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I
1 Remefciement
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NouS remercions en |)re7mier Dieu
1
NouS remercions nos i)arents, qui ont Scicrifiés leur uie Pour
I
rlotre l'ien
1
À notre encadreur : M. IAÆA:RA Mohammed, qui nou§
1 a bien g!uidées e qui nous a l}ien consei/lées tout au long de la

I i)réi)aration de notre mémoire.

I NouS remerciom également le PréJident et les meml)res de jwv

I d' auoir accepter d'examiner mon trauciil

I Nos remerciements i)ont aussi à nos familleJ et à nos amies

I et tous ceux qui ont contribué de Prie§ ou de loin à la

réa/isation de ce mémoire
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I Dédicace

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]e dédie ce trauail à meJ très chers Parents, à mes fièm
1
Yahoub ,Cbafik. et ISsam, à ma Sœur Hiba.

I Je leur soubaite beaucoup de réussite

1 A tous le$ 7membm de ma fimille scm excei]tion.

1 A mon ch`ere ami et l}inômeYcicine i)our Sa Patience et son


.
Serleux.
I
A tou§ mes amis, i)our leur amitié, leur Soutien moral, et leurs
1
confeils.
1
A tout le corps enseig;nant, administratif et le Persomel de
1
l'uniuersité Md S eddih Ben Yabia

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Haroun Sifoune
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1 Dédicace
1
]e dédie ce trauail à mes tries cbers ijciïents, à meJ ftem et à
I mef Sœurs .

I ]e leur SoulJaite beaucoup de réussite

1 A tous les membm de mafi7mille.

1 A 7mon cl)`er ami et l)inôme Haroun Pour Sa |)atie7ice et §on

I Sérieux.

A tous mes amis, Pour leur cimitié, leur Soutien moral, et leurs
1
confeilJ.
1
A mon cl)`ere cimi W7alid .
1
A tout le corijs enseignant, administratif et le i)ermnel de
1 l'uniuersité Md S eddik Ben Yahia

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I aane

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Résumé

I A cause de l'importance croissante du port de Djen Djen, des projets de développement

et d'extension sont en cours, afin de le permettre à répondre aux exigences du marché. L'étude
I de valorisation du port à permis de s'assurer de la faisabilité de ce projet à conditjon toutefois

d'améliorer la protection des bassins vis-à-vis de la houle et de développer un nouveau

1 terminal à conteneurs à construire dans la partie centi.ale du port.

Parmi ces projets, la construction d'un terminal à conteneurs, qui se compose de trois
1 murs de quais en caissons. La construction des ouvrages en caissons est devenue une solution

économique de plus en plus utilisée pour les structures maritimes.

I L'objet de travail qui nous a été confié est l'étude de la stabilité d'un caisson composant

le mur de nouveau quai à conteneurs. Le travail réalisé durant ce projet de fin d'études nous a
1 permis d'acquérir des connaissances sur les différentes installations portuaires en particulier
les quais et les digues de protection.
1 Selon les résultats de calcul obtenus, les stabilités de caisson vis-à-vis renversement et

glissement sont assurées ainsi que la stabilité de sol de fondation. Cependant l'évaluation de
1 tassement soit par des méthodes classiques ou à travers simulations numériques montre que

un tassement djfférentiel important de caisson peut se produire et provoquent par conséquent


I l'instabilité de caisson et tous l'ouvrage à long temie.

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Abstract:

1 Because of the increasing importance of the port of Djen Djen, projects of development

and extension are in progress, in order to allow it to answer the requirements of the market.
1 The survey of valorization of the port to pemit to ascertain the feasibility of this project

however to condition to improve the protection of the basins opposite the surge and to
I develop a new teminal to containers to construct in the central part of the port.

I Among these projects, the construction of a teminal to containers, that is composed of

three walls of embankments in caissons. The construction of the works in caissons became

1 an economic solution more and more used for the maritime structures.

The object of work that has been confided us is the survey of the stability of a caisson
1 composing the wall again embankment to containers. Work achieved duing this project of

end of study allowed us to acquire some knowledge in particular on the different harbor
1 facilities the embankments and the protective dams.

1 According to the results of calculation gotten, the stabilities of caisson vis-a-vis reversing

and slip are assured as well as the stability of foundation soil. However the assessment of

1 jamming is by classic methods or through simulations numeric watch that a differential

jamming importing caisson can occu and provoke the instability of caisson and all piece
1 of work therefore long-tem.

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La liste des

I Figure 1.1 : Schéma de différentes parties constituant un port mariiime


Figure I 2 : Digues à talus
Figure I 3 ` Digues verticale
1 Figure 1.4 .. Digues mixtes
10
Figure 1.5 : Quai en paroi moulé

1 Figure 1.6 : Quai f;ondé sur pieux 11

'
Figure l.7 Quai en palplanche à module 12

Figure 1.8 : Quais en maçonnerie 12

Figure 1.9 : Quai en bloc de béton 13

Figure 1.10 : Quais en gabions de palplamhes plates 14

I Figure 1.11 : quai en caisson


Figure 1.12 : caissori5 ouverts
14
16

Figure 1.13 : caisson de boîte 17

1 Figure 1.14 : caisson pneumatique 18

Figure 11.1 . Schémaiisation d'une onde 22

Figure 11.2 : Variation du niveau de l'eau 23


1 Figure 11.3 : Déf;ormation de la Hou[e 26

Figure 11.4 : Trajectoire d'une houle 1 27

I Figure 11.5 : Trajectoire d'une houle 2


Figure 11.6 : Efforis Dynamiques
28
30

Figure 11.7 : Ef forts dynamiques + "Over topping" 30


1 Figure 11.8: Types de Déf;erlemeni 32

Figure 11.9 . Diagrammes de distribution des pressions ei bilan des Forces 33

Figure 11.10 : Diagramme des pressions selon Goda 34


1 Figure 11.11 : Bilan des eff;orts dynamiques 40
Figure 111.1 : Situation Géographique du site 41

1 Figure 111.2 : la classification de sol dans la coupe (A-1) 44


Figure 111.3 .. coupe géologique (A-1) 44
Figure 111`4 : coupe géologique (A-3)
I Figure 111.5 : Déterrnination graphique de la limiie de liquidi[é

Figure 111.6: Courbe d'analyse granulométrique

I Figure 111.7: Position des minéraux argileux les plus commuru sur l'abaque de plasticité de
casagrande
Figure 111.8 : Principe d'un essai de cisaillemerii à la boite

I Figure 111.9 : les contrainies enfbnction des déf;orrnations


Figure 111.10 : la courbe intrinsèque
Figure 111.11 : représentioris des résultats de l'essai de compression uniaxiale
1 Figure 111` 12 : représente les résuliats de 1 'essai de consolida[ion siandard
Figure 111.13 : appareille triaxail (UU)
Figure 111.14 : la courbe inîrinsèque (UU)
1

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1

I Figure 111.15 . la courbe intrinsèque de l'essai de triaxial UU (Labo INGEO lnierna{ional) .„ .... n .... S7
58
I Figure 111.16 . appareille triaxial (C`D)
Figure 111.17 : la courbe intrinsèque (CD)
58
59
Figure 111.18 : la courbe intrinsèque de l'essai tricuial CD

I Figure 111.19 : la realisation de l'essai spi


Figure 11120 : schéma illus[ratif de l'essai pressiomé[rique
60
61
62
Figure 11121 présentation des résultats d'iin sondage pressiométrique
I Figure 111.22 : Schéma étuve panoramique d'essai de pénétromètre dynarnique lourd .... „ ................... 64

' Figure 111.23: Schéma et vue panoramique (Essai de perméabiliié)


Figure IV.1 : coupe de caisson
Figure IV.2 : coupe de caisson
Figure IV.3 : coupe de caisso

I Figure IV.4 : Principe de la poussée et de la butée


Figure IV.5 : distribution des charges
Figure IV.6 : la fiorme des charges
I Figure IV.7 : Calcul du tassement à l'aide du diagramme de phases
Figure IV.8: Compressibiliié du sol selon son étai de consolidation en place

I Figure IV.9 : les con[raintes ver[ica[es


Figure IV.10.1 'abaque de steiribrenner
Figure V 1 : Courbes inirinsèques du modèle de Mohr-Coulomb

I Figure V.2 : Définitions du module à 50 % de la rupture


Figure V.3 . sur:fàces de charge du modèle de Cam-Clay
Figure VA : Si[uaiion du projet
1 Figure V.5 : coupe géologique de l'emplacement de mur de quai
Figure V.6: le caisson
Figure V.7 : Modèle de modélisation avec Plcixis
1 Figure V.9: Condiiiom; hydrauliques initiales
Figure V.8: Discrétisation du problème (maillage)
1 Figure V` 10 : Génératlon des pressiom; inters[itielles initiales. (Umax ~--539.86 kN/m2)` .....,........... 121
Figure V.1 1 : Généraiion des con[rainies effectives 121
Figure V.12 : L'étape de calcul 122
1 Figure V.13 : déplacement verticale 122
Figure V.14 : déplacement verticale au dessous de caisson 123

I Figure V.15 : déplacement verticale au milieu de la couche de sable


Figure V 16 : déplacement veriicale au milieu de la couche de marne
123
124
Figure V. 1 7 : conirainie totale 125

I Figure V.18 : contrainte au dessous de caisson 125


Figure V.19: contrainte toial au dessous de caisson 126

I Figure V.20: contrain[e toial au milieu de la couche de marne


Figure V.21 : déplacement vertical
126
dans le cas de l'épaisseur de marne = 14 m .,...,.....,..................... 127

Figure V.22 : déplacement vertical dans le cas de l'épaisseur de marne = 7 m .................,.............. 127

1 Figure V 23 . déplacemeni verticale au ler cas


Figure V.24 : déplacement vertica|e au 2eme cas

1
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I
La liste des tableaux

I Tableau 111.1 : les résultais des sondages 43


44
Tableau 111.2 : la classifiication de sol dans la coupe (A-1)

I Tableau 111.3 : la classification de sol dans la coupe (A-3)


Tableau 111.4 : Ordre de grandeur
45
46

Tableau 111.5: Indice de plasticité lp 47

I Tableau 111.6 . Etat de consistance du sol en f;onciion de « Ic »


Tableau 111.7 : Aciivité de certains minéraux d'argiles
47
47
49
I Tableau lll.8: Les limites d'Atterberg
Tableau 111.9 .. la classification 50

Tableau 111.10: Résul[ats de l'essai de cisaillement direct 52

I Tableau 111.11 : Résultats de 1 'essai de coruolida{ion standard


Tableau 111.12: Essai de compression iriaxiale (CD iest) Résultats
54
59

Tableau 11113: Analyse des caractérisiiques de la répartition des c:ouches 60

I Tableau 111.14: Résultats des essais pressiomé[riques


Tableau 111.15: les résultants de l'essai de pénétromètre dynamique lourd
63
65
67
I Tableau 111: 16: les résuliats de l'essai de perméabiliié
Tableau 111.17: Propositio" de poids unitaires 68
Tableau lll.18: Les résultats du calcul de l'angle de f i`ottemeni iniérieur 68

I Tableau 111.19 Proposiîion de l'angle de ftottement in[erne e[ de cohésion


Tableau 111.20 : Résultais de calcul fiormule empirique (Utilisaiion de la valeur N) .„„.„..„ ............... 69
69

Tableau 111.21 : Propositioris de module de défiormation et de coefficient de Poisson ............... `...`.` .... 69

1 Tableau 111.22: Les caractéristiques de Sable 70


Tableau 111.23 : Proposiiions de poids unitaire 70
Tableau 111.24 : Données exis(ani 71
1 Tableau 111.25 : les résulta[s des Essais en laboraîoire 71
Tableau 111. 26: Résisiance au cisaillernent non drainé 71

I Tableau 111.27 : Résistance au cisaillemeni drainé


Tab[eau 111`28: Résuliats de calculs à l'aide des essais pressiornétriques
71

72

I Tableau 111.29 : Proposi[ions de modu[e de déformation et de coefficient de Poisson ` ........ „..„.„.„.„.72


Tableau 111.30: Les caraciéristiques de Marne 72
Tableau 111.31 : Caractéristiques de consolidation 72

I Tableau IV.1 : Volume, poids et localisation du cenire du caisson


Tableau IV.2 : volume d'eau déplacé, cenire de poussée
75
76
Tableau IV.3 : Examen de la s[abilité 76

1 Tableau IV.4 : volume et poids de l'eau de mer 77


Tableau IV.5 : volume d'eau déplacé ei ceritre de poussée 78
Tableau IV.6 : Examen de l'équilibre et du cenîre de caisson 78
1 Tableau IV` 7 : calcule les efforis horizontaux et momenis générés par la pression hydrosiaiique ..8il
Tableau IV.8 : calcule la f;orce [rac[ive du navire e[ moments

I Tableau IV.9 : calcule les effor[s horizontaux et moments générés par le portique ...„...„.„..„.„„.„.82
Tableau IV.10 : calcule la composante verticale de la poussée des terres
Tableau IV` 1 1 : calcule les effbrts verticaux et momenis générés par la pression de couronnemeni83
1 Tat)leau IV.12 : calcule les efflorts veriicaux et moments générés par le remblai supérieur ............ 84

1
1
I
I Tableau IV 13 .. calcule les efforis ver{icaux et rnoments générés par le couvercle en béton ........... 8a
Tableau IV.14 : calcule les eff;orts ver[icaux et momen[s générés par le caisson ........................ „ .... 85
1 Tableau IV.15 .. calcule les ef:fiorts verticau)c et momenis générés par le remplissage de caisson„„86
Tableau IV.16 : calcule les effbrts verticaux et moments générés par les remblais de 1 'arrière mur
de quai au-dessus du pied arrière
1 Tableau IV.17 : calcule les efforts verticaux et moments générés par la partie de transition de
caisson
I Tableau IV. J 8 : calcule les ef f ijfiorts verticaux de laf lottabilité et les moments
Tableau IV.19 : calcules les efforts veriicaux et moments (en temps ordinaire) ........... „ .......... „ .... „88

I Tableau IV`20 : calcule les efjf;orts verticaux et moments (en cas d'anomalies)
Tableau IV.21 : calcules les verticaux et moments générés par le portique
Tableau IV.22 : total des efforts horizontaux et des moments

I Tableau IV`23 : total des effiorts verticaux et des moments


Tableau IV.24. la combinaison des charges en temps ordinaire
Tableau IV 25 : la combinaison des charges en cas d'anomalies
1 Tableau IV.26 : Efforts horizontaux et verticaux, et moments après la combinaison en temps
ordinaire
Tableau IV.27 .. Efforts horizontaux et verticaux, et momenis après la combinaison en temps
1 anomalies
Tableau IV.28 . les coef:ficients de sécurité en temps ordinaire

1 Tableau IV.29 : les coefflcients de sécurité en cas d'anomalies


Tableau IV.30 : calcule les charges (qi et qù
Tableau IV.31 ` les caractéristiques des couches
I Tableau IV 32 : coeffiicient de portance
Tableau IV.33 calcule la capacité poriance
Tableau IV`34: coefficient de f;orme Cf
1 Tableau V.1 : Caractéristiques de caisson
Tableau V.2. les carac[éristiques du sol 1

1 Tableau V.3: Caractéristiques du Sol 2


Tableau V.4: Caractéristiques de marne
Tableau V 5: Caractéristiques de marne
I Tableau V`6: Caractéristiques couche mélarige de terre
Tableau V.7 : les valeurs de tassemeni maximum à différentes prcifondeurs

I Tableau V.8 : les valeurs de contrainte maximum à différenies profiondeurs


Tableau V`9 : les valeurs des déplacements verticaux à différenies épaisseur de la couche de marneï2.8
Tableau V.10 : les paramètres de la couche de marne au ier cas et 2eme cas

I
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I Introduction générale

Cl.aDitre 1 .. Généralité sur les


I 1.1 Introduciion

1.2 C'estquoiunport
1 1.21 Déf initiondes types de port d'après leur mission

= Les ports militcrires


1 r-:i Poris de commerce

1.2.2 Déf inition des ports d'après leur implantation géographique

I 12.3 Condiiions déf inissarïf l'implarïiaiion d'un port

rl Données éconorniques

I rl Conditions nautiques

rl Conditions relatives au maintien des profondeurs

1 13 Descriptiond'unport

1.3.1 Les digues de protection (Owrages Extérieurs)

1 Ti Diguesàtalus

FI Digues verticales

I rT, Digues mixtes

1.3.2 Les ouvrages intérieurs

I 1.3.3

1.3.3.1
Lesquais

Définition

1`3.3 2 Lestypesdequais
1
1) Quaienparoimouiée

2) Quaifondé sur pieux


1
3) Quai enpalplanche àmodule

I 4)

