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GESTION DE PORTEFEUILLE
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Aujourd’hui
Attribution de performance
Concept de mesures ajustées pour le risque
L’indice de Sharpe, Treynor et Jensen
Mesure des habiletés du gestionnaire et de ses capacités de timing
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La moyenne des rendements
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Rendement pondéré par la valeur ou
par le temps
Rendement pondéré par la valeur :
Taux de rendement interne
Les rendements sont pondérés par montant investi dans
chaque action.
Rendement pondéré par le temps:
N’est pas pondéré par un montant d’investissement
Poids égaux
Moyenne géométrique
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Exemple: Rendement sur plusieurs
périodes
Période Action
0 Achat d’une action de Eggbert’s Egg Co. à $50
1 Achat d’une action de Eggbert’s Egg Co. à $53
Eggbert paye un dividende de $2 par action
2 Eggbert paye un dividende de $2 par action
Vente des deux actions pour $108
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Rendement pondéré par la valeur
53 50 2
r1 10%
50
54 53 2
r2 5.66%
53
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Technique d’attribution de la performance de l’époque
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Comparaison entre groupes de pairs
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L’indice de performance de Treynor
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Treynor (1965)
R p,t p p R M, t p ,t
Bêta est la pente qui mesure la volatilité du rendement du
portefeuille par rapport au rendement du marché.
Alpha représente le rendement unique du portefeuille.
Plus le portefeuille devient diversifié, plus le risque unique diminue.
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L’indice de Treynor
R p rf
Tp =
p
L’indice de Treynor est défini par la moyenne des rendements du portefeuille p et l’actif
sans risque.
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L’indice de Treynor
R p rf
Tp =
p
Un Tp plus grand est meilleur pour les investisseurs, pour n’importe quel niveau
d’aversion aux risques.
Puisque cette mesure ajuste le rendement au risque systématique, elle est idéale
pour évaluer des portefeuilles bien diversifiés, qu’ils soient détenus seuls ou en
combinaison avec d’autres portefeuilles.
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L’indice de Treynor
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T-droites
Q a un alpha plus
grand, mais P a
une T-droite plus
inclinée.
P est alors un
meilleur
portefeuille
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L’indice de performance de Sharpe
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L’indice de Sharpe
R p rf
Sp =
p
Plus l’indice est grand, mieux c’est, car le portefeuille obtient un rendement
excédentaire plus élevé pour chaque unité de risque total.
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L’indice de Sharpe
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SML vs. CML
L’indice de Treynor utilise Bêta et donc analyse la
performance du rendement du portefeuille en relation avec
la SML.
L’indice de Sharpe utilise le risque total et donc analyse la
performance du rendement du portefeuille en relation avec
la CML.
Pour des portefeuilles totalement diversifiés, les deux indices
donnent le même classement.
Si notre portefeuille n’est pas diversifié, l’indice de Sharpe
pourrait donner un classement plus bas que l’indice de
Treynor.
Donc, l’indice de Sharpe évalue la performance du
gestionnaire de portefeuille en prenant en compte la
performance du rendement ainsi que la diversification.
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Le prix du risque
R p rf = Tp p R p rf Sp p
Ils mesurent le prix du risque en rendement excédentaire par
unité de risque (mesurée soit par bêta ou l’écart type du
portefeuille).
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L’indice ou alpha de Jensen
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L’alpha de Jensen
R p,t rf, t p p R M, t r f ,t p ,t
Cette mesure est rectifiée aux risque systématique du portefeuille.
Un alpha positif nous indique un rendement rectifié au risque supérieur, et donc
que le gestionnaire est bon pour choisir les titres ou prédire les mouvements du
marché.
Contrairement au ratio de Sharpe, l’alpha de Jensen ne prend pas en compte la
diversification puisqu’il considère uniquement le risque systématique.
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La méthode multifactorielle de l’alpha de Jensen
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Le ratio d’information
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Le ratio d’information 1
RI p p
Où le numérateur est l’Alpha de Jensen et le dénominateur
est l’erreur standardisée de la régression. Avec :
R p,t rf, t p p R M, t r f ,t p ,t
R p Rb
IR p =
ER
Mesures de rendement excédentaire par rapport à un portefeuille de
référence.
Le ratio de Sharpe est un cas particulier où l'indice de référence est
égal à l’actif sans risque.
