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Coaching nutrition
Musculation & Cross Training
2
SOMMAIRE
Introduction
À propos de l'auteur
Les bases de la nutrition
L’équilibre nutritionnel
Les apports et les besoins, « je donne, je reçois »
Le métabolisme de base
La dépense énergétique journalière, « de la sieste au
travail »
Définir son profil
L’équilibre quantitatif
Les différents macronutriments
Répartition énergétique générale
Le programme
Une journée fractionnée et régulée
L’importance du fractionnement
La régulation hormonale
Une journée organisée
La répartition alimentaire
3
Recettes
Petit déjeuner
Bowlcake
Pancakes protéinés du dimanche matin
Pain perdu au lait d’amande
Crêpes protéinées
Panna cotta légère
Cheesecake
Collations
Snack-barre de Ben
Smoothie énergétique
Cake moelleux banane-chocolat
Repas
Wrap de poulet au curry
Quiche légère poireau-saumon
Salade de quinoa
Lasagnes maison
Wok de tofu, champignons, brocolis et nouilles de riz
Riz contourné de maman
Poulet au four du chat perché
Chili con carne
Tartine revisitée
Spaghettis de pois chiche et boulettes du sud
Boissons
Smoothie du matin
Boisson thétox
Smoothie glacé
Smoothie protéiné post-workout
Smoothie détox
Bulky smoothie protéiné
Que manger ?
4
Choisir mes aliments
Les aliments protéiques
Les sources de protéines animales
Les aliments glucidiques
Les aliments lipidiques
Les sources de lipides
Apprendre à se connaître
Une alimentation autonome
Prévoir la suite
Remerciements
Page de copyright
Dans la même collection
5
INTRODUCTION
6
À PROPOS DE L'AUTEUR
7
jamais de m’instruire !
8
9
L’équilibre nutritionnel
Le métabolisme de base
Apprenons tout d’abord à calculer notre métabolisme de base. Il
s’agit tout simplement de la quantité d’énergie nécessaire (dite
incompressible) à consommer pour maintenir votre corps en vie et
en bonne santé dans des conditions de repos. En effet, lorsque vous
regardez la télé ou que vous dormez, votre organisme se nourrit de
l’énergie emmagasinée pour assurer ses fonctions vitales
(respiration, irrigation des organes vitaux, fonctionnement du cœur,
etc.).
Notre définition établie, intéressons-nous maintenant au calcul
pratique de ce métabolisme avec un cobaye fictif de référence.
10
MbHomme = 1,083 x poids (kg)0,48x taille(m)0,5x âge-0,13
MbFemme= 0,963 x poids (kg)0,48 x taille(m)0,5x âge-0,13
11
activités durant chaque heure de votre journée (un peu comme un
interrogatoire en garde à vue) en attribuant un coefficient de difficulté
plus ou moins élevé selon votre activité, appelé NAP (niveau
d’activité physique). Le tableau ci-contre répertorie par catégories
les différents NAP avec la valeur de ce coefficient de difficulté.
12
nous travaillons avec des moyennes pour le niveau d’activité
physique (NAP), ce qui nous évite tous ces calculs préliminaires. Les
différents NAP en fonction de votre activité quotidienne sont donnés
dans le tableau ci-contre.
13
Coefficients de difficulté des activités quotidiennes
14
NAP en fonction de l’activité quotidienne
15
Définir son profil
« Et moi, à quoi je ressemble ? » Nous nous définissons souvent
naturellement un profil physique par de simples phrases du
quotidien : « Moi, je prends facilement du poids » ou encore la
fameuse « rien qu’à regarder ce chocolat, je prends 5 kilos ». À
l’inverse, certaines personnes ont énormément de mal à prendre du
poids. Toutes ces réactions traduisent le fait qu’il existe bien
différents profils.
En musculation courante et uniquement dans ce domaine, on décrit
3 types de morphotypes :
- l’ectomorphe : il s’agirait d’une personne ayant des os fins et
longs, au corps naturellement sec et qui aurait du mal à prendre du
poids ;
- le mésomorphe : l’ossature est large et développée, la
musculature est faite pour le sport et facilement développable grâce
à la pratique de la musculation ;
- l’endomorphe : il dispose d’une ossature fine et de hanches
larges avec une facilité à prendre du poids et à stocker du gras.
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Les différents morphotypes
Ectomorphe
17
Mésomorphe
18
Endomorphe
19
L’équilibre quantitatif
20
Chaîne de protéine
21
grande source d’énergie de notre corps puisqu’ils représentent en
moyenne de 12 à 25 % du poids total de la personne. Ces lipides ont
également un rôle fondamental dans le maintien de notre équilibre
hormonal (production de vitamine D et de testostérone), permettant
une croissance musculaire plus saine.
Il existe deux types d’apports pour les lipides. Le premier est l’apport
alimentaire. Le second résulte de la transformation des sucres
amenés de manière excédentaire par l’alimentation. On notera
également que le foie a une capacité de production de lipides (bien
qu’assez réduite), ce dernier constituant également une zone de
stockage.
Il existe différents types de lipides. C’est la juste répartition de ces
derniers qui permet de profiter au maximum des bienfaits qui leur
sont associés tout en limitant les effets non désirés (certains sont
précurseurs de maladies cardiovasculaires, par exemple).
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Les fibres
Les fibres sont des composés glucidiques dont la particularité est de
résister à la digestion. Elles ne sont donc pas assimilées mais sont
tout de même essentielles à une alimentation de bien-être : elles
interviennent notamment dans la régulation du transit ainsi que dans
la biodisponibilité des différents nutriments, vitamines et minéraux
(elles réduisent leur absorption). Enfin, elles ont un rôle essentiel
pour nous autres athlètes dans le mécanisme de satiété et de perte
de poids.
L’eau
Nutriment non énergétique et souvent oublié malgré un besoin vital,
l’eau est notre constituant corporel primaire. Impliquée dans les
processus de régulation thermique (transpiration) et de transport
(nutriments et déchets), l’eau joue également un rôle métabolique
puisqu’elle intervient dans de nombreuses réactions chimiques qui
se produisent au sein de notre corps (comme la digestion des
aliments).
23
Répartition énergétique générale
Nous avons précédemment vu comment calculer la dépense
énergétique journalière, mais connaître les seuls besoins en énergie
d’un individu ne suffit pas à définir un plan alimentaire : il faut tenir
compte de la répartition des différents nutriments. Monsieur Biceps
ne pourra donc pas manger 2 540 Kcal de poulet et de bonbons.
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La différence entre ces deux répartitions s’explique par une
divergence de mode de vie, les athlètes de musculation et de cross
training ayant des besoins incompressibles en ces nutriments.
