Vous êtes sur la page 1sur 26

LOIS D’AMOUR

FRANCISCO CANDIDO XAVIER


Dicté par l'Esprit Emmanuel

Editeur FEESP

1
TABLES DES MATIERES

Lois de l'amour 4
Causes spirituelles des maladies 6
Parenté et filiation 9
Choix social et spirituel 11
Divorce - Suicide – Avortement 13
Obsession 16
Conséquences du passé 19
Traitement des maladies et le spiritisme 22
Rachat 24

2
3
LOIS DE L'AMOUR

Plus la civilisation se développe sur Terre, plus l'étude prédomine dans l'extension
du progrès général.

Scientifiques et chercheurs analysent inlassablement non seulement les réalisations


faisant allusion au domaine des forces de la nature, mais aussi les puissances de l'âme,
scarifiant tous les phénomènes du binôme esprit-corps, consacrant l'ère de la pensée
rationnelle.

Pour cela se multiplient les écoles et les filières techniques, les établissements
culturels et les amphithéâtres pédagogiques, dans lesquels les questions et les réponses
sédimentent la rénovation du monde.

Naturellement, transportons aussi la question de la douleur en classe, par sujet à


examiner en urgence.

Il y a des penseurs qui prétendent l'ignorer, tandis que d'autres en font une passion
caressée avec volupté, tombant dans le déséquilibre de ceux qui ignorent la fonction de
l'eau dans le sol, formant un désert en la repoussant délibérément du chemin, ou générant
la panique, pour la ramasser tout contre eux.

Il y a encore ceux qui font appel aux religions séculaires, pour se faciliter
l'existence, cependant, presque tous les systèmes de foi jouissent de l'extase mystique, en
minant la cohérence ou en transformant le confort moral en une hypnose malsaine,
attitudes qui relèguent toute illumination à de lamentables atermoiements.

D'où notre intention d'offrir ces humbles pages, sous forme de livret didactique (1),
aux compagnons qui ont proposé les huit thèmes abordés dans ce livre, autour de la
souffrance devant la Doctrine Spirite (2), dans le but de fonder la patience et la
consolation, l’espoir et l’amélioration intime, dans la logique de la réincarnation.

Nous avons articulé notre modeste effort à partir de questionnaires et


d'explications, aussi simples et aussi réduits que possible, relatant des suggestions pour
une plus grande compréhension parmi les étudiants de la foi rationnelle qu'Allan Kardec
nous prescrit, en faisant revivre l'Évangile du Christ.

Évidemment, de cette façon, nous livrons aux amis lecteurs, les pâles semences du
travail méthodique que nous devons mener dans l'étude croissante de la Doctrine Spirite,

4
afin de résoudre le problème de la douleur, dans les lois du destin, au cœur desquelles
nous surprendrons invariablement l'Amour Divin, éteignant les carences humaines.

C'est pourquoi, laissant ici notre obscur essai pour l'institution de cours rapides ou
détaillés, destinés à l'élucidation spirite, parmi les hommes, maintenant et dans l'avenir,
nous demandons au Seigneur de bénir notre intention de coopérer à l'éclairage de la
nouvelle lumière, toujours dans la certitude que d'autres cultivateurs, désincarnés et
incarnés, viendront aux luttes de la vérité pour faire plus et mieux.

EMMANUEL

Uberaba, 17 janvier 1963.

(1 – À l'invitation d'Emmanuel, bienfaiteur spirituel bien connu, les médiums


Francisco Cândido Xavier et Waldo Vieira ont psychographié ce livre, le premier étant
responsable des chapitres pairs et le second des chapitres impairs, respectivement, dans
une série de huit réunions, à Uberaba, Minas – NDLR).

(2 - Les thèmes étudiés dans ce livret ont été suggérés à Emmanuel par un groupe
de compagnons qui travaillent à la Fédération Spirite de l'État de São Paulo, désireux
d'analyser la souffrance humaine dans un léger cours d'éclaircissement, à la lumière de la
Doctrine Spirite – Note de l'éditeur).

5
CAUSES SPIRITUELLES
DES MALADIES

1- Quelle est la structure spirituelle du corps de chair ?


- Le corps spirituel ou périsprit est le corps de base, constitué de matière subtile,
sur lequel s'organise le corps de chair.

2- Les erreurs d'une incarnation passée peuvent-elle être incluses dans l'incarnation
présente, prédisposant le corps physique aux maladies ? De quelle manière ?
- La grande majorité des maladies ont leur cause profonde dans la structure semi-
matérielle du corps spirituel. Si l'esprit a mal agi, dans tel ou tel secteur de l'expérience
évolutive, il lie le corps spirituel à des déséquilibres ou dystonies, qui le prédisposent à
l'installation de certaines maladies, selon l'organe touché

3- Quels sont les deux aspects de la Justice ?


- La justice sur Terre se contente de punir la cruauté manifeste, dont les
conséquences transitent dans les domaines d'intérêt public, délabrant la vie et incitant à la
criminalité ; cependant, ce n'est là que son aspect extérieur, car la Justice est toujours une
manifestation constante de la Loi Divine, dans les processus d'évolution et dans les
activités de la conscience.

4- Quelle est la relation entre les maladies et la Justice ?


- Dans le cours de la maladie, il est impératif que nous examinions la Justice,
fonctionnant avec toute sa puissance régénératrice, pour guérir les maux que nous
chérissons.

5- Que fait l'Esprit avant de se réincarner en vue de sa propre amélioration ?


- Avant la réincarnation, nous analysons nous-mêmes, en toute responsabilité, les
points vulnérables de notre propre âme, en préconisant en notre faveur la concession des
empêchements physiques qui, en temps voulu, nous immunisent, face à la possibilité
d'une rechute dans les erreurs dont nous sommes victimes.

6- Que demandent les intellectuels qui ont souillé les trésors de l'âme pour se
régénérer ?
- Les artisans de la pensée, qui ont détourné les trésors de l'esprit, demandent des
entraves cérébrales, qui peuvent devenir, pour un temps, des leviers coercitifs contre nos
tendances au déséquilibre intellectuel.

6
7- Quelles mesures de réhabilitation les artistes qui ont corrompu leur intelligence
demandent-ils ?
- Les artistes, qui ont enivré la sensibilité d'autrui par les abus d'une
représentation vicieuse, demandent des maladies ou des mutilations, qui les rendent
incapables de tomber dans de nouvelles fautes.

8- Quels modifications sont demandées par les orateurs et les personnes qui ont été
influencées négativement par la parole ?
- Les travailleurs de la parole, qui l'ont utilisée pour calomnier ou pour blesser,
demandent les déficiences de l'appareils vocal et auditif, qui leur garantiront la
ségrégation providentielle.

