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La tva est un impôt indirect et réel qui atteint la consommation des ménages et des entreprises ;
c’est pourquoi elle est qualifiée de taxe sur les dépenses ou des taxes sur la consommation c’est
une taxe unique a paiement fractionnée ; puisque l’intermédiaires reverse la différence entre la
tva collectée sur les ventes de la tva payée (déductible) sur les achats de biens et services.
Il ne reverse donc que la partie qui concerne la taxe collectée sur la valeur ajoutée. De cette
définition nous retenons 5 caractères de la TVA.
La TVA est
UN IMPOT SUR LA CONSOMATION : elle frappe l’utilisation des revenues c'est-à-dire des
dépenses ou les consommations finales de biens et services.
UN IMPOT REEL c’est à dire qu’on ne tient pas compte de la situation familiale.
UN IMPOT INDIRECT : Elle n’est pas payée directement pas le consommateur final au trésor
[redevable réel] mais pas les entreprises de toutes natures [redevable légaux] qui ne sont que
des simples collecteurs
UN IMPOT UNIQUE : Tous se passe comme si le bien était taxé qu’une seule fois au stade de
sa consommation.
I LE MECANISME DE LA TVA
LA TVA est perçue à l’occasion des dépenses de consommation et transaction diverses pas les
intermédiaires ou les redevables légaux [industriel, commerçant] pour le compte de l’ETAT.IL
s’agit d’une taxe qui ne frappe pas que la valeur ajoutée c’est à dire le plus simplement de valeur
conféré au produit à chaque stade de la production ou de la commercialisation de telle sorte qu’
à l’issu du circuit économique qui met le bien à la disposition de l’acquéreur la charge fiscal
globale corresponde à la taxe calculée sur le prix de vente final et supportée par le
consommateur final.
APPLICATION
Pour un montant de 5 millions HT. Le commerçant grossiste vend à son tour au détaillant
DIOUF la marchandise à 7millions HT quant à ce dernier il vend des chemises aux
consommateurs finals de pour montant globale 10 millions HT [TVA 18%]
TAF :
2 quel est le montant de la TVA collecter par chaque intermédiaire pour le compte de l’Etat
3 quel est le montant de la TVA à reversée à l’Etat par chaque intermédiaire compte tenu du
montant déjà payé à son fournisseur
4 Analyse l’opération au regard de la TVA Par les jeux des déductions on remarque que le
reversement fait par les grossistes correspondant à la taxe sur marge ou sur la Valeur Ajouté
NB : La TVA n’a pas d’incidence sur le résultat réalisé par l’agent économique. C’est un impôt
neutre. En reprenant le cas du grossiste, calculons le résultat réalisé selon les prix HT et selon
les prix TTC
2.000.000
Application 1
Le fabriquant MERCEDES se livre une MERCEDES type COMPRESSOR SLK
pour son directeur général. Le cout de ce véhicule s’élève à 39.000.OOO HT
TAF : 1- Montrer que cette livraison à soi-même est soumise à la TVA
2-Analyser cette opération et comptabilisée là.
4
Application 2
Le concessionnaire de véhicule PREMOTO dont le prorata de déduction est de 80℅.
S’est livré un véhicule utilitaire de 10 tonnes, dont le cout s’élève à 15 millions HT
TAF :
1-Montrer que la livraison à soi-même est soumise à la TVA
2-Analyser et comptabiliser l’opération
Application 3
La SA « CAMARA » dont le prorata est de 100% s’est livré une machine soumise
à la TVA dont le cout est de 7.000.000 HT
TAF :
1-Montrer que L’opération est blanche au regard de la TVA
2-Comptabiliser et analyser
3-Traiter l’opération comme si la machine devrait servir à la fabrication de produit
exonéré
Le fait générateur est l'opération effectuée par les contribuables et qui entraîne la
naissance de la TVA. L'exigibilité est date à laquelle la TVA est déclarée
Le pays. « Pour les prestations de services, le fait générateur c'est l'exécution des travaux et
l'exigibilité c'est l'encaissement des fonds relatives à la prestation fournie. « L’exigibilité des
ventes par effets de commerce c'est l'échéance de l'effet.
