ANNEXE 2007 20B 20CCTP 20lot 20forages 20V03

Rénovation énergétique – Hôtel des Finances YB/69/2015-03/HYD/003/02
Réalisation des forages 22/04/2015

Cahier des Clauses Techniques Particulières Page 1 sur 48
Rénovation énergétique de l’Hôtel des Finances de Lyon
Projet de chauffage et de rafraîchissement

par géothermie
Réalisation de forages d’essai et d’exploitation

de la nappe du Rhône
Cahier des Clauses Techniques Particulières
Commune de LYON Rhône

Cahier des Clauses Techniques Particulières
Réalisation de forages d’essai et d’exploitation

de la nappe du Rhône
Maître d’Ouvrage :
Assistance technique à la réalisation des

travaux de forage :
Géosynergie SARL
Adresse du siège social :
3, Allée des Primevères
Maître d’OEuvre 84800 L’ISLE SUR LA SORGUE
Altergis Ingénierie
Adresse : 213 rue de Gerland bât B3 Correspondant :
69007 LYON Yves Berthalon
Tél. : 04-78-96-99-65 Mobile : 06.11.87.23.28
Fax : 04-72-71-42-90 Email : yb.geosynergie@gmail.com
Email : ingenierie.lyon@altergis.fr
Sommaire :
Chapitre 1 : Données préalables.
Article 1.1 : Cadre de l’intervention.
Article 1.2 : Objet des travaux.
Article 1.3 : Localisation de la zone d’intervention.
Article 1.4 : Conditions d'accès au chantier.
Article 1.5 : Autorisation de passage en terrain privé
Article 1.6 : Contraintes particulières imposées au chantier.
Article 1.7 : Limitation des nuisances et précautions.
Article 1.8 : Remise en état des lieux.
Article 1.9 : Documents de référence.
Article 1.10 : Eléments à prendre en compte.
Article 1.11 : Sécurité du site.
Chapitre 2 : Contexte d’intervention

Article 2.1 : Contexte géologique.
Article 2.2 : Contexte hydrogéologique.
Article 2.3 : Données concernant les forages de l’Hôtel Sofitel.
Chapitre 3 : Programme des travaux

Article 3.1 : Phasage du chantier.
Article 3.2 : Consistance de la prestation.
Article 3.3 : Installation de chantier.
Article 3.4 : Signalisation du chantier.
Article 3.5 : Sécurité du personnel de chantier et des riverains - précautions liées à la
protection de l’environnement.
Article 3.6 : Précautions à prendre pendant les travaux de foration.
Article 3.7 : Protocole d’intervention en cas de déversement accidentel de produit polluant.
Article 3.8 : Autorisations préalables aux travaux.
Article 3.9 : Planning prévisionnel et délais de réalisation.
Chapitre 4 : Modalité de réalisation des travaux de forage

Article 4.1 : Garantie des résultats.
Article 4.2 : Caractéristiques des forages à réaliser dans le cadre du marché.
Article 4.3 : Méthode de forage et équipement.
Article 4.4 : Réalisation de l’avant puits et regard de protection.
Article 4.5 : Nettoyage et développement des ouvrages.

Chapitre 5 : Validation du forage

Article 5.1 : Essais de pompage.
Article 5.2 : Modélisation hydrodynamique de la nappe.
Article 5.3 : Contrôle et diagraphie.
Chapitre 6 : Equipement des forages d’exploitation

Article 6.1 : Principe d’équipement.
Article 6.2 : Pompe immergée.
Article 6.3 : Equipement de mesure du puits de captage.
Article 6.4 : Equipement de mesure des puits de rejet.
Article 6.5 : Tranchées entre les regards et le sous-sol du bâtiment.
Chapitre 7 : Provenance et qualité des matériaux utilisés

Article 7.1 : Spécifications générales relatives aux matériel et matériaux.
Article 7.2 : Conformité aux normes – cas d’absence de normes.
Article 7.3 : Origine des matériaux et des fournitures.
Article 7.4 : Qualité des liants et des granulats.
A. Liants hydrauliques.
B. Granulats.
C. Béton.
D. Coulis de ciment.
Article 7.5 : Tubages d’équipement du forage et accessoires.
Chapitre 8 : Suivi des travaux de forage et réception du chantier

Article 8.1 : Suivi des travaux de forage.
A. Intervention en cours de chantier.
B. Autres contrôles.
Article 8.2 : Cahier de chantier.
Article 8.3 : Documents à rendre en fin de chantier.
Chapitre 9 : Essais, mise en service et opérations de

réception
Article 9.1 : Essais des installations.
Article 9.2 : Mise en service.
Article 9.3 : Assistance à l’exploitant.
Article 9.4 : Opérations de réception.
Article 9.5 : Levée des réserves.
Chapitre 1 : Données préalables.
Article 1.1 : Cadre de l’intervention.

Les travaux en objet viennent dans le cadre d’un programme d’étude et de travaux pour la
rénovation énergétique des bâtiments de l’Hôtel des Finances de LYON.
L’option a été posée pour la réalisation d’un système de chauffage et de rafraîchissement par
géothermie assistée par groupe thermo-frigorifique sur eau de nappe.
Une étude géologique et hydrogéologique de la zone d’intervention réalisée en décembre
2013 a démontré la possibilité de capter par pompage les eaux de la nappe du Rhône à
hauteur de l’objectif de débit retenu à l’époque, soit 290 m3/h, et nécessaire au
fonctionnement du système géothermique.
Article 1.2 : Objet des travaux.

Fort des éléments disponibles et des résultats de l’étude géologique et hydrogéologique, il
convient, avant d’engager tous travaux pour la réalisation des ouvrages de captage et de
réinjection définitifs, d’en préciser les caractéristiques au regard de la réalité du sous-sol de
la zone.
L’ensemble des prestations prévues au marché seront réalisés sous la direction du bureau
d’études Géosynergie.
L’entreprise mandatée devra dans un premier temps, dans le cadre de la tranche ferme du
marché, réaliser un forage de reconnaissance en lieu et place de l’ouvrage définitif de
captage. Ce forage sera testé au cours d’un essai de pompage longue durée qui permettra de
définir les paramètres hydrodynamiques de la nappe et d’en réaliser la modélisation.
Dans le cadre de la tranche conditionnelle n°1 du marché, l’entreprise devra, dans un
second temps, réaliser les ouvrages définitifs d’exploitation dont le dimensionnement sera
adapté à l’objectif de débit de pompage aujourd’hui définitivement établi (Q = 258 m3/h).
Les forages de captage et de rejet une fois finalisés seront équipés en tranche conditionnelle
n°2 d’une pompe immergée pour le captage des eaux souterraines et de tubes plongeurs pour
le rejet des eaux issues de l’échangeur thermique vers la nappe d’accompagnement du
Rhône.
Différents moyens seront également mis en œuvre pour assurer la surveillance de la nappe et
la qualité des eaux prélevées et rejetées et générer le cas échéant des alertes permettant le
déclenchement d’interventions humaines ou la mise en sécurité automatique de l’installation.
Article 1.3 : Localisation de la zone d’intervention.

La zone d’intervention est située dans le centre ancien de LYON, sur le secteur de la
presqu’ile, en rive droite du Rhône.
Le bâtiment de l’Hôtel des Finances, qui jouxte l’hôtel Sofitel, appartient à un ilot bordé à
l’est par le Quai du Docteur Gailleton, au nord par la rue Charles Biennier, à l’ouest par la rue
de la Charité et au sud par la rue Sala.
Figure 1 : carte de situation
Article 1.4 : Conditions d'accès au chantier.

La zone d’intervention est située en milieu urbain.
L’accès au site ne présente aucune difficulté particulière sous réserve de respecter les sens
de circulation et les règlements urbains en matière notamment de voie réservée au transport
en commun.
La zone d’intervention ne bénéficie d’aucune aire de stationnement privative et la totalité du
chantier se déroulera sur la voie publique.
Dans ces conditions il sera impératif de prévoir toute autorisation de voirie nécessaire à la
bonne organisation des travaux.
Une signalisation adaptée sera mise en place qui sécurisera la zone d’intervention et limitera
toute gène importante aux abords.
Toutes les démarches indispensables à la mise en place de procédures particulières de
circulation resteront à la charge de l’entreprise.
Article 1.5 : Autorisation de passage en terrain privé.

L’entreprise fera son affaire des éventuelles demandes d‘autorisation de passage ou de
stationnement aux abords de la zone de chantier, notamment sur les trottoirs jouxtant l’hôtel
Sofitel.
Article 1.6 : Contraintes particulières imposées au chantier.

Les emplacements qui pourront être mis à la disposition de l'entreprise de forage sont soumis
à un règlement simplifié élaboré comme suit :
a) les parcelles appartenant au domaine public, situées à proximité du chantier
pourront, après accord de la municipalité de LYON être mises à la disposition de
l'entrepreneur. Celui-ci devra néanmoins se procurer tout emplacement complémentaire
nécessaire à l'installation de son chantier, au stationnement de son matériel ou aux
dépôts provisoires ou définitifs des matériaux et déblais en excédent.
b) les dépôts définitifs : l'entreprise fera son affaire et à ses frais, de la recherche de
zones de dépôts définitifs pour les déblais de chantier. Elle réglera sur ses propres
deniers les éventuelles indemnités d'occupation qui pourraient lui être réclamées.
Article 1.7 : Limitation des nuisances et précautions.

L'entrepreneur sera responsable des dommages pouvant être causés aux tiers du fait de son
éventuelle désinvolture vis à vis des obligations légales inhérentes à la conduite des travaux,
sans préjuger des conséquences en droit pour non-respect des règlements de police.

Sauf avis contraire des services de voirie, l’entreprise prendra à sa charge la remise en état
des lieux à l’issue des travaux, tant en ce qui concerne les points d’intervention et de forage
que la voirie sollicitée pour l’accès du matériel et des machines.
Article 1.9 : Documents de référence.

