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Je Selfie donc je suis, quelles

conséquences pour le
commerce ?
En lançant des rencontres mensuelles, la Chaire E.Leclerc et ESCP Europe souhaitent créer un
nouveau lieu de débat pour encourager les étudiants et les professionnels dans leurs recherches
et alimenter la communauté d’une réflexion innovante sur l’évolution du commerce et l’impact
des nouvelles technologies sur le secteur.

Animé par Michel Edouard Leclerc et le Professeur Olivier Badot, Doyen à ESCP Europe, ce
premier petit-déjeuner, qui a réuni plus de 100 participants, avait pour thème : « Je selfie donc
je suis », avec la participation d’Elsa Godart, Docteur en psychologie et Docteur en philosophie
et de Maxime Valette, multi-entrepreneur dans la nouvelle économie.

Garder ses valeurs commerciales dans un monde enclin à de profondes mutations.

Aujourd’hui les marques sont dans un rapport entre l’affect, l’attachement qu’elles suscitent
par différents canaux et les technologies.
Plus que jamais, dans ce monde en profonde mutation, décisionnaires, enseignes et marques
doivent faire la part de recul par rapport au contexte ambiant pour ne pas perdre son temps et
se disperser dans le foisonnement de révolutions annoncées tout en trouvant leurs propres
voies. Pour que dans le rapport entre les technologies et la société les marques puissent agir de
façon concrète et pérenne. La Chaire « Prospective du Commerce dans la société 4.0. »
tend ainsi à travailler sur l’impact à la fois sociétal et social de ces mutations.

"Je selfie donc je suis" : la place du selfie dans la société et dans le commerce de
demain.

Le commerce de demain, 4.0 est plus complexe car il comporte un nombre important d’acteurs
aussi bien d’un point de vue de l’économie industrielle que de l’économie organisationnelle.

Maxime Valette a créé sa première entreprise à 15 ans dans l’hébergement de sites web et
plus tard un blog, « Vie De Merde » devenu un site participatif qui compte aujourd’hui plus de 3
millions de visites / jour, chiffre d’affaires de 2 millions d’euros pour une dizaine de salariés.
Selon lui, dans l’évolution du web, le 3.0 fut le web qui a permis la participation, la création de
réseaux et a participé à l’acte d’achat et même à évaluer les magasins avec des sites comme
Fia-Net. La communauté devient active dans ses achats et c’est un phénomène de participation
sur lequel il faut continuer à se développer.
Aujourd’hui on voit l’émergence d’une nouvelle tendance, issue de la saturation de la "bande
passante humaine" : le web 4.0 – C’est le web qui va venir à l’utilisateur et non plus l’inverse.
Ca va être les objets du quotidien qui vont faciliter l’achat. Et cette tendance est d’autant plus
fondamentale qu’aujourd’hui, dans une grande partie des achats, ce qui stimule l’acte d’achat
est la connexion de l’objet à internet.

Il y a un retour au self-challenge, cela rejoint le phénomène des Selfies. Il y a une constatation


de l’essor du cross-canal, qui signifie que l’existence virtuelle est systématiquement perçue
comme l’expérience de commerce vertical.

En savoir +

© CCI Paris Ile-de-France

URL de la page convertie en PDF : https://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/cci93/je-selfie-


donc-je-suis-quelles-consequences-pour-le-commerce

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