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MEMOIRE D’INITIATION A LA RECHERCHE

Synthèse bibliographique

Licence STAPS
Mention Entrainement sportif
Année universitaire : 2021-2022

Questionnement autour des régimes « Low Carb » et les performances en endurance

Présenté.e par :

SAINT OUEN MAXIME

Enseignant référent : Frédéric Derbré


1 sur 19

Sommaire

Démarche de recherche ……………………………………………………………………………. 3

Introduction ………………………………………………………………………………………… 4

L’impact des régimes à bas glucides sur les fonctions immunitaires chez les athlètes en endurance..5

Analyse critique et limitations …………………………………………………………….6

Tableau de synthèse ……………………………………………………………………….7

Les effets des régimes à bas glucides sur les adaptations à l’entrainement chez des athlètes en
endurance ……………………………………………………………………………………………8

Analyse critique et limitations …………………………………………………………10

Tableau de synthèse ………………………………………………………………………11

L’impact des régimes à bas glucides sur la performance en endurance ……………………………12

Analyse critique et limitations …………………………………………………………13

Tableau de synthèse ………………………………………………………………………14

La stratégie « Sleep-Low » et la performances en endurance ……………………………………..15

Analyse critique et limitations ………………………………………………………….17

Tableaux de synthèse ……………………………………………………………………..17

Conclusion ………………………………………………………………………………………….18

Analyse critique de la synthèse …………………………………………………………..18

Bibliographie ……………………………………………………………………………………….19

Annexes …………………………………………………………………………………………….21
2 sur 19

Démarche de recherche

Moteur de recherche utilisé : PubMed

Équation 1 (n = 18)

(Diet low carbohydrate [MeSH]) AND (endurance athletes[MeSH]) : 18 résultats

Objectif : Regrouper des articles concernant les régimes à faible glucide chez des athlètes
d’endurance

Le manque de résultat nous a alors poussé à ajouter 4 autres équations pour mieux comprendre
l’intérêt et les bénéfices de ces régimes chez les athlètes en endurance.

Équation 2 (n = 13)

(Periodization carbohydrate [MeSH]) AND (endurance athletes[MeSH]) : 13 résultats

Objectif : Agrandir les champs de recherche en y incluant des articles sur la périodisation des
glucides chez les athlètes d’endurance.

Équation 3 (n = 39)

(Low carbohydrate diet [MeSH]) AND (elite athletes [MeSH]) : 39 résultats

Objectif : Regrouper les articles concernant ces régimes et les athlètes élite.

Équation 4 (n = 15)

(Low carbohydrate diet [MeSH]) AND (AMPK [MeSH]) : 15 résultats

Objectif : Regrouper les articles impliquant les régimes à faible glucides et les protéines de
signalisation cellulaire (AMPK).

Équation 5 (n = 6)

(Sleep-low) AND (endurance athletes [MeSH]) : 6 résultats

Cette recherche regroupe tous les articles en lien avec la méthode « Sleep-Low ».

Critères d’inclusion :

- Athlètes entraînés en endurance (1-2-5)


- Régime Low-carbohydrate
- Périodisation des glucides (2)
- Sleep-low (5)
- Données sur les voies de signalisation cellulaire (4)

Critères d’exclusion :

- Population pathologique non liée au sport


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Introduction

La recherche des gains marginaux poussent la science et les athlètes à adopter de nouvelles
stratégies nutritionnelles incluant l’utilisation restrictive et/ou excessive de certains
macronutriments.
Ces stratégies ont pour but de faciliter des adaptations à l’entraînement chez l’athlète au niveau
métabolique et cellulaire.
Les régimes «  Low Carb  » et «  Cétogène  » présentent un certain intérêt chez les athlètes en
endurance. Cependant, il n’existe pas de consensus dans la littérature scientifique.
En effet, les glucides sont les substrats privilégiés de l’organisme mais ces réserves restent limités
contrairement aux lipides dont les réserves sont quasi-inépuisables et permettant ainsi une épargne
du glycogène.
De plus, l’entraînement en endurance tend à rendre une utilisation privilégiée des lipides ce qui rend
ces régimes intéressants pour optimiser les performances en endurance.
Ainsi, la pratique d’un régime «  Low Carb  », qui se définit par la faible disponibilité exogène
d’hydrates de carbone, pourrait être une stratégie intéressante pour induire de plus grandes
adaptations métaboliques et cellulaires dans le muscle squelettique.

L’objectif de cette synthèse est d’évaluer les effets d’un régime «  Low Carb  » chez des
athlètes en endurance. Afin de comprendre l’impact de ce régime sur la performance en endurance,
nous avons définis 4 axes. Une première recherche axée sur l’impact de ce régime sur les fonctions
immunitaires a été effectuée à des fins prophylactiques. Dans un second temps, la recherche s’est
portée sur les adaptations à l’entrainement et la performance dans le cadre d’un régime Low Carb.
Enfin, la recherche s’est concentrée sur un protocole novateur incluant des stratégies nutritionnelles
Low Carb pour accroître les performances en endurance.
Au regard de ces différents résultats, des recommandations pratiques seront proposés auprès de
structures afin de conseiller et optimiser les stratégies nutritionnelles des athlètes.
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L’impact d’un régime « Low Carb » sur les fonctions immunitaires

La carence en micro/macronutriments ou un bilan énergétique négatif peuvent avoir des


conséquences sur l’homéostasie. Ils peuvent altérer l’immunité et augmenter le risque d’infection
chez le sportif (Gunzer et al, 2013).
En effet, la consommation d’hydrates de carbone peut jouer un rôle important dans la minimisation
des perturbations induites par l’exercice en atténuant la réponse hormonale et en fournissant un
source d’énergie aux cellules immunitaires (Bermon et al, 2017).

McKay et al. 2021 ont montré que la réalisation d’un régime «  Low Carb  » pourrait altérer des
marqueurs d’immunité. En effet, l’étude a été mené sur 28 marcheurs élites repartis en 3 groupes
suivant chacun un régime spécifique pendant 6 jours : LEA (à faible disponibilité énergétique 15
kcal.kg.jour), LCHF (faible disponibilité d’hydrates de carbone mais riche en graisse 40 kcal.kg
<50g. jour CHO et composé à 80% graisses) et un groupe témoin CON (40 kcal.kg 65% CHO 25%
protéines 15% graisses). Après 6 jours avec un régime LCHF, une diminution du taux de fer a été
observé (p < 0,001) ainsi qu’une augmentation du taux d’hémoglobine par rapport au pré-test (+ 2%
p = 0,051). D’autres marqueurs ont été modifiés tels qu’une augmentation du nombre de globules
blancs et neutrophiles (p < 0,001) ainsi qu’une augmentation de l’hepcidine 3h post exercice (p =
0,011). De plus une augmentation de l’Interleukin-6 post-exercice (p = 0,0019) et une diminution
des réticulocytes.

McKay & Peeling (2019) ont étudié l’influence d’un régime «  Low Carb  » sur l’immunité
muqueuse. 26 coureurs élite divisés en 3 groupes : HCHO (disponibilité en glucides élevée soit
8g.kg.jour CHO), PCHO (disponibilité en glucides périodisé) et LCHF (faible disponibilité en
glucides et riche en graisses soit <50g.j CHO et 80% graisses). Durant 3 semaines, tous les groupes
ont réalisés le même volume d’entraînement et ont eu chacun un suivi nutritionnel individualisé. À
la fin des 3 semaines, 3 jours d’étude ont été rajouté avec une restauration d’hydrates de carbone
dans chacun de ces groupes pour évaluer les effets de la réintroduction des glucides dans chacun
des groupes. Une augmentation modérée de l’immunoglobuline salivaire au repos post-étude pour
les groupes LCHF et PCHO (+39% et +52%) a été observé. Après la restauration en glucides, une
forte augmentation de l’immunoglobuline salivaire pour chacun des groupes. L’immunoglobuline
salivaire est une protéine qui a un rôle d’anticorps et donc un rôle dans la fonction immunitaire des
muqueuses c’est-à-dire dans les systèmes respiratoire ou encore gastro-intestinal.
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Une autre étude s’est intéressée cette fois-ci aux paramètres du sommeil comme indicateur de la
réponse immunitaire à un régime « Low Carb ». L’étude de Marquet et al. (2016) s’inscrit dans un
contexte de protocole strict basé sur des régimes «  Low Carb  ». En effet, le protocole «  Sleep-
Low » est un protocole dans lequel l’athlète recharge en glucides avant une séance de HIT le soir.
Le lendemain matin, il réalise une séance LIT (Low Intensity Training) sans apport de glucidiques
depuis la séance de la veille. Cette démarche consiste en un appauvrissement du glycogène et donc
reste similaire à un régime « Low Carb ».
21 triathlètes entraînés (4,2 ± 0,4 L.min VO2max ; 336,6 ± 31,4 w à VO2max) ont réalisé 6
semaines de suivi dont 3 semaines dans lesquelles ils ont réalisé 6 séances en 4 jours par semaine et
un suivi diététique personnalisé. Ils ont été divisés en 2 groupes : SL (Sleep-Low avec
appauvrissement en glucides) et CON (groupe témoin). La prise de boisson riche en protéine le soir
a été fortement conseillé dans les 2 groupes. Cette étude a démontré que la réalisation de ce
protocole pouvait avoir des conséquences sur le sommeil. En effet les athlètes du groupe SL ont
diminué leur efficacité de sommeil (P < 0,05) ainsi qu’une augmentation au fil des semaines du
protocole de l’indice de fragmentation (P = 0,06). L’indice de fragmentation est une mesure de
l’agitation pendant le sommeil pouvant s’expliquer par des périodes de micro-réveil. Contrairement
à l’étude de McKay & Peeling (2019), Marquet et al. (2019) observe quant à eux une diminution de
l’immunoglobuline salivaire dans le groupe SL après 3 semaines de protocole (353,7 à 245,1 μg ; P
< 0,05) ainsi qu’une diminution de vitamine D dans les 2 groupes (29,6 ± 7,4 à 27,8 ± 5,9 ng.mL et
de 22,4 ± 10,6 à 19,4 ± 8,1 ng.mL ; P < 0,05). Cette diminution pourrait s’expliquer par un apport
de protéine chargé en acides aminées glutamine qui a un rôle dans la fourniture d’énergie des
lymphocytes, macrophages et neutrophiles (Hisock et Pedersen, 2002).

Analyse critique et limitations


Les paramètres sanguins ainsi que le métabolisme du fer semblent être perturbés par ces régimes
«  Low Carb  » cependant l’immunité des muqueuses est elle remise en cause. Le faible nombre
d’étude portant sur le sujet nous pousse à rester prudent sur l’interprétation de ces résultats. De plus,
dans la plupart de ces études les populations étudiées restent des populations entraînés (VO2max <
65 ml.min.kg) ainsi ces résultats doivent être minutieusement interpréter pour transcrire ce régime à
des athlètes de haut niveau dont les charges sont nettement supérieures. Certaines études disposent
également de biais en effet certains résultats sont discutables au vu de parfois certains indices de
confiance inexistants au sein des résultats de ces études. Malgré tout, certaines recommandations
peuvent être à prendre en considération.
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Tableau de synthèse
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Impact d’un régime « Low Carb » sur la performance en endurance

Afin de distinguer au mieux les effets de ces régimes sur la performance en endurance, nous
séparerons cet axe en 2 parties : les adaptations à l’entrainement liés au régime « Low Carb » ainsi
que la performance sportive et les stratégies « Low Carb ».

A) Les adaptations à l’entrainement liés au régime Low Carb

Gejl et al. (2017) ont étudié l’influence de 2 régimes sur les adaptations à l’entraînement sur 22
triathlètes très entraînés (68.5 ± 1.5 ml.min.kg VO2max ; 17±1 h.wk) pendant 4 semaines. Un
groupe à régime riche en glucides et un autre pauvre en glucides. Les sujets avaient tous le même
programme d’entraînement : 3 jours de HIT par semaine et le reste de la semaine des enchaînements
de disciplines avec des séances inférieures ou égale au premier seuil ventilatoire. Cependant après 4
semaines d’intervention, aucune différence significative n’a été observée entre les groupes sur
l’oxydation des graisses . Une augmentations des qualités de puissance et de capacité aérobie ont
été observé dans les 2 groupes mais celles-ci sont similaires témoin de l’entraînement et non d’un
des régimes.

Contrairement à Gejl et al. (2017), Psilander & Franck (2012) se sont concentrés sur l’impact d’un
régime «  Low Carb  » sur les voies de signalisation cellulaire et notamment la protéine PGC-1a.
C’est une protéine dite «  co-activateur  », elle est essentielle à l’activation des gènes. Elle est
impliquée dans la biogenèse mitochondriale et l’oxydation des graisses, en outre elle joue un rôle
prépondérant dans la production d’ATP, le développement des mitochondries et donc dans la
performance en endurance. Ils ont étudiés 10 cyclistes entraînés (27.8 ± 1.6 ans, 74.7 ± 2.0 kg, 183
± 2 cm, 4.9 ± 0.1 l/min soit 65.4 ± 0.9 ml/kg/min) divisés en 2 groupes : un groupe «  riche en
glucides » et un groupe « pauvre en glucides » sur 2 jours. Tout d’abord, ils ont réalisé une séance
dont l’objectif était de dépléter du glycogène avec des intensités cibles autour 70-80% de VO2max.
Et 14h plus tard, ils ont de nouveaux réalisé un exercice avec une maintien d’intensité proche de
65-70% VO2max. Des biopsies ainsi que des prises d’échantillons sanguins ont été réalisées avant
et après chacun des exercices. Après le deuxième exercice, on constate une augmentation
significative de la réduction de glycogène musculaire au sein du régime « riche en glucides » par
rapport au régime « pauvre en glucides » : LCHO 27% HCHO 74% ; P < 0,01.
Une différence significative a été constaté 3h post-exercice 2 concernant le contenu ARNm PGC-1a
dans le groupe LCHO (8,5 fois vs 2,5 fois HCHO ; P < 0,01). L’hypothèse d’une oxydation des
graisses privilégiée lors de régime «  Low Carb  » pourrait être exclut en effet aucune différence
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significative n’a été observée entre les deux groupes sur le marqueur MDA, marqueur de pré-
oxydation des lipides, ainsi qu’à pré et post-exercice : 0.17 ± 0.03 (P < 0,01) vs. 0.17 ± 0.02 (P <
0,05) HCHO et 0.19 ± 0.03 (P < 0,01) vs. 0.18 ± 0.02 (P < 0,05) LCHO.

