Master MRSOE

RAPPORT TP Biseau salé

Protection pollution des nappes "PPN"

Mehana Allache

Encadré par
Mme.Arezou Modaressi

21 février 2023
PPN Pompage dans un puits MSROE

Table des matières

1 Introduction 3

2 Présentation de l’exercice 3

3 Résultats de l’étude : 4
3.1 Étude temporel du phénomène : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3.2 Étude paramétrique du débit d’entrée qin : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

4 Conclusion 8

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1 Introduction
Des coins de sel de la nappe phréatique (ou intrusions de sel) peuvent se former lorsque l’eau de
mer pénètre dans la nappe phréatique côtière. Il y a plusieurs raisons possibles à cela :
- L’extraction excessive d’eau douce des eaux souterraines, qui peut créer un différentiel de pression
qui attire l’eau de mer dans l’aquifère.
- Proximité géographique de la nappe phréatique avec l’océan ou les zones de marais salants.
- L’élévation du niveau de la mer peut augmenter la pression de la mer dans les nappes phréatiques
côtières, poussant l’eau salée vers l’intérieur des terres.

Ce tutoriel tente de modéliser le phénomène et de comprendre certains mécanismes.

Figure 1 – Phénomène étudié dans le cadre de ce travail

2 Présentation de l’exercice
Le phénomène biseau salé est un problème couplé avec deux variables principales :
1-La pression de l’eau noté P
2-La salinité noté C qui est défini comme étant la concentration de sel a une distance x bien déterminé
de la source
En appliquant la loi de conservation des masses d’eau et de sel, nous obtenons deux équations couplées
pour le problème :
K
 
∂ (ρf (c)ϕ)
∇p + ρf (c)g · ey


− ∇ ρf =0
∂t µ(c)
∂(ϕc)
+ ∇ (ϕv r · c) − ∇(ϕD∇c) = 0
∂t
On peut constater d’après l’équation ci-dessous que les variables principales sont bien la pression ainsi
que la concentration du sel, on pourra aussi définir les paramètres principaux a définir qui sont :
1-Le coefficient de diffusion noté D
2-La perméabilité noté K
On devra définir des conditions limites a chacune des équations, et puisqu’on est dans un problème
temporel des conditions initiales sont nécessaires aussi pour le le calcul puisse marcher. On commence
par définir la géométrie ainsi les frontières à prendre en considération pour résolution.

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Figure 2 – Géométrie défini dans la problé-

matique Figure 3 – Géométrie d’entrée dans Comsol

On considère les conditions au limites suivantes :

1-Pour l’équation de la pression :
ρf v d · ey = 0 ∀x ∈ Γ1 ∪ Γ3
ρf v d · ex = −ρf q ∀x ∈ Γ2
p = ρf · g · (H − y) ∀x ∈ Γ4

2-Pour l’équation de la concentration en sel :

−ϕDyy · ∂y c = 0 ∀x ∈ Γ2
−ϕDxx · ∂x c = 0 ∀x ∈ Γ1 ∪ Γ3
c = cs ∀x ∈ Γ4
Et puisque le probléme est temporel on défini les conditions initiales suivantes :
p(x, t = 0) = 0 ou ρf · g · (H − y) ∀x ∈ Ω
c(x, t = 0) = 0 ∀x ∈ Ω

Les unités de ces 2 variables ainsi que des équations sont différents, Comsol ne peut pas calculer sans
avoir harmonisé les unités pour cela on devra les rendre a-dimensionnel et pour y parvenir on défini
les paramètres suivants :
p
P =
Pech
c
C=
Cech
Où Pech = 1P a
et Cech = 1Kg/m3 dès lors, on pourra réécrire les la lois de conservation des masses d’eau et de sel
pour les implanter de la manière suivante :
1 ∂(ϕc) 1 1
+ ∇ (ϕv r · c) − ∇(ϕD∇c) = 0
ce ∂t ce ce
∂(ϕC)
+ ∇ (ϕv r · C) − ∇(ϕD∇C) = 0
∂t

3 Résultats de l’étude :
Après avoir fais l’étude implanté dans le logiciel, on pourra avoir les résultats ci-dessous :

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Figure 4 – Phénomène étudié dans le cadre de ce travail

