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APPLICATIONS AUDIT LEGAL ET CONTRÔLE INTERNE

APPLICATION 1

Monsieur Goué, commissaire aux comptes dont vous êtes le collaborateur, vous
remet un extrait du code de déontologie de la profession de commissaire aux
comptes. Il vous demande de répondre aux questions suivantes.

Questions

1. Que doit faire le commissaire aux comptes vis-à-vis de l’entité dont il est
appelé à certifier les comptes pour éviter un conflit d’intérêt ?

2. Quelles sont les obligations du commissaire aux comptes en termes de


confraternité ?

3. À quelles opérations le commissaire aux comptes ne peut-il pas procéder, au


bénéfice, à l’intention ou à la demande de la personne ou de l’entité dont il
certifie les comptes ?

4. Quelles informations le commissaire aux comptes doit-il réunir avant


d’accepter une mission ?

5. À quelles exigences la structure d’exercice d’un cabinet de commissaire aux


comptes doit-elle répondre ?

6. Le commissaire aux comptes peut-il se faire représenter par des experts ?

7. Que doit faire le commissaire aux comptes en cas de contrôle conjoint ?

8. Dans quels cas le commissaire aux comptes peut-il démissionner ?

9. Quels sont les indices d’appartenance à un réseau ?


10. Quelles opérations peuvent affecter le commissaire aux comptes lorsqu’une
fourniture de prestations de services est assurée par un membre du réseau auquel
il appartient ?

11. Quels sont les liens familiaux incompatibles avec la fonction de commissaire
aux comptes ?

12. Quels sont les liens financiers incompatibles avec l’exercice de la mission de
commissaire aux comptes ?

13. Dans quels cas peut-on considérer qu’il y a dépendance financière du


commissaire aux comptes ?

14. De quels honoraires le commissaire aux comptes doit-il informer la personne


ou l’entité dont il est chargé de certifier les comptes ?

15. Quelles sont les formes de publicité ou de communication autorisées ?

Annexes

Droit français

Article 1er. Le commissaire aux comptes exerce une mission d’intérêt général
dans les conditions fixées par la loi. Le présent code définit la déontologie à
laquelle est soumis le commissaire aux comptes dans l’accomplissement de sa
mission. Ses dispositions s’imposent à tout commissaire aux comptes, quel que
soit son mode d’exercice. Le respect des dispositions du présent code fait l’objet
de vérifications lors des inspections et des contrôles auxquels sont soumis les
commissaires aux comptes.

Article 2. Le commissaire aux comptes doit se conformer aux lois et règlements


ainsi qu’aux dispositions du présent code.
Article 3. Le commissaire aux comptes exerce sa profession avec honnêteté et
droiture. Il s’abstient, en toutes circonstances, de tout agissement contraire à
l’honneur et à la probité.

Article 4. Dans l’exercice de ses missions, le commissaire aux comptes conserve


en toutes circonstances une attitude impartiale. Il fonde ses conclusions et ses
jugements sur une analyse objective de l’ensemble des données dont il a
connaissance, sans préjugé ni parti pris.

Article 5. Le commissaire aux comptes doit être indépendant de la personne ou


de l’entité dont il est appelé à certifier les comptes. (…)

Article 6. Le commissaire aux comptes évite toute situation de conflit d’intérêts.


(…)

Article 7. Le commissaire aux comptes doit posséder les connaissances


théoriques et pratiques nécessaires à l’exercice de ses missions. Il maintient un
niveau élevé de compétence, notamment par la mise à jour régulière de ses
connaissances et la participation à des actions de formation. (…)

Article 8. Dans le respect des obligations de la mission de contrôle légal, les


commissaires aux comptes entretiennent entre eux des rapports de confraternité
(…)

Article 9. Le commissaire aux comptes respecte le secret professionnel auquel la


loi le soumet. (…)

