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Synthèse bibliographique
Licence STAPS
Mention Entrainement sportif
Année universitaire : 2021-2022
Présenté.e par :
Sommaire
Introduction ………………………………………………………………………………………… 4
L’impact des régimes à bas glucides sur les fonctions immunitaires chez les athlètes en endurance..5
Les effets des régimes à bas glucides sur les adaptations à l’entrainement chez des athlètes en
endurance ……………………………………………………………………………………………8
Conclusion ………………………………………………………………………………………….18
Bibliographie ……………………………………………………………………………………….19
Annexes …………………………………………………………………………………………….21
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Démarche de recherche
Équation 1 (n = 18)
Objectif : Regrouper des articles concernant les régimes à faible glucide chez des athlètes
d’endurance
Le manque de résultat nous a alors poussé à ajouter 4 autres équations pour mieux comprendre
l’intérêt et les bénéfices de ces régimes chez les athlètes en endurance.
Équation 2 (n = 13)
Objectif : Agrandir les champs de recherche en y incluant des articles sur la périodisation des
glucides chez les athlètes d’endurance.
Équation 3 (n = 39)
Objectif : Regrouper les articles concernant ces régimes et les athlètes élite.
Équation 4 (n = 15)
Objectif : Regrouper les articles impliquant les régimes à faible glucides et les protéines de
signalisation cellulaire (AMPK).
Équation 5 (n = 6)
Cette recherche regroupe tous les articles en lien avec la méthode « Sleep-Low ».
Critères d’inclusion :
Critères d’exclusion :
Introduction
La recherche des gains marginaux poussent la science et les athlètes à adopter de nouvelles
stratégies nutritionnelles incluant l’utilisation restrictive et/ou excessive de certains
macronutriments.
Ces stratégies ont pour but de faciliter des adaptations à l’entraînement chez l’athlète au niveau
métabolique et cellulaire.
Les régimes « Low Carb » et « Cétogène » présentent un certain intérêt chez les athlètes en
endurance. Cependant, il n’existe pas de consensus dans la littérature scientifique.
En effet, les glucides sont les substrats privilégiés de l’organisme mais ces réserves restent limités
contrairement aux lipides dont les réserves sont quasi-inépuisables et permettant ainsi une épargne
du glycogène.
De plus, l’entraînement en endurance tend à rendre une utilisation privilégiée des lipides ce qui rend
ces régimes intéressants pour optimiser les performances en endurance.
Ainsi, la pratique d’un régime « Low Carb », qui se définit par la faible disponibilité exogène
d’hydrates de carbone, pourrait être une stratégie intéressante pour induire de plus grandes
adaptations métaboliques et cellulaires dans le muscle squelettique.
L’objectif de cette synthèse est d’évaluer les effets d’un régime « Low Carb » chez des
athlètes en endurance. Afin de comprendre l’impact de ce régime sur la performance en endurance,
nous avons définis 4 axes. Une première recherche axée sur l’impact de ce régime sur les fonctions
immunitaires a été effectuée à des fins prophylactiques. Dans un second temps, la recherche s’est
portée sur les adaptations à l’entrainement et la performance dans le cadre d’un régime Low Carb.
Enfin, la recherche s’est concentrée sur un protocole novateur incluant des stratégies nutritionnelles
Low Carb pour accroître les performances en endurance.
Au regard de ces différents résultats, des recommandations pratiques seront proposés auprès de
structures afin de conseiller et optimiser les stratégies nutritionnelles des athlètes.
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McKay et al. 2021 ont montré que la réalisation d’un régime « Low Carb » pourrait altérer des
marqueurs d’immunité. En effet, l’étude a été mené sur 28 marcheurs élites repartis en 3 groupes
suivant chacun un régime spécifique pendant 6 jours : LEA (à faible disponibilité énergétique 15
kcal.kg.jour), LCHF (faible disponibilité d’hydrates de carbone mais riche en graisse 40 kcal.kg
<50g. jour CHO et composé à 80% graisses) et un groupe témoin CON (40 kcal.kg 65% CHO 25%
protéines 15% graisses). Après 6 jours avec un régime LCHF, une diminution du taux de fer a été
observé (p < 0,001) ainsi qu’une augmentation du taux d’hémoglobine par rapport au pré-test (+ 2%
p = 0,051). D’autres marqueurs ont été modifiés tels qu’une augmentation du nombre de globules
blancs et neutrophiles (p < 0,001) ainsi qu’une augmentation de l’hepcidine 3h post exercice (p =
0,011). De plus une augmentation de l’Interleukin-6 post-exercice (p = 0,0019) et une diminution
des réticulocytes.
McKay & Peeling (2019) ont étudié l’influence d’un régime « Low Carb » sur l’immunité
muqueuse. 26 coureurs élite divisés en 3 groupes : HCHO (disponibilité en glucides élevée soit
8g.kg.jour CHO), PCHO (disponibilité en glucides périodisé) et LCHF (faible disponibilité en
glucides et riche en graisses soit <50g.j CHO et 80% graisses). Durant 3 semaines, tous les groupes
ont réalisés le même volume d’entraînement et ont eu chacun un suivi nutritionnel individualisé. À
la fin des 3 semaines, 3 jours d’étude ont été rajouté avec une restauration d’hydrates de carbone
dans chacun de ces groupes pour évaluer les effets de la réintroduction des glucides dans chacun
des groupes. Une augmentation modérée de l’immunoglobuline salivaire au repos post-étude pour
les groupes LCHF et PCHO (+39% et +52%) a été observé. Après la restauration en glucides, une
forte augmentation de l’immunoglobuline salivaire pour chacun des groupes. L’immunoglobuline
salivaire est une protéine qui a un rôle d’anticorps et donc un rôle dans la fonction immunitaire des
muqueuses c’est-à-dire dans les systèmes respiratoire ou encore gastro-intestinal.
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Une autre étude s’est intéressée cette fois-ci aux paramètres du sommeil comme indicateur de la
réponse immunitaire à un régime « Low Carb ». L’étude de Marquet et al. (2016) s’inscrit dans un
contexte de protocole strict basé sur des régimes « Low Carb ». En effet, le protocole « Sleep-
Low » est un protocole dans lequel l’athlète recharge en glucides avant une séance de HIT le soir.
Le lendemain matin, il réalise une séance LIT (Low Intensity Training) sans apport de glucidiques
depuis la séance de la veille. Cette démarche consiste en un appauvrissement du glycogène et donc
reste similaire à un régime « Low Carb ».
21 triathlètes entraînés (4,2 ± 0,4 L.min VO2max ; 336,6 ± 31,4 w à VO2max) ont réalisé 6
semaines de suivi dont 3 semaines dans lesquelles ils ont réalisé 6 séances en 4 jours par semaine et
un suivi diététique personnalisé. Ils ont été divisés en 2 groupes : SL (Sleep-Low avec
appauvrissement en glucides) et CON (groupe témoin). La prise de boisson riche en protéine le soir
a été fortement conseillé dans les 2 groupes. Cette étude a démontré que la réalisation de ce
protocole pouvait avoir des conséquences sur le sommeil. En effet les athlètes du groupe SL ont
diminué leur efficacité de sommeil (P < 0,05) ainsi qu’une augmentation au fil des semaines du
protocole de l’indice de fragmentation (P = 0,06). L’indice de fragmentation est une mesure de
l’agitation pendant le sommeil pouvant s’expliquer par des périodes de micro-réveil. Contrairement
à l’étude de McKay & Peeling (2019), Marquet et al. (2019) observe quant à eux une diminution de
l’immunoglobuline salivaire dans le groupe SL après 3 semaines de protocole (353,7 à 245,1 μg ; P
< 0,05) ainsi qu’une diminution de vitamine D dans les 2 groupes (29,6 ± 7,4 à 27,8 ± 5,9 ng.mL et
de 22,4 ± 10,6 à 19,4 ± 8,1 ng.mL ; P < 0,05). Cette diminution pourrait s’expliquer par un apport
de protéine chargé en acides aminées glutamine qui a un rôle dans la fourniture d’énergie des
lymphocytes, macrophages et neutrophiles (Hisock et Pedersen, 2002).