Les travaux seront réalisés conformément aux spécifications techniques définies par le Cahier
des Clauses Techniques Générales, C.C.T.G., applicables aux Marchés Publics de travaux de
Génie Civil et en particulier par le fascicule n°76.
Les travaux de forage feront l’objet d’un dossier de déclaration au titre de la Loi sur l’Eau
(rubrique 1.1.1.0 Sondage, forage, y compris les essais de pompage, création de puits ou
d'ouvrage souterrain, non destiné à un usage domestique).
Les travaux seront conformes aux règles professionnelles et aux prescriptions techniques et
recommandations acceptées par l’AFAQ.
Les travaux seront couverts par tout document rendu obligatoire par les assureurs pour la
prise en garantie décennale des ouvrages.
Les travaux seront conformes aux normes N.F relatives à la présente opération, qu’elles
soient d’ores et déjà homologuées ou seulement expérimentales. Ils suivront notamment les
normes NF X10-999 d’avril 2007 et FD X10-990 de novembre 2007 relatives à la réalisation, au
suivi et à l’abandon d’ouvrages de captages ou de surveillance des eaux souterraines réalisés
par forages.
L’entreprise intègrera dans son offre la prise en compte des textes réglementaires en vigueur
au moment de son établissement, et en particulier :
- les DTU séries 20/21/23 maçonnerie et béton ;
- les DTU séries 60/65 plomberie et chauffage ;
- le répertoire des éléments et ensembles fabriqués du bâtiment (R.E.E.F.) ;
- le règlement sanitaire départemental dans sa dernière version ;
- le fascicule 15.A NF, robinetterie ;
- le guide du syndicat national des fabricants de tubes ;
- l’arrêté du 25 juin 1980, règlements de sécurité ;
- la loi n°74-908 du 29 octobre 1974 relative aux économies d’énergie ;
- la loi n°64-1245 du 16 décembre 1964 – art. 40 concernant la protection des eaux
souterraines ;
- les prescriptions du service des mines et code minier pour les parties d’ouvrage
soumises aux règles de ce service ;
- la réglementation relative aux pollutions ;
- la réglementation de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les
établissements recevant du public et les immeubles de grande hauteur ;
- les spécifications diverses UTE ;
- l’arrêté du 15 février 2012 relatif à l’exécution de travaux à proximité de certains
ouvrages souterrains, aériens ou subaquatiques de transport ou de distribution
(version consolidée du 01 juillet 2013) ;
- le décret n°2012-970 du 20 août 2012 relatif aux travaux exécutés à proximité de
réseaux de transport et de distribution ;
- l’arrêté du 19 février 2013 encadrant la certification des prestataires en
géo-référencement et en détection des réseaux ;
- les directives européennes et françaises sur la CEM ;
- la norme NF C 15-100 pour les travaux d’électricité ;
- la norme NF EN 60-529 pour la protection des équipements ;
- la norme NF C 14-100 pour l’installation et l’entretien des installations
électriques ;
- la norme NF C 91-100 et ses additifs : protection contre les parasites ;
- les normes françaises pour le bâtiment et notamment la norme internationale
NF P 98-331 techniques et contraintes liées aux terrassements ;
- les avis du CSTB et les agréments STAC ;
- les arrêtés préfectoraux, municipaux et communautaires ;
- la réglementation pour la protection des travailleurs.

Les installations devront en outre être conformes aux prescriptions et servitudes imposées par
les services compétents de l’administration et des services publics, notamment en ce qui
concerne le voisinage des réseaux existants ou à construire.
Article 1.10 : Eléments à prendre en compte.

Avant la remise de son offre de prix, l'entrepreneur est tenu de se rendre compte sur place
(visite de terrain vivement conseillée) :
− de la situation géographique du chantier et des éventuelles conséquences climatiques
sur le phasage des travaux ;
− de la situation en milieu urbain de la zone d’intervention et de toutes contraintes
inhérentes à cette situation ;
− des dispositions d'accès au chantier ;
− des possibilités d'approvisionnement et de stockage ;
− des possibilités d'installation générale du chantier (zone de stockage du matériel, des
graisses, des lubrifiants et des carburants nécessaires aux travaux, etc.) ;
− des possibilités d'hébergement du personnel ;
− etc …
L’entrepreneur s’engage bien entendu à exécuter les opérations de forage conformément à
toutes les Règles de l’Art et fera éventuellement référence à la charte qualité des puits et
forages.
Ainsi, l'entreprise devra notamment respecter les engagements suivants :
- informer le Maître d'OEuvre quotidiennement sur le déroulement des travaux et des
essais ;
- respecter les Règles de l'Art et les normes en vigueur ;
- prévenir les risques de pollution et les nuisances ;
- prendre des échantillons de terrain et d'eau ;
- consigner les travaux réalisés et à ce titre il conviendra de noter les vitesses
d'avancement du forage, les changements de terrains, les arrivées d'eau en
profondeur dans le cahier de chantier ;
- mettre en œuvre une procédure pour la qualité des travaux ;
- déclarer les travaux et transmettre un rapport de travaux ;
- affecter un personnel suffisamment qualifié pour effectuer les différents travaux et
essais ;
- avoir toute capacité pour traiter les données et les résultats des essais, ainsi que la
modélisation hydrodynamique de la zone ou sous-traiter ce type de prestation à
une entreprise spécialisée.
Article 1.11 : Sécurité du site.

Il est important de sécuriser le chantier afin notamment de ne pas avoir à déplorer des vols de
matériel et d’outillage.
L’entreprise devra donc prévoir de mettre en œuvre tout moyen qu’il lui semble utile pour
sécuriser la zone.
Cet aspect sera intégré dans le chiffrage global de l’opération pour le financement d’une
éventuelle prestation de sécurisation et de gardiennage (pose d’une alarme, mise en place
d’un dispositif d’éclairage nocturne, sollicitation des services d’une société de gardiennage,
…).
L’entreprise ne pourra en aucun cas se prévaloir d’une éventuelle plus-value aux termes du
chantier pour se dédommager des pertes causées par d’éventuels vols ou dégradations.
Chapitre 2 : Contexte d’intervention
Article 2.1 : Contexte géologique.

L'histoire géologique de la zone d'étude s'inscrit dans la formation et le comblement du fossé
Rhodanien dont la bordure ouest correspond au Massif Central et la bordure orientale au Jura.
Les formations du socle consistent d'une part en des roches anté-triasiques à dominante
cristalline et métamorphique fortement plissées et d'autre part en une série secondaire de
dépôts épais à faciès de plate-forme continentale néritique dont la lithologie est à dominante
calcaire et argileuse.
Le fossé Rhodanien est comblé par une épaisse série sédimentaire relativement complète
depuis l'Eocène jusqu'au Quaternaire.
Figure 2 : extrait de la carte géologique de Lyon (éd. BRGM)
En surface seules les formations les plus récentes affleurent et ainsi, schématiquement peut-
on reconnaître sur le secteur :
− à l'ouest, formant l'ossature des Monts du Lyonnais, le socle cristallin constitué
indifféremment de formations plutoniques et métamorphiques ;
− vers l'est, au droit de l'agglomération lyonnaise, les alluvions récentes du Rhône ;
− plus à l’est encore, vers la plaine de l’est lyonnais, les alluvions fluvio-glaciaires et les
moraines.
Au droit de la plaine du Rhône, sous l'emprise de la zone du projet, masqués par les alluvions
récentes, les dépôts miocènes de moindre perméabilité et de morphologie tabulaire ont été
reconnus par forage à partir de -20 m/TN.
Figure 3 : coupe géologique interprétative (rapport BRGM RP-55065-FR décembre 2006)
Article 2.2 : Contexte hydrogéologique.

Sur les formations du socle cristallin qui sont considérées comme très peu perméables,
reposent quatre grandes unités hydrogéologiques :
− les alluvions du Rhône et de la Saône à dominante sablo-graveleuse ;
− les alluvions fluvio-glaciaires à texture argilo-graveleuse ;
− les formations morainiques argilo-caillouteuses ;
− les formations molassiques profondes du Miocène qui sont réputées peu aquifères.
De toutes les ressources aquifères circulant à travers les unités hydrogéologiques recensées
ci-avant, la nappe du Rhône, abritée au sein des alluvions récentes du fleuve, apparaît celle
présentant la plus forte capacité et le meilleur potentiel.
Il s’agit ici d’une ressource déjà sollicitée en de nombreux points du centre-ville et qui est à
nouveau retenue pour alimenter le dispositif géothermique de l’Hôtel des Finances de LYON.
Article 2.3 : Données concernant les forages de l’hôtel SOFITEL

Voisine de l’hôtel Sofitel, la zone du projet a la chance de jouxter un bâtiment déjà équipé
d’un système géothermique et d’un doublet de forages.
Parfaitement localisés, ces ouvrages sont connus de longue date et leurs caractéristiques
techniques ont été définies au cours d’études et de travaux antérieurs.
Pour mémoire, il apparaît utile de présenter ici une coupe lithologique de l’ouvrage de rejet
qui donne une bonne représentation de la répartition des horizons géologiques du sous-sol aux
abords du site d’intervention.
Figure 4 : log du forage de rejet de l’hôtel Sofitel
Chapitre 3 : Programme des travaux
Article 3.1 : Phasage du chantier.

