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• Définition et disceplines

• La physiologie de l’exercice
• L’intérêt de la nutrition dans la performance physique
• Bases de la nutrition de l’adolescent sportif
• Stratégie nutritionnelle de combattants: période de pré
compétition /période de compétition/période de récupération
Définition:
• Les sports de combat font partie d’un ensemble d’activités sportives
qui propose le plus souvent un affrontement entre deux combattants,
sous forme de compétition. Les sports de combat s’éloignent par
définition du combat réel, et comportent des règles qui visent
notamment à garantir l’intégrité physique des adversaires.
Disciplines
• Aujourd’hui, la liste de différents sports de combat est longue. Il existe
des sports de combat de :
 Préhension (on attrape l’adversaire)
 Percussion (on frappe l’adversaire)
 Mélanges de techniques.
• Cinq sports de combat font partie de sports olympiques :
 La boxe anglaise,
 L’escrime, du judo,
 La lutte et du taekwondo.
Physiologie d’exercice
• Tout comme le moteur d'un véhicule, les muscles ont besoin d'une source
d'énergie pour effectuer un mouvement, ou un enchainement.
• L'ATP (Adénosine Tri Phosphate) est une molécule présente dans les fibres
musculaires en très faible quantité dans l'organisme.
• Tout être humain est contraint de diminuer son intensité lorsque l'effort se
prolonge.
• Prenons l'exemple de Usain Bolt, comme tout individu il ne peut maintenir un
effort maximal plus de 20s car l’organisme fait appel à trois mécanismes
capables de procurer l'énergie nécessaire.
• Malgré qu’elles soient mobilisées toutes les trois dès la première seconde
d’activité, les caractéristiques de ces 3 filières sont totalement différentes.
Physiologie d’exercice
• En Boxe les 3 filières sont nécessaires :
• 
• -Filière Anaérobie Alactique : objectif frapper fort et vite (la
force/vitesse).
• -Filière Anaérobie Lactique : Être capable de répéter des
enchainements (résistance).
• -Filière Aérobie : Objectif maintenir un rythme tout au long du
combat (endurance).
Physiologie d’exercice
Physiologie d’exercice
• La filière Anaérobie Alactique : la Vitesse
• Cette filière s'épuise en 20s et se régénère par le repos.
• Volume : Faible 1’’ à 20’’ maximum.
• Intensité : Maximum à supra Maximum
• Récupération : Très importante avec un minimum de 3 fois le temps
de travail, généralement un repos de 6 fois le temps de travail est
nécessaire pour récupérer.
• Source d'énergie : (N'utilise pas l'oxygène) ATP + Créatine
Phosphate.
Physiologie d’exercice
• La filière Anaérobie Lactique : la Résistance
• 
• Cette filière s'épuise en 2min30 et se régénère par le repos.
• 
• Volume : Faible à moyen 20’’à 3’ maxi
• Intensité : Maximum à sous maximum
• Récupération : Un repos de 3 à 4 fois le temps de travail
• Source d'énergie : (N’utilise pas l’oxygène) glycogène (sucres lents) + glucose.
• Production d'acide lactique.
Physiologie d’exercice
• La filière Aérobie : L'endurance
• 
• Cette filière aérobie ne s'épuise quasiment pas... mais on ne peut pas maintenir une
puissance maxi (P.M.A) plus de 7 min.
• 
• Volume : Faible à moyen pour efforts modérés et efforts de plus de 3 min
• Intensité : Faible à moyen
• Récupération : faible voire nulle. En sport de combat on parle de 1 temps de travail
pour 1 temps de repos.
• Energie : glycogène + glucose + acide gras (lipides) production de gaz carbonique et
d'eau.
Physiologie d’exercice
• Importance des 3 filieres :
• Pour la filière énergétique Anaérobie Alactique :
• 
• -Augmenter la puissance dans un délai très court.
-Augmenter le nombre d’accélération.
-Augmenter la vitesse d’exécution.
-Chercher à prolonger le temps de travail à rythme intense.
-Accélérer en combat.
-Changer de rythme.
Physiologie d’exercice
• Pour la filière énergétique Anaérobie Lactique :
• 
• -Augmenter la résistance physique et psychologique.
-Augmenter la résistance à l’acide lactique.
-Augmenter la dette d’O2 acceptable.
-Être plus résistant en combat, s’imposer physiquement.
-Être moins fatigué et donc plus lucide suite aux efforts intenses.
• 
Physiologie d’exercice
• Pour la filière énergétique Aérobie :
• 
• -Retarder la dette d’O2
-Augmenter la VO2max.
-Améliorer la PMA.
-Augmenter la capacité de travail soutenu mais confortable.
-Accélérer le processus de récupération.
-Améliorer la récupération pendant la minute de repos.
-Éliminer les déchets.
-Préparatoire à l’exercice d’intensité plus élevée.
L’intérêt de la nutrition dans la performance physique