9- Quelles mesures correctives ceux qui ont pris de graves engagements sexuels
demandent-ils ?
- Les personnes douées d'harmonie organique, qui jettent les valeurs du sexe sur
le terrain des passions dégradantes, rendant les cœurs fous et favorisant les tragédies,
implorent les maladies et les inhibitions génétiques qui, en les humiliant, servent de
soupapes pour contenir leurs pulsions inférieures.

10- Toutes les maladies connues ont-elles été demandées par l'Esprit du malade,
avant de renaître ?
- L'Esprit ne sollicite pas toujours délibérément certaines maladies, car dans de
nombreuses circonstances, comme celles qui surviennent dans le suicide ou la
délinquance, il tombe immédiatement dans la désintégration ou la folie de ses propres
forces, endommageant son corps spirituel, ce qui l'oblige à renaître dans le berceau
physique, en présentant des malformations et des maladies congénitales, dans des
conditions expiatoires pénibles.

11- Quels sont les cas les plus courants de maladies obligatoires, imposées par la loi
divine ?
- On trouve de nombreux cas de maladies obligatoires, imposées par la Loi
Divine, chez la plupart des créatures qui apportent les épreuves de l'idiotie ou de la folie,
de la cécité ou de la paralysie, toutes irréversibles, ou même dans les enfants à problèmes,
dont les corps, désespérément frustrés, tout au long de la réincarnation, sont en état de
cellules régénératrices, pour l'internement obligatoire de ceux qui ont eu droit à des
recours aussi drastiques de la Loi.

Il est juste d'ajouter que tous ces compagnons, en difficultés passagères mais
dures, renaissent en compagnie de ces mêmes amis et membres de la famille d'un autre
temps qui, un jour, ont été complices avec eux dans la pratique des actions réprobatrices
dans lesquelles ils ont commis des infractions.

12- L'esprit non vigilant peut-il installer des maladies dans le corps ? Et qu'est-ce
qui peut causer des maladies de causes spirituelles dans la vie quotidienne ?

7
- L’esprit est plus puissant pour installer des maladies et des disharmonies que
toutes les bactéries et tous les virus connus.
Il faut donc aussi considérer que les déséquilibres et les maladies naissent aussi
de l'imprudence et de l'insouciance, de la révolte et de la paresse. Les gens qui s'enivrent
au point de ruiner leur santé ; qui oublient l'hygiène jusqu'à devenir la proie de parasites
destructeurs ; qui se mettent en colère pour la moindre raison, déréglant leurs propres
nerfs ; ceux qui passent chaque heure dans des hamacs et des lits, des fauteuils et près des
fenêtres, sans avoir le courage de vaincre l'oisiveté et le découragement par le
mouvement du travail, en nuisant à la fonction des organes du corps physique, à cause de
leur propre immobilité, sont des personnes qui génèrent les maladies pour elles-mêmes,
dans les attitudes d'aujourd'hui, sans aucun rapport avec les causes antérieures des
existences passées.

13- Quel est l'avertissement de Jésus pour nous prévenir contre les maux du corps et
de l'âme ?
- En soulignant les causes lointaines et proches des maladies actuelles, nous
soulignons la raison pour laquelle les enseignements de la Doctrine Spirite nous font
considérer, avec un sens plus sérieux, l'avertissement du Maître : « Priez et veillez, afin
que vous ne tombiez dans la tentation ».

8
PARENTÉ ET FILIATION

1- La mort archive-t-elle les services inachevés des créatures humaines ?


- Dans le monde, la mort apparaît comme une station de problèmes insolubles,
classant les services inachevés. Cependant, ce n'est qu'une apparence.

2- Les conséquences des crimes obscurs des hommes se terminent-elles par la mort ?
- Les drames passionnés, les crimes qui n'ont pas fait l'objet d'enquêtes par des
juges humains, les tragédies intimes et les vols dans l'ombre, dont on sait identifier les
protagonistes par les victimes et les bourreaux, ne disparaissent pas dans le silence du
tombeau, car la vie continue, au-delà de la mort, déroulant causes et conséquences.

3- Le principe de cause à effet fonctionne-t-il au-delà de la mort ?


- Le principe de cause à effet fonctionne à la fois dans l'existence humaine et au-
delà des instruments physiques périssables.

4- Qu'est-ce que la mort nous apporte ?


- Parce que nous autres êtres humains, incarnés et désincarnés, sommes encore des
disciples imparfaits et inexpérimentés de la vie, la mort ne nous pousse pas,
définitivement, vers les sphères supérieures ni ne nous abaisse, indéfiniment, dans des
cercles dégradants.

5- Pour les personnes humaines, que signifie la vie terrestre ?


- La Loi Divine les considère comme des intelligences jeunes, sous le patronage de
l'école, leur accordant, dans la vie terrestre, le champ le plus élevé d'édification et de
rééducation.

6- Quel est le lien entre la consanguinité et le destin ?


- Dans les liens de consanguinité, nous faisons revivre la convivialité de tous ceux
qui se sont associés à notre destin, par les liens du bien ou du mal, par les portes bénies
de la réincarnation.

7- De quoi avons-nous besoin pour gagner dans la lutte domestique ?


-Nous devons nous revêtir de patience, d'amour, de compréhension, de
dévouement, de bonne humeur et d'humilité, afin d'apprendre et de gagner, dans la lutte
domestique. Dans le monde, le foyer est la première école de réhabilitation et de
réadaptation.

9
8- Quels étaient les parents despotiques dans les vies antérieures ?
-Les parents despotiques d'aujourd'hui sont presque toujours ces enfants du passé,
dans l'esprit desquels nous avons inoculé l'égoïsme et l'intolérance.

9- Qu'en est-il du fils rebelle ?


- Le fils rebelle et vicieux est le frère que l'on jette, un jour, dans l'intempérance et
la délinquance.

10- Et la fille insensée ?


- La fille retenue dans les dérèglements du cœur est la jeune femme qui, dans un
autre temps, nous avons induite au déséquilibre et à la cruauté.

11- Qu'en est-il du mari déloyal ?


- Le mari ingrat et déloyal, dans de nombreuses circonstances, est le même mari du
passé, que nous avons précipité dans la désertion, avec nos propres exemples moins
heureux.

12- Qu'en est-il de la femme désorientée ?


- La compagne désorientée qui aigrit notre sentiment, est la femme que nous avons
méprisée, dans un autre temps, la forçant à glisser dans le gouffre de la folie.

13- Qu'en est-il des parents qui se sacrifient ?