Les travaux définis ici concernent la réalisation d’un doublet de forages pour l’exploitation
des eaux de la nappe du Rhône nécessaire au fonctionnement d’un système de chauffage et
de rafraîchissement géothermique avec groupes thermo-frigorifiques de l’Hôtel des Finances
de LYON.
Les caractéristiques techniques des ouvrages de captage et de réinjection sont établies en
vertu d’un objectif de débit de captage de 258 m3/h retenu à titre d’hypothèse de travail.
Le chantier est décomposé en deux tranches successives définies comme suit :
- tranche ferme :
o réalisation d’un forage de reconnaissance et d’essai profond de 20 m au
droit de la zone retenue pour l’implantation du forage de captage à venir et
équipé de manière à permettre la réalisation d’un essai de pompage à
hauteur de l’objectif de débit retenu, soit 258 m3/h ;
o réalisation de deux piézomètres profonds de 15 m, l’un à l’angle de la rue
Biennier et de la rue de la Charité et l’autre à l’angle de la rue Sala et de la
rue de la Charité, sur la zone retenue pour l’implantation du forage de
rejet, pour le suivi des variations piézométriques de la nappe au cours du
pompage d’essai ;
o réalisation d’un essai de pompage longue durée nécessaire à la
caractérisation hydrodynamique de la nappe du Rhône en ce point ;
o réalisation d’une analyse d’eau physico-chimique et bactériologique à partir
d’un échantillon d’eau prélevé en fin d pompage ;
o élaboration d’un modèle informatique de la nappe à l’aide des logiciels
spécialisé (ModFlow ou FeFlow).
Les résultats de l’essai de pompage, de l’analyse d’eau et du modèle seront intégrés
dans le dossier de déclaration Loi sur l’Eau qui sera élaboré au préalable des travaux
de forage définitifs.
- tranche conditionnelle 1 :
o réalisation d’un forage de captage, à l‘angle nord-est du bâtiment (rue
Biénnier), profond de 20 m et convenablement équipé pour permettre un
pompage à hauteur des objectifs de débit retenus, soit 258 m3/h ;
o réalisation d’un doublet de forages de rejet, à l’angle de la rue Sala et de la
rue de la Charité, profond de 20 m et équipés de manière à assurer le rejet
de la totalité des eaux issues de l’échangeur thermique des groupes thermo-
frigorifique ;
o nettoyage et développement des deux ouvrages par pompage pendant
8 heures minimum ;
o réalisation d’un essai de pompage mené à hauteur de l’objectif de débit du

projet, soit 258 m3/h, réalisation d’un test de réinjection des eaux dans le
forage de rejet et réalisation d’une analyse d’eau physico-chimique et
bactériologique à partir d’un échantillon d’eau prélevé en fin de pompage.
o réalisation de diagraphies de forage : contrôle de cimentation, contrôle
caméra, flow-mètre, … ;
- tranche conditionnelle 2 :
o installation d’une pompe immergée de caractéristiques adaptées aux
besoins du projet ;
o installation d’une colonne de refoulement avec tête de puits, coude et
bride de raccordement au réseau d’alimentation du groupe thermo-
frigorifique ;
o installation de tubes plongeurs dans les forages de rejet avec tête de puits,
coudes, liaison en Y et brides de raccordement au réseau de refoulement
des eaux depuis le groupe thermo-frigorifique ;
o installation d’un boitier de commande et de protection de la pompe
immergée avec pilotage par variateur de fréquence ;
o installation de capteurs nécessaires au suivi des caractéristiques
physico-chimiques des eaux pompées puis rejetées vers la nappe du Rhône ;
o pose des réseaux enterrés pour la liaison entre les têtes de forages et le
sous-sol de l’Hôtel des Finances (acier inox AISI 316L Ø 250 mm) ;
L’affermissement de chaque tranche conditionnelle sera réalisé par ordre de service.
Article 3.2 : Consistance de la prestation.

Le chiffrage des travaux devra présenter un caractère global et forfaitaire qui devra
comprendre :
− les frais de déplacement et d'hébergement du personnel de forage ;
− tous frais occasionnés par la prise en compte des dispositions légales et
réglementaires concernant l’hygiène et la sécurité du chantier (balisage des accès,
protection du personnel, établissement éventuelle d’une convention d’information
et d’autorisation d’accès sur le site, ...) ;
− les frais relatifs à toutes démarches administratives, hors procédure réglementaire
de déclaration de travaux de forage, nécessaire à l'installation du chantier
(demandes éventuelles d'autorisation de passage, demande de DICT, demande
d’autorisation de voirie, …) ;
− les frais de fourniture, de transport et de stockage à pied d’œuvre de tous les
matériaux, matériels et équipements nécessaires aux travaux de forage ;
− la bonne adéquation des matériels techniques et matériaux mis en œuvre aux
travaux de forage commandés, aux critères techniques retenus et à la finalité du
chantier ;
− les frais relatifs à la participation à la réunion de démarrage des travaux au cours de
laquelle le forage sera précisément implanté sur le site par le Maître d’Oeuvre ;
− les frais d'échantillonnage, de contrôle, de vérification, d'analyses et d'essais
indispensables au suivi du chantier (procédure d’assurance qualité interne à
l'entreprise) ;
− les frais relatifs aux mesures de protection et de prévention des risques éventuels de
pollution de l’aquifère sous-jacent durant toute la durée du chantier ;
− le prélèvement régulier d'échantillons de sol (cuttings de forage) qui seront mis à la
disposition de Géosynergie en vue de leur dépouillement ;
− la participation de l'entreprise de forage à toutes les réunions de chantier sans
exception qui seront organisées par le Maître d’OEuvre ;
− le parfait équipement du forage réalisé, conformément aux prescriptions et au
cahier des charges des travaux (qualité, diamètre et critère de résistance du tubage
définitif, qualité et caractéristique du gravillonnage périphérique de l'espace
annulaire, qualité et consistance des coulis de ciment recommandés pour la mise en
place de la cimentation de tête, …).
Toute suggestion de la part de l'entreprise de forage concernant une meilleure
adéquation des techniques et matériaux utilisés pour la réalisation du forage et le
maintien des objectifs du chantier sera prise en compte, sous réserve d'être
explicitement justifiée ;
− le nettoyage et le développement à l'air lift et ou par pompage fractionné et
pistonnage des différents forages réalisés jusqu'à obtention d'une eau claire ;
− la mise en place d'un capot de protection métallique provisoire verrouillé et
inviolable en tête de forage ;
− la mise en place des regards de tête de forage définitifs ;
− le nettoyage complet du site et l’évacuation des déblais de la zone d'intervention en
fin de chantier ;
− la remise en état du site et de ses abords ;
− la mise à disposition du Maître d’Ouvrage et du bureau d’études hydrogéologique,
dans un délai de deux semaines après exécution des travaux de forage d'un dossier
technique complet et détaillé concernant les travaux de forage avec le phasage du
chantier ;
− la mise à disposition et l'installation du matériel adapté à la réalisation des essais de
pompage, y compris branchement électrique d'une puissance suffisante ;
− la réalisation des essais de pompage, y compris leur dépouillement ;
− l'organisation des modalités de rejet des eaux de pompage vers le milieu naturel
dans le respect des règles environnementale en vigueur ;
− toute éventuelle démarche nécessaire à l’obtention des autorisations de rejet des
eaux vers le milieu naturel, y compris les taxes inhérentes ;
− la mise à disposition du personnel nécessaire au suivi de l'essai mené sous la
direction de Géosynergie ;
− le rendu sous un délai de deux semaines des résultats du suivi de l'essai avec son
analyse et le calcul des paramètres hydrodynamiques de la nappe ;
− le rendu sous un délai de cinq semaines au plus des résultats de la modélisation

informatique de la nappe (tranche ferme du marché).
L'entreprise de forage aura en outre à sa charge :
− la garantie de parfaite achèvement du chantier dans le respect des règles de l'art ;
− toute initiative de la part de l'entreprise qui permettra d'éviter les risques de
pollution des circulations aquifères sous-jacentes.
Article 3.3 : Installation de chantier.

La mise en place du chantier restera à la charge de l’entreprise qui devra se conformer aux
règles de sécurité et de salubrité en vigueur.
Toutes suggestions de la part de l'entreprise concernant l’aménagement du chantier devront
être précisées dans la note méthodologique qui sera joint en réponse à la consultation.
Article 3.4 : Signalisation du chantier.

L'entreprise devra prévoir toutes mesures de sécurisation et de signalisation du chantier.
Le Maître d'Ouvrage gardera à sa charge la responsabilité de délivrer le moment venu les
autorisations nécessaires à la conduite des travaux.
Article 3.5 : Sécurité du personnel de chantier et des riverains - précautions liées

à la protection de l’environnement.
Le chantier se déroulera en milieu urbain, sur l’emprise de la voirie communale, sur une zone
qu’il conviendra de sécuriser et de clôturer. L'entreprise prendra toutes mesures nécessaires à
l'application des restrictions d'accès au site concerné par les travaux.
Le rythme du chantier et les horaires de travail seront établis afin de limiter au mieux toute
nuisance vis à vis du voisinage.
Les horaires de chantier se conformeront aux règles établies par le Code du Travail.
Le travail le week-end et les jours fériés fera l’objet d’une demande d’autorisation et ne
gardera qu’un caractère exceptionnel.
Une attention particulière sera portée aux nuisances sonores et l'emploi de matériel et
d'engins insonorisés est tout particulièrement recommandé.
Tout devra être mis en œuvre pour limiter la production de poussière occasionnée par les
travaux de forage et la circulation des véhicules et engins de chantier.
Les eaux de chantier et les eaux d’exhaure du pompage seront canalisées et rejetées vers un
exutoire prévu à cet effet.
Une signalisation adaptée sera mise en place.
Au démarrage du chantier, le matériel et les engins auront été parfaitement nettoyés et
devront être à jour de leur entretien mécanique.
Le stockage des carburants, huiles, lubrifiants et produits nettoyants industriels sera
strictement proscrit de la zone d'intervention et des abords du forage.
Les pleins des réservoirs des machines et engins devront être effectués une fois par jour
préalablement au démarrage des travaux.
L'entreprise de forage devra établir un protocole de protection des abords de la zone de
chantier pour pouvoir endiguer et traiter avec rapidité toute fuite intempestive ou
accidentelle de polluant sur le site.
L'emploi de pistolets automatiques pour le remplissage des réservoirs de carburant, la mise en
place de polyane étanche sous les bâches de stockage et les fûts d'hydrocarbures apparaît ici
comme un préalable avec la présence obligatoire sur place de produits à fort pouvoir
absorbant type Exosorb ou équivalent capables d'endiguer rapidement un début de fuite et de
pollution.
Article 3.6 : Précautions à prendre pendant les travaux de foration.