Dans la même lignée que Psilander & Franck (2013), Barlett et al. (2013) ont étudié la faible
disponibilité des glucides sur les adaptations cellulaires à l’exercice. À la différence de Psilander &
Franck (2012), ils ont axé leur recherche sur la protéine P53, qui est une protéine tueuse de tumeur
impliquée également dans la biogenèse mitochondriale. L’étude a été réalisé sur 8 sujets de niveau
récréatif (25±5ans ; 78±8kg ; 55±6 ml.min.kg). Les 8 sportifs étaient répartis en 2 groupes : pauvre
en glucides (LOW : 3g.kg CHO) et riche en glucides (HIGH : 8g.kg CHO). Le groupe LOW a
réalisé la veille du test, un exercice d’appauvrissement : 1min 90%PPO (Puissance à VO2max)
suivi de 2min à 50%PPO. L’arrêt de l’exercice s’est effectué lorsque les sujets du groupe ne pouvait
plus maintenir 30 secondes à 60%PPO. Le lendemain les deux groupes ont effectué une séance de
HIT en course à pied : 6 x (3min 90%VO2max + 3min 50% VO2max). Avant le test, le groupe
HIGH a pris un petit déjeuner (2g.kg) ainsi que pendant et après ils ont pu consommer des boissons
riches en glucides (CHO) contrairement au groupe LOW qui ne pouvait prendre que de l’eau.
Contrairement à Psilander & Franck (2012), une oxydation privilégiée des graisses a été constatée
pour le groupe LOW : 23±10g.min vs 8±1g.min (P = 0,001) et donc à l’inverse une meilleure
utilisation et oxydation des glucides pour le groupe HIGH : 177±g.min vs 122±26g.min. Une
augmentation du taux de glycérol plasmatique a été observé dans le groupe LOW (P < 0,01). De
plus, aucune différence significative a été observée concernant les protéines p53 et P-ACC.
Encore une fois, contrairement à Psilander & Franck (2012), les valeurs de ARNm PGC-1a sont
plus élevées dans le groupe LOW que HIGH (P = 0,05). Une augmentation de la signalisation d’un
marqueur d’AMPK, ACCser79, a été constaté post-exercice. En effet, ce marqueur a été multiplié
par 3 dans le groupe LOW par rapport au groupe HIGH.
On retrouve également une augmentation de la protéine PDK4 pour LOW (P = 0,016) contribuant à
la régulation du métabolisme du glucose dans la mitochondrie comme dans l’étude de Psilander &
Franck (2012).

Dans une récente étude Gejl, Vissing and Hansen (2021) ont souhaité ré-étudié l’impact de la
restriction glucidique sur les métabolismes et les adaptations cellulaires chez les athlètes
d’endurance. 16 athlètes très entraînés répartis en 2 groupes : HCHO (26+3 ans ; 74+2kg ; 70+2
ml.min.kg) et LCHO (25+2 ans ; 77+2kg ; 67+2ml.min.kg) ont participé à 16 jours de protocole
dont 7 jours avec une manipulation des glucides sur les groupes. Sur les jours de manipulation des
glucides, les deux groupes ont pris un déjeuner standardisé (6.1kcal.kg 65%CHO) et ont réalisé 1h
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après une séance HIT (6x5min 85%HRmax + 2x5(15’’ all-out - 45’’). Après la séance HIT, les
athlètes ont eu 7h de récupération : LCHO (1g CHO/kg) HCHO (6g CHO/kg). Afin d’optimiser la
précision des données et évaluer l’utilisation des substrats, un deuxième protocole a été réalisé dans
lequel en fin de journée, les athlètes ont de nouveau réalisé une séance : 120min 66%HRmax et
dont le groupe HCHO avait le droit à une boisson riche en glucides (1g.kg) et le groupe LCHO
seulement de l’eau. En ce qui concerne la réalisation du 120SS (120min 66%HRmax), il a fallu une
nouvelle population : 12 triathlètes LCHO( 24+3 ans ; 77+5kg ; 71+6ml.min.kg) HCHO (28+8
ans). Des biopsies et des prises d’échantillon de sang ont été réalisés au cours de la journée. Un taux
plasmatique d’insuline plus élevé dans le groupe HCHO par rapport au groupe LCHO a été constaté
(P < 0,05). Aucune différence entre les groupes n’a été observé en ce qui concerne la signalisation
de la protéine AMPK, impliquée dans la signalisation de PGC-1a (P = 0,03). De plus, les taux de
LDL et de cholestérol sont plus élevés dans le groupe LCHO que HCHO pendant le 120SS (P =
0,008 et P = 0,03). Ainsi qu’après le 120SS, une augmentation significative du taux de HDL a été
constaté dans le groupe LCHO par rapport au groupe HCHO : +14% LCHO ; +7% HCHO (P <
0,05).
Le quotient respiratoire (RER) était également plus faible dans le groupe LCHO que dans le groupe
HCHO pendant le 120SS (P = 0,008) expliquant ainsi une oxydation privilégiée des graisses dans le
groupe LCHO (P = 0,01). Ces résultats rejoignent ceux de Barlett et al. (2003).

Deux autres études ont étudié les bénéfices de l’apport de protéines chez des sujets pratiquant en
Low Carb. En effet, dans leur étude Larsen, Holm et al. (2020) ont étudié 2 boisons : une placebo et
une riche en acide aminée. Peu importe les boissons, aucun sujet n’a été affectée par l’AMPK (P >
0,05) malgré l’augmentation de PGC1-a au fil de la journée (P < 0,001).
Dans leur étude, Gillen et al. (2019) ont étudié une plus grande oxydation des graisses dans le
groupe Low Carb par rapport au groupe High Carb : 0.99+0.34g.min vs 0.60+0.26g.min (P = 0,01).

Analyse critique et limitations


Les résultats divergent sur de nombreuses adaptations. C’est notamment le cas sur l’augmentation
de l’oxydation des graisses dans le cadre d’un régime Low Carb. De plus, les voies de signalisation
cellulaire impliquée dans la biogenèse mitochondriale ne semblent pas être favoriser face à
l’exposition d’une faible disponibilité des glucides. La plupart de ces études se sont portées sur des
populations entraînés en endurance. De plus, les protocoles ne permettaient pas une forte déplétion
du glycogène et ainsi de distinguer des adaptations cellulaires et métaboliques. L’étude de Barlett et
al. (2013) dispose de biais important en effet le protocole est à la fois réalisé en course à pied et en
cyclisme sur des populations récréatives.
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Tableau de synthèse
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B) La performance et les régimes « Low Carb »

Contrairement aux études précédentes qui étudiaient les adaptations à l’entrainement, ici Burke et
al. (2017) ont étudié l’influence de 3 régimes (LCHF : faible en glucides riche en graisse ; HCHO :
riche en glucides ; PCHO : riche en glucides mais prise périodisé) chez des coureurs de marche
athlétiques de classe mondiale sur 3 semaines. 21 athlètes qui ont chacun choisis un groupe de
régime différent : HCHO (25.4±4 ans ; 63.9±8.5 kg ; 61.6±6.8 ml.min.kg ; 41:20±0:43 min:s
10km ; 85:14±3:46 min:s 20km) PCHO (27.4±4.6 ans ; 66.8±6.8 kg ; 64.6±5.3 ml.min.kg ;
40:31±1:45 min:s 10km ; 82:51±4:18 min:s 20km) LCHF (28.3±3.5 ans ; 66.2±7.2 kg ; 66.3±4.8
ml.min.kg ; 40:43± 1:16 min:s 10km ; 82:34±2:50 min:s 20km). Chacun des athlètes disposaient
d’un suivi individualisé par un nutritionniste agrée. Avant et après les 3 semaines d’interventions, 3
jours de testing ont été réalisés : le premier jour les athlètes réalisaient un test VO2max, le jour 2 un
test 10km sur piste de 400m et le jour 3 un test 25km hybride c’est-à-dire que les athlètes alternaient
une course en extérieur et sur tapis roulant en laboratoire.
Au cours de ces 3 semaines d’intervention, une diminution de la masse corporelle a été observée
ainsi qu’un déficit énergétique au sein des groupes LCHF et PCHO (IC 90% : −1,89, −0,44 et
−1,58, −0,24). VO2peak a augmenté au sein des 3 groupes (P < 0,01). De plus, le groupe LCHF
avait des valeurs d’économie de course plus élevées que les autres groupes témoignant d’une coût
métabolique plus élevé (P < 0,001).
Sur le test 10km, les groupes PCHO et HCHO ont amélioré leur performances post-intervention,
5.3% (IC 90% : 3.4, 7,2%) et 6.6% (IC 90% : 4.1,9%) contrairement au groupe LCHF qui lui a eu
une réduction de performance de près de 1,6% par rapport à l’essai pré-intervention.
Sur le test hybride de 25km, le groupe LCHF a montré une tendance d’augmentation de la
fréquence cardiaque d’exercice en post-intervention (IC 90% : 0.18, 14.25) contrairement aux deux
autres groupes dans lesquels on constate une diminution de la fréquence cardiaque d’exercice (IC
90% : −9,81, 0,54 et −12,97, −0,13). La RPE était plus élevé dans les essais pré et post intervention
pour le groupe LCHF (IC 90% : −0,05, 2.18) contrairement aux 2 groupes dans lesquels aucun
changement n’a été constaté. Une augmentation de l’oxydation des graisses a également été observé
dans le groupe LCHF (P < 0.01).

De même que Burke et al. (2017), Sitko et al.(2020) ont étudié l’impact d’un régime Low Carb sur
la performance en cyclisme. 26 cyclistes entraînés (7.6±4.4 ans d’expérience en tant que cyclo
sportif ; 26.9±4.9 ans ; 176±7 cm ; 9.7+0.8% matière grasse ; 65.3+2.3kg ; 7.6+2.9 h/semaine) ont
réalisé près 15 semaines d’étude. Les 3 premières semaines étaient des semaines de désentrainement
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suivies de 4 semaines d’entraînement avec 3 sessions par semaine de HIT : 90min à 90% de leur
puissance sur 20min (FTP). Après ces 4 semaines, ils ont tous réalisé un test 20min TT. Les 26
cyclistes ont ensuite été divinisés en 2 groupes : CON (groupe témoin) et LCHO (faible glucides) et
donc chacun des groupes a réalisé 8 semaines avec 3 séances par semaine : 90min à 80%90min à
80% puissance 20’ + 50kcal.kg (CON : 55% CHO 25% protéines 20% MG ; LCHO :15% CHO
25% PRO 60% MG).
Après 12 semaines d’intervention, une augmentation de la puissance absolue sur 20min TT a été
observé dans les 2 groupes (P < 0,01) de même pour la puissance relative sur 20min TT : 0.46+0.67
w/kg vs. 0.31+0.52 w/kg (P < 0,01). Celle-ci a été plus prononcée dans le groupe LCHO (P = 0,042)
s’expliquant par une diminution de la masse corporelle plus prononcée dans le groupe LCHO que
CON (P = 0,006) ainsi que le taux de matière grasse plus faible (P = 0,017).

Analyse critique et limitations

Ces deux études démontrent de nombreux biais en effet l’étude de Burke et al. (2017) ne respectent
pas quant à elles des intervalles de confiance de 95% rendant ainsi les résultats discutables. L’étude
de Sitko et al. (2021) dispose d’un protocole intéressant en effet on a des données sur une période à
long terme cependant elle a été effectué sur des populations entraînés (8h / semaine), il aurait été
intéressant de voir l’impact sur des athlètes élite (20h/semaine).
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Tableaux de synthèse
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Le protocole « Sleep-Low »

Le protocole «  Sleep Low  » est une méthode de périodisation des glucides basée sur les régimes
« Low Carb » et leurs bénéfices. Elle consiste à réaliser une séance de haute intensité type interval-
training après 17h le soir avec une charge élevée de glucides avant et réaliser le lendemain une
nouvelle séance cette fois à basse intensité (LIT) sans apport exogène de glucides entre les 2
séances. La deuxième séance est alors réalisée sous restriction exogène et endogène d’hydrates de
carbone (ou glucides). Cette méthode récente a été développé par des chercheurs de l’INSEP
(Marquet et al.)