5)
Quais en maçonnerie de pierre ou en béton coulé sur place

Quaienblocdebéton

I 6)

7)
Quais en gabions de palplanches plates

Quaisencaissons

1.3.3.3 Déf inition d'un caisson

Caissons ouverts

Caisson de boîte

Caisson pneumatique

Paramètres de choix d'un type de quai

a) La géotechnique
I
1
b) Efforis

c) Lasécuri[é
1 d) Laduréedevie

I IV.Conclusion
e) Exécution

I ChaDitre 11 : L'Etude H

11.1 lntroduction

I 11.2

11.2.1
Définitiond'une vague

LaHawïeurde Houle

I 11.2.1.1

11`2.1`3
Dif f érents Types d'ondulation

Explication physique

I 11.2.1.4

11.2.1.5
Le prévisionde la Houle

Déf ;ormationde la Houle

11.2.2 Ef f iort Hydrodynamique sur les quais verticaux


1 11`2`2.1 Principe de calcul de laforce des vagues

11.2.2.2 Forces sur Quais verticaux en 2D


1 11`2`2.3 Déf ierlement de la Houle

11.2.2.4 Méthodes de calcul de l'Ef f brt Hydrodynamique


I 11.2.2.5 MéthodedeGODA

11.2 Conclusion
1

1 Chal'itre 111 : L,étude éotechni

111.1 Introduction

1 111.1.2 Situation du site d'étude

111.2 Sondage

I 111.3 Les essais en laboratoire

111.3.1 Essai de classification de sols (NF p l l-300)

I a- Teneureneau(NFP94-050)

b- Les limites d'Atterberg (Jvfp94-05l)

] c-Analyse granulométrie ovF P 94-056 etNF P 94-057)

IV.3.2 Essai de cisaillement directovF P 94-07l-l)

I 111.3.3

111.3.4
Essai de compression uniaxiale (NF P 94-077)

Essai de tassement standard (NF P 94-090-l)

I 111.3.5 Essai tTiaxial o`F P 94-070 etNF P 94-074)

I
I
1

1
a) Essai non consolidé non drainé (UU)

I 111.4
b) Essai consolidé Drainé(C.D)

Lesessais insitu

I 111.4.1

111.4.2
Essai de pénétration standard (NF P 94-116)

Essai pressiométrique (NF P 94-l lo)

111.4.3 Essais de pénétromètre ynamique lourd (NF P 94-115)


1 111.4.4 L'essaide peTméabilité"F P94-13l ;P94-132)

IV.5 les valeurs des caractéristiques du tenain retenues


1 111.5.1 Sable

111.5.2 Mame

1 111.6 Conclusion

I Chai)itre IV .. la stabilité des caissons

I IV.1

IV.2
Introduc[ion

Méthode de l'étude de siabilité des caissons

IV.2.l Stabilité enf lottaison


1
IV.2.2 Ef f :orts horizontaw¢

IV.2.3 Effbrts verticaux


1
IV.2.2 Stabilité après l'achèvement d'installation

Stabilité vis à vis des glissements

Stabilité vis à vis des rerwersemeriis

S[abilité vis à vis de la capacité portanie

Tassemeni

I IV.3 Conclusion

I Chaiiitre V Modélisation numéri

V.1 Introduction

I V.2 Présentation du plaxis

V.3 Les lois de comportement

I V.3.1 Modèles élastiques linéaires

V.3.2 Modèles de Mohr-Coulomb

I V.3.3 Modèle pour sols "mous" (Sofl Soil Model, SSM)

V.4 Préseniation du projei

I V.4.1 Présentation du site

I
I
'1

1
V.4.2 la coupe géologique de lazone deprojei

V.4`3 Déf inition d'un caisson


1
V.5 Modélisation numérique avec logiciel plaxis

I V.5.1

V.5.2
Caractéristiques des maiériaux de l'ouvrage

larnodulisation

I V5.3

a.
Présentation et discussion des résultats

Tassement

b. Les contraintes totales


I c. L'ef fet de l épaisseur de lacouche de marne

d. Etude paramétrique
1 V.6 Conclusion

Conclusion générale
1 ....130

'
I
1

I
I
1

I
1

1
1

1
Introduction

I Au cours de ces demières décennies les mutations technologiques en matière de

I manutentions portuaires ont, comme dans beaucoup de secteurs, profondément bouleversé le

paysage des ports.

I Les ports sont transformés maintenant en des ensembles industriels où les notions de

productivité et de compétitivité sont devenues la règle. Ainsi pou assurer un développement


1 économique dans le domaine maritime il devient nécessaire de faire des études approfondies

sur les ouvrages portuaires, qui répondent aux exigences techniques et assure leurs duabilité
1 tout en minimisant le coût d'investissement.

1 Les terminaux portuaires (passagers, pétrole, contrôle, vrac solides ...) comportent à

côté des ouvrages d'accostages et d'amarrages des navires, les édifices de superstructures,
1 pou la manutention et le stockage.

1 Dans le cadre du développement et la dynamique de l'économie de la région, la wilaya

de Jijel c'est vue attribué plusieurs projets, l'un des plus important de ces projets est le port

1 de Djen-Djen.

A cause de l'importance croissante du port de Djen Djen„ des projet de développement


1
et d'extension sont en cours, afin de le pemettre à répondre au exigences du marché nationale

et les activités d'importation et d'exportation, pami ces projets, la construction d'un nouveau
1
terminal à conteneurs, qui se compose de trois murs de quais en caissons.

1 L'objet de travail qui nous a été confié dans le cadre de notre mémoire de fin d'études

est « L'étude de la stabilité de mur de quais en caissons». Le mémoire comporte cinq


1 chapitres avec introduction et conclusion.

1 • Le premier chapitre englobe une généralité su les ports avec leus différentes

classifications et les types de quais existants, on temine avec présentation des types
I de caissons utilisés pour la construction des quais et jetés.

• Les ports sont des ouvrages maritimes, donc ils sont soumis à des actions de la houle
I et courant d'eau. Pour l'évaluation de ces actions et les pressions générées sur les

ouvrages portuaires, une étude hydrodynamique est présentés dans le chapitre deux.
1

1
1
I
1
• Une campagne de reconnaissance de sous sol et étude géotechnique extensives sont

menées pou caractériser le site, les essais réalisés et les résultats obtenus sont
1
regroupés dans le chapitre trois.
• Le chapitre quatre est consacré à l'évaluation des différentes sollicitations sur le
1
caisson puis ces efforts sont utilisés pou l'étude sa stabilité pendant le transport et

I après installation dans son emplacement définitif.

• La modélisation numérique à 1'aide de code Plaxis de caisson soutenant le remblai

I conjointement avec le sous sol de fondation est exposée dans le chapitre cinq, puis

des constatations su le comportement de I'ensemble sont présentées.

1 • Enfin on temine avec une conclusion générale.

I
1

I
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1

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Générali[é Sur
u
ChaDitre 1 Généralité sur les t)orts

1
1.1 Introduction

I La construction d'un port, son équipement, l'améiagement de ses accès, et la protection


du rivage contre l'action de la mer constituent un! ensemble d'opérations complexes,
1
=`::'|ne,notn:n::oebétie:sso=':edné,s`=ti,oe:Ës.:`eË.:emàù::asu':e:na::.e.tc,:::n:v,ae:
1 caractère maritime provient essentieiiement du site dahs lequel ils sont réalisés ou du f:àit

qu'ils sont destinés à la réception de navires dont la taillé est devenue très importame.
1 Dans la phase actuelle d'expansion des échanges par mer, dont on peut observer un
éventail largement ouvert des villes maritimes : les unes sont restées humbles et répondent à
1
des besoins locaux limités, les autres sont devenues pui§santes et font face à de plus amples
obligations. En outre le développement économique d'un pays et l'évolution de son rythme de
1
croissance, entraîne un flux important de marchandises 'où la majorité de ce flux transite par

I les ports.

1.2 C'estquoiunport?
I IÆ port est un bassin fomant Lm abri naturel ou àrtificiel su les rives d'un océan, d'une

I mer, d'un lac ou d'une rivière et permettant l'ancrage, le mouillage ou sert à quai des bateaux
à couvert de la houle et des vents turbulents. Le teme port désigne le plan d'eau, mais dms

I son utilisation courante, il inclut les jetées et digues deprotection, les quais qui bordent le

plan d'eau proprement dit et les locaux annexes (figurd 1.1 ) [6].

I
1

I
Figure 1.1 : Schéma de djffêremes pcuties constituant un port maritime
1

1
1
Chal'it,e 1 Généralité sur les i)orts

1.2.1 Définition des types de port d'après leur mission

Un port est destiné à abriter les navires de l'action de la houle pour leur pemettre [6]:

- D'accoster en attendant de partir pour un autre voyage ;


• D'effectuer des opérations commerciales d'embarquement et de débarquement des

passagers, des marchandises et d'avitaillement ;


• Enfin d'être construits, entretenus et réparés.

Compte tenu de la mission des ports et de celles des navires qui les fréquentent, on peut

théoriquement d stinguer:

> Les ports militaires

- Soit une rade abritée dans laquelle les navires sont mouillés sur leur ancre ou sur des

coflies d'amanage, les dimensions de la rade doivent être assez vastes pou pemettre
des manœuvres d'évitage aussi rapide que possible et pour disperser les bâtiments.
- Soit des installations ayant les mêmes dispositions que celles d'un port de commerce.

> Ports de commerce

Ces ports peuvent assurer un trafic de voyageurs, de marchandises diverses ou


spécialisées et de pondéreux en vrac (solides, liquides ou gaz liquéfiés). Ils peuvent également

comporter des installations :

- Pou la construction et réparation navales ;


- Pour la pêche ;
- Pour la navigation de plaisance.

1.2.2 Définition des ports d'après leur implantation géograpliique

> Ports établis dans les rades abritées : Ceux sont essentiellement:
• Des ports militaires ;

` Des postes pou le trafic des hydrocarbues établis su sea-lines ou sur touelle isolée ;
• Des postes minéraljers en raide foraine ,.
• Des postes à passagers ou à marchandises diverses avec transbordement su engins

flottants.

> Ports extérieurs : Ils sont établis sur le littoral et sont gagnés sur les eaux, ou creusés

dans les terres ;


1
ChaDitre 1 Généralité sur les Dorts

I > Ports intérieurs : Ils sont établis sur des fleuves ou rivières, reliés au littoral par un canal

I maritime, ou établis su des lagunes et étangs en communication avec la mer ;

> Poiis au large : En dehors des installations spécialisées pou l'exploitation, le


1 chargement ou le déchargement des hydrocarbures, on peut créer de véritables ports
<< îlots >> détachés du rivage, comportent des postes protégés.
1
1.2.3 Conditions dérinissant l'implanta.ion d'un port

1 > Données économiques

I Un port doit subvenir des besoins économiques justifiant sa création. Ces besoins

définissent le trafic initial ainsi que ses possibilités de développement en fiitu, soit par

1 modification et / ou par création de nouveaux trafics. Cependant on devra toujours avoir


à l'esprit la nécessité de ces études économiques dont l'importance est capitale, elles

1 devront être effectuées avec tout le soin nécessaire, en utilisant au maximum les

informations disponibles et les ressources modeme de la science économique [6].

1 > Conditions physiques

I L'implantation d'un port, le tracé et le type des ouvrages extérieurs dépendent

évidemment des données topographiques qui conditioment les liaisons avec l'hinterland

I et les superficies utilisables pou l'aménagement. I.e choix de l'emplacement du port peut

être également conditionné par les données géologiques du site qui interviement du point

I de vue des facilités de dragage des accès maritimes et des exigences des installations

terrestres [6].

I > Conditions mutiques

I La destination de port à abriter les navires conduit à rappeler l'action des éléments

natuels su un navire, en particulier le vent, la houle et les courants d'eau|6|.

I > Conditions relatives au maintien des profondeurs

Elles consistent aux dépenses d'établissement et d'entretien des profondeurs qui


1
sont toujours importantes, et l'action de la houle et des courants su le modèle des

1 côtes[6].

1
I
ChaDit,e 1 GfiéïiéralitésurlesDorts

1.3 Description d'un port

Pou n'importe quel t)pe d'ouvrage maritime, en plus de la définition de ces


caractéristiques générales, il est indispensable de préciser les environnements maritimes

influents sur les structures ayant pour but par exemple d'améliorer la réception des navires[6].

1.3.1 I.es digues de protection (Ouvrages Extérieurs)

Les ouvrages de protection contre la houle sont généralement des digues, qui

pemettent de protéger la totalité ou une partie d'un port contre les actions de la houle et de
réduire l'agitation intérieure à moins d'un mètre d'amplitude. Elles doivent être construites à

des profondeus plus importantes qu'autrefois üusqu'à une cinquantaine de mètres) et


doivent résister à des vagues dont l'amplitude peut dépasser une dizaine de mètres -
d'autant plus grande que la profondeu au pied de l'ouvrage est plus importante.

Les grandes digues modemes sont, en général, du type "à talus", constituées par des
couches d'enrochements de poids croissant depuis l'intérieu vers les faces extemes, elles
comportent une carapace contre laquelle vient se briser la houle et sont sumontées par ui
couromement massif en béton de ciment.

La carapace est fàite d'enrochements naturels de poids élevé environ de 5 tonnes,


ou de blocs artificiels de béton (cubiques ou de fome plus compliquée) pesantjusqu'à 25 et
30 tomes : les " tétrapodes" ou "acropodes" (brevet fimçais Sogi.eah) offient le double

avantage, d'accroître la rugosité de la face extérieure, ce qui pemet d'absorber l'énergie


libérée par le déferlement de la houle, et d'assuer un enchevêtrement des blocs garantissant

leus bomes tenues.

On peut classer ces ouvrage de protection (Digues oujetées) en :

- Diguesàtalus;

- Digues verticales : pouvant être peméable ou non peméable ;

• Diguesmixtes.

> Diguesàta]us

Les digues à talus sont réalisées avec des matériaux plus ou moins grossiers, arrangés

globalement sous la forme d'un trapèze qui va s'opposer à la progression de la houle avec une
résistance d'autant plus efficace que le massif sera élevé et peu poreux. Ce genre d'ouvmge
I
ChaDitre 1 Généralité siu les L)oris
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I Figure 1.2 : Digues à tdlus

I > Digues verticales

Une digue verticale est un ouvi.age à parement eriérieur vertical fondé su un sol de
I bonne qualité par l'intermédiaire d'une assise d'enroch¢ment toujours immergée, La muaille
est constituée par des blocs ou des caissons en béton amé qui résistent, par leurs poids
1 propre, aux efforts imposés par la houle, ils doivent donc être de grandes dimensions
pou être suffisamment louds. Dans certains situatiom lè poids des blocs peLit atteindre me
1 centaine de tonnes, cette limite étant imposée pat les performances des engins de
manutention utilisés pou les mettre en place. L'utilisation de ces digues est soumise aux
I conditions suivantes :

I / Pas de jetées verticales su des fonds meubles à cause du grand pouvoir


d'affouïllement des lames devant les jetées réfléchjssantes ;
v' Comme le volume de maçonnerie n'augmente pas beaucoup avec la profondeu, Ies
1
digues verticales sont intéressantes en cas de grande profondeu ou des mers de fortes
mamées.
1
Les jetées verticales sont aussi économiquement justifiables dans les régions pauvres en

1 enrochements de qulité (figure 1.3)

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Chæit,e 1 G_étiralltésurlesDorts
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1
Figure 1.3 : Digues verticale

> Digues mixtes


1
Lorsque les profondeus sont importantes, la digue est souvent de type mixte : la partie
1 inférieure est constituée sous fome d'un ouvrage à tàlus, sumonté par un ouvrage de type
veriical. Les dimensions et la structure de l'ouvrage vertical doivent être suffisantes pou
I résister aux efforts des vagues déferlantes (figure 1.4) [6].

I
1

I Figi.re 1.4 .. Digues mixtes

1
I
ChaDit,e 1 Généralité sur les i}orts
I 1.3.2 Ijes ouvrages intérieurs

1 > Les plants d'eau

lls servent a' l'élaboration et au stationnement des navires ils sont constitue de [4] :
1 -bassins de marée dont le niveau suit celui de la marée ;

- bassins à flot, dont le niveau suit celui de la mer qui est maintenu à un riveau
1
constant. Dans ce cas la communication entre bassins se fait par des écluses.