Tout au long de cette partie, nous allons rencontrer beaucoup de
chiffres. Or, nous ne mangeons pas de chiffres. Toutefois ces
repères sont importants et, en suivant la démarche pratique de ce
livre (sources de nutriments et recettes), vous pourrez aisément et
composer vos menus de façon à respecter ces préceptes.
25
de protéines à consommer par jour en sachant que 1 g de
protéines = 4 Kcal. Voici la méthode de calcul : 562/4 = 141 g de
protéines par jour.
Remarque : cette valeur ne représente pas la quantité d’aliments
protéiques (viande, poisson, tofu…) puisque 1 g de viande n’est pas
égal à 1 g de protéines.
Pour plus de facilité, on définit souvent un nombre de grammes de
protéines à apporter par kilo de poids corporel :
26
Au même titre que pour la répartition protéique, nous allons
déterminer la quantité de lipides à consommer par jour pour M.
Biceps. On sait que M. biceps a besoin de 30 % de lipides, donc qu’il
aura besoin de 2 811 Kcal x 30 % = 843 Kcal/jour.
Nous savons également que 1 g de lipides = 9 Kcal. En utilisant la
même méthode de calcul que pour les protéines, il apparaît que M.
Biceps aura besoin de consommer 843/9 = 94 g lipides/jour.
Ce besoin défini, attention à la qualité des lipides consommés. En
effet, il existe plusieurs sources de lipides, qui sont les acides gras
saturés (AGS), les acides gras moyennement insaturés (AGMI), les
acides gras polyinsaturés (AGPI) et le cholestérol.
Veillez à la bonne répartition de ces différents lipides de manière à
profiter de tous leurs bienfaits, tout en limitant les effets néfastes. Le
diagramme ci-dessous donne une idée de la quantité des différents
lipides consommés :
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Quid du rapport oméga-6/oméga-3 ?
Nous entendons beaucoup parler du rapport oméga-6/oméga-3 et
d’une surconsommation d’oméga-6. Ce rapport a des conséquences
négatives, notamment dans la prévalence des maladies
cardiovasculaires. Il provient directement du mode d’élevage des
animaux (nourris aux tourteaux de maïs, tournesol et soja, riches en
oméga-6) et de l’enrichissement des produits industriels. Dans les
meilleures conditions, cette proportion doit être en équilibre avec un
rapport inférieur à 5. En France, ce rapport est supérieur à 10.
Consommer des produits locaux ou encore provenant de filières
respectant un mode d’élevage responsable (bêtes nourries aux
graines de lin, par exemple) permet d’atteindre un rapport plus
28
« sain ».
Et le cholestérol ?
Le cholestérol a eu pendant des années une mauvaise image.
Considéré comme un facteur de maladies cardiovasculaires, il est
pourtant indispensable. Il est à la base de la production de
testostérone (essentielle à la prise de masse musculaire), de la
récupération et du bien-être de chaque athlète (rôle antidépresseur).
Il a également une fonction déterminante dans l’activation de la
vitamine D, vitamine plus qu’essentielle au bien-être du sportif
(augmentation du facteur de récupération et augmentation des
performances physiques).
« Bon ou mauvais cholestérol », la question ne se pose pas,
puisqu’il n’existe qu’un seul type mais deux transporteurs. Une
alimentation saine, équilibrée et responsable permettra de tirer un
maximum de bénéfices du vilain petit canard des lipides.
La répartition en glucides
Substrat énergétique de référence, les « carbs » sont très importants
dans notre alimentation sportive.
Toujours en suivant les préceptes appris grâce à notre cobaye M.
Biceps, nous savons que ce dernier a besoin de 50 % de glucides,
ce qui représente 1 406 Kcal. Nous savons que 1 g de
glucides = 4 Kcal. En procédant à la même méthode de calcul que
pour les protéines et les lipides, M. Biceps aura besoin de
consommer 1 406/4 = 352 g de glucides par jour.
29
L’amidon correspond à la force de stockage d’énergie des végétaux.
Les aliments les plus riches sont bien connus : les produits
céréaliers (riz, quinoa...), les fruits amylacés (châtaignes...), les
légumes secs (lentilles, pois chiches...) et les tubercules (pomme de
terre, patate douce...). Les 19 % d’« autres sucres » seront
essentiellement représentés par le lactose (sucre des produits
laitiers) et le fructose (sucre des fruits et légumes).
30
vitesse de digestion d’un glucide. Plus la digestion d’un glucide est
rapide, plus son assimilation l’est, ce qui provoque une réponse
insulinique équivalente (l’insuline étant l’hormone contrôlant le taux
de sucre dans le sang).
L’indice glycémique d’un aliment est évalué sur une échelle allant de
1 à 100, ayant pour référence le glucose de l’amidon du pain blanc.
Le graphique ci-dessous illustre l’évolution de la glycémie (taux de
sucre dans le sang) après l’ingestion d’un aliment à IG élevé :
31
glycémique plus bas.
D’autres facteurs tels que la présence de protéines et de lipides dont
la digestion est longue permettent d’abaisser l’indice glycémique
d’un aliment – on parle alors de « charge glycémique ». Il s’agit de
l’indice glycémique associé à la consommation d’un repas complet.
Dès lors, si l’on consomme par exemple du riz bien cuit ayant un IG
de 85, la charge glycémique de ce repas sera réduite si l’on ajoute
des protéines (comme de la viande), des graisses et des fibres
(salade de légumes avec vinaigrette), par exemple.
32
Besoins en minéraux
Fer (mg) 9 16 28
Zinc (mg) 12 10 15
33
Besoins en vitamines
B1 (mg) 1 ,3 1,1 10
B3 (mg) 14 11 30
B8 (mg) 50 50 /
D (µg) 5 5 20
E (mg) 12 12 50
K (µg) 45 45 /
34
35
Une journée fractionnée et
régulée
L’importance du fractionnement
Pourquoi est-il nécessaire fractionner ? Pourquoi ne satisferions-
nous pas tous nos besoins en une seule fois ? Quels sont les
bienfaits du fractionnement ?
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Stocker de la graisse, non merci !
La raison la plus évidente de la nécessité de fractionner notre
alimentation est d’éviter le stockage des nutriments apportés en
excédent sous forme de graisse. Si on consomme plus d’énergie
que le corps n’en a besoin à l’instant T, on favorise cet effet de
stockage. Il existe aussi une relation étroite entre le stockage des
graisses et le système hormonal de notre corps.
La régulation hormonale
Pour de nombreuses personnes, la notion d’endocrinologie (l’étude
du système hormonal de notre corps) est plus que méconnue.
Pourtant, sans une régulation précise de notre système hormonal,
notre corps peut se retrouver dans des situations délicates :
surpoids, stress physique ou psychique, rétention d’eau…
Toute action que nous entreprenons et toutes les réactions qui en
résultent produisent une sécrétion d’hormones associée. Concernant
l’alimentation du sportif, nous allons nous intéresser à quatre types
d’hormones : l’insuline, l’adrénaline, le glucagon et le cortisol.