Obligation sera faite d'utiliser ici des graisses et lubrifiants d'origine végétale à caractère
biodégradable.
Le compresseur sera équipé d’un bac de rétention intégré.
Une bâche plastique étanche de rétention qui sera rehaussée sur ses bords, sera mise en place
sous la foreuse.
Le groupe électrogène s’il en est mis un en place sur site sera équipé d’un bac de rétention
étanche comme sa cuve d’alimentation en carburant si elle est séparée du bloc générateur.
Article 3.7 : Protocole d’intervention en cas de déversement accidentel de produit

polluant.
Dans l’hypothèse d’un déversement accidentel d’hydrocarbures ou de tout autre produit
polluant, un protocole d'intervention doit impérativement être élaboré par l’entreprise de
forage dans le cadre d'un Plan d’Assurance Environnement (PAE).
Validé par le Maître d'Ouvrage, il devra être scrupuleusement suivi et respecté au moindre
incident.
Simple et logique, il sera basé sur les principes suivants :
− suspendre les travaux en cours ;
− bloquer la propagation de la source de pollution ;
− avertir sans délai le Maître d'Ouvrage ;
− préciser le contexte de l'accident ;
− confiner systématiquement des points de déversement et organiser la récupération
du polluant ;
− excaver les terres potentiellement polluées et les stocker sur une zone aménagée à
cet effet, convenablement terrassée, étanchée et munie de caniveaux de colature ;
− prévoir l'intervention d’une entreprise spécialisée dans le traitement des pollutions
ponctuelles ;
− etc …
L'utilisation de produits absorbants et de membranes étanches permettra d'endiguer la

propagation de la pollution dans l'attente de l'intervention d'une entreprise spécialisée dont
une liste devra être établie au préalable par l'entreprise, annexée au PAE et tenue la
disposition de l'équipe de forage en charge du chantier.
Article 3.8 : Autorisations préalables aux travaux.

L’entreprise aura à sa charge l’élaboration de tous les documents nécessaires au démarrage
du chantier, avec notamment les DICT, un PPSPS et toutes autorisations préalables aux
travaux.
Article 3.9 : Planning prévisionnel et délais de réalisation.

L’Entreprise devra préciser ses délais d'intervention et la durée prévisible des travaux.
Elle fournira un planning prévisionnel détaillé qui détaillera chacune étapes du chantier, et
comprendra notamment :
− la réunion de démarrage des travaux ;
− l'amené repli du matériel et la mise en station de la foreuse ;
− les travaux de forage ;
− les travaux d'équipement des ouvrages ;
− le rendu des pièces techniques avec les résultats du chantier ;
− la réalisation de l'essai de pompage et de la modélisation (tranche ferme du
marché) ;
− le rendu des résultats ;
− les travaux de pose de la pompe et des tubes plongeurs avec le raccordement des
têtes de forage au sous-sol de l’Hôtel des Finances.
Chapitre 4 : Modalité de réalisation des travaux de forage

Tranche ferme et tranche conditionnelle 1
Article 4.1 : Garantie des résultats.

L'entreprise de forage est tenue par une garantie de résultats qui portera en particulier sur :
− la réalisation d’un forage d’essai et de deux piézomètres nécessaires à l’analyse
hydrogéologique et hydrodynamique de la zone ;
− la réalisation des forages définitifs d’exploitation de la nappe et le fonctionnement
du système de chauffage et de rafraîchissement de l’Hôtel des Finances de LYON ;
− la mise en place d'un équipement pérenne et fonctionnel conforme aux prescriptions
techniques détaillées dans le présent CCTP.
Les travaux seront réalisés dans les règles de l'art et dans le respect des normes en vigueur.
L'obligation de résultat ne peut en aucun cas justifier une éventuelle évolution des coûts des
travaux en cours d'exécution qui seront fixés de manière globale et forfaitaire.
Article 4.2 : Caractéristiques des forages à réaliser dans le cadre du marché.

- Tranche ferme :
La coupe d’équipement attendue pour les forages est la suivante :
Profondeur Ø forage Ø équipement Qualité tubage
Le forage d’essa
Tube PVC bleu qualité
alimentaire, à visser
ép. 15 mm
406 mm tube plein de 0 à 5 m,
puis de 14 à 17 m
Forage en
0 à -20 m/TN 285-315 mm tube crépiné de 5 à 14
rotopercussion à l’air
m puis de 17 à 20 m
comprimé avec tubage
crépine industrielle,
à l’avancement
slot de 1 mm
bouchon de fond
Capot de protection
métallique provisoire
Les piézomètres
Tube PVC bleu qualité
alimentaire, à visser
139 mm
ép. 4,5 mm
Forage en tube plein : 0 à 5 m
0 à -15 m/TN rotopercussion à l’air 51-60 mm tube crépiné : 5 à 15 m
comprimé avec tubage crépine industrielle,
à l’avancement slot de 1 mm
bouchon de fond
Bouche à clef
- Tranche conditionnelle n°1 :

La coupe d’équipement attendue pour les forages est la suivante :
Profondeur Ø forage Ø équipement Qualité tubage
Le forage de captage
Tube acier inox
(type AISI 316)
Tube plein de 0 à 5 m
508 mm
Puis de 16 à 18 m
Forage en Tube crépiné de 5
0 à -20 m/TN rotopercussion à l’air 406 mm à 16 m puis de 18
comprimé avec tubage à 20 m
à l’avancement crépines à fil enroulé
ouverture de 1,5 mm
(20% d’indice de vide)
bouchon de fond
Le doublet de forages de rejet
Tube acier inox
(type AISI 316)
406 mm
Tube plein de 0 à 5 m
Forage en Tube crépiné de 5 à
0 à -20 m/TN rotopercussion à l’air 323 mm 20 m
comprimé avec tubage crépines à fil enroulé
à l’avancement ouverture de 1,5 mm
(20% d’indice de vide)
bouchon de fond
Remarques :
Dans le cadre de la tranche conditionnelle n°1 du marché pour la réalisation des ouvrages
définitifs d’exploitation, le choix des techniques d’exécution a été arrêté en fonction des
impératifs du chantier et ne pourra supporter ici aucune variante.
Les cotes de foration et d’équipement annoncées sont données à titre prévisionnelle et
pourront être modifiées en cours de chantier.
Les cotes d’arrêt précises seront déterminées sur avis de l’hydrogéologue en charge du
dossier.
Article 4.3 : Méthode de forage et équipement.

- Tranche ferme :
Compte tenu du caractère boulant des alluvions qui vont être traversées pour la réalisation du
forage et des piézomètres et des fortes venues d’eau attendues en profondeur, il est imposée
ici une méthode de foration au marteau fond de trou avec tubage de soutènement
provisoire mis en place à l’avancement.
La totalité des tubes de soutènement devra être retirée après équipement de l’ouvrage.
Cette méthode réputée fortement productrice en eau de forage va nécessiter la mise en place
d’un déviateur de cutting pour assurer la collecte des eaux et des déblais à l’avancement.
Ces derniers seront dirigés vers une benne de décantation ou un dispositif de pompage
assurera l’évacuation des eaux vers le réseau unitaire urbain.
Cet aspect fera l’objet d’une demande d’autorisation spécifique auprès des autorités
compétentes.
L’entreprise devra toutes options qui lui permettront de garantir l’équipement provisoire du
forage et l’extraction des tubes en fin de chantier.
Le forage d’essai sera équipé de la manière suivante :
o mise en place d’un tubage PVC bleu qualité alimentaire Ø 285-315 mm,
épaisseur 15 mm, vissé non tulipé, plein de 0 à 5 m et de 14 à 17 m
(chambre de captage) ;
épaisseur 12,5 mm, vissé non tulipé, crépiné de 5 à 14 m et de 17 à 20 m,
crépine industrielle (slot de 1 mm) ;
o mise en place d’n bouchon de fond ;
o gravillonnage de l’espace annulaire périphérique de 5 à 20 m avec une
graves siliceuses, lavées et roulées, type sable de Loire (4/6) ;
o mise en place d’un bouchon d’argile gonflante de 4,5 à 5 m, type
orégonite ;
o cimentation de tête de 0 à 5 m à l’aide d’un coulis de ciment injecté sous-
pression ascendante.
Les piézomètres seront équipés de la manière suivante :

épaisseur 4,5 mm, vissé non tulipé, plein de 0 à 5 m ;
épaisseur 4,5 mm, vissé non tulipé, crépiné de 5 à 15 m, crépine industrielle
(slot de 1 mm) ;
orégonite ;

Les forages seront réalisés ici aussi au marteau fond de trou avec tubage de soutènement
provisoire mis en place à l’avancement.
La totalité des tubes de soutènement devra être retirée après équipement de l’ouvrage.
Les eaux de chantier seront gérées de façon identique à précédemment à l’aide d’un
déviateur de cutting, une benne de décantation et une pompe de reprise pour la rejet des
eaux vers le réseau unitaire urbain.
L’entreprise fera son affaire des travaux de préparation et d’aménagement du site (protection
des abords du chantier, découpage de l’enrobé de trottoir, réalisation éventuelle d’un pré-
trou à la pelle mécanique, …).
Le forage de captage sera équipé comme suit :
o mise en place d’un tubage en acier inox AISI 316L Ø 406 mm, plein de 0 à 5
m et de 16 à 18 m (chambre de captage) ;
o mise en place d’un tubage en acier inox AISI 316L Ø 406 mm avec crépine à
fil enroulé de 5 à 16 m et de 18 à 20 m ;
orégonite ;
Le doublet de forages de rejet sera équipé comme suit :
o mise en place d’un tubage en acier inox AISI 316L Ø 323 mm, plein de 0 à 5
m;
o mise en place d’un tubage en acier inox AISI 316L Ø 323 mm avec crépine à
fil enroulé de 5 à 20 m ;
o mise en place d’un bouchon de fond ;
orégonite ;
Ces prescriptions techniques ne supporteront aucune variante dans la finalité des travaux.
Article 4.4 : Réalisation de l’avant puits ou regard de protection.