I E£!i!±s ouvrage consiruit sur un canal, constitué essentiellemerït d'un tronçon du


canal, maçonné, corïfiné aux deux extrémités par dewc portes munies de vannes.

1 > Les aires de stockages des marchandises

Ce sont des surfaces couvertes ou non, les postes sont reliés par des voies fenées et des
1 routes situées en amère des installations établis immédiatement en bordue des plants d'eau.

> Zone industrielles portuaires


1
Les ouvrages pou la construction et la réparation et l'entretien des navires sont les
1 cales de lancement, cale de halage, fome de radoub [4].

> Poste de réception des navires


1
1.3.3 I.es quais
1
1.3.3.1 Définition

1 Un quai est un ouvrage intérieu du port qui assure les fonctions essentielles que sont :
- Se munir d'un dispositif d'appui pou permettre l'accostage et l'amarrage des

1 navires ;
- Assurer une liaison entre la tene et le navire, par un tene-plein.

1 Le dispositif de lïaison supporte donc une partie ou tout le matériel de manutention


servant à la réception et au transport des marchandises ou les voyageurs et soutenir les terres à
1 la limite de l'eau. Ce soutien des terres peut faire intervenir l'ouvrage lui-même ou un ouvrage

accessoire, par exemple un talus d'enrochement.


1
11 existe plusieurs types de quai suivant leurs conditions de mise en œuvre et de

1 possibilité d'exécution. Certains sont fondés en surface en fonction des conditions

géotechniques du site et d'autre en profondeu [2].

I
1
1
GénéraLité suT les i)oris_
ChaDur_e±

I IJ3.2 I.es types de quais

1 1) Quai en paroi moulée

Les quais en parois moulées planes sont constitùés par un écran ffontal plan en paroi
1 moulée, buté ou encastré en pied, et ancré su un ou deux niveaux par des tirants passifs ou
actifs. L'utilisation de la paroi moulée exige m site de construction terrestre, qui peut être
I obtenu par remblaiement préalable, sous réserve qu`il Soit suffisamment compact. En bassin
marnant, l'étmchéité entre les joints doit être particu|ièrement soignée pou éviter la firite
1 d'éléments fins sous l'effet des gradjents d`écoulement (figure 1.5) [6].

1
Fig..re 1.§ : Q}ia en paroi moulé

I 2) Quai fondé sur pieux

I Ces ouvrages constituent le stade ultime dé l'évolution des quais creux. Ils ne
remplissent plus la fonction de soutènement des tèrres, puisque les terre-pleins derrière
l'ouvrage sont limités par un talus autolstable et protégé de la houle par un revêtement
1
d'enrochements, le raccordant avec le fond du bassin.

1 La liaison entre navire et terre-plein est assuréé par une platefome nervurée en béton
armé supportée par des pieux en acier, verticaux oui inclinés (de 1/3 à 1/5). Lorsque cette

1 plateforme recouvre la largeu totale du talus de rac¢ordement, l'ouvrage est appelé quai: il
assurelesfonctionsd'accostageetd'amarrage,(figure!1.6)[6].

1
1
I
ChaDit,e 1 Générolité sur Les nQfls_

I
1

I Fi.gure 1.6 .. Qual f iondé sur pieea

1
3) Quai en palplanche à module
1 Les ancrages sont le plus souvent constitués par des tirants passifs en acier disposés en

uneoudeuxnappes,attachéssuunouvraged'ancrage.constituéparunpetitrideauenarrière
I ou une pàlée de pieux inclinés; les tirants peuv6nt parfois être actifs (c'est-àdire

précontraints) et forés. L'ancrage du rideau peut aussi être assué par une plate-fome
1 horizontale en béton armé, ses pieux inclinés reprenant les efforts horizontau[; c'est le quai
danois.
1
Cette plate-fome, supportant une partie du remblai arrière et les sucharges

I d'exploitation, pemet de réduire, par effet de chaise, la poussée su le rideau de palplanches.


Onputmême,poularéduiredavantage,constituermtalussouslaplate-fome(quaicreux)

I àconditiondeprévoirunepentesuffisammentfriblepounepasrisquerdefütedematériaux
fins du sol derrière la platefome, ce qui induirait un effondrement local du tene+plein. Par

1 économie supplémentaire, et pour réduire la dénivellation hydrostatique, on peut enfin «


ouvrir» le rideau dans la hauteu du talus en arrêtant une partie des palplanches un peu-dessus

1 duniveaudupieddutalus,defaçonàpemettreauqücreuxd'êtredrainéàbasse-mer.

Lerideaupeutenfmêtredisposéenarrièredelaplate+fome,etnondevant;
1
Cetypedequidanoisassurelatiansitionavecceluidesquaissurpieux(figure1.7)[6].

1
I
1

I
1

I FiïgueL7:QuannpdpbmheÀmchle

I
4) Quais en maçonnerie de pierre ou en béton cou]é spr place

I Cetypedequaisestconçusouslafomedems+assifsenmaçonneriedepieneouen
béton de ciment. L'emplacement de l'ouvrage est dragu avant la construction de maçonnerie
1 pouréritermdéséquilibædusolqùpeutdésübiliserl+v[ageconstnrit.(Figurel.8)[6].

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Figure 1.8 : QeiŒs en maçorpeerie


I
1

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Chal'it,e 1 Généralité sur les_nofis_

5) Quai en bloc de béton

Ces quais sont constitués de bloc en béton empilé les uns sur les autres (éventuellement
évidés et remplis de remblais). Le bloc inférieu étant posé su une assise en enrochements

préalablement réglée, pou réduire les contraintes élevées introduites par le mu sur le sol
natuel. C'est le type de quai traditiomel en méditenanée, pou des faibles hauteuis (S15m).
Ces quais sont très garantis vis-à-vis à des chocs accidentels et se prêtent facilement à des
modifications d' équipement.
Ces ouvrages sont toujours réalisés en site nautique, ils exigent des moyens de levage

puissants mais ont l'avantage de réduire au minimum |es travaux à exécuter su place. 11 est
recommandé de mettre en place un cavalier en tout-vqnant rocheux en arrière du mur, à fort
ffottement inteme pou réduire la poussée, et à granuldmétrie grossière pour éviter la füite de
fines au travers des nombreuxjoints du mur, notammedt en bassin mamant (figure 1.9) [6].
-

-
rT

Figure 1.9 : Quai en bloc de béton

LJ
6) Quais en gabions de palplanches plates

Ces quais sont constitués par des palplanches métalliques plates, battues verticalement
rl
et assemblés sous forme de piles circulaires, ou d'enœintes gabiomés. Ces gabions séparés

peuvent fomer ui ftont d'accostage discontinu et jqintif, constituent un soutènement d'un


remblai arrière. Pou cette derrière situation sa hauteT peut être réduite et le rideau arrière

I Œartie arrière du gabion) ne joue que le rôle d'aricrage. Les parois de ces cellules ne
supportent aucui effort de flexion mais simplement dqs efforts de traction nomaux à la ligne
1

I
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defoises°pn:sC::ti::eese:eseœ:;Sn°tn:ee:p::°:e=be[e°Ucï:::::'sg::uesm]]:gme::tiriefinïnntq:::
contraintes moins élevées sur le sol.

La techrique d'exécution de ce t)pe de quaj réalisation rapide car l'on réalise


simultanément la fiibrication et les travaux de dragage. ::ei'é:éanmoins, le coût est relativement
élevé (figue 1.11 ) (6].
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Fi.guTe 1.11. : quai en caissoh

14
L
ChaDitre 1 Généralité sur les Dorts
I
1.3.3.3 Définition d'un caisson

1 Le caisson est une grande boîte, en réalité, est une chambre, habituellement construit en

béton amé ou acier mais parfois en bois, utilisé dans la construction de fondations, digues

1 ou jetées à l'intérieur ou près d'une masse d'eau. Les caissons sont construits habituellement

en surface puis transporté coulés et enfoncés vers leus emplacements finals sous leus poids

I propre et par excavation des terres, enfin remplis par de béton et /ou de sable.

La fonction de caissons est essentiellement la même comme celle des piliers, dont le but
1 est de transmettre la combinaison des charges appliquées au sommet de caisson à travers un
sol compressive de faible résistance vers des couches de sol raides ou rocheuse situées à des
1 niveaux plus profonds, pou empêcher l'ïnstabilité sous difïérentes actions comme
tassements excessifs, déplacements horizontales ou rotations de la striicture supportée.
I La fome et dimension d'un caisson dépendent de la nature de la structure qui sera
supportée, et la profondeu de son emplacement exigée. Les caissons peuvent être classés
I d'une manière généTale en trois types dïfférents [2] :

> caisson ouvert ;


1 > caisson de boîte ;
> caisson pneumatique.
1
a) Caissons ouverts
I Les caissons ouverts (figure 1.12) sont des cylindres ou des coffres, ouverts de deux

cotés (au sommet et à la base), de dimensions et de fomes adaptées à la fondation projetée et


1 menés d'une extrémité pointu autour du fond.

La méthode de construction des caissons ouverts, consiste de baisser, s'il est


1
nécessaire, le niveau de nappe d'eau, un puïts de dimensions souhaitables est excavé au site

où le caisson sera érigé. L'extrémité pointue est placée alors au fond du puits, au-dessus de
1
quelle, les renforcements du voile sont attachés convenablement et les coffi.ages sont placés
jusqu'a une hauteu adapté et ensuite les murs du caisson sera bétomés. Lorsque le béton frais
1
gagnera une résistance suffisante, l 'opération d'enfoncement commence. Le caisson descend
sous son poids propre et suite à l'excavation du sol en bas. Une autre section de mur sera
1
construite et l'enfoncement de caisson reprend de nouveau. Une fois le caisson est enfoncé à

I la profondeur exigée, sa base est obturée par une couche de béton de grande épaisseu. Après

que le bouchon de béton est placé, l'eau à l'intérieu du caisson est pompée en dehors et

I l'espace vide est rempli de sable, gravier ou béton[2].

I
I
1
Chal'ltre 1 Généralité sur les i}orts

I Le taux d'enfoncement des caissons est souvent lent car la charge baissant est

I contrecarré par les forces de fiottement des terres sur les faces extérieures des murs, jusqu'au
moment où les forces de frottement deviennent assez grandes de tel sorte que le caisson ne

I s'enfonce plus. Dans ces situations, pou faire déplacer le caisson on le fait charger par des

poids supplémentaires.

I Compter sur leur fome, les caissons ouverts peuvent être classés comme suit :

1 a- Caisson ouvert à un seul mu : ce type de stmcture sont constitue principalement par


des murs verticales fomant entre eux des boîtes de fome rectangulaires.

1 b- Caisson ouvert cylindrique : Cela peut être défini comme une coquille cylindrique

avec une section circulaire dans le plan. Ce type de caissons est adopté communément

1 pour assurer fondations pour piliers et culés de ponts et autres structures construit
dans les zones inondées (rivières, mers, et les voies navigables).

I c- Caisson ouvert avec puits de dragage : Ce type de caisson a la distinction d'être

employé pour les fondations plus profonde pour, jetées de pont, contreforts et autres

I structures semblables. Le caisson dans ce cas est rectangulaire ou rend carTé dans le

plan et en outre jl est sous-divisé en plus petites sections de fomation intérieure murs
I ouverts [2].

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Figure 1. I 2 : caissons ouyerts

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Chamüre 1 Générallté setr les Dorts
1
b) Caisson de boîte

1 Ce t)pe de caisson est semblable aux caissons ou erts mais ils sont menés d'un fond
femé. Le caisson est construit en béton amé su t rre puis, selon les exigences, il est

I
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I où la base du caisson est posée doit être plane. Ce de caissons à boîte sont employés
lorsque des couches de capacité portante suffisante e trouve proche de la surface en

I particulier pou les constructions des digues et mu d ç quais des ports. En pratique, les
sédments et les sols naturels mous de fond dans les zonçs côtières et du lit des rivières, sont

I extraits par dragage et les tranches fomées sont ren|plies du sable pou avoir une base
'

nivelée. La fonction de la couche du sable est de distribuer uriformément les charges


I superposées su le sol en dessous et donc éviter le ta§sement différentielles qui rx}ut induit
'

l'inclinaison de caisson et son instabilité (figure 1.13) [2].

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alùu;`?#

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,1,1 1

1 Fiigure 1.13 : caisson d£'iboîte

I
1

I
ç±apËÉ l | Gé].Zn)Jié " ta por±

c) Caisson pneumatique

Les caissons pneumatiques sont habituellement mployés dans les travaux de lit de
rivière ou le cas de présence des sables mouvants. Ce de caisson est femé à sommet et
ouveri au fond (pendant construction). Ils sont men d'une cloison étanche à 1'air
suffisamment élevée au-dessus de la pointe pou pe ettre aux ouvriers de travailler en
dessous d'elle. L'air dans la chambre sous la clois n est maintenu sous me pression

suffisamment grande pou empêcher l'entrée d'eau, alor le passage à travers les cheminées
assure l'accès des personnes, équipements, et 1'évac tion des matériaux excavé vers la
surface.
Cette technique de conception de fondation est tompliquée, coûteuse et très lent.

:s::,:#à:|sc:,:ls;,u:|,ps::ïsa:,uqtiu:ss::::::tiTaev:Ëi::::,ox,pï|e:e-cteg::eis:tue::,ue::
que l'opération entière d'enfoncer le caïsson est menéb sous conditions contrôlées. Cette
méthode foumit de meilleues installations pou enlever qes obstructions, inspection de travail
etdebétonnerlelitdesfondations.Ceqpedecaisson¢stconvenablepoudesprofondeus
1

qui varient de 25 m à 40 m (figure 1.14) (2].

18
I
ChaDitre 1 Généralité sur les Dorts
I
1.3.3.4 Paramètres de choix d'un type de quai

I a) La géotechnique

I La qualité du sol de fondation est un élément important, elle conditionne le type de la

fondation superficielle ou profonde .

I b) Efforts

•:. Les efforts appliqués


I Faisant intervenir la hauteu du quai (dépendant du tirant d'eau des navires à recevoir).

I La nature des terres à soutenir, le régime sous la pression hydrostatique et les sucharges
d'exploitatïon.
1
•:. L,a8itation

1 Dans le bassin, les quais proches de l'entrée du port nécessitent un coefficient aussi
faible que possible (quais sur pieux à talus ou système non réfléchissant).
I c) Lasécurité

1 Elle est souhaitée pou l'ouvrage, lors de l'accostage accidentel d'un navire et dans le
cas des ports de guerres.

1
d) Laduréedevie

1 La durée de vie de l'ouvrage dépend de l'agressivité du milieu ambiant vis-à-vis de


l'attaque des matériaux (corrosion).

1 e) Exécution

I -
-
PouT l'exécution on prendre en compte l'état du site avant les travaux.
La position du quai par rapport au terrain natuel détemine le mode d'exécution.
• Soit, par réalisation en site terrestre, à sec ou à l'abri d'un batardeau.
1
• Soit, par réalisation en emprise sur la mer nécessitant une exécution en site, à

1 l'avancement, ou après remblai préalable ou à sec à l'abri d'un batardeau.

I
1

1
1
ChaDltre 1 Généralité sur les Dorts
I
IV. Conclusion

1 Les ouvrages maritimes se sont des ouvrages très importants pou l'économie du pays,

leurs conceptions et réalisation exigent plus de précautions car il dépend de plusieus facteurs
1 qu'il faut respectés et le mouvement de la mer un de ces facteurs, Donc la connaissance de ce
mouvement est obligé a notre domaine de génie civil.
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Chal'itre 11 L' Etude Hvdrodynainiaue
I
11.1 Introduction

1 Le calcul de stabilité des ouvrages maritimes doit tenir compte d'une multitude d'efforts

horizontaux et verticaux auxquels peut être appliqués à n'importe quel type de mu de quai et
1 digues de protection. Ces efforts sont pourtant variables, d'une heue a l'autre, d'me journée
a la suivante et d'une saison a l'autre.
1 Une étude hydrodynamique comporte une description détaillée des vagues afin de

pouvoir estimer ses différentes caractéristiques (Hauteur, Longueu, Période... ), qui nous
I pemet de calculer les pressions et les efforts engendrés su les éléments des ouvrages
portuaires. C'est pourquoi un calcul fiable et précis doit prendre en considération les
I situations les plus critiques auxquelles sont exposés les murs de quaj. Des situations ou le plus

grand nombre d'efforts s'appliquent en même temps su les ouvrages, risquent ces instabilités
I ou peut être entraîné ces ruines.