L’insuline
L’insuline est l’hormone qui régule le taux de sucre dans le sang.
Pour faire simple, chaque fois que vous consommez du sucre
(céréales, fruits, légumes secs…), votre pancréas sécrète une dose
d’insuline en rapport avec la quantité de sucre ingérée ainsi qu’avec
la valeur de l’indice glycémique associé (plus l’IG est élevé, plus la
sécrétion d’insuline est importante).
Les conséquences de ces sécrétions sont le passage du glucose
depuis le sang vers les cellules nécessitantes à l’instant T : le foie,
les cellules musculaires et les cellules adipeuses (cellules de
graisse).
Faisons un petit break pour imager nos dires.
37
d’« énergie » (glycogène au sein du muscle et du foie). Imaginez le
muscle comme un réservoir d’essence vide après l’entraînement,
l’insuline étant la main permettant le transfert de l’essence dans ce
réservoir. L’insuline a joué un rôle bénéfique : la réplétion
glycogénique (la recharge d’énergie pour les intimes).
38
besoin (le legday suivi d’un circuit training de M. Biceps), le glucagon
agit de manière à fournir de l’énergie au corps pour accomplir la
séance. Il sert à déstocker un maximum d’énergie et les cellules
adipeuses ne sont pas épargnées. En effet, cette hormone favorise
l’hydrolyse (la dégradation) des triglycérides (forme de stockage des
graisses) de manière à fournir de l’énergie au corps.
39
L’adrénaline
Pour faire simple, l’adrénaline est sécrétée en réaction à une
situation de stress dite aiguë. Il s’agit d’un environnement dont il faut
absolument « fuir » rapidement : agression physique, événement
sportif stressant… La durée d’action de l’adrénaline est très courte et
son action très intense. Elle permet de déstocker un maximum
d’énergie (sucres, graisses…) en un minimum de temps. Ses effets
sont donc appréciables car ils permettent de maximiser notre
potentiel tout en minimisant les effets néfastes : il s’agit du bon
stress.
Le cortisol
Cette hormone quant à elle est secrétée en réaction à un stress
physique (horaires de travail éprouvants, rythme de vie intense…)
ou psychique (problèmes sociaux et familiaux, anxiété…) moins
intenses mais chroniques. Tout comme l’adrénaline, le but est de
déstocker de l’énergie, en plus faible intensité cette fois, de manière
à sortir de cette situation d’« urgence ». Le problème lié au cortisol
est qu’en touchant le métabolisme des différents nutriments
(déstockage de l’énergie permanent et pas forcément logique), il
dérégule votre schéma alimentaire de la journée. En effet, en
réponse à un déstockage d’énergie permanent, nous pouvons
aisément être en proie au grignotage compulsif et à des
comportements alimentaires imprévus et non contrôlés, le corps
cherchant à retrouver un équilibre énergétique et hormonal
(augmenter les hormones du bien-être au détriment du cortisol).
En touchant au déstockage de tous les nutriments et notamment des
protéines dégradées du muscle afin de produire de l’énergie, cette
hormone va donc à l’encontre de la création de tissus musculaires et
peut donc être vue comme catabolique (destruction des gains
acquis). Véritable plaie pour les bodybuilders, le cortisol demande
donc de prêter une attention particulière à notre bien-être émotionnel
et au respect de notre rythme de vie.
40
pour « imposer » un meilleur style de gestion de vos ressources
nutritives. Qu’il s’agisse de stockage ou de mise à disposition des
réserves, votre comportement alimentaire induit votre réponse
hormonale. La démarche de ce livre consiste principalement à
jouer sur ces valeurs de sécrétions, en essayant de gérer au
mieux la partie inductible. Votre corps vous le rendra !
41
Une journée organisée
Dans cette partie, nous allons voir comment votre journée doit être
organisée en fonction des différents repas et collations. Vous
trouverez à la fin un plan fonctionnel d’organisation optimale.
42
importantes de la glycémie), une source de protéines (animales ou
végétales) pour faire face aux lésions musculaires engendrées la
veille ou sur la semaine, ainsi qu’un fruit pour apporter des vitamines
et des fibres essentielles au bon déroulement de la journée. Ce petit
déjeuner devra aussi comporter une boisson chaude ou froide (hors
café) pour commencer à hydrater le corps. Les produits laitiers ne
sont pas obligatoires, mais peuvent permettre de compléter l’apport
en protéines et en calcium pour ceux qui les tolèrent.
Le déjeuner et le dîner
« Des repas qui vous veulent du bien ! » Ces deux repas principaux
de la journée servent de base pour fournir de l’énergie en vue de vos
activités de la journée et pour commencer le processus de
récupération qui aura lieu pendant la nuit. Ils ont une structure
similaire mais le repas du soir sera bien évidemment plus léger que
le déjeuner, le métabolisme étant moins actif la nuit suivant le dîner.
Tout comme le petit déjeuner, ces deux repas doivent servir à faire
remonter et à stabiliser la glycémie pour éviter les grignotages
intempestifs. Un déjeuner trop léger entraînera un risque de manque
d’énergie durant l’après-midi, alors qu’un déjeuner trop copieux
pourra provoquer des somnolences post-prandiales, dues à une
montée suivie d’une baisse brutale de la glycémie (hypoglycémie
réactionnelle).
Veillez tout comme au petit déjeuner à apporter une portion de
produits céréaliers (riz, quinoa, semoule, pâtes, boulgour...), dans
des proportions plus faibles le soir que le midi. Ces produits
céréaliers trouveront facilement une équivalence telle que les
légumes secs (lentilles, fèves, pois chiches, haricots rouges,
flageolets...) ou encore dans les tubercules comme la pomme de
terre ou la patate douce.
À cela ajoutez une portion de protéines, sous forme de viande, de
poisson ou d’œufs. Pour les végétariens, cette portion peut aisément
être remplacée par des dérivés protéiques tels que du tofu ou autres
steaks végétaux (voir le sujet végan, p. 117).
Le point essentiel de ce repas (qui prendra une plus grande part au
dîner) sera représenté par les légumes, indispensables à la gestion
43
de la glycémie, à l’apport de fibres, vitamines et minéraux mais
également d’eau et de volume offrant une sensation de satiété
importante pour éviter une faim post-prandiale prématurée.
Les collations
44
La répartition alimentaire
Après avoir fait le tour des différents repas, faisons le « bilan » en
proposant une répartition plus claire, reprenant les préceptes
évoqués précédemment.
Il s’agit d’un exemple quotidien avec trois repas principaux, deux
collations et un entraînement.
