 ; Siegel
& Ryan, 1989 ; Swanson, 1993). Une capacité déficitaire
du processeur central à coordonner les fonctions de
traitement et de stockage de l’information en mémoire
de travail pourrait en conséquence rendre compte des
difficultés en compréhension.
6 Dans leur étude princeps, Daneman & Carpenter (1980)
soulignent l’importance de la mémoire de travail, et en
particulier du processeur central, dans la
compréhension en mettant en évidence une relation
étroite entre l’efficience en lecture et l’empan de lecture,
épreuve réputée évaluer les fonctions de contrôle et de
traitement du processeur central. Ainsi, de façon
générale, des difficultés à maintenir les informations
déjà décodées en mémoire tout en continuant à traiter
la(les) nouvelle(s) information(s) constitueraient un
facteur susceptible d’expliquer les difficultés en lecture
aussi bien au niveau de la reconnaissance de mots que
de la compréhension écrite.
7 Depuis une vingtaine d’années, les recherches sur les
processus cognitifs impliqués dans les difficultés
spécifiques en lecture, i.e. dyslexie développementale, se
sont multipliées. Ces études sont essentiellement le fait
de chercheurs anglo-saxons (e.g. Snowling & Hulme,
1989). En revanche, en France, les études auprès
d’enfants dyslexiques restent peu nombreuses et
renvoient pour l’essentiel soit à des études de cas
uniques (e.g. Gillet, Billard & Autret, 1996), soit à des
études portant sur de petits échantillons (e.g. Casalis &
Lecocq, 1992).
8 Cet état de fait est essentiellement lié à la difficulté à
repérer et recruter un échantillon suffisant et homogène
d’enfants présentant des troubles spécifiques en lecture
qui sont la plupart du temps suivis par des
orthophonistes exerçant en cabinet libéral.
Contrairement aux pays anglo-saxons, seules deux
institutions sont spécialisées dans la prise en charge
d’enfants dyslexiques dont l’une d’entre elles, l’Institut
Saint-Charles, se situe en Région Alsace.
9 Au terme de cette brève revue de la littérature, il existe
à l’heure actuelle un consensus pour attribuer les
difficultés d’apprentissage de la lecture à des déficits de
certains processus cognitifs (notamment déficit de la
conscience phonologique et déficit du traitement et
stockage de l’information en mémoire de travail).
Néanmoins, la plupart des travaux se sont intéressés
plus particulièrement à l’étude de l’un ou l’autre de ces
processus considérés séparément.
10 Notre objectif est d’évaluer simultanément ces deux
types de processus auprès d’enfants présentant des
difficultés spécifiques en lecture et des apprentis
lecteurs en première année d’apprentissage :
le premier objectif est de clarifier la nature des
différences dans l’analyse et le traitement des
composants phonologiques entre dyslexiques et normo-
lecteurs de même âge lexique ;
le second objectif est de fournir une explication de
comment ces différentes habiletés de traitement et de
gestion de l’information verbale sont reliées à
l’efficience en lecture.
11 Nous examinerons ainsi si l’analyse phonologique et les
différentes fonctions de la mémoire de travail rendent
compte - ou non - d’une variance unique dans
l’efficience en lecture. Nous postulons plus
particulièrement que la conscience phonologique
s’avérerait être un meilleur prédicteur des habiletés en
reconnaissance et le processeur central de la mémoire
de travail contribuerait quant à lui en revanche plus
particulièrement aux habiletés en compréhension.
Méthode
Population
12 Soixante-dix enfants ont participé à notre étude :
t
22 enfants dyslexiques scolarisés à l’Institut S Charles
spécialisé dans la prise en charge d’enfants présentant
de graves difficultés dans le langage écrit (âge moyen :
10 ; 3 ans).
48 enfants scolarisés en première année
d’apprentissage de la lecture (CP) (âge moyen : 6 ;9 ans).
Leur performance au test de lecture « L’Alouette »
(Lefavrais, 1967) a permis de constituer trois sous-
groupes de lecteurs : faibles lecteurs, normo-lecteurs et
bons lecteurs.
13 Le tableau 1 présente les caractéristiques d’âge, de
niveau de lecture, d’intelligence non verbale (PM47) et
de connaissance du vocabulaire (WISC-III) du groupe
d’enfants dyslexique et des trois autres groupes.
Tableau 1 : Caractéristiques des enfants dyslexiques
ère
et des enfants en 1 année d’apprentissage
Matériel
14 Différentes épreuves sont présentées aux enfants lors de
passations individuelles (d’une durée approximative de
30 minutes) :
1. des épreuves de conscience phonologique exigeant
toutes une activité réflexive sur la structure
phonologique du langage ;
2. des épreuves mnésiques évaluant les fonctions de
stockage et de traitement de la mémoire de travail ;
3. des épreuves de lecture.