Article 10. Il est interdit au commissaire aux comptes de fournir à la personne


ou à l’entité dont il certifie les comptes, ou aux personnes ou entités qui la
contrôlent ou qui sont contrôlées par elle au sens des I et II de l’article L. 233-3
du Code de commerce, tout conseil ou toute prestation de services n’entrant pas
dans les diligences directement liées à la mission de commissaire aux comptes,
telles qu’elles sont définies par les normes d’exercice professionnel. ( …)
Article 11. Le commissaire aux comptes identifie les situations et les risques de
nature à affecter d’une quelconque façon la formation, l’expression de son
opinion ou l’exercice de sa mission. Il tient compte, en particulier, des risques et
contraintes qui résultent, le cas échéant, de son appartenance à un réseau.

Article 12. Lorsqu’il se trouve exposé à des situations à risque, le commissaire


aux comptes prend immédiatement les mesures de sauvegarde appropriées en
vue, soit d’en éliminer la cause, soit d’en réduire les effets à un niveau qui
permette la poursuite de la mission en conformité avec les exigences légales,
réglementaires, et celles du présent code. (…)

Article 13. Avant d’accepter une mission de certification, le commissaire aux


comptes vérifie que son accomplissement est compatible avec les exigences
légales et réglementaires et celles du présent code. (…)

Article 14. Le commissaire aux comptes accomplit sa mission en respectant les


normes d’exercice professionnel homologuées par le garde des sceaux,ministre
de la Justice. (…)

Article 15. Les modalités d’organisation et de fonctionnement des structures


d’exercice du commissariat aux comptes, qu’elles soient en nom propre ou sous
forme de société, doivent permettre au commissaire aux comptes d’être en
conformité avec les exigences légales et réglementaires et celles du présent
code, d’assurer au mieux la prévention des risques et la bonne exécution de sa
mission. Article 16. Le commissaire aux comptes peut se faire assister ou
représenter par des collaborateurs ou des experts. (…)

Article 17. Lorsque les comptes d’une personne ou d’une entité sont certifiés par
plusieurs commissaires aux comptes, ceux-ci doivent appartenir à des structures
d’exercice professionnel distinctes, c’est-à-dire qui n’ont pas de dirigeants
communs, n’entretiennent pas entre elles de liens capitalistiques ou financiers et
n’appartiennent pas à un même réseau. (…)
Article 18. En cours de mandat, le commissaire aux comptes veille à ce que les
exigences légales et réglementaires et celles du présent code, remplies lors de
l’acceptation de la mission, soient toujours respectées ; en particulier, il procède
à cette vérification avant d’accepter le renouvellement de son mandat.

Article 19. Le commissaire aux comptes exerce sa mission jusqu’à son terme. Il
a cependant le droit de démissionner pour des motifs légitimes. (…)

Article 20. Avant d’accepter sa nomination, et sous réserve des incompatibilités


prévues à l’article 30, le commissaire aux comptes analyse la nature des
missions que lui-même ou, le cas échéant, le réseau auquel il appartient auraient
réalisées antérieurement pour la personne ou l’entité intéressée ou pour la
personne qui la contrôle ou qui est contrôlée par elle, au sens des I et II de
l’article L. 233-3 du Code de commerce, afin d’identifier, notamment, les
risques d’autorévision qui pourraient résulter de la poursuite de leurs effets dans
le temps. (…)

Article 21. Le commissaire aux comptes appelé à succéder en tant que titulaire à
un commissaire aux comptes dont le mandat venant à expiration ne sera pas
renouvelé doit, avant d’accepter cette nomination, s’assurer auprès de ce
confrère que le non-renouvellement de son mandat n’est pas motivé par une
volonté de la personne ou de l’entité contrôlée de contourner les obligations
légales. (…)

Article 22. Préalablement à toute acceptation d’une mission de certification des


comptes et au cours de son mandat, le commissaire aux comptes doit pouvoir
justifier qu’il appartient ou non à un réseau pluridisciplinaire, national ou
international, dont les membres ont un intérêt économique commun. (…)