1 11.2 Définition d'une vague

Une vague est une défomation de la surface d'une masse d'eau le plus souvent sous
1 l'effet du vent. À l'interface des deux fluides principaux de la Terre, l'atitation de l'atmosphère

engendre su les océans, mers et lacs, des mouvements de surface sous la fome de
I successions de vagues, de même allure mais diflërentes. Les séismes majeus, émptions

I volcaniques ou chutes de météorites créent également des vagues appelées tsunamis ou raz-

de-marée. La marée est également à l'origine de vagues très particulières, appelés mascarets,

qui se produisent dans les circonstances où l'onde de marée rencontre un courant opposé et de
1
vitesse égale.

1 Les trains de vagues provoqués par le vent se propagent en se dispersant, les vagues les

plus cambrées peuvent déferler en créant des tubulences et des coumnts marins. 11 s'agit
I d'ondes de gravité, la force de rappel étant la pesanteur, leur évolution est déterminée par les

propriétés communes aux ondes comme la réflexion, la réfraction et la difHaction [8].


I
1

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I
I
I
ChaDitre 11 L 'Etude Hvdrodvnamique

1
11.2.1 La HauteurdeHoule

1 11.2.1.1 Différents Types d'ondulation

I Une onde se caractérise par sa hauteur (amphtude) « H », sa pénode « T », et suivant sa

longueur d'onde L et selon ces grandeurs on classe une onde. Elle transporte de l'énergie sans

transprter de matière. Une onde transporte aussi de la quanüté de mouvement et


1
éventuellement du moment cinétique (Figue 11.1 ) [8].

I
I
1

1 Figure 11.1 : Schémaiisation d'une onde

I Ainsi on distingue trois types principaux d'ondulations :

> La Houle dont la période varie de 3 à 20 secondes et dont la hauteu put atteindre
1
une dizaine de mètres.
> Les sèches qui se produisent dans certains ports, avec une période variant de quelques
1
dizaines de secondes à quelques minutes et une amplitude de quelques décimètres et

1 peut atteïndre 1 m.

> La marée dont les périodes varient de 12 h à environ 18 h et dont l'amplitude peut
I atteindre sur certaines côtes une quinzaine de mètres.

I 11.2.1.2 Les courants Généraux

Les courants généraux sont fomés par :

I • Des forces extérieues au milieu marin, par exemple les vents et les tempêtes de mer ;

• Des forces inténeures au milieu marin (différence de salinité ou de température à


I l'intérieur de la mer).

1
I
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Chwltre 11 L_:E_îudeHvdrodvna:mique

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1

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1

I Figure 11.2 .. Vdnation di mveau\i\de l'eau

H.2.l.3 Explication physique


I
LahouleestproduiteparractionduventàLasurf:+cedel'eau,lorsd'uncoupdevent,

I lasurfacedelamersecouvredesrides,puisl'intensitédJventaugmentant,ladéformationde
la surface s'accentue, en fomant des ondulations d'aspec¢ désordonné, sans qu'il soit possjble

1 dedistinguerunepropagationsuivantunedirectiondétehinée(agitationàtioisdimensions);
si le vent persiste, les vagues se foment et progressent dans la direction où souffle le vent ;

1 l'agitation tend à devenir un phénomène à deux dimensions en donnant une houle cylindrique.
Le profil des lames est fortement dissymétrique, les crêtds étant couchées sous le vent et les

1 creux allongés avec de faibles pentes. A partir d'une ceriaine cambrure, la crête des vagues se
brise avec formation de rouleaux d'écume donnant à la md un aspect moutonné.
I
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ChaDitre 11 L' Etude Hv drodynam}aue

1
Les vagues de vent qui ont le caractère d'oscillations forcées provoquent à leur tou u

ébranlement de la surface de l'eau qui produit des ondes libres, se propageant depuis lieu de
1
formation de la tempête. Ces ondulations plus régulières que les précédentes constituent la

I houle proprement dite, sur laquelle ont porté la plupart des études théoriques ; les vagues sont

pratiquement symétriques par rapport au plan vertical passant à mi-distance de deux crêtes et
le niveau moyen (c'est-à-dire le niveau équidistant du creux et de la crête) est supérieu au
1
niveau de repos (qui est celui de la mer calme).

En fait, cette régularité de l'agitation n'est que relative, car les vagues se succèdent
1
avec des amplitudes, des longueus d'onde et des périodes différentes.

1 Les enregistrements de houle effectués à point fixe montrent une succession de trains

d'ondes plus ou moins réguliers comporbnt un certain nombre de vagues de caractéristiques

I diverses, dans lesquelles il est particulièrement difficile de recomaître des grandeus


significatives pouvant caractériser la houle enregistrée. On a pu cependant appliquer à ces

1 houles réelles les procédés de la statistique mathématique et les représenter par des lois de

probabilités assez simples se rattachant à la théorie des fonctions aléatoires.

1 En première approximation, la houle est un mouvement orbital, les molécules liquides

décrivant des trajectoires fermées. la houle en eau profonde est un phénomène ondulatoire qui

I s'effectue sans transport de masse. A un instant domé, les vitesses des points d'une même
verticale ont toutes la même direction et une intensité décroissant depuis la surface vers le
I fond. Par grande profondeur (au moins supérieur à la longueur d'onde) les orbites sont

circulaires, le rayon décroissant exponentiellement avec la distance à la surface libre. En


1 profondeur finie, les orbites sont des ellipses dont le grand axe diminue exponentiellement
avec la distance à la surface libre, en même temps que leu aplatissement augmente, sur le
1 fond les orbites sont réduites à des segments de droite (impossibilité de vitesses normales au

fond).
I En fait, u examen plus précis de la houle, par exemple un examen prolongé pendant la
duée de quelques dizaines de périodes, d'une houle se propageant dans un canal vitré en
I laboratoire montre que les molécules ne décrivent pas des orbites rigoureusement fermées. Le
mouvement apparaît comme résultant de la superposition au mouvement orbital de la
I première approximation, d'u courant pemanent d'entra^inement, dont la distribution sur une
verticale en direction et en intensité, la distribution de ce courant qui varie avec la turbulence
1 du mouvement, a une grande importance pour les transports solides provoqués par la houle

[8].
1

1
I
I
ChaDitre 11 L ' Etude Hvdrodvuamique

1
11.2.1.4 I.e prévision de la Houle

1 Le mouvement de l'air au-dessus de la surface de l'eau provoque par ftottement la

formation d'ondes, dont la vitesse de propagation est plus £rible que celle du vent et dont

1 l'amplitude est faible (5 à 25 mm). Du fait du caractère ïnégulier du vent, ces rides se

propagent dans toutes les directions lorsque le vent devient plus violent, une direction
1 privilégiée apparaît. Les rides plus nombreuses et plus escarpées se composent en des
ondulations plus importantes donnant plus de prise au vent et s'accroissant de plus en plus. En
1 définitive, les rides dues au vent s'organisent en ondulations rectilignes de longueu limitée.

Quant le vent cesse, les vagues diminuent progressivement par viscosïté, mais leu
I inertïe est cependant suffisante pour les faire subsister pendant des milliers de kilomètre. Elles

s'éteignent d'autant mieux qu'elles sont plus courtes, de ce fait l'agitation s'organise autou
1 des ondulations les plus longues. Les ondulations de période voisines s'associent pou former
les trains d'onde réguliers. La houle est d'autant plus longue et plus creuse qu'il existe une
1 plus grande étendue de mer libre dans la direction d'où e[le provient, cette distance D
s'appelle «le fetch ». La hauteu maximale de la houle dépend aussi de la vitesse du vent, du
I temps pendant lequel il souffle, et de la distance su laquelle il agït. Diverses fomules

empiriques ont été proposées, et des graphiques établis donnant la hauteu et la période en
1 fonction de la vitesse du vent et de sa duée d'action. puis de l'amortissement de sa hauteu en
fonction de la distance parcourue par la houle à partir de la zone de génération.
1 11 existe Plusieus formules donnent la valeu de l'amplitude maximale d'une houle

provenant d'une direction domée en fonction de l'étendue qu'on nomme le Fetch de la mer
I libre qui va dans cette direction jusqu'à la côte la plus proche. Pami ces fomules on cite [1]

1
- Stevenson: H=1,5`/F
1
-Lribarren: H= 1.2+VF

1 H exprimé en mètTe, F en lm

1 11.2.1.5 Déformation de la Houle

La défomation de la houle se manifeste par une diminution de la hauteu et de la

1 longueu d'onde de la houle. On cite ainsi trois types fondamentaux de défomiation de la

houle, le déferlement, la réftaction, la réflexion de la houle et la diffraction de la houle (Figure

I 11.3) [8].

I
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ChaDitre 11 L' Etude Hv drodvnam}aue

1
> Déferlement : Le creux de la houle ne peut pas atteindre une valeur trop élevée, les

vagues ne sont plus stables lorsque leu cambrure atteint une valeu limite. Cette
1
valeur critique peut être suite de la dimmution de la profondeu, alors la vague est

1 partiellement ou totalement détruite : La houle déferle.

I > Réfraction : Lorsque la houle se propage dans un milieu à profondeur variable sa


célérité varie. La vitesse n'est pas la même tout le long du front de la houle, les crêtes

se déforment en plan : La houle réfracte.


1
> Réflexion : Lorsque la houle aborde une paroi imperméable, elle se réfléchit
1 partiellement La houle réfléchie en se combinant à la houle incidente dome naissance
à des oscillations stationnaires appelées clapotis.
1
> Diffraction : Lorsqu'un ouvrage n'anête qu'une partie du fiont de houle, des

1 oscillations se manifestent derrière l'ouvrage, la houle contoume l'obstacle : elle

diffracte.

1 Ainsi on classera la houle en trois types principaux qui sont les suivants :

1 > Houle oscillatoire : Houles des eaux profondes, le fond n'affecte pas la houle

. Houleti.ansitoire ±<Î<±
1 . Houledéferlante Î<±

1
•-,,/.:\-,-`\,-\-+/\,=.`-,`::,`f\,/:`-f+-,,
1

I -+J

-lelllell,
e.|``` zoiie z.`iie cle.-lél`è
1 B:`:t;L':i:.;::ï tl..il`itl`ire ( B`i[:.:[i:`.:`¥ ````,.<:t`::` )

1
Figure 11.3 : Déformaiion de la Houle

I 1) Hauteur de la lioule en profondeur variable

Lorsque la houle se déplace en profondeurs variables c. à d. des eaux profondes vers les
I eaux pu profondes, sa longueur d'onde, son amplitude et sa direction subissent des

I
I
I
Chal'itre 11 L ' Etude Hvdrodvnnmiaue

1
modifications tandïs que la période reste constante, c'est le phénomène de « réffaction » (la

cambrure augmente en approchant des eaux peu profondes).


1
Si la propagation se fait vers une côte dont les lignes de niveau sont sensiblement

1 parallèles aux crêtes de la houle, L et H diminuent et la cambrure augmente (Figure 11.4) [8].

I
I
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1
Figure 11.1 : Tra]ectoire d'une houle 1

1 Si les lignes des niveaux ne sont pas parallèles aux crêtes, il y a concentration de

la houle au niveau de la crête et une diminution de l'amplitude dans une baie et la


I houle rétablie le parallélisme.

I Ainsi Si les lignes de riveaux ne sont pas parallèles aux crêtes, il y a concentration

de la houle au riveau de la crête et une diminution de l'amplitude dans une baie et la houle

I rétabLie le parallélisme (Figure 11.5).

I
I
1

I
1
I
Chal)itre 11 L ' Etude Hvdrodvriamique

1
iiiE - `-3
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-----.-----.--=:,__T,/il-:.T':';=--.-l--

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1.111<l`lte`11..|`1`s=111ellTe

I
1 Figure 11. 5 : Trqectoire d'une houle 2

Ainsi si les lignes de niveaux ne sont plus parallèles aux crêtes de la houle, ces dermères
1 subissent des rotations qui tendent à établir ce paralléhsme au fu et à mesuJe que la

profondeu diminue[8] .
1
2) Réfmction de la Hou]e
I Nous considérons d'abord une houle dont la génératrice en profondeur infinie est

parallèle aux lignes de niveau du fond, supposées parallèles entre elles. L'expérience montre
I que la propagation s'effectue sans modification de la direction et que la période est conservée,
on peut en outre faire l'hypothèse, qu'avant déferlement, l'énergie transmise au cours d'une
I période est constante[8].

I Les caractéristiques variables de la houle (H, L) sont alors déteminées, en fonction des
valeus connues pou une profondeur donnée et de la profondeur au point considéré, par les
1 fomules suivantes : (Bonnefille)

1 Houle déferlante Houle transitoire Houle en eau profonde


L TJtid gTtanhkd gT2

I ritan 27T

C
Æ gltanhkd
27T
g7,2
iF
1
Avec C=L/T et k=27T/L
1

I
I
1
1
I
CI,aDitre 11 L ' Etude Hvdrodynairiaue
] 11.2.2 Effort Hydrodymmique sur les quais verticaux

I H.2.2.1 Princii)e de calcul de la force des vagues

I Une caractéristïque de brise-1ames vertjcaux, est que l'énergie cinétique de l'onde est

anêtée tout à coup à la face du mur. L'énergie est ensuite réfléchie ou traduit par un

I mouvement vertical de l'eau le long du mur. La composante ascendante de cet effori peut

causer les crêtes des vagues à doubler leu hauteu d'eau profonde (cas de non-déferlement)`

1 La composante vers le bas provoque de vitesses très élevés à la base de la paroi et a une

distance horizontale d'une demi-longueu d'onde, ce qui cause éventuellement l'érosion et

1 l'affouillement.

Beaucoup d'analyse et études de laboratoire et des observations de terrain ont été

1 entrepris pour comprendre la pression de la houle et pou développer des fomules de pression
d'ondes. Cependant, la plupart des fomules sont basées su onde régulière monochromatique

1 de hauteu et de période constante.


Les pressions générées par les vagues sur les structures sont des fonctions complexes

I des conditions de vagues et de la géométrie de la structure. Pour cette raison, des essais su
modèle en laboratoire doivent être effectués dans le cadre de la conception finale de structures

I importantes. Pou les conceptions préliminaires les fomules présentées plus tard peuvent être
utilisées dans les limites des paramètres fixés et en tenant compte des incertitudes [1].
1
11.2.2.2 Forces sur Quais verticaux en 2D

1 Des vagues non déferlantes incidentes sur des sufaces lisses, impeméables de parois
verticales sont complètement réfléchis par la paroi donnant un cœfficient de réflexion de 1.0.

I Où des éléments structurels augmentent la mgosité de la surface murale et retardent le


mouvement de l'eau vertical à la paroi, le coefficient de réflexion sera légèrement réduit. Les
1 murs verticaux construits su des bases de Tout Venant auront également un coefficient de
réflexion réduit.
1 La distribution de pression hydrodynamique totale sur une paroi verticale comprend
deux composantes variables avec le temps: la composante de pression hydrostatique due à la
I profondeu de l'eau instantanée à la paroi, et la composante de pression dynamique due à des
accélérations des particules d'eau. Au cours d'un cycle d'onde, la force, trouvée par
1 l'intégration de la distribution de la pression su la paroi, varie entre une valeu minimale

quand un creux d'onde est au mu à une valeur maximale lorsque la crête d'une vague est su
1

1
1
ChaDitre 11 L£:EltudeHvdrodvrmmique
1
le mu comme illustré ci-dessous pour le cas de murs ou caissons non submergés (Figure 11.6)

I [1].

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1
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Figure 11.6 : Efforis Dyrmiques

I La charge hydrodynamique totale qui résulte lorsque le creux de la vague est à la paroi
verticale est inferieur que le chargement hydrostatique si les vagues n'étaient pas présents et
I l'eau étajt au repos. Pou cloisons et des digues et quais, cela peut être une charge critique de

]a conception, car le remblaï satué pourrait conduire le mur à se renverser dans la dïrection
I du large. Par conséquent, le niveau d'eau est un paramètre essentiel de la conception pou le
calcul des forces et des moments sur des parois verticales (Figure 11.7) [1].
1

I Figure 11.7: Efforts dynamiques + "Over topping"

Le flanchissement de la hauteur des vagues le seuil de la hauteu totale des parois


1 verticales foumit une réduction de la force totale et du moment parce que la répartition de la

pression est tronquée comme schématisé ci-dessus.


1

1
I
Chal'itre 11 L' Etude Hvdrodvriamiaue

I 11.2.2.3 Déferlement de la Houle

I Le déferlement est un phénomène au cours duquel l'onde est partiellement ou


totalement détruite, il est caractérisé par un haut degré de tubulence et une grande dissipation

I d'énergie [i].

