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OU… QUOI, QUAND ET COMMENT MANGER

L’alimentation, quel chemin spirituel ?


Pourquoi tant de théories diverses sur le sujet ?
Catégorie des aliments, choix de base et ceux à supprimer impérativement.
Quelques vérités cachées, il faut savoir que…
Le végétarisme, une nécessité de notre époque ?
Les compatibilités alimentaires, réalités et effets.
Alimentation énergétique, ou : quoi, quand, comment.
Les groupes sanguins et l’alimentation, une voie… crédible ?
Groupe O, A, B, AB, choix alimentaires, menus compatibles
L’équilibre acido–basique, il faut savoir que…
Les enfants et l’alimentation, les acquis essentiels, 7 couleurs, 7 étapes
La faim, le jeune.
Le chemin de guérison, les nourritures des corps subtils.
L’alimentation dans le chemin de croissance des couleurs.
Les sons réparateurs, l’Holopsonie.

par

Claude chapuis

EDITION MAI 2008

INSTITUT
HOLOPSONIQUE
UN CHEMIN SPIRITUEL

La matière sans l’esprit est morte.


La « spiritualité » n’est autre que la pratique d’un chemin de conscience,
d’un chemin d’éveil, dans la matière.

Quoi, quand et comment manger « avec conscience »,


devient un chemin spirituel lorsqu’on a fait le choix d’aller à l’essentiel.

Le vivant est régi par des lois.


Le propos de « l’Alimentation Intelligente » consiste à comprendre,
à mettre en pratique certains essentiels oubliés de ces lois de vie.

Pour une nouvelle disponibilité énergétique aux activités quotidiennes,


une meilleure capacité de récupération, de santé physique et mentale…

Pour se dégager des croyances, des régimes,


de l’inféodation généalogique et sociale,
d’une culpabilité personnelle, éthique ou écologique.

L’auteur, professionnel de la relation d’aide, a expérimenté une voie initiatique de


l’alimentation, à travers les pratiques du végétarisme, du végétalisme, de
l’instinctothérapie, de la macrobiotique, de l’hygiénisme alimentaire et du jeune prolongé.
Il est praticien d’accompagnement spirituel, d’Holopsonie, de chromothérapie,
de naturopathie et d’hygiénisme alimentaire à Lausanne, en Suisse.

Le présent ouvrage se veut un guide pratique et simple sur les choix alimentaires et le
chemin spirituel de la démarche. Il propose des renseignements clairs et précis sur les
questions essentielles. Il est le fruit de l’étude et de l’observation de lois naturelles, et
d’une longue expérimentation autodidacte.
Le constat et la conscience du chemin spirituel ont pris corps a posteriori.
La démarche proposée est à la portée de chacun.
TABLE DES MATIERES

L’ALIMENTATION, QUEL CHEMIN SPIRITUEL ? ……………………………………………1


Pourquoi tant de théories diverses sur le sujet ?...................................................4
Nous sommes ce que nous mangeons ………………………………………………5

CATEGORIES DES ALIMENTS ET CHOIX DE BASE……………………………………….6


Aliments à supprimer impérativement………………………………………………… 7
Quelques vérités cachées, il faut savoir que…………………………………………..8

LE VEGETARISME, UNE NECESSITE DE NOTRE EPOQUE ? …………………………..11

LES CORPS GRAS OU LIPIDES : HUILES ET GRAISSES………………………………...13

LES COMPATIBILITES ALIMENTAIRES, REALITES ET EFFETS………………………...14


Roue des associations simplifiées & tableau des compatibilités………………..17-18

ALIMENTATION ENERGETIQUE, OU…QUOI, QUAND, COMMENT…………………….19

LES GROUPES SANGUINS ET L’ALIMENTATION, UNE NOUVELLE VOIE……………20


La méthode 4GS4R est-elle crédible ? Prouvée scientifiquement ?......................21
Groupe O et végétarisme………………………………………………………………..23
Spécificités des 4 groupes………………………………………………………………24
Groupe O choix alimentaires, ex. de menus……………………………………….26
Groupe A ………………………………………..……………………………………… 30
Groupe B…………………………………………………………………………………35
Groupe AB………………………………………………………………………………. 39

L’EQUILIBRE ACIDO–BASIQUE……………………………………………………………….44

LES ENFANTS ET L’ALIMENTATION……………………………………………………… 46


Les acquis essentiels, premier cycle de croissance de l’enfant, 7 couleurs……….48

LA FAIM………………………………………………………………………………………… 53
Découvrir une nouvelle faim…………………………………………………………….55
Le jeune……………………………………………………………………………………58

LE CHEMIN DE GUERISON…………………………………………………………………… 61
L’impasse………………………………………………………………………………….63
Les nourritures des corps subtils, les couleurs……………..…………………………64
La nourriture dans le chemin de croissance des couleurs………………………… 65
Les sons réparateurs……………………………………………………………………...72
L’Holopsonie……………………………………………………………………………… 74

TABLE DES MATIERES…………………………………………………………………………80


1

L’alimentation, quel chemin spirituel ?