- Les parents qui se sacrifient et sur lesquels nous nous appuyons, sont les amis
d'autres époques, avec lesquels nous avons déjà construit les bases solides de l'amitié et
de la compréhension, nous apportant le réconfort d'une sécurité réciproque.

14- Comment notre passé peut-il influencer l'ambiance familiale et l'activité


professionnelle ?
- Chaque lien de sympathie ou chaque ombre de désaffection, que l'on retrouve
dans la famille ou dans l'activité professionnelle, sont des forces du passé qui nous
demandent des affirmations plus larges de travail pour la victoire du bien.

15- Au vu de tout cela, qu'est-ce que nous devons faire devant nos proches ?
- Face aux parents et aux compagnons de voyage, consacrons-nous au bonheur de
tous et faisons de notre mieux, pour le bien de chacun.

16- Que faire si la présence de quelqu'un nous est pénible ?


- Si la présence de quelqu'un est douloureuse ou difficile pour notre cœur,
annulons les impulsions négatives qui surgissent dans notre âme et transformons nos
relations avec cette personne en un semis constant de paix et de lumière.

17- Est-ce que tous les liens de parenté ont une raison d'être ?
- Nul n'a tel ou tel lien de parenté sans raison, puisque le hasard n'existe pas dans
les œuvres de la Création.

10
CHOIX SOCIAL ET SPIRITUEL
1- Ne peut-on évaluer nos existences passées qu'à travers des luttes et des épreuves ?
- Non. Le passé ne nous parle pas exclusivement à travers les épreuves qui
jalonnent nos vies.

2- Notre profession nous offre-t-elle des opportunités de réajustement ?


- Nous observons les opportunités de réajustement et d'amélioration que le monde
nous offre dans le cadre de notre profession. La personne renaît, gravitant dans le
domaine du service dans lequel les dispositions et les tendances s'accordent.

3- À quel critère obéit le placement de l'intelligence dans le champ professionnel ?


- Chaque intelligence se situe à l'endroit où elle peut produire plus et mieux.

4- Est-ce la fatalité qui pousse une personne à choisir un certain métier ?


- Certes, le placement de la personnalité dans une carrière donnée n’obéit pas à la
fatalité. Le libre arbitre dans le monde intérieur commande les sentiments et les idées, les
paroles et les actes de l'Esprit, en permanence.

5- Quand pouvons-nous renouveler notre destin ?


- Chaque jour est l'occasion de renouveler le destin.

6- Pouvons-nous, sans difficulté, renouveler notre destin aujourd'hui ?


- Oui. Dans la sphère des devoirs communs, l'Esprit acquiert, par l'abnégation et le
service spontané, de précieuses ressources pour l'action, de manière à reconstruire
facilement ses propres voies.

7- La loi divine présente-t-elle des moyens spéciaux pour nous corriger et nous
libérer ?
- Nous sommes confrontés dans les activités professionnelles d'aujourd'hui en tant
qu'anciens débiteurs de la loi, appelés dans le travail, les œuvres dans lesquels nous avons
nous-mêmes échoué hier, avec des possibilités élargies d'obtenir notre propre rachat ;
presque toujours ceux-là mêmes avec lesquels nos propres offenses ou désertions se sont
produites dans des existences passées. Dans notre intérêt, la Loi nous donne des
engagements et des obligations envers eux, afin que nous puissions éviter les antipathies
et les inhibitions, respirant leur climat et les rendant plus présents.

8- Que font fréquemment aujourd'hui les penseurs qui ont enivré hier l'esprit
populaire ?

11
- Les penseurs qui, autrefois, corrompaient l'esprit populaire avec les dépravations
de l'esprit déjà en route vers l'autodestruction, forment maintenant des enseignants
laborieux, apprenant à administrer des disciplines, au prix de leur propre exemple.

9- Qu'en est-il des anciens conquérants militaires qui ont pratiqué des excès ?
- Les tyrans qui n'ont pas hésité à forger la misère physique et morale de leurs
semblables, dans l'exaltation des principes subalternes dans lesquels ils se sont avilis,
reviennent, après les premières mesures de leur propre correction, dans la condition
d'administrateurs capables de distribuer des valeurs et des tâches édifiantes.

10- Qu'en est-il des dominateurs politiques qui ont dilapidé la confiance du peuple ?
- Les politiciens qui ont dilapidé la confiance du peuple, lorsqu’ils étaient déjà
placés dans les lignes de réajustement, reviennent, dans le commerce ou l'agriculture,
avec une occasion précieuse de transpirer en aidant ces mêmes communautés qu’ils ont
déprimées.

11- Et les guerriers et les soldats ?


- Les guerriers et les soldats qui utilisaient des armes pour s'assurer l'immunité
contre les instincts destructeurs lorsqu'ils étaient internés au début de la régénération, sont
transfigurés en mécaniciens et modélistes, donnant de la dignité au métal et aux bois
qu'ils avaient eux-mêmes pervertis en d'autres temps.

12- Et qu'en est-il des bourreaux ruraux ?


- Les bourreaux ruraux, les usuriers dénaturés, les fraudeurs de l'économie
publique et les intendants de la terre, convertis en agents du futur, modifiés au contact du
bien, reviennent dans la position de serviteurs limités de la terre, quand du lever au
coucher du soleil, dans le paiement des dettes auxquelles ils se sont engagés, de façon
imprévisible.

13- Qu'en est-il des femmes qui se sont occupées de commérages et d'intrigues
malveillantes ?
- Les femmes distinguées qui se sont occupées de médisance et d'intrigue, nuisant
à la liberté et au progrès, après avoir reconnu leurs propres erreurs, sont retournées, en
captivité provisoire, dans l'enceinte domestique, emprisonnées dans de simples tâches,
près des bassines et des casseroles.

14- Que signifie finalement pour nous le travail que nous donne la Terre ?
- Réfléchissons à la situation dans laquelle le présent nous place et nous y
trouverons les signes du passé et en l'utilisant, non seulement pour notre propre bénéfice,
mais en faveur de tous ceux qui nous approchent, nous reconnaîtrons, dans le travail que
la vie nous offre une porte libératrice éclairée vers le grand avenir.

12
DIVORCE - SUICIDE - AVORTEMENT
1- Comprenant que de nombreux mariages se soldent par des unions malheureuses
et parfois même profondément désagréables, poussant les époux à divorcer,
comment interpréter la phase d'attraction réciproque, pleine de joie et d'espoir, qui
a caractérisé la fréquentation et la noce ?
- Quiconque aspire à un titre élevé passe par la phase d'enchantement. Le
professeur peine à se lever sur sa chaire. Une fois le certificat de capacité obtenu, il est
impératif de se livrer à des études incessantes pour répondre aux exigences du métier
d'enseignant.
- L'universitaire s'efforce d'obtenir le diplôme qui l'autorise à exercer la profession
libérale. Lauréat de la distinction, il se sent obligé de travailler sans relâche, afin
d’assumer la responsabilité dans laquelle il aspire à vivre.
- C'est également le cas pour le mariage.