Tableau de synthèse
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Impact d’un régime « Low Carb » sur la performance en endurance
Afin de distinguer au mieux les effets de ces régimes sur la performance en endurance, nous
séparerons cet axe en 2 parties : les adaptations à l’entrainement liés au régime « Low Carb » ainsi
que la performance sportive et les stratégies « Low Carb ».
Gejl et al. (2017) ont étudié l’influence de 2 régimes sur les adaptations à l’entraînement sur 22
triathlètes très entraînés (68.5 ± 1.5 ml.min.kg VO2max ; 17±1 h.wk) pendant 4 semaines. Un
groupe à régime riche en glucides et un autre pauvre en glucides. Les sujets avaient tous le même
programme d’entraînement : 3 jours de HIT par semaine et le reste de la semaine des enchaînements
de disciplines avec des séances inférieures ou égale au premier seuil ventilatoire. Cependant après 4
semaines d’intervention, aucune différence significative n’a été observée entre les groupes sur
l’oxydation des graisses . Une augmentations des qualités de puissance et de capacité aérobie ont
été observé dans les 2 groupes mais celles-ci sont similaires témoin de l’entraînement et non d’un
des régimes.
Contrairement à Gejl et al. (2017), Psilander & Franck (2012) se sont concentrés sur l’impact d’un
régime « Low Carb » sur les voies de signalisation cellulaire et notamment la protéine PGC-1a.
C’est une protéine dite « co-activateur », elle est essentielle à l’activation des gènes. Elle est
impliquée dans la biogenèse mitochondriale et l’oxydation des graisses, en outre elle joue un rôle
prépondérant dans la production d’ATP, le développement des mitochondries et donc dans la
performance en endurance. Ils ont étudiés 10 cyclistes entraînés (27.8 ± 1.6 ans, 74.7 ± 2.0 kg, 183
± 2 cm, 4.9 ± 0.1 l/min soit 65.4 ± 0.9 ml/kg/min) divisés en 2 groupes : un groupe « riche en
glucides » et un groupe « pauvre en glucides » sur 2 jours. Tout d’abord, ils ont réalisé une séance
dont l’objectif était de dépléter du glycogène avec des intensités cibles autour 70-80% de VO2max.
Et 14h plus tard, ils ont de nouveaux réalisé un exercice avec une maintien d’intensité proche de
65-70% VO2max. Des biopsies ainsi que des prises d’échantillons sanguins ont été réalisées avant
et après chacun des exercices. Après le deuxième exercice, on constate une augmentation
significative de la réduction de glycogène musculaire au sein du régime « riche en glucides » par
rapport au régime « pauvre en glucides » : LCHO 27% HCHO 74% ; P < 0,01.
Une différence significative a été constaté 3h post-exercice 2 concernant le contenu ARNm PGC-1a
dans le groupe LCHO (8,5 fois vs 2,5 fois HCHO ; P < 0,01). L’hypothèse d’une oxydation des
graisses privilégiée lors de régime « Low Carb » pourrait être exclut en effet aucune différence
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significative n’a été observée entre les deux groupes sur le marqueur MDA, marqueur de pré-
oxydation des lipides, ainsi qu’à pré et post-exercice : 0.17 ± 0.03 (P < 0,01) vs. 0.17 ± 0.02 (P <
0,05) HCHO et 0.19 ± 0.03 (P < 0,01) vs. 0.18 ± 0.02 (P < 0,05) LCHO.
Dans la même lignée que Psilander & Franck (2013), Barlett et al. (2013) ont étudié la faible
disponibilité des glucides sur les adaptations cellulaires à l’exercice. À la différence de Psilander &
Franck (2012), ils ont axé leur recherche sur la protéine P53, qui est une protéine tueuse de tumeur
impliquée également dans la biogenèse mitochondriale. L’étude a été réalisé sur 8 sujets de niveau
récréatif (25±5ans ; 78±8kg ; 55±6 ml.min.kg). Les 8 sportifs étaient répartis en 2 groupes : pauvre
en glucides (LOW : 3g.kg CHO) et riche en glucides (HIGH : 8g.kg CHO). Le groupe LOW a
réalisé la veille du test, un exercice d’appauvrissement : 1min 90%PPO (Puissance à VO2max)
suivi de 2min à 50%PPO. L’arrêt de l’exercice s’est effectué lorsque les sujets du groupe ne pouvait
plus maintenir 30 secondes à 60%PPO. Le lendemain les deux groupes ont effectué une séance de
HIT en course à pied : 6 x (3min 90%VO2max + 3min 50% VO2max). Avant le test, le groupe
HIGH a pris un petit déjeuner (2g.kg) ainsi que pendant et après ils ont pu consommer des boissons
riches en glucides (CHO) contrairement au groupe LOW qui ne pouvait prendre que de l’eau.
Contrairement à Psilander & Franck (2012), une oxydation privilégiée des graisses a été constatée
pour le groupe LOW : 23±10g.min vs 8±1g.min (P = 0,001) et donc à l’inverse une meilleure
utilisation et oxydation des glucides pour le groupe HIGH : 177±g.min vs 122±26g.min. Une
augmentation du taux de glycérol plasmatique a été observé dans le groupe LOW (P < 0,01). De
plus, aucune différence significative a été observée concernant les protéines p53 et P-ACC.
Encore une fois, contrairement à Psilander & Franck (2012), les valeurs de ARNm PGC-1a sont
plus élevées dans le groupe LOW que HIGH (P = 0,05). Une augmentation de la signalisation d’un
marqueur d’AMPK, ACCser79, a été constaté post-exercice. En effet, ce marqueur a été multiplié
par 3 dans le groupe LOW par rapport au groupe HIGH.
On retrouve également une augmentation de la protéine PDK4 pour LOW (P = 0,016) contribuant à
la régulation du métabolisme du glucose dans la mitochondrie comme dans l’étude de Psilander &
Franck (2012).
Dans une récente étude Gejl, Vissing and Hansen (2021) ont souhaité ré-étudié l’impact de la
restriction glucidique sur les métabolismes et les adaptations cellulaires chez les athlètes
d’endurance. 16 athlètes très entraînés répartis en 2 groupes : HCHO (26+3 ans ; 74+2kg ; 70+2
ml.min.kg) et LCHO (25+2 ans ; 77+2kg ; 67+2ml.min.kg) ont participé à 16 jours de protocole
dont 7 jours avec une manipulation des glucides sur les groupes. Sur les jours de manipulation des
glucides, les deux groupes ont pris un déjeuner standardisé (6.1kcal.kg 65%CHO) et ont réalisé 1h
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après une séance HIT (6x5min 85%HRmax + 2x5(15’’ all-out - 45’’). Après la séance HIT, les
athlètes ont eu 7h de récupération : LCHO (1g CHO/kg) HCHO (6g CHO/kg). Afin d’optimiser la
précision des données et évaluer l’utilisation des substrats, un deuxième protocole a été réalisé dans
lequel en fin de journée, les athlètes ont de nouveau réalisé une séance : 120min 66%HRmax et
dont le groupe HCHO avait le droit à une boisson riche en glucides (1g.kg) et le groupe LCHO
seulement de l’eau. En ce qui concerne la réalisation du 120SS (120min 66%HRmax), il a fallu une
nouvelle population : 12 triathlètes LCHO( 24+3 ans ; 77+5kg ; 71+6ml.min.kg) HCHO (28+8
ans). Des biopsies et des prises d’échantillon de sang ont été réalisés au cours de la journée. Un taux
plasmatique d’insuline plus élevé dans le groupe HCHO par rapport au groupe LCHO a été constaté
(P < 0,05). Aucune différence entre les groupes n’a été observé en ce qui concerne la signalisation
de la protéine AMPK, impliquée dans la signalisation de PGC-1a (P = 0,03). De plus, les taux de
LDL et de cholestérol sont plus élevés dans le groupe LCHO que HCHO pendant le 120SS (P =
0,008 et P = 0,03). Ainsi qu’après le 120SS, une augmentation significative du taux de HDL a été
constaté dans le groupe LCHO par rapport au groupe HCHO : +14% LCHO ; +7% HCHO (P <
0,05).