Dans leur première étude «  Sleep Low  », Marquet et al. (2016) ont étudié l’influence de ce
protocole sur l’amélioration des performances en endurance. 21 triathletes entraînés en endurance
répartis dans 2 groupes : un groupe Sleep-Low (SL) (12:38+2:10h.semaine) et un groupe témoin
(CON) (11:00+2:07h.semaine). Des tests de performance ainsi qu’un test pour évaluer le rendement
delta ont été effectués en laboratoire pré et post-intervention. Les sujets ont alors réalisé 3 semaines
d’intervention qui consistait en 6 sessions d’entraînements en 4 jours pour chacune des semaines.
Les autres jours de la semaine, ils devaient seulement réaliser des séances à basse intensité. Sur les
6 sessions d’entraînements : 3 sessions de HIT (8x5min à 85% de leur puissance maximale aérobie
ou PMA) et les sessions LIT (1h à 65% PMA). Les deux groupes consommaient 6g.kg.jour
d’hydrates de carbone mais contrairement au groupe CON, ils étaient périodisé dans la journée pour
le groupe SL. Pour le groupe SL, il a été constaté après 3 semaines d’intervention, une amélioration
de 3% de la performance sur un TT de 20km sans aucun changement significatif pour le groupe
CON (P < 0,01). De plus, une amélioration du rendement delta a été observé pour le groupe (P <
0,05). La composition corporelle a également été modifiée au cours de ces 3 semaines
d’intervention comme en témoigne la diminution de la masse corporelle liée à une diminution de la
masse grasse pour SL (P < 0,02). Le protocole n’induit pas sur l’oxydation des graisses en effet
aucune différence significative n’a été constaté entre les groupes (P < 0,05). Enfin, les séances LIT
sont perçues plus difficiles dans les groupes SL que CON : (14.3+0.29 vs 12.7+0.43 ; P < 0,05).

Marquet et al. (2016) ont réalisé leur première sur 3 semaines, dans cette nouvelle étude Marquet,
Hausswirth et al. (2016) ont souhaité déterminer les effets à court terme de ce protocole sur une
période de bloc de 6 jours. 11 cyclistes hommes entraînés (64,2±6 ml.min.kg ; PMA 342±38w) ont
participé à 6 jours d’intervention. Ils ont été répartis en 2 groupes : un groupe Sleep-Low (SL) et un
groupe témoin (CON). De même que dans la première étude, les deux groupes étaient invités à
15 sur 19
consommer 6g.kg.jour d’hydrates de carbone. Le même protocole de tests que la première étude
Marquet et al. 2016 a été réalisé pré et post-intervention.
Sur les 6 jours : 3 séances HIT (8x5min 85% PMA) et 3 séances LIT (1h 65% PMA) ont été
réalisés. De même que dans la première étude Marquet et al. (2016), une augmentation des RPE a
été enregistré sur les séances LIT par rapport au groupe contrôle : 15,2±1,9 vs 13,5±2 (P < 0,05).
On retrouve également une diminution de la masse grasse dans le groupe SL (−395 ± 491 g, p <
0,05) contrairement au groupe CON (−151 ± 363 g). Ce protocole sur court-terme induit une
amélioration de performance sur un TT de 20km en laboratoire : −3,23 % ± 2,99 %, p < 0,05 (SL) et
−1,04 % ± 3,46 % (CON).

Les travaux de Marquet et al. (2016) ont intéressé de nombreux chercheurs c’est le cas de l’équipe
de Riis et al. (2019) qui ont portée leur recherche sur l’impact de ce protocole sur les adaptations à
l’entraînement en endurance. 18 sportifs entraînés en endurance (23-44 ans ; 63.9 ml.min.kg ; 6h
d’activité physique par semaine minimum). 2 groupes ont été réalisés pour valider et rentrer
pertinent les résultats : un groupe LOW et un groupe HIGH. L’intervention a duré 4 semaines, les
deux groupes consommaient 3,68g.kg.jour d’hydrates de carbone soit presque de 2 fois moins que
les protocoles de Marquet et al. (2016) et Marquet, Hausswirth et al. (2016). Des tests de
performance pré et post-intervention ont été réalisés. Une augmentation de l’oxydation des graisses
a été constaté dans le groupe LOW pendant l’exercice : +36%, P = 0,02. Cependant, elle n’est pas
traduite par une amélioration du taux d’oxydation maximale des graisses (P = 0,71).
Aucun changement significatif n’a été relevé concernant l’expression des protéines lipidiques.

Une récente étude a souhaité étudié la faisabilité du protocole à la maison chez des cyclistes
entraînés. En effet, dans leur étude, Benett & Tiollier (2021) ont mis en place un protocole « Sleep
Low » pour démontrer qu’il était possible de le reproduire chez soi. 55 triathletes et cyclistes ont
participé à cette étude (2 ans d’expérience minimum ; 10h.semaine). 2 groupes ont été formés : un
groupe Sleep Low (253±53w FTP) et un groupe témoin (258±52w FTP). L’étude comporte 4
semaines d’entraînement et de régime. Les 2 groupes ont consommés 6g.kg.jour d’hydrates de
carbone tout comme dans les protocoles de Marquet et al. (2016). Des tests pré et post-intervention
ont été réalisés sur 20min, 5min et 1min et les données de chacun des tests et des séances ont été
exportés via la plateforme Training Peaks. Les participants ont réalisés 3 fois le protocole « Sleep
Low » par semaine (6 sessions d’entraînements en 4 jours). Tout comme Marquet et al. (2016) et
Marquet, Hausswirth et al. (2016), on retrouve une diminution de la masse corporelle post-
intervention dans le groupe SL par rapport au groupe CON (P < 0,01). Une amélioration des
performances a été constaté dans le groupe SL par rapport au groupe CON sur la FTP : 3,43 ± 0,61
16 sur 19
à 3,61 ± 0,63 W.kg , P < 0,01 vs 3,49 ± 0,82 à 3,46 ± 0,8 W.kg. Cependant, aucune différence n’a
été observé sur 5min (P < 0,01). Le groupe CON a amélioré sa puissance moyenne sur 1min
contrairement au groupe SL : 431,7 ± 115,0 à 447 ± 116 W, P < 0,01 vs 473 ± 136 à 475 ± 133 W, P
= 0,31.

Analyse critique et limitations :


Le protocole « Sleep Low » semble intéressant pour améliorer les performances cependant dans la
plupart des études, l’apport énergétique a également été augmenté entre les habitudes alimentaires
et le protocole pouvant expliquer certaines performances. De plus, nous ne disposons d’aucune
données sur des populations élite.
Certaines études telles que celles de Riis et al. (2019) ainsi que Benett & Tiollier. (2021) disposent
de résultats discutables en effet nombreux résultats n’atteignent pas un indice de confiance à 95%.

Tableaux de synthèse
17 sur 19
Conclusion
L’intérêt des régimes « Low Carb » est toujours d’actualité. Pour autant, de nombreuses études ont
été réalisés et aucun consensus scientifique n’existe. Ces régimes « Low Carb » n’améliore pas les
performances en endurance contrairement au protocole « Sleep Low » évoqué dans notre synthèse.
Certains résultats restent discutables c’est notamment le cas en ce qui concerne l’oxydation des
graisses.
De plus, la faible disponibilité d’hydrates de carbone ne représente pas une stratégie optimale pour
développer les voies de signalisation cellulaire impliquée dans la biogenèse mitochondriale et donc
faciliter les adaptations à l’entraînement.
Cependant, les régimes « low carb » peuvent être des stratégies nutritionnelles intéressantes dans
certaines activités pour optimiser la performance telles que des activités où le poids joue un rôle. Ça
pet être le cas en cyclisme comme l’a montré Sitko et al. (2020).
En effet, ils permettent de réduire efficacement la masse corporelle ainsi que la masse maigre.

À partir de l’ensemble de notre synthèse, nous pouvons proposer quelques recommandations quant
à la mise en place d’un régime Low Carb :
- L’apport de vitamine C et D peuvent être intéressant notamment lors de périodes hivernales pour
maintenir l’immunité des athlètes.
- L’apport de protéine en récupération pour prévenir une carence d’acides aminées et maintenir la
fonction immunitaire
- Réaliser ce type de régime dans un cadre sportif ou médical avec un suivi

Aujourd’hui la littérature scientifique fait mention de nombreuses stratégies nutritionnelles dans le


but d’optimiser la performance. En ce qui concerne les régimes à base d’hydrates de carbone peut
de consensus scientifique n’existent. Dans le cadre d’optimisation de la performance chez des
populations de haut-niveau, il pourrait être intéressant d’étudier ces différentes stratégies de régimes
d’hydrates de carbone. Nous nous sommes attardés sur les régimes « Low Carb » mais les régimes
« High Carb » et « Cétogènes » pourraient également représenter des stratégies intéressantes.

Analyse critique de la synthèse


Cette synthèse a été réalisée sur un sujet encore en développement. En effet même si ces régimes
ont toujours existé, leur utilisation au service de la performance en endurance reste trop peu étudiée.
C’est pour cela, que nous avons amené des articles concernant le protocole Sleep Low dont celui-ci
se base sur les régimes Low Carb. De plus, de nombreux articles n’étaient pas forcément disponible
via PubMed ou la BU en ligne.
18 sur 19

Bibliographie

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2. Alannah. K A. McKay, David B. Pyne, Peter Peeling Avish P. Sharma, Megan L.R Ross and
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15. Kasper D. Gejl, Kristian Vissing, Mette Hansen, Line Thams, Torben Rokkedal-Lausch, Peter
Plomgaard, A.K Meinild Lundby, Lars Nybo, Kurt Jensen, Hans-Christer Holmberg, Niels
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in endurance athletes, Physiological Reports 2018, Volume 6 (17)
MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE

Référence complète de l’article ,Alannah K.A McKay, Peter Peeling, David B. Pyne, Nicolin Tee, James
Whitfield, Avish P. Sharma, Ida A. Heikura, Louise M. Burke,Six days of
low carbohydrate, not energy availability, alters the iron and immune
response to exercise in elite athletes, October 2021, Medecine & Science
in Sports & Exercise
Titre de l’article traduit en français Six jours à faible teneur en glucides, et non de disponibilité énergétique,
altèrent le fer et la réponse immunitaire à l’exercice chez des athlètes élites
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse :

Objectifs : Quantifier les effets à court terme de différents régimes sur


l’immunité et la régulation du taux de fer en réponse à l’exercice chez des
athlètes d’endurance

Matériel et méthodes Sujet : 28 marcheurs (compétition international n=24 nationale n=4)


répartis en 3 groupes : Contrôle (CON) Low carbohydrate High Fat
(LCHF) Low Energy Availability (LEA)
CON n = 10 ; 26.7 + 7 ans ; 63.2+3.6 ml.min.kg ; 41:56 + 1:52 min:sec ;
20.3 +3.2 km.day
LCHF n = 8 ; 26.2+3.9 ans ; 67.5+5.7 ml.min.kg ; 41:41+2:10 min:sec ;
18.3+3.2 km.day
LEA n = 10 ; 30 + 4 ans ; 62.1+6.1 ml.min.kg ; 40:22+1.15 min:sec ; 19.6
+ 2.7 km.day

Design expérimentale :
6 jours de « baseline or phase 1 »  pour tous, intervention diététique
similaire à tous : 40kcal.kg.j 65% CHO
6 jours 3 groupes intervention alimentaire : CON 40kcal.kg.jour 65%
CHO 15% PRO 20% MG ; LEA 15 kcal.kg.jour 60% CHO 25% PRO 15%
MG ; LCHF 40 kcal.kg.jour <50g CHO.jour 80% MG
Suivi et préparation des plats individualisés par un nutritionniste agrée
Utilisation et calcul des estimations de besoins énergétiques : EI = (EAx
fat free mass) + EEE
À partir de ces calculs et de tests sous-maximaux : évaluation précises des
kcal dépensés pour une vitesse de course EEE (kcal/min) =( EEE*60) /
speed
Analyse et vérification 2 fois par jour des carnets d’entraînements et
alimentaires
Test 25km hybride 6e jour : petit déjeuner standardisé (CON 2g.kg LEA
1g.kg CHO LCHF 80% MG )et prise de sang
2h après le petit déjeuner nouvelle prise de sang
Km 1, 7 13,19,25 sur tapis roulant à allure course 50km soit environ 75%
VO2max, les autres km sont effectués sur une boucle outdoor
Après chaque km sur tapis roulant un gel était donné (CON 60g.kg CHO,
LEA 30g.kg LCHF 240kcal.h MG)
De l’eau était à disposition tous les 2km
Après exercice : prise de sang
Collation 30min post-exercice : CON 1.5g.kg LEA 0.75g.kg LCHF
isocaloric low CHO
1h après et 3 après nouvelles prises de sang soit 5 prise de sang (arrivée-
pré-post-1h post-3h post)

Mesure de fer, ferritine, transférrine, cholestérol, C-reactive proteine,


concentration glucose, testostérone, ratio testostérone/cortisol
Résultats essentiels par rapport à Pas de différence entre les groupes en ce qui concerne la nutrition lors de la baseline
votre questionnement Taux fer ingéré + élevé en baseline CON
Lors de la phase d’adaptation, diminution du BM pour les groupes LCHF et LEA ain
Diminution similaire du taux de testostérone lors de la phase d’adaptation dans les 3
Diminution significative des TRIGL dans LCHF (p=0,041)
Diminution du taux de LDL durant adaptation pour LEA (p=0,008)
Diminution du total cholestérol dans le groupe LEA durant ADAPT (p = 0.030)
Augmentation de la ferritine +6% LEA lors ADAPT et diminution dans groupes LCH
Pas de différence Hb durant baseline (p>0,05)
Augmentation taux Hb dans LCHF (+2% p=0,051) contrairement aux groupes CON
Diminution du taux de fer pour CON contrairement aux groupes LCHF et LEA
Diminution réticulocytes LCHF (-20% p=0,051) contrairement aux groupes CON (p
Augmentation Hepcidin 3h post-exercice en adaptation pour LCHF (p=0,011)
Temps moyen sur 25km : 2h03 + 6min
Augmentation significative temps sur 25km ADPAT LCHF (+7min28’’ p<0,001) con
Augmentation de la concentration Interleukin-6 après exercice sur la phase adaptatio
De manière générale, les GB et neutrophiles post-exercice ont augmenté (p=0,026 et
Augmentation du taux de cortisol LCHF post exercice en phase d’adaptation
Groupe LCHF a les valeurs les plus élevés en GB, neutrophiles, lymphocytes et mon
Augmentation des valeurs post-exercice de cortisol en adaptation par rapport à baseli
Diminution des valeurs de glucose sanguins en adaptation pré et post-exercice pour L
Points de discussion intéressants et Le régime LEA représente une stratégie utile pour manipuler de façon aiguë la composition c
idées importantes qui ressortent de
Supplémentation en vitamine C et fer pour les régimes LCHF
l’article
Diminution taux de s-Iga modérément corrélé (r = 0,54) à des risques accru de maladie après
La consommation de CHO peut jouer un rôle afin de minimiser les perturbations induites par