Article 23. En cas de fourniture de prestations de services par un membre du


réseau à une personne ou entité dont les comptes sont certifiés par le
commissaire aux comptes, ce dernier s’assure, à tout moment, que cette
prestation est directement liée à la mission de commissaire aux comptes. (…)

Article 24. En cas de fourniture de prestations de services par un membre du


réseau à une personne ou entité contrôlée ou qui contrôle, au sens des I et II de
l’article L. 233-3 du Code de commerce, la personne dont les comptes sont
certifiés par le commissaire aux comptes, ce dernier s’assure que son
indépendance ne se trouve pas affectée par cette prestation de services. (…)

Article 25. Lorsqu’un commissaire aux comptes appartient à un réseau, dont les
membres assurent des missions autres que le commissariat aux comptes, il doit
pouvoir justifier que l’organisation du réseau lui permet d’être informé de la
nature et du prix des prestations fournies ou susceptibles d’être fournies par
l’ensemble des membres du réseau à toute personne ou entité dont il certifie les
comptes, ainsi qu’aux personnes ou entités qui la contrôlent ou qui sont
contrôlées par elle, au sens des I et II de l’article L. 233-3 du Code de
commerce.

Article 26. Pour l’application du présent code, est considérée comme membre de
la direction d’une société de commissaires aux comptes toute personne pouvant
influer sur les opinions exprimées dans le cadre de la mission de contrôle légal
ou qui dispose d’un pouvoir décisionnel en ce qui concerne la gestion, la
rémunération, la promotion ou la supervision des membres de l’équipe chargée
de cette mission. (…)

Article 27. Est incompatible avec l’exercice de la mission de commissaire aux


comptes tout lien familial entre, d’une part, une personne occupant une fonction
sensible au sein de la personne ou entité dont les comptes sont certifiés et,
d’autre part : a) Le commissaire aux comptes ; (…) Article 28. (…) Sont
incompatibles avec l’exercice de la mission de commissaire aux comptes tous
liens financiers entre, d’une part, la personne ou l’entité dont les comptes sont
certifiés ou une personne ou entité qui la contrôle ou qui est contrôlée par elle au
sens des I et II de l’article L. 233-3 du Code de commerce et, d’autre part : 1° Le
commissaire aux comptes ; (…) Article 29. Révèle un lien professionnel toute
situation qui établit entre le commissaire aux comptes et la personne ou entité
dont il certifie les comptes un intérêt commercial ou financier commun en
dehors des opérations courantes conclues aux conditions habituelles de marché.
(…)

Article 30. La survenance en cours de mission de l’une des situations


mentionnées aux articles 23, 24, 27, 28 et 29 conduit le commissaire aux
comptes à en tirer sans délai les conséquences.

Article 31. La rémunération du commissaire aux comptes est en rapport avec


l’importance des diligences à mettre en œuvre, compte tenu de la taille, de la
nature et de la complexité des activités de la personne ou de l’entité dont les
comptes sont certifiés. (…)

Article 32. Un commissaire aux comptes, de même qu’un de ses associés, ne


peut recevoir de la personne ou entité dont il est chargé de certifier les comptes,
ou d’une personne ou entité qui la contrôle ou qui est contrôlée par elle, au sens
des I et II de l’article L. 233-3 du Code de commerce, une rémunération pour
des prestations autres que celles entrant dans les diligences directement liées à sa
mission de commissaire aux comptes. (…)

Article 33. Un commissaire aux comptes ne peut accepter aucune forme de


rémunération proportionnelle ou conditionnelle. (…)

Article 34. Les honoraires facturés au titre d’une mission légale ne doivent pas
créer de dépendance financière du commissaire aux comptes à l’égard de la
personne ou entité dont les comptes sont certifiés ou d’une personne qui la
contrôle ou qui est contrôlée par elle. (…)

Article 35. Il appartient également au commissaire aux comptes de prendre


toutes les mesures requises pour satisfaire aux obligations de déclaration
d’honoraires, pour les prestations fournies tant par lui-même que par le réseau
auquel il appartient, à une personne ou entité contrôlée ou qui contrôle, au sens
des I et II de l’article L. 233-3 du Code de commerce, la personne ou entité dont
les comptes sont certifiés.