Le risque est mesuré comme l'écart type du rendement excédentaire
(rappelons que c'est l'erreur de réplication)
Pour un portefeuille géré activement, nous voulons probablement
maximiser l'excédent de rendement par unité de risque non
systématique.
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L’erreur de réplication d’un portefeuille
Moyenne du
1 T
rendement excédentaire ER
T
ER
t 1
t
Variance de la différence 2
1
T
excédentaire ER
2
ERt ER
T 1 t 1
Erreur de réplication
2
ER ER
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Ratio d’information
R p Rb
IR p =
ER
Ratio information -bruit.
RI annualisé
IR p = T IR p
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Ratio d’information
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La mesure M2
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La mesure M2
Développé par Leah et son grand père Franco Modigliani.
M2 = rp*- rm
rp* représente le rendement du portefeuille rectifié, qui réplique
la volatilité du portefeuille indiciel de marché rm. On combine ce
portefeuille avec une position en ‘’T-bills’.’
Si le risque du portefeuille est plus faible que le risque du
marché, nous devons emprunter de l’argent et l’investir pour
augmenter le risque du portefeuille.
Puisque le portefeuille de marché et le portefeuille rectifié ont
le même écart-type, nous pouvons ainsi comparer leurs
performances en comparant les rendements.
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La mesure M2 : Exemple
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M2 du portefeuille P
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Rendement excédentaire des portefeuilles P, Q et M
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Performance statistique
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Quel est le meilleur portefeuille?
Ça dépend.
Si P ou Q représente l'ensemble du portefeuille, Q sera
préférable ayant un ratio Sharpe plus élevé et un
meilleur M2.
Si P ou Q représente un sous-ensemble d’un
portefeuille, Q sera encore préférable, car il a un ratio
de Treynor plus élevé.
Pour un portefeuille géré activement, P peut être
préféré, car son ratio d'information est plus grand (en
d’autres mots, il maximise le rendement relatif au
risque non systématique, ou l'erreur de réplication).
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L’analyse de Style
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L’analyse de Style
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Les portefeuilles de style de Sharpe pour les
fonds Magellan
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Le rendement des fonds Fidelity Magellan vs les portefeuilles de références
19.19%
L’impact d’un alpha positif
sur le rendement anormal.
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Moyenne des erreurs de réplication pour 636 fonds
communs de placement
Forme en cloche
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Synchronisation du marché
(‘’Market Timing’’)
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Market Timing parfait
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Rendements de 1990 - 1999
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Performance des T-Bills, des actions et des
‘’Market Timers’’
Débutant avec $1 dollar en 1926, on finit en 2005 avec ...
50
La valeur des prédictions imparfaites
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L’identification du ‘’market timing’’
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Droite caractéristique : ‘’Market Timing’’
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Le test du ‘’Market timing’’
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La sélection
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Performance globale = Prime de risque
+ Sélection
R p
R f = R x ( p ) R f R p - R x ( p )
Performance Prime de risque Sélection
globale
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Analyse d’attribution
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La formule de l’attribution
(w
i 1
pi r pi wBi rBi )
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L’effet de sélection
w
i Pi r
Reflète la capacité du gestionnaire r
à sélectionner
Pi Bi des titres en particulier et
récompense l’habileté du gestionnaire à former des portefeuilles de secteurs
bien définis. Elle récompense aussi le gestionnaire pour avoir sur pondéré les
secteurs d’activité qui ont le mieux performé par rapport au portefeuille de
référence.
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Performance du portefeuille géré
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Attribution de la Performance
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Sélection de secteurs à l’intérieur du
marché des actions
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Attribution du portefeuille : résumé
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Comment trouver un portefeuille de référence à
l’échelle mondiale?
(Optionnel)
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Erreur de Benchmark :
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Différences des Bêtas
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Le problème du portefeuille de référence
mondial - SML
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Le problème du portefeuille de référence
mondial - SML
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Le problème du portefeuille de référence
mondial - SML
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Bond Portfolio Performance Measures
(Optional)
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Bond Portfolio Measures
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La mesure de Fama-French
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Attribution de performance pour les
obligations
Une droite du marché des obligations :
Nécessite une mesure du risque comme le bêta pour les actions
L’effet de maturité et de coupon sur la volatilité des prix de l’obligation rend la droite
de marche des obligations difficile à recréer
La mesure de risque est la durée
La durée remplace donc le bêta comme mesure du risque sur la droite du marché des
obligations
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Droite du marché des obligations :
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Voilà, c’est tout pour aujourd’hui !
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