Le 21ème siècle sera « religieux » (mystique ou spirituel) ou ne sera pas.

Cette affirmation connue de tous est attribuée à l’auteur de « La Condition Humaine », cet
extraordinaire penseur agnostique que fut André Malraux.
Cependant il existe une controverse car elle ne figure dans aucun de ses écrits, Malraux
lui-même ayant nié l’avoir prononcée. Quoi qu’il en soit, cette phrase est devenue un vrai
lieu commun, sans doute la formule la plus célèbre et la plus répandue de toute son
œuvre. Elle est citée par les uns ou les autres pour des raisons fort diverses, chacun s’en
servant pour avancer ses propres propos, …comme je vais le faire ci-dessous ! C’est ce
qui a peut-être incité Malraux à vouloir limiter les dégâts en reniant la paternité de la
phrase. Citons cependant deux interprétations pertinentes :
- Celle du Dalaï-Lama qui, interrogé sur cette affirmation en 1998 devant l’Assemblée
nationale répondit que : « le XXIe siècle sera sans doute plus spirituel que religieux, car
grande est la réticence actuelle envers l’appartenance à une église, mais immense et
extraordinairement divers apparaît l’univers des croyances échappant à la raison »
- Et celle de J.L. Reginster, célèbre chroniqueur Belge, qui écrivait en 1991: « Malraux
nous avait expliqué voici cinquante ans, que le XXIe siècle serait religieux ou ne serait
pas. Je crois plutôt qu’il sera le temps d’une prise de conscience de notre
interdépendance avec notre environnement naturel, ou qu’il pourrait bien marquer le déclin
de l’homme sur la planète bleue »

C’est un fait, l’ère du verseau dans laquelle nous sommes engagés invite à une ouverture
de la dimension spirituelle, ou autrement dit, à une conscience nouvellement active sur
tous les plans de nos existences, sans quoi, il devient de plus en plus évident que le siècle
…« ne sera pas ».
Cependant, cette notion de spiritualité, dans l’air du temps, est de toute évidence
empreinte d’un bagage équivoque… Chacun d’entre nous ne porte-t-il pas un
conditionnement encore vivant du siècle passé sous forme d’une mémoire généalogique,
d’un héritage culturel, religieux ou social ?
Il suffit d’observer le contenu de certaines traditions que nous nous obstinons rituellement
à entretenir pour en être convaincu. On assiste mondialement à de nouveaux élans
mystiques souvent empreints d’une religiosité d’un autre âge, à une « mode de vie » faite
de florilèges de croyances et de rituels surgis du passé, subtilement exploités par le
marketing du « mieux être » et du « new âge », églises comprises, dans le boom du
marché de la crédulité.
Cependant, on peut constater parallèlement une prise de conscience exponentielle
générant l’éclosion d’« un mode » de vie dans lequel des valeurs de responsabilité,
d’écologie, ou autrement dit de spiritualité active, fleurissent, s’établissent, innovent,
investissent et construisent l’avenir.

Mondialisation et médiatisation obligent, nous ne pouvons plus faire l’impasse de


l’information. Nous sommes collectivement et individuellement invités à remettre en
question nos modes de fonctionnement, face à l’évidente ampleur d’un gâchis écologique
et de ses conséquences en termes de réchauffement climatique, dont nous commençons
à subir d’irrémédiables effets.
Le système de production et de distribution alimentaire dans lequel nous sommes installés
en est une des causes majeures. Savez-vous que la production de viande et de produits
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laitiers qui va de pair, provoque à elle seule plus d’effet de serre, soit plus d’impact sur le
climat que le trafic automobile mondial dans son ensemble ? (ONU, FAO, 29.11.2006)
Et pourtant, il s’agit de la cause la plus insidieusement éludée des grands débats sur les
réformes écologiques, tant il semble impossible à la conscience populaire de remettre
sérieusement en question les croyances qui dictent nos comportements nutritionnels. On
se donnera bonne conscience en insistant lourdement sur le thème des économies
d’énergie, nécessaires certes, mais relativement futiles en terme d’urgence, face à la
catastrophe écologique que représente la production alimentaire mondiale!
Soyons conscient qu’il s’agit du sujet le plus brûlant, de celui envers lequel nous pouvons
avoir individuellement et collectivement le plus d’impact sur notre santé et celle de notre
planète bleue.