Article 36. Il est interdit aux commissaires aux comptes d’effectuer toute
démarche non sollicitée en vue de proposer leurs services à des tiers. (…)

Article 37. La publicité est permise au commissaire aux comptes dans la mesure
où elle procure au public ne nécessaire information.

Extrait Acte uniforme SYSCOHADA sur le droit des sociétés

L’acte uniforme du SYSCOHADA reprend cette déontologie du


commissaire aux comptes en termes d’obligation :
1. Missions de certification : articles 710 et 711 de l’acte uniforme
portant sur le droit des sociétés et articles 70, 73-1, 100 et suivants du
SYSCOHADA révisé. La commissaire certifie la sincérité et la
régularité des états financiers de synthèse. Il certifie que ces états
financiers donnent une image fidèle du résultat des opérations de
l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine
de la société à la fin de cet exercice.
Dans son rapport à l’AGO, il déclare :
- Soit certifier la régularité et la sincérité des états financiers de synthèse,
- Soit assortir sa certification de réserves ou la refuser en précisant les
motifs de ces réserves ou de ce refus.
2. Missions de vérifications : « le commissaire aux comptes a pour
mission permanente à l’exclusion de toute immixtion dans la gestion,
de vérifier les valeurs et les documents comptables de la société et de
contrôler la conformité de sa comptabilité aux règles en vigueur »
Article 712
Il fait état de ses observations dans son rapport à l’assemblée générale
annuelle (art. 713).
3. L’égalité des associés : le commissaire aux comptes doit s’assurer que
l’égalité entre les associés est respectée notamment que toutes les
actions d’une même catégorie bénéficiant des mêmes droits (art. 714).
4. Révélation de faits délictueux, des inexactitudes et des irrégularités : le
commissaire aux comptes doit signaler à la prochaine assemblée
générales les irrégularités et les inexactitudes qu’il a relevées au cours
de l’accomplissement de sa mission. Il doit révéler au Ministère public
les faits délictueux dont il a eu connaissance dans l’exercice de sa
mission, sans que sa responsabilité puisse être engagée par cette
révélation (art. 716).
5. Observation du secret professionnel : le commissaire aux comptes
ainsi que ses collaborateurs sont astreints au secret professionnel pour
les faits, actes et renseignements dont ils ont pu avoir connaissance au
cours de leurs missions, sous réserve des dispositions de l’article 716
(art. 717).
6. Conventions règlementées et conventions interdites : ce sont les
articles 435 à 437 qui traitent de l’étendue des pouvoirs du conseil
d’administration. Les articles 438 à 448 traitent des conventions
règlementées et imposent au commissaire aux comptes de présenter un
rapport spécial sur ces conventions, à l’assemblée générale ordinaire
qui statue sur ce rapport et approuve ou désapprouve les conventions
autorisées. Le commissaire aux comptes doit être avisé dans le délai
d’un mois de toute convention autorisée par le conseil
d’administration.
L’acte uniforme du SYSCOHADA prévoit également que la
responsabilité civile du commissaire est engagée dans certains cas :

1. La responsabilité personnelle : le commissaire aux comptes est


civilement responsable des conséquences dommageables des fautes et
négligences qu’il commet dans l’exercice de ses fonctions. Cette
responsabilité vaut aussi à l’égard de la société qu’au niveau des tiers
(art. 735, Droit des sociétés).
2. La responsabilité du fait des tiers : le commissaire aux comptes n’est
responsable des dommages causés par les tiers (infractions commises
par les administrateurs ou l’administrateur général) que si après avoir
eu connaissance de ces infractions il ne les a pas révélées à
l’assemblée générale.