Limites de l’étude (population, Étude randomisé et contrôlé


méthodologie, statistiques, hypothèses Population élite
mal posées….) Méthodologie cadré : intervention de nutritionniste et plats préparés
Beaucoup de résultats à prendre avec précaution (p<0,05)
Pertinence des résultats des fonctions immunitaires et données cliniques
posent des incertitudes quant à la prédisposition des athlètes à être malade
EBM 2
Définition de concepts dans l’article Hepcidine : hormone de régulation du métabolisme du fer (bloque l’excès
ou favorise l’apport de fer aux cellules)

Interleukin-6 : cytokine (glycoprotéine) produite en réponse de lésions


tissulaires et à des infections, sa production est associée à plusieurs
protéines immunitaires
Références d’articles scientifiques McKay AKA, Pyne DB, Burke LM, Peeling P. Iron metabolism : interactions with
cités et pertinents pour vos energy and carbohydrate availability. Nutrients, 2020 ; 12(12) : 3692
recherches
Burke LM, Ross ML, Garvican-Lewis LA, et al. Low carbohydrate, high fat diet
impairs exercise economy and negates the performance benefit form intensified
training in elite race walkers. Journals of Physiology. 2017 ; 595(9):2785-807
MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE

Référence complète de l’article Jonathan D. Bartlett, Jari Louhelainen, Zafar Iqbal, Andrew J. Cochran,
Martin J.Gibala. Reduced carbohydrate availability enhances exercise-
induced p53 signaling in human skeletal muscle : implications for
mitochondrial biogenesis, American Journal of Physiology, 2013 March ;
Vol 304 (6) ; p450-458
Titre de l’article traduit en français «  L’exercice à faible disponibilité glucidique améliore la signalisation p53
induite dans le muscle squelettique humain : implications dans la
biogenèse mitochondriale »
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse : La réduction de la disponibilité du CHO améliore la
signalisation p53 et l’expression des gènes métaboliques associés à la
régulation de la biogenèse mitochondriale

Objectifs : Étudier les effets de 2 régimes extrême de CHO


Matériel et méthodes Sujet : 8 hommes récréatifs 25+5 ans ; 78+8kg ; 177+0,04 cm ; 55+6
ml.min.kg

Design expérimental : 2 groupes LOW (faible CHO) HAGH (CHO élevé)


1e visite : ergocycle incrémental 50w pendant 2min +35w/1min jusqu’à
épuisement
3 jours après : test VO2max sur tapis roulant 3min 10km/h suivie de 3
étapes 3min à 12km/h - 14km/h - 16km/h après la 3e étape : le tapis
roulant s’est incliné de 2% toutes les 3min jusqu’à épuisement
VO2max atteinte : VO2max plus élevée pendant 10 sec, FCmax proche
10bpm FCmax théorique, QR > 1,1
Veille de période de HIT : LOW ont fait un exercice d’appauvrissement de
glycogène : 5min à 50w suivi de 90% PPO (Si impossible 1min puis 30s
puis diminution intensité 80% de même que pour 90% puis diminution
70%) suivi 2min 50% PPO (inchangée)
Exercice a pris fin lorsque le sujet ne pouvait pas maintenir 30s à 60%
PPO
Aucune prise d’apports énergétiques avec le protocole HIT

Protocole HIT running : échauffement 7min à 70%VO2max suivi de


6x3min 90% VO2max entrecoupés de 6x3min 50%VO2max et retour au
calme 7min 70%VO2max
24h précédant … LOW ont consommé 3g/kg CHO 242+25g MG 37+4 g
PRO 94+10 g
HAGH 8g/kg CHO 647+68 g MG 54+6 g PRO 133+40 g
Jour du test HIGH ont reçu un petit déjeuner 2h avant le début du
protocole HIT 2g/kg CHO 166+17 G mg 15+1,5 g PRO 24+2,5 g
10min précédant l’exercice ils ont consommés 8ml/kg (145+1,5 g CHO) et
3ml/kg pendant les récupérations active obligeant de retirer les échanges
gazeux
LOW eux n’ont eu que de l’eau avant, pendant et après

Prise de biopsie musculaire avant et après et 3h après protocole HIT


Prise d’échantillon de sang avant et pendant récupération active, post-
exercice, +1h recovery, +2h recovery et +3h recovery pour analyser
glucose plasmatique, lactate, glycérol et insuline
Fréquence cardiaque et RPE ont été prise pour chaque exercice
Taux d’oxydation des lipides analysé
Analyse de la concentration en GLY musculaire
Résultats essentiels par rapport à Pas de différence significative durant le HIT entre les 2 groupes FC
votre questionnement bpm163+11 (High) 157+11 (Low) VO2 37.6ml.min.kg (High) 36.6ml/
min.kg (Low) RPE 14.4+1.2 (High) 14.9+0.9 (Low)
Différence entre les groupes sur les échanges gazeux RER : oxydation
CHO > pour High que Low (177+17g / 122+26g) et l’inverse pour
l’oxydation des graisses (8+1 g / 23+10g) P=0.001
Différence de concentration en GLY entre les 2 groupes plus élevé High
que Low (P=0,01)
Différence aussi sur l’utilisation du GLY à l’exercice 142+34 (High)
30+12 mmol/kg (Low)
Avant, pendant et après l’exercice le glucose plasmatique et l’insuline était
plus élevé dans le groupe HIGH que LOW (P<0,01)
Le faible apport en CHO a augmenté le taux de glycérol plasmatique et
NEFA (P<0,01)
La signalisation de ACCser79 (marqueur de AMPK) multiplié par 3 post-
exercice pour le groupe LOW contrairement au groupe HIGH (P = 0,02)
Pas de différence en ce qui concerne P-ACC et P-p53 entre les groupes
Valeurs plus élevé dans l’expression des gènes pour le groupe LOW que
HIGH avant et après 3h d’exercice : ARNm PGC1a (P = 0,05) COXIV (P
= 0,05) Tfam (P = 0,02) PDK4 (P = 0,016) CPT1 (P = 0,09)
Augmentation de l’expression PGC1a dans les 2 groupes (P = 0,01) même
si la magnitude des effets (P = 0,96) n’étaient pas affectés par la
disponibilité de CHO

Points de discussion intéressants et Augmentation similaire ARNm PGC1a dans les 2 groupes ce qui suggère que
idées importantes qui ressortent de PGC1-a ne serait pas influencé par la disponibilité en CHO. Les mesures de
l’article translocation nucléaire et mitochondriale de PGC1a pour évaluer précisément les
régimes favorisant la signalisation de PGC1-a

P53 aurait un rôle dans le passage de la glycolyse à l’oxydation des lipides dans
des exercices sous-maximaux, de plus celle-ci a un rôle dans la préservation de la
santé humaine

Limites de l’étude (population, Randomisé et contrôlé


méthodologie, statistiques, hypothèses Population récréationnel
mal posées….) Protocole inadapté 2 tests sur 2 modes de locomotion sur des populations
non spécialistes
EBM 2-3
Définition de concepts dans l’article P53 est une protéine de tueuse de tumeur régulant l’interaction entre la
glycolyse et la phosphorylation oxydative dans les cellules cancéreuses.
Elle a également un rôle dans la régulation de la biogenèse mitochondriale
dans le muscle squelettique

Références d’articles scientifiques Clark SA, Chen ZP, Murphy KT, Aughey RJ, McKenna MJ , Kemp BE, Hawley
cités et pertinents pour vos JA. Intensified exercise training does not alter AMPK signaling in human skeletal
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MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE

Référence complète de l’article Alannah. K A. McKay, David B. Pyne, Peter Peeling Avish P. Sharma,
Megan L.R Ross and Louise M. Burke, The impact of chronic
carbohydrate manipulation on mucosal immunity in elite endurance
athletes, Journal of sports sciences, 2019, Vol.39, NO 5, p553-559
Titre de l’article traduit en français L’impact de la manipulation chronique des glucides sur l’immunité
muqueuse chez les athlètes élites d’endurance
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse : La manipulation chronique de CHO pet être associée à des
déficiences immunitaires importantes

Objectif : Les effets de trois type d’interventions diététiques chroniques


sur l’immunité muqueuse et le bien-être dans une cohorte d’athlète élite
pendant 3 semaines d’entraînement intensif. Évaluer les effets de la
réintroduction aiguë de CHO chez les athlètes en régime low CHO et
déterminer si toute diminution potentielle immunitaire peut être inversée
en rétablissant l’apport en CHO
Matériel et méthodes Sujet : 26 athlètes de marche niveau internationale (19 hommes 7 femmes)
répartis en 3 groupes : HCHO (n=8 ; 25.5+3.6 ans ; 63.3+9 kg ; 57.6 + 4.6
ml.min.kg) PCHO (n = 8 ; 26.2 + 3.8 ans ; 63 + 10 kg ; 58.5+3.2
ml.min.kg) LCHF (n = 10 ; 29+3,2 ans ; 66.6 + 7.6 kg ; 61.3 + 5.1
ml.min.kg)

Design expérimental : Les athlètes adhéraient à 1 des 3 programmes :


HCHO (High carbohydrate : 8-8.5 g.kg) PCHO (Periodised carbohydrate)
LCHF (Low crabohydrate High fat : 80% d’énergie provient MG et <50g.j
CHO )
3 semaines d’entraînement
Programme d’entraînement identique que dans l’étude de Burke et al, 2017
Avant et lors de l’étude, les athlètes ont rempli un journal de bien-être
quotidien pour documenter leur-être perçu et tout symptômes.
Test hybride standardisé pré et post 3 semaines d’intervention.
3 jours supplémentaires de protocole diététique puis évaluation avec
restauration du CHO pour étudier les effets d’une disponibilité aiguë de
CHO sur le régime LCHF
Pour chaque test : petit déjeuner standardisé 2g.kg CHO ou aliment
isoénergétique pour LCHF, bain de bouche de 40ml d’eau 90min après le
petit déjeuner et prise de salive (0,5ml) 15min plus tard.
19km marche rythme régulier (femmes) 25km (hommes) dont les km 1, 7,
13, 19 et 25 sur tapis roulant à 10-11km/h F et 12-13km/h H préalablement
établie via un test correspondant à une allure 75% VO2max. La distance
restante réalisée en extérieur sur un circuit plat.
10min après le test, bain de bouche de 40ml d’eau et 25min après prise de
salive. Chaque prise de salive effectuée 30min après prise de CHO.
Les groupes HCHO et PCHO ont pu consommé 133ml boisson riche à
30% glucose avant les test et 83ml après chaque étape de tapis roulant (70
g.h CHO) LCHF ont pu consommé boisson à base d’électrolytes non
caloriques et riche en MG pour avoir un apport énergétique identique.

Les échantillons ont été décongelés et centrifugés à 1500 g pendant 15 min


avant que les concentrations de s-IgA ne soient déterminées à l'aide d'un
dosage immunoenzymatique indirect conformément aux instructions du
fabricant.

Le journal de bien-être a été rempli pendant 7 semaines dont 25j pré-étude


dans lequel 6 items évalués : douleur, fatigue, état de santé général,
humeur générale, préparation physique et mentale. Chaque item noté de 1
à 10 (1 = compliqué et 10 = excellent). Notes ont été réparties selon 4
Résultats essentiels par rapport à Augmentation modérées de la concentration d’immunoglobuline salivaire
votre questionnement A au repos après les 3 semaines pour LCHF (48+39%) et PCHO (65+52
%)
Augmentation importante de la concentration immunoglobuline salivaire A
des essais pré-test à la restauration CHO dans tous les groupes HCHO
90+77% PCHO 77+24% LCHF 49+45%
Augmentation modérée du taux de sécrétion au repos dans tous les groupes
après 3 semaines HCHO 116+117% PCHO 181+223% LCHF 56+58%

Taux de conformité moyen journal bien-être : 90%, 91% et 93% HCHO,


PCHO, LCHF
6 épisodes de maladie signalés au cours de la période précédant l’étude
(HCHO = 4, PCHO = 2, LCHF = 0) et 4 lors de l’intervention (HCHO = 2,
PCHO = 2, LCHF = 2)
Durée moyenne des épisodes de maladie était d’environ 4 jours
PCHO ont signalé diminue modérée de la douleur (-1 unité) lors des S1 à
S3 et légère diminue fatigue (-0,5 unité) lors de S1 à S2
Diminution santé générale LCHF de la pré-étude à la S2
Amélioration modérée de l’humeur générale dans le groupe HCHO (+0,5
unité) contrairement LCHF (- 0,4 unité) PCHO (-0,1 unité) lors de S1 à
S2.
Meilleure perception de préparation physique dans le groupe LCHF (+1
Points de discussion intéressants et Il faut plusieurs semaines pour faire disparaître les sensations de fatigue d’un
idées importantes qui ressortent de régime LCHF après des changements substantiels dans l’utilisation du carburant
l’article pendant l’entraînement (Phinney et al, 1983)
L’entraînement chronique en CHO a une influence sur l’immunité de la muqueuse
et et est associé à une augmentation de la concentration et des taux de sécrétion
de l’immunoglobuline salivaire A après un bloc de 3 semaines associé à une
manipulation de CHO

Limites de l’étude (population, Population « élite » ? VO2max < 70 ml.min.kg


méthodologie, statistiques, hypothèses Données peu fiables ou « pas clair » p < 0,05 ?
mal posées….) Analyse ne comprenant pas tous les sujets (Journal bien-être n=22)

EBM 3-4
Définition de concepts dans l’article

Références d’articles scientifiques Bartlett, J. D., Hawley, J. A., & Morton, J. P. (2015). Carbohydrate
cités et pertinents pour vos availability and exercise training adaptation: Too much of a good thing?
recherches European Journal of Sport Science, 15, 3–12.