- Tranche ferme :
Le forage d’essai sera conçu et implanté sur la zone de manière à pouvoir être conservé
comme ouvrage de surveillance et de mesure de la nappe à l’issue du chantier. Il devra donc
être doté en tête d’un équipement utile à sa protection et à sa sécurisation, enterré et
hermétiquement fermé qui permettra néanmoins d’intervenir sur l’ouvrage à tout moment.
S’il est admis que le temps du chantier, le forage puisse simplement être fermé par un capot
métallique cadenassé, il devra être équipé au terme de l’intervention d’un regard en béton
préfabriqué de forme carrée 1000x1000 de côté, profond d’un mètre environ avec éléments à
échelons métalliques.
Cet ouvrage devra être parfaitement étanche et sera fermé par un élément de tête cimenté
avec tampon de visite en fonte Ø 800 mm dont la lumière sera axée sur le forage, étanche et
verrouillable et adapté à la circulation (trafic léger).
Les piézomètres seront fermés par un bouchon à vis fixé au tubage PVC et sécurisé par une
bouche à clef.
Les ouvrages définitifs d’exploitation vont nécessiter un entretien régulier avec l’organisation
de visites de contrôle et de nettoyage inhérentes à la maintenance générale du système
géothermique et dont la fréquence reste à définir.
L’accès à la tête des forages et aux organes d’exhaure et de rejet des eaux doit être garantie
à tout moment et en toutes circonstances, eu égard au positionnement des forages sur le
domaine publique.
Ainsi, les caractéristiques des avant-puits ne doivent entrainer aucune gêne ni contrainte,
concernant l’occupation habituelle de la voirie et des trottoirs.
Les forages seront équipés de regards en béton préfabriqué de grande dimension ou d’une
chambre en béton armée préfabriquée ou coulée sur place si cette solution revêt un caractère
économique.
Dans tous les cas la solution de fermeture devra se conformer aux caractéristiques techniques
suivantes :
- regard carré 1500x1500 minimum, profond de 1,50 m environ pour le forage de
captage ;
- regard rectangulaire 1500x2000, profond de 1,50 m environ au fond duquel
déboucheront les têtes des deux ouvrages de rejet ;
- accès au fond de l’ouvrage par échelons métalliques ;
- élément de tête avec tampon de fermeture Ø 800 mm axé sur la tête des forages.
Pour le regard mis en place pour les forages de rejet, il est nécessaire de prévoir
un élément de tête à double tampon de visite axé sur chaque ouvrage ;
- tampon en fonte étanche et verrouillable, adapté à la circulation (trafic léger) ;
- réservation dans la paroi du regard coté Hôtel des Finances à 0,80 m du fond des
ouvrages pour le passage d’une canalisation Ø 250 mm.
Article 4.5 : Nettoyage et développement des ouvrages.

- Tranche ferme :
Il s'agira de réaliser au terme des travaux de forage et d’équipement de l’ouvrage, un
soufflage à l'air lift à l’aide d’un tube plongeur avec pistonnage pendant 8 heures environ et
jusqu'à obtention d'une eau claire.
Cette méthode simple permettra un bon nettoyage de l'ouvrage et son bon développement
avec l'estimation des débits de production du forage.
L’entreprise de forage devra faire son affaire de l'évacuation de l'eau produite par le soufflage
et prendra en compte tout impact prévisible de l’intervention sur l’environnement de la zone
et plus particulièrement concernant les risques d’inondation de la chaussée et des sous-sols

avoisinants.
Si nécessaire donc, l’entreprise mettra en œuvre des moyens de filtration adaptés afin de
garantir un rejet d’eau aussi peu chargé que possible vers le réseau hydraulique superficiel.

A l’issue des travaux de forage et d’équipement des deux ouvrages, chacun d’eux subira un
nettoyage et développement complet par pompage jusqu'à obtention d'une eau totalement
claire.
Les travaux se dérouleront par phases successives de pompage et d’arrêt alternées.
La durée totale de l’opération sera de 8 heures environ pour chaque ouvrage.
Le pompage sera mené par paliers de débits croissants avec des effets de «pistonnage»
provoqués par les arrêts successifs de la pompe.
Les opérations de développement comprendront au minimum la réalisation de quatre paliers
organisés comme suit :
- 1er palier à 115 m3/h : pompage pendant 2 heures avec « pistonnages » ;
- 2ème palier à 155 m3/h : pompage pendant 2 heures avec « pistonnages » ;
- 3ème palier à 200 m3/h : pompage pendant 2 heures avec « pistonnages » ;
- 4ème palier à 300 m3/h : pompage pendant 2 heures avec « pistonnages ».
Bien entendu, le programme de pompage indiqué ci-dessus devra être adapté en fonction des
rabattements et de la productivité réelle mesurés au droit des ouvrages.

L’entreprise de forage est tenue d'assurer l'évacuation et la mise en décharge des déblais et
des cuttings de forage ainsi que le nettoyage du site.
A l’issue de la pose des avant-puits, des regards et des bouches à clef, pour le forage d’essai,
pour les piézomètres et pour les ouvrages définitifs d’exploitation, l’entreprise aura
l’obligation de rétablir la continuité avec le revêtement de surface en place et se chargera
après remblaiement et compactage de mettre en place un enrobé conforme aux exigences des
services de voirie en la matière.
Chapitre 5 : Validation du forage

Tranche ferme et tranche conditionnelle 1
Article 5.1 : Essais de pompage.

- Préambule.
L'organisation et la mise en œuvre de l'essai de pompage avec son dépouillement restera à la
charge de l'entreprise.
L’intervention sera menée sous la direction de Géosynergie qui validera le choix du matériel
proposé ainsi que le protocole d’essai et de suivi prévu et détaillé dans son mémoire
technique.
Notamment, l'entreprise s'engage à tenir les objectifs de débit retenus et à mettre en œuvre
pour chaque intervention de pompage avec le matériel adapté à la conduite des opérations.
Notamment, le suivi des débits de pompage devra être réalisé ici à l’aide d’un débit-mètres
électromagnétique, seul dispositif capable d’afficher des valeurs de mesures assez précises
pour le calcul des gros débits.
Tout autre dispositif de mesure sera proscrit.
Au droit du forage d’essai (pour les prestations menées en tranche ferme), au droit des
forages de captage et de rejet (pour les prestations menées en tranche conditionnelle), les
mesures de rabattement et de remontée du niveau d’eau au cours des essais de pompage
seront réalisées à l’aide d’un tube-guide de dimension adaptée au passage d’une sonde de
niveau manuelle ou automatique.
Le suivi piézométrique de la nappe concernera le plus grand nombre de forages possible
présents sur la zone.
Ainsi, les mesures de niveaux d’eau seront réalisées dans les forages testés en pompage, dans
les piézomètres mis en œuvre à proximité, dans les forages de l’hôtel Sofitel et dans les puits
du centre postal si l’accès à ces ouvrages voisins est autorisé.
Le suivi de l‘essai et le relevé des données de pompage resteront à la charge de l'entreprise
qui mettra à disposition de Géosynergie outre les résultats de son analyse avec le rapport
d’étude, les résultats de chaque test sous format informatique type Excel®.
- Tranche ferme.
Dans le cadre de la tranche ferme du marché, l'essai de pompage sera mené comme suit :
o A- Essai par paliers.
Un pompage d’essai par paliers sera réalisé afin de déterminer la courbe caractéristique de
l’ouvrage et son débit critique. Les débits mis en œuvre vont varier de 100 à 300 m3/h
(hypothèse de travail).
Les paliers seront non enchaînés, d’une durée unitaire d’une heure (4 heures de pompage –
4 heures de suivi de remontée) avec prise d’échantillons d’eau à la fin de chaque palier.
Les résultats de l’essai de pompage par paliers seront transmis sans délais à Géosynergie qui
déterminera le débit à mettre en œuvre au cours de l’essai de pompage de longue durée.
L’essai de longue durée ne démarrera qu’après accord et validation de l’essai de pompage par
paliers par Géosynergie.
Le programme de pompage sera bien entendu adapté à la réalité des rabattements et de la
productivité de la nappe constatée au cours de l’intervention.
o B- Essai de longue durée à débit constant.
Un pompage d’essai en continu de 48 heures à débit constant (Q =258 m3/h où Q = 0,9 x Qc)
sera réalisé après une période minimale de mise au repos de la nappe de 24 heures.
Au cours de l’essai, le débit de pompage sera maintenu le plus constant possible.
L’évolution des niveaux d’eau sera suivie avec la plus grande précision.
Les paramètres physico-chimiques simples des eaux d'exhaure (température, pH et
conductivité) feront l’objet de mesures régulières.
Enfin, un échantillon d’eau sera prélevé en fin de pompage pour la réalisation d'une analyse
physico-chimique et bactériologique (typologie d’analyse donnée en annexe) qui sera
impérativement confiée à un laboratoire d'analyse agréé COFRAC.
Au terme du pompage, la phase de remontée du niveau piézométrique sera suivie pendant au
moins 12 heures.
L’entrepreneur devra informer Géosynergie, sans délais, de tout éventuel incident : arrêt des
pompages, coloration soudaine des eaux, …
Les résultats de l'essai de pompage devront permettre de calculer les paramètres
hydrodynamiques de l'aquifère sollicité et du forage.
- Tranche conditionnelle n°1.

