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Camélia
02/12/2022
« La confiance en soi ne remplace pas
la compétence. »
Olivier Lockert
www.orientaction-groupe.com
SOMMAIRE
MÉTHODOLOGIE .............................................................................................. .4
2. CONFIANCE ........................................................................................................ 13
4. EMPATHIE ................................................................................................................... 15
5. COMMUNICATION ...................................................................................................... 16
8. CRÉATIVITÉ ........................................................................................................... 19
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MÉTHODOLOGIE
Les résultats obtenus grâce au questionnaire ont été validés par une analyse statistique de type
psychométrique réalisée par le cabinet spécialisé OPTIMA.
LA POPULATION
L’analyse a été réalisée avec les réponses de 1377 individus. Toutefois, en effectuant un premier
filtre afin de retirer les réponses des personnes n'ayant pas renseigné leur sexe, leur âge ou leur
diplôme, on obtient alors un jeu de données avec 1349 résultats. Une fois épurée des données
aberrantes, l’analyse a finalement été menée sur 1341 observations.
SEXE (H) 411 (31%) 24 (38%) 56 (41%) 104 (36%) 132 (27%) 84 (26%) 11 (44%)
SEXE (F) 930 (69%) 39 (62%) 81 (59%) 187 (64%) 365 (73%) 244 (74%) 14 (56%)
ÂGE 36 (29, 44) 25 (22, 42) 40 (32, 47) 35 (24, 44) 36 (29, 44 38 (32, 43) 42 (31, 47)
La capacité discriminante des dimensions et du score global a été vérifiée par Anova, suivie
d’un test de comparaisons multiples par la méthode de Bonferonni. Ces analyses ont montré
des différences en fonction du sexe, de l’âge et du niveau de diplôme.
Les analyses de normalité ont été menées grâce au test de Shapiro- Wilk. Le test démontre la
normalité pour le score global. L’étalonnage pour le score global a donc été construit par la
méthode des échelles réduites. Pour les autres dimensions, le test ne démontre pas la normalité.
L’étalonnage a donc été mené par quantilage pour ces dimensions.
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RÉSUMÉ DE VOS RÉSULTATS
Prénom : Camélia Nom : Bns
Âge : 26 ans Sexe : Femme Niveau de qualification : BAC+5
Date de passation du test : 02/12/2022
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SOFT SKILLS ET HARD SKILLS
Les soft skills ou « compétences douces » sont des compétences comportementales, par
opposition aux hard skills qui sont des compétences techniques. Les soft skills s’acquièrent par
l’expérience, mais elles peuvent également s’acquérir par le développement personnel, alors
que les hard skills s’acquièrent par la formation. Dans un contexte d’une économie de plus en
plus automatisée, les soft skills jouent un rôle de plus en plus prégnant dans la réussite
professionnelle des salarié(e)s et dans l’efficacité et la performance des organisations.
La médecine
Les soft skills sont complémentaires aux compétences techniques, sans pour autant s’y
substituer. Autre différence : alors que les hard skills sont des compétences très contextualisées
(maîtrise d’une machine, d’un logiciel, etc.), les soft skills apparaissent comme des qualités
personnelles indépendantes du contexte (capacité à apprendre, à rechercher des informations,
à créer de la confiance, etc.). Par ailleurs, ces compétences se manifestent autant dans la vie
professionnelle que dans la vie personnelle et ce, quels que soient le contexte et/ ou le poste
occupé.
Un(e) développeur(se) informatique utilise un certain langage pour créer une application
informatique. Or, les langages évoluent très rapidement. Les compétences informatiques ou
hard skills sont donc hautement périssables. Dit autrement, plus le temps passe et plus la
personne devient incompétente… Cette situation se vérifie dans un grand nombre de métiers,
puisque les outils techniques sont appelés à devenir obsolètes… À l’inverse, les soft skills ne se
périment pas. Tel un bon vin, elles se bonifient avec le temps…
² Sur ce point, je tiens à préciser que si les soft skills s’acquièrent principalement dans le cadre
de l’expérience, c’est aussi parce que les instituts de formation ne les considèrent pas encore
comme des compétences clefs. Il est probable que cette situation évolue dans les années à
venir et que les instituts de formation proposent à leurs étudiants des programmes de
développement de soft skills.