-> Déjeuner
- 1 portion céréalière à IG moyen à bas (cuissons courtes type al
dente) : essayez de consommer des produits complets ou intégraux.
La consommation de patate douce ou de légumes secs peut
aisément remplacer les céréales plus « communes » comme le riz,
les pâtes, le quinoa ou le boulgour ;
- 1 portion protéique : elle peut varier du simple au double, mais doit
être plutôt maigre (viandes blanches, viande rouge à 5 %) ou
constituée d’un bon poisson gras (saumon, flétan, maquereau...) ;
- 1 portion de légumes (crus et cuits) : elle doit être conséquente et
l’association de légumes crus et cuits est conseillée pour profiter des
bienfaits des fibres transformées ainsi que des vitamines des
légumes crus.
45
-> Collation : 3 h à 3 h 30 après le déjeuner
- Graines oléagineuses : amandes, noix, noix de cajou ;
- 1 petite portion protéique (50 g) : jambon, viande séchée, dérivé de
soja, ½ shaker de whey (sauf en cas d’entraînement dans l’heure qui
suit) ;
- 1 portion de fruits de 70 à 150 g.
-> Post-workout
- 1 shaker de whey (par exemple) ;
- 1 portion de glucides (fruit, bonbons, pain complet, jus de fruit).
-> Dîner
Les préconisations sont les mêmes que pour le déjeuner, avec une
nuance tout de même sur la quantité de glucides (partie céréalière)
qui pourra être moins conséquente, les composantes protéiques et
la quantité de légumes pouvant, elles, être augmentées.
46
Une année en deux saisons…
ou pas
La prise de masse
Souvent considérée comme la période où l’on doit prendre le
maximum de poids en un minimum de temps, la prise de masse est
pourtant une période de la saison bien encadrée. Pour une majorité,
le but est d’augmenter son ratio de masse musculaire tout en limitant
la prise de masse grasse. Pour les personnes ayant naturellement
du mal à prendre du poids (de nature plutôt sèche), le but sera de
prendre un maximum de poids (masse musculaire et masse
graisseuse).
Phase 1
L’objectif de cette phase est d’augmenter la balance énergétique de
200 à 500 Kcal d’énergie par jour sur une première semaine. Les
premiers nutriments à augmenter durant cette phase vont être les
glucides complexes (augmentation des apports en céréales) sur tous
les repas et de manière équitablement répartie. Le principe est
d’induire une augmentation des réserves de glycogène
intramusculaire (réserve d’énergie) en préparant le « terrain » à
47
l’augmentation des protéines de la phase 2. Durant cette phase, on
observera une meilleure récupération post-workout ainsi qu’un
phénomène de surplus énergétique (meilleures sensations à
l’entraînement).
Phase 2
Contrairement à de nombreuses idées reçues, il n’est pas
nécessaire d’augmenter de manière invraisemblable les quantités de
protéines. Un excédent d’apport aurait des effets néfastes sur le
corps (problème de filtration rénale).
En reprenant le plan alimentaire ci-dessus, augmentez la quantité de
viande de 20 à 50 g sur les différents repas principaux pendant une
semaine pour permettre à votre corps d’être en situation
d’anabolisme (création de tissus musculaire). L’augmentation des
glucides complexes de la phase 1 permet (tout en limitant les
augmentations trop importantes de glycémie) de « protéger » le
muscle en lui fournissant l’énergie nécessaire à ses activités.
L’apport supplémentaire de protéines de la phase 2 est donc
« concentré » sur la création de tissus musculaires plutôt qu’à visée
énergétique.
Phase 3
Le but de cette phase est de poursuivre le travail entamé sur les
deux premières en augmentant l’apport en différents nutriments
(lipides inclus) sur les collations. Les collations, comme vu dans le
plan alimentaire précédent, peuvent alors être augmentées de
manière proportionnelle (équilibre entre les différentes collations de
la journée). Si les deux collations « principales » seront
essentiellement composées de lipides et de protéines (graisses
oléagineuses plus viande/œuf/shaker), la collation post-workout sera
plutôt à tendance glucidique et protéique (sandwich complet, petit
muffin anglais ou fruit plus shaker…). Le but est d’augmenter le taux
de graisses insaturées (en effet, on ne mange pas de crème fraîche
riche en acides gras saturés dans la collation) pour augmenter la
réponse hormonale (notamment les hormones sexuelles – voir la
partie sur les lipides) afin de trouver un équilibre propice à la
48
création de tissus musculaires tout en restant en bonne santé.
Phase 4
C’est la phase d’observation. Les résultats esthétiques ont dû
commencer à apparaître. Si vous continuez à voir une amélioration
de vos performances (force) et de votre poids (aspect visuel ou sur
la balance), alors maintenez cette prise en charge jusqu’au moment
de la « stagnation ». À partir de là, vous pourrez augmenter de
nouveau la partie glucidique en suivant le fil de la journée :
commencez par étoffer le petit déjeuner, puis la collation du matin,
puis le repas du midi… Le but est de limiter l’effet de stockage en
sur-augmentant les apports de la soirée, le corps étant proche de
son « repos métabolique » : le sommeil est la phase de repos de
l’organisme, où le corps consomme le moins d’énergie.
Le but de ce type de prise de masse est de l’étaler sur le temps sans
vous imposer de contrainte d’échéance et de l’adapter à vos cycles
d’entraînement (cycle de force ou hypertrophie). La partie recettes
vous permettra de trouver des idées adaptées et adaptables à vos
différents repas et collations.
49
situation de sur-alimentation, cherchera à stocker des graisses par
effet de manque dans une situation de sous-alimentation non
contrôlée.
Nous nous basons sur une prise en charge en équilibre avec vos
entraînements et non sur celle de votre prise de masse.
Phase 1
Cette phase représente le front de « l’attaque des graisses ». Durant
cette première semaine, diminuez les apports en énergie de 200 à
400 calories. Cet abaissement se fera essentiellement sur les
quantités de glucides, sur les repas principaux, tout comme pour la
prise de masse. Le principe est d’engendrer le phénomène de
lipolyse (attaque du tissu graisseux) tout en limitant la dégradation
des protéines musculaires par effet de manque d’énergie.
Phase 2
Le poids devrait commencer à descendre lentement (de 200 à 300
g). Diminuez alors de nouveau de 200 calories les apports en
glucides et en lipides. Le corps est dans une situation nouvelle
d’adaptation : il faut alors limiter le phénomène de protéolyse
(dégradation des protéines à des fins énergétiques en situation de
manque) en augmentant les aliments protéiques (viandes, produits
laitiers, tofu…) tout comme pour la phase 2 de la prise de masse. Il
n’est pas judicieux (notamment en cross training) de supprimer
complètement un des groupes de macronutriments (glucides,
protéines et lipides).