Il s’agira ici de tester les capacités de la nappe du Rhône et de vérifier les hypothèses
d’évolution des niveaux d’eau exprimées au terme de la modélisation hydrodynamique prévue
en tranche ferme de la consultation à partir d’un pompage réalisé dans le forage de captage à
hauteur des objectifs de débit retenus pour le projet (258 m3/h).
Au cours de l’essai longue durée, un test de réinjection grandeur nature sera réalisé qui
permettra d’appréhender la réalité des capacités de dispersion par infiltration dans ma
tranche alluvionnaire aquifère des eaux issues de l’échangeur thermique.
o A- Essai par paliers.
Le pompage d’essai par paliers sera réalisé avec des débits successifs variant de 100 à 300
m3/h (hypothèse de travail).
De la même manière qu’en tranche ferme, les paliers seront non enchaînés et d’une durée
unitaire d’une heure chacun (4 heures de pompage – 4 heures de suivi de remontée) avec
prise d’échantillons d’eau à la fin de chaque palier.
Les résultats de l’essai de pompage par paliers permettront d’établir les caractéristiques du
forage de captage, de calculer le débit critique de l’ouvrage avec son mode de
fonctionnement.
o B- Essai de longue durée à débit constant.

L’essai de pompage longue durée sera réalisé pendant 48 heures à débit constant (Q =258
m3/h où Q = 0,9 x Qc), après une période minimale de mise au repos de la nappe de 24
heures.
Au cours de l’essai, le débit de pompage sera maintenu le plus constant possible.
L’évolution des niveaux d’eau sera suivie avec la plus grande précision, comme les paramètres
physico-chimiques simples des eaux d'exhaure (température et conductivité).
Enfin, un échantillon d’eau sera prélevé en fin de pompage pour la réalisation d'une analyse
physico-chimique et bactériologique (typologie d’analyse donnée en annexe) qui sera
impérativement confiée à un laboratoire d'analyse agréé COFRAC.
Au terme du pompage, la phase de remontée du niveau piézométrique sera suivie pendant au
moins 12 heures.
Au terme de l’intervention, l’entreprise vérifiera la bonne adéquation des résultats obtenus
avec les hypothèses soutenues à l’issue de la modélisation hydrodynamique de la nappe,
notamment en ce qui concerne les capacités de réinjection des eaux, les risques de recyclage
et l’impact du projet sur son environnement immédiat.
Article 5.2 : Modélisation hydrodynamique de la nappe.

Cette phase de l’intervention vient au terme de la tranche ferme de la consultation et
s’appuie directement sur les résultats de l’essai de pompage.
Ce dernier, réalisé à 258 m3/h au mieux aura permis de caractériser, outre le forage d’essai,
la nappe aquifère au droit de la zone du projet.
Fort des données calculées et des résultats des mesures réalisées sur le site avec le suivi de
l’évolution des niveaux d’eau tout au long de l’intervention, le modèle qui sera construit ici
aura pour but d’estimer le comportement de la nappe en régime dynamique d’exploitation
pour un débit de pompage de 258 m3/h.
Il devra permettre :
- d’estimer l’impact du projet sur le fonctionnement des ouvrages avoisinant ;
- de déterminer le mode de fonctionnement du puits de rejet ;
- d’établir le taux de recyclage des eaux ;
- d’évaluer l’incidence quantitative du pompage sur la ressource ;
- d’évaluer l’incidence qualitative du projet également, notamment en terme
d’évolution des températures et l’impact éventuel sur les eaux de surface.
La modélisation fera l’objet d’un rapport complet et détaillé avec toute illustration
nécessaire à la bonne compréhension de l’étude.
Article 5.3 : Contrôle et diagraphie.

L'entreprise de forage doit prévoir la réalisation uniquement pour les ouvrages d’exploitation
définitifs réalisés en tranche conditionnelle 1 du marché une série de diagraphies de forage
destinée au contrôle des travaux réalisés, à valider leur bonne exécution et à définir l’état
initial des ouvrages.
Quatre paramètres feront l'objet ici d'une attention particulière :

− une inspection vidéo de l'ouvrage ;
− le contrôle de la verticalité du forage ;
− le contrôle de la bonne cimentation de la tête du forage ;
− la caractérisation des venues d’eau dans chaque ouvrage à l’aide d’un micro-
moulinet.
Cette prestation devra faire l'objet d'un compte rendu d'intervention qui sera impérativement
joint au dossier de fin de travaux de forage et les résultats obtenus seront considérés comme
critères déterminants à la réception finale de l'ouvrage.
Chapitre 6 : Equipement des forages d’exploitation

Tranche conditionnelle 1
Article 6.1 : Principe d’équipement.

Il va s’agir ici d’équiper le forage définitif d’exploitation à l’aide d’une électropompe
immergée de puissance adaptée aux besoins du projet et de mettre en place au droit des
deux puits de rejet un dispositif de réinjection des eaux issues de l’échangeur thermique par
tubes plongeurs.
La pompe sera pilotée par un variateur de fréquence qui permettra ainsi de couvrir la plage
des besoins du groupe thermo-frigorifique sur la base informative des débits nécessaires à son
fonctionnement.
L’installation sera pourvue de capteurs qui permettront de suivre les caractéristiques des
eaux souterraines prélevées dans l’ouvrage de captage et réinjectées dans les forages de
rejet.
Les boitiers de démarrage et de protection de la pompe, comme le variateur de fréquence
seront intégrés à l’armoire d’alimentation et de pilotage du système géothermique.
Le câblage du dispositif sera ramené vers le sous-sol du bâtiment, identifié et laissé en
attente de raccordement dans un coffret de raccordement étanche.
Une canalisation avec bride de raccordement sera posée en attente de la tête des ouvrages
jusqu’à l’intérieur du sous-sol.
Article 6.2 : Pompe immergée.

Nombre : 1 seule pompe immergée sera mise en place dans le forage définitif d’exploitation
entre 17 et 20 m de profondeur.
Débit nominal : 258 m3/h.
Pression de fonctionnement nominal : 2,7 bars.
Hauteur manométrique à débit nul : 35 mCE.
Débit minimal de la pompe : 35 m3/h.
Rendement de la pompe à débit nominal : 80%.
Pertes de charge dans le clapet de retenue : ≤ 0,5 m.
Charge nette absolue requise à l’aspiration : ≤ 5 m.
Protection contre la marche à sec par système de contrôle de niveau.
Protection contre la surchauffe par sonde de température.
Variateur de vitesse conforme norme CEM (filtre RFI et anti-harmoniques intégrés et câble de
puissance écranté compris).
Raccordement DN150 PN10/16 inox AISI 316.
Colonne de pompage en tube souple spécial forage Ø 150 mm 27 bars avec raccords sertis
pour une sortie sans grue : système type Foraduc/Rylbrun, Well/Oroflex ou Scoflex/Flexwell
ou équivalent, agréé eau potable avec système de vidange du conduit intégré (percuteur).
Vanne d’isolement en tête de puits.
Manomètre de contrôle de pression en tête de puits.
Système de démontage simplifié de la tête de puits indépendamment avec boucles ou
anneaux d’encrage pour démontage et sortie des équipements par tripode.
Platines d’obturation des têtes de puits en acier inox avec lumières pour le passage des câbles
des capteurs.
Câbles de puissance et câbles de contrôle/commande avec sur-longueur à fixer par colliers à
l’intérieur de la chambre de puits (sur-longueur suffisante pour la sortie de la pompe
immergée sans déconnection électrique).
La prestation prévoit également la réalisation des réseaux de raccordement entre les têtes de
puits, les regards de visite et le sous-sol de l’Hôtel des Finances. Y est inclus, les fourreaux
électriques nécessaires au passage des câbles de puissance et d’instrumentation de la pompe
et des puits de rejet.
Article 6.3 : Equipement de mesure du puits de captage.

Le puits de captage sera équipé de sondes à signal 4-20 mA dont les câbles seront ramenés
dans le sous-sol du bâtiment et laissés en attente dans une boîte de dérivation étanche.
Il s’agira :
- de la sonde manque d’eau à relier au boîtier de sécurité marche à sec de la
pompe ;
- d’une sonde de suivi piézométrique de la nappe ;
- d’une sonde de suivi de la température de l’eau du forage, dissociée de la sonde
piézométrique ;
- d’un capteur de pression qui sera mis en place sur la canalisation de refoulement
de la pompe immergée et qui permettra le suivi en continu de la pression d’eau en
pompage.
Article 6.4 : Equipement de mesure des puits de rejet.

Les puits de rejet seront équipés de sondes à signal 4-20 mA dont les câbles seront ramenés
dans le sous-sol du bâtiment et laissés en attente dans une boîte de dérivation étanche.
- de 2 sondes de suivi piézométrique de la nappe (1 capteur pour chaque orage de
rejet) ;
- de 2 sondes de suivi de la température de l’eau des forages, dissociées des sondes
piézométriques ;
- de 2 capteurs de pression qui seront mis en place en tête de chaque ouvrage sur la
canalisation de rejet et permettront le suivi en continu de la pression d’eau avant
sa pénétration dans le puits.
Article 6.5 : Tranchées entre les regards et le sous-sol du bâtiment.

Deux tranchées de 7 m de long en moyenne seront réalisées entre les regards de tête de
forage et le mur extérieur du bâtiment afin de raccorder les ouvrages au sous-sol du bâtiment
puis par le biais de canalisations laissées à la charge du lot CVC au groupe thermo-frigorifique.
Ces travaux vont nécessiter le découpage des enrobés et autres revêtements de surface qui
couvrent les trottoirs et dont la remise en état doit être refaite au terme du chantier.
Les travaux de terrassement seront réalisés à la pelle mécanique avec évacuation
systématique des déblais excédentaires en décharge appropriée (déchets inertes a priori).
Porté à -1 m/sol actuel, le fond de fouille sera nivelé et compacté si nécessaire. Il recevra un
lit de sable régulier d’une épaisseur moyenne de 0,10 m qui servira d’assise aux tuyauteries et
fourreaux électriques nécessaires au projet (une canalisation en acier inox AISI 316L Ø 250
mm et deux fourreaux électriques par tranchées).
La largeur de la tranchée sera proportionnelle au nombre de canalisation et fourreaux à
mettre en place, y compris les distances réglementaire entre chaque éléments mis en place.
Une couche de sable de 0,10 m au moins sera déposée sur les canalisations et fourreaux, puis
un grillage avertisseur de couleur normalisée (bleu pour l’eau et rouge pour l’électricité).
La tranchée sera ensuite remblayée et compactée dans les règles de l’art et conformément
aux normes en vigueur en matière de terrassement.
Les traversées de maçonnerie, à travers les regards de forage et les murs du bâtiment seront
réalisées par carottage aux diamètres adaptés aux canalisations et fourreaux à mettre en
place.
Chaque ouverture sera par la suite parfaitement étanchée.
La réfection des enrobés de chaussée est bien entendu à la charge du prestataire qui prendra
toute mesure pour une remise en état du site à l’identique.
Chapitre 7 : Provenance et qualité des matériaux utilisés
Article 7.1 : Spécifications générales relatives aux matériel et matériaux.