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Ce qui est motivant pour le(a) salarié(e) dans l’acquisition des soft skills , c’est que ces
compétences « restent » et qu’elles ne sont pas dépendantes d’un emploi ou d’une
organisation donnée. Les soft skills sont la propriété de la personne. À l’instar du patrimoine
financier, elles constituent un capital que le(a) salarié(e) peut investir pour en tirer un résultat,
que cela soit en termes de rémunération, de sécurité de l’emploi ou même de bonheur… Les
soft skills constituent donc des compétences particulièrement intéressantes à acquérir.
Dans le passé existait un métier, celui de poinçonneur. Les personnes qui l’exerçaient avaient
pour tâche de poinçonner les tickets dans les transports publics. Dans le cadre de leur métier,
elles avaient régulièrement à gérer des conflits (conflits entre les voyageurs, voyageurs sans
billet, etc.) ou des situations de détresse (personnes égarées, etc.). Les poinçonneurs jouaient
un vrai rôle social alliant sécurité et information. À travers ce métier, les personnes devaient
développer certaines qualités humaines. Leur métier disparu, elles ont conservé ces qualités
bien après.
Autre point important : les tâches dites « techniques » sont aujourd’hui de plus en plus souvent
assurées par des robots ou des systèmes automatisés (automates, logiciels, intelligences
artificielles, etc.). Les soft skills restent pour la plupart hors de portée des robots. Dit autrement, la
meilleure manière pour un(e) salarié(e)de préserver son emploi consiste à développer ses soft
skills . Les soft skills sont des qualités personnelles qui transforment un(e) salarié(e) lambda en
un(e) collaborateur (trice) efficace, performant(e), agréable et qui motive tout le reste de son
équipe.
On sait maintenant que le diagnostic des maladies réalisé à partir de radios ou de scanners est
plus sûr lorsqu’il est réalisé par une intelligence artificielle que par un être humain. Est-ce à dire
que le métier de médecin va disparaître comme celui de poinçonneur ? Loin de là. Le métier va
évoluer. Il deviendra bientôt moins un métier de diagnostic qu’un métier de relations humaines
et d’accompagnement. Le médecin annonce au patient le diagnostic et l’accompagne dans
son traitement vers la guérison.
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L’INTÉRÊT DES SOFT SKILLS POUR LES SALARIÉ(E)S
Les salarié(e)s sont aujourd’hui en quête de deux choses essentielles : le bien-être et la sécurité.
Certain(e)s salarié(e)s cherchent également à progresser dans leur carrière pour améliorer leur
statut, leur rémunération et prendre plus de responsabilités. Les soft skills apparaissent comme
un moyen efficace, dans l’environnement économique actuel, pour atteindre ces objectifs. Les
soft skills permettent aux salarié(e)s d’être maîtres (esses) de leur destin professionnel. Elles leur
permettent aussi d’atteindre leurs objectifs de bien-être, de réussite et de sécurité.
À qui offre- t- on les meilleures opportunités ? Aux meilleur(e)s expert(e)s et aux meilleur(e)s
technicien(ne)s ou à ceux (celles) qui, ayant déjà de solides compétences techniques, ont
aussi cette capacité à se rendre agréables, à motiver leurs collègues, à prendre des initiatives et
à se montrer loyaux (loyales) et présent(e)s quand on a besoin d’eux (d’elles). Vous l’aurez
compris, pour accéder aux meilleures opportunités, les compétences techniques ne suffisent
pas. Il est nécessaire aussi de développer ses soft skills. Plus les soft skills sont développées, plus
nombreuses sont les opportunités.
Je l’ai rappelé précédemment, les soft skills sont des compétences cumulatives qui ne se
périment pas. Dans un siècle, on cherchera toujours des employé(e)s motivé(e)s ! On peut
perdre son emploi, mais si on a la capacité d’apprendre, si on a l’esprit d’entreprendre, la
motivation et la curiosité nécessaires, on aura simplement anticipé cette situation et on ne la
subira donc pas. Les soft skills sont des compétences qui font que les salarié(e)s ont toujours
une longueur d’avance sur leur environnement et ses aléas.
❸ ÊTRE HEUREUX(SE)
Je l’ai rappelé précédemment, les soft skills sont des compétences cumulatives qui ne se
périment pas. Dans un siècle, on cherchera toujours des employé(e)s motivé(e)s ! On peut
perdre son emploi, mais si on a la capacité d’apprendre, si on a l’esprit d’entreprendre, la
motivation et la curiosité nécessaires, on aura simplement anticipé cette situation et on ne la
subira donc pas. Les soft skills sont des compétences qui font que les salarié(e)s ont toujours
une longueur d’avance sur leur environnement et ses aléas.