Types Définition Schématisation


1
Qui ressemble aumoutonnementobservéengrandeprofondeur,lavagues'écrouleprogressivementsursafaceavant.

1 --`_ _,__------
Déferlemen t Glissant
``````````ï```````=
1
Sur des pentes un peu plusfortes,lavaguefomealorsdesrouleaux,bienconnusdessurfeurs.
1
Déf€rlement plongeant :`.:``:`.` ```` `````-

1
T*i`-+````ïï``````=
1
Caractéristique des houleslonguesetdesplagestrèspentues,correspondàuneaugmentationtrèsimportantedelahauteurpar

I
Défer]ement frontal
._\ `-__

1
« shoaling » jusqu'à unécroulementbrutalfomiantunfi'ontd'onde
```` ``ï``````ï`\`
1

I Du point de vue hydrodynamique, le phénomène se produit lors des éventualités suivantes :


• La vitesse des particules sur la crête de l'onde dépasse la célérité.

I • La condition de pression nulle ne peut pas être satisfaite.

• L'accélération des particules su la crête est plus grande que l'accélération de la


I pesanteur.

• La surface libre devient verticale.


I Les lames déferlent en général plusieuis fois avant d'atteindre la côte en fomant

I plusieus lignes de rouleaux, particulièrement dangereux lors des grandes tempêtes. Le

I
I
I
ChaDüre 11 L' Etude Hvdrodvnam}que
1
déferlement est un prœessus dïssipatif de l'énergie de la houle. 11 est conditionné par la

cambrure, rapport de la hauteu su la longueu d'onde de la houle. La cambrure des vagues


1
augmente, au fu et à mesure que la houle se rapproche du rivage, jusqu'à me valeur

I maximale. 11 y a apparition du déferlement lorsque la cambrure atteint cette valeu.

Le déferlement engendre un écoulement complexe turbulent. Au large sous l'action du


I vent, on l'appelle plutôt moutonnement. Près des côtes, on distingue 3 types généraux de

déferlements (Figure 11. 8) [i].


I
I
I
1

I
I
I
I
Figi.re 11.8: Types de Déf;erlement
1
11.2.2.4 Méthodes de calcul de l'Effort Hydrodymmique

1 Chacune des figues ci-dessus schématise le bilan des efforts (Figure 11.9), les forces

hydrostatiques puis la force induite par la vague uniquement [13].

I
I
I
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I
L' Etude Hvdrodynamique

I
I
I
I
I Figure 11.9 .. Diagrammes de distribution des pressions et bilan des Forces

1 Plusieus méthodes exjstent pami les quelles :

n2.2.5 Méthode de GODA


1
Goda a utilisé l'importante base de données de mesures des efforts su les digues

I verticales au Japon ainsi que ses propres études en laboratoire (Y. Goda, 1974) pour établir

une fomule importante pou le calcul des forces su les digues verticales pleines (Goda,
I 1985). Cette fomule s'applique correctement pour le calcul des efforts maximaux su les
ouvrages verticaux pleins, mais ne prenait pas en compte les phénomènes hydrauliques
I particuliers au cas des ouvrages faiblement réfléchissants.
Y. Goda proposa le diagramme des pressions tel que montré dans la Figure (11.10) La

1 valeu maximale de la pression Pl est prise au niveau moyen de la surface libre, alors que la
valeu de la pression au pied de la structui.e P3 est considérée proportiomelle à Pl.
1 Cette fomule, basée partiellement su la théorie non linéaire, a l'avantage de pouvoir
être employée pou tout type de houle, clapotis ou houle déferlante, tout en proposant une
I houle de dimensionnement plus sécurisante que la hauteu significative [i3] [i4].

I > Formu]e de pression de la vague

Les fomules de la pression de la vague proposés par Goda assument l'existence d'une
I distnbution de la pression trapézoïdale le long du mur vertical (la figure 11.11), sans se

soucier du brisement de vagues. Dans ce figure, ËÊ dénote la profondeur de l'eau devant le


I brise-lames, ± la profondeu au-dessus du moellon fondation de monticule, E la distance du

I
I
I
I
Chϟ,e 11 L 'Etude HvdTodvnamlque

I
riveau de l'eau au fond de la section droite, et Ëç l'élévation de la crête au-dessus le riveau

I de l'eau [13] [14]..

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Fig..:re 11.10 : DiagrŒrime des presà,ions selon Goda

I L:doitêtretiouvéedenouveauensebasantsuïlapériodeTs=11Tm(ouTmestla

Pén°d;me°syte[rme:::;]::=]::Ïœet:o:e;Ceé::on::g)at|ondesvaguesetianomdeaumude
I
quai. Cet angle va être diminué de 15% pou prendr¢ en considération la variabilité de la
I direction des vagues.
Pu:étantlapressiondesoulèvementexercéealàbasedumu.
I LesfomuiesrecommandéeparGODAsontiessuivantès:

I n*=0.75(1+cosP)Hm"...............................l.„....................................(n.1)
1

P= direction de vagues avec brise-lames du repeti norml ®ou vagues à l'approche de


I nomale à brise-lames, P = 0)

Jrmû* : La hauteu de la houle (au sens de GPDA) est prise égale à la hauteu aux
1 1

déferlements à 5H, devmt l'ouvrage

1 JLb = d + 5hs. tan o ............................................... L ........................................ Œ2)


1

hb: Profondeue de de l'cau à une distance égale |à 5 fois la hauteur significative de la


1
hauteu hs '

I
I
I
I
Chœl'itre 11 L' Etude Hv drodvna:m}aue
I • Calcule£b:

1
£b = #tanh¥ „ ..... „ ......................................................................... (H.3)

1 yb = Ë ............-.................................................................................., II.4,

I Hi) = Lb. yb = Hmax ...................... „ .......................................... „ ............. (H.5)

£b: La longueu d'onde à la profondeu Æb


1
yb: Cambrure de défomation = 8.9 %
1
Pi = 0. 5(1 + CoSP)(ai + a. CoS2P)yHma,: ........................................ (T\.6)

I P2=(1-:)P|po«rn*>Ac.........................................................(II.7)

1 Ou:

1 p2= o Z70ü7-n *s AC ......................... „ ...... „ ..................................... (ii.8)

P3 - CÏ3. Pi .......................................................................................... (11.9)


1
pU = o, 5(i + COSp)C[]Œ3yJ77"f .............................................................. (n.io)

1 • Les facteurs correcteurs « Œ » cltés plus haut sont calculés comme suit :

I (Œi) : Effet de période de la vague su distnbution de la pression

Œ1=o,6+o,5(#,Z
I
> Min= 0.6 (eau profonde)

1 > Max= l.1 ®euprofond)

1 (Œ*) Augmentez dans pression de la vague dû à monticule peu profond

I Œz = min((#) (#)Z , É=) .......................................................... (H.12)

I
I
I
I
1
Chal]itre 11 L' Etude Hvdrodwnamique

I Œ3 : Distribution de la pression linéaire

1 •3-1-Ë(1-±)
• Le calcul de la résultante de ces forces horizontales est la suivante :
1

I FA = 0, 5(Pi + P2) Ac + 0, 5 (Pi + P3) A' ........................... „ ....................... (II.14)

I •:. app[ication numérique :


•:. Les démontions de caisson :

I hs= 19.6m; h' = 17.6m., hw= 18.1m; Ac=0.5m

I d = 16. 40 77i ; 8 = 21. 75 7»;

• calcule lalongueurL :
I
9.81(11.75)2 ._ _ L 2œ x 16.40
L-#tanhÊ==£- = 137,1225 m
I 2D ---~---137`1225

• Calcule hb:

I h(, = d + 5hs. tan 0 = 16. 40 + 5(19. 6) x 0. 02 = 18. 35 7rL

I • caicuie£b:

1 £b=#tanhÊÏ= 9.81 (11,75)Z .__L Znl8.35


tanh
2œ-------143.5467
= 143.5467m

1 h = 19. 6 + 1 = 20, 6 m

• Ca]cuLeHmax=Hb
I
Yb--#~-O.089
1
Hb = yb. Lb = 0.089 X 137.12Z5 = 12.20 m
1
Donc Hma* = 12.20m

I
I
I
I
ChaDitre 11 L' Etude Hv drodvnamiaue

I • Calcul Les facteurs correcteurs « Œ »:

1 4„ 20. 6
137.1225
Œ1 - 0, 6 + 0, 5 ( )z = 0,6+0,5( 4„ 20. 6 )2 -0.771
1 sinh

I 18.35-16.40 12.20
Œ2 = min((#)(¥)2 ; #) = min(( 3(18.35) 16,40f ., 2(ÈËÎ:`
I
I Œz = min(0. 019 ; 2. 68 ) = 0. 019

Œ = min(Cii ; Œ2 ) = mln(2.68 ; 0.019) = 0.019


1
1- 1- = 0. 72
Œ3 = 1 - (-'z7à.66o`)(
1 cosh(i23#°2.£

1
• Calculep|:

1 Pi--0.5(1+CoS|3)(ai+a,CoSZP)yHmax

1 Pi = 0. 5 (1 + coS(0)) (0. 771 + 0. 019 cos2(0)) 10 x l2. 20

Pi--96.38KN|m2
1
• Calculep2: pourii*>hc
1

I n * = 0. 75(1 + cosP)HmΠ= 0. 75(1 + cos(0)) 12. 20 = 18. 3 m

Donc ii*>hc il8.3 >0.5


1
P2 = (1-Ë)Pi = (1-=)96.38
1
P2--93,74KN|m2
1

I
I
I
Chamiiie 11 L ' Etude Hvdrodvriamiaue

I • caicuiep3..

I P3 = a3.Pi = 0.72 x 96.38

P3 = 69. 39 KN/m2
I
• Calcule Pt`:

I P„ = 0, 5(1 + CoSP)C[icï3yffm" = 0, 5(1 + CoS(0))0. 771 X 0. 72 X 10 X 12. 20

I Pu--€M.7ZKNi"2.

• calcul de [a résultante de ces forces horizonta]es :


1
Fh--0.5@i+P2)hc+0.5(Pi+P3)h'
1 FA = 0, 5(96. 38 + 93. 74) 0, 5 + 0, 5 (96. 38 + 69. 39) 17. 6
Fh = 1506.30 KNl"
I
I Son moment, par rapport au point de renversement du cote du remblai, se calcule de la
façon suivante :

I Afi = pzAc (h' + Ë) = p2 (hcA' + ±Ac2) .................................................... (n.i5)

1
M2=:(Pi-P2)hc(WË)=±(Pi-P2)(hch'+Shc2)................................(II.16)

1
M3 = ±(Pi -P3)h' (Ë) = : (Pi_P3)h'2 ..................................................... (II.17)
I
I M4 = P3# (:W) = ±P3Æ'2 ................................................ ~ ................... (II.18)

I Z M = Mi + Mz + "3 + "4

I ZM=P2hch'+±P2hc2+±(Pi-P2)hch'+È®ï-P2)hc2+:(p]-p3)h'2+±p3h'2

I
ZM=±hc2(P2+Spi-±P2)+±(2Pz+Pi-P2)hch'+'2(3Pi-3P3+P3)
I
1
1
I
CI,aDitre 11 L 'Etude llvdrodvnamique
I
Z"=±Æc2(:Pi+:P2)+±(Pï+P2)hcÆ'+±Æ'2(§Pï+ :p3,
I
I ZM=:Æc2(Pï+2P2)+±(P.+P2)ÆCÆ'+:Æ'2(2Pï+P3)............................(II.19)

I Z:M=:(0.5)2(96.38+2(93.74))+±(96.38+93.74)xO,5xl8.2+:

I x (17. 6)2(2(96. 38) + 69. 72)

Z M = 14427.84 KN.m/m
1
Donc le bilan des forces (Figure 11.11) créées par 1'effet hydrodynamique de la houle
1
sont résumés dans ce schéma récapitulant. (L'effort hydrostatique est en fait inclus dans ce

calcul)
1
La force de soulèvement et son moment étant facilement calculés par de simples
fomules :
1

I F« = 0. 5 P., 8 = 0. 5 X 67. 72 X 21. 75 ..................................................... (n.20)

Fu--736.455KN|m
I
Mu = Fu i B = M[r = 736.455 X 3 X 21. 75 ............ „ ............................. (II.21)

I Mi]--10678.S97KN.m/m

I
I
I
1

'
I
I
I
'1
ChœDit,e 11 L' EtLLde HvdrodwrumîQue

I
I
I
1

I
1

I Figure 11.11 : Bilaïi des efforts qyïmniques

I H.2 Conclusion
Lors de l'étude de stabilité et dimensionnemdnt d'un ouvrage il est important de
1
déterminer quels sont les charges (intensité et duée) apphqués à chaque élément de la
structure. Le mouvement de la mer engendre des sollicitriions sur les ouvrages maritimes. Ces
1
sollicitations se manifestent sous fome des pressions vpriables su les faces des éléments de
constructions. L'utilisation de la fomule de Goda Pemet d'estimer ces pressions sous
1
différentes conditions et d'évaluer par conséquent le! forces engendrées su les ouvrages

I maritimes comme ies murs de qri et ies digues de protéction.

I
I
I
1
1
1

I
1

I
I
1

I chapitre
1

1
L'é"de
I
I
1

I
I
I
I
I
1
Chwioe_II_I_ L' ém_d€ i[éotechnioue
1
111.1 lntroduction i
1 1

En pratique, la conception et la réalisation des projéts de Gérie Civil exigent une étude

géotechrique, qui senrina de base a`pz calculs de diniehsionnement des ouvmges à édifier
1
(remblais routiŒs, oumges d'artÆnes mdusrielles, bâ[ïments, po`fts, stc.), ce«e é"de est
traditiomellement appelée « reconnaissance de sol ». La reconnaissance géotechnique a une
1
impoTtance primordiale dans l'élaboration technique de! projets, n consiste à infomer le

I maîiître d'ouwage et les constructeurs de la nature et des comportements de site afin qu'ils

puissent définir et justifier les solutions techriques envrigées, adopter et mettre en œuwe
1

pou réaliser leus ouvrages en toute sécurité et à mohdLe coût.


1
Dans le cadre de réalisation du port de Djen Djen une étude géotechnique est étàblïe à

1 travers une campagne d'investigation qabo INGEO lntemationàl) à l'aide des essais in situ
et en laboratoire.

1
111.1.2 Situation du site d'étude

I Le port de Djen Djen, se trouve à 10 km à l'Est de [la ville de Jijel, qui est située à 380
km à l'Est d'Alger (Figue 111.1 ), sa posftion géographique est de 36° en latitude Nord et de

1 5°en longitude Est.


',/ lz, =ïr¢

1 An3dce`e
1
Cl]gl,`'"

Al'can'e
' ., lü,tt'o , 0

1 OMu'c,Û
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6iai"d{i Ca rtaqei`a
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I -A#[:
Jirh`; È'elïda B`,ïj,7. |`
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I "ffF/";.j -. o 'm,p' I m=trl,
çTle?cen)r s;,{i`
1',

Alge'ia
1 l Â.ï,,Jl, a'

1 Fi\gime 111. 1 .. Situatiori Géograùiqù£ du site

1
1
L ' étude géotecl.niaue
I ChaDit,e 111

111.2 Sondage
I Un sondage est une hvestigation de sous-sol, réalisée avec ou sans forage d'un trou,
destinée à déteminer la nature et les caractéristiques mécaniques, physiques et
1
éventuellement chimiques des sols, afm de prévoir leurs comportements lors de la réalisation

des ouwages[19] .
1
> Principes et méthodes (XP P 94-202)
1 On utilise des sondeuses à type de lavage rotatif ;
Lors du prélèvement d'échantillons, on utilise l'échantillonneur à cuillère (Split Spoon
1 Sampler) ;
On effectue, parallèlement aux sondages, des essais SPT en vue de détemiiner la
densité des couches et ses constituants
I Par souci d'exactitude, on a fàit un tubage depujs la suface du sol avant de fàire le
forage ;
On note le numéro, la profondeur, la couleur et la couche des échantillons prélevés su
1 les caisses avant de les enregistrer.

1 > Les points sondages

Dans ce projet, le sondage au pénétromètre dynamique a été utilisé, 1e plan


I d'implantation de 24 points de sondage de sondage sont illustré su la figure (Figure 111.2)

et les résultats sont regroupés dans le tableau (Tableau 111.1) [20].

