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De Bisschop Tom Collège Saint-Pierre de Jette – 4Gi

Benjamin Hertschap Cours de français -Mme Vignoble


Corentin Lafont 24/01/2022
Antoine Wouters
Tom

Ben

Coco

Antoine

Café littéraire

Jingle Fort Boyard :

Tom : Bienvenue sur le plateau de la littérature. Aujourd’hui nous allons accueillir 3 descendants de grandes
célébrités qui ont marqué le théâtre que ce soit en Angleterre ou en France.

Commençons directement et accueillons Jacques Corneille…

Bonjour, pouvez vous vous présentez un peu, qui êtes-vous ? De qui tenez-vous ce nom de famille ?

Ben : Mon nom découle de mon ancêtre Pierre Corneille, né en 1606 et est mort en 1684. En effet, c’était l’un
des plus grands dramaturges et poètes du 17eme siècle, il faisait essentiellement de la tragi-comédie. Notamment
sa pièce la plus connue : Le Cid.

Tom : Le Cid ? Pouvez-vous me préciser un peu plus ce que c’est ?

Ben : Le Cid est une pièce de théâtre qui a été condamnée par l’Académie française malgré son considérable
succès pour avoir enfreint les règles de la vraisemblance. En effet, pour moi la règle de la vraisemblance est …

Tom : Euh… Monsieur, attendez que nos 2 autres invités arrivent pour débattre, s’il vous plait.

Notre prochain invité nous provient directement de l’Angleterre, voici John Shakespeare.

Bonjour, vous pouvez vous asseoir. Dites-nous qui êtes-vous ?

Antoine : Je proviens du célèbre dramaturge, poète et acteur anglais : William Shakespeare. Né en 1564 et mort
en 1616, c’est le grand représentant du théâtre élisabéthain baroque. Il a été acteur et puis directeur du Globe.

Tom : Qu’est-ce que le Globe ? Pouvez-vous m’en dire plus ?

Antoine : Le Globe est un théâtre qui se trouve en Angleterre, toutes les pièces de Shakespeare y ont été jouées
et comme je vous l’ai dit, il est même devenu directeur de celui-ci. Le Globe a été détruit une première fois à
cause d’un coup de canon d’Henry 8 et une 2eme fois, il a été fermé par les puritains puis détruit comme tous les
autres théâtres de cette époque.

Tom : Merci.

Et pour finir, voici notre dernier invité, Pierre Olivier Hugo.

Bonjour, prenez place.

Voulez-vous bien vous présentez et nous parler de votre ancêtre très célèbre.

Coco : Victor Hugo est un de mes ancêtres dont je suis le plus fier d’en être l’héritier. En effet, il était considéré
comme l’un des plus grands dramaturge, écrivain et poète du romantisme du XIXe siècle. Il a changé le monde
du théâtre grâce à son envie de liberté artistique et donc de supprimer les règles du classicisme dans ses pièces
grâce à la préface de Cromwell. On a également beaucoup référé son nom quand il y eut la bataille de Hernani.

Tom : Pouvez nous expliquer en quoi consiste cette bataille ?

Coco : C’est le nom donné à la polémique qu’il y a eu durant la présentation de sa pièce Hernani, qui a été jouée
en 1830 et où la règle de la vraisemblance n’a pas été respectée. Cela déclencha une bataille, deux camps se sont
battus durant la pièce, d’une part pour que le théâtre soit libre, d’autre part parce que le théâtre se doit d’être
respecté suivant les règles du classicisme.

Tom : Alors maintenant que nous sommes tous réunis. Puis-je vous posez une question élémentaire qui vous
concerne chacun. Pour vous, comment écrit-on une bonne pièce de théâtre ?

Ben : J’aimerais bien prendre la parole en premier. Afin d’avoir une pièce de théâtre digne de mon ancêtre, la
règle des 3 unités n’est pas négligeable !

Antoine : Non, non, non…

Tom : Attendez Monsieur Shakespeare. Monsieur Corneille, pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste la
règle des 3 unités.

Ben : La règle des 3 unités est la base du théâtre classique. Et pour moi, chaque pièce doit comporter une seule
action, doit se passer en un seul lieu et doit pas dépasser la limite de temps qui est de maximum 24 heures.

Antoine : Si je peux me permettre de rebondir sur ce que Jacques vient de nous faire part, je trouve que ce trio de
règles n’a pas sa place dans un art aussi beau que le théâtre.

Coco : Je suis en partie d’accord avec vous. En effet, le théâtre ne devrait pas se fixer de limites mais pour moi,
garder l’unité d’action n’est pas une si mauvaise idée. Prenez l’exemple de mon ancêtre Victor Hugo.

Tom : Monsieur Shakespeare, j’aime beaucoup ce que vous venez de nous faire part, à savoir un théâtre plus
libre. Mais que voulez vous dire par plus libre ?

Antoine : Et bien prenons exemple pour la versification. Entre nous, l’alexandrin, ce ne serait pas une méthode
un peu caduque, un peu démodée, un peu DEpassée

Coco : Je suis une fois de plus d’accord avec votre idée. Il faut utiliser le vers mais cependant, nous pourrions
être plus libre en ce qui concerne l’alexandrin et ne pas devoir toujours écrire 12 syllabes.

Ben : Excusez-moi, mais je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites. L’alexandrin doit absolument avoir sa
place dans le théâtre. Il est impossible de faire une bonne pièce de théâtre sans utiliser l’Alexandrin.

Tom : Je vois qu’il y a de la tension dans l’air, changeons de sujet.

Tenez-vous de l’importance au réalisme dans une pièce de théâtre ?

Coco : Oui, forcément ! Le théâtre doit respecter la règle de vraisemblance. Il doit se rapprocher le plus possible
de la réalité.

Antoine : Hors de question ! Comment est-ce possible de tenir des propos pareils. Le théâtre c’est l’imaginaire,
pourquoi faut-il fixer des limites à l’art. Ce n’était pas vous qui disiez ça ?

D’ailleurs c’est de même pour cette fameuse règle de bienséance dont j’ai entendu parler où soi-disant la
violence et certaines scènes choquantes ne doivent pas être montrées au public. Oublions tout simplement cette
règle.

Coco : Oui oublions-là ! Le théâtre doit pouvoir montrer des actions de la vie de tous les jours, même si cela peut
choquer certains spectateurs.

Ben : Vous avez perdu la tête ma parole ! Bon sang ! Pensez aux enfants et aux plus sensibles. Je trouve que vos
paroles sont complètement absurdes.
Tom : Pierre-Olivier j’ai entendu que vous avez parlé de pouvoir montrer au public des choses de la vie et leur
faire comprendre ce que c’est. Pour ce faire, la règle de la catharsis ne comble-t-elle pas ce besoin ?

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