15 Afin que les enfants comprennent ce qui leur est
demandé, chaque épreuve est précédée d’une phase
d’entraînement avec feed-back correctif. En revanche, la
phase expérimentale ne comporte pas de feed-back
correctif.
Epreuves phonologiques
Epreuves mnésiques
Empan de mots
18 L’enfant doit effectuer un rappel sériel de différentes
listes de mots (comportant de 2 à 5 items) qui sont soit
semblables phonologiquement, soit dissemblables
phonologiquement. Le nombre de listes correctement
1
rappelées est calculé pour chaque enfant .
19 Exemples : Mots phonologiquement semblables : Série
1 : bleu-feu-vœu ; Série 2 : tour-pour-cour. Mots
phonologiquement dissemblables : Série 1 : main-père-
lion ; Série 2 : chat-pull-nez.
Empan de phrases
22 L’enfant doit donner le dernier mot manquant de
phrases présentées par blocs de 2, 3, 4 ou 5 phrases.
Après présentation complète d’un bloc, il doit restituer
le dernier mot de chaque phrase composant ce bloc de
phrases.
23 Exemple : Phrase 1 : les étoiles brillent dans le ___ -
Phrase 2 : le chat court après la ___. L’enfant doit
restituer après présentation de ce bloc de 2 phrases : ciel
et souris.
Epreuves de lecture
Résultats
Performances aux épreuves de conscience
linguistique et aux épreuves mnésiques
30 Les performances aux différentes épreuves ont fait
l’objet dans un premier temps d’analyses de covariance
avec comme covariable l’efficience non verbale. La
réalisation de comparaisons a posteriori (test de
Newman-Keuls) a permis le cas échéant de préciser
l’effet global mis en évidence.
Epreuves mnésiques
Empans mnésiques
34 Comme il apparaît sur le tableau 3, tous items
confondus, les enfants bons lecteurs obtiennent des
performances significativement supérieures à celles des
enfants dyslexiques (4.11), des normo-lecteurs (4.28) et
des faibles lecteurs (3.73) ; en revanche, il n’existe pas
de différence significative entre ces trois derniers
groupes - F(3,65) = 5.22 ; p <.001 -. Tous groupes
confondus, la supériorité de l’empan de mots
phonologiquement dissemblables comparativement à
l’empan de mots phonologiquement semblables traduit
l’existence d’un effet de similarité phonologique -
F(l,66) = 67.98 ; p <.001-.
Tableau 3 : Performances moyennes aux épreuves
d’empan mnésique (écart-type entre parenthèses)
35 Néanmoins, l’interaction significative groupe * nature
de l’item amène à moduler ces derniers résultats -
F(3,66) = 4.29 ; p <.001 -. De fait, les enfants bons lecteurs
ne témoignent pas d’effet de similarité phonologique
(empans similaires quelle que soit la nature des mots),
les enfants dyslexiques apparaissent quant à eux être
les plus sensibles à la similarité phonologique des items
à rappeler. Enfin, il convient de souligner qu’ils
obtiennent un empan mnésique pour les mots
phonologiquement dissemblables (4.95) non
significativement différent de celui des enfants normo-
lecteurs (4.80). En revanche, leur empan de mots
phonologiquement semblables (3.27) s’avère
significativement inférieur à celui des enfants normo-
lecteurs (3.75) mais similaire à celui des enfants faibles
lecteurs (3.27). Ce pattern de résultats semble ainsi
révéler un dysfonctionnement au niveau de la boucle
articulatoire et non d’un déficit au niveau de la capacité
de stockage.
Lecture de mots
38 Les performances des enfants dyslexiques (4.55) et
normo-lecteurs (4.25) apparaissent significativement
inférieures à celles des bons lecteurs de CP (6.18) et
supérieures à celles des faibles lecteurs (2.87) - F(3,65) =
13.78 ; p <.001 -. Néanmoins, l’interaction significative
groupe * nature des items - F(3,66) = 7.55 ; p <.001 -
amène à constater que si les enfants dyslexiques ne se
différencient pas des enfants normo-lecteurs pour la
lecture des mots réguliers (respectivement, 6.45 et 7.25),
ils obtiennent en revanche des performances
significativement supérieures pour la lecture des mots
irréguliers (2.64 vs 1.25). Enfin, tous groupes confondus,
les enfants sont plus efficients dans la lecture de mots
réguliers que des mots irréguliers - F(l,66) = 363.28 ; p
<.001-. Ils ont ainsi majoritairement recours à la
procédure d’assemblage par conversion phonologique,
ce qui engendre alors des erreurs de régularisation pour
la lecture des mots irréguliers.