Phase 3 et suite
La diminution des glucides sur le reste de la sèche va surtout
dépendre de vos ressentis esthétiques et énergétiques : quel intérêt
a-t-on à être fatigué à l’entraînement si ce n’est pour afficher une
jolie « shape »? Tout est une question d’objectif.
Dans l’optique d’aller chercher plus loin dans les réserves de
graisse, respectez précisément les horaires des repas avec un
fractionnement en 6 repas en moyenne. Ne touchez plus au taux de
protéines (déjà assez élevé) ni au taux de lipides (nécessaire pour
maintenir une activité hormonale stable). Continuez donc à abaisser
50
gentiment les glucides en commençant, à l’inverse de la prise de
masse, par le dîner. En rapport avec la diminution des céréales,
augmentez graduellement la quantité de légumes, les apports de
fibres, d’eau et donc de volume, de manière à conserver un bon état
de satiété.
La dernière modification à apporter sera un apport très réduit voire
inexistant de céréales sur le dîner, les jours sans entraînement.
Veillez à la qualité des aliments consommés avec des produits non
transformés, à indice glycémique bas et faibles en matière grasse
(pas plus de 5 %).
51
pendant ces différentes phases, la reprise de votre alimentation de
maintenance (alimentation à laquelle notre corps est à l’équilibre)
peut prendre jusqu’à 50 % du temps de votre phase de prise de
masse/sèche. Ajoutez ou retirez graduellement, et en suivant les
préceptes des phases précédentes, vos macronutriments jusqu’à
atteindre une situation d’équilibre esthétique et de performance qui
vous convient.
Cette situation sera dans tous les cas méconnue, car votre corps
aura changé et aura une nouvelle base d’équilibre. Il s’agit de vous
appuyer sur vos ressentis : la faim, le visuel, la fatigue, la qualité de
votre sommeil, etc., toutes ces constantes qui témoignent de votre
état de bien-être.
Ne soyez pas trop rapide. Ne passez pas de votre prise en charge
de dernière phase de sèche à votre prise en charge quotidienne
d’entraînement du jour au lendemain. Les conséquences pourraient
être semblables à celles de mettre un enfant habituellement privé de
sucreries devant un buffet d’anniversaire : un mélange de
vengeance de votre corps qui a manqué pendant une période et un
phénomène d’adaptation métabolique primitif qu’est l’effet de
stockage.
52
Une journée type
53
meal prep #2
54
55
56
BOWLCAKE
INGRÉDIENTS
1 yaourt
1 œuf
30 g de farine complète ou de flocons d’avoine
1 cuillerée à café de levure
10 g de poudre d’amande
Selon vos envies : fruits secs, beurre de cacahuète, poudre de
cacao non sucrée, 1 carré de chocolat à 80 %...
Pour 1 personne
Préparation : 5 minutes
Cuisson : 5 minutes
VALEURS NUTRITIONNELLES
-> 318 Kcal
-> 11,4 g de protéines (22,4 g de protéines si ajout de whey)
-> 29,3 g de glucides
-> 12,4 g de lipides
57
PANCAKES PROTÉINÉS DU DIMANCHE MATIN
INGRÉDIENTS
1 œuf
10 cl de lait
½ gousse de vanille
30 g de farine de quinoa
½ scoop de whey vanille
½ sachet de levure chimique
Pour 1 personne
Préparation : 20 minutes
Cuisson : 5 minutes
VALEURS NUTRITIONNELLES
-> 239 Kcal
-> 21 g de protéines
-> 23,3 g de glucides
-> 6,9 g de lipides
58
PAIN PERDU AU LAIT D’AMANDE
INGRÉDIENTS
1 œuf
200 ml de lait d’amande mélangé à ½ scoop de whey
1 cuillerée à café de poudre de vanille
50 g de pain complet
Pour 1 personne
Préparation : 5 minutes
Cuisson : 5 minutes
VALEURS NUTRITIONNELLES
-> 294 Kcal
-> 22,4 g de protéines
-> 31,3 g de glucides
-> 8,8 g de lipides
59
CRÊPES PROTÉINÉES
INGRÉDIENTS
1 œuf
½ scoop de whey
40 g de farine complète ou de farine de patate douce
10 cl de lait
Pour 1 personne
Préparation : 5 minutes
Cuisson : 5 minutes
VALEURS NUTRITIONNELLES
-> 260 Kcal
-> 21,7 g de protéines
-> 8,3 g de glucides
-> 24,7 g de lipides
60
PANNA COTTA LÉGÈRE
INGRÉDIENTS
10 cl de crème semi-épaisse à 4 % de MG
10 cl de lait
½ cuillerée à café d’agar-agar
½ gousse de vanille
15 g de coulis de fruit sans sucre ajouté
Pour 1 personne
Préparation : 10 minutes
Cuisson : 10 minutes
VALEURS NUTRITIONNELLES
-> 140 Kcal
-> 6,5 g de protéines
-> 16 g de glucides
-> 5,6 g de lipides
61
CHEESECAKE
INGRÉDIENTS
250 g de biscuits type spéculoos
100 g de beurre
300 g de Philadelphia® light
400 g de fromage blanc à 0 %
45 g de fécule de maïs
2 scoops de whey neutre
2 gousses de vanille fendues et grattées pour récupérer les
graines (ou quelques gouttes d’extrait de vanille)
3 gros œufs
62
-> 25,2 g de lipides
63
64
SNACK-BARRE DE BEN
INGRÉDIENTS
300 g de bananes
1 œuf entier
130 g de chocolat noir à 85 %
1 scoop de whey
250 g de flocons d’avoine
Pour 10 collations
Préparation : 10 minutes
Cuisson : 25 minutes
65
SMOOTHIE ÉNERGÉTIQUE
INGRÉDIENTS
50 g de kiwis
50 g de bananes
1 scoop de whey
10 cl de lait d’amande
Gingembre râpé
Quelques feuilles de basilic
Quelques feuilles de menthe
1 ou 2 glaçons
Pour 1 personne
Préparation : 5 minutes
VALEURS NUTRITIONNELLES
-> 224 Kcal
-> 25,9 g de protéines
-> 22,8 g de glucides
-> 3,5 g de lipides
66
CAKE MOELLEUX BANANE-CHOCOLAT
INGRÉDIENTS
450 g de bananes bien mûres
3 œufs
50 g de fécule de maïs
1 sachet de levure
1 gousse de vanille
50 g de poudre d’amande
100 g de pépites
de chocolat à 80 %
2 scoops de whey
Pour 8 personnes
Préparation : 15 minutes
Cuisson : 45 minutes
67
68
WRAP DE POULET AU CURRY
INGRÉDIENTS
½ oignon
140 g de filets de poulet
2 cuillerées à café de curry en poudre
30 ml de lait de coco
1 tortilla au blé complet
Quelques feuilles de salade
100 g de tomates
100 g de poivron
Pour 1 personne
Préparation : 10 minutes
Cuisson : 10 minutes
VALEURS NUTRITIONNELLES
-> 406 Kcal
-> 40,1 g de protéines
-> 38,7 g de glucides
-> 10,2 g de lipides
69
QUICHE LÉGÈRE POIREAU-SAUMON
INGRÉDIENTS
500 g de saumon
3 poireaux
20 cl de crème épaisse allégée 4 % de MG
2 œufs
Le jus de½ citron
100 g de feuilles de riz
Sel, poivre
Pour 4 personnes
Préparation : 15 minutes
Cuisson : 30 minutes
70
SALADE DE QUINOA
INGRÉDIENTS
140 g de dos de cabillaud
1 citron vert
30 à 40 g de quinoa
150 g de champignons de Paris
50 g de pomme Granny Smith
1 cuillerée à soupe d’huile d’olive
Le jus de ½ citron
1 cuillerée à café de moutarde ou de wasabi
1 cuillerée à soupe de vinaigre balsamique
Ciboulette
Pour 1 personne
Préparation : 25 minutes
Cuisson : 15 minutes
VALEURS NUTRITIONNELLES
-> 421 Kcal
-> 29,6 g de protéines
-> 42,4 g de glucides
71
-> 15 g de lipides
72
LASAGNES MAISON
INGRÉDIENTS
50 g de pâtes à lasagnes
Pour la bolognaise :
10 g d’ail
30 g de carotte
½ oignon
10 g d’huile d’olive
2 pincées d’herbes de Provence
140 g de viande de bœuf hachée à 5 % de matière grasse
150 g de tomates
10 g de concentré de tomate
¼ de cube de bouillon de bœuf
Sel, poivre
Pour 1 personne
Préparation : 20 minutes
Cuisson : 40 minutes
73
jusqu’à épuisement des ingrédients.