2- Comment interpréter les revers et les mécontentements domestiques ?


- L'homme et la femme attendent le mariage, bercés par la mélodie du rêve,
cependant, ayant réalisé la coexistence dans le foyer, des obligations surgissent, issues du
passé, à travers le programme de service tracé pour chacun de nous par la réincarnation,
qui nous oblige à reprendre, dans l'intimité, toutes nos erreurs et méfaits.
- De cette façon, il est facile de reconnaître que toutes les difficultés domestiques
sont des obstacles, apportés par nous-mêmes, des existences passées.

3- Généralement, qui, dans les lois du destin, est le mari fautif ?


- Le mari fautif est le même homme que nous avons incliné un jour à la cruauté et
au mensonge.

4- Qu'en est-il de la femme déséquilibrée ?


- Une femme déséquilibrée est cette femme que nous avons autrefois reléguée au
besoin et au vice.

5- Qu'est-ce qu'un enfant à problèmes ?


- Les enfants à problèmes sont ces mêmes Esprits que nous avons blessés, en
défigurant leur caractère et en empoisonnant leurs sentiments.

6- Quelle est la fonction essentielle du foyer et de la famille ?


- Dans le parcours familial, les pulsions sont purifiées et les décisions sont
renouvelées. On y trouve les stimulations au travail et les tentations qui mettent à

13
l'épreuve les qualités acquises, les joies qui nous encouragent et les peines qui nous
corrigent.

7- Comment le divorce est-il vu dans les plans supérieurs de l'Esprit ?


- Le divorce, bien que parfois nécessaire, n'est pas une voie de salut lorsque les
disputes s'aggravent. Personne ne cueille des fleurs sur des pierres plantées.
- Seul le temps peut dissiper les ombres que nous accumulons avec le temps. Seul
le pardon inconditionnel efface les offenses ; seul le bien éteint le mal.

8- Il y a des cas franchement insolubles dans les mariages malheureux ; Le divorce


n'est-il pas le moindre mal pour éviter de plus grands maux ?
- Beaucoup disent que le divorce est une soupape de sécurité pour éviter le crime et
nous n'osons pas le contester. Dans certains cas, cela fonctionne, comme une mesure
malheureuse, pour éviter des maux plus grands, comme une amputation qui évite la mort,
mais ce sera toujours une décharge différée, comme une reformation de la dette
contractée.

9- Quelle que soit la rapidité des luttes dans le mariage, est-il préférable d'y rester ?
- Payer c'est se libérer, apprendre c'est assimiler la leçon.

10- Quelles sont les pires conséquences des liaisons charnelles malheureuses, outre
celles qui se manifestent dans les souffrances des frustrations ou des blessures
émotionnelles ?
- Il faut observer que de l'affection sexuelle incontrôlée découlent de nombreuses
calamités pour la vie de l'Esprit, parmi lesquelles nous soulignerons, avec la fascination
ou la haine, dans les problèmes d'obsession, le suicide et l'avortement, comme étant les
plus regrettables.

11- Comment l'avortement est-il interprété dans les plans supérieurs de la Vie
Spirituelle ?
- L'avortement provoqué, même face aux réglementations humaines qui le
permettent, constitue un crime selon les Lois de Dieu.

12- Quels sont les résultats immédiats de l'avortement pour les mères et les pères qui
le pratiquent ?
- Pratiquant l'avortement, les mères et les pères cruels ou irresponsables éloignent
d'eux-mêmes les ressources de réhabilitation et de bonheur qui, plus tard, illumineraient
leur chemin, soit en empêchant la réincarnation d'esprits amis qui leur garantiraient
sécurité et confort, soit en empêchant la renaissance d'anciens ennemis, avec lesquels ils
pourraient acquérir leur propre tranquillité par le règlement de vieux comptes.

13- L'avortement offre-t-il des conséquences douloureuses particulières pour les


mères ?
- L'avortement offre des complications funestes aux femmes qui s'y soumettent, les
poussant à une désincarnation prématurée, soit par le cancer, soit par d'autres maladies de
formation obscure, lorsque les processus afflictifs de l'obsession ne sont pas annulés.

14
14- Et pour les parents ?
- Les parents qui coopèrent aux crimes de l'avortement, tout comme les
gynécologues qui le favorisent, en viennent à subir les résultats de la cruauté qu'ils
pratiquent, attirant sur leurs propres têtes les souffrances et le désespoir des victimes
reléguées par eux aux mésaventures et aux ombres de la vie spirituelle des sphères
inférieures.

15- Les personnes qui se sont suicidées à cause des déceptions rencontrées dans leurs
affections, aggravent-elles les souffrances des autres, en plus des souffrances qu'elles
rencontrent elles-mêmes ?
- Beaucoup d'esprits faibles, qui pour des raisons de malheur dans l'affection
sexuelle se jettent dans le suicide, rencontrent des souffrances gigantesques, comme ceux
qui, dans l'obscurité, sautent dans des précipices de braises ardentes, créant des
dérivations d’angoisse pour ceux qui ont causé de telles tragédies.

16- Les cas de suicide dans les unions charnelles malheureuses aggravent-ils
l’épreuve dans les futurs mariages ?
- Ceux qui violent le passage de la mort, croyant à tort atteindre le repos, ne
trouvent rien d'autre que les tourments et le désespoir, générant, au plus profond d'eux-
mêmes de terribles conflits que seules les réincarnations régénératrices peuvent remédier.
- Sachons tolérer patiemment les épreuves que le monde nous offre, en créant du
bien sur tous les maux qui nous viennent des existences que nous avons déjà vécues, dans
la conviction que fuir le devoir - aussi pénible soit-il, qui nous incombe - sera toujours
embrasser pire. Dans toutes tribulations ou difficultés, notre obligation individuelle est de
faire de notre mieux pour que le bien triomphe.

17- Que peut-on faire pour éteindre les maux évidents des liens affectifs inconsidérés
et malheureux ?
- Dans tous les domaines de la lutte humaine, les engagements passés
réapparaissent.
- Il est indispensable de doter l'âme de la force nécessaire pour surmonter, en son
sein, les points vulnérables qui, en un autre temps, l'ont fait tomber.