I
Key map

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§F.v`rw` ijr!.mrjirdLan tx`\,r.Tklpirlr+atr.}nl`o"œTm) 1NOS

1 F.i.gure 111.2.. la lcx:alisaticin des puits de scindages

I
1
I
Chal'ü,e 111 L ' étude géotechniaue
1
Tableau 111.1.. les résultats des sondages

1 Éiévation rgi]e , Limon


Sab]e (m) Gravier (m)
Mame (m) Profmdeur Valeur de
NO (GL.-m) N
(ZH.m) (m)

I CTB-3 -18,96 - 0,Oi,5 6,5-24,0 24,0 3/30~50/21

I CTB-4 -3,96 -
0,0-12,013,3~17,3
12,0-13,3 17,3-26,0 26,0 5/30-50/12

0,0-1 1,012,8-18,6
I CTB-5 -2,86 11,0-12,8 18,6-24,0 24,0 6130,-50n

CTB-6 -3,36 0,0-11,2 1 1,2-1 7,3 17,3-24,0 24,0 8/30-50/20


I
0,0-11,013,0~16,7
CTB-7 -2.86 11,0-13,0 16,7-26,0 26,0 8/30~50/10

I 0,0-1 1,012,7-17,3
CTB-8 -2,76 11,0-12,7 17,3-24,0 24,0 6/30-50/17

I Cm9 -6,06
0,0-1 1, 813,6-17,0
11,8-13,6 17,0-24,0 24,0 6/30~50/28

1 CTB-10 -5,96 - 0,0-11,513,0-17,0


11,5-13,0 17,0-23,0 24,0 4/30-50/6

1 CTB-l 1 -10,56
0,0-12,013,3-16,5
12,0-13,3 16,5-24,0 24,0 4/30-50/7

I CTB-12 -10,66 - 0.0-16,5 16.5-26,0 26,0 S/ï0=5012:J

-6,96 0,0-1 1,412,5-16,5

I CTB-13 11,4-12,5 16,5-26,0 26,0 4/30~50/17

-7,36 0,0-11,813,3~15,7
CTB-14 11,8-13,3 15,7-24,0 24,0 4/30-50/11

1
-7,86 0,0-8,510,4~13,5
CTB-16 8,5-10,4 13,5-26,0 26,0 5/30-50/20

1
CTB-23 1,26 13,4-21,3 0,0-13,4 - 21,341,0 41,0 4/30~50/16

I CTB-24 2,46
0,0-3,54,2-]4,016.7-20.7
3,54,214,0-16,7
20,7-41,0 41,0 5/30~50/18

I
I
I
I
I
I
ChœDifte 111 L ' émde E!éotechnique_
1
Les deux coupes géologiques (A-1) et (A-3), établies pour le profil du sol,
1 localisés au niveau de la position de mu de quai, sont montrées su les figures (111.3) et

(111.4) et les fomation principales sont données dans les tableaux (111.2) et (111,3).
1

I
I
I
I
I Fi.g.me 111.3 .. cowp géologique (A-1)

I Tableau 111.2 : la classification de sol dans la coupe (A-1)

Profmdeur d 'api)arition
C[assÉfiœtion Epaiss€ur (m)

I Sable
ZH(.)m

1,93~18,66
GL(.)m
- 1,2-13,4

Gravier 13,86~22,56 1,2-12,0 1,1-1,8

me 20.04-27,06 5,2-21,3

Fi.gure 111.4 : coupe géologique (A-3)


I
I ChaDit,e 111 L ' étude qéotechnique

Tableau 111.3 .. la clcusification de sol dans la coupe (A-3)

1 Profondeur d ' apparitiŒ


Classirication Epaisseur (m)
ZH(-)m GI+)m
1 Sable 8,16~18,96 5,2-16,5

Mame 23,16~27,16 5,2-16,5

1
111.3 Les essais en laboratoire
1
Quel que soit l'utilisation envisagée d'un sol, il est important de connaître sa nature, sa

I composition et ces propriétés` Généralement ces caractéristiques sont déteminées à travers

une série des essais en laboratoïre.

1 111.3.1 Essai de classification de sols (NF p l1-300)

Les résultats obtenus à l'aide des essais d'identification conduïsent à une description
1 quantitative du sol. Ces essais servent comme base aux divers systèmes de classification des
sols. Pou ce £àire, on analyse trois principaux critères que sont :
1 - les paramètres de nature ;
- les paramètres d'état liydrique ;

1 - les paramètres de comportement mécanique.

Lors d'analyse, on doit avoir au laboratoire, des échantillons de sols le plus représentatif
I par rapport à l'état initial avant prélèvement. Ainsi, l'ensemble des sols à tester. Ce ci pemet
donc de garder la teneu en eau naturelle (wnat) de l'échantillon. De plus, une quantité
1 suffisante de matériau dewa être ramenée, pou pemettre d'effectuer correctement les
essais[17].

1
a-Teneur en eau (NF P 94-050)

1 La teneu en eau est le paramètre le plus important, dont sa variation modifie toutes les

propriétés physiques de sol. Elle est définie comme le rapport de poids de l'eau contenu par
I unité de poids de maténau sec[i7).

w-Ë-#
1 Pe : poids d'eau dans le matériau

PS : poids du matériau sec


1 Ph : poids du matériau humide

I Lateneureneau westgénéralementexpriméeen°/o W% = £Î==±.100

1
I
Chœ_ïÉ_em L'ébLdeEgé_otechr[ioue
1
b- Les ]inites d'Atteiberg (NFP 94-051)
1 1

Les limites d'Atterberg s'exprimant paD des tenevi.s en eau montre bien l'importance

de l'eau dans le phénomène de plasticfté des sols finsl tableau (111.4). Elles marquent les
1
seuils entres les différents états d'un sol à savori l'état hquide, plastique ou solide avec ou
sans retrait [17]. Ces limites sont au nombre de trois :
1
• £4 /jhjft? de Æqw#i.¢é wi : c'est la teneu cn eau qü dorrespond au passage du sol de l'état

1 liquide à l'état plastique figure (111.4) ;

• ZÆ Æ.me dë phs*iéæ wp : c'est la teneu en eau qui correspond au passage du sol de

1 l'état plastique à l'état solide ;

• Jœ mjze de rcmœfir w, : c'est la tene`ir en eau qui èorrepond au passage du sol de l'état

I solide avec retrait à l'état solide sans retiait.


Tableai. IH1 : Ordre de grandeur

1 Natu€ W' (%) Wp(%) Ip(%)

Limm 24 17 7
Argile limoneuse peu plastique do 24 16

1 Argiles plastiquœ 114 29 85

Argile de Mrico 500 125 375


rio 54 656
I Ekmtonit€

1
Fiigwe 111.5 .. Détermmation gnaphique de la limite de liquiditi

I • Indices de consistances

Pou utiliser ces limftes d'une manière plus efficace on définie certaines indices comme :
1
Indice de Dhsticité :

1 mce de nauidité :

I
I
I
I
ChaDitre 111 L'étude géotechnimie
1
La plasticité met en jeu la possibilité pour certains éléments du solide, de glisser sous
1 l'effet des contraintes. On utilise souvent les indices de plasticité et de consistance pou

montrer l'état de sol coi'nme montré dans les Tableaux (111.5) et (111.6).

I Tableau 111.5.. Indice de plasticité lp

Indice de plasticité Degré de plasticité lp


I IpS12 sol non plastique

12<Ip S25 sol peu plastique

1 25<Ip S40 sol plastique

Ip>40 sol tiès plastique

I Tableau 111.6 .. Etai de consistance du sol enfonc:tion de « Ic »

Indice de consistance consistance du sol

I Ic<0 Liquide

Très molle
0 < Ic < 0.25

I 0.25 = Ic < 0. 5

0.5 < Ic < 0.75


Molle

Ferme

I 0.75= lc <1

Ic>l
TTès ferme

dure

I
• Activité des arriles :

1 Les limites d'Atterberg sont déterminées sur la ffaction de sol de dimension inférieure à

400 imi (tableau m.7), l'activité d'une argile est définie comme :
1 AC = m~±œrgzk ; teneure7iûrg(k =
ptods=2 pm
po£ds total sec (< o,4 mrn.)

I
Tableaw 111.7 : Acrivi[é de ceriains minéraiix d'argiles

1 Nature Activité

- Kaollnlte 0,38 (inactive)

1 - Im'e 0, 9 (actlve)

- Montmorillonite 7, 2 (très active)

I
1

1
I
I
Chal'Èt,e 111 L'étiidegéoie_£hniaue
I
• Sensibilité des arTiles :

1 Une argile natuelle qui est remaniée perd de la résistance au cours du remamement.

Cette caractéristique est plus ou moins importante en fonction de la composition minérale


1 du sol. œ appelle sensit)ilité d'une argile le rapport entre les résistances à la compression

simple à l'état intact et après remaniement.


I rés€stamce à la com:pressEon st:m:ple c[»cmt remœ71jc7ng7lt
' - réststamce à la compresslon simple apré remaniement
1 • Fréquemment : 2 < Si < 4

- Pou les argiles dites sensibles : 4 < Si <8


1
c- Analyse gmnulométrie (NF P 94-056 et NF P 94-057)
1 On appelle granulat un ensemble de grains minéraux, de dimensions comprises entre 0

et 125 mm, de provenance natuelle ou artificielle. L'analyse granulométrique pemet


1 d'obtenir la répartition en pourcentage des grams solides selon leurs dimensions (Figure

111.7). Deux procédures complémentaires sont employées pou réaliser l'essais:


1 -Par tamisage (par voie humide ou sèche) pour les éléments de diamètre ® 2 80Hm.

L'analyse granulométnque consiste à déteminer la distribution dimensionnelle


1
des grains constituant un granula. dont les dimensions sont comprises entre

I 0,063 et 125 mm. On appelle :

- Par sédimentomé.rie pour les éléments de diamètre © < 80um. Au moyen d'un

1 densimètre, on mesure l'évolution dans le temps de la masse volumique de la

solution. La loi de Stokes est appliquée aux éléments d'un sol pour déteminer des

1 diamètres équivalent des particules.

¢s - pw)g r`2
V=
1 18„

ANe® -. ri : viscosité duf luide ; ps : Masse volumique des particules du sol.

I I) : diamètre de la sphère ; pw: Masse volumique de l'eau.

I
I
I
1
1
L ' éùLde £éotechniQue

•ù.n* h'a hi:,


Æ
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11 I,J.-.-
`....Hï\
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I A.
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- ,,,_,*l,_st,_=f;;-\`ï

1
+
`_J\ J
_ 1 ,L =
60 lü,, :,,ul, ' 6(lm,,

1 Fîigeire 111. 6.. Ccn».be d 'anatyse gnqmtométnque

1
- Le coefficient d'unifomité de Hazan ctt : ' Cu = D6o/Z)»

I - Le coefficient de coubure cc.. Cc ={D3o)2/D6o X Dio

E : Z).. : diamètre correspondant à z.% de de tamïsât cumulé


1
> Les iésu]tats
1 Ch exploitant les données obtenues au laboratoire ( Œabo INGEO lntemational) su
différents sols (Tableau 111.8).

1
Tableau lll.8.. I,es limites d'Atterberg

1 Sab[e (Sal)le argi[eu*Sableargfleuconteæantdugravier,Sablerm,


J(GravierGmviei.argiieu[
GraviærgHeuL
Classîr"tion nh€
contenæt du sable)1
1 Sable limoneu&)

1,00-27,00 3,Ôo-l,,oo 12,31~30,00


Taieu en œu (%)
I (moymne 14,89) (n|o}emne6,90) (moyenne 18,2®
33,00-53,00(moyenne4l,33)
Limite de liquidité (%) - .

I Limite de plasticité ïyo) - - 18,00-28,90(moyenne21,78)

I Indice de plasticité (%) . . 14,00-30,00(moyeme19,60)

I
1
1
Figum 111.7.. Position des miné".a ar.giJeux les plus comm.ms ùr 1 'abaque de plasaciié de casagrunde

D'aprèslesrésultatstableau(m.5)etlafigureŒm7)ondédurielaclassificationdusol
est une argile gonflement.

> La classification par LCPC


La classification du sol s'est fàit suivant le LCPC (Voire l'annexe 6). Les critères de
classification du sol, pou le cas des Limites d'atterber£ éuivent Œ P 94-051) et Œ P 94-
058).

• Après Classification par LCPC on déduire la classification suivant :

Tableœu IH.9 .. la classif ication

Pourcentage de At : ardle très plastique


aauBsification
comDOsition/o/®`
Ap : argile peu plastique
Ap 40.7
SA-Sm Lp : nmbn peu plastique
30'7
SA_SL 18,7 Gb : Gratier avec une bonne granularité
GA-Gm 2'7 Gm : Cüvier avec une mauvaise granularité
Gb 2,0 GL : Grater lrioneux
SA-Sb 2,0
GA : Grpvier argileux
Rcst 33

Sb : Sable avec une bonne granularité ; Sm : Sable av¢o` une mauvaise granularité
SL : Sable limoneux ; SA : Sable argileux
I
ChœDitre 111 LTéabd_emé_otechrioue
1
IV.3.2 Essai de cisaillement dii"t ŒF P 94-07l-1)
1 La résistance au cisaillement des sols est étudi à partir de la notion de coube
•;;;:nï; se rompent lorsque la valeu de la
I intrisèque. En gros les sols comme beaucoup de mjli¢i
contrainte de cisaillement T dépasse un certain seuil, ction de la contrainte nomale ®, la

I rupture d'un sol est d'ajlleus üfficile à définir, il n pas de rupture fi-anche mais une

:Ï=d:]:nre:,n::Uceeq:[c:r:t]e:e:tê:s:;:Pasuq::u[eeiecn°tn:u=:emDmmfse:t°:Sa:Sp::;sï:
I contact entre les grains [17].

1 LacomaritedecBaillementàlarupturesontrçprjsentéesenfontiiondelacontrahte
nomale 7 =//q} (la coube intrinsèque) Cette représeptation est souvent remplacée par la

1 coube linéarie de l'équation de Coulomb : f, = c + o,T, ® ¢

I
I
I
1
Fsgi.re 111.8 : Principe d'£in essai de CisàillemEmi à la boiie

1
> Lesrésuuats

I La figure (111.9) représente les résultats de l'évolutibn de contrainte de cisaillement en


fonction de déformation obtenu par essai de cisaillement' directe su des enchantlons d'un
I sol mameux provenant du sondage (CTB 11), la courbehtrinsèque (la droite de Coulomb)
est illustre sur la figure (111.10).
I
1

1
L ' étude qiéDtechninue

I
1 1

Fù!we 111.9 : les contraintes enfonction des défiormaûons

1 j,Ë95 1_

Cohésicn = 0.3 bars


1 =3-,t= ' rrottEment= -tl.45 deeres

®
Ui=I.OÙÙ.5---. t+-1..9
S::8
1 ®
03=2,00ars--->
oî=..Obar8 ---.
T2=
i:i=
1.72
2.]9.€

i::
1 .8 rî 1.8 a.. 3.0
•z.nrF*ri® r.r~b . ¢ . rr®`.Q)
3.6 ..e .

I Fïgwe 111.10 : la couribe intrinsèque

Le tableau (111.10) regroupe les caractéristiques mécaniques des sols mameux issue
1 diffërents puits de sondages et obtenu à l'aide de cisaill¢ment directe. Selon ces résultats on
constate des différences entre les valeurs des propriétés mécariques des sols mameux.
1
Tal)hau 111.10: Résu]eais de 1 'essai de cisaillement diiect

I 0N ofŒdeur (m) cŒpa) q)C)


Cmche

C" 20,5-21,3 103,00 22,51 hÆame

I CTB-10 18,0-18,5 176.œ 17,55 "e


90,00 18,45 me
I CTEL11

CTB-12
19,0-20,0

18,0-19,0 1 1,00 25,41 me


1 CTB-14 22,0-23,0 90.00 11,86 me
Cm23 33.0~33,9 90,00 25,58 Mame

I
1
I
1

Œ,t\ù,e m . 1 L:étui_dei!éotechrtùue
1
iii.33 Esmi de œmpresstomnririaie QVF p gm7A
1 L'essaidecompressionuniaxialeestgénéralement'iinefomed'essainonconsolidénon
drainé (essai rapide), c'est une méthode qui periet de déteminer la résistance au
1 cisaillement d'u échantillon, sans pression latérale. Là consistance peut être montrée par
cu=qJ2œda]Eœcæ,questhrésistanceàlacompres+uniaxidem.
1
Desessaisdecompressionuriaxialeontétéréalisés\sudeséchantiuonsnonremaniés

I de la couche de mame prélevés pendant les sondages. Laifigure (111.11), montre les résultats

obtenus pou le sol de sondage (CTB 4).