Burke, L. M., Ross, M. L., Garvican-Lewis, L. A., Welvaert, M., Heikura, I.


A., Forbes, S. G. ,Hawley, J. A. (2017). Low carbohydrate, high fat diet
impairs exercise economy and negates the performance benefit from
intensified training in elite race walkers. Journal of Physiology, 595, 2785–
2807.
MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE

Référence complète de l’arBcle Bennett.S, Tiollier.E et al. Three weeks of a home-based « sleep low train
low » intervention improves functional threshold power in trained
cyclists : a feasibility study,December 2021, PLoS One
Titre de l’arBcle traduit en français 3 semaines de protocole « Sleep Low Train Low » améliorent la puissance
au seuil fonctionnel chez des cyclistes entraînés : une étude de faisabilité
Hypothèses et objecBfs de l’arBcle Évaluer la faisabilité du protocole SLTL et ses effets sur la performance en
cyclisme

Les tests de performance « à la maison » serait fiable et améliorées dans le


protocole SLTL
Matériel et méthodes 55 triathletes et cyclistes (2 ans expérience ; 10h.wk)
SleepLowTrainLow : 253+53 FTP
CON : 258+52 FTP

Pré-test 20min 5min 1min


3 semaines 3 fois programme SL par semaine
6 sessions en 4 jours (Hit soir + LIT matin)
LIT = 1h 75% FTP
HIT 6x5’ 105% FTP
6g.kg.jouur périodisé

N = 48 à avoir HR et w
Résultats essenBels par rapport à Volume hebdomadaire CON 13,5+1,2 h.w SL 12,9+0,7 h.w (p = 0,06)
votre quesBonnement LIT (SL : 192 ± 40 W ; CON : 194 ± 39 W) HIT (SL : 269 ± 56 W ; CON :
271 ± 54 W) (P=0,26)

SL (session 1: 144 ± 10 ; session 9: 139 ± 9 beats.min-1) CON (session 1:


145 ± 14; session 9: 142 ± 14 beats.min-1)

Le RPE était significativement plus élevé dans le SL que dans le CON


pendant la session LIT 1 (SL : 7,2 ± 0,8 vs. CON : 5,8 ± 1,5, P < 0,01)
session 9 (SL : 7,0 ± 1,2 vs. CON: 5,8 ± 1,1, P < 0,01)

La masse corporelle a diminué de la pré-intervention à la post-intervention


dans la SL (pré : 74,7 ± 10,7 ; post : 73,6 ± 10,5 kg, P < 0,01) CON (pré :
74,1 ± 9,5 ; post : 74,1 ± 9,5 kg)

Les deux groupes ont augmenté leur PPO de 20 min à la suite de


l'intervention (+4,0 ± 3,2 % et +1,2 ± 3,5 % dans SL et CON,
respectivement, P < 0,01), SL augmentant dans une plus large mesure
(Pré : 271 ± 56 ; Post : 282 ± 59 W, P < 0,01, d = 0,18) par rapport à CON.
Le FTP a été augmenté de 5,5 ± 2,6 % (Pré : 3,43 ± 0,61 ; Post : 3,61 ±
0,63 W.kg-1, P < 0,01, d = 0,34) dans SL, alors qu'il n'a été augmenté que
de 1,3 ± 3,6 % (de 3,49 ± 0,82 à 3,46 ± 0,8 W.kg)

Sur 5min SL (Pré : 319 ± 69 ; Post : 327 ± 74 W, P < 0,01) CON (Pré : 311
± 60 ; Post : 319 ± 62 W, P < 0,01)

Sur 1min CON (Pre : 431,7 ± 115,0 ; Post : 447 ± 116 W, P < 0,01) SL
(Pre : 473 ± 136 ; Post : 475 ± 133 W)

CON (baseline : 2621+485 kcal.d CHO 3,5+0,7 g.kg Fat 1,7+0,3 g.kg Pro
1,7+0,3 g.kg ; training 2772+496 kcal.d CHO 5,1+0,9 g.kg Fat 1,1+0,1
g.kg Pro 1,8+0,3 g.kg)

SL (baseline : 2616+495 kcal.d CHO 3,2+0,6 g.kg Fat 1,7+0,3 Pro 1,7+0,2
; training : 2905+426 kcal.d CHO 5,3+0,7 Fat 1,1+0,3 Pro 1,9+0,2)

RPE + élevée pendant séance LIT (SL), amélioration PPO 20’, 5’ et 1’


contrairement au CON qui n’améliore que son 5’ et 1’. Amélioration
performances avec apports périodisé chez SL
Points de discussion intéressants et Terminer périodiquement l'exercice avec une faible disponibilité en
idées importantes qui ressortent de glycogène musculaire augmente les réponses de signalisation cellulaire
l’arBcle après l'exercice caractérisées par une augmentation de l'activité de
l’AMPK

Limites de l’étude (popula'on, Groupe contrôle


méthodologie, sta's'ques, Population « entraîné » 10h/semaine compatible à HN ?
hypothèses mal posées….) Données peu fiables : à domicile, certains pas équipés de HR,
3 semaines standardisé nutritionnellement (6 g.kg) aucun des groupes ne
les atteint malgré augmentation des apports
Validité du protocole ?

DéfiniBon de concepts dans l’arBcle

Références d’arBcles scienBfiques - Bartlett JD, Louhelainen J, Iqbal Z, Cochran AJ, Gibala MJ, Gregson W,
cités et perBnents pour vos et al. Reduced carbohydrate availability enhances exercise-induced p53
recherches signaling in human skeletal muscle: implications for mitochondrial
biogenesis. Am J Physiol Regul Integr Comp Physiol. 2013;304(6):R450–
8

- Lane SC, Camera DM, Lassiter DG, Areta JL, Bird SR, Yeo WK, et al.
Effects of sleeping with reduced carbohydrate availability on acute
training responses. J Appl Physiol (1985). 2015;119(6):643–55

- Stellingwerff T, Boon H, Gijsen AP, Stegen JH, Kuipers H, van Loon LJ.
Carbohydrate supplementation during prolonged cycling exercise spares
muscle glycogen but does not affect intramyocellular lipid use. Pflugers
Arch. 2007;454(4):635–47
MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE

Référence complète de l’article Marquet. L-A, Hausswirth. C et al.Periodization of carbohydrate intake :


short-term effect on performance, 2016 Nov, Nutrients
Titre de l’article traduit en français Périodisation des apports glucidiques : les effets à court terme sur la
performance
Hypothèses et objectifs de l’article Déterminer les effets d’un protocole SL sur la performance à court terme
Une exposition plus courte à ce protocole pourrait aussi induire des
adaptations métaboliques
MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE

Référence complète de l’article « No Superior Adaptations to Carbohydrate Periodization in Elite


Endurance Athletes », GEJL, KASPER DEGN; THAMS, LINE BORK;
HANSEN, METTE; ROKKEDAL-LAUSCH, TORBEN; PLOMGAARD,
PETER; NYBO, LARS; LARSEN, FILIP J.; CARDINALE, DANIELE
A.; JENSEN, KURT1; HOLMBERG, HANS-CHRISTER; VISSING,
KRISTIAN; ØRTENBLAD, NIELS. No Superior Adaptations to
Carbohydrate Periodization in Elite Endurance Athletes,Medicine &
Science in Sports & Exercise: December 2017 - Volume 49 - Issue 12 - p
2486-2497

Titre de l’article traduit en français Pas d'adaptations supérieures à la périodisation des glucides chez les
athlètes d'endurance d'élite
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse : La restriction périodique de CHO améliorait la capacité
oxydative et la performance d’endurance dans une plus grande mesure que
l'ingestion d'un régime à haute teneur en CHO chez les athlètes
d'endurance effectuant des interventions d'entraînement identiques

Objectif : déterminer les effets de 4 semaines d'entraînement d'endurance


de routine, complétés par une restriction périodique de CHO sur la
performance, la capacité d'oxydation et le métabolisme des athlètes
d'endurance d’élite
Matériel et méthodes Sujet : 22 triathlètes homme 4 cyclistes entraînés séparés en 2 groupes LCHO (n=13
HCHO (n=13 ; 25+1 ans ; 75.3+1.7 kg ; 183+2 cm ; 10.4+0,7 % BF ; 68.5+1.5 ml.m

Méthode : 4 semaines d’étude dont 3 blocs with CHO /wk


J1 : biopsie + DEXA + VO2
Sous-maximale : 10min 100-150w + 35w/4min jusqu’à QR > 1 pendant 1min
Maximale : 15min après sous-max, charge initiale avant dernière étape sous-max + 2
Biopsie 2h avant VO2 et 1h après repas
Analyse immuno-transfert, GLY musculaire et activité enzymatique, type de fibres
Oxydation des graisses = (1,67 V̇O2) − (1,67 V̇CO2)

J4 : CHO + performance test (TT)

Avant séance 0.7 g CHO.kg

90min HIT : 4’30 45% 145-209w + 30’’ 90% 290-413w

20km TT avec W et FC

J5 à 29 :Lundi-Mercredi-Vendredi même journée type =

AM : 5.7kcal.kg with 0.9g.kg CHO

6x5min 85%HRmax + 2x5min (15’’ all out-45’’ 100w)

Midi : 7h CHO restriction 1g.kg (LCHO) 7g.kg (HCHO)


PM : 2h 65%HRmax (LCHO & HCHO) eau+libitum (LCHO) 1g.kg.h (HCHO) + CH
Mardi : 1h run 65%HRmax (AM) 1h modéré natation (Noon) 45min run 75%HRmax
Jeudi : 75min easy swim (AM) 70min run 65to85%HRmax (Noon) 1h moderate swi
Samedi : 45min run 75%HRmax
Dimanche : 45min rue 65%HRmax (AM) 90min hard swim (Noon) 65min run 75%H

J30 : performance test + CHO


J33 : performance test + CHO
J34 : training with CHO manipulation
J36 : muscle biopsie + DEXA + VO2
Recommandation 5g.kg CHO
Maintien régime alimentaire habituel jour sans manipulation CHO
Mi intervention : 45+3kcal.kg 5.9+0.5g.kg CHO 1.9+0.1 g.kg PRO 1.4+0.1 g.kg MG
Avant 2e semaine : enregistrement apport individuel pendant 4j
24h avant les tests tous les sujets : 5g.kg CHO
Résultats essentiels par rapport à Apport énergétique total moyen 44+2 kcal.kg (LCHO) 43+3kcal.kg
votre questionnement (HCHO)
Séance HIT matin pas de différence entre les groupes (W/HR)
Séance LIT293 ± 9 à 346 ± 14 W (76 % ± 2 % à 89 % ± 3 % du pré-
Wmax) LCHO et 293 ± 9 à 327 ± 11 W (76 % ± 3 % à 85 % ± 2 % du pré-
Wmax) HCHO
Masse corporelle maintenue mais MG réduite (LCHO, 9,7 ± 0,8 à 8,9 ±
0,9 kg ; HCHO, 10,4 ± 0. à 10,0 ± 0,6 kg ; P = 0,001)
VO2max augmenté 5 % ± 2 % (LCHO) et de 6 % ± 1 % (HCHO)
Pmoy TT augmente 6 % ± 1 %(LCHO) et de 5 % ± 2 % (HCHO) P<0,001
Concentration GLY musculaire repos augmente 18% LCHO (543 ± 22 à
643 ± 31 mmol·kg ps-1) et 15% HCHO (557 ± 23 à 643 ± 28 mmol·kg
ps-1)
Aucune différence sur les mesures sous-maximales entre les groupes,
réduction bpm pour une même puissance (10 à 14bpm)
Relation Tx oxydation AG et VO2max inchangée entre les groupes
Oxydation maximale moyenne des AG : 0,25 et 0,27 g.min LCHO et de
0,30 et 0,24 g.min HCHO avant et après la période d’entraînement

Activité SC augmenté même mesure dans les 2 groupes de même HAD


Points de discussion intéressants et Aucune adaptation significative sur 4 semaines avec un régime faible en
idées importantes qui ressortent de CHO
l’article
Limites de l’étude (population, Population très entraînés, période de pré-saison
méthodologie, statistiques, hypothèses Programme par paires
mal posées….) Protocole nutritionnel strict avec suivi
Population très entraîné difficulté d’inclure programme invasive pour
quantifier resynthsèe GLY musculaire
Déplétion du GLY échec (31% au lieu de 50%)

EBM 2
Définition de concepts dans l’article

Références d’articles scientifiques Philp A, Hargreaves M, Baar K. More than a store: regulatory roles for glycogen
cités et pertinents pour vos in skeletal muscle adaptation to exercise. Am J Physiol Endocrinol Metab.
recherches 2012;302(11):1343–51