Les caractéristiques et les spécificités du matériel de forage devront être précisées par
l'entreprise et feront l'objet d'une fiche technique récapitulative jointe à la note
méthodologique en réponse à la consultation.
Les tubages, les capots de protection, les éléments de regard et les bouches à clef devront
être neufs et de fabrication récente.
L’utilisation de matériaux de réemploi est formellement interdite.
L'entreprise de forage devra fournir au Maître d'Ouvrage dès la réunion de démarrage les
fiches techniques des matériels et matériaux qu'il souhaite mettre en œuvre au cours du
chantier.
Les caractéristiques techniques des produits proposés seront analysées par Géosynergie qui
pourra ainsi juger de leur intérêt et de leur parfaite adéquation aux objectifs du projet.
S'il advenait que certains matériaux soient refusés à leur arrivée sur chantier, ils devront être
enlevés le jour même aux frais de l’entreprise de forage qui les remplacera par des produits
adéquats dont les spécificités techniques auront préalablement été visées et acceptées par le
Maître d'Ouvrage.
Bien entendu, la mise en œuvre des matériaux sur site au cours du chantier de forage devra
être réalisée dans les règles de l'art.
Article 7.2 : Conformité aux normes – cas d’absence de normes.

Les qualités, les caractéristiques, les types, dimensions et poids, les procédés de fabrication,
les modaltés d’essais, de marquage, de contrôle et de réception des matériaux et produits
fabriqués, les prestations, et travaux de mise en œuvre devront être conformes aux normes
en vigueur au moment de la remise de l’offre.
L’entreprise de forage sera réputée ici connaître ces normes.
En l'absence de normes applicables dans les domaines techniques qui concerne le marché, les
travaux devront être menés dans les règles de l'art avec toute la conscience professionnelle
dont doit savoir faire preuve une entreprise de forage.
Article 7.3 : Origine des matériaux et des fournitures.

L’origine des matériaux et des fournitures devra être systématiquement précisée dans les
fiches techniques qui seront transmise au Maître d'Ouvrage.
Article 7.4 : Qualité des liants et des granulats.

A. Liants hydrauliques.
Il s'agit de produits qui seront mis en œuvre pour la cimentation de la tête de forage.
Les liants employés devront être de fabrication récente, non éventés et sans grumeaux ou
agglomérats.
Ils devront présenter une bonne résistance générale tant d'un point de vue physico-chimique
que mécanique et être parfaitement compatible avec d’autres liants hydrauliques
susceptibles d'être employés dans un second temps sur le chantier.
S'agissant ici d'un milieu peu agressif, l’emploi de ciments type CPA ou CMM paraît tout à fait
envisageable.
B. Granulats.
Sans objet.
C. Béton.
Ce paragraphe concerne la réalisation des aménagements en tête de forage.
Les caractéristiques des bétons mis en œuvre pour la fabrication des regards de tête devront
être spécifiées dans le mémoire technique de l’entreprise qui devra justifiée de ses choix par
la réalisation à chaque fois que nécessaire d’une étude structure spécifique, notamment pour
les aménagements destinés aux ouvrages de captage et de rejet définitifs si celles-ci sont
préfabriquées en atelier pour un assemblage sur site ou directement coulées sur place.
D. Coulis de ciment.
De la qualité des eaux peut dépendre la qualité et la résistance du coulis mis en œuvre.
La ressource locale, sans trace d'hydrocarbure, sans résidus organiques, sans sel dissout,
pourra sauf avis contraire être utilisée pour la fabrication des coulis d'injection.
La composition du coulis pourra varier selon les besoins et les objectifs de cimentation
retenus en fonction des méthodes de préparation et la consistance finale recherchée. Il s'agira
généralement d'un mélange correctement dosé de ciment, d'eau et d'additifs éventuels
(bentonite, sable, baryte, chlorures de calcium ou de sodium, ...) dont l'emploi devra être au
préalable justifié par l’entreprise de forage.
Dans tous les cas, la qualité du coulis de ciment devra être conforme aux exigences en
matière d'hygiène publique et de respect de la qualité des eaux souterraines.
Article 7.5 : Tubages d’équipement du forage et accessoires.

Le tubage du forage d’essai sera en PVC forage bleu, à visser, de qualité alimentaire,
Ø 225-250 mm, avec une résistance à l'écrasement de 9 bars.
Le tubage des piézomètres sera en PVC forage bleu, à visser, de qualité alimentaire,
Ø 51-60 mm, avec une résistance à l’écrasement de 32 bars.
Les tubes crépinés et les tubes pleins seront de même nuance.
L'ouverture des crépines sera de 1 mm (fente usinée).
Une référence aux les normes NF en vigueur sur la fiche technique pourra ici constituer un
gage de qualité et une garantie de bonne adéquation du produit aux objectifs du projet.
L'emploi de colle PVC est proscrit.
Les tubages en acier inox seront de type AISI 316.
Chapitre 8 : Suivi des travaux de forage et réception du

chantier
Article 8.1 : Suivi des travaux de forage.

A. Intervention en cours de chantier.
Le suivi des travaux sera assuré par Géosynergie. Les démarches qui seront mises en œuvre
porteront sur :
− l’implantation du forage ;
− les conditions d'exécution des travaux et les choix techniques en cours de chantier
concernant les modalités de mise en œuvre, le choix des équipements et la
suspension ou l'abandon éventuel du chantier.
Toute décision qui résultera directement de l’application des consignes générales ou
particulières liées aux impératifs du chantier sera notifiée par écrit à l’entreprise de forage.
Elle sera dans tous les cas motivées par les observations de Géosynergie faite en phase
chantier, qui porteront en particulier sur :
− les conditions de travail et la tenue du personnel de chantier ;
− la bonne adéquation du matériel affecté au chantier ;
− la bonne tenue du cahier de chantier, en particulier en ce qui concerne les levés de
log de forage, l'échantillonnage des terrains traversés, la profondeur des venues
d'eau, leur débit et les niveaux d’eau stabilisés dans l'ouvrage ;
− le bon déroulement des travaux de forage ;
− la mise en œuvre des équipements adéquats ;
− la bonne réalisation du soufflage à l'air lift nécessaire au nettoyage du forage et au
développement de l'ouvrage ;
− la bonne qualité des matériaux mis en œuvre ;
− …
B. Autres contrôles.
A chaque fois que nécessaire, Géosynergie pourra faire procéder à de nouveaux contrôles en
phase chantier de manière à s’assurer de la bonne application des prescriptions du présent
CCTP.
Tous frais éventuels complémentaires inhérents au suivi de chantier restera, sans plus-value
aucune sur le montant du marché, entièrement à la charge de l'entreprise de forage.
Article 8.2 : Cahier de chantier.

La tenue d'un cahier de chantier est un préalable nécessaire au suivi des travaux et à la bonne
compréhension des modalités de mise en œuvre du forage. Il devra comprendre à minima :
− les caractéristiques et la dénomination du chantier ;
− les références du dossier de travaux ouvert par l'entreprise ;
− les dates d'intervention ;
− le nombre, la qualité et les capacités du personnel d'intervention ;
− les caractéristiques techniques du matériel de chantier ;
− les éléments relatifs à l’approvisionnement du chantier ;
− les données géologiques et hydrogéologiques du sous-sol (log de forage et
codification des échantillons prélevés) ;
− tout élément relatif aux opérations de forage ;
− les méthodes de forage mise en œuvre ;
− la qualité des équipements ;
− l'historique du chantier avec les incidents survenus en cours de réalisation ;
− les éléments relatifs aux opérations d’équipement ;
− un log technique précis et détaillé ;
− les éléments relatifs aux opérations de soufflage à l'air lift et de développement ;
− la profondeur finale de l’ouvrage réalisé ;
− toutes observations et mesures réalisées en cours de chantier.
Ces éléments devront être consignés au fur et à mesure de l'avancement du chantier.
En l'absence de renseignements, de retard ou d’erreur de consignation, l’entreprise de forage
sera réputée responsable des éventuels défauts d’équipement qui pourraient être constatés
en fin d'intervention, sans possibilité de contester les décisions prises par le Maître d'Ouvrage
et son conseil.
Le cahier de chantier devra être maintenu en permanence sur le chantier de manière à être
présenté au Maître d'Ouvrage qui pourra en faire la demande à tous moment.
Article 8.3 : Documents à rendre en fin de chantier.

Au cours des opérations préalables à la réception du chantier, l’entreprise de forage devra
remettre en quatre exemplaires à Géosynergie un dossier d’ouvrage exécuté complet et
détaillé qui comprendra :
− une carte de situation de la zone d'intervention (extrait IGN 1/25000) ;
− un plan d'implantation du forage ;
− les coupes géologiques et techniques de l'ouvrage réalisé ;
− un relevé daté du niveau d'eau dans le forage ;
− les éléments de repérage géodésiques (point GPS - référentiel Lambert II étendu) ;

− au moins une fiche photographique du chantier datée et géolocalisée ;
− une estimation du débit d'exhaure au soufflage ;
− un descriptif des travaux réalisés ;
− les fiches techniques des équipements mis en place ;
− les coordonnées des fournisseurs des équipements ;
− les interventions de maintenance à prévoir avec leur périodicité.
L'entreprise devra également remettre une copie de l'original du carnet de chantier.
Tous les documents doivent être complets et détaillés et établis de façon parfaitement lisible.
Les plans et dessins doivent être orientés et à chaque fois que possible côtés, à défaut d'une
présentation à l'échelle pour en assurer la bonne compréhension. Ils seront suffisamment
annotés et devront comporter toutes indications qui permettront une identification rapide et
sûre de leur objet.
L'ensemble des documents seront transmis aux formats A4 (21 x 29,7 cm) ou A3 (29,7 x
42 cm).
Les documents ou fiches techniques éventuelles qui seront transmises en fin de chantier
devront être libellés en français ou avoir fait l'objet d'une traduction adéquate.
Chapitre 9 : Essais, mise en service et opérations de

réception
Article 9.1 : Essais des installations.