18- Quelle direction personnelle devrions-nous adopter pour vaincre les


désagréments du foyer malheureux ?
- Évitons autant que possible le divorce, et luttons contre l'avortement et le suicide
avec toutes les ressources du raisonnement et d'éclaircissement que nous disposons.
- Le divorce repousse le sauvetage.
- L'avortement complique le destin.
- Le suicide aggrave toute souffrance.

15
OBSESSION
1- Y a-t-il un rapport entre l'obsession et les courants mentaux ?
- Quiconque se réfère à l'obsession doit nécessairement se référer aux courants
mentaux. La pensée est la base de tout.

2- Avons-nous tous des désaffections dans le passé ?


- Il est indéniable que nous portons tous encore, du passé au présent, une énorme
charge de désaffections.

3- Quelle est notre position, après la désincarnation, lorsque nous ne sommes ni


totalement bons ni totalement mauvais ?
- Lorsque nous nous désincarnons, dans des conditions relativement heureuses, à
quelques exceptions près, nous sommes assimilés à des débiteurs en phase de rédemption,
ce qui nous permet, par le travail et l'étude, de poursuivre le rachat des engagements de
l'arrière-garde.

4- Dans quel domaine sommes-nous le plus souvent confrontés aux ennemis du


passé, sur Terre ou dans le monde spirituel ?
- Il est compréhensible que ce soit dans la sphère physique que nous soyons le plus
directement et fréquemment approchés par ces mêmes Esprits que nous avons blessés ou
avec lesquels nous avons été complices de la délinquance.

5- Comment pourrions-nous classer ceux qui dans d'autres existences étaient des
ennemis ou dont nous étions des adversaires et qui, à l'heure actuelle, jouent, en
raison de leur profession ou de leur famille, le rôle de nos compagnons et parents ?
- Ils sont les témoins de notre amélioration, en mettant à l'épreuve nos énergies
morales, lorsque nous ne supportons pas leur coexistence permanente, par la force des
épreuves régénératrices que nous apportons avec nous à la renaissance. Ils nous
accompagnent en tant qu'instruments du progrès auquel nous aspirons, ils veillent sur nos
réalisations et surveillent nos impulsions.

6- Quand serons-nous vraiment en paix avec tous ceux qui sont encore pour nous
des aversions naturelles ou des personnes difficiles ?

16
- Un jour, nous pourrons les remercier de leur collaboration, imitant l'élève qui,
perturbé à l'école, se réjouit ensuite d'avoir passé sous les attentions du professeur
exigeant.

7- Comment nos adversaires du passé se transforment-ils ?


-Dans le processus d'obsession, il est urgent de reconnaître que nos détracteurs ou
nos adversaires se transforment pour le bien, comme nous, de notre côté, nous nous
transformons pour le mieux.

8- Les séances de désobsession ont-elles une valeur ? Dans quelles conditions ?

- Toute recommandation verbale et toute compréhension par la parole, par les


séances de désobsession, ont une valeur profonde, mais seulement lorsqu'elles sont
authentifiées par notre effort de réhabilitation intime, sans lequel toutes les phrases
touchantes passeront, infructueuses, comme une musique émouvante sur la boue du
marais.

9- À quel moment et dans quelle situation les phénomènes déprimants de l’obsession


peuvent-ils nous atteindre ?
- si l'on se rappelle que la pensée est le levier de liaison, pour le meilleur et pour le
pire, il est très facile de comprendre que les phénomènes déprimants de l'obsession
peuvent nous affecter, dans n'importe quelle condition et à n'importe quel moment.

10- Est-il nécessaire que l'obsédé observe sa propre vie mentale pour contribuer à sa
propre amélioration ?
- Oui. Les courants mentaux sont aussi évidents que les courants électriques,
exprimant des potentiels d'énergies pour des réalisations qui expriment une direction, un
but ou une volonté, que ce soit pour le mal ou pour le bien.

11- Quel est le rôle du désir, de la parole, de l'activité et de l'action dans le


phénomène obsessionnel ?
- Chacun de nous est un accumulateur par lui-même, retenant les forces
constructives ou destructives qu'il génère. Le désir, la parole, l'attitude et l'action
représentent des électro-aimants, par lesquels nous attirons des forces égales à celles que
nous extériorisons, en direction de nos semblables.

12- Quelles sont les conséquences pour ceux qui s'attardent sur un aspect
quelconque du mal ?
- S'attarder sur un aspect quelconque du mal, c'est accroître son influence sur nous-
mêmes et sur les autres.

13- Quelle est la relation entre les manifestations du sentiments dégradé et les
déséquilibres de la personnalité ?
- Toutes les manifestations du sentiment dégradé, comme la calomnie et la
médisance, la colère et la jalousie, la censure et le sarcasme, l'intempérance et la
débauche, établissent une communication spontanée avec les puissance qui les

17
représentent, dans les cercles inférieurs de la nature, créant des dystonies et des maladies,
dans lesquelles les phobies et les fixations, les déséquilibres et les psychoses évoluent
vers une aliénation mentale déclarée.

14- Que nous arrive-t-il moralement lorsque nous émettons une pensée ?
- En émettant une pensée, nous mettons en circulation, dans l'organisme de la vie, un
agent énergétique - un agent qui nous reviendra fatalement, augmenté du bien ou du mal
dont nous l'aurons revêtu.

15- Quel est le rapport entre nos points vulnérables et le retour du mal que nous
pratiquons ?

- Comprenant que chacun de nous possède des points vulnérables, dans l'état
évolutif déficient dans lequel nous nous trouvons encore, chaque fois que le mal sera
associé à telle ou telle idée, nous aurons le mal qui reviendra à nous, aggravant les
maladies et les faiblesses, les obsessions et les passions.

16- Que recevons-nous des autres ?


- Nous assimilons des autres ce que nous donnons de nous-mêmes.

17- Quelles images le miroir de l'esprit reflète-t-il ?


- L'esprit peut être comparé à un miroir vivant, qui reflète les images qu'il
recherche.

18- Quel est le lien entre l'obsession et les intérêts de la personne ?


- L'obsession, sous quelque forme qu'elle s'exprime, est fondamentalement liée aux
processus mentaux dans lesquels reposent les intérêts de la personne.

19- Les entreprises ont-elles une influence sur l'obsession ?


- Le Christ nous assure : « Cherchez et vous trouverez ».
- Oui, nous trouverons les compagnons que nous recherchons, que ce soit pour le
meilleur ou pour le pire.

20- Quelle est la solution la plus simple au problème de l'obsession ?


- Consacrons-nous à la construction du bien de tous ; chaque jour et chaque heure,
car marcher parmi des Esprits nobles ou déséquilibrés ; qu'ils soient incarnés ou
désincarnés, sera toujours une question de choix et d'harmonie.