En préambule, il est nécessaire d’accepter de remettre en question les certitudes ou


servitudes qui nous ont été inculquées et qu’inconsciemment nous continuons
d’entretenir à tous les niveaux : celles des traditions héritées, des croyances perpétrées,
des peurs et conditionnements qui génèrent nos soumissions aux allégations scientifico-
commerciales des lobbys agroalimentaires, médicaux, pharmaceutiques, voire des
nouveaux créneaux paramédicaux et « naturels » qui exploitent le marketing de « la
mode » citée plus haut.
Le premier pas consiste simplement à décider fermement de les mettre à jour et
d’entretenir l’éveil de conscience qui nous guide dans ce chemin de vérité, celui d’une
responsabilité individuelle vers une contagion collective dont l’humanité va avoir de plus
en plus… faim.
Il convient alors de s’informer rationnellement en investissant un esprit critique teinté d’un
nouveau discernement dénué d’apriorismes, et bien entendu, d’oser une expérimentation
concrète.
Ou autrement dit : d’investir un nouvel élan de conscience envers des lois de vie éludées,
de respect envers la matière que nous habitons, notre corps, et celle qui nous héberge,
nous nourrit, notre Terre.
La démarche proposée dans cet ouvrage se veut un éclairage allant dans ce sens.

Le sens profond de la quête de SA nourriture est celui du chemin spirituel de la première


des lois de Vie, l’essentielle, l’oubliée, celui de la clé fondamentale de notre liberté de
croître, de choix, d’être :

«TU QUITTERAS TON PERE ET TA MERE »


… tu les honoreras, mais tu les quitteras !

L’individu adulte qui n’est pas entré dans le chemin réel du détachement parental et
généalogique conscient, concret, reste dans l’incapacité de se prendre fondamentalement
en charge, particulièrement dans le (non) choix de son alimentation.
Il sera subtilement conditionné par des croyances transmises de génération en génération,
par celles de la mère nourricière, celles des traditions, et surtout : par toutes les théories
opportunistes qui squattent les liens de dépendance.
Les attachements parentaux et généalogiques tissent les trames sociales, conditionnent
nos vies individuelles et collectives, politiquement, culturellement, économiquement,
écologiquement.
Considérant l’état de la planète et des relations humaines, on peut constater que la
manière dont nous les entretenons génère une déresponsabilisation individuelle et
collective !
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N’est-ce pas ainsi que nous faisons le lit de grands groupes de pouvoir, toujours plus
puissants, qui accaparent tous les secteurs de nos vies pratiques ?
Lors des balbutiements de ma démarche sur le plan alimentaire, le hasard a mis entre
mes mains l’ouvrage d’un journaliste, Gunther Schwab, intitulé « la Cuisine du Diable »,
traitant des résultats de 12 ans d’investigations secrètes dans les milieux agroalimentaires
industriels, présentés sous une forme romancée, imaginant « le diable » à la tête d’un
réseau très puissant et structuré visant à l’asservissement du genre humain.
Ce même hasard vient de m’offrir la lecture d’une étude très documentée de Thierry
Souccar, écrivain scientifique et Isabelle Robard, avocate spécialisée en droit de la santé,
intitulée « Santé, Mensonges et Propagande », (Ed. du Seuil 04) un ouvrage actuel
« décapant » décrivant le même processus, …officiellement mondialisé.
Il suffit de constater la simple réalité du pouvoir des monopoles et des réseaux de
distribution de nourriture dans le monde actuel, pour constater que nous y sommes :

- 2/3 du globe sont manipulés et pillés, souvent sous alimentés, pendant que le 1/3 restant
gaspille une surabondance !
- L’Organisation de la Mondialisation du Commerce légitime un assistanat dont bénéficient
les monopoles de production des pays qui la composent !
- Une nouvelle forme de spéculation sur des denrées alimentaires de base telles que le
blé et le riz est en passe d’aggraver dramatiquement la malnutrition des pays pauvres.
- Les pays émergents à forte croissance transforment leur potentiel céréalier en pâturages
d’élevage plus rentables, pour se conformer aux habitudes alimentaires occidentales,
réduisant ainsi leurs capacités de nourrir les populations les plus pauvres.
…Ces phénomènes liés à la mondialisation du commerce vont s’amplifiant.
Par quelle mère nourricière, par quelle trame généalogique continuons-nous d’être
conditionnés, pour produire et perpétrer cela ?
Accepter de se poser cette question, d’observer la réalité avec un regard libre de toute
justification, c’est constater l’incompréhension formelle et la transgression
institutionnalisée de la première des lois de vie :