Cochran AJ, Little JP, Tarnopolsky MA, Gibala MJ. Carbohydrate feeding during
recovery alters the skeletal muscle metabolic response to repeated sessions of
high-intensity interval exercise in humans. J Appl Physiol (1985).
2010;108(3):628–36
Matériel et méthodes 11 cyclistes hommes « entraînés » 31,2 + 7,1 ans / BM 71,1 + 5,6 kg /
VO2max 64,,2 + 6 ml.min.kg / PMA 342 + 38,2 w

1 séance de familiarisation avec protocole de test + 2 semaines de charges


individuelles (2e semaine 6 g.kg.j CHO)
Avant le début de l’étude :
- Test VO2max ergocycle 6min 100w + 25w/2min
Prise des échanges gazeux VCO2 et VO2
PMA déterminé : W fin + 25.(t/120)

2 groupes : 1 groupe CON riche en CHO et 1 groupe SL périodisé CHO


Programme entraînement similaire mais nutritionnel différent

Day 1 : HIT 8x5min 85% PMA r1’ (PM)


Day 2 : 1h LIT 65% PMA (AM avant 10h)
Day 3 : HIT 8x5min 85% PMA r1’ (PM)
Day 4 : 1h LIT 65% PMA (AM avant 10h)
Day 5 : HIT 8x5min 85% PMA r1’ (PM)
Day 6 : 1h LIT 65% PMA (AM avant 10h)

Familiarisation / Pré-test / Post-test :


- Test labo 2h à 60% PMA avec cadence auto-sélectionnée
10min à 100w + 110min 60% PMA
Utilisation HR, Eo2 pour avoir oxydation CHO et MG
EO2 CHO = 4,210VCO2 - 2,962VO2
EO2 MG = 1,695VO2 - 1,701VCO2
Prise de sang 33ml à avant, à 1h et 2h pour analyser marqueurs lipidiques
(AGL et glycérol) et marqueurs de stress (Adréna et Noradréna)

- TT 20km sur ergocycle en laboratoire


Autorisation boisson isotonique
Prise de RPE tous 5km, HR et collecte données Pmoy, t et Vmoy et
résultats non données avant la fin de l’étude

Protocole nutritionnel : 2 groupes mais ingérer 6g.kg.j


Groupe SL : pas d’apport CHO début séance HIT soir « train-high » à
après 10h séance LIT lendemain matin « train-low »
Groupe CON : prise régulière CHO dans la journée en respectant 6g.kg.j
Suivi individualisé diététique et prise de boisson riche PRO pour éviter
perte MM
Participant inscrit dans un carnet alimentaire ses apports
AET
SL : 2658+726 kcal (baseline) 3079+874 kcal (study)
CON : 2924+967 kcal (baseline) 2610+488 kcal (study)
CHO
SL : 4,9 ± 1,3 g.kg.j (baseline) 6,5 ± 2,2 g.kg.j (study)
CON : 5,2 ± 1,9 g.kg.j (baseline) 5,0 ± 1,3 g.kg.j (study)
MG
SL : 1,2 ± 0,4 (baseline) 0,9 ± 0,3 (study)
CON : 1,4 ± 0,5g.kg.j (baseline) 0,9 ± 0,3 g.kg.j (study)
PRO
SL : 1,4 ± 0,4 g.kg.j (baseline) 1,9 ± 0,2 (study)
CON : 1,4 ± 0,5 (baseline) 1,6 ± 0,4 (study)
Résultats essentiels par rapport à Apport PRO augmenté lors de l’étude +36,3 % et +20,4 %, p < 0,05 (SL et
votre questionnement CON)
Réduction MG dans SL : (−395 ± 491 g, p < 0,05) contrairement au groupe
CON (−151 ± 363 g)
Diminution TT 20km pour SL −3,23 % ± 2,99 %, p < 0,05 et −1,04 % ±
3,46 % pour CON
Augmentation Pmoy 20km pour SL : 229 ± 36 à 250 ± 32 W, p < 0,05
augmentation des RPE a été enregistré sur les séances LIT par rapport au groupe
contrôle : 15,2±1,9 vs 13,5±2 (P < 0,05)

Points de discussion intéressants et L’entraînement à faible apports glucidiques serait corrélé à une activité
idées importantes qui ressortent de enzymatique plus élevée des enzymes impliqués dans le métabolisme des
l’article graisses et de transcription des gènes adaptatifs ou de facteurs impliquées
dans la biogenèse mitochondriale
Limites de l’étude (population, Groupe contrôle
méthodologie, statistiques, hypothèses Randomisation des groupes ?
mal posées….) Groupe CON < 6g.kg.j CHO et AET < baseline
Groupe SL ont AE en protocole > AE baseline
6g.kg.j imposé mais les repas étaient libres
Définition de concepts dans l’article Sleep-low : faible apport de CHO après une séance de HIT le soir et une
séance LIT enchaînée le lendemain sans apport. Méthode pour renforcer la
signalisation cellulaire et développer des adaptations

Références d’articles scientifiques Yeo, W.K.; Paton, C.D.; Garnham, A.P.; Burke, L.M.; Carey, A.L.; Hawley, J.A.
cités et pertinents pour vos Skeletal muscle adaptation and performance responses to once a day versus twice
recherches every second day endurance training regimens. J. Appl. Physiol. 2008, 105, 1462–
1470

Hulston, C.J.; Venables, M.C.; Mann, C.H.; Martin, C.; Philp, A.; Baar, K.;
Jeukendrup, A.E. Training with low muscle glycogen enhances fat metabolism in
well-trained cyclists. Med. Sci. Sports Exerc. 2010, 42, 2046–2055
MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE

Référence complète de l’article Louis. J, Marquet.L-A, Tiollier.E, Bermon.S, Hausswirth.C &


Brisswalter.J. The impact of sleeping with reduced glycogen stores on
immunity and sleep in triathletes, European Journal of Applied
Physiology, 2016, 116 1941-1954
Titre de l’article traduit en français L’impact du sommeil avec des réserves réduites de glycogène sur
l’immunité et le sommeil chez les triathlètes
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse : Une stratégie de faible sommeil associée à une faible
disponibilité en glycogène subiraient une altération de la fonction
immunitaire et des troubles du sommeil

Objectif : étudier les potentiels effets secondaires au protocole Sleep Slow


Matériel et méthodes Sujet : 21 triathlètes H 31 ± 4,7 ans, 1,79 ± 0,05 m, 71,6 ± 4,5 kg, 4,2 ± 0,4
L.min−1, 336,6 ± 31,4 W
2 groupes contrôles et randomisés

Méthode : 1 groupe réduction apport CHO (appelé Sleep Slow n=11) 1


groupe maintien CHO (n=10)
Protocole sur 6 semaines en 2 phases :
Phase 1 = 3 semaines d’entraînements habituels 10-15 h.wk (régularité et
implication des sujets)
Phase 2 = 3 semaines même programme standardisé avec nutrition
individualisé (6 entrainements en 4j consécutifs : HIT après 17h et LIT
lendemain matin avant 10h)
Intensité régulé en fonction des PMA
LIT = 60min 65% PMA
HIT = 8x5min 85% PMA ou 6x5min CAP All 10km r1’

Pour groupe SL, pas d’admission CHO avant séance HIT ou LIT, dîner à
faible teneur CHO et LIT réalisé sous jeun
Groupe CON prise de CHO pendant entraînement et au repas
2 groupes ingérés 6g.kg CHO/j (Groupe CON sur toute la journée et SL
après LIT jusqu’à 16h)
Prescription de boisson à haute teneur en protéines avant le couché pour
éviter le catabolisme musculaire
Réalisation carnet alimentaire dernière semaine phase 1 et 2

Testing réalisé avant phase 1 (familiarisation) pré test avant phase 2 et post
test après phase 2
Test VO2max ergo-cycle : 6min 100w +25w/2min
PMA évalué = valeur w moy plus élevé sur 30’’ : W termine + 25x(t/120)
Test de performance : 40min 70%PMA suivie d’un test 10km (autorisation
boisson riche CHO (évaluation de la quantité CHO ingérée)

Prise de sang à jeun : avant et après phase 2, jour 4,11 et 18) pour
déterminer vitamine D et cortisol
De même que les prises de sang, prise de salive pour immunoglobulin et
interleukine-6
Réalisation d’enquêtes sur les symptômes des voies respiratoires (10
questions sur gravité globale, déficience fonctionnelle ou qualité évalué
sur une échelle de 7 : léger vers grave) réalisés tous les jours pendant 3
semaines de phase 2

Surveillance du sommeil via montre Acti au poignet pendant les 42 jours


d’étude. Données analysés sur SleepWatch
Sujets ont rempli des journaux de sommeil quotidiens indiquant heure au
lit, heure d’endormissement, réveil et quitte le lit, heure d’extinction de la
lumière
Analyse faites sur : temps passé au lit, heure du coucher, heure de réveil,
latence du sommeil, temps de sommeil réel, efficacité du sommeil, indice
de fragmentation, temps immobile

Échelle de Hooper
Résultats essentiels par rapport à L'apport en macro-nutriments a changé de manière significative entre la
votre questionnement phase I et II dans des proportions similaires dans les 2 groupes :
augmentation de la part des glucides et protéines sans changement
d’apport énergétique
Pas de différences significatives concernant les micro-nutriments
Pas de différences significatives dans le nombre circulant de leucocytes ou
lymphocytes ni de modification du taux plasmatique de cortisol de même
pour la concentration salivaire salaire interleukine-6
Diminution immunoglobuline salivaire-A dans le groupe SL (353,7 à
245,1 μg L−1, P < 0,05 PRE/POST)
Diminution de la vit D durant le protocole dans des proportions similaires
2 groupes : 29,6 ± 7,4 à 27,8 ± 5,9 ng mL−1 et de 22,4 ± 10,6 à 19,4 ± 8,1
ng mL−1, P < 0,05
Pas de différences significatives dans les scores de sommeil dans le groupe
SL par rapport au groupe CON : note moyenne SL 4,5 et note moyenne
groupe CON 7,7
Augmentation du temps passé au lit +13 et +15 min dans les groupes SL et
CON, P < 0,05 ainsi que heure de couché plus tôt en moyenne −20 et −27
min dans les groupes SL et CON, P < 0,05
Diminution de l’efficacité du sommeil dans le groupe SL P <0,05 et
l’indice de fragmentation n’a eu tendance à augmenter que dans le groupe
SL P = 0,06
Points de discussion intéressants et Supplémentation alimentaire en vitamine D devrait être envisagée pour optimiser
idées importantes qui ressortent de l'état immunitaire avant de s'engager dans un programme de faible sommeil, en
l’article particulier si elle commence pendant la saison hivernale
Carence macro/micro nutriments ou un bilan énergétique négatif peuvent
contribuer à une altération de l’immunité et augmenter le risque d’infection
(Gunzer et al.2012)
Apport de protéines dans la phase de récupération pourrait permettre le maintien
de la fonction immunitaire. AA glutamine fournisseuse d’énergie privilégié pour
les lymphocytes, macrophages et neutrophiles (Hiscock et Pedersen, 2002)

Limites de l’étude (population, Étude contrôlé et randomisé


méthodologie, statistiques, hypothèses Population « entraîné » 10-15h
mal posées….) Impact sur des populations de plus haut niveau et des charges extrêmes (+
20h) ?

Définition de concepts dans l’article Indice de fragmentation du sommeil : mesure de l’agitation pendant le
sommeil, en utilisant le % de temps où l’activité > 0
Références d’articles scientifiques Afaghi A, O’Connor H, Chow CM (2008) Acute effects of the very low
cités et pertinents pour vos carbohydrate diet on sleep indices. Nutr Neurosci 11:146–154
recherches
Bishop NC, Walsh NP, Haines DL, Richards EE, Gleeson M (2001a) Pre-exercise
carbohydrate status and immune responses to prolonged cycling: I. Effect on
neutrophil degranulation. Int J Sport Nutr Exerc Metab 11:490–502

Costa RJ, Jones GE, Lamb KL, Coleman R, Williams JH (2005) The effects of a
high carbohydrate diet on cortisol and salivary immunoglobulin A (s-IgA) during
a period of increase exercise workload amongst Olympic and Ironman triathletes.
Int J Sports Med 26:880–885
MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE

Référence complète de l’article Simon Riis, Andreas Buch Moller, Ole Dollerup, Line Hoffner, Niels
Jesse, Klavs Madsen, Août 2019, Scandinavian Journal of Medicine &
Science in sport, Vol 29 : 1866-1880
Titre de l’article traduit en français Des effets aiguës et soutenus de l’apport périodisé en glucides à l’aide du
modèle « sleep-low » chez des hommes entraînés en endurance
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse : Le modèle « sleep-low » aurait des effets plus supérieures sur
l’expression des protéines dans le muscle squelettique par rapport à un
régime riche en glucides

Objectif : Déterminer les effets de 12 protocole sleep-low en 4 semaines


chez des sujets entraînés en endurance
Matériel et méthodes Sujet : 18 sportifs entraînés en endurance 23-44 ans ; 63.9+4.6 ml.min.kg ;
6h/semaine minimum

Design expérimentale :
Test incréméntale VO2max ergocycle 95w +35w:3min avec prise
d’échange gazeux (Fatmax, VO2)
VO2max = valeur maximale VO2 sur 10sec de même pour VO2 Peak
power (PPO)
Si VO2max > 55ml.min.kg : TT 30min
2 groupes randomisés : Low CHO n=9 High CHO n=9