Le quotient respiratoire (RER) était également plus faible dans le groupe LCHO que dans le groupe
HCHO pendant le 120SS (P = 0,008) expliquant ainsi une oxydation privilégiée des graisses dans le
groupe LCHO (P = 0,01). Ces résultats rejoignent ceux de Barlett et al. (2003).
Deux autres études ont étudié les bénéfices de l’apport de protéines chez des sujets pratiquant en
Low Carb. En effet, dans leur étude Larsen, Holm et al. (2020) ont étudié 2 boisons : une placebo et
une riche en acide aminée. Peu importe les boissons, aucun sujet n’a été affectée par l’AMPK (P >
0,05) malgré l’augmentation de PGC1-a au fil de la journée (P < 0,001).
Dans leur étude, Gillen et al. (2019) ont étudié une plus grande oxydation des graisses dans le
groupe Low Carb par rapport au groupe High Carb : 0.99+0.34g.min vs 0.60+0.26g.min (P = 0,01).
Tableau de synthèse
11 sur 19
Contrairement aux études précédentes qui étudiaient les adaptations à l’entrainement, ici Burke et
al. (2017) ont étudié l’influence de 3 régimes (LCHF : faible en glucides riche en graisse ; HCHO :
riche en glucides ; PCHO : riche en glucides mais prise périodisé) chez des coureurs de marche
athlétiques de classe mondiale sur 3 semaines. 21 athlètes qui ont chacun choisis un groupe de
régime différent : HCHO (25.4±4 ans ; 63.9±8.5 kg ; 61.6±6.8 ml.min.kg ; 41:20±0:43 min:s
10km ; 85:14±3:46 min:s 20km) PCHO (27.4±4.6 ans ; 66.8±6.8 kg ; 64.6±5.3 ml.min.kg ;
40:31±1:45 min:s 10km ; 82:51±4:18 min:s 20km) LCHF (28.3±3.5 ans ; 66.2±7.2 kg ; 66.3±4.8
ml.min.kg ; 40:43± 1:16 min:s 10km ; 82:34±2:50 min:s 20km). Chacun des athlètes disposaient
d’un suivi individualisé par un nutritionniste agrée. Avant et après les 3 semaines d’interventions, 3
jours de testing ont été réalisés : le premier jour les athlètes réalisaient un test VO2max, le jour 2 un
test 10km sur piste de 400m et le jour 3 un test 25km hybride c’est-à-dire que les athlètes alternaient
une course en extérieur et sur tapis roulant en laboratoire.
Au cours de ces 3 semaines d’intervention, une diminution de la masse corporelle a été observée
ainsi qu’un déficit énergétique au sein des groupes LCHF et PCHO (IC 90% : −1,89, −0,44 et
−1,58, −0,24). VO2peak a augmenté au sein des 3 groupes (P < 0,01). De plus, le groupe LCHF
avait des valeurs d’économie de course plus élevées que les autres groupes témoignant d’une coût
métabolique plus élevé (P < 0,001).
Sur le test 10km, les groupes PCHO et HCHO ont amélioré leur performances post-intervention,
5.3% (IC 90% : 3.4, 7,2%) et 6.6% (IC 90% : 4.1,9%) contrairement au groupe LCHF qui lui a eu
une réduction de performance de près de 1,6% par rapport à l’essai pré-intervention.
Sur le test hybride de 25km, le groupe LCHF a montré une tendance d’augmentation de la
fréquence cardiaque d’exercice en post-intervention (IC 90% : 0.18, 14.25) contrairement aux deux
autres groupes dans lesquels on constate une diminution de la fréquence cardiaque d’exercice (IC
90% : −9,81, 0,54 et −12,97, −0,13). La RPE était plus élevé dans les essais pré et post intervention
pour le groupe LCHF (IC 90% : −0,05, 2.18) contrairement aux 2 groupes dans lesquels aucun
changement n’a été constaté. Une augmentation de l’oxydation des graisses a également été observé
dans le groupe LCHF (P < 0.01).
De même que Burke et al. (2017), Sitko et al.(2020) ont étudié l’impact d’un régime Low Carb sur
la performance en cyclisme. 26 cyclistes entraînés (7.6±4.4 ans d’expérience en tant que cyclo
sportif ; 26.9±4.9 ans ; 176±7 cm ; 9.7+0.8% matière grasse ; 65.3+2.3kg ; 7.6+2.9 h/semaine) ont
réalisé près 15 semaines d’étude. Les 3 premières semaines étaient des semaines de désentrainement
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suivies de 4 semaines d’entraînement avec 3 sessions par semaine de HIT : 90min à 90% de leur
puissance sur 20min (FTP). Après ces 4 semaines, ils ont tous réalisé un test 20min TT. Les 26
cyclistes ont ensuite été divinisés en 2 groupes : CON (groupe témoin) et LCHO (faible glucides) et
donc chacun des groupes a réalisé 8 semaines avec 3 séances par semaine : 90min à 80%90min à
80% puissance 20’ + 50kcal.kg (CON : 55% CHO 25% protéines 20% MG ; LCHO :15% CHO
25% PRO 60% MG).
Après 12 semaines d’intervention, une augmentation de la puissance absolue sur 20min TT a été
observé dans les 2 groupes (P < 0,01) de même pour la puissance relative sur 20min TT : 0.46+0.67
w/kg vs. 0.31+0.52 w/kg (P < 0,01). Celle-ci a été plus prononcée dans le groupe LCHO (P = 0,042)
s’expliquant par une diminution de la masse corporelle plus prononcée dans le groupe LCHO que
CON (P = 0,006) ainsi que le taux de matière grasse plus faible (P = 0,017).
Ces deux études démontrent de nombreux biais en effet l’étude de Burke et al. (2017) ne respectent
pas quant à elles des intervalles de confiance de 95% rendant ainsi les résultats discutables. L’étude
de Sitko et al. (2021) dispose d’un protocole intéressant en effet on a des données sur une période à
long terme cependant elle a été effectué sur des populations entraînés (8h / semaine), il aurait été
intéressant de voir l’impact sur des athlètes élite (20h/semaine).
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Tableaux de synthèse
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Le protocole « Sleep-Low »
Le protocole « Sleep Low » est une méthode de périodisation des glucides basée sur les régimes
« Low Carb » et leurs bénéfices. Elle consiste à réaliser une séance de haute intensité type interval-
training après 17h le soir avec une charge élevée de glucides avant et réaliser le lendemain une
nouvelle séance cette fois à basse intensité (LIT) sans apport exogène de glucides entre les 2
séances. La deuxième séance est alors réalisée sous restriction exogène et endogène d’hydrates de
carbone (ou glucides). Cette méthode récente a été développé par des chercheurs de l’INSEP
(Marquet et al.)
Dans leur première étude « Sleep Low », Marquet et al. (2016) ont étudié l’influence de ce
protocole sur l’amélioration des performances en endurance. 21 triathletes entraînés en endurance
répartis dans 2 groupes : un groupe Sleep-Low (SL) (12:38+2:10h.semaine) et un groupe témoin
(CON) (11:00+2:07h.semaine). Des tests de performance ainsi qu’un test pour évaluer le rendement
delta ont été effectués en laboratoire pré et post-intervention. Les sujets ont alors réalisé 3 semaines
d’intervention qui consistait en 6 sessions d’entraînements en 4 jours pour chacune des semaines.
Les autres jours de la semaine, ils devaient seulement réaliser des séances à basse intensité. Sur les
6 sessions d’entraînements : 3 sessions de HIT (8x5min à 85% de leur puissance maximale aérobie
ou PMA) et les sessions LIT (1h à 65% PMA). Les deux groupes consommaient 6g.kg.jour
d’hydrates de carbone mais contrairement au groupe CON, ils étaient périodisé dans la journée pour
le groupe SL. Pour le groupe SL, il a été constaté après 3 semaines d’intervention, une amélioration
de 3% de la performance sur un TT de 20km sans aucun changement significatif pour le groupe
CON (P < 0,01). De plus, une amélioration du rendement delta a été observé pour le groupe (P <
0,05). La composition corporelle a également été modifiée au cours de ces 3 semaines
d’intervention comme en témoigne la diminution de la masse corporelle liée à une diminution de la
masse grasse pour SL (P < 0,02). Le protocole n’induit pas sur l’oxydation des graisses en effet
aucune différence significative n’a été constaté entre les groupes (P < 0,05). Enfin, les séances LIT
sont perçues plus difficiles dans les groupes SL que CON : (14.3+0.29 vs 12.7+0.43 ; P < 0,05).