Dans cette figure on pourra constater la direction d’écoulement ainsi que la variation de concen-
tration du sel dans le milieu a un temps et bien défini, pour faire une étude plus précise, on fera varier
ces 2 paramètres qui sont le temps ainsi que le débit d’entrée de l’eau douce. On débutera par une
étude temporel avec un débit fixé qui sera nommé comme étant une étude temporel. Par la suite on
fera une étude qui fera varier le débit d’entrée pour constater la variation a un temps bien fixé, cette
partie sera nommé étude paramétrique du débit d’entrée

3.1 Étude temporel du phénomène :

Dans un premier temps nous allons porter notre intérêt à la propagation en fonction du temps du
sel dans le milieu en faisant varier le facteur temps depuis t=0 à t=270 jours avec un dt=30 jours :

Figure 5 – intrusion de l’eau salé à t=0 Figure 6 – intrusion de l’eau salé à t=30

Figure 7 – intrusion de l’eau salé à t=60 Figure 8 – intrusion de l’eau salé à t=90

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Figure 9 – intrusion de l’eau salé à t=120 Figure 10 – intrusion de l’eau salé à t=150

Figure 11 – intrusion de l’eau salé à t=180 Figure 12 – intrusion de l’eau salé à t=210

Figure 13 – intrusion de l’eau salé à t=240 Figure 14 – intrusion de l’eau salé à t=270

Les zones colorées représentent les concentrations et les flèches représentent les vitesses.
En raison des gradients hydrauliques qui existent dans cette région et de la différence de densité entre
l’eau de mer et l’eau douce, l’eau salée avance et gagne du terrain avec le temps croissant. Remarquez
maintenant la séparation de l’eau salée, qui est placée sous l’eau douce. Cela est dû aux changements
de densité avec la salinité. Le mécanisme de diffusion du coin de sel se produit lorsque l’eau douce
s’écoule dans l’eau salée. L’eau douce est moins dense que l’eau salée, elle flotte donc à la surface.
En conséquence, les deux masses d’eau ne se mélangent pas immédiatement, formant une zone de
transition entre elles. Ce graphique ci-dessous qui donne la concentration du sel en fonction de la
distance x en fonction du temps démontre bien ce qui est dis ci-dessus :

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Figure 15 – Variation de la concentration du sel en fonction de la longueur x dans des temps définis

3.2 Étude paramétrique du débit d’entrée qin :

Dans ce cas de figure on prendra en considération le t=270 jours, puisque c’est dans ce temps ou
la différence parait le plus prononcé lorsqu’on modifie ce paramètre en faisant varier le débit d’entrée
qin car on constate que la position finale x de l’interface est variable et dépend du débit d’eau douce
initial. on mettra plusieurs valeurs pour ce dernier : "1e-9 5e-9 1e-8 5e-8 1e-7 5e-7", ayant essayè
d’augmenter le débit un peu plus malheureusement le logiciel ne converge pas. On pourra constater
les résultats suivants :

Figure 16 – intrusion de l’eau salé à qin =1e-9 Figure 17 – intrusion de l’eau salé à qin =5e-9

Figure 18 – intrusion de l’eau salé à qin =1e-8 Figure 19 – intrusion de l’eau salé à qin =5e-8

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Figure 20 – intrusion de l’eau salé à qin =1e-7 Figure 21 – intrusion de l’eau salé à qin =5e-7

On voit bien que plus la valeur du flux entrant est élevée, plus l’interface semble reculer. on un
graphique de concentration en fonction de x pour les valeurs de qin au temps final t.

Figure 22 – Variation de la concentration du sel en fonction de la longueur x en variant le débit

d’entrée qin

Ici, nous pouvons voir que le point où la salinité disparaît semble s’éloigner de la limite de l’eau
douce à mesure que le qin augmente. En fait, de forts courants d’eau douce peuvent former une couche
épaisse à la surface de l’eau qui empêche l’eau salée de pénétrer dans l’aquifère.

4 Conclusion
Les coins de sel sont un phénomène complexe et important dans les aquifères où l’eau douce et
l’eau salée se rencontrent. Ils sont créés par la différence de densité entre l’eau douce et l’eau salée,
créant une zone de transition. Sous cette zone se trouve une couche d’eau salée plus dense. Cette zone
de transition peut avoir des impacts importants sur la biodiversité, le cycle des nutriments ainsi que
la qualité de l’eau .
La profondeur et la forme des coins de sel peuvent être affectées par plusieurs facteurs, notamment les
courants fluviaux, les courants océaniques et les variations saisonnières. Comprendre les mécanismes
qui contrôlent la formation et la dynamique des coins de sel est important pour la conservation et la
gestion des écosystèmes et des ressources associées.

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