Période de familiarisation : VO2max + Oxydation des graisses + TT


2 semaines avant protocole : biopsie + VO2max + DXA
1 semaine avant protocole : Endurance performance test
Début du programme de 4 semaines
Programme consistait en 3 blocs par semaine durant 4 semaines :
- Day 1 HIT : 10x(5min @90% HRmax + R1min (soir)
- Day 2 CON : 75min @65-75% HRmax (finir avant 10h am)
Post programme : Test de performance endurance + biopsie

Utilisation HR (Polar H10), RPE, échantillon sanguin (réveil - pré-CON -


50% CON - post-CON)

Pour chaque bloc, tous les participants ont consommés : 3.68+0.06 g/kg
CHO ; 1.0+0.1 g/kg PRO ; 0,77+0.07 g/kg MG
56% CHO 15% PRO 29% MG
Low CHO : 2h avant HIT 1.60+0.05g.kg CHO après CON 2.06+0.07 g.kg
CHO
High CHO après HIT 1.64+0.07 g.kg CHO 1h avant CON 2.01+0.07 CHO
g.kg
Les aliments donnés étaient des barres à base d’avoine, fruits secs, des
barres à base de fruits, jus de fruits et des protéines avec de l’eau
Les sportifs ont noté leur apport alimentaire et hydrique individuel avant et
pendant l’intervention

Pour valider les effets du modèle « sleep-low » : chaque participant


participe 60min CON session en laboratoire sur les 3 dernières semaines
de l’intervention : 20min allongé avec prise de sang
Après 1e prise de sang, high CHO consomme leur repas riche CHO
16min 4min 30%+40%+50%+60% PPO et estimé Fatmax + 44min à 50%
PPO
Mesure VO2/VCO2 de 0-16min, 26-30min, 41-45min, 56-60min
Mesure glucagon, glucose, cortisol, lactate, acide gras, glycérol, insuline

Test performance : 90min intermittent dont 6x4min (30-40-50-60-70-80%


PPO) w/ VO2 + 66min 4x5min30 à 82.5% PPO 5x1min 110% PPO
chaque travail intense suivi 30sec à 100w (pré-test) + 5min coupure +
30min TT
Prise de 200mL dont 10% maltodextrin toutes les 20min (pré-test) et
boisson CHO (20g maltodextrin) lors des 5min de coupure
Prise HR, RPE à 30min-60min-90min et post-TT
Calcul oxydation des graisses (g.min) = 1.695xVO2 - 1.701xVCO2
Fat max et oxydation graisses calculés pré et post-exercice pour chaque
participant
Résultat de l’étude Seulement 13 participants ont finis le protocole LCHO n=6 et HCHO n=7
+36% oxydation des graisses LCHO que HCHO (P=0.02)
Plus grande oxydation maximale graisses pendant l’exercice LCHO comparé HCHO
Plus grande fatmax 65+2.6% VO2max vs 45.1+9.8% VO2max P = 0.001
Glucose +21% insulin x2 HCHO comparé LCHO (P<0.001)
Pas de changement sur le taux oxydation maximale des graisses après l’intervention
Tous les participants ont amélioré TT performance (P = 0.005) HCHO +14% et LCH

Pas de changement d’expression des protéines entre LOW et HIGH


HSL +27% dans Low CHO et -3% High CHO (P=0.12)
ATGL +9% pre vs post tous les participants (P=.10)
Comparaison 13 valeurs des sujets entraînés avec 7 sujets récréationnels au niveau de

97% HIT accomplit par LCHO vs 99 HIT accomplit par HCHO ; 94% CON accomp
Pour le HIT %HRmax moyen sur 59min LCHO 83.9+3.3% ; HCHO 82.4+2% et RP
Pour le CON %HRmax LCHO 69.5+3.1% ; HCHO 70.8+1.7% et RPE LCHO 4.7+1

Avant intervention :
LCHO = 40+4 kcal.kg.j ; CHO 4+0.8g.kg.j ; PRO 1.8+0.1 g.kg.j ; MG 1.7+0.3 g.kg.
HCHO = 38+6 kcal.kg.j ; CHO 5+1.1 g.kg.j ; PRO 1.6+0.3 g.kg.j ; MG 1.4+0.2 g.kg
Pendant l’intervention :
LCHO = 41+4 kcal.kg.j ; CHO 5.2+1.1 g.kg.j ; PRO 1.8+0.2 g.kg.j ; MG 1.4+0.3g.k
HCHO = 43+9 kcal.kg.j ; CHO 5.5 +0.9 g.kg.j ; PRO 1.6+0.3 g.kg.j MG 1.6+0.5 g.k

Pas de différence entre les groupes body mass LCHO (-0,6 kg) HCHO (-0,1kg) P =
Légère diminution BMI LCHO (-1,2%) par rapport HCHO (-0,3%)
VO2max augmente + en LCHO (63.1+4.2 ; 65+2.9) que HCHO (64.6+5.2 ; 65.2+7.7
Augmentation PPO pour les 2 groupes : LCHO (371+26 ; 381+39) HCHO (381+45 ;

En résumé : le taux d’oxydation maximale des graisses et le Fatmax ont été amélioré
Pas de preuve que ce modèle créé des adaptations moléculaires supérieures liées à la
Points de discussion intéressants et Les protéines ATGL et HSL étaient expirâmes significativement dans des groupes entraînés c
idées importantes qui ressortent de
Chez les athlètes d’endurance hautement entraînés, l’exercice aigu avec une faible disponibil
l’article
Limites de l’étude (population, Randomisé mais non contrôlé
méthodologie, statistiques, hypothèses Athlètes entraînés (VO2max 63.9+4.6 ml.min.kg)
mal posées….) Certains résultats sont discutables (P > 0,05)
Pendant l’intervention les différences de CHO n’étaient pas assez
significatives
Définition de concepts dans l’article ATGL :
HSL :

Références d’articles scientifiques Gejl KD, Vissing K, Hansen M, et al. Changes in metabolisme but not
cités et pertinents pour vos myocellular signaling by training with CHO-restriction in endurance athletes.
recherches Physiol Rep. 2018;6(17) :e13847

Psilander N, Frank P, Flockhart M, Sahlin K. Exercise with low glycogen


increases PGC-1alpha gene expression in human skeletal muscle. Eur J App
Physiol. 2013;113(4):951-963
MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE

Référence complète de l’article Mads S Larsen, Lars Holm, Mads V. Svart, Astrid Hjelholt, B Bengtsen, L.
Dollerup, B Dalgaard, Mikkel H Vendelbo, Gerrit Van Hall, Niels Moller,
R Mikkelsen et Mette Hansen. Effects of protein intake prior to
carbohydrate-restricted endurance exercise : a randomized crossover trial,
Journal of the International Society of Sports Nutrition, 2020, 17:7
Titre de l’article traduit en français Effets de l’apport de protéine avant un exercice restreint en glucides : un
essai croisé randomisé
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse de l’étude : L’ingestion de protéines avant l’entrainement low
carb stimulerait la synthèse des protéines musculaires dans les muscles de
l’exercice et améliorerait l’équilibre des protéines non exerçant

Objectif de l’étude : Examiner la synthèse des protéines et déterminer


l’impact d’apport de protéines sur un régime low carb
Matériel et méthodes Sujet : 12 triathlètes et cyclistes masculins pratiquant la compétition
( VO2max > 55ml.min.kg ; 5 entraînements/ semaine depuis 6 mois)

Design expérimentale :
Pré test = échantillon sang, DXA, test VO2max (PPO et VO2peak)
2x2jours séparés de 14 jours
J1 = HIIT 10x5min 82,5%PPO + apport phénylalanine
Réveil urine + sang et biopsie
J2 = 90SS (55% PPO)
Post-exercice échantillon de sang puis sieste 4h
Jour 1 = 6,8g.kg CHO ; 1,8g.kg PRO ; 1.7g.kg MG
Boisson protéiné (wph) et placebo (pla) (1 fois chaque sujet) avant 90SS
Résultat de l’étude 9 ont finis l’étude
PPO moyen 364+24w et puissance intervalles 281+21w (P<0,001)
Séance 90min 55,6 ± 2,6 % et 54,9 ± 2,9 % de PPO
RER 0,87 à 0,84 sur 90min (P < 0,001)
Les concentrations plasmatiques d'ammonium ont été augmentées au cours des année
Dans WPH, la phosphorylation de mTOR a augmenté immédiatement après 90ss par
En réponse aux années 90, l'expression de l'ARNm PGC1α a augmenté tout au long
AMPK n’a pas été affecté par le temps ou le traitement (P > 0,05)
WPH augmentation immédiate après 90SS de mTOR par rapport PLA (+64% P = 0,0
P53 a eu tendance à diminuer immédiatement (P = 0,08)
La glycémie a été réduite tout au long du jour 2 à la fois dans le WPH et le PLA (p <

Les taux de synthèse des protéines myofibrillaires de Vastus lateralis ont augmenté p

Points de discussion intéressants et L’ingestion de protéines pendant et après un exercice de type endurance améliore la synthèse
idées importantes qui ressortent de
l’article
Limites de l’étude (population, Protocole échauffement non standardisé sur HIT
méthodologie, statistiques, hypothèses Pas de groupe donc pas contrôlé mais randomisé
mal posées….) Pas de mesure direct de la phénylalanine
Définition de concepts dans l’article mTOR = contrôleur central de la croissance cellulaire en réponse aux
facteurs de croissance et aux nutriments.

Références d’articles scientifiques Mitchell N, Cook N. Fuelling the cycling revolution: the nutritional
cités et pertinents pour vos strategies and recipes behind grand tour wins and olympic gold medals.
recherches London: Bloomsbury Publishing Plc; 2017
MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE

Référence complète de l’article Kasper D. Gejl, Kristian Vissing, Mette Hansen, Line Thams, Torben
Rokkedal-Lausch, Peter Plomgaard, A.K Meinild Lundby, Lars Nybo,
Kurt Jensen, Hans-Christer Holmberg, Niels Ortenblad. Changes in
metabolism but not myocellular signaling by training with CHO-restriction
in endurance athletes, Physiological Reports 2018, Volume 6 (17)
Titre de l’article traduit en français Des changements dans le métabolisme mais dans la signalisation
myocellulaire par l’entrainement avec restriction CHO chez des athlètes
d’endurance
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse : Une exposition régulière à la restriction CHO, les effets
supérieures seraient faibles inexistant par rapport à l’entraînement à l’état
nourri par CHO

Objectif : Étudier la réponse myocellulaire et métabolique aigüe à


l’entrainement restreint CHO après plusieurs jours avec des restrictions
CHO chez des athlètes hautement entraînés
Matériel et méthodes Sujet : 16 athlètes hautement entrainés LCHO 25+2 ans ; 77+2kg ;
67+2ml.min.kg / HCHO 26+3 ans ; 74+2kg ; 70+2 ml.min.kg
Dont 8 triathlètes membres d’équipes nationales danoise, cycliste élite
nationale
12 triathlètes hommes LCHO 24+3 ans ; 77+5kg ; 71+6ml.min.kg HCHO
28+8 ans (étude 2)

Design expérimentale : 16 jours dont 7 de protocole avec manipulation


CHO
Le protocole consistent en 2 séances
La 7e journée de protocole, la réponse myocellulaire aiguë
Journée de protocole : petit déjeuner standardisé + 1h après 1 séance de
HIT + 7h de récupération (LCHO 1g CHO/kg ou HCHO 6g CHO/kg) +
120min d’exercice modéré (eau LCHO et boisson CHO HCHO) Étude 2
Prise de biopsie veille de J1 et J16 (100-150mg)
Prise d’échantillon de sang matin avant HIT, début 120SS (0min) après
60min, après 120min
Utilisation spectrophotométrie pour évaluer GLY musculaire

Séance HIT du protocole : 10min d’échauffement suivi 6x5min


@85%HRmax + 2x5(15’’ all-out 45’’) r2min
Séance 120SS : 120min @65%HRm
Petit déjeuner standardisé : 6,1 kcal.kg 65% CHO 14% PRO 21% MG
Lors de la récupération : LCHO 1g.kg (81+2g) CHO HCHO 6g.kg
(414+6g) CHO
Boisson 120SS : LCHO eau HCHO 1g.kg CHO

Test sous-maximal 4min à 135w + 35w toutes les 4min jusqu’à valeur
RER > 1 pendant 1min
Test maximal 2min (avant-dernière étape essai sous-max) + 25w/min
jusqu’à épuisement (VO2max = valeur moyenne 30’’) HRmax = valeur +
élevée au test

Étude 2 :120SS calcul du taux oxydation des graisses = (1.67xVO2) -


(1.67 x VCO2) et RER (0-10min, 30-40min, 60-70min, 90-100min et
115-120min) + Analyse glycémie et glucagon plasmatique
MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE

Référence complète de l’article Psilander.N, Frank.P, Flockhart.M, Sahlin.K. Exercise with low glycogen
increases PGC-1a gene expression in human skeletal muscle, April 2012,
Eur J Appl Physiol, Vol 113:951-963
Titre de l’article traduit en français L’exercice à faible glycogène augmente l’expression du gène PGC-1a dans
le muscle squelettique
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse de l’étude : L’exercice avec une faible concentration de
glycogène pourrait améliorer l’expression des gènes impliquant la
biogenèse mitochondriale et cet effet implique en partie l’augmentation de
la production de ROS

Objectif : déterminer si l’état de faible glycogène pré-exercice augmente


l’expression du gène PGC-1a et les autres gènes liés à la biogenèse
mitochondriale et le métabolisme CHO. Découvrir le rôle du stress
oxydatif et une autre voie de signalisation potentielle
Matériel et méthodes Sujets : 10 cyclistes H très entraînés « national » : 27.8 ± 1.6 years, 74.7 ±
2.0 kg, 183 ± 2 cm, and 4.9 ± 0.1 l/min or 65.4 ± 0.9 ml/kg/min
Séparés en 2 groupes : HCHO & LCHO