18
CONSÉQUENCES DU PASSÉ
1- Comment pouvons-nous comprendre les résultats de nos existences antérieures ?
- Pour comprendre les résultats des existences antérieures, il suffit à l'homme
d'observer ses propres tendances, opportunités, luttes et épreuves.

2- Comment comprendre, en substance, les dettes ou les avantages que nous


rapportons de nos existences passées ?
- Les études que nous réalisons correctement, même si elles sont terminées depuis
longtemps, nous assurent des titres professionnels respectables. Les fautes commises
laissent une aigre trace de douleur dans notre conscience, qui demande une réparation. Si
nous plantons depuis longtemps un arbre précieux, il est naturel d'avoir la surprise de le
voir chargé de bienfaits et de fruits pour les autres et pour nous-mêmes. Si nous nous
contractons une dette, il n'est que juste que nous assumions le souci de la rembourser.

3- Quelle leçon les heures nous donnent-elles ?


- Méditons sur la simple leçon des heures. Habituellement, pendant la nuit,
l'homme se repose et dort ; le matin venu, il se réveille et se lève avec le bien ou le mal
qu'il a recherché pour lui-même au cours de la veille.
- Ainsi sont la vie et la mort, dans la loi de réincarnation qui régit le destin.

4- Quelle est la situation morale de l'âme dans la tombe et dans le berceau ?


- Dans la tombe, l'âme, encore liée à la croissance évolutive, entre en possession
des joies et des peines qu'elle a entassées sur sa propre tête ; dans le berceau, elle se
réveille et reprend le labour de l'expérience, dans les crédits qu'elle a développés et dans
les dettes qu'elle est obligée de racheter.

5- En résumé, où demeure spirituellement la créature réincarnée ?


- Chaque créature réincarnée reste dans les travers de tout ce qu'elle a fait avec
elle-même et avec son prochain.

6- Quelle est l'explication logique des maladies congénitales ?


- Les grands crimes opèrent dans l'âme des états indéfinissables d'angoisse et de
choc, donnant lieu à l'explication logique des maladies congénitales, parfois inaccessibles
à tout traitement.

7- Qu'arrive-t-il à ceux qui se suicident dans une vie ultérieure ?

19
- Les suicidés qui se sont fracassés le crâne ou qui se sont pendus, après des
épreuves prolongées dans les régions du purgatoire, retrouvent fréquemment, après
plusieurs tentatives de renaissance infructueuses le corps de chair, mais ils portent en eux
les déficiences du corps spirituel dont ils ont déréglé l'harmonie. À ce stade, ils présentent
des retards cérébraux ou des maladies nerveuses obscures.

8- Et que dire des protagonistes des tragédies passionnelles ?

- Les protagonistes de tragédies passionnées, violentes et obscures, criminels de


guerre, profiteurs de luttes civiles, qui manipulent le désordre pour dissimuler des intérêts
cachés ; exploiteurs de la souffrance humaine, calomniateurs, entrepreneurs de
l'avortement et de la débauche et autres malfaiteurs, que la justice du monde n'a pas été
capable d'enregistrer, retournent à la réincarnation dans des tribulations compatibles avec
les dettes qu'ils ont contractées et, souvent, avec leurs propres victimes, sous le même
toit, marqués par des liens consanguins identiques, se tolérant mutuellement, jusqu'à la
résolution des énigmes qu'ils ont créées contre eux-mêmes, attentifs au rééquilibrage dont
ils se voient dans le besoin, ou subissent la sanction d'un sauvetage précis dans des
catastrophes douloureuses, en intégrant les images troublantes des accidents où se déroule
le rachat de l'Esprit réincarné, que ce soit dans des transes individuelles ou dans des
épreuves collectives.

9- Et qu'en est-il des complices d'erreurs et de tromperies ?


- Les grandes difficultés n'incombent pas exclusivement aux suicidés et aux
meurtriers ordinaires. Ceux qui se sont faits les instruments directs ou indirects des
résolutions malheureuses qu'ils ont adoptées, sont poussés à les recevoir dans leurs
propres bras, en leur offrant le foyer comme atelier de régénération.

10- Qu'arrive-t-il à ceux qui ont provoqué le suicide de quelqu'un ?


- Si nous provoquons à la légère le suicide de quelqu'un, il est possible que cette
même personne se retrouve, très vite, dans la condition d'un enfant à problèmes ou d'un
membre de la famille qui souffre, nous demandant de l'aide, selon la mesure des
responsabilités que nous avons assumées dans la faillite à laquelle il s’est précipité.

11- Qu'arrive-t-il à ceux qui poussent leur prochain à la faillite morale ?


- Si nous instillons l'addiction et la criminalité chez des compagnons de route, en
étouffant leurs meilleurs espoirs pour une désincarnation prématurée, il est certain qu'ils
s'incarneront, à nouveau, sur Terre, à nos côtés, afin que nous puissions leur apporter une
aide indispensable à leur rééducation, en raison des engagements dans lesquels nous nous
sommes empêtrés, en les précipitant dans les terribles déceptions dont ils cherchent à se
libérer, découragés et malheureux.
- Dans les mêmes circonstances nous portons en nous, enracinés dans les forces
profondes de l'esprit, le bien ou le mal que nous cultivons.

12- Et que deviennent les désincarnés qui ont dilapidé les trésors de l'émotion et de
l'idée ?

20
- Lorsque nous nous désincarnons, nous n'échappons pas à la loi de cause à effet.
- Si nous dilapidons sur Terre les trésors de nos émotions et de nos pensées, nous
errons dans les sphères spirituelles comme des malades de l'âme, que le dérangement a
rendu devenu fous, voués à réapparaître sur le plan charnel avec les maladies qui en
découlent, pour s'enraciner dans les tissus organiques qui composent notre enveloppe
physique.

13- Qu'en est-il de ceux qui se livrent à des déséquilibres sexuels ?


- Dans ces conditions, l'avenir apparaît flou, nous signalant de graves leçons de
rénovation et de rédemption.
- Si nous acceptons des déséquilibres sexuels, aggravés par les maux d'autrui, nous
supportons les inhibitions génétiques, souvent accompagnées de fatigue précoce et de
dystrophie musculaire, d'épilepsie ou de cancer.

14- Et qu'en est-il de ceux qui commettent des crimes ?


-Si nous commettons des crimes sur la personne de nos semblables, nous sommes
confrontés à des mutilations douloureuses.

15- Et qu'en est-il de ceux qui se livrent aux extravagances de la table ?


