Vous êtes sur la page 1sur 2

FLUCKIGER

Manon
1G1

La séquence, du latin «sequentia» signifie la suite. C’est la décomposition du mouvement


retranscrit par des photos. Les œuvres étudiées sont des suites de photos par Roman OPALKA
intitulé «Opalka, 1965/1-infini» et Duane Michals intitulé «Le paradis retrouvé». Les deux œuvres
sont comparables puisqu’elles sont toutes deux des séquences dans le domaine artistique de la
photographie avec diverses differences.

Roman OPALKA est un homme d’origine polonais optant pour une œuvre multiple puisqu’il
regroupe en une œuvre trois projets tel que l’enregistrement de sa voix comptant de 1 à l’infini en
polonais, un tableau de plus en plus blanc regroupant une multitude de nombres jusqu’à l’infini,
puis pour finir une suite d’autoportrait de sa part cadrant la tête, une fois par jour depuis 1965, et ce
pendant 46 ans. Cela montre donc que l’auteur aime l’infinité, la longueur dans le temps. Son
travail reflète la minutie ainsi que la patience. La plupart de ses œuvres transmettent un effet
saturées. Il va créer une multitude de petites photos argentique, faisant penser à des photo
d’identités, de 30,5 x 24 cm chacune. OPALKA cadre ses photos au niveau de sa tête uniquement,
sans pour autant laisser paraître aucunes émotions, son regard retransmet toujours la même énergie
et son visage est décontracté, placé de manière basique. Ses photos sont en noir et blanc, laissant
alors place a un contraste de plus en plus blanc, comme il le fait dans sa peinture. Sa mise en scène
est alors très basique, c’est un simple fond blanc. On peut alors y apercevoir un vieillissement,
démontrant les épreuves de la vie et les changements des traits du visage. Un fragment de son
œuvre laisse voir une chronologie accélérée, si cela avait été regroupé en une vidéo, cela aurait pu
faire une fraction de secondes à coté de la longue durée de la vie. Pour OPALKA, ce projet était un
projet de vie, une immortalisation de la durée vécue. C’est une archive du présent laissant une trace
du temps qui se manifeste pas l’épuisement du corps de l’artiste. Cette séquence retranscrit en règle
générale un document sur le temps et sa définition.
Duane MICHALS, lui, est un homme d’origine Américaine. Son œuvre est une séquence
régressive de 6 photos argentiques faisant 24x36cm chacune, comportant un jeu d’illusion, un
aspect religieux, ou encore un aspect enfantin puisqu’il faut trouver les différences sur chaque
images. Les photos sont cadrées en plan Américain, c’est à dire au milieu de la cuisse. Les photos
sont en noir et blanc, sans émotions de la part des acteurs ou même dans l’harmonie colorée. Le
contraste noir et blanc se fait de moins en moins noir au fur et à mesure de l’évolution du temps.
L’auteur à fait une mise en scène avant de mettre au point cette œuvre, ce n’était pas instantané. Il y
a tout une réflexion derrière ce travail. On peut y apercevoir une modification du décor avec des
ajouts de plantes ou des retrait d’accessoires. Les différences sont également visible sur les
personnages avec le retrait des vêtement ou encore une positions des mains moins formelle. Sur
l’image la femme se tient debout, en retrait, laissant ainsi penser à une subordination hiérarchique
présente dans le monde du travail. La lumière est naturelle, elle est donc subit par les personnages,
laissant alors la scène à la frontière en le réel et l’irréel. Duane MICHALS, dans son œuvre, à voulu
transmettre le retour aux sources, à la nature, la nudité, la pureté ou encore la sexualité. Ce sont ses
références à Eve et Adam qui laisse l’œuvre subjuguée par un aspect religieux. L’œuvre évoque un
retour rapide dans le passé malgré le fait que cette époque remonte a de très nombreuses années. Il y
a donc une chronologie vers une époque sans pudeur, avec moins de gêne. La nature envahit petit à
petit la civilisation, en changeant ainsi le statut social et la relation des personnages.

Pour conclure, les deux œuvres sont comparables puisqu’elles sont tout deux des séquences
retranscrivant la notion du temps malgré que celle d’OPALKA soit évolutive tandis que celle de
MICHALS est régressive. Les photos ont toutes deux une harmonie colorée noire et blanc et sont
toutes deux des photos argentiques. Celle d’OPALKA tire de plus en plus vers le blanc tel que chez
MICHALS. Les auteurs avaient tout deux en tête de transmette une évolution du temps mais ils ne
l’on pas exprimé de la même manière. En effet, OPALKA est lui parti dans une infinité de photos
retranscrivant ainsi la longueur du temps, mais au contraire MICHALS, lui, à raccourcit un très
grand laps de temps en seulement 6 clichés.

Vous aimerez peut-être aussi