• L'exigibilité des ventes assorties d'une clause de réserves de propriété : c'est la remise du
bien.
A- Les ventes
La base d’imposition est constituée par le montant des ventes ; fournitures et services tout
frais et taxes compris. Sont exclus de la base d'imposition
Les emballages consignés
Les réductions commerciales
B- Les Importations
La base d'imposition est constituée par la valeur retenue par les services des douanes. Elle
intègre le prix HT et tous autres droits et redevance à l'entrée.
La base d'imposition est constituée par le prix normal de vente en gros des produits
similaires à défaut de ce prix, on retient le coût de production du bien.
Application
Un négociant achète un bien d'occasion à 2.360,000 TTC La réparation s'élève
à 100.000 f TTC. Le bien est revendu à 4.130.000
Travail A Faire: Déterminer le montant de la tva facturée par ce négociant.
Il y a 2 catégories de taux :
- Le taux dit réel
- Le taux dit légal
A- Le taux réel
La loi de finance 2003 a ramené le taux réel unique à 18%. Ce taux d’usage s’applique au
montant hors taxe.
NB : Il y a un taux réduit de TVA de 9% applicable sur le lait, les pâtes alimentaires à base de
blé dur à 100% et le matériel d’énergie solaire.
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Hhhh
Application
Un ordinateur est vendu à un client pour un montant hors taxe de 10 000 000
Taux TVA 18%
Travail A Faire :
1- Calculer le montant de la TVA brute
2- 2- Déterminer le prix TTC auquel l’ordinateur a été vendu
3- Retrouver le montant de la TVA à partir du prix TTC
NB : La TVA brute ou TVA exigible c’est la TVA collectée par les entreprises lors
des ventes ou des prestations de services. C’est donc la TVA dont l’entreprise est
redevable au titre de ces opérations imposable.
VII- REGIME DE DEDUCTION DE LA TVA
Selon l’article 238 du code des impôts, les assujettis sont autorisés après que la TVA soit
devenue exigible à déduire chaque mois, la TVA qui leur est facturée par les fournisseurs de
biens et services. Toutefois cette déduction requière les conditions suivantes :
*Si la différence < O c’est une créance vis-à-vis de l’Etat appelé crédit de TVA
à payer le mois suivant.
Application
Travail A Faire :
Pour La bonne application le droit à déduction requière une maitrise des règles
applicables au droit à déduction et une connaissance de la liste des biens exclus du droit
à déduction.
A- Les biens exclus du droit à déduction
- La règle du buttoir
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- La règle de l’affection
1) Règle du butoir
Cette règle stipule que le montant de la TVA qui a grevé les achats doit se limiter au
montant de la TVA exigible sur les ventes. Si la TVA à la vente est < TVA à l’achat le
crédit n’est pas remboursé mais il est reporté sur les opérations ultérieures.
Sauf dans les cas suivants où le crédit de TVA est remboursé à la caisse du trésor :
* cas des affaires à l’export.
Une entreprise est dite exploratrice lorsqu’elle réalise au moins 50% de son chiffre
d’affaires à l’export (50% sur la base de la loi des finances 2005).
2) La règle de l’affection
Cette règle stipule que la déduction opérée sur un bien n’est possible que si le bien sert
à la fabrication des produits taxable à la TVA, dans le cas contraire aucune
déduction n’est possible.
Lorsqu’une seule condition requise pour permettre la déduction n’est pas remplie
l’administration fiscale remet en cause la déduction opérée et les déductions ne
présenteraient plus un caractère définitif.