Par ailleurs, la responsabilité pénale du commissaire aux comptes est


engagée dans certains cas selon l’acte uniforme du SYSCOHADA :
1. Exercice illégal de la fonction de commissaire aux comptes :
encourt une sanction pénale toute personne, qui soit en son nom
personnel ou à titre d’associé d’une société de commissaire aux
comptes aura sciemment accepté exercer ou conserver les fonctions
de commissaires aux comptes nonobstant les incompatibilités
légales (art. 898, acte uniforme portant sur les sociétés
commerciales).
2. Informations mensongères et non révélation de faits délictueux :
l’article 899 de l’acte uniforme sanctionne tout commissaire aux
comptes qui aura sciemment donné ou confirmé des informations
mensongères sur la société ou n’aura révélé au ministère public les
faits délictueux dont il aura eu connaissnace.
APPLICATION 2

Monsieur Siméon, expert-comptable auprès du conseil régional de Boundiali, est


commissaire aux comptes de la société M2G, société anonyme au capital de
400 000, constituée en 2020, dont le chiffre d’affaires pour l’année N a été de
6 000 000, le total du bilan de 3 200 000, l’effectif de 30 salariés et le bénéfice
de 200 000. Il avait accepté cette mission en 2020, car il est l’époux de la sœur
de la concubine du président du conseil d’administration de la société M2G,
Monsieur Célestin. La société a été créée en 2020, Monsieur Siméon avait
préparé les statuts. Il avait aussi décidé de participer financièrement à la société
à hauteur de 20 % du capital. Ne voulant pas apparaître comme associé, il avait
fait signer par Monsieur Célestin une cession de parts en blanc à son profit établi
par un dénommé Monsieur Roger. Ce Monsieur Roger était en fait un associé
imaginaire (il y a six autres associés), Monsieur Célestin avait signé à sa place à
la fois les statuts de la société et la cession de parts. En janvier 2022, la société
M2G ayant créé une filiale en Estonie, Monsieur Siméon avait accepté de
prendre une participation de 20 % dans cette filiale. À la demande de Monsieur
Célestin, Monsieur Siméon a assumé le secrétariat juridique de la sociétéM2G et
a notamment préparé, le 26 mai 2022, l’assemblée générale chargée d’examiner
les comptes de l’année 2021. Ces comptes ont été approuvés par l’assemblée
après lecture d’un rapport de certification établi par Monsieur Siméon, lequel,
faisant confiance à Monsieur Alceste, n’a fait qu’un examen limité en comparant
les comptes de l’année 2021 avec ceux de l’année 2020. Monsieur Siméon a
cependant dévoilé à l’assemblée du 25 juin la cession en décembre 2021 pour 40
000 par la société M2G à son président, Monsieur Célestin, d’un véhicule
Mercedes acquis en juin 2020 par la société pour 85 000 €. À la suite du rapport
qu’il avait rédigé pour cette assemblée générale et concernant le contrôle interne
de la société (un rapport détaillé a été remis au président et un rapport plus
concis a été présenté à l’assemblée), Monsieur Siméon a mis en place les
mesures de contrôle interne préconisées. Monsieur Siméon, à qui Monsieur
Célestin avait confié qu’il avait une participation personnelle importante sur une
société dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire laquelle avait réalisé des pertes assez
conséquentes non encore rendu publiques, et qu’il désirait vendre ces titres avant
une baisse attendue, en a parlé à son épouse, qui en a parlé à son cousin,
Monsieur Guy, journaliste à la Voix de l’Ouest, qui a publié un article de presse
ayant conduit à une forte baisse du cours des titres. Monsieur Célestin n’a pas pu
vendre ses titres sur la société au prix espéré. Le président du tribunal de
commerce d’Abidjan, apprenant en Juin 2022 les difficultés de la société M2G
et la participation de Monsieur Siméon dans cette société, a décidé de saisir la
Chambre nationale de discipline instituée auprès du Conseil supérieur de l’Ordre
des experts-comptables pour demander un avertissement à l’encontre de
Monsieur Siméon.
Question : Analyser les manquements à la déontologie de Monsieur Siméon au
cours des années 2020 à 2022.

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