Lecture de non-mots
39 Les performances des enfants dyslexiques (5.05)
apparaissent significativement inférieures à celles des
normo- et bons lecteurs de CP (6.45 et 7.56) et
supérieures à celles des faibles lecteurs (2.99) - F(3,65) =
20.94 ; p<.001 -. Tous groupes confondus, les non-mots
analogues apparaissent mieux lus que les non-mots non
analogues - F(l,66) = 11.66 ; p<.001 -. Toutefois,
l’interaction significative groupe * type de non-mots
amène à préciser ce résultat - F(3,66) = 2.88 ; p <.05 -. De
fait, si les enfants dyslexiques, normo- et faibles lecteurs
de CP apparaissent lire significativement plus de non-
mots analogues que de non-mots non analogues, cet
effet ne se retrouve pas chez les enfants bons lecteurs
qui lisent quant à eux de façon équivalente les deux
types de non-mots.
Compréhension
40 Quel que soit le subtest de compréhension, les
performances qui apparaissent sur le tableau 6 diffèrent
significativement en fonction du groupe - F(3,65) =
24.98 ; p <.001 - (effet nature de l’épreuve et interaction
groupe * nature de l’épreuve non significatifs). Plus
particulièrement, l’efficience en compréhension des
enfants faibles lecteurs est significativement inférieure
à celle des trois autres groupes. En revanche, si les
performances des normo-lecteurs (8.78) se différencient
significativement de celles de leurs pairs bons lecteurs
(10.44), les enfants dyslexiques témoignent d’habiletés
en compréhension (9.68) non significativement
différentes de ces deux derniers groupes.
Tableau 6 : Performances moyennes (sur 12) aux
épreuves de compréhension (écart-type entre
parenthèses)
Discussion
53 La présente étude s’intéressait à l’étude simultanée des
processus de traitement des unités phonologiques et des
processus de stockage et de traitement en mémoire de
travail chez des enfants présentant des difficultés en
lecture. 70 enfants ont participé à l’étude : des enfants
dyslexiques appariés sur l’âge lexique à des enfants
normo-lecteurs de CP, eux-mêmes appariés sur l’âge
chronologique à des enfants faibles et bons lecteurs de
CP. Des épreuves de conscience phonologique et des
épreuves de mémoire de travail ont été présentées lors
de passations individuelles. L’efficience en lecture
(reconnaissance de mots et compréhension) ainsi que
l’efficience générale ont été simultanément évaluées.
Bibliographie
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Annexes
Annexes
Tableau 9 : Contribution spécifique des différentes
mesures mnésiques aux habiletés en reconnaissance
de mots après contrôle de l’efficience non verbale,
verbale (étapes 1 et 2) et des mesures phonologiques
(étapes 3 et 4) (ns : non significatif ; *p <.05 ; **p
<.01 ; *** p<.001)
Notes
1. Nous avons choisi de noter le nombre de listes de mots
correctement restituées afin d’adopter une cotation plus souple et
plus discriminative que le calcul de l’empan de mots correspondant
au nombre de mots de la série la plus longue pour laquelle l’enfant
a réussi au moins un essai sur les deux.
2. La part ajoutée par chacune des variables est reportée dans les
tableaux en annexe. L’empan de phrases n'apparaissant pas corrélé
avec les performances dans la reconnaissance de mots, cette
épreuve n’est pas entrée dans les analyses de régression.
3. L’empan de mots phonologiquement semblables n’apparaissant
pas corrélé avec les performances en compréhension, cette épreuve
n’est pas entrée dans les analyses de régression.
4. Il est intéressant de noter que ces relations apparaissent plus
fortes que celles observées entre l’efficience générale et la lecture.
Auteur
Elisabeth Demont
Université Louis Pasteur -
Strasbourg
Centre de Recherche en
Psychologie Cognition et
Communication - Université de
Rennes
e-mail : Elisabeth.Demont@psycho-
ulp.u-strasbg.fr
Du même auteur
Traitement phonologique en
mémoire à court terme chez les
enfants dyslexiques et
dysphasiques in L’apprentissage de
la langue écrite, Presses
universitaires de Rennes, 2009
Sensibilité à la légalité
morphologique et visuo-
orthographique en lecture chez des
élèves du CP au CM1 in
L’apprentissage de la langue
écrite, Presses universitaires de
Rennes, 2009
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© Presses universitaires de Rennes, 2003
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