« TU QUITTERAS TON PERE ET TA MERE »


Tu quitteras leur vision du monde,
leurs attachements qui entravent l’envol vers TON libre arbitre,
vers TA conscience intrinsèque,
vers une nouvelle forme de responsabilité
envers ton corps, envers l’autre, envers la Terre qui te nourrit.

Entendons-nous, le chemin proposé ne vise pas à couper ou à rejeter formellement toute


attache parentale, familiale ou généalogique, mais à les
évaluer rationnellement et à décider de se dégager de leurs emprises aliénantes afin de
prendre sa juste place, sa liberté de choix et d’être.
Le pas essentiel consiste à prendre formellement cette décision intérieure, préambule à
se découvrir guidé dans ce chemin vers le grand Soi qui nous habite.
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POURQUOI TANT DE THEORIES,


SOUVENT CONTRADICTOIRES
DANS LE DOMAINE DE L’ALIMENTATION ?

L’alimentation, dès notre plus jeune âge, est liée à un conditionnement affectif confus
installé dans nos habitudes relationnelles. Souvent au point qu’on devient incapable de lui
prêter objectivement l’attention et le rôle qui devraient lui être dévolus. La nourriture a
généralement été, à divers degrés, substitutive d’une manifestation affective consciente
dans notre petite enfance (voir « les enfants et l’alimentation, p ).
On peut en observer les conséquences dans des perturbations courantes, névroses ou
maladies qui s’installent dans notre rapport avec l’alimentation : Peur du manque,
compulsion à le combler ou à le rejeter (boulimie, anorexie), deuil impossible de la mère
nourricière, faim de… partage, besoin de douceur, de se sentir sécurisé, de se
sentir rempli (il faut que « ça tienne au ventre ») ou peur du vide, fièvre acheteuse, etc.
Quêtes inconscientes, confusions « normalisées » qui engendrent une multitude de
théories et de pratiques souvent irrationnelles pour notre équilibre physique et psychique !
Soyons conscients du fait que la plupart des diététiciens, nutritionnistes ou spécialistes en
la matière négligent généralement l’aspect des attachements particuliers à la nourriture, et
n’ont, objectivement, que rarement fait le pas d’éclaircir consciemment les leurs.
Beaucoup se projettent dans certaines théories acquises sans réel discernement ni
expérience approfondie, pour satisfaire d’obscurs besoins de structures, de « savoir »,
d’autorité ou de pouvoir, dont ils ont été eux-mêmes souvent frustrés, ceci d’autant plus
aisément que la confusion est généralement totale auprès d’une clientèle avide de
repères.
Il est effarant de constater à quel point nous sommes crédules et prêts à suivre n’importe
quelle pratique alimentaire, en se confiant aveuglément aux directives de « celui qui doit
savoir »… comme s’il s’agissait de papa - maman.
La nostalgie de la douce sécurité du sein maternel s’acharnera à vous faire croire que le
lait est indispensable à votre équilibre. La peur de carences énergétiques vitales vous
persuadera que consommer de la viande est normal et nécessaire. L’étouffement de la
libre-pensée vous laissera croire que les intérêts de votre santé concordent avec ses
servitudes à l’industrie agroalimentaires et pharmaceutique, etc.
Quant à la médecine institutionnalisée, hormis quelques évidences causales, on peut dire
d’une manière générale, qu’elle néglige totalement la question !

J’ai entendu, lors d’un congrès sur la nutrition, un conférencier « professeur » reconnu de
hautes écoles de naturopathie, tirer à boulets rouges sur le système des « compatibilités
alimentaires », pratique dangereuse pour la santé selon lui, afin d’exposer en exemple la
rationalité de l’équilibre nutritionnel de la « blanquette de veau » ( !) concoctée
certainement tous les dimanches de son enfance avec beaucoup d’amour par sa brave
femme de mère. …Et sans rire, fustiger quelques instants plus tard l’horrible mélange
indigeste de la « crème Budwig » de la Dresse Kousmine. Ceci devant un parterre de
centaines de thérapeutes applaudissant respectueusement. Authentique.