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L’INTÉRÊT DES SOFT SKILLS POUR LES
ORGANISATIONS
Les organisations poursuivent deux buts essentiels : l’efficacité et la performance. L’efficacité est
la capacité à atteindre un objectif et la performance est la quantité d’énergie dépensée pour
atteindre cet objectif. La question que se posent en permanence les organisations, avec l’appui
de leurs équipes RH, est de savoir de quelles ressources humaines elles ont besoin pour être
efficaces et performantes. Dit autrement, les organisations cherchent les salarié(e)s les plus
compétent(e)s pour fonctionner de manière optimale. Les soft skills sont un levier de
performance et d’efficacité.
❶ AMÉLIORER L’EFFICACITÉ
Créer un lien de confiance avec un(e) client(e), développer le sens du collectif, améliorer la
motivation des collaborateurs(trices), leur capacité à apprendre et à résoudre des problèmes,
sont autant de moyens de favoriser l’efficacité et la performance de l’organisation. À mon sens,
les compétences techniques peuvent être comparées aux ingrédients nécessaires à la
réalisation d’une recette culinaire. Les soft skills représentent la capacité à associer les
ingrédients avec le bon dosage et dans le bon ordre pour que le plat désiré soit réussi.
❷ AMÉLIORER LA PERFORMANCE
Au- delà de l’efficacité, la performance est au cœur des soft skills . Imaginons seulement un(e)
salarié(e) qui résout un problème en 1h et un(e) autre qui résout le même problème en 45
minutes. On voit bien que le gain de temps réalisé, ici de 15 minutes, est un gain de
performance inestimable, d’autant plus quand ce gain se répète au niveau de chaque
collaborateur(trice) et que l’organisation compte plusieurs dizaines, plusieurs centaines, voire
plusieurs milliers de collaborateurs(trices). Les soft skills améliorent les résultats financiers et la
qualité de service des organisations.
Au- delà des questions d’efficacité et de performance, une organisation qui accompagne ses
salarié(e)s dans le développement de leurs soft skills est aussi une organisation qui contribue
au bonheur au travail. Car les soft skills sont des compétences qui améliorent la qualité des
relations entre les êtres humains, ainsi que leur bien- être intérieur. La compétence rejoint ici la
notion de valeur humaine. Le développement des soft skills est un levier majeur des services RH
pour donner sens à leur métier en développant le bien-être des salarié(e)s.
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PRÉSENTATION D’HARMONY – TEST DES SOFT
SKILLS
❶ STRUCTURE DU TEST
HARMONY est composé de 16 dimensions correspondant chacune à une soft skill identifiée
dans ce livret (résolution de problèmes, confiance, empathie, etc.). Pour chaque soft skill , la
personne est amenée à répondre à cinq questions. Certaines questions correspondent à des
exercices de résolution de problèmes, d’autres mettent l’accent sur des mises en situation
professionnelle.
Au total, le test comporte 80 questions. Chaque bonne réponse vaut 20 points. Pour certaines
questions, il existe des réponses « intermédiaires » dont la valeur est de 5, 10 ou 15 points en
fonction de leur proximité avec la réponse idéale. Le score sur chaque dimension est donc pour
chaque soft skill de 100 points soit 1600 points au total pour l’ensemble des questions du test.
❷ DURÉE DE PASSATION
❸ PRINCIPES D’ÉVALUATION
Les résultats sont intra-individuels. On calcule pour chaque personne un score brut. Il n’y a pas
de comparaison des scores à une moyenne et/ou d’étalonnage par rapport à une population
de référence. Si ces développements ne sont pas exclus dans l’avenir, nous avons fait ce choix
car ce qui nous intéresse, c’est de comparer le résultat de la personne à un idéal de
performance.
❹ TECHNOLOGIE UTILISÉE
❺ AUTEUR
L’auteur de ce livret et créateur d’HARMONY est Emeric Lebreton, titulaire d’un doctorat de
psychologie et chercheur en sciences humaines et sociales. Vous pouvez contacter l’auteur en
lui écrivant sur son adresse email : emeric.lebreton@orientaction.com . Pour découvrir ces
ouvrages, cliquez ici.