Enfournez pour une vingtaine de minutes. Quand le couteau
s’enfonce sans résistance, les pâtes sont cuites.
VALEURS NUTRITIONNELLES
-> 596 Kcal
-> 40,7 g de protéines
-> 47,5 g de glucides
-> 23,4 g de lipides
74
WOK DE TOFU, CHAMPIGNONS, BROCOLIS ET
NOUILLES DE RIZ
INGRÉDIENTS
150 g de tofu
100 g de champignons
de Paris
½ oignon
40 g de nouilles de riz
100 g de brocoli
10 ml d’huile de sésame
Épices
10 ml de sauce soja salée
10 g de gingembre frais
5 g de wasabi
Pour 1 personne
Préparation : 15 minutes
Cuisson : 20 minutes
75
VALEURS NUTRITIONNELLES
-> 556 Kcal
-> 27 g de lipides
-> 41,6 g de glucides
-> 29,5 g de protéines
76
RIZ CONTOURNÉ DE MAMAN
INGRÉDIENTS
Pour le riz contourné :
40 g de riz basmati cru
3 œufs (3 blancs et 2 jaunes)
50 g de bacon fumé (à faible taux de matières grasses)
50 g d’oignon
1 cuillerée à soupe de sauce d’huître
Coriandre
Pour la salade :
200 g de concombre
½ citron
1 cuillerée à soupe d’huile de lin
1 cuillerée à soupe de vinaigre balsamique
1 échalote
Pour 1 personne
Préparation : 15 minutes
Cuisson : 20 minutes
VALEURS NUTRITIONNELLES
77
Pour le riz contourné :
-> 390 Kcal
-> 31,3 g de protéines
-> 37,7 g de glucides
-> 12,9 g de lipides
Pour la salade :
-> 141 Kcal
-> 1,8 g de protéines
-> 11,3 g de glucides
-> 9,5 g de lipides
78
POULET AU FOUR DU CHAT PERCHÉ
INGRÉDIENTS
150 g de patate douce
1 poivron
½ aubergine
1 oignon
140 g de filets de poulet
10 ml d’huile d’olive
Pour 1 personne
Préparation : 15 minutes
Cuisson : 20 minutes
VALEURS NUTRITIONNELLES
-> 456 Kcal
-> 33,9 g de protéines
-> 53,1 g de glucides
-> 11,7 g de lipides
79
CHILI CON CARNE
INGRÉDIENTS
25 g de riz basmati
140 g de steak haché à 5 % de MG
1 oignon
1 cuillerée à café d’huile de colza
2 tomates ou 1 boîte de concentré
de tomate
60 g de haricots rouges en conserve (si possible bio)
1 piment
Pour 1 personne
Préparation : 10 minutes
Cuisson : 20 minutes
VALEURS NUTRITIONNELLES
-> 481 Kcal
-> 37,4 g de protéines
-> 44,1 g de glucides
-> 17,2 g de lipides
80
TARTINE REVISITÉE
INGRÉDIENTS
70 g de pain de seigle (coupé dans la longueur)
40 g de Carré frais® 0% ails et fines herbes
¼ gousse d’ail
50 g de jambon cru
50 g de Bresaola
30 g de tomates séchées
5 g d’huile d’olive
Vinaigre balsamique
Quelques feuilles de mâches
Pour 1 personne
Préparation : 15 minutes
Cuisson : 5-10 minutes
VALEURS NUTRITIONNELLES
-> 489 Kcal
-> 46,4 g de protéines
81
-> 43,7 g de glucides
-> 16,1 g de lipides
82
SPAGHETTIS DE POIS CHICHE ET BOULETTES DU
SUD
INGRÉDIENTS
30 g de spaghettis crus de pois chiche
140 g de viande hachée 5%
200 g de poivrons rouges
50 g d’oignon
Curry en poudre
Curcuma en poudre
Thym
Gros sel
Huile d’olive
Pour 1 personne
Préparation : 30 minutes
Cuisson : 30 minutes
83
une assiette. Disposez les boulettes sur le dessus. Arrosez d’un
filet d’huile d’olive.
Vous pourrez trouver les spaghettis de pois chiche dans les
magasins bio.