Marquet et al. (2016) ont réalisé leur première sur 3 semaines, dans cette nouvelle étude Marquet,
Hausswirth et al. (2016) ont souhaité déterminer les effets à court terme de ce protocole sur une
période de bloc de 6 jours. 11 cyclistes hommes entraînés (64,2±6 ml.min.kg ; PMA 342±38w) ont
participé à 6 jours d’intervention. Ils ont été répartis en 2 groupes : un groupe Sleep-Low (SL) et un
groupe témoin (CON). De même que dans la première étude, les deux groupes étaient invités à
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consommer 6g.kg.jour d’hydrates de carbone. Le même protocole de tests que la première étude
Marquet et al. 2016 a été réalisé pré et post-intervention.
Sur les 6 jours : 3 séances HIT (8x5min 85% PMA) et 3 séances LIT (1h 65% PMA) ont été
réalisés. De même que dans la première étude Marquet et al. (2016), une augmentation des RPE a
été enregistré sur les séances LIT par rapport au groupe contrôle : 15,2±1,9 vs 13,5±2 (P < 0,05).
On retrouve également une diminution de la masse grasse dans le groupe SL (−395 ± 491 g, p <
0,05) contrairement au groupe CON (−151 ± 363 g). Ce protocole sur court-terme induit une
amélioration de performance sur un TT de 20km en laboratoire : −3,23 % ± 2,99 %, p < 0,05 (SL) et
−1,04 % ± 3,46 % (CON).
Les travaux de Marquet et al. (2016) ont intéressé de nombreux chercheurs c’est le cas de l’équipe
de Riis et al. (2019) qui ont portée leur recherche sur l’impact de ce protocole sur les adaptations à
l’entraînement en endurance. 18 sportifs entraînés en endurance (23-44 ans ; 63.9 ml.min.kg ; 6h
d’activité physique par semaine minimum). 2 groupes ont été réalisés pour valider et rentrer
pertinent les résultats : un groupe LOW et un groupe HIGH. L’intervention a duré 4 semaines, les
deux groupes consommaient 3,68g.kg.jour d’hydrates de carbone soit presque de 2 fois moins que
les protocoles de Marquet et al. (2016) et Marquet, Hausswirth et al. (2016). Des tests de
performance pré et post-intervention ont été réalisés. Une augmentation de l’oxydation des graisses
a été constaté dans le groupe LOW pendant l’exercice : +36%, P = 0,02. Cependant, elle n’est pas
traduite par une amélioration du taux d’oxydation maximale des graisses (P = 0,71).
Aucun changement significatif n’a été relevé concernant l’expression des protéines lipidiques.
Une récente étude a souhaité étudié la faisabilité du protocole à la maison chez des cyclistes
entraînés. En effet, dans leur étude, Benett & Tiollier (2021) ont mis en place un protocole « Sleep
Low » pour démontrer qu’il était possible de le reproduire chez soi. 55 triathletes et cyclistes ont
participé à cette étude (2 ans d’expérience minimum ; 10h.semaine). 2 groupes ont été formés : un
groupe Sleep Low (253±53w FTP) et un groupe témoin (258±52w FTP). L’étude comporte 4
semaines d’entraînement et de régime. Les 2 groupes ont consommés 6g.kg.jour d’hydrates de
carbone tout comme dans les protocoles de Marquet et al. (2016). Des tests pré et post-intervention
ont été réalisés sur 20min, 5min et 1min et les données de chacun des tests et des séances ont été
exportés via la plateforme Training Peaks. Les participants ont réalisés 3 fois le protocole « Sleep
Low » par semaine (6 sessions d’entraînements en 4 jours). Tout comme Marquet et al. (2016) et
Marquet, Hausswirth et al. (2016), on retrouve une diminution de la masse corporelle post-
intervention dans le groupe SL par rapport au groupe CON (P < 0,01). Une amélioration des
performances a été constaté dans le groupe SL par rapport au groupe CON sur la FTP : 3,43 ± 0,61
16 sur 19
à 3,61 ± 0,63 W.kg , P < 0,01 vs 3,49 ± 0,82 à 3,46 ± 0,8 W.kg. Cependant, aucune différence n’a
été observé sur 5min (P < 0,01). Le groupe CON a amélioré sa puissance moyenne sur 1min
contrairement au groupe SL : 431,7 ± 115,0 à 447 ± 116 W, P < 0,01 vs 473 ± 136 à 475 ± 133 W, P
= 0,31.
Tableaux de synthèse
17 sur 19
Conclusion
L’intérêt des régimes « Low Carb » est toujours d’actualité. Pour autant, de nombreuses études ont
été réalisés et aucun consensus scientifique n’existe. Ces régimes « Low Carb » n’améliore pas les
performances en endurance contrairement au protocole « Sleep Low » évoqué dans notre synthèse.
Certains résultats restent discutables c’est notamment le cas en ce qui concerne l’oxydation des
graisses.
De plus, la faible disponibilité d’hydrates de carbone ne représente pas une stratégie optimale pour
développer les voies de signalisation cellulaire impliquée dans la biogenèse mitochondriale et donc
faciliter les adaptations à l’entraînement.
Cependant, les régimes « low carb » peuvent être des stratégies nutritionnelles intéressantes dans
certaines activités pour optimiser la performance telles que des activités où le poids joue un rôle. Ça
pet être le cas en cyclisme comme l’a montré Sitko et al. (2020).
En effet, ils permettent de réduire efficacement la masse corporelle ainsi que la masse maigre.
À partir de l’ensemble de notre synthèse, nous pouvons proposer quelques recommandations quant
à la mise en place d’un régime Low Carb :
- L’apport de vitamine C et D peuvent être intéressant notamment lors de périodes hivernales pour
maintenir l’immunité des athlètes.
- L’apport de protéine en récupération pour prévenir une carence d’acides aminées et maintenir la