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DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE CHAQUE SOFT SKILL
--------
11
1. RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
« On ne peut pas résoudre un problème avec le même niveau de pensée que celle qui l'a créé.
» (Albert Einstein)
Ingénierie, Entrepreneuriat,
Score :
R&D, Management,
Consulting. Conduite de projets. 50/100
« Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis
que les personnes stupides sont pleines de confiance ». (Charles Bukowski).
La confiance correspond au niveau de confiance en soi, et donc à la capacité à faire face aux
défis quotidiens d’une activité professionnelle, mais aussi au niveau de confiance envers les
autres (manager, collègues, clients, fournisseurs, etc.), et donc in fine, à l’aptitude à collaborer
efficacement avec eux. Une personne qui n’a pas confiance en elle ou dans les autres aura
tendance à gaspiller du temps et de l’énergie pour se protéger. Elle aura des difficultés à
travailler en équipe et si elle occupe une fonction managériale à déléguer.
L’intelligence émotionnelle correspond à la capacité à utiliser ses propres émotions (après les
avoir identifiées) pour prendre des décisions efficaces et passer à l’action. Contrairement à une
idée reçue, il ne s’agit pas de réprimer ses émotions ou de les maîtriser, mais plutôt d’en faire
des moteurs utiles de l’action. L’ intelligence émotionnelle permet également d’identifier les
émotions ressenties par les autres. Elle permet donc d’adapter ses messages et d’améliorer in
fine sa communication et son leadership.
« L’empathie, c’est voir avec les yeux de l’autre, écouter avec les oreilles de l’autre et ressentir
avec le cœur de l’autre. » (Louis-Ferdinand Céline).
Psychologie, Santé,
Score :
Enseignement, Communication,
Formation & insertion. Management. 80/100
« La chose la plus importante en communication, c'est d'entendre ce qui n'est pas dit. » (Peter
Drucker).
Plus un(e) salarié(e) monte dans la hiérarchie et plus sa capacité à communiquer doit être
élevée. Pour bien communiquer, il faut d’abord être capable de traiter une grande quantité
d’informations, de sélectionner à l’intérieur de ce flot d’informations celles qui sont pertinentes
en écartant les informations inutiles (ou fausses) pour ensuite retransmettre sous une forme
efficace, attractive et mémorisable ces informations à un public large. La communication
associe donc traitement de l’information et élaboration de messages.
« Nous ne manquons pas de temps, mais nous en avons beaucoup dont nous ne savons pas
tirer profit. » (Sénèque).
Le temps est la ressource la plus rare du XXIe siècle. Et le temps, c’est de l’argent ! Pour gagner
en efficacité et en performance, un(e) salarié(e) doit avoir la capacité de bien gérer son temps.
Cela signifie qu’il (elle) doit être capable de bien s’organiser pour traiter le plus grand nombre
de tâches possibles tout en traitant les urgences et les priorités. Il (Elle) doit donc être capable
d’identifier par lui- même (elle- même) les actions prioritaires tout en communiquant avec ses
collègues et sa hiérarchie ou tout(e) autre interlocuteur (trice) sur la manière de conduire ses
actions.
« Le sourire est un antistress qui orne notre visage, atténue les conflits et soulage les cœurs
souffrants. » (Mofaddel Abderrahim)
Le stress positif n’existe pas, sauf s’il est ponctuel. Toute personne qui entre en état de stress de
façon chronique va voir ses performances (physiques et cognitives) diminuer peu à peu. Pour
prévenir le stress, le(a) salarié(e) doit maîtriser un certain nombre de techniques lui permettant
de réguler par lui- même (elle- même) son état physiologique (autohypnose, méditation,
cohérence cardiaque, etc.). La prévention du stress passe également par une bonne hygiène
de vie (alimentation, sommeil, activité physique, etc.) qui favorise l’équilibre intérieur.
« Il faut avoir une part de délire, c’est la poésie, c’est l’incertitude, c’est l’hésitation, c’est le
trouble, et c’est la source de la créativité. » (Boris Cyrulnik).