Comme je le disais plus haut, il est non seulement nécessaire d’accepter de remettre en
question les servitudes ou certitudes qui nous ont été inculquées, mais également le degré
de crédulité que nous octroyons au foisonnement de théories nutritionnistes opportunistes.
Cessons d’« avaler » n’importe quoi, affûtons un nouvel état d’éveil : notre esprit critique
et sa capacité de discernement dénuée d’apriorismes.
Osons chercher à comprendre et expérimenter ce qui nous semble correspondre à une
logique simple, naturelle et intelligente!
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NOUS SOMMES CE QUE NOUS MANGEONS

Lorsque animés par un élan de conscience, nous acceptons le concept d’être part
intégrante de l’ordre de la nature et de l’Univers, notre esprit s’ouvre à comprendre que
tout ce que nous absorbons sous forme de nourriture matérielle ou subtile (son, lumière,
radiations) nous modifie.
Nous sommes ce que nous mangeons.
« Nous sommes le fantôme de ce que nous absorbons, nous sommes une transformation
de notre environnement, une manifestation de cet univers. Lorsque nous avons des
difficultés, nous devrions en rechercher la cause dans ce que nous absorbons et notre
manière de le faire. Ceux qui savent ceci sont des hommes libres, alors que ceux qui
l’ignorent par obscurantisme choisi ou non, demeurent des esclaves ». (Michio Kushi :
« le Livre de la Macrobiotique » ed. Trédaniel, 1980).
Nos systèmes, nos organes, nos tissus, nos molécules, nos atomes sont tous venus de
notre monde extérieur. Sans nourriture, c’est-à-dire sans notre environnement, aucun de
nos phénomènes vitaux ne pourrait se poursuivre. En modifiant notre alimentation, nous
nous modifions nous-même, corps esprit, âme, et par extension nous modifions nos
sociétés, cultures et civilisations.

Cet ouvrage vise à définir des préceptes d’alimentation équilibrée, applicables à chacun,
respectueux des lois physiologiques de la digestion humaine, permettant d’intégrer une
saine mise a jour des acquis, d’inciter à la découverte d’une nouvelle dynamique
alimentaire et de nouveaux goûts individuels. Il ne s’agit en aucun cas de proposition de
« régime », mais d’un mode nutritionnel intelligent permettant une régénération naturelle
de l’organisme, et de retrouver, si besoin en est, poids et santé optimaux.
D’autre part, son objectif tend à stimuler nos consciences vers un éveil spirituel, par une
suite de réflexions, de propositions concernant nos comportements nutritionnels et
ouvertures aux dimensions subtiles de l’alimentation.

Une alimentation intelligente permet d’éviter, voire de guérir les principaux maux dus a des
digestions et assimilations problématiques, tels que :
- Problèmes pondéraux.
- Acidités stomacales, digestions lentes et difficiles, maladies de l’estomac, flatulences,
constipation, diarrhées, maladies intestinales, troubles hépatiques, biliaires, rénaux,
pancréatiques, cardio-vasculaires, etc.
- Perturbations du sommeil, migraines, troubles émotionnels chroniques.
- Problèmes conscients ou non, de culpabilité personnelle, éthique ou écologique.

Adopter un mode d’alimentation intelligent permet de jouir d’une meilleure disponibilité


énergétique aux activités professionnelles, relationnelles, intellectuelles, sportives, d’une
meilleure capacité de récupération et de résistance aux maladies, d’une paix de la
conscience, d’une éthique de responsabilité envers l’environnement et d’un respect de soi.

D’autre part, faire le choix d’une nourriture d’origine biologique n’est pas seulement un
devoir ou un acte d’idéologie basé sur le respect écologique, c’est également privilégier le
vrai goût des aliments, le plaisir de manger du bon et de l’authentique.
Afin d’être correctement absorbé et assimilé par l’organisme, un nutriment doit être mis en
présence de facteurs d’absorption que sont les vitamines et les éléments minéraux.
L’apport de vitamines, oligo-éléments, fibres et minéraux est lié à la qualité de la
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nourriture. C’est pour cette raison que doivent être privilégiés les aliments biologiques et
complets, qui seuls offrent l’avantage de rester riches en micro nutriments naturels.
Préservés de toute agression chimique, seuls les produits biologiques ou naturels ont
conservé leur rythme de croissance et leurs richesses intrinsèques.

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