fonction immunitaire
- Réaliser ce type de régime dans un cadre sportif ou médical avec un suivi
Bibliographie
1. Alannah K.A McKay, Peter Peeling, David B. Pyne, Nicolin Tee, James Whitfield, Avish P.
Sharma, Ida A. Heikura, Louise M. Burke. Six days of low carbohydrate, not energy availability,
alters the iron and immune response to exercise in elite athletes, October 2021, Medecine & Science
in Sports & Exercise
2. Alannah. K A. McKay, David B. Pyne, Peter Peeling Avish P. Sharma, Megan L.R Ross and
Louise M. Burke, The impact of chronic carbohydrate manipulation on mucosal immunity in elite
endurance athletes, Journal of sports sciences, 2019, Vol.39, NO 5, p553-559
3. JBartlett, Jari Louhelainen, Zafar Iqbal, Andrew J. Cochran, Martin J.Gibala. Reduced
carbohydrate availability enhances exercise-induced p53 signaling in human skeletal muscle :
implications for mitochondrial biogenesis, American Journal of Physiology, 2013 March ; Vol 304
(6) ; p450-458
4. Bennett.S, Tiollier.E et al. Three weeks of a home-based « sleep low train low » intervention
improves functional threshold power in trained cyclists : a feasibility study,December 2021, PLoS
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5. Burke, Ross, Garvican-Lewis, Welvaert, Heikura, Forbes, Mirschin, Cato, Strobel, Sharma,
Hawley. Low CHO, high fat diet impairs exercise economy and negates the performance benefit
from intensified training in elite race walkers, Journal of Physiology. 2017, Vol 595 (9): 2785-2807
7. Jenna B. Gillen, Daniel W D West, Eric P Williamson, Hugo J. W Fung, Daniel R Moore. Low-
Carbohydrate training increases protein requirements of endurance athletes, Medicine & Science in
Sports & Exercise, Novembre 2019, Volume 51(11)p2294-2301
19 sur 19
8. Mads S Larsen, Lars Holm, Mads V. Svart, Astrid Hjelholt, B Bengtsen, L. Dollerup, B Dalgaard,
Mikkel H Vendelbo, Gerrit Van Hall, Niels Moller, R Mikkelsen et Mette Hansen. Effects of protein
intake prior to carbohydrate-restricted endurance exercise : a randomized crossover trial, Journal of
the International Society of Sports Nutrition, 2020, 17:7
10. Marquet. L-A, Hausswirth. C et al. Periodization of carbohydrate intake : short-term effect on
performance, 2016 Nov, Nutrients
11. Marquet L-A, Brisswalter J, Julien Louis, Eve Tiollier, Louise M Burke, John A Hawley,
Christophe Hausswirth. Enhanced endurance performance by periodization of carbohydrate intake :
« sleep-low » strategy, Medicine & Science in sports & Exercise, 2016, Volume 48 (4), p663-672
12. Psilander.N, Frank.P, Flockhart.M, Sahlin.K. Exercise with low glycogen increases PGC-1a
gene expression in human skeletal muscle, April 2012, Eur J Appl Physiol, Vol 113:951-963
13. Simon Riis, Andreas Buch Moller, Ole Dollerup, Line Hoffner, Niels Jesse, Klavs Madsen,
Août 2019, Scandinavian Journal of Medicine & Science in sport, Vol 29 : 1866-1880
14. S. Sitko, R.C Sastre, F.C Soler and I. Lopez Laval , Effects of a low-carbohydrate diet on body
composition and performance in road cycling : a randomized, controlled trial, 2020, Nutricion
Deportiva, Volume 37 : 1022-1027
15. Kasper D. Gejl, Kristian Vissing, Mette Hansen, Line Thams, Torben Rokkedal-Lausch, Peter
Plomgaard, A.K Meinild Lundby, Lars Nybo, Kurt Jensen, Hans-Christer Holmberg, Niels
Ortenblad. Changes in metabolism but not myocellular signaling by training with CHO-restriction
in endurance athletes, Physiological Reports 2018, Volume 6 (17)
MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE
Référence complète de l’article ,Alannah K.A McKay, Peter Peeling, David B. Pyne, Nicolin Tee, James
Whitfield, Avish P. Sharma, Ida A. Heikura, Louise M. Burke,Six days of
low carbohydrate, not energy availability, alters the iron and immune
response to exercise in elite athletes, October 2021, Medecine & Science
in Sports & Exercise
Titre de l’article traduit en français Six jours à faible teneur en glucides, et non de disponibilité énergétique,
altèrent le fer et la réponse immunitaire à l’exercice chez des athlètes élites
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse :
Design expérimentale :
6 jours de « baseline or phase 1 » pour tous, intervention diététique
similaire à tous : 40kcal.kg.j 65% CHO
6 jours 3 groupes intervention alimentaire : CON 40kcal.kg.jour 65%
CHO 15% PRO 20% MG ; LEA 15 kcal.kg.jour 60% CHO 25% PRO 15%
MG ; LCHF 40 kcal.kg.jour <50g CHO.jour 80% MG
Suivi et préparation des plats individualisés par un nutritionniste agrée
Utilisation et calcul des estimations de besoins énergétiques : EI = (EAx
fat free mass) + EEE
À partir de ces calculs et de tests sous-maximaux : évaluation précises des
kcal dépensés pour une vitesse de course EEE (kcal/min) =( EEE*60) /
speed
Analyse et vérification 2 fois par jour des carnets d’entraînements et
alimentaires
Test 25km hybride 6e jour : petit déjeuner standardisé (CON 2g.kg LEA
1g.kg CHO LCHF 80% MG )et prise de sang
2h après le petit déjeuner nouvelle prise de sang
Km 1, 7 13,19,25 sur tapis roulant à allure course 50km soit environ 75%
VO2max, les autres km sont effectués sur une boucle outdoor
Après chaque km sur tapis roulant un gel était donné (CON 60g.kg CHO,
LEA 30g.kg LCHF 240kcal.h MG)
De l’eau était à disposition tous les 2km
Après exercice : prise de sang
Collation 30min post-exercice : CON 1.5g.kg LEA 0.75g.kg LCHF
isocaloric low CHO
1h après et 3 après nouvelles prises de sang soit 5 prise de sang (arrivée-
pré-post-1h post-3h post)
Référence complète de l’article Jonathan D. Bartlett, Jari Louhelainen, Zafar Iqbal, Andrew J. Cochran,
Martin J.Gibala. Reduced carbohydrate availability enhances exercise-
induced p53 signaling in human skeletal muscle : implications for
mitochondrial biogenesis, American Journal of Physiology, 2013 March ;
Vol 304 (6) ; p450-458
Titre de l’article traduit en français « L’exercice à faible disponibilité glucidique améliore la signalisation p53
induite dans le muscle squelettique humain : implications dans la
biogenèse mitochondriale »
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse : La réduction de la disponibilité du CHO améliore la
signalisation p53 et l’expression des gènes métaboliques associés à la
régulation de la biogenèse mitochondriale
Points de discussion intéressants et Augmentation similaire ARNm PGC1a dans les 2 groupes ce qui suggère que
idées importantes qui ressortent de PGC1-a ne serait pas influencé par la disponibilité en CHO. Les mesures de
l’article translocation nucléaire et mitochondriale de PGC1a pour évaluer précisément les
régimes favorisant la signalisation de PGC1-a
P53 aurait un rôle dans le passage de la glycolyse à l’oxydation des lipides dans
des exercices sous-maximaux, de plus celle-ci a un rôle dans la préservation de la
santé humaine
Références d’articles scientifiques Clark SA, Chen ZP, Murphy KT, Aughey RJ, McKenna MJ , Kemp BE, Hawley
cités et pertinents pour vos JA. Intensified exercise training does not alter AMPK signaling in human skeletal
recherches muscle. American Journal Physiology Endocrinol Metabolic 286 : E737-E743,
2004
Cochran AJR, Little JP, Tarnopolsky MA, Gibala MJ. Carbohydrate feeding
during recovery alters the skeletal muscle metabolic response to repeated sessions
of high intensity interval exercise in humans, J Appl Physiol 108 : 628-636, 2010
MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE
Référence complète de l’article Alannah. K A. McKay, David B. Pyne, Peter Peeling Avish P. Sharma,
Megan L.R Ross and Louise M. Burke, The impact of chronic
carbohydrate manipulation on mucosal immunity in elite endurance
athletes, Journal of sports sciences, 2019, Vol.39, NO 5, p553-559
Titre de l’article traduit en français L’impact de la manipulation chronique des glucides sur l’immunité
muqueuse chez les athlètes élites d’endurance
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse : La manipulation chronique de CHO pet être associée à des
déficiences immunitaires importantes
EBM 3-4
Définition de concepts dans l’article
Références d’articles scientifiques Bartlett, J. D., Hawley, J. A., & Morton, J. P. (2015). Carbohydrate
cités et pertinents pour vos availability and exercise training adaptation: Too much of a good thing?
recherches European Journal of Sport Science, 15, 3–12.