• L'alimentation est un facteur déterminant de la performance physique en


général, et sportive en particulier. Elle a pour but de:
Apporter l' énergie qu'a besoin le sportif pour réaliser son effort physique.
Apporter les micronutriments qui sont nécessaires pour transformer les
aliments en carburant et assurer les nombreuses réactions cellulaires.
Hydrater les cellules et réguler leurs échanges grâce à l'eau et aux
minéraux.
Assouplir les membranes des cellules et réguler les inflammations
cellulaires grâce aux acides gras polyinsaturés issus des graisses.
L’intérêt de la nutrition dans la performance
physique
• Pour un sportif, la couverture de ses besoins nutritionnels est
essentielle:
Elle permet de placer l’organisme dans un environnement
nutritionnel optimal pour être performant.
A l'inverse, un déficit nutritionnel l'empêcherait de fonctionner au
maximum de ses capacités.
Bases de la nutrition de l’adolescent sportif

• Les apports énergétiques conseillés chez l'enfant et l'adolescent


doivent couvrir les dépenses énergétiques auxquelles s'ajoute la
quantité d'énergie stockée sous forme de protéines et de lipides dans
les tissus au cours de la croissance (Ec).
• Les dépenses énergétiques journalières (DEJ) sont calculées à partir
du métabolisme de base MB et du niveau d'activité physique (NAP).
• Elles sont fonction des durées moyennes des principales activités de
la vie quotidienne (moyennées sur une semaine, sport inclus) et des
coûts énergétiques spécifiques de chacune d'elles.
Apport en protéine
• Les protéine interviennent en particulier dans l'acquisition de la
masse maigre.
• Les données de la littérature estiment les besoins à 1 g/kg/jour chez
l'enfant et l'adolescent actifs mais non sportifs.
• chez l'adulte, du fait de l'augmentation des pertes azotées urinaire et
sudorale et de l’accroissement du catabolisme protéique lors
d'activités physiques intenses, l'apport protéiques augmenté chez les
sportifs d'endurance ou de force.
• Les apports en protéine sont largement supérieurs aux
recommandation at atteignant 1.3à1.6g/kg/j.
Qualité de protéine
les protéines se trouve dans les produits animaux et ceux végétaux.
Pourtant les protéine animales ont l’avantage d’apporter tous les acides
aminés essentiels.

Protéine végétales: légumineuses- fruits


sec…
Protéine animales: viande- poisson œuf-
produits laitiers
Glucide
• Les glucides ont un rôle essentiel dans l'énergétique musculaire. Chez
l'enfant ou l'adolescents sportifs (comme, c'est la cas chez l'adulte),
les glucides devraient couvrir 55 à 60 % de l'apport énergétique total
quotidien (AETQ).
• L'apport en glucides recommandé est approximativement de 6 g par
kg de poids et par jour (en théorie de 5 à 10 g/kg/jour).
• Les glucides à index glycémique élevé(sucre raffiné) ne doit pas
dépasser 10% de AETQ.
Qualité des glucides
• Les glucides complexe est important dans la nutrition sportif, ils ont in
IG bas, et permettent une libération lente de la glycémie donc
d’insuline, et permettent d’optimiser les stocks de glycogène
hépatique et musculaire.
Lipides

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