1
Dèfo~tjori
¢'
6,,9
Socflon
n"œ (crr'F,
20,E'27
\ Forcenet&o |
(kgo
307,37
Fl.C.S
(baœ'
.76
E u
L®rmison
r,
2j
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Ûnodïfiê)
19.6?,
F+essïon
tsa,J,
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1 851
J3J
0.SO
'
1.00
19_723
9, 772
'9.82]
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3,?5
JSJ
225 1_25 '9_870 .6S
?67 1.50 '9.9'9 5.51
?j'3Ï,ϧ= 19.9œ 622
1 30æ
31a
TJ7(
I.?S
2,00
?.2j
20.OJ8
20,067
7.œ
7.J2
4'0 2.50 20.1'6 838
E_ 2_J5 •`Q'6320S', 9.07

I 7JFE,..

9a
3.25
._10
20,268
20.3I2
]0,2S
0,72
J„ S.75 2036] ]1.30
S88:, .00 20.,10 JJ.8*

I aJ7l
6u
cïsJ
687 5_00
25
.50
75
20.,59
20.508
20_557
2 0. 606
la.39
12_87
'3,0
13.70
7rr/ ,723 5,25 20.6SS2070, 11.07
5.50 l,.3S

1 7S2,n9 5_J5
6_00
20_75320_803 14.50
',.60
=,, 6

LüoTmat\on fl6)

1
FBgum 111.1_1 : rep:résentions des résiilmis de 1 'essai de conpressicïn imiaxiale

I - D'après L'analyse des résultais des différents essàis (voir Annexe 3), les valeuis de

la contrainte due à la compression uniaxiale des sbls mameux, varie entre 324,00~1

I 476,00 kpa avec une Moyeme de 757,33 kpa, çt de même pou la résistance au
cisaillement non drainé varient entre 162,00~738|00 kpa, avec me Moyenne de

1 378,67 kpa.

I
I
I
aoptoœ lll ] i, L'éœ4. riœ\Ü£

111.3.4 Essai de tassement standari (NF P 94-090+1

La consolidation est la réduction graduelle du vol me d'un sol complètement satué, à

u dans les pores. Cette action se

:::::tej=::î;ï':::::]a,:xgdae8:r:;:oenq:t:rti:i,ed:iAu générée par l'application d'une


surcharge soit complètement dissipé [17].

L'essai oedometrique consiste de soumettre une hrouvefte de sol satiiré, placée dans

:ecy;mn::iîedé:°m:::e;::=œ8ii°t):ààmecitiueed:±r:ffs::e::aïg:emiinettNd[:o:Pmh:U:;
1

paramètres de consolidation, Cc, Cg, Pc. La figure (111.12) représcnte les résultats de l'essai de
tassement standard obtenus pou m sol mameux préleù¢ au sondage (CTB 12) et le tàbleau

(111.11) regroupe les résultats de cinq sondages.

Fïgwe 111.12 .. représeme les résul¢œts de 1 'essai 'dà consolida[ion standard

TableœL 111.11 : Résu]tais de 1 'essai de co"solidati)oh staru}ard

Q) Pc Qdpa) Cc Cg OCR
NO ofŒdeur (m)
CTB-S 20,5-21,3 0,542 182 0,09 0,031 1,029

CTB-11 19,0-20,0 0,602 245 0,12 0,0482 1 ,488

Œ-12 18,0-19,0 0,576 301, 0,15 0,0501 2,027

CIB-lJ 21,0-22,0 0,688 344, 0,15 0,0437 1,850

-23 24,5~25,3 0,608 323 0,1133 0,0275 1,425

54
I
ChaDitre 111_ L ' éûide EéotechniQue
I
D'après les résultats des essais de compression on peut déduire les valeurs moyemes de
I certains paramètres :
-lapression depréconsolidation . 277,17kpa

1 - l'indice de compression : 0,105

-l'indice de gonflement : 0,0338

1 -Lerapportdesuconsolidation (OCR) : 1,527

1 111.3.5 Essai triaxial (NF P 94-070 et NF P 94-074)

L'essai de compression triaxiale pemet de mieux identifier les propriétés mécaniques


I des matériaux, car il affecte l'état de contraintes in situ. Ce type d'essai pemet de contrôler et
de mesurer la pression interstitielle, d'appliquer une gamme de pression de confmement pour
I consolider initialement l'échantillon à un état de contraintes prédéfini [i7]. Les différents

types d'essai réalisables sont :


I • essai UU (Unconsolidated-Undrained) : essai non consolidé non dramé effectué su

matériau saturé ou non


I - essai CU (Consolidated-Undrained) : essai consolidé non drainé sur matériau saturé ou

non
I • essai CD (Consolidated-Ihained) : essai consolidé drainé su matériau saturé

I
a) Essai non conso]idé non dminé (UU)

1 L'essaï étant rapide, la représentation ne peut se £àire qu 'en contraintes totales .Cet essai

permet de définir la résistance à court temie du sol.


1
L'échantillon est d'abord soumis à une pression de confmement isotrope o3, le

I drainage étant fermé. On lui applique ensuite le déviateur jusqu'à obtention de la rupture, et ce

également sans possibilité de drainage. L'essai est répété pou au moins trois échantillons

I identiques. En fin on trace les cercles de Mohr correspondant au moment de rupture, puis on

trace la tangente commune représentmt la coube intmsèque pour le sol.

I
1

1
I
I
ChaDiüe 111_ L'émdeËéoteclirrioue
1

1
FBgme 111.13 .. apzmreille tricml\ (UU)
I
I t / t=cu
1 ``` `,, i \
':\1'!>

1 Cu
¢à'76,,x\''
I
0
1
Figeire 111. 14 .. la courbe intri"èqp (UtJ)

1 •= Cu O= (Ori+ 03)/2

- En teme de contraintes principales : CB= /aj- drjJÆ


1
La figue (111-15) montre le résultat d'un essai triaxial UU obtenu au riveau de

I laboratoïre (Làbo INGEO lnternational ), on note que la ¢dube intrinsèque n'est pas parallèle
à l'axe des contraintes normales et donc un amgle d[fiottement q) > 0, ce qui est en

I contradiction avec la théorie q) = 0, la seule explicatioh dou ce résultat, les échantillons ne

sont pas complètement satué avant le début l'essai, c à d le paramètre de Skempton 8 < 1.

I
1

I
I
Clewitre 111 L_'_étu_deE[éotecl.niQue

| Ccurbc iitrn-; uc |
Ei',uwe ,e / 3 r (t2roj c.i`è.c dc r`.rt`d. -/o'-cO)~a.^
W 'r''t3I œ) ` S e+`
7d,, ''',è' 1111--
iiii=lN
W f'nEl e+) 1ç,ç'3 19,14 2',6C lu = 1 i)3 bar€
6.,\,4,11.1?.11,1
•p„ = 19.8,
T`OO(rrr')

4 / T ,œ (cri)
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A / mϝ3dron
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a _c3 (t®'^S)
`1
4,-* \„
el - 4H / Fiü .. '.. •_` . :

I
U, (bars'

S"rie{cnz) 2-L,«
``,, =,1+ 11
1 2 3 C 5 3 7 8 9 10 11 1
o 'L„ Ù

F.i.gure 111.1S .. la courbe intrmsèque de 1 'essai de triæ::ial UU (Labo INGEO lnternational)

> Les risultats

D'après les résultats des essais de compression triaxiale (UU test) on peut déduü.e les

valeus moyennes de certains paramètres :

Engle de fiottement ïnteme q)u (°) : 19.24

La cohésion cu (kpa) : 140.5

b) Essai Consolidé Dminé(C.D)

L'éprouvette est d'abord consolidée sous la contrainte sphérique c* jusqu'à ce que la

pression interstitielle u soit devenue nul. On applique alors le déviateur à une vitesse telle

qu'aucune nouvelle pression interstitielle ne puisse se manifester en cours d'appljcation. Cet


essai pemet de mesurer les caractéristiques à long teme du milieu puisque seul le squelette

solide s'oppose au cisaillement. On a à chaque instmt : o = o' ; la relation de coulomb peut

donc s'écrire :

tf -c'+ o' tg p' ;

- c' et q.' désigne les caractéristiques effectives (à long terme) du sol.

En ce qui conceme les sols sans cohésion (pulvérulents) la relatïon précédente s'écrit :

tf -o, tg p'

57
1
Chal'lt,e 111 L'émde_Ëéotecl"ùue
1

I
I
I
I
I Bgiue 111.16 .. appare]lle triaxial (q.D)

I
1

1
Ï#= F.Îgu,e tzt.]7 : ta courbe tnmnsèqtœ tcD,

Théoriquement l'inclinaison de
1

du plan de ruptiire par rapport au plan principal de


oi ..cFd4+¢h.

1 Le critère de rupture de Mohr Coulomb est :

o'i--d3K+2c'JK crvec K=tg: (ti4+¢'/2)


I La figure (111.18), montre les résultats d'esSai triaxial sL)r trois échamtillons de

I mame issue de sondage (CTB 9) et le tableau (11|.12) regroupe tous les résultats. On
remaDque que les valeus de l'angle de fiotteme.pt sont plus au moins semblables
1

I cependant lacohésion aune moyenne de 53 kpa. '

I
1
I
I Chcw"e 111 L'étudei!é_!2_t£_c_fminue

I,,,
1 1

11
1 £®ooFÎ;"oo,c±f2000'400
11
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I '1

I
I
ioo
\
`.ORMAI STRESS o3 Ë1
800

m.'
\ 1!
1

Fî.g.ire 111.18 .. la courbe imirinsèque dÉ;\l Sssai triœcial CD

I
Tableai.111.12:Essa]deccimpresstontriaxiale(çDtest)Résultaiis
1 N, Profomdeur (m) Ccd ŒI'a) • qk:d(a) Couche

CTB-5 20,5-21,3 56,26 35,00 hhe


1 CTB-9 20,0~20,7 59,70 34,90 Mame

1
CTB-11 19,0-20,0 62,78
1! 33,80
"e
CTB-12 18,0-19,0 43,74 33,60 me
1
CTB-13 21,0-22,0 45,41 33,50 me
CTB-18 24,0-25,0 52,80 33,30 Mme

I 111.4 Les essais in situ


1

Dirant ces demières décennjes, les essais in|situ sont devenus une moyeme de
I reconnaïssance plus adéquate de sol, qui pemet de les tester dans ces conditions de site.
Nous abordons trois essais pami les plus couants.! Deux d'entre eux, le pénétromètre
I statiqueetlepressiomètresontdesessaisfondamentatKPoulesreconnaissancespréalablesà
l'étude des fondations et pou leu dimensionnement. '
I 111.4.1 Essai de pénétmtion standard (NF P 94-116) |

I L'essai de pénétration dynamique est sans doute le |plus ancien des essajs géotechnjques
in situ, son principe demeuant très simple, à l'instar Pu clou que l'on enfonc€ dans une

I planche grâce à un marteau. L'essai SPT consiste à enfbncer dans le terrain, par battage, un
1

carotier fendu, de conception et de dimensions no+ialisées, à l'intérieu d'un forage

1 préalablement réalisé à l'aide d'une foreuse rotative [17]. 1

I
I
ChaDitre 111 L ' étude Eéotechnique
I
L'opération s'effectue par passes successives de 0.45 m de pénétration du carottier, à
I l'aide d'un marteau pesant 63 5 1(g et tombant en chute libre d'une hauteu de 0.76 m su la

tête d'un train de tiges. Le nombre de coups pou chaque enfoncement de 0.15 m est
I enregistré. La valeu SPT (indice N) est le nombre de coups coiTespondant aux deux demiers

enfoncements du carottier soit 0.30 m. Cet indice permet l'estimation de la compacité ou de

1 la consistance des sols traversés. Les essais de pénétration standard ont été réalisés à l'aide

d'un marteau automatique, foumissant une énergie effective au train de tiges d'environ 80%
1 de l'énergie potentielle de chute libre théorique. L'essai SPT est réahsé à intervalles réguliers

de 1.50 mètre.

I Cet essai pemet d'une part, de tracer le profil de pénétration (indice SPT en fonction de
la profondeur) et, d'autre part, de foumir des informations sur la nature du sol et de prélever

1 des échantillons de sol remaniés destinés à la réalisation d'essajs physiques en laboratoire.

I
1
}
1
H.gure 111.19 .. Ia realisation de 1 'essai spt

1
D'après l'analyse des résultats (voire annexe 4), on déduire La valeur N dans les zones

1 se présente comme suit. Les couches se répartissent en couche d'argile, couche de limon,

couche de sable, couche de gravier et en couche de mame (Tableau 111.13).

I Tabùzau 111.13: Analyse des caraciéristiques de la répartiiion des couches

Epaissۆr(ln) Prorondeur
ciassirLcatiotL ZH(-)m (GL-m) Valeür de N
1
Argile et limcm 7,9 1 1,46 13,4 15/30~30/30 (moyenne 26/30)

Sable 1,2-21,3 2,46~23,86 4/3 0~50/22 (moyenne20/30)


1 Criiver 1,0-6,1 13,76~22,56 1,20-12,0 15/30~50/6(moyenne50/23)

me 5,4-20,30 18,24~27,16 5,20-21.30 21 /30~50/18 (moyenne 43/30)


1

I
1
I
Chomit,e 111_ L ' éœ_de £éotechrtique
1
m.4.2 Essai pressîométrique aNF P 94-llo) ,
1 L'essai pressiométrique est un essai de chgehe+t de sol sur place effectué " seh
même du terrain gâce à la réalisation préalable d'm 'fiJrage. Le pressiomètre représente un
I type d'essai géotechnique évolué pusqu'il pemet d'dbterir une relation entre contrainte

I (pressionppliquée)etdéformation(vamtionduvoluh;d'œudanslastnde).L`analysedes
résultatspemetd'obtenir,pouruneprofondeurdonnée,,lqscaractéristiquesmécaniquesdusol.
Le pressiomètre est constitué de trois éléments principatï Œigure 111.20) [17]:
I
1 Un contrôleur pression-volume (C.P.V)

1 11pemetd'exercŒlespres§ionsdanslasondeetdemesurerlavariationcorrespondante

de volume de celle-ci. 11 comprend un réservoir de liq+ide à niveau visible (eau additiomée

1 d'un peu d'antigel coloré afin d'améliorer la visibilité |du mérisque) ainsi qu'un système de
mise en pression (manomètres pouvant atteindre 100 bahs).

I • Une sonde prœsiométrique )

Lasondeseprésentesouslafomed'ununiquecylindreenacier,dontlapartiecentrale
I de mesure est recouverte d'une membrane souple. EllF est constftuée de deux cellules de

gardes et me cellule centràle de mesure. Lors de l'espai, l'opérateu met sous pression les
1 deu cellules de garde grâce à un gaz comprimé, tandi§ que la cellule de mesure est remplie

par le liquide, exerçaiit ainsi sur la paroi du forage de§ pressions rigoueusement unifomes.
1 Les déplacements de cetie paroi s'accompagnent donc \d'iine augmentation de volime de la
sonde qui est alors lue, pou chacune des pressions, en fohction du temps.
1

1 Fîgure 111.20 : schéma illustT.atlf de l'essai pTessicrmétnq.ie

Trois paramètres du sol sont notamment déduits : i


1

1
I
I
ChœDit,e 111 L'ém_d€i[éotechnioue
1 (

• le module pressiométrique EM qui définft le comportement pseudo4lastique du sol;

1 • la pression limite p] qui caractérise la résistance de h)pture du sol ;

• La pression de fluage pf qui définft la limite entre ld comportemen. pseudo-élastique et

I l'état plastique.

I - Le modu]ededéformation pressiométrique EM '

A u coefficient près, ce module est égal à l'inverse de la pente de la pariie linéaire de la

I coube pressiométrique nette. Cet±e paitie linéaire rebrésente en £rit une réaction pseudo-
élastique du sol sous la sollicitation pressiométrique. Le module E est djrectement lié à la

1 compressibilité du sol ; c'est pouquoi n est utilisé dans |es calculs de tassements de sols.

CHÉtLI- =OBSIR\`^Ito¥i = l L.æ.. = lJI", =lE..=I-\-Gf= l.Sl-


-1)-® ,,œ,S lb nL+ ,l-,lLl=:Î:-=Ei==E#i=f.
1 = F
==
=
>-a-r® dp çolbl}-œ llodœl. pr...lobÉh*q... E5,n OIP.,
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I
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1 10 1 =lJ L=16 71®19æ21 === --t- -,OSOt-
. s- `` `îç3à1.`:"\9 _`,

s,t.].-,---,~ -,+EO-,,--c,-+,}0
1

I \_,a=7æ=9 ï.,b
•.

I
Ëtn du ç®ædæg.

