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L’ALIMENTATION DU SPORTIF

• Dans cette partie, nous allons observer que le


muscle a besoin d’énergie pour travailler.
Cette énergie provient de l’alimentation, et
c’est pour cela que manger équilibré
augmente le rendement musculaire et donc la
performance. L’alimentation peut fournir
plusieurs sorte de nutriments. Il est possible
d’adapter les apports en fonction des
individus et de l’effort.
1-Transformation d’énergie chimique
en énergie mécanique
• Le muscle permet l’ensemble des mouvements
de l’organisme. D’où provient cette énergie
mécanique produite par les cellules musculaires
• Substrats utilisés par les cellules
• En fait, le muscle est une « usine » qui
transforme de l’énergie chimique en énergie
mécanique. La plupart des cellules de l’organisme
sont capables d’utiliser comme substrats
énergétiques du glucose, des acides gras, des
acides aminés, en portions variées. Certaines
cellules ne peuvent utiliser comme source
d’énergie que le glucose.
• Ainsi, les cellules nerveuses et les hématies sont
cellules gluco-dépendantes. Lorsque l’organisme
est à jeun, la satisfaction des besoins
énergétiques des cellules est assurées à partir
des réserves : glycogène hépatique, triglycérides
du tissu adipeux.
• Le rôle du foie est particulièrement important car
il stocke le glucose alimentaire sous forme de
glycogène et surtout c’est le seul organe
producteur de glucose lorsque l’organisme est à
jeun
L’ATP, molécule de l’énergie dans
l’organisme
• Chaque muscle est composé d’innombrables
cellules musculaires. Elles doivent recevoir
l’énergie nécessaire pour effectuer le « travail »
qu’est la construction du muscle.
Il existe dans notre corps, en particuliers dans nos
muscles, des molécules d’ATP, adénosine
triphosphates. Lorsque les muscles travaillent, il
faut resynthétiser sans cesse des molécules
riches en énergie. Cela est possible grâce aux
constituants énergétiques de nos aliments.
2-Les nutriments du sport
• A/Différents combustibles:
• Ils diffèrent selon l’intensité de l’exercice.
L’activité intense met en jeu de façon
prépondérante le métabolisme des glucides,
tandis que l’exercice d’intensité modérée est
soutenu essentiellement par le processus
aérobie et engage les réserves de sucre, de
graisses et de protéines. Le mélange de
combustibles se modifie avec la durée d’effort.
• Pour une même intensité, plus l’effort se
prolonge et plus le mélange utilisé s’enrichit
en lipides. Le muscle dégrade alors les
réserves à distance: le glycogène du foie et
surtout les acides gras du tissu adipeux.
L’organisme se comporte comme un
économiseur de son stock glycogènique(qui
est peu important), d’autant plus qu’il est bien
entraîné
• Les glucides:
Les glucides sont des sucres et les produits qui
en dérivent. Le glucose est un glucide simple
dont l’organisme tire pratiquement toute son
énergie. L’amidon est un glucide végétal.
On appelle féculent un légume riche en fécule,
c’est-à-dire en amidon (ex: les pâtes, le riz…).
Le glycogène est l’équivalent animal du
glucose. Il représente la forme de stockage du
glucose dans le foie de l’organisme.
La cellulose des végétaux, autre glucide
composé, n’est pas digérée par notre appareil
digestif, mais sa présence dans les éléments
stimule les contractions intestinales.
Les lipides:
Les lipides sont les matières grasses. Les lipides
sont principalement une réserve d’énergie
pour l’organisme, ils sont présents dans les
phénomènes de croissance, de reproduction,
dans le fonctionnement de la peau.
• Les protéines:
Elles font partie du groupe des protides qui sont
des acides aminés. L’organisme est capable
d’effectuer la synthèse de la plupart des
acides aminés (il en existe une vingtaine),
mais huit d’entre eux doivent lui être fournis
par l’alimentation. A partir de ces acides,
l’organisme produit ses propres molécules
protidiques qui constituent le support
architectural de la matière vivante. En cas de
besoin, l’organisme est capable d’employer
ses protéines pour couvrir ses besoins
énergétiques.
Les vitamines:
Elles participent à la composition de nombreux
enzymes qui permettent les réactions
chimiques cellulaires, en particulier la
transformation des combustibles en énergie
• Les sels minéraux:
Ils contribuent à la construction cellulaire
(calcium et phosphore des os) et participent
au fonctionnement des grands appareils
(influx nerveux et contraction musculaire).
• L’EAU:
Il est difficile d’évoquer tous les bienfaits de
l’eau.
Elle représente environ 60% du poids corporel
d’un adulte. Elle participe à tous les processus
métaboliques, assure le transport des
nutriments dans l’organisme et l’élimination
des déchets. C’est un des constituants du
fluide qui lubrifie nos articulations et préserve
la mobilité.
Et lorsque la température de l’organisme
commence à monter, l’eau agit comme le
liquide de refroidissement de votre radiateur
de voiture. C’est pour toutes ces raisons qu’on
dit que l ’eau est vitale.
A partir de 2% à 3% de perte d’eau, le
rendement musculaire baisse de 20%. Ce qui
veut dire que un sportif de 70kg, à partir de 2
litres de perte d’eau environ, son rendement
dimunie de 20%.
Ce qu’il faut savoir, c’est que la sensation de soif
ne s’adapte pas à la perte d’eau: lorsque l’on
a soif, c’est qu’on a déjà perdu 2à 3% d’eau et
par conséquent 20% de ses forces.
Symptômes de la déshydratation

Signes précoces Signes sévères

Fatigue Difficulté à déglutir


Perte d’appétit Trébuchement
Rougeur de la peau Maladresse
Intolérance à la chaleur Yeux caves, vision trouble
Peau desséchée Miction difficile
Étourdissement Doigts engourdis
Urine sombre à odeur forte Spasmes musculaires
• CONCLUSION:
• Les muscles ont besoin d'énergie pour
fonctionner. Cette énergie indispensable à
l'activité physique provient de l'alimentation.
Une alimentation équilibrée couvre à la fois
les besoins quantitatifs (énergétiques) et les
besoins qualitatifs (en substances
indispensables).
Ce qui est fondamental, c'est la nutrition à
long terme qui maintient le sportif en bonne

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