Référence complète de l’arBcle Bennett.S, Tiollier.E et al. Three weeks of a home-based « sleep low train
low » intervention improves functional threshold power in trained
cyclists : a feasibility study,December 2021, PLoS One
Titre de l’arBcle traduit en français 3 semaines de protocole « Sleep Low Train Low » améliorent la puissance
au seuil fonctionnel chez des cyclistes entraînés : une étude de faisabilité
Hypothèses et objecBfs de l’arBcle Évaluer la faisabilité du protocole SLTL et ses effets sur la performance en
cyclisme
N = 48 à avoir HR et w
Résultats essenBels par rapport à Volume hebdomadaire CON 13,5+1,2 h.w SL 12,9+0,7 h.w (p = 0,06)
votre quesBonnement LIT (SL : 192 ± 40 W ; CON : 194 ± 39 W) HIT (SL : 269 ± 56 W ; CON :
271 ± 54 W) (P=0,26)
Sur 5min SL (Pré : 319 ± 69 ; Post : 327 ± 74 W, P < 0,01) CON (Pré : 311
± 60 ; Post : 319 ± 62 W, P < 0,01)
Sur 1min CON (Pre : 431,7 ± 115,0 ; Post : 447 ± 116 W, P < 0,01) SL
(Pre : 473 ± 136 ; Post : 475 ± 133 W)
CON (baseline : 2621+485 kcal.d CHO 3,5+0,7 g.kg Fat 1,7+0,3 g.kg Pro
1,7+0,3 g.kg ; training 2772+496 kcal.d CHO 5,1+0,9 g.kg Fat 1,1+0,1
g.kg Pro 1,8+0,3 g.kg)
SL (baseline : 2616+495 kcal.d CHO 3,2+0,6 g.kg Fat 1,7+0,3 Pro 1,7+0,2
; training : 2905+426 kcal.d CHO 5,3+0,7 Fat 1,1+0,3 Pro 1,9+0,2)
Références d’arBcles scienBfiques - Bartlett JD, Louhelainen J, Iqbal Z, Cochran AJ, Gibala MJ, Gregson W,
cités et perBnents pour vos et al. Reduced carbohydrate availability enhances exercise-induced p53
recherches signaling in human skeletal muscle: implications for mitochondrial
biogenesis. Am J Physiol Regul Integr Comp Physiol. 2013;304(6):R450–
8
- Lane SC, Camera DM, Lassiter DG, Areta JL, Bird SR, Yeo WK, et al.
Effects of sleeping with reduced carbohydrate availability on acute
training responses. J Appl Physiol (1985). 2015;119(6):643–55
- Stellingwerff T, Boon H, Gijsen AP, Stegen JH, Kuipers H, van Loon LJ.
Carbohydrate supplementation during prolonged cycling exercise spares
muscle glycogen but does not affect intramyocellular lipid use. Pflugers
Arch. 2007;454(4):635–47
MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE
Titre de l’article traduit en français Pas d'adaptations supérieures à la périodisation des glucides chez les
athlètes d'endurance d'élite
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse : La restriction périodique de CHO améliorait la capacité
oxydative et la performance d’endurance dans une plus grande mesure que
l'ingestion d'un régime à haute teneur en CHO chez les athlètes
d'endurance effectuant des interventions d'entraînement identiques
20km TT avec W et FC
EBM 2
Définition de concepts dans l’article
Références d’articles scientifiques Philp A, Hargreaves M, Baar K. More than a store: regulatory roles for glycogen
cités et pertinents pour vos in skeletal muscle adaptation to exercise. Am J Physiol Endocrinol Metab.
recherches 2012;302(11):1343–51
Cochran AJ, Little JP, Tarnopolsky MA, Gibala MJ. Carbohydrate feeding during
recovery alters the skeletal muscle metabolic response to repeated sessions of
high-intensity interval exercise in humans. J Appl Physiol (1985).
2010;108(3):628–36
Matériel et méthodes 11 cyclistes hommes « entraînés » 31,2 + 7,1 ans / BM 71,1 + 5,6 kg /
VO2max 64,,2 + 6 ml.min.kg / PMA 342 + 38,2 w
Points de discussion intéressants et L’entraînement à faible apports glucidiques serait corrélé à une activité
idées importantes qui ressortent de enzymatique plus élevée des enzymes impliqués dans le métabolisme des
l’article graisses et de transcription des gènes adaptatifs ou de facteurs impliquées
dans la biogenèse mitochondriale
Limites de l’étude (population, Groupe contrôle
méthodologie, statistiques, hypothèses Randomisation des groupes ?
mal posées….) Groupe CON < 6g.kg.j CHO et AET < baseline
Groupe SL ont AE en protocole > AE baseline
6g.kg.j imposé mais les repas étaient libres
Définition de concepts dans l’article Sleep-low : faible apport de CHO après une séance de HIT le soir et une
séance LIT enchaînée le lendemain sans apport. Méthode pour renforcer la
signalisation cellulaire et développer des adaptations
Références d’articles scientifiques Yeo, W.K.; Paton, C.D.; Garnham, A.P.; Burke, L.M.; Carey, A.L.; Hawley, J.A.
cités et pertinents pour vos Skeletal muscle adaptation and performance responses to once a day versus twice
recherches every second day endurance training regimens. J. Appl. Physiol. 2008, 105, 1462–
1470
Hulston, C.J.; Venables, M.C.; Mann, C.H.; Martin, C.; Philp, A.; Baar, K.;
Jeukendrup, A.E. Training with low muscle glycogen enhances fat metabolism in
well-trained cyclists. Med. Sci. Sports Exerc. 2010, 42, 2046–2055
MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE
Pour groupe SL, pas d’admission CHO avant séance HIT ou LIT, dîner à
faible teneur CHO et LIT réalisé sous jeun
Groupe CON prise de CHO pendant entraînement et au repas
2 groupes ingérés 6g.kg CHO/j (Groupe CON sur toute la journée et SL
après LIT jusqu’à 16h)
Prescription de boisson à haute teneur en protéines avant le couché pour
éviter le catabolisme musculaire
Réalisation carnet alimentaire dernière semaine phase 1 et 2
Testing réalisé avant phase 1 (familiarisation) pré test avant phase 2 et post
test après phase 2
Test VO2max ergo-cycle : 6min 100w +25w/2min
PMA évalué = valeur w moy plus élevé sur 30’’ : W termine + 25x(t/120)
Test de performance : 40min 70%PMA suivie d’un test 10km (autorisation
boisson riche CHO (évaluation de la quantité CHO ingérée)
Prise de sang à jeun : avant et après phase 2, jour 4,11 et 18) pour
déterminer vitamine D et cortisol
De même que les prises de sang, prise de salive pour immunoglobulin et
interleukine-6
Réalisation d’enquêtes sur les symptômes des voies respiratoires (10
questions sur gravité globale, déficience fonctionnelle ou qualité évalué
sur une échelle de 7 : léger vers grave) réalisés tous les jours pendant 3
semaines de phase 2
Échelle de Hooper
Résultats essentiels par rapport à L'apport en macro-nutriments a changé de manière significative entre la
votre questionnement phase I et II dans des proportions similaires dans les 2 groupes :
augmentation de la part des glucides et protéines sans changement
d’apport énergétique
Pas de différences significatives concernant les micro-nutriments
Pas de différences significatives dans le nombre circulant de leucocytes ou
lymphocytes ni de modification du taux plasmatique de cortisol de même
pour la concentration salivaire salaire interleukine-6
Diminution immunoglobuline salivaire-A dans le groupe SL (353,7 à
245,1 μg L−1, P < 0,05 PRE/POST)
Diminution de la vit D durant le protocole dans des proportions similaires
2 groupes : 29,6 ± 7,4 à 27,8 ± 5,9 ng mL−1 et de 22,4 ± 10,6 à 19,4 ± 8,1
ng mL−1, P < 0,05
Pas de différences significatives dans les scores de sommeil dans le groupe
SL par rapport au groupe CON : note moyenne SL 4,5 et note moyenne
groupe CON 7,7
Augmentation du temps passé au lit +13 et +15 min dans les groupes SL et
CON, P < 0,05 ainsi que heure de couché plus tôt en moyenne −20 et −27
min dans les groupes SL et CON, P < 0,05
Diminution de l’efficacité du sommeil dans le groupe SL P <0,05 et
l’indice de fragmentation n’a eu tendance à augmenter que dans le groupe
SL P = 0,06
Points de discussion intéressants et Supplémentation alimentaire en vitamine D devrait être envisagée pour optimiser
idées importantes qui ressortent de l'état immunitaire avant de s'engager dans un programme de faible sommeil, en
l’article particulier si elle commence pendant la saison hivernale
Carence macro/micro nutriments ou un bilan énergétique négatif peuvent
contribuer à une altération de l’immunité et augmenter le risque d’infection
(Gunzer et al.2012)
Apport de protéines dans la phase de récupération pourrait permettre le maintien
de la fonction immunitaire. AA glutamine fournisseuse d’énergie privilégié pour
les lymphocytes, macrophages et neutrophiles (Hiscock et Pedersen, 2002)
Définition de concepts dans l’article Indice de fragmentation du sommeil : mesure de l’agitation pendant le
sommeil, en utilisant le % de temps où l’activité > 0
Références d’articles scientifiques Afaghi A, O’Connor H, Chow CM (2008) Acute effects of the very low
cités et pertinents pour vos carbohydrate diet on sleep indices. Nutr Neurosci 11:146–154
recherches
Bishop NC, Walsh NP, Haines DL, Richards EE, Gleeson M (2001a) Pre-exercise
carbohydrate status and immune responses to prolonged cycling: I. Effect on
neutrophil degranulation. Int J Sport Nutr Exerc Metab 11:490–502
Costa RJ, Jones GE, Lamb KL, Coleman R, Williams JH (2005) The effects of a
high carbohydrate diet on cortisol and salivary immunoglobulin A (s-IgA) during
a period of increase exercise workload amongst Olympic and Ironman triathletes.