TVA à reverser= TVA initialement déductible x durée de vie restante/ durée de vie
Application 1
L’entreprise FARRO fait l’acquisition d’une machine à couper aux prix de 1.000.000
Hors taxe amortissable sur 5ans
Au bout de la 3eme année d’utilisation FARRO offre la machine à une ONG
Travail à faire calcul le montant de la TVA à reverser
Application 2
La société ROFA cède le 1er /02 /04 un matériel et outillage à 6.000.000HT la machine avait
été acheté à 3.000.000HT il y a trois ans. TVA 18%
NB : lorsqu’il s’agit d’un bien non amortissable le montant à reverser est le montant total de la
TVA récupérée à l’achat.
La base d’amortissement d’un bien est égale au montant HT +TVA non déductible
Les entreprises nouvellement assujetties la TVA sont autorisées à déduire une partie de la TVA
supportées au prorata du temps d’amortissement restant à courir. Les biens déjà amorties, les
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biens non amortissables ainsi que les biens exclus du droit à déduction ne peuvent pas être
utilisés pour déterminer le crédit de départ. Le montant du crédit d’un bien déterminé par la
formule suivante.
Ce crédit est imputable sur la taxe exigible du mois de prise de position d’assujetti et les mois
suivants jusqu’à équipement.
Application
La société de transport MT a opté pour son assujettissement à la TVA le 02/01/04 de la balance
d’inventaire au 31/12/03 on obtient les informations suivantes
-Terrain : 12.000.000
-Matériel et outillage 22.500.000
-Valeur d’origine : 37.500.000
-Durée de vie : 10 ans
-mobilier de bureau : 9.000.000
-Valeur d’origine : 15.000.000
-Durée de vie : 5 ans
-Matériel de bureau : 15.000.000
-Valeur d’origine : 27.000.000
-Durée de vie : 5 ans
Application :
L’entreprise KOKOTI qui évolue pour une partie de ses activités dans un secteur A taxable et
pour l’autre partie dans un secteur B non taxable a fait les opérations suivantes pendant le mois
de novembre 2003
. 03 Novembre : acquisition d’une machine X pour la fabrication de produit du secteur A :
montant 5.000.000 HT
.07 Novembre : achat de matière première M devant servir la fabrication des produits du
secteur B : 1.500.000 HT
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. 10 Novembre : acquisition d’une machine Y a 6.000.000 FHT devant être utilisé dans le
secteur B
Travail à Faire
1. Calculer le montant de la TVA à payer pour le mois de Novembre 2003 sachant que le
taux de TVA est de 18%
2. Qu’en serait-t-il si les machines du mois devaient servir à la fois aux 2 secteurs ?
Si le bien est affecté à la fois à des opérations taxables et à des opérations exonérées, il faudra
alors déterminer le prorata général de déduction.
B- La règle du prorata
C’est le pourcentage des affaires assujettis à la TVA par rapport aux affaires totales.
C’est également le pourcentage de TVA que l’entreprise est autorisée à déduire de la TVA
exigible. Il se détermine par la formule suivante :
Application
L’entreprise PAIX partiellement assujetti à la TVA a réalisé durant l’exercice opérations
1996 les opérations suivantes
➢ Vente à l’exportation de produits taxables : 12.750.000
➢ Vente à l’exportation de produits non taxables : 6.000.000
➢ Dommage et intérêts reçus à l’issu d’un procès : 1.800.000
➢ Vente en cote d’ivoire soumises à la TVA : 25.500.000
➢ Vente non soumises à la TVA : 7.500.000
➢ Dividendes reçus : 1.500.000
Par ailleurs la société à acquis en novembre 1997 un véhicule de tourisme à
10.000.000FTTC une machine à 20.000.000FHT ; TVA 18%
Travail à faire
1. calculer le prorata de déduction de l’exercice 1996
2. calculer le montant de TVA récupérable sur les éléments acquis en novembre 1997
3. déterminer les bases de l’amortissables.
Le prorata est susceptible de varier dans le temps. Cette variation va entrainer des
régularisations qui seront fonction de la nature des éléments concernés.