- Si nous nous livrons à l'extravagance de la table, nous encourons des ulcérations
et des gastralgies qui persistent tant que persistent les altérations de notre véhicule
spirituel.

16- Et que dire de ceux qui sont dépendants de l'alcoolisme ?


- Si nous sommes dépendants de l'alcoolisme ou de la toxicomanie, nous sommes
conduits à la folie ou à l'idiotie où que nous soyons.

17- Et qu'en est-il de ceux qui commettent des actes de médisance et de calomnie ?
- Si nous nous livrons à des délits de médisance et de calomnie, nous traversons de
longues périodes de surdité ou de mutisme, précédées ou suivies de dystonies
correspondantes.

18- Les conséquences de nos erreurs se présentent-elles uniquement sous la forme de


maladies courantes ?
- Non. D'ailleurs, il faut compter avec les probabilités d'obsession, car chaque fois
que nous offensons ceux qui partagent notre marche, nous attirons, à notre détriment, les
vibrations de révolte ou de désespoir de ceux qui sont considérés comme des victimes de
nos actions irréfléchies.

19- Quelle doit être notre attitude face aux épreuves de la vie ?
- Face aux inquiétantes épreuves qui nous poursuivent, apprenons à réfléchir pour
aider, améliorer, soutenir et servir ceux qui nous entourent.

20- Quelles sont les relations entre le présent, le passé et le futur ?

21
- Nous sommes tous dans le présent, avec l'intention de construire l'avenir, mais
impliqués dans les conséquences de notre propre passé. C'est la raison pour laquelle tout
ce qu'une personne sème, elle le récoltera.

TRAITEMENT DES MALADIES


ET LE SPIRITISME
1- Le spiritisme peut-il contribuer au traitement des maladies ?
- La doctrine spirite, qui exprime le christianisme rédempteur, révèle non
seulement les panoramas radieux de l'immortalité devant le grand avenir, mais elle est
aussi une lumière pour l'homme, pour éclairer son chemin ; elle joue ainsi une fonction
spécifique dans le traitement des maladies qui affligent l'Humanité, en enseignant la
médecine de l'âme, fondée sur l'amour constructif et réédifiant.
- Dans les chemins de l'expérience terrestre, en effet, à chaque étape, on surprend
des déséquilibres qui s’expriment par des maladies individuelles ou collectives.

2- Existe-t-il une pathologie de l'âme ?


- Le chagrin, le ressentiment, le désespoir, la friction et l'irritation entremêlent les
crises de la pensée, établissant des blessures mentales qui aboutissent à des processus
pathologiques, dans le corps et dans l'âme, quand elles ne deviennent pas immédiatement
un pabulum de folie ou une ombre de mort.

3- Pourquoi cela arrive-t-il ?


- Cela se produit parce que des millions de personnes, retournées dans leurs foyers,
récapitulent des expériences amères et graves, avec ceux qui les ont tourmentées dans le
passé ou qui ont été autrefois des bourreaux impitoyables ; métamorphosés en
compagnons qui parfois, portent le nom de parents et apparaissent comme des adversaires
intransigeants ; ils répondent dans la condition d’enfants et plutôt comme des bourreaux
sévères des cœurs affectueux qui leur ont donné le trésor du berceau ; ils portent l'acte de
mariage et semblent forcés, dans de doubles chaînes dans la carrière de la souffrance ; ils
se font connaître des détenteurs de la parenté et s'affichent comme des bourreaux
silencieux.

4- Comment classer le bastion domestique, où les ennemis des existences passées se


rassemblent sous les mêmes intérêts et sous le même sang ?
- Du point de vue mental, les adversaires du passé, réincarnés dans le présent,
développent entre eux une telle charge vibratoire de cruauté et de rébellion, qu'ils

22
transfigurent le nid familial en une grotte, minée par des myriades de rayons destructeurs
d'amertume et d'aversion.

5- Quel est le rôle des principes spirites face aux conflits familiaux ?
- Face aux conflits familiaux, les principes spirites apparaissent comme une
médication providentielle.

6- Quel est le point fondamental de l'aide spirite dans les maux d'origine domestique
?
- Il est clair que dans l'éducation individuelle et, en mettant en lumière la
réincarnation, elle met en évidence la nécessité de la tolérance mutuelle, pour une
thérapie spirituelle immédiate, afin que les points névralgiques de l'individu ou du groupe
soient définitivement guéris.

7- Comment la Doctrine Spirite classe-t-elle les personnes difficiles à vivre ou


consanguines ?
- La Doctrine Spirite, proclamant la compréhension fraternelle comme une mesure
inaliénable, face à des ajustements précis, classe les frères transgresseurs dans le fichier
des malades ayant besoin de compassion et d'aide.

8- Comment les enseignements spirites agissent-ils dans la guérison des maux qui
frappent les personnes humaines ?
- Les enseignements spirites, éveillant l'esprit à la nécessité du travail et de l'étude
spontanée, préparent la personne en toute situation, au travail d'amélioration de soi et,
dévoilant la continuité de la vie au-delà de la mort, révèlent au raisonnement de chacun
que l'individualité ne trouvera au-delà de la tombe aucune prérogative, mais le bonheur
ou le malheur qu'elle s'est construite par ce qu'elle a fait à ses semblables.

9- La charité peut-elle contribuer à guérir les maux humains ?


- Il est facile de vérifier que la Doctrine Spirite contient la philosophie de la pensée
juste, comme agent conservateur de la santé morale, et incarne la religion naturelle du
bien, dont les manifestations définissent la charité comme une thérapie pour le
soulagement et la correction de tous les maux qui affligent l'existence.

10- Sur quelles formules essentielles repose la thérapie spirite ?


- Avec les enseignements spirites nous apprenons que les actes de bonté, même les
plus anodins et les plus petits, sont des plantations de joies éternelles et que le pardon
inconditionnel des offenses est la formule sanctifiante pour la suppression de la douleur
et le renouvellement de la destinée.

11- Quelles sont les médecines de l'Esprit ?


- Dans les activités spirites, nous récoltons du magnétisme sublimé des bénéfices
immédiats, soit dans le climat des passes, soit sous l'influence de la prière, soit dans le
culte systématique de l'Évangile chez soi, grâce auquel les bienfaiteurs et les amis
désincarnés rééquilibrent nos forces, par l'inspiration élevée, en apaisant nos pensées, ou

23
en utilisant les ressources médiumniques dispersées dans le milieu, afin de permettre une
aide à l'âme affligée ou aux énergies épuisées.
- Si donc vous avez embrassé la Doctrine Spirite, servez-vous de ses
enseignements et vous comprendrez que l'humilité et la bienveillance, le service et
l'abnégation, la patience et l'espérance, la solidarité et l'optimisme sont des médecines de
l'Esprit, qui transforment les luttes en leçons et les difficultés en bénédictions, parce qu'au
fond de chaque éclaircissement et de chaque message de consolation, qui jaillissent de
votre inspiration, vous entendrez la parole du Christ : « Aimez-vous les uns les autres
comme je vous ai aimés ».