VALEURS NUTRITIONNELLES
-> 361 Kcal
-> 37,9 g de protéines
-> 33,1 g de glucides
-> 9,5 g de lipides
84
85
SMOOTHIE DU MATIN
INGRÉDIENTS
150 ml de lait d’amande
80 g de banane
30 g de flocon d’avoine
1 cuillerée à café de cacao dégraissé
86
BOISSON THÉTOX
INGRÉDIENTS
1,5 l d’eau
3 sachets de thé vert
5-10 g de gingembre (frais ou en poudre)
5-10 feuilles de menthe écrasées
1 citron vert
Pour 1,5 l
87
SMOOTHIE GLACÉ
INGRÉDIENTS
50 g de framboises congelées
30 g de myrtilles congelées
100 ml de lait de noisette frais
5-10 cl de jus de citron frais
5-10 g de gingembre frais ou en poudre (facultatif)
88
SMOOTHIE PROTÉINÉ POST-WORKOUT
INGRÉDIENTS
50 g de kiwi
½ scoop de whey (goût de votre choix)
150 ml d’eau
50 g de banane bien mûre
89
SMOOTHIE DÉTOX
INGRÉDIENTS
100 g de concombre
50 g d’orange
50 g de pamplemousse
½ citron
1 pomme verte
2 glaçons
90
BULKY SMOOTHIE PROTÉINÉ
INGRÉDIENTS
160 g banane
15 g de beurre d’amande
150 ml lait d’amande, avoine, millet, noisette…
½ scoop de whey
1 glaçon
91
92
Choisir mes aliments
93
Chaîne de protéine céréalière :
Que remarquez-vous ?
La chaîne de protéine animale est complète, alors que ses
homologues végétales manquent d’un acide aminé en particulier : la
lysine pour la chaîne de protéine céréalière et la cystéine pour la
chaîne de protéine des légumes secs. L’assimilation, l’utilisation
digestive ainsi que le métabolisme des protéines carnées seront
donc bien plus intéressantes que pour les végétaux. Nous parlerons
de solutions pour nos amis végans p. 117, de manière à
complémenter les chaînes de protéine pour disposer de tous les
acides aminés. Je vais maintenant vous présenter des sources de
protéines animales et végétales.
94
Les sources de protéines animales
30-36 g/100 g
95
27-30 g/100 g
96
24-27 g/100 g
97
21-24 g/100 g
98
99
18-21 g/100 g
100
101
5-18 g/100 g
-> Œufs
Jaune d’œuf
102
13-15 g/100 g
-> Œufs
Omelette, œuf au plat, œuf dur, œuf poché
103
Les protéines végétales
Il convient de remarquer que, contrairement aux produits carnés, les
produits végétaux apportent également beaucoup d’autres
nutriments, avec en premier lieu les glucides. Il faudra donc veiller à
la quantité de sucre apportée par produit pour éviter une
« surcharge » sur votre repas.
104
Les aliments glucidiques
105
Les sources de glucides en fonction de leur indice
glycémique
106
-> IG moyens (40-59)
107
-> IG élevés (> 60)
100 : glucose
110 : bière
Rappelons que de nombreux facteurs font baisser
l’indice glycémique de vos aliments et donc la charge
glycémique de votre repas. Restez dans le contrôle
tout en vous faisant plaisir. Une combinaison
respectée (comme vu sur le schéma alimentaire type)
des différentes composantes d’un repas permettra
d’avoir une charge glycémique globale intéressante
(glycémie stable post-repas).
108
Les aliments lipidiques
Complément de lumière sur les lipides
Tout comme pour les protéines, il faudra différencier deux sources
alimentaires de lipides : les lipides d’origine animale et ceux d’origine
végétale. Un bon état de santé demande un rigoureux équilibre en
acides gras saturés et insaturés pour assurer une situation de bien-
être cellulaire et une bonne réponse hormonale.
109
propriétés différentes des viandes terrestres « grasses ». En effet,
leur teneur en acides gras saturés est faible par rapport à celle en
acides gras polyinsaturés, ce qui renforce l’effet cardioprotecteur
des aliments d’origine végétale sources d’oméga-3. Leur
consommation hebdomadaire est donc tout à fait recommandée
(on parle de deux fois minimum par semaine).
110
Les sources de lipides
111
Famille Nom Où les Essentiel*
trouver
Oméga-3 ALA (acide alpha Graines de Oui
super linoléique) lin, de
insaturés chanvre, de
chia, de
soja, les
noix,
amandes,
noisettes,
l’huile de
colza et les
végétaux à
feuilles vert
foncé
EPA (acide Saumon, Non
eicosapentaénoïque) truite,
et DHA maquereau,
(docosahexaénoïque) sardine,
hareng,
anchois
Oméga-6 AL (acide linoléïque) Carthame, Oui
polyinsaturés tournesol,
chanvre,
graines de
soja, noix,
citrouille,
sésame, lin
AGL (acide gamma- Bourrache Non
linolénique)
AA (acide Viande et Non
arachidonique) autres
produits
112
animaux
Oméga-9 AO (acide oléique) Olive, Non
monoinsaturés amande,
avocat, noix
de pécan,
noix de
cajou,
noisette et
noix de
macadamia,
beurre,
graisse
d’animaux
terrestres
Oméga-7 Acide palmitoléique Noix de Non
monoinsaturés coco, huile
de palme
Saturés Acide stéarique Bœuf, Non
mouton,
porc,
beurre,
beurre de
cacao,
beurre de
karité
Acide palmitique Noix de Non
coco, huile
de palme
Acide butyrique Beurres Non
Acide arachidique Cacahouète Non
Stérols Cholestérol Jaune Non
d’œuf,
viandes,
113
produits
laitiers
114
Les compléments alimentaires
115
Il n’est donc pas nécessaire de fuir ces énormes pots de poudre,
mais plutôt, grâce à cette lecture, d’apprivoiser son utilisation. Je
conseille de consommer un shaker post-workout pour profiter
pleinement de la fenêtre métabolique et optimiser la recréation de
tissus. Un second shaker sous forme de deux prises d’une demi-
dose (11 g de protéines) pourra être ajouté sur la collation du matin
et/ou de l’après-midi.
Les BCAA
Le terme BCAA, ou « brain chain of amino acid », fait plus penser à
un groupe de métal des années 1970 et pourtant il s’agit
véritablement d’un complément. Mais qu’en est-il vraiment de ces
acides aminés branchés souvent consommés à tout va et pour
toutes les raisons possibles sans vraiment savoir pourquoi ?
Pour faire simple, les BCAA sont la ramification de trois acides
aminés essentiels (non produits par le corps) que sont la leucine, la
valine et l’isoleucine, et qui représentent à eux seuls le tiers des
protéines musculaires.
116
construction musculaire) car ils augmentent le ratio d’acides aminés
essentiels autour du muscle.
De manière à renforcer cet effet, les BCAA ont également la
particularité de favoriser la synthèse des protéines ingérées,
renforçant alors l’aspect anabolique recherché en musculation en
cycle de force par exemple.
Les BCAA sont souvent utilisés pour perdre du poids : c’est une
erreur et un abus de langage marketing destiné à vendre. La vérité
est que la leucine a un aspect énergétique non négligeable, car en
situation de « manque » énergétique (une sèche par exemple), elle
sert tout simplement de substrat énergétique au muscle, lui
permettant de travailler tout en évitant sa propre dégradation.