Int J Sports Med 26:880–885
MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE
Référence complète de l’article Simon Riis, Andreas Buch Moller, Ole Dollerup, Line Hoffner, Niels
Jesse, Klavs Madsen, Août 2019, Scandinavian Journal of Medicine &
Science in sport, Vol 29 : 1866-1880
Titre de l’article traduit en français Des effets aiguës et soutenus de l’apport périodisé en glucides à l’aide du
modèle « sleep-low » chez des hommes entraînés en endurance
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse : Le modèle « sleep-low » aurait des effets plus supérieures sur
l’expression des protéines dans le muscle squelettique par rapport à un
régime riche en glucides
Design expérimentale :
Test incréméntale VO2max ergocycle 95w +35w:3min avec prise
d’échange gazeux (Fatmax, VO2)
VO2max = valeur maximale VO2 sur 10sec de même pour VO2 Peak
power (PPO)
Si VO2max > 55ml.min.kg : TT 30min
2 groupes randomisés : Low CHO n=9 High CHO n=9
Pour chaque bloc, tous les participants ont consommés : 3.68+0.06 g/kg
CHO ; 1.0+0.1 g/kg PRO ; 0,77+0.07 g/kg MG
56% CHO 15% PRO 29% MG
Low CHO : 2h avant HIT 1.60+0.05g.kg CHO après CON 2.06+0.07 g.kg
CHO
High CHO après HIT 1.64+0.07 g.kg CHO 1h avant CON 2.01+0.07 CHO
g.kg
Les aliments donnés étaient des barres à base d’avoine, fruits secs, des
barres à base de fruits, jus de fruits et des protéines avec de l’eau
Les sportifs ont noté leur apport alimentaire et hydrique individuel avant et
pendant l’intervention
97% HIT accomplit par LCHO vs 99 HIT accomplit par HCHO ; 94% CON accomp
Pour le HIT %HRmax moyen sur 59min LCHO 83.9+3.3% ; HCHO 82.4+2% et RP
Pour le CON %HRmax LCHO 69.5+3.1% ; HCHO 70.8+1.7% et RPE LCHO 4.7+1
Avant intervention :
LCHO = 40+4 kcal.kg.j ; CHO 4+0.8g.kg.j ; PRO 1.8+0.1 g.kg.j ; MG 1.7+0.3 g.kg.
HCHO = 38+6 kcal.kg.j ; CHO 5+1.1 g.kg.j ; PRO 1.6+0.3 g.kg.j ; MG 1.4+0.2 g.kg
Pendant l’intervention :
LCHO = 41+4 kcal.kg.j ; CHO 5.2+1.1 g.kg.j ; PRO 1.8+0.2 g.kg.j ; MG 1.4+0.3g.k
HCHO = 43+9 kcal.kg.j ; CHO 5.5 +0.9 g.kg.j ; PRO 1.6+0.3 g.kg.j MG 1.6+0.5 g.k
Pas de différence entre les groupes body mass LCHO (-0,6 kg) HCHO (-0,1kg) P =
Légère diminution BMI LCHO (-1,2%) par rapport HCHO (-0,3%)
VO2max augmente + en LCHO (63.1+4.2 ; 65+2.9) que HCHO (64.6+5.2 ; 65.2+7.7
Augmentation PPO pour les 2 groupes : LCHO (371+26 ; 381+39) HCHO (381+45 ;
En résumé : le taux d’oxydation maximale des graisses et le Fatmax ont été amélioré
Pas de preuve que ce modèle créé des adaptations moléculaires supérieures liées à la
Points de discussion intéressants et Les protéines ATGL et HSL étaient expirâmes significativement dans des groupes entraînés c
idées importantes qui ressortent de
Chez les athlètes d’endurance hautement entraînés, l’exercice aigu avec une faible disponibil
l’article
Limites de l’étude (population, Randomisé mais non contrôlé
méthodologie, statistiques, hypothèses Athlètes entraînés (VO2max 63.9+4.6 ml.min.kg)
mal posées….) Certains résultats sont discutables (P > 0,05)
Pendant l’intervention les différences de CHO n’étaient pas assez
significatives
Définition de concepts dans l’article ATGL :
HSL :
Références d’articles scientifiques Gejl KD, Vissing K, Hansen M, et al. Changes in metabolisme but not
cités et pertinents pour vos myocellular signaling by training with CHO-restriction in endurance athletes.
recherches Physiol Rep. 2018;6(17) :e13847
Référence complète de l’article Mads S Larsen, Lars Holm, Mads V. Svart, Astrid Hjelholt, B Bengtsen, L.
Dollerup, B Dalgaard, Mikkel H Vendelbo, Gerrit Van Hall, Niels Moller,
R Mikkelsen et Mette Hansen. Effects of protein intake prior to
carbohydrate-restricted endurance exercise : a randomized crossover trial,
Journal of the International Society of Sports Nutrition, 2020, 17:7
Titre de l’article traduit en français Effets de l’apport de protéine avant un exercice restreint en glucides : un
essai croisé randomisé
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse de l’étude : L’ingestion de protéines avant l’entrainement low
carb stimulerait la synthèse des protéines musculaires dans les muscles de
l’exercice et améliorerait l’équilibre des protéines non exerçant
Design expérimentale :
Pré test = échantillon sang, DXA, test VO2max (PPO et VO2peak)
2x2jours séparés de 14 jours
J1 = HIIT 10x5min 82,5%PPO + apport phénylalanine
Réveil urine + sang et biopsie
J2 = 90SS (55% PPO)
Post-exercice échantillon de sang puis sieste 4h
Jour 1 = 6,8g.kg CHO ; 1,8g.kg PRO ; 1.7g.kg MG
Boisson protéiné (wph) et placebo (pla) (1 fois chaque sujet) avant 90SS
Résultat de l’étude 9 ont finis l’étude
PPO moyen 364+24w et puissance intervalles 281+21w (P<0,001)
Séance 90min 55,6 ± 2,6 % et 54,9 ± 2,9 % de PPO
RER 0,87 à 0,84 sur 90min (P < 0,001)
Les concentrations plasmatiques d'ammonium ont été augmentées au cours des année
Dans WPH, la phosphorylation de mTOR a augmenté immédiatement après 90ss par
En réponse aux années 90, l'expression de l'ARNm PGC1α a augmenté tout au long
AMPK n’a pas été affecté par le temps ou le traitement (P > 0,05)
WPH augmentation immédiate après 90SS de mTOR par rapport PLA (+64% P = 0,0
P53 a eu tendance à diminuer immédiatement (P = 0,08)
La glycémie a été réduite tout au long du jour 2 à la fois dans le WPH et le PLA (p <
Les taux de synthèse des protéines myofibrillaires de Vastus lateralis ont augmenté p
Points de discussion intéressants et L’ingestion de protéines pendant et après un exercice de type endurance améliore la synthèse
idées importantes qui ressortent de
l’article
Limites de l’étude (population, Protocole échauffement non standardisé sur HIT
méthodologie, statistiques, hypothèses Pas de groupe donc pas contrôlé mais randomisé
mal posées….) Pas de mesure direct de la phénylalanine
Définition de concepts dans l’article mTOR = contrôleur central de la croissance cellulaire en réponse aux
facteurs de croissance et aux nutriments.