Lorsque le prorata varie de plus de 10 points en valeur absolue par apport au prorata dans les
5ans qui suivent la date d’acquisition du bien une régularisation s’impose.
La régularisation peut consister en un reversement de TVA initialement déduite lorsque le
prorata diminue ou à un complément de déduction lorsque le prorata augmente. La
régularisation se fait au 5ème.
Application
Le prorata calculé par l’entreprise PAIX de 1997 à 2002 se résume dans le tableau suivant :
Travail à faire
Procéder à la régularisation de la TVA sur la machine.
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Application
L’entreprise PAIX a engagé en 1999 des frais de 18.600.000 FHT
Travail à faire :
Quelle régularisation doit être opérée en matière de TVA sur les frais jusqu’en 2002 le taux de
TVA étant de la 18% ?
La loi de finance 1996 a prévu la retenue à la source de la TVA au titre des acquisitions de biens
et services des exportateurs et des redevables bénéficiant du régime de l’usine exercice
(La Société Ivoirienne de Raffinage SIR).
Est considérés comme entreprise exportatrice, toutes entreprises qui réalisent au moins 50% de
ses ventes annuelles à l’exportation. Le calcule se fait sur la base du CATTC de l‘exercice
précédent.
Les magasins en zone de transit des aéroports ou sur des territoires bénéficiant
d’exonérations conventionnelles sont assimilés a des entreprises exportatrices.
Les exportateurs et entreprises assimilées ont le droit selon
la loi des finances de 96 de payer leurs fournisseurs au montant net à payer sans la TVA. C’est
le principe des retenues à la source qui est un principe facultatif et non obligatoire.
Application
La SA IVOIRE CAFE réalisé au cours des exercices précédents les chiffres d’affaires suivants :
- 2001 : Ventes totales TTC 963 000 000 dont 895 590 000 à l’exportation ;
- 2002 : Ventes totales TTC 974 550 000 dont 155 928 000 de ventes locales.
- 2003 : 828 758 700 de ventes à l’exportation et 247 551 300 de ventes locales TTC.
Travail à Faire :
Cette entreprise peut-elle procéder à la retenue à la source de la TVA exigible ?
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Pour les entreprises partiellement assujettis, la limite de 50% s’apprécie par rapport au CA
provenant d’opérations taxables et non par rapport au CA global réalisé.
Application
La SA DODO a au cours de
l’exercice 2002 Réalisé les ventes suivantes : CATTC 1.616.000.000 se décomposant ainsi :
NB :
Les contribuables soumis à l’impôt synthétique échappent à la retenue à la source.
Echappe également à cette retenue. La TVA exigible à l’importation.
X- LA DECLARATION DE LA TVA
APPLICATION
Travail à Faire :
Procéder à la déclaration de la TVA du mois d’Août chez l’exportateur AGNON.
-Si l’entreprise a subi les retenues à la source, elle doit les soustraire.
-Si l’entreprise à un crédit de TVA, elle doit le soustraire.
-S’il existe un prélèvement de 10% au profit du trésor, elle doit le soustraire.