1
11111
Ptgue 111.21 : préseniation des résuliaJs d .un s4ndage pressiomé trique
1
EM=2(1+o)[Vs+(Vi+V2)/2](P2-Pi)/q72-Vi) !

1 EM: module de déformation ; v : coefficient de poissoh


Vs : capacité de l'unité de mesure centrale du compteu )

1 P2,V2wapacitéetpressiondudomaineélastiqueaprèsun+empsAt
1

Pi, Vi : capacité et pression du domaine élastique au dépaTt

I
I
I
1
1
[
ChaDit,e 111 L ' étude péotechnique
I
- Les résultats des essais pressiométriques sont les suivants (tableau lll.14)

I
Tabùmu 111.11.. Résultats des essais pressiométriques

1 0 Profondeur
Couclle
Modii]e de deformation Pression limite Va]eur de
N PI, (Mpa) N
(GI^-m) EM(Mpa)

1 CTB-10
14,0 Sable 47,40 0,778 21/3044B032/3020/30

22,0 nÆame 81,14 2,527

61,44 1,360
1 CTB-14
9.0 Sable

18,0 me 43,45 0.812

I Selon les résultats obtenus par deux essais pressiométriques :


- Couchedesable:
1 Module de défbrmation EM = 54,4Mpa et Pression limite pL = 1,096 Mpa
- CouchedeMame:
1 Module de déformation EM = 62,3Mpa et Pression limite pL = l,669 Mpa

1 111.43 Essais de pénétromètre ymmique lourd (NF P 94-115)

Le sondage au pénétromètre dynamique loud œDL) est un moyen de reconnaissance


1 géotechnique qui teste le terrain en place et fbumit des caractéristiques du sol. Cet essai
consiste à füe pénétrer dans le sol par battage un train de tiges lisses et se teminant par une
1 pointe dont les dimensions sont normalisées. Le tout battu à l'aide d'une masse tombant d'ue
hauteur constante. Le nombre de coups nécessaires à l'enfouissement d'une longueur définie
I ïi tiges est alors comptabilisé. Les caractéristiques de L'apparen utilisé pou cet essai (figure
111.21 ) sont les suivantes [7] :
1
Masse du mouton (M) 63,5 Kg

Hauteu de chute(H) 0.75 m


1
hÆasse de l'enclume 2 1 ,89 kg

I Poids unitaire de tige 5.73 Kg

La résistance dynamique en pointe (Rp) est obtenue à paitir de la fomule dite des

I HOLlandais, qui s'exprime comme suit :

I
1
[
Cl,aDit,e 111 L ' étude géotechnique
1
Avec :
I M : masse du mouton ; H : hauteur de chute du mouton ; A : section de la pointe

P : masse passive associée aux poids des tiges ; e : enfoncement par coup de mouton.
1

I
I
I
I FiiigetTe 111. 22 .. Schéma étuve panorarTilque d 'essa] de pénétromèire d)marique lourd

I
1

I
I
I
1
1
I
ChaDit,e 111 L ' étude géotechrtimLe
1
- 1es deux essais sont réalise, et les résultats pour déférents couches sont regroupée dans

1 le tableau (111.15).

I Tableau 111.15: les résuhari:ts de 1 'essa] de Eénétromètn dyrumique lourd

Résistaiice auconeŒa)
1 Profondeur (-m)
Couche Nbre coups0
NO

1 Couche cnterré(Sable)

0,00-1,00 4i 3,58~5,33

Couche entmé(Sable)
1
CTB-23 1,00-2,00 9-15 7,26~12,20

Couche enterré(enrochcment)
1 2,00-3,40 1 1 -50 8,31~24,63

0,00-l,CO Couche entcmé(Sable) 2-5 1,82~4,39

1 Couche emtené(Sable)
1,00-2,00 2-3 1,61~2,47

I 2,00-3.00 Couche ffltené(Sable) 1-5 0,75-3,74

3,00~3,50 Couche enterré(Sable) 5-6 3,49~4,25


1 CTB-24
3,504,20 Couche entΎ(Chvier) 4-7 2,63~4,95

1 4,20-5,00 Couche entené(Sab]e) 4-9 5,29~5,92

5,00-6,00 Couche ente"é(Sable) 9-12 4,95~7,41


I 6,00-7,œ Couchfflterré(Sable) 8-41 6,39~27,38

1
Selon les résultats obtenus par deux essais de pénétration dynamique lourde : La résistance

1 au cône(Rd) est 7,94Mpa.

I
I
I
I
I
I
Chai}ïtre 111 L'étudepéotech_nÉgïuz_
1
111.4.4 L'essai de imméabilité (NF P 94-131 ; P 94-132)

1 La perméabilité du sol indique la propriété de transmission de l'eau ou de l'air, elle est

étroitement dépendante de la texture et de la structure du sol. Selon la nature de sol, il existe


I deux d'essai m situ [7]:

• Le premier type dit «essai a charge constante », consiste à mesurer le temps nécessaire
I pour injecter un volume de fluide à travers le sol, pour différents palier de pression
d'injection. 11 s'applique aux massifs rocheux et sols cohérents de résistance
1 mécanique compatible avec la pression d'eau imposée pendant l'essai.

• Le deuxième dit « essai à charge variable », les mesures se réalisent à partri d'un tube
1 enfoncé dans le forage, à une profondeur domée. On remplit le tube d'eau et l'on

mesure l'abaissement du niveau d'eau en fonction du temps. 11 s'applique à tous les


1 sols fins, généralement sous nappe ou saturé dont le coefficient de peméabilité est

supposé supérieur à 106 m/s.


ïl

I
1

I
I F.igure 111.23: Schéma et v.n panoran!iique Œssai de ix?rrnéabilité)

Deux expressions pour le calcul de perméabilité sont


- Au cas où la profondeur donnée pou l'essai est au-dessous de la nappe phréatique
I (Hc + Dc )-H,
2(L-L:)(,:-tlt 1 r (Hc + Dc )-H:
I
I
I
I
I
I
ChaDitre 111 L ' étude Eéotecht!igËg_
I
- Au cas où la profondeu donnée pou l'essai est au-dessus de la nappe

I Phréatique

I L, -L: (H, -Hc, )


=,I-1-L:,(t:-t,) ' 1.

1
K : coefficient de peméabilité (cm/sec)
r : rayon de la chambre (cm)
1
Li : distance entre le haut de la chambre et le fond du forage (cm)

L2 : distance entre le haut et le fond de la chambre (cm)


1
ti, t2 : temps passé (sec)

I Hi, H : descente de l'eau selon la progression du temps (cm)

Hc : hauteur de la chambre sur le sol (cm)

Dc : hauteur de la chambre sous le sol (cm)


1
HG : distance entre le haut de la chambre et la nappe phréatique (cm).

1 Tableau 111: 16: les résulœis de 1 'essai de perméal)iliié

Cœfïicient de pei.méal)ilité(m/sec)
I NO
Profondeur(GL.-m) Vàleurde N Coüche

6,f)-7,fJ 15/30 Sable


2,,2xlo-6

1 CTB-23
9,14xlo-8 nhdsol)
25,5~26,5 33/30

1,39xlo-5
1 15,0~16,0 43/30 Gravier

CTB-24 1,42xlo-6 Sable


17,0~18,0 9/30

1
Selon les résultats des essais de peméabilité in situ, le coefficient de peméabilité :
I -montre un champ de l,42xl04 ~ 2,12xloJ' m/sec pour la couche de sable ;

- montre un champ de l,39xl0-5 cm/sec pou la couche de gravier ;


I - montre un champ de 9,14xl0-8 cm/sec pou la couche de mame.

1
I
I
Chal'itre 111 L ' étude pégtechniiiue
I
IV.5 lcs valeurs des caractéristiques du termin retenues
1
On a calculé les caractéristiques de la couclie du sable et marne à l'ajde des formules

empiriques, fomules proposées, essais en laboratoire et in situ [2o].


1
111.5.1 Sable

1 111.5.1.1 Poids unitaim

> Documents
I Les documents utilisés pour le calcul du poids unitaire sont les suivants.
- Documents (Bmja M.Das,1995) (voir annexe 5)
I - Nous propositions des poids unitaues à l'aide des documents et essais en laboratoire

(tableau lll.17).
1 Tableai.111.17: Propositions de poids iinitcrires

Poids unjtaire (kN/m3)


1 Type Propositions
Documents Essais en la boratoire

I Sable (Sable argileui[ Sable fin de la

neutralité, Sable argileLK contenant du


18,0-21,0 19,4-25,9 19,0

gravier, Sable limoneux)

I
111.5.1.2 Cohésion et angle de fmttement inteme
I
> Documents
Documents utilisés pour le calcul de l'angle de fi-ottement inteme:
1
Documents (Hunt, 1984) et lngénierie des pentes mcheuses (1981)( voir ['annexel4).
> FoimuLe empirique (Utilisation de la valeur N de SPT)
1
• Ozaki : qi = V20N + 15 ;Teizaghi & Peck : q = 0,3N + 27 ; Dunham : p = V12N + 20

I Les résultats du calcul de l'angle de fiottement inteme à l'aide de la valeu N sont les

suivants (tableau 111.18).

Tabk" III.18: L€s résultats du cal"I de l'angle de f toiiemeni intérieur


1
Ange de frottement interne (. )
1 Couche Valeur N
Ozaki Terzaghi & Peck Dunham

Sable 32,70
34,49
1 19/30 35,10

I
I
I
I
ChaDit,e 111 L ' étude qéotechniQue
I
Les résultats des calculs de 1'angle de fiottement inteme et de cohésion à l'aide des
1 essais en laboratoire et in situ, formules empiriques et documents sont comme les

suivants (tableau 111.19).

1
Tableau 111.19: Propostticm de l'angle de frottement irïierrie et de cohésion

I Al'g] e de frottement interne (. ) Cohés jon (kpû)

Type Formu]eempirique
Dœuments Documents Propositiœs
1 Proix)sitioms

29,0-37,0 32,70~35,10 32,5 10,0 10,0


1 Sable

I 111.5.1.3 Module de déformation et coefficient de poisson

> Documen.s
I - Les documents utilisés pour le calcul du module de déformation (voir annexe 5 )

> Fomu]e empirique (Utilisation de [a valeur N de SP'D


I - Yoshinaka : E (kgflcm2) = 6,78N x O,998

- Histake : E(kgflcm2)=5N+70
I - Bowel:E(kpa)=766N

- Schemertmann : E (kgflcm2) = ŒN,


I Œ = paramètre en fonction de la qualjté du sol

Les résultats des calculs et les équations de prédiction pour le module de défomation
1 avec les valeus N sont les suivants (tableau 111.20).
Tableaw 111.20 .. Résultats de calcul fomule empirique œtilisation de la valeur N)

1 Module de défoi.mation 04I'a)


Type Valeur N
Yoshinaka Histake Schemertmann Bowe]
1
Sable 19/30 12,81 16,50 13,30 14,55

1
Tableau 111.21: Propositiorw] de module de défiorn'iation et de coefficnm de Poisson

I Cmche
Modiile de déformation (Mpa)

Formuleempirique Essais insitu


Coefficient de Poissm (v)

DocLiments Pt.opsitiœ Documens Propositions

I
8-80 12,81-16,50 47,40~61,44 50,00 0,20Û,45 0,30

I Sable

I
I
I
CI\apitre 111 L ' étude Eéotechniaue
I
toutes les caractéristiques de sable sont regroupées dans le tableau (111. 22)
I Tableau 111. 22 : Ijes caractéristiques de Sable

Ang]ederrottementintérieul`(')
Modiile de cœfde
I Poids

unitaire
Cohesiam(kpa)
deformation Poism
Type
(Mpa) (v)

I (kN/m3,

Sable 19,0 10,0 32,5 50.00 0,30

1
111.5.2 Mame
1 111.5.2.1 Poids unitaire

I > Documents

Les documents utilisés pour le calcul du poids unitaire sont les suivants.
I - Documents (Bmja M.Das,1995) (voir l'annexe 5).

1 > Calcul pour la proposition de poids unitaires


• Nous propositions des poids unitaires à l'aide des essais en laboratoire et de
1 documents (tableau 111.23).
Tabkmu 111.23 : Propositions de poids unitaires

1 Poids unÉtair€ (kN/m3)


Typ€ Documents Prolx,sitions

I me 15,0~22,0 21,0

I V.2.2 Cohésion et angle de frottement inteme

I On a calculé la consistance et l'angle intérieu de fi-ottement de la couche de marne en


Utilisant les données existantes (travaux d'élargissement de la digue du port de Djen Djen
1 En Algérie, services de conception d'appel d'offles et travaux de construction du teminal à
Conteneurs du port de Djen Djen en Algérie) et les essais en laboratorie (essai de
1 Cisaillement direct, essai de compression triaxiale).

I
I
I
I
I
ChaDitre 111 L ' émde géQ_te£hnique
I
> Données eristant
I Tableau 111.21 : Données existant

Couche cÜ(kpa) qù(O) ccD(m) qtm(O)

I Mme 22,1-509,2 2,0-8,76 36,0-100,0 25,29~26,38

I > Essais en Labomtoire


Tableau 111.25 : les résultats des Essais en laboratoire
I Cau`che c,u(km) ccD(kpa) qkD(O)

I me 11.00-738,00 43,74~62,78 33,50~35,00

1 > Calcul pour la proposition de l'angle de frottement inteme e. de cohésion

1 Tableai.111.26: Résistance au cisaillernent non dramé

cu (kpa)

I Type
Données eristamts Essais en laboratoii.e Propositions

hÆame 22,1~509,2 1 1,00~73 8 120

1
Tableau 111. 2 7.. Résistance au cisaillement drainé

1 ccD (kpa) qb(O)

Type Dmnées Essais en Données Eæais en


Propositions
1 erisdnts laboratoire
Propositions
existants laboratoire

hÆarne 36,0-100 43,74i2,78 53 25,29~26,38 33,50-35 34


1
111.5.2.3 Module de déformation et coefficient de poisson
I > Documents

1 Les documents utilisés pour le ca]cu[ du moduLe de défomation (voir l'annexe 5)


> Essais in situ (essais pr€ssiométriques)
• Les modules de déformation obtenus à l'aide des essais pressiométnques sont les
1
suivants. (tableau 111.28).

I
I
I
I
1
ChaDit,e 111 L ' étude Î[éQtechniaue
I
Tabù3au 111.28: Résul[ais de calculs à l'aide des essais pressiométriques

I C"che Mame

I Module de défcmiatiŒi QÆpa) 4,70 ~ 85,20 (moyenne 28,60)

I > Calcul pour la proposition de module de déformation et de coefficient de Poisson

I Tabù2au 111.29 : Propositions de module de défiormaiion et de coefficient de Poisson

Coefïicient de Poissm(v)
Module de defoi.mation Odpa)
Cmche

I Dœuments
Fol.muleempirique
Essais in situ Propositions
Do€uments
Pl.opositims

me 2-24 4,70-85,20 40 0,20-0,50 0,30


I 43,45~81,14

I Toutes les caractéristiques de sable sont regroupées dans le tableau (111.3 0)

1 Tableau 111.30: IAs caractéristiques de Mame

Poids ModuJe de Cœfrde


1 Type umi'aire cu(km) ccD(kpa) qbc) derormation poison

(Mpa) (v)

I me
(kN,m3,

21,0 120,0 53.0 34,0 40,00 0,30

I
111.5.3 Camctéristiques de consolidation (Cc, Pc, OCR)

1 - Les paramètres de consolidation obtenus par les essais en laboratoire sont les suivants.

(tableau 111.31).

1 Tablieau 111.31 : Caractéristiques de consolidarion

Indice de Indice de

I Type eo compression i.œomi.ression m


(Cc) (Cg)

Essais ffllaboratoir
1 O,533U,688 0,0067u,15 0,002-0,0501 o,]¢n~2,ffrl

Propositims 0,592 0,105 0,034 1,428

I
1
I
1
Chal'itre 111 L ' étude géotechnique
1
111.6 Conclusion
1
A l'heue actuelle, la réalisation d'un ouwage ne se fàit pas sans l'étude du sous sol dite

I étude géotechnique. La campagne de recomaissance géotechrique révèle que le sous sol de

la zone de port de Djen Djen est composé essentiellement de deux couches principales, une

I couche supérieure de sable dont l'épaisseur varie entre

mame allant jusqu'à une profondeur de 40 m.


6 à s m surmonte une couche de

I Malgré le grande nombre d'essais réalisés au laboratoire et in situ, 1'évaluation des

caractéristiques géotechniques des sols est basées sur la combinaison des résultats

I expérimentