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:𝑉 = ∑ 𝐷𝑡 (1 + 𝑖)−𝑡
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CHAPITRE 4 : RENTABILITE D’UNE ACTION ET EVALUTION DU
RISQUE LIEE
Avec :
– P0 la valeur de l’action en début de période,
– P1 la valeur de l’action en fin de période,
– D1 le montant du dividende perçu.
Le critère du taux de rendement sera un des critères déterminants dans le choix
d’une action par tout investisseur. Un titre qui présentera un rendement espéré
élevé sera privilégié par les investisseurs, qui se porteront acquéreurs du titre, et
inversement.
EXEMPLE
Une action a pour valeur de 20000 F en début de période (prix d’achat).
La valeur espérée en fin de période (prix de revente) = 22000 F. Le dividende
distribué est de 300 F par action.
Calculer le taux de rendement
2. Rendement moyen
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La dispersion est une mesure qui précise de combien un rendement donné peut
s’écarter de sa moyenne. Plus la dispersion sera grande, plus les rendements
s’écarteront de la moyenne, et donc les rendements futurs sont considérés comme
incertains. On choisira des indicateurs statistiques comme, la variance, l’écart
type, en se basant sur la valeur moyenne.
- Il va de soi que la variance ne peut être que positive, dans la mesure où tous
les écarts positifs ou négatifs sont calculés par rapport à la moyenne et
élevés au carré.
- D’autre part, plus les valeurs constatées s’écartent de la moyenne, plus les
écarts sont élevés, donc plus la variance sera importante. Une variance
élevée signifie que la dispersion sera grande, et donc le risque du projet
élevé.
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Pour aller un peu plus loin, et introduire le thème de la diversification, nous
évoquerons les notions dérivant de la valeur moyenne de la variabilité, et du risque
:
- la covariance
- Le Coefficient de corrélation
- Le béta
5. La covariance
La covariance est une statistique mesurant les interactions entre deux titres. Elle
nous donne une mesure de la tendance moyenne des rentabilités de deux titres, à
varier dans le même sens (on parle alors de covariance positive) ou à évoluer dans
le sens opposé (covariance négative), d’où le terme de covariance.
La covariance de la rentabilité du titre (j) par rapport à la rentabilité du marché
(m) s’exprime comme :
6. Coefficient de corrélation
Afin de faciliter l’interprétation de la covariance, celle-ci peut être divisée par le
produit des écarts types de chaque titre. Le rapport Covariance / Écart type permet
d’obtenir un coefficient qui sera compris entre [–1,+1].
Le résultat obtenu est appelé coefficient de corrélation, et il est symbolisé par la
lettre grecque (rho).
Le coefficient de corrélation représente le rapport entre :
- la covariance de deux variables (numérateur),
- sur le produit des deux écarts types de ces mêmes variables (dénominateur) ;
Plus les coefficients s’approchent de 1, plus la corrélation entre les deux variables
est élevée. Un coefficient de corrélation proche de 0 suppose que les deux
variables n’ont aucune relation (projets indépendants).
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EXEMPLES
À partir de valeurs qui vous sont communiquées, calculez respectivement :
– la moyenne arithmétique,
– la variance,
– l’écart type,
– la covariance,
– le coefficient de corrélation en prenant l’écart type de la variable (m) est égal
à 0,083186.
Variables
Périodes constatées Variables
(rj) Périodes constatées
(rm)
1 0,2 1 0,25
2 0,15 2 0,12
3 0,13 3 0,14
4 0,09
4 0,07 5 0,05
5 0,04 6 0,01
6 –0,02 Total 0,66
Total +0,57