Avant de présenter les installations à la réception, les entreprises en charge du chantier
réaliseront à leur frais les vérifications et les essais du matériel et des aménagements mis en
œuvre.
Les essais seront exécutés conformément aux DTU en vigueur, les règles professionnelles et le
document technique COPREC n°1 paru au moniteur des travaux publics et du bâtiment du 17
décembre 1982 (supplément spécial n°82-51 bis pour les installations de chauffage).
D’une manière générale, ils permettront de contrôler :
- l’étanchéité des réseaux ;
- le fonctionnement de la pompe immergée, des installations électriques, des
organes de régulation, ainsi que des organes de mesure, de sécurité et d’alarme ;
- les pressions et les températures des fluides ;
- les niveaux sonores générés par les installations en fonctionnement ;
- les intensités de démarrage et en fonctionnement normal des moteurs électriques
en comparaison des indices frappés sur les plaques ;
- les essais de pompage avec le rapport de mise en service des puits d’exploitation.
Cette liste est non exhaustive et il appartient aux entreprises de mettre en œuvre tous
moyens nécessaires et tout essai complémentaire qui permettrait de vérifier les performances
des installations.
La réception du chantier ne pourra dans tous les cas être requise qu’après approbation des
résultats des essais.
Ces résultats seront systématiquement reportés sur les fiches techniques des équipements mis
en place.
Article 9.2 : Mise en service.

Les entreprises mettront en œuvre tous moyens et personnels compétents et en nombre
suffisant pour assurer le fonctionnement parfait des aménagements, satisfaisant aux clauses
du marché.
Ainsi, le personnel mis à disposition devra :
- assurer la mise en service définitive du projet, et réaliser un dernier nettoyage et
dépoussiérage des ouvrages ;
- assurer l’information du personnel d’exploitation ;
- assurer la mise au point et la vérification des installations à la fin de la première
année d’exploitation.
Article 9.3 : Assistance à l’exploitant.

Le metteur au point ayant effectué les réglages et la mise en service devra une assistance
technique à l’exploitant pendant une demi-journée minimum après la réception des
installations (indépendamment de la période d’information du personnel).
Cette intervention ne prend pas en compte la réfection ou les réglages dus à d’éventuelles
défaillances rentrant dans le cadre de la garantie de un an de parfait achèvement et de deux
ans de bon fonctionnement.
Article 9.4 : Opérations de réception.

Dans le cadre de la réception statique, l’entreprise transmettra l’ensemble des fiches
d’autocontrôle.
Il s’agira également d’un contrôle visuel des installations en regard du CCTP, des plans
d’exécution, des DTU concernés et des règles professionnelles.
Au terme de la visite, le bureau d’étude pourra établir une liste de réserves.
Dans le cadre de la réception dynamique, l’entreprise mettra à disposition de la maîtrise
d’œuvre les documents de contrôle listés ci-après, ainsi que tous les équipements de mesure :
- les plans d’exécution, de contrôle et de mesure des débits théoriques et des débits
mesurés ;
- le schéma de contrôle des mesures des variables de l’installation et de vérification
du bon report de celles-ci ;
- les analyses physico-chimiques de l’eau réalisées en fin d’opération en puisage et
au rejet afin de contrôler la bonne conservation de la qualité de l’eau de nappe.
Article 9.5 : Levée des réserves.

Les réserves seront notifiées avec le procès-verbal de réception.
Les entreprises devront lever les réserves dans le délai imparti au CAP et au plus tard 90 jours
après la date de réception.
Les entreprises devront envoyer, par courrier, à la maîtrise d’œuvre, la liste des réserves
visées par son représentant attestant que celles-ci sont maintenant levées.
La maîtrise d’œuvre assurera un contrôle exhaustif ou par sondage de la levée de réserves.
Si par suite de défaillance des entreprises, des essais et des contrôles devaient être répétés,
le maître d’œuvre ou ses représentants se réservent le droit d’imputer aux entreprises le coût
des honoraires supplémentaires du bureau d’études. Cette somme sera déduite de la situation
Liste des documents annexés
o Annexe 1 : Plan d’implantation des forages.
o Annexe 2 : Coupe technique prévisionnelle du forage d’essai.
o Annexe 3 : Coupe technique prévisionnelle des piézomètres.
o Annexe 4 : Coupe technique prévisionnelle du forage de captage.
o Annexe 5 : Coupe technique prévisionnelle du forage de rejet.
o Annexe 6 : Schéma d’analyse d’eau à réaliser en fin de pompages.

Annexe 1 : Plan d’implantation des forages.
F captage
Sofitel
Hôtel Sofitel
F captage
F essai H Finances
H Finances F rejet
Sofitel
Hôtel des Finances
Piézomètre 1
F rejet
Piézomètre2
H Finances
Annexe 2 : Coupe technique prévisionnelle du forage d’essai.

Annexe 3 : Coupe technique prévisionnelle des piézomètres.

Annexe 4 : Coupe technique prévisionnelle du forage de captage.

Annexe 5 : Coupe technique prévisionnelle du forage de rejet.

Annexe 6 : Schéma d’analyse d’eau à réaliser en fin de pompages.
− bactéries aérobies revivifiables à 26°C ;

− bactéries aérobies revivifiables à 32°C ;
− coliformes ;
− Escherichia Coli ;
− entérocoques intestinaux ;
− spores de bactéries anaérobies sulfito-réductrices ;
− turbidité ;
− pH ;
− conductivité électrique ;
− TA ;
− TAC ;
− matières en suspension totales ;
− TH ;
− anhydride carbonique libre ;
− hydrogène sulfuré ;
− chlore total ;
− ammonium ;
− carbonates ;
− bicarbonates ;
− chlorures ;
− sulfates ;
− nitrates ;
− nitrites ;
− arsenic dissous ;
− fer dissous ;
− manganèse dissous.

ANNEXE 2007 20B 20CCTP 20lot 20forages 20V03

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Rénovation énergétique – Hôtel des Finances YB/69/2015-03/HYD/003/02

Réalisation des forages 22/04/2015

Projet de chauffage et de rafraîchissement

Réalisation de forages d’essai et d’exploitation

Cahier des Clauses Techniques Particulières

Commune de LYON Rhône

Cahier des Clauses Techniques Particulières

Réalisation de forages d’essai et d’exploitation

Assistance technique à la réalisation des

Chapitre 2 : Contexte d’intervention

Chapitre 3 : Programme des travaux

Chapitre 4 : Modalité de réalisation des travaux de forage

Article 4.5 : Nettoyage et développement des ouvrages.

Chapitre 5 : Validation du forage

Chapitre 6 : Equipement des forages d’exploitation

Chapitre 7 : Provenance et qualité des matériaux utilisés

Chapitre 8 : Suivi des travaux de forage et réception du chantier

Chapitre 9 : Essais, mise en service et opérations de

Chapitre 1 : Données préalables.

Article 1.1 : Cadre de l’intervention.

Article 1.2 : Objet des travaux.

Article 1.3 : Localisation de la zone d’intervention.

Figure 1 : carte de situation

Article 1.4 : Conditions d'accès au chantier.

Article 1.5 : Autorisation de passage en terrain privé.

Article 1.6 : Contraintes particulières imposées au chantier.

Article 1.7 : Limitation des nuisances et précautions.

Article 1.8 : Remise en état des lieux.

Article 1.9 : Documents de référence.

- la réglementation pour la protection des travailleurs.

Article 1.10 : Eléments à prendre en compte.

Article 1.11 : Sécurité du site.

Chapitre 2 : Contexte d’intervention

Article 2.1 : Contexte géologique.

Figure 3 : coupe géologique interprétative (rapport BRGM RP-55065-FR décembre 2006)

Article 2.2 : Contexte hydrogéologique.

Article 2.3 : Données concernant les forages de l’hôtel SOFITEL

Chapitre 3 : Programme des travaux

Article 3.1 : Phasage du chantier.

o réalisation d’un essai de pompage mené à hauteur de l’objectif de débit du

L’affermissement de chaque tranche conditionnelle sera réalisé par ordre de service.

Article 3.2 : Consistance de la prestation.

− le rendu sous un délai de cinq semaines au plus des résultats de la modélisation

Article 3.3 : Installation de chantier.

Article 3.4 : Signalisation du chantier.

Article 3.5 : Sécurité du personnel de chantier et des riverains - précautions liées

Article 3.6 : Précautions à prendre pendant les travaux de foration.

Article 3.7 : Protocole d’intervention en cas de déversement accidentel de produit

L'utilisation de produits absorbants et de membranes étanches permettra d'endiguer la

Article 3.8 : Autorisations préalables aux travaux.

Article 3.9 : Planning prévisionnel et délais de réalisation.

Chapitre 4 : Modalité de réalisation des travaux de forage

Article 4.1 : Garantie des résultats.

Article 4.2 : Caractéristiques des forages à réaliser dans le cadre du marché.

- Tranche conditionnelle n°1 :

Article 4.3 : Méthode de forage et équipement.

Les piézomètres seront équipés de la manière suivante :

- Tranche conditionnelle n°1 :

Article 4.4 : Réalisation de l’avant puits ou regard de protection.

Article 4.5 : Nettoyage et développement des ouvrages.

et plus particulièrement concernant les risques d’inondation de la chaussée et des sous-sols

- Tranche conditionnelle n°1 :

Article 4.6 : Remise en état des lieux.