Les BCAA doivent donc être consommés soit à des fins de
récupération ou de performance, soit en tant que substrat
énergétique sur une période spécifique de l’année.
La vitamine D3
Vitamine essentielle au bien-être de chaque individu (santé
osseuse), la vitamine D3 est également indispensable aux sportifs.
La supplémentation en vitamine D3 favorise une augmentation de la
performance sportive en réduisant les marqueurs de fatigue : fatigue
du système osseux, fatigue immunitaire et bien évidemment fatigue
musculaire.
Un autre facteur important à prendre en compte est le fait que seuls
les UV provenant de la lumière solaire (ou thérapie) permettent de
convertir de manière endogène le cholestérol en vitamine D. Or les
pratiquants de musculation ou de cross training sont bien souvent
des « gym rats » qui ne voient que rarement la lumière du jour
117
durant leur entraînement : le but de la supplémentation est alors
double.
Tout comme pour les BCAA, il en existe sous toutes les formes et
le dosage recommandé dépend énormément de votre volume
d’entraînement. Néanmoins, partons du principe qu’une
supplémentation à hauteur de 5000 UI par jour est une valeur
suffisante pour profiter de ses bienfaits.
Les oméga-3
Autre complément à la mode fitness, la supplémentation en oméga-3
prend tout son sens au vu des différents modes de production
industriels entraînant une surconsommation d’oméga-6. La plupart
des suppléments d’oméga-3 sont des gélules contenant des huiles
de poisson. Le but est d’augmenter naturellement le ratio en faveur
des oméga-3, en réduisant le phénomène d’inflammation
(musculaire, tendineux), en préservant les fonctions cognitives et en
optimisant le rôle cardioprotecteur. Un ratio oméga-6/oméga-3
intéressant permet également d’avoir de meilleures réponses
hormonales (notamment sexuelles) et d’optimiser une fois de plus le
phénomène de récupération et de bien-être corporel.
La supplémentation dépend de l’alimentation de chaque individu
mais l’on pourra monter à des dosages de 2 à 3 g par jour pour des
sportifs confirmés.
118
Les dosages recommandés sont d’environ 30 mg de zinc, 450 mg
de magnésium et 10,5 mg de vitamine B6.
119
Les substitutions pour régimes
particuliers
La cause végane
Vous reprendrez bien du riz ?
Ce petit paragraphe sur le régime végan vise à rassurer les amis de
dame Nature. Le but est de répondre à la principale problématique
concernant les sports de « force » : comment conserver un niveau
de protéines assez élevé et suffisamment complet sans manquer
d’acides aminés ?
La solution la plus naturelle est ce que l’on appelle la
complémentation nutritionnelle. Le but est de compléter les
différentes chaînes de protéines végétales pour lesquelles il manque
des acides aminés (les fameux facteurs limitants). On trouve
plusieurs associations bien connues qui lient céréales et légumes
secs : riz/lentilles, semoule/pois chiches, riz/haricots rouges. On
cherche alors pour ce procédé à apporter deux acides aminés
manquants, que sont la lysine pour les céréales et la cystéine pour
les légumes secs, de manière à avoir une chaîne de protéine dite
complète.
L’erreur la plus commune est de se focaliser uniquement sur la
partie protéique sans se soucier de l’apport en glucides. Les
nutriments les plus retrouvés au sein des céréales et des légumes
secs sont en effet les glucides. On arrivera rapidement à une
situation de déséquilibre entre les nutriments en ne se préoccupant
pas de cette problématique. Aujourd’hui, les industriels répondent à
la demande végane en vous évitant vous-même une association
« manuelle » des céréales : il s’agit des steaks végétaux. Veillez
120
également à la qualité de ces dérivés protéiques, souvent « bas de
gamme » avec des valeurs nutritionnelles pas forcément adaptées.
Notez qu’il existe également des céréales sans facteur limitant telles
que le quinoa, naturellement riche en protéines.
Intolérances et allergies
Une diététique « stricte » est-elle compatible avec vos intolérances
alimentaires ou autres allergies ? Bien évidemment ! Qu’il s’agisse
de problèmes médicaux ou de convictions plus poussées, partez sur
121
le principe de la substitution. Tout est alors une question de
recherche pour apporter à chaque problème une solution.
Vous êtes intolérant au lactose et autres protéines laitières ? Les
laits et produits « laitiers » végétaux permettent de mimer les
apports protéiques.
Vous êtes intolérant au gluten ? Consommez des produits céréaliers
sans gluten (autre que seigle, avoine, blé, orge et triticale) comme le
quinoa ou encore le riz et le maïs.
Aucun professionnel ne peut vous imposer ses choix.
122
Apprendre à se connaître
Soyez rigoureux, votre style de vie n’en sera que meilleur. Soyez
précis, pour que demain vous n’ayez plus à compter : comme
pour une partition de musique, vous connaîtrez vos dosages par
cœur. Ne cessez jamais d’essayer. Cet ouvrage vous donnera les
outils, pas les résultats.
123
Une belle expérience vous attend.
Prévoir la suite
On me demande souvent comment gérer la suite, comment devenir
autonome, comment éviter les écarts. Le principe consiste à trouver
un point d’équilibre entre vos objectifs et ce que vous êtes prêt à
accomplir pour les atteindre. Si vous ne parvenez pas à vous
imposer la même rigueur que votre voisin, où est le problème si vous
savez que vous avez besoin de davantage de « repas plaisir », de
cet aspect social autour d’un bon verre par exemple ? Tout est une
question de longévité ! Nous ne sommes génétiquement pas
programmés pour subir des modifications trop importantes de notre
régime alimentaire mais le corps sait s’adapter. Vous imposer un
rythme trop strict, en inadéquation avec votre style de vie, vous
rendra plus vulnérable aux tentations, plus faible face à la frustration.
Le risque est tout simplement le « craquage » et l’entrée dans un
cercle vicieux dont la culpabilité est votre ennemi principal.
Ne soyez pas trop dur avec vous-même. Laissez-vous du temps.
Une notion depuis bien longtemps mise de côté, la faute à tous ces
régimes « miracle » sensés vous faire retrouver la ligne en une
fraction d’année – mais pour combien de temps et pour quelle
santé ?
Prenez le recul nécessaire pour tenir le cap d’un régime réussi.
124
Remerciements
125
126
PAGE DE COPYRIGHT
Direction : Guillaume Pô
Direction éditoriale : Anne la Fay
Édition : Elise Marcantoni
Direction artistique : Johanna Fritz
Illustrations © Shutterstock
ISBN : 9782317015571
ISBN numérique : 9782317014406
© Mango, 2017
Dépôt légal : septembre 2017
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation strictement
réservés pour tous pays.
www.mangoeditions.com
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