TVA/VENTE = CA taxable mensuel hors taxe x 18% ( y compris les livraisons à Soi-
même) + Régularisations ( TVA à reverser )
+ Retenues à la source opérée
= TVA brute exigible
du mois -
TVA déductible (immobilisations , matières , marchandises ,frais d’entreprises)
-Retenues à la source subie
-Crédit de TVA antérieur
= TVA nette du mois
-Retenues de 10% au profit du trésor
TVA à payer ou crédit de TVA
3- Comptabilisation
A l’aide du grand livre de l’entreprise, on calcul les soldes des comptes de TVA. A l’aide
de ces soldes, on calcule le montant de la TVA facturée ou exigible qui comprend :
(Selon déclaration)
b- cas de crédit de
4431 TVA facturée sur vente
4432 TVA facturée sur présentations services
4433 TVA facturée sur travaux
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• première possibilité
• deuxième possibilité
4431 TVA facturé sur ventes
4432 TVA facturée sur présentations services
4433 TVA facturée sur travaux
4434 TVA facturée sur livraison à soi même
4435 TVA facturée sur facture à établir
4451 TVA récupérable sur immobilisations
(selon déclaration)
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Ces deux types de déclarations sont supprimés par la loi des finances 2004 et remplacés par la
déclaration trimestrielle de TVA intervient au plus tard, le 10 du mois qui suit la fin du trimestre,
soit le 10 avril pour le troisième trimestre, le 10 juillet pour le deuxième trimestre, le 10 octobre
pour le troisième trimestre et le 10 janvier pour le quatrième. La déclaration est effectuée dans
les mêmes conditions et sûreté que celles qui régissent le régime du réel normal.
APPLICATION
L’entreprise ivoire 2005 soumise au régime du réel simplifié a réalisé au cours du deuxième
trimestre 2004, les opérations suivantes :
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Le 18/04/2004, suite à un incendie, le véhicule de livraison dont le poids est de 6 tonnes acquis
à 9.500.000 HT a été détruit.
Durée de vie restante : 2 ans
Durée de vie totale : 5ans
Seul le matériel de bureau a été importé et la moitié des fournitures de bureau à été acquis
auprès d’un assujetti à l’impôt synthétique.
Elle a aussi subi des retenues à la source sur des ventes à des clients exportateurs 15 000 000
de ventes du trimestre ont été réalisé avec exportateurs.
Dans la déclaration du 1er trimestre
2004, IVOIRE 2005 avait un crédit de TVA de 1.200.000.
Le pourcentage à l’exportation d’IVOIRE 2005 est de 18% pour l’exercice 2003 et elle à reçu
un montant de 900 000 du trésor. Elle ne relève pas de la direction des grandes entreprises.
Travail à Faire : Faites la déclaration de la TVA et
Passer les écritures.
La loi des finances pour la gestion 2001 a institué pour une période de trois ans prolongés
par la loi de finance 2004 jusqu’en 2006, à la charge des entreprises au réel simplifié et au réel
normale une taxe d’équipement de la DGI. Cette taxe est calculée au taux de 0.1% sur le chiffre
d’affaires HT. Elle est perçue dans les mêmes conditions de sureté et de sanctions que la TVA.
Pour les assujettis au réel normal, elle est perçue au plus tard le 10 de chaque mois. La base
imposable est déterminée comme suit :
Chiffre d’affaires HT ( Chiffre d’affaires taxable HT et chiffre d’affaires exonéré)
-Produits pétroliers exonérés
-livraison à soi-même
Chiffre d’affaires HT taxables à la TSE
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APPLICATION
Une entreprise soumise au réel normal a réalisé pour le mois de février 2002 les chiffres
d’affaires suivants :
Vente de produits taxables : 120.000.000 HT
Vente de produits exonérés : 50.000.000
Vente à des titulaires d’exonération : 30.000.000
Livraison à soi-même : 45.000.000 TTC
Exportations : 20.000.000
Travail à Faire : Calculer la TSE à payer par l’entreprise et passer les écritures
correspondantes.
APPLICATION
Supposons que la SA SOCACI a vendu à un EPN des marchandises d’un montant de 1.200.000
F TTC au cours d’un mois.
Travail à Faire : enregistrer cette opération.
Les réformes successives intervenues en 2000 et 2001 ont permis de restituer au prélèvement
à la source à titre d’acompte sur divers impôts ASDI son caractère d’impôt du secteur informel.
Il est dû à ce jour par les seuls contribuables relevant de l’impôt synthétique et de la taxe
forfaitaire des petits commerçants et artisans.
Le prélèvement supporté par ces contribuables n’est plus imputable sur un autre impôt.