Méthodes :
1 semaine avant étude test préliminaire incrémental standardisé réalisés sur
chaque participant (VO2max) (Wang et al.2009)
- Ergocycle
- 4min à 5 intensités sous-max pour relation VO2-cadence W
- 4min repos active
- Augmentation rapide bande jusque’à épuisement avec protocole conçu
pour obtenir VO2max en 7-8min
- VO2max = VO2 maximale sur 60 secondes consécutives

1e test/exercice : déplétion glycogène musculaire


- Prise de sang + biopsie dans vaste latéral (15min avant)
- 45min 75% VO2max + 8x (4min 88% VO2max + 4min 100w) + 45min
70%VO2max
2e exercice : influence du faible GLY musculaire sur la réponse de
signalisation (14h après 1e test)
- 6x(10min 64%VO2max + 4min 100w) dont 1e intervalle à
72,5%VO2max et diminution 2,5% à chaque intervalle et échantillon de
sang à la fin de intervalle 2,-4 et 6 (lactate et glucose)
- Biopsie et prise de sang veineux 3h après

Pendant et après leurs test 1 et pour le test 2, les 2 groupes ont suivi leur
protocole HCHO et LCHO
HCHO : 2 apports riche CHO 1,83g CHO + 1,54g CHO + boisson
maltodextrine (1g/kg) total 12,6g CHO
LCHO : 2 apports pauvre CHO 0,04 g.kg CHO
HCHO : 88% CHO 6% fat 6% PRO
LCHO : 1% CHO 22% PRO 77% fat

Prise d’échantillon de sang pour glucose & lactate


Résultats essentiels par rapport à Exercice de déplétion GLY : 273+23w 74.3+3,1% VO2max d’une durée
votre questionnement de 122min
Exercice de test : 226+20w 63.6+4.3% VO2max d’une durée de 60min
Réduction GLY musculaire après 14h : LCHO 27% HCHO 74% (p<0,01)
Lactate à basse intensité : HCHO <2,7 mmol LCHO <1,4 mmol
Glucose après exercice : HCHO (5.0±0.2to4.3±0.2mmol/l) LCHO
(4.1±0.1to 2.5 ± 0.2 mmol/l) (P<0,01)

Pas de différence du contenu ARNm PGC-1a après l’exercice de déplétion


entre les 2 groupes mais très significative après 3h pour le LCHO par
rapport HCHO (8.1-fold vs. 2.5-fold, P< 0.01)

Les gènes des métabolismes d’oxydation PDK4 & COX-1 augmente après
LCHO (P < 0,01)

Pas de modification ou changement sur les protéines AMPK pour les


2 groupes
Aucune différence sur la respiration mitochondriale avant et après
les tests
Diminution stress oxydatif via ratio GSSG/GSH (P = 0.076)
MDA (marqueur péroxydation lipides) pre-depletion exercise: 0.17 ± 0.03
(LCHO) P <0,01 and 0.17 ± 0.02 (HCHO) P < 0,05 post-test exercise: 0.19
± 0.03 (LCHO) P < 0,01 and 0.18 ± 0.02 (HCHO) P < 0,05
Points de discussion intéressants et L'expression augmentée de PGC-1a observée 3 h après l'exercice test chez
idées importantes qui ressortent de LG (Fig. 2) ne peut donc pas être expliquée par une restriction en CHO
l’article pendant la période de récupération, mais très probablement par un exercice
avec un faible taux de glycogène.

Le stimulus pour l'augmentation de l'expression de PGC-1a dans


LCHO n'est donc pas un exercice entraînant une déplétion en
glycogène, mais plutôt un exercice avec de faibles réserves de
glycogène musculaire.

Limites de l’étude (population, Étude réalisé sur 2j mais à long terme bénéfice si répétition ?
méthodologie, statistiques, hypothèses Population « national » avec VO2max < 70
mal posées….) Étude randomisé
EBM 2

Définition de concepts dans l’article Le coactivateur-1 du récepteur-c activé par les proliférateurs de
peroxysomes (PGC-1a) est considéré comme le régulateur principal de
l'expression des gènes mitochondriaux

La protéine kinase activée par l'AMP (AMPK) et les protéines kinases


activées par le mitogène p38 (MAPK) sont des protéines en amont qui ont
été identifiées comme des régulateurs majeurs de PGC-1a et de la
biogenèse mitochondriale.
MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE

Référence complète de l’article Marquet L-A, Brisswalter J, Julien Louis, Eve Tiollier, Louise M Burke,
John A Hawley, Christophe Hausswirth. Enhanced endurance performance
by periodization of carbohydrate intake : « sleep-low » strategy, Medicine
& Science in sports & Exercise, 2016, Volume 48 (4), p663-672
Titre de l’article traduit en français Amélioration des performances en endurance à partir de la périodisation
de l’apport en glucides : la stratégie « Sleep low »
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse : La périodisation alimentaire chronique améliorerait les
performances en endurance

Objectifs : Étudier l’effet d’une stratégie de périodisation alimentaire


chronique sur la performance endurance chez les athlètes entraînés
Matériel et méthodes Sujet : 21 triathlètes répartis en 2 groupes SL (32+4.2 ans ; 1.78+0.04m ;
70.6+5kg ; 60.1+6.8 ; 325+33w ; 12:38+2:10h.wk) et CON (29.3+5.2 ans ;
1.81+0.05m ; 72.8+3.9kg ; 60.2+4.5 ; 349+25 ; 11:00+2:07h.wk)

Design expérimentale :
Familiarisation : performance test
3 semaines d’entrainements habituels (40% CàP, 35% bike et 25%
natation) et de diététiques (baseline)
Pré-test : performance test + DEXA + échantillon de sang (5ml)
3 semaines d’intervention (CON ou SL) avec échantillon sanguin (5ml)
Post-test : performance test + DEXA + échantillon sanguin

Lors de la baseline, les sujets ont remplis un agenda de leur temps de


sommeil et 1 semaine de nutrition
Lors de l’intervention, les sujets ont remplis un agenda de leur temps de
sommeil, de leur nutrition au cours des 3 semaines et répondu à un
questionnaire quotidien

3 semaines d’intervention : 6 sessions sur 4 jours consécutifs


Day 1 : HIT 8x5min 85% MAP + 1min recovery (après 5pm)
Day 2 : LIT 60min 65% MAP (avant 10am) + HIT 8x5min 85% MAP
Day 3 : LIT 60min 65% MAP (avant 10am) + HIT 6x5min @10km r1min
Day 4 : LIT 60min 65%MAP (avant 10am)
Day 5-7 : 1 séance LIT libre par semaine
Pour chaque séance : HR, RPE et capteur de puissance
3 semaines d’intervention : protocole nutrition (SL & CON : 6g.kg.j CHO)
SL (CHO g.kg)
Day 1 : 2g (avant 10am) 2g (lunch) 2g (snack) protein drink (no CHO)
Day 2 : 2.5g(after 10am breakfast+sports drink) 2.5g (lunch+sports drink)
2g (snack) + protein drink no CHO (night)
Day 3 : same to day 2
Day 4 : 2.5g (breakfast + sport drink after 10am) nutrition habituelle
Day 5-7 : nutrition habituelle

CON (CHO g.kg)


Day 1 : 2g (breakfast) 2g (lunch) 0,5g (sports drink) 1g (snack) 1g (dinner)
protein drink no CHO (night)
Day 2 : 2g (breakfast) 0,5g (sports drink) 2g (lunch) 0,5g (sports drink) 1g
(snack) 1g (dinner) protein drink no CHO
Day 3 : same to day 2
Day 4 : 2g (breakfast) 0.5g (sports drink) nutrition habituelle
Day 5-7 : nutrition habituelle

Test VO2max : 6min à 100w + 25w/2min jusqu’à épuisement, utilisation


RER, VO2
VO2max : valeur moyenne + élevée sur 30 sec
MAP = W terminé + 25 (temps dernière charge/120)

Test de performance : 3 tests


(1) 6min à 100w + 6min 70% MAP (calcul du rendement delta) lactate
Rendement delta = travail mécanique J : dépense énergétique J
DE = équivalent thermique O2 x VO2 / 1000
(2) 3min à 2w.kg puis 120t/min et 150% MAP et fin du test quand cadence
< 70t/min
(3) 40min à 70% MAP (15min r45s 100w + 15min r45s + 10min r45s) sur
ergocycle + 10km à pied sur piste (340m) avec HR et montre masquée et
boisson riche en CHO (45g/L)
5 échantillons de sang ont été effectué après jeûn durant la formation
Résultat de l’étude Apport moyen en CHO augmenté dans les 2 groupes durant l’intervention par rappor
Augmentation apport PRO +16.1% (SL) +19.2 (CON) (P < 0,01)
Réduction des graisses -13.1% (SL) -16.4% (CON)
SL améliorent leur performances sur performance test (PRE : 40min:23s+03min22s ;
Pas de changement test de performance CON (PRE : 41min:26s+02min13s ; POST :
SL a augmenté temps supra maximale jusqu’à épuisement (PRE : 52.7+13.8s ; POST

Légère diminution RPE observée dans le groupe SL par les tests sous maximaux (-5,
Séance LIT avec RPE + élevée dans SL que CON (14.3+0.29 vs 12.7+0.43 ; P < 0,05

Amélioration significative du rendement delta pour SL (P < 0,05) et diminution HR (

Concentration plasmatique d’épinéphrine a augmenté lors de l’intervention (Baseline

Diminution significative BM dans SL (PRE 70.6+5kg vs POST 69.6+5kg, P < 0,001)


Points de discussion intéressants et Stratégie « Train Low » produit une augmentation de la capacité métabolique aux niveaux ce
idées importantes qui ressortent de
l’article
Limites de l’étude (population, Contrôlé et randomisé
méthodologie, statistiques, hypothèses Population entraîné
mal posées….) 4 jours de formation standardisé sur 7 ce qui peut composer un biais sur
l’augmentation de VO2max et d’adaptations au travers des séances en LIT
Individualisation des séances en fonction de leur allures et capacités
Données non significatives pour groupe CON
Absence de tests invasions pour décrire les mécanismes cellulaires et
métaboliques
Définition de concepts dans l’article

Références d’articles scientifiques Barlett JD, Hawley JA, Morton JP. Carbohydrate availability and exercise training
cités et pertinents pour vos adaptation : Too much of a good thing ? European Journal Sport Science. 2015 ;
recherches Volume 15 (1) 3-12

Barlett JD, Joo CH, Jeong TS, et al. Matched work high-intensity interval and
continuous running induce similar increases in PGC-1a mRNA, AMP, p38 and
p53 phosphorylation in human skeletal muscle, J Apple Physiol. 2012 ; 112 (7)
p1135-43
Références d’articles scientifiques Baar K, McGee S (2008) Optimizing training adaptations by manipulating
cités et pertinents pour vos glycogen. Eur J Sport Sci 8:97–106
recherches
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carbohydrate ingestion on exercise-induced alterations in metabolic gene
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Hulston CJ, Venables MC, Mann CH, Martin C, Philp A, Baar K, Jeukendrup
AE (2010) Training with low muscle glycogen enhances fat metabolism in
well-trained cyclists. Med Sci Sports Exerc 42:2046–2055
Résultat de l’étude Pas de différence dans les charges de travail : HIT = 86+4% HRmax (LCHO) 85+5%
Augmentation glycémie après 60min 120SS (P<0,01) sans changement dans le group
Diminution taux plasmatiques d’insuline et pro-insuline C-peptide dans les 2 groupe
Glycogène musculaire réduit aiguë dans les 2 groupes après le protocole (-31+21% L
Pas de différence LCHO et HCHO pour la signalisation de l’AMPK (P = 0,03)
Aucun changement pour les protéines p-p38, p-CREB, p-53 après 120SS P < 0,05
LDL + élevé LCHO pendant 120SS (29-30% ; P = 0,008) comme cholestérol (16% P
Pas de différence concentrations HDL et triglycérides observée au cours du 120SS
HDL élevée dans les 2 groupes après 120SS par rapport au Rest (LCHO + 14% HCH
Avant le 120SS taux triglycérides élevés uniquement dans LCHO par rapport à Rest

Étude 2 : Charge de travail similaire à l’étude 1


RER pendant 120SS plus faible LCHO par rapport HCHO (LCHO 0,89+0,04 à 0,81+
Oxydation des graisses a augmenté progressivement dans les 2 groupes (P < 0,0001)
Glycémie réduite dans des mesures similaires lors du 120SS par rapport au repos (P =
Taux plasmatiques glucagon ont augmenté progressivement tout au long du 120SS d

Points de discussion intéressants et L’amélioration des performances en endurance avec un régime à faible glucide peut être attri
idées importantes qui ressortent de
Des taux plasmatiques de NEFA très élevés a été démontré qu’il y aurait augmentation de la b
l’article
Limites de l’étude (population, Population très entraînés (VO2max > 65ml.min.kg)
méthodologie, statistiques, hypothèses Entraînement commun pour réduire les erreurs de volume et d’intensités
mal posées….) entre les groupes
2 études en 1
Randomisé mais non contrôlé
Difficulté d’associer des protocoles permettant une forte déplétion du GLY
et les programmes des athlètes élites
EBM 2-3
Définition de concepts dans l’article

Références d’articles scientifiques Mettler S, B. Muller and J. Haudum. Low energy availability in a sleep-lo training
cités et pertinents pour vos study, Medecine & Science in Sports Exercise, 2017, Vol 49 : 2366
recherches

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