RACHAT
1- Quand allons-nous nous racheter spirituellement ?
- Nous nous rachèterons lorsque nous comprendrons consciemment, au prix de
notre propre raisonnement, que toute souffrance résulte des lois de l'amour qui régissent
la vie. Pour cela, il est indispensable que nous comprenions que nous vivons tous
subordonnés au principe inéluctable de la réincarnation et que nous nous réincarnerons,
sur Terre ou dans d'autres mondes, autant de fois que nécessaire, afin que notre
amélioration spirituelle puisse se construire, que ce soit face aux impératifs de l'évolution,
qui nous tracent d'inévitables tâches éducatives, ou face aux charges expiatoires qui nous
indiquent de graves tâches de récapitulation et de correction, pour la purge de la
conscience coupable.

2- Suffit-il seulement de souffrir pour racheter les engagements pris dans les
existences passées ?
- Si nos cœurs sont ouverts aux blessures profondes, cela ne suffit pas ; il faut
transformer nos propres douleurs en espoirs et en enseignements.

3- Suffit-il de pleurer pour purger le cœur ?


- Nous portons parfois un visage lavé de larmes, mais le désespoir et le non-
conformisme se dissolvent aussi en larmes amères ; pour purger le monde intérieur, il
faut se servir de l'épreuve comme d'une ressource de travail, pour convertir la tribulation
en joie et la difficulté en leçon.

4- Suffit-il de bénir les mains qui nous blesse ?


- Bénissons les mains qui nous blesse. Il est cependant impératif que nous nous
consacrions à faire quelque chose pour qu'elles se renouvellent pour la compréhension et
la pratique du bien, sous l'inspiration des bons exemples que nous pouvons leur offrir.

5- Suffit-il de croire en la vérité, en subissant le mépris de ceux qui la refusent ?


- Nous disons la vérité et, pas rarement, ils se moquent de nous plusieurs fois, juste
parce que cela arrive, ils nous jugent dispensés de travailler pour l'expansion de nouvelles
lumières, alors que la vérité exige la poursuite de l'abnégation pour qu'elle triomphe au
bénéfice de tous.

24
6- Suffit-il de ramasser les pierres de l'ingratitude ?
- Recueillir des pierres d'ingratitude pour des pétales d'affection relève de
l'héroïsme pour beaucoup. Pourtant, nombreux sont ceux qui respirent cet étrange
échange de souffrances morales, préférant s'accommoder de l'hypnose de la plainte.
L'ingratitude est toujours le résultat de l'ignorance et pour que l'ingratitude des autres
produise en nous des bénédictions rédemptrices, il faut continuer à planter la
compréhension et la fraternité dans la terre aride de l'incompréhension, d'où beaucoup
d'autres ont déjà déserté.

7- Pour nous purifier, suffit-il de nous accommoder de la tristesse et de la solitude,


parce qu'on nous demande de rendre un trop grand service au bonheur des autres ?
- Presque toujours nous exigeons le maximum des autres dans la construction de
notre propre bonheur, sans leur donner le maximum de nous dans la préservation de leur
propre sécurité. Cependant, pour soutenir notre propre avancement, il est urgent de
maintenir des activités et des charges sacrificielles.

8- Sera-t-il encore suffisant pour nous de subir le harcèlement des insultes ?


- Nous sommes fréquemment calomniés, cependant, juste par le fait d'être pointés
par le doigt de l’insulte, cela n’entrave pas l'amélioration spirituelle. Il est impératif
d'utiliser la compassion et la gentillesse, devant ceux qui nous persécutent.

9- Pour que nous obtenions la libération de notre passé coupable, suffit-il


d'éprouver des difficultés et des épreuves dans le réduit domestique, avec un esprit
systématiquement recueilli dans la querelle et la mauvaise humeur ?
- Dans de nombreuses circonstances, le foyer est la prison de nos rêves, cependant,
il est utile de rappeler que de vastes quantités de personnes sont dans la même situation,
aggravant les souffrances et les luttes en abandonnant les responsabilités qui leur
incombent. La régénération que nous attendons avec impatience, c'est notre bonheur avec
les engagements assumés, c'est notre disposition à déposer des plans de bonheur pour le
moment où la Sagesse divine proclame notre libération.

10- Pour que nous puissions nous perfectionner, suffit-il de vivre toujours dans des
inquiétudes affligeantes ?
- Nous vivons sous le poids d'une agitation oppressante, mais pour que cette
agitation serve au réajustement de notre âme, il ne tient qu'à nous de la transformer en
témoignages de foi et de service à notre prochain.

11- Suffit-il de se repentir des erreurs et des fautes commises, pour s’améliorer ?
- Il faut noter que la reconnaissance de nos propres erreurs, perpétrées dans tel ou
tel secteur de notre existence, est la première étape vers la réhabilitation, mais ce début
est une entreprise nulle si nous ne nous résolvons pas à nous corriger avec humilité et
patience, dans le l'exécution des devoirs que la vie nous recommande.

25
12- Est-il licite de compter sur l'assistance des Esprits Supérieurs, les grands
missionnaires de l'évolution morale sur la Terre pour nous soutenir dans l'œuvre de
notre propre régénération ?
- Oui, d'innombrables fois, nous avons l'habitude de réfléchir aux grands actions des
esprits courageux qui ont transformé la Terre... Ils ont embrassé la philosophie et créé de
nouvelles formes de pensée ; Ils ont embrassé la science et exalté le progrès ; Ils se sont
élevés dans la culture et ont magnifié l’art ; Ils se sont grandis dans leur travail et ont
perfectionné la vie ; pourtant, ils se sont réincarnés parmi les hommes, labourant la terre,
mécanisant les activités, polissant les mots, renouvelant les coutumes, perfectionnant les
lois, défrichant les chemins ... Tous, chacun à leur manière, nous ont transmis les clés de
l'évolution, améliorant la vie extérieure. Mais au fond de nous, que ce soit dans les heures
tranquilles de l'existence ou dans les crises d'affliction qui torturent notre âme, il est
nécessaire de se rappeler que la vraie rédemption naît en nous.

Ne criez pas « je veux ... »


mais affirmons dans notre condition
d’esprits imparfaits :
« Si je peux ... »

Emmanuel

26

Vous aimerez peut-être aussi