Références d’articles scientifiques Mitchell N, Cook N. Fuelling the cycling revolution: the nutritional
cités et pertinents pour vos strategies and recipes behind grand tour wins and olympic gold medals.
recherches London: Bloomsbury Publishing Plc; 2017
MODELE DE FICHE DE LECTURE – ARTICLE SCIENTIFIQUE
Référence complète de l’article Kasper D. Gejl, Kristian Vissing, Mette Hansen, Line Thams, Torben
Rokkedal-Lausch, Peter Plomgaard, A.K Meinild Lundby, Lars Nybo,
Kurt Jensen, Hans-Christer Holmberg, Niels Ortenblad. Changes in
metabolism but not myocellular signaling by training with CHO-restriction
in endurance athletes, Physiological Reports 2018, Volume 6 (17)
Titre de l’article traduit en français Des changements dans le métabolisme mais dans la signalisation
myocellulaire par l’entrainement avec restriction CHO chez des athlètes
d’endurance
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse : Une exposition régulière à la restriction CHO, les effets
supérieures seraient faibles inexistant par rapport à l’entraînement à l’état
nourri par CHO
Test sous-maximal 4min à 135w + 35w toutes les 4min jusqu’à valeur
RER > 1 pendant 1min
Test maximal 2min (avant-dernière étape essai sous-max) + 25w/min
jusqu’à épuisement (VO2max = valeur moyenne 30’’) HRmax = valeur +
élevée au test
Référence complète de l’article Psilander.N, Frank.P, Flockhart.M, Sahlin.K. Exercise with low glycogen
increases PGC-1a gene expression in human skeletal muscle, April 2012,
Eur J Appl Physiol, Vol 113:951-963
Titre de l’article traduit en français L’exercice à faible glycogène augmente l’expression du gène PGC-1a dans
le muscle squelettique
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse de l’étude : L’exercice avec une faible concentration de
glycogène pourrait améliorer l’expression des gènes impliquant la
biogenèse mitochondriale et cet effet implique en partie l’augmentation de
la production de ROS
Méthodes :
1 semaine avant étude test préliminaire incrémental standardisé réalisés sur
chaque participant (VO2max) (Wang et al.2009)
- Ergocycle
- 4min à 5 intensités sous-max pour relation VO2-cadence W
- 4min repos active
- Augmentation rapide bande jusque’à épuisement avec protocole conçu
pour obtenir VO2max en 7-8min
- VO2max = VO2 maximale sur 60 secondes consécutives
Pendant et après leurs test 1 et pour le test 2, les 2 groupes ont suivi leur
protocole HCHO et LCHO
HCHO : 2 apports riche CHO 1,83g CHO + 1,54g CHO + boisson
maltodextrine (1g/kg) total 12,6g CHO
LCHO : 2 apports pauvre CHO 0,04 g.kg CHO
HCHO : 88% CHO 6% fat 6% PRO
LCHO : 1% CHO 22% PRO 77% fat
Les gènes des métabolismes d’oxydation PDK4 & COX-1 augmente après
LCHO (P < 0,01)
Limites de l’étude (population, Étude réalisé sur 2j mais à long terme bénéfice si répétition ?
méthodologie, statistiques, hypothèses Population « national » avec VO2max < 70
mal posées….) Étude randomisé
EBM 2
Définition de concepts dans l’article Le coactivateur-1 du récepteur-c activé par les proliférateurs de
peroxysomes (PGC-1a) est considéré comme le régulateur principal de
l'expression des gènes mitochondriaux
Référence complète de l’article Marquet L-A, Brisswalter J, Julien Louis, Eve Tiollier, Louise M Burke,
John A Hawley, Christophe Hausswirth. Enhanced endurance performance
by periodization of carbohydrate intake : « sleep-low » strategy, Medicine
& Science in sports & Exercise, 2016, Volume 48 (4), p663-672
Titre de l’article traduit en français Amélioration des performances en endurance à partir de la périodisation
de l’apport en glucides : la stratégie « Sleep low »
Hypothèses et objectifs de l’article Hypothèse : La périodisation alimentaire chronique améliorerait les
performances en endurance
Design expérimentale :
Familiarisation : performance test
3 semaines d’entrainements habituels (40% CàP, 35% bike et 25%
natation) et de diététiques (baseline)
Pré-test : performance test + DEXA + échantillon de sang (5ml)
3 semaines d’intervention (CON ou SL) avec échantillon sanguin (5ml)
Post-test : performance test + DEXA + échantillon sanguin
Légère diminution RPE observée dans le groupe SL par les tests sous maximaux (-5,
Séance LIT avec RPE + élevée dans SL que CON (14.3+0.29 vs 12.7+0.43 ; P < 0,05
Références d’articles scientifiques Barlett JD, Hawley JA, Morton JP. Carbohydrate availability and exercise training
cités et pertinents pour vos adaptation : Too much of a good thing ? European Journal Sport Science. 2015 ;
recherches Volume 15 (1) 3-12
Barlett JD, Joo CH, Jeong TS, et al. Matched work high-intensity interval and
continuous running induce similar increases in PGC-1a mRNA, AMP, p38 and
p53 phosphorylation in human skeletal muscle, J Apple Physiol. 2012 ; 112 (7)
p1135-43
Références d’articles scientifiques Baar K, McGee S (2008) Optimizing training adaptations by manipulating
cités et pertinents pour vos glycogen. Eur J Sport Sci 8:97–106
recherches
Civitarese AE, Carling S, Heilbronn LK, Hulver MH, Ukropcova B, Deutsch
WA, Smith SR, Ravussin E (2007) Calorie restriction increases muscle
mitochondrial biogenesis in healthy humans. PLoS Med 4:e76
Hulston CJ, Venables MC, Mann CH, Martin C, Philp A, Baar K, Jeukendrup
AE (2010) Training with low muscle glycogen enhances fat metabolism in
well-trained cyclists. Med Sci Sports Exerc 42:2046–2055
Résultat de l’étude Pas de différence dans les charges de travail : HIT = 86+4% HRmax (LCHO) 85+5%
Augmentation glycémie après 60min 120SS (P<0,01) sans changement dans le group
Diminution taux plasmatiques d’insuline et pro-insuline C-peptide dans les 2 groupe
Glycogène musculaire réduit aiguë dans les 2 groupes après le protocole (-31+21% L
Pas de différence LCHO et HCHO pour la signalisation de l’AMPK (P = 0,03)
Aucun changement pour les protéines p-p38, p-CREB, p-53 après 120SS P < 0,05
LDL + élevé LCHO pendant 120SS (29-30% ; P = 0,008) comme cholestérol (16% P
Pas de différence concentrations HDL et triglycérides observée au cours du 120SS
HDL élevée dans les 2 groupes après 120SS par rapport au Rest (LCHO + 14% HCH
Avant le 120SS taux triglycérides élevés uniquement dans LCHO par rapport à Rest
Points de discussion intéressants et L’amélioration des performances en endurance avec un régime à faible glucide peut être attri
idées importantes qui ressortent de
Des taux plasmatiques de NEFA très élevés a été démontré qu’il y aurait augmentation de la b
l’article
Limites de l’étude (population, Population très entraînés (VO2max > 65ml.min.kg)
méthodologie, statistiques, hypothèses Entraînement commun pour réduire les erreurs de volume et d’intensités
mal posées….) entre les groupes
2 études en 1
Randomisé mais non contrôlé
Difficulté d’associer des protocoles permettant une forte déplétion du GLY
et les programmes des athlètes élites
EBM 2-3
Définition de concepts dans l’article
Références d’articles scientifiques Mettler S, B. Muller and J. Haudum. Low energy availability in a sleep-lo training
cités et pertinents pour vos study, Medecine & Science in Sports Exercise, 2017, Vol 49 : 2366
recherches