Ainsi, la dénomination d’acompte sur divers est désormais inappropriée dès lors que ce
prélèvement ne constitue plus la fraction d’un impôt acquitté d’avance.
Par ailleurs, dans le cadre de la réforme de l’impôt général sur le revenu IGR, il est proposé de
faire de l’ASDI un acompte sur l’IGR des opérateurs économiques du secteur informel sous la
dénomination d’acompte d’impôt sur le revenu du secteur informel AIRSI.
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Le corollaire de cette mesure est le retrait de l’IGR de la liste des impôts dont l’impôt
synthétique est libératoire pour lui restituer son caractère professionnel
Il en résulte que l’article 32 bis du CGI est désormais modifié et nouvellement rédigé comme
suit : << il est établi un impôt synthétique qui se substitue à la patente, à l’impôt sur les bénéfices
industriel et commerciaux et à la TVA >>.
A- Champ d’application
Les importations effectuées par les contribuables relevant de l’impôt synthétique et de la taxe
forfaitaire des petits commerçants et artisans.
Les ventes effectuées par tout importateur fabriquant ou commerçant relevant d’un régime réel
d’imposition aux entreprises ne relevant pas d’un régime réel d’imposition.
B – Exonération
Sont des exonérés de l’AIRSI :
Les ventes aux coopératives agricoles de production et aux sociétés d’encadrement agricole et
de pèche, aux planteurs et éleveurs individuels, aux pêcheurs artisanaux et aux sociétés de
recherche minières en phase d’exploitation.
L’importation des marchandises bénéficiant des franchises douanières de l’article 159 du code
des douanes, les effets personnels reconnus comme tels par les services douaniers.
Les opérations de ventes portant sur l’eau, l’électricité, les produits pétroliers, le gaz à
l’exception des huiles et de graisses.
Les achats et importations effectués par les entreprises relevant du régime réel d’imposition.
C- Dispositions spéciales
Les entreprises doivent exiger de leur client la production d’une attestation délivrée par la
direction générale de l’impôt établissant qu’ils relèvent d’un régime réel d’imposition.
Elle conserve une copie de cette attestation qui doit être présentée à toute réquisition de
l’administration fiscale.
L’obligation de réclamer l’attestation n’est pas applicable aux opérations réalisées entre
entreprises relevant de la direction des grandes entreprises.
C- Imputation
Les prélèvements acquittés au cours d’une année donnée ne sont pas déductibles de l’impôt
général sur le revenu du au titre de la même période.
L’excédent de prélèvement d’AIRSI sur le montant de l’IGR du est acquis au trésor.
E- déclaration
Elle ne peut être faite que par les entreprises soumises au régime da réel.
Elle se fait au même moment que celle de la TVA la formule de la déclaration est suivante :
AIRSI à payer = AIRSI collecté
Elle se fait l’aide d’un imprimé intitulé déclaration d’acompte d’impôt sur le revenu du secteur
industriel comportant : le chiffre d’affaires total et chiffre d’affaires non passible à l’AIRSI.
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La différence entre le chiffre d’affaires total et les ventes exonérés à l’AIRSI constitue le chiffre
d’affaires taxable à L’AIRSI. Ce chiffre d’affaires taxable est soumis à 5%
La soumission des montants de l’AIRSI constitue un l’AIRSI collectée qui correspond à
l’AIRSI à payer.
Le montant de l’AIRSI à payer doit l’objet d’un chèque à de la direction des contributions
indirectes.
F- comptabilisation
L’AIRSI supportés par les clients à l’impôt synthétique et la taxe forfaitaire n’est pas déductible
de la TVA. Il n’existe que l’AIRSI collectée sur les ventes de l’entreprise au réel. La
comptabilisation se résume comme suit :
• Au moment de la vente
Débit 411 client
Crédit 701 vente
443 TVA sur vente
449207 AIRSI/ ventes
• Au moment de la déclaration
Débit 449207 AIRSI sur ventes
Crédit 521 banque
G- Sanction