Un(e) salarié(e) créatif(ve) est un(e) salarié(e) qui sait trouver des solutions innovantes à des
problèmes difficiles. C’est aussi une personne qui peut créer de nouvelles stratégies pour
inventer de nouveaux produits, de nouvelles formes d’organisation, de nouvelles attitudes
managériales. Dans un monde où les changements sont de plus en plus intenses et fréquents,
la créativité est une aptitude fondamentale et une qualité centrale dans une équipe qui sera
ainsi plus résistante aux aléas. « Si je suis créatif(ve), quand je rencontre un problème, je peux
réagir différemment ! »
Marketing, Architecture,
Score :
Arts et spectacles, Consulting,
Design. Entrepreneuriat. 50/100
« Dites au monde ce que vous comptez faire, mais d'abord montrez-le. » (Napoléon Hill).
L’ esprit d’entreprendre peut se définir comme étant une attitude pro- active orientée vers la
défense des intérêts de l’organisation. L’ esprit d’entreprendre se caractérise également par la
capacité à agir sans rétribution immédiate. La personne investit du temps et de l’énergie afin
d’acquérir de nouvelles compétences ou aptitudes dont elle sait qu’elles lui seront utiles dans
la suite de sa carrière, sans toutefois avoir la certitude absolue de leur utilité. Avoir l’ esprit
d’entreprendre , c’est être prêt(e) à investir sans être certain(e) d’obtenir un retour sur
investissement.
L’audace, c’est la capacité à « sortir du cadre » à la fois pour proposer de nouvelles solutions,
mais aussi pour se mettre en avant et porter ses idées. L’ audace , c’est la capacité à prendre
des risques pour aller capter des opportunités difficiles à obtenir dans d’autres circonstances.
L’audacieux(se) n’hésitera pas à se lancer dans des projets difficiles, à l’issue incertaine, mais
qui à terme pourraient rapporter gros, à lui (elle) ou à son employeur. L’ audace est donc une
qualité essentielle pour gravir les échelons dans une organisation.
Entrepreneuriat, Marketing,
Score :
Service commercial, Communication,
R&D, innovation. Journalisme. 60/100
« Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme. » (Winston Churchill).
La vision peut se définir comme la capacité à prendre de la hauteur par rapport à une situation
donnée. Il s’agit de la faculté à « zoomer » pour voir les problèmes en détail pour ensuite «
dézoomer » et observer les choses au sein d’un ensemble beaucoup plus large. Cette capacité
de « zoom- dézoom » permet à la fois d’être efficace et performant(e) dans le détail et d’être
efficace et performant(e) pour gérer des situations plus globales, sans s’arrêter sur des
problèmes mineurs et acquérir une vision stratégique.
« Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment
présent. » (Bouddha).
« On a intérêt au bonheur des autres, on a intérêt à ce que les autres ne soient pas malades, on
a intérêt au succès des autres parce que nous sommes une équipe collective. » (Jacques
Attali).
Le sens du collectif est la capacité à considérer son travail comme une contribution à un
ensemble plus vaste et plus important que constitue une équipe. Avoir le sens du collectif, c’est
être capable de se substituer aux autres quand ils sont défaillants pour assurer la réussite de
l’ensemble. C’est agir en mettant en avant l’intérêt collectif devant son intérêt personnel et cela
touche à des sujets aussi sensibles que l’avancement de la carrière ou de la rémunération.
Chacun contribue à un ensemble en équilibre.
Industrie, Administratif,
Score :
Bâtiment, Enseignement,
Commerce. Santé. 40/100
La curiosité permet d’apprendre de nouvelles choses, mais aussi d’apprendre des autres et de
soi. La curiosité , c’est l’art de s’intéresser à ce qui se passe en soi et autour de soi. Cet intérêt
crée du lien avec de nouvelles connaissances et de nouvelles personnes. La curiosité est ce qui
permet donc dans l’organisation de contribuer à une compétence globale par la
connaissance respective des individus entre eux, de leurs problématiques, de leurs besoins etc.
La curiosité se caractérise par une connaissance des enjeux de chacun.
Marketing, Architecture,
Score :
Arts et spectacles, Consulting,
Design. Entrepreneuriat. 60/100
« L'esprit de critique sert à s'enorgueillir ; l'esprit critique sert à s'élever. » (Corinne Ghiridlian-
hofmann).
L’esprit critique n’est pas un esprit qui s’exerce en permanence à critiquer et à dénigrer. L’esprit
critique est la faculté à prendre du recul par rapport à ce qui se passe en nous et autour de
nous, afin de distinguer le vrai du faux, l’éphémère du permanent, l’important du futile. Dans un
monde saturé par le changement, les apparences et la contradiction, l’esprit critique permet de
prendre le recul nécessaire et d’ainsi prendre les bonnes décisions sans se laisser dicter sa
conduite par les cas particuliers. L’esprit critique permet de distinguer la vague de la mousse.
De plus en plus de livres en font état et des séminaires de formation sont organisés un peu
partout afin de permettre aux personnes de développer leurs soft skills. Ces livres et séminaires
permettent de se mettre en posture critique vis-à-vis de soi-même et de ses propres
comportements afin de se transformer positivement pour atteindre une meilleure version de
soi-même. Il existe en effet des techniques pour mieux gérer ses émotions, être plus créatif(ve)
ou mieux gérer son temps et ainsi développer son potentiel professionnel et personnel.
L’avantage du développement de ces soft skills est qu’il permet d’atteindre un meilleur niveau
d’efficacité et de performance, mais aussi d’être plus heureux(se). Qui n’a pas envie d’être moins
stressé(e), d’avoir plus confiance en soi ou encore d’être plus concentré(e) sur l’instant présent ?
En développant ces compétences, la frontière entre le personnel et le professionnel s’estompe
et la personne peut profiter pleinement à la fois d’une manière de progresser dans son emploi,
mais aussi de progresser dans sa vie. Cela en fait un outil de travail sur soi particulièrement
épanouissant.
❷ LES EXPÉRIENCES
Lorsque nous embauchons de jeunes diplômé(e)s, nous nous plaignons souvent moins de leurs
moindres compétences techniques que de certains de leurs comportements. Ce qui fait la
différence entre un junior et un senior, ce sont bien souvent les soft skills. Les soft skills se
développent par l’expérience, personnelle ou professionnelle. Voilà pourquoi les jeunes qui ont
fait tout ou partie de leurs études en apprentissage ou qui ont pris part à des stages longs ont
souvent une longueur d’avance sur leurs homologues.
Voilà pourquoi les personnes qui ont eu une vie « compliquée » ou « riche » en expériences
sont aussi très souvent plus efficaces et performantes que les autres, tout simplement parce
que les défis auxquels elles ont été confrontées ont forgé leur caractère. Avoir vécu une
expérience d’expatriation, avoir des enfants, s’être marié(e) et même avoir divorcé, etc. sont
autant d’expériences de vie, particulièrement intenses qui ont forcé l’individu à développer de
nouvelles aptitudes et de nouvelles compétences. Et ce sont ces compétences que l’on nomme
soft skills.
Les personnes désireuses de développer leurs soft skills doivent donc faire deux choses.
La première est de lire, de regarder des conférences (comme les Ted-ex) et de participer
à des séminaires de développement personnel. La seconde est de multiplier les
expériences de vie en voyageant, en pratiquant de nouveaux sports ou de nouvelles
activités artistiques et en vivant leur vie de la façon la plus intense possible. Plus votre
vie sera riche en expériences, et plus vous développerez vos soft skills.
28
❶ OUVRAGES DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
Grès, S., & Lebreton, E. (2021). Méthode 16 : développer 16 soft skills et atteignez le bonheur et la réussite.
Paris : Éditions Orient’Action.
Lebreton, E. (2019). Le test du lapin. Paris : Éditions Orient’Action.
Lebreton, E. (2019). Robot révolution : les robots vont-ils détruire nos emplois et notre économie.
Paris : Éditions Orient’Action.
Lebreton, E. (2017). 10 attitudes gagnantes pour réussir dans la vie. Paris : Éditions Maxima.
Lebreton, E. (2014). Les rumeurs : petit guide pour comprendre & agir. Paris : Éditions Orient’Action.
Lebreton, E. (2010). Faire des affaires avec les Chinois. Paris : Éditions Eyrolles/Éditions d’Organisation.
❸ ROMANS
Lebreton, E. (2013). K., Quand le troisième âge s’éveillera, le monde tremblera. Paris : Éditions Kindle.
Lebreton, E. (2005). La répétition. Paris : Éditions Le Manuscrit.
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29
Il est des qualités humaines qui favorisent
l’épanouissement des êtres et de leurs
performances. Au nombre de seize, elles
concourent à des degrés divers au bonheur
individuel et à la réussite professionnelle.
Communément désignées sous l’appellation de
soft skills – compétences douces en français –
elles sont aujourd’hui reconnues unanimement
comme des facteurs d’employabilité et de succès
pour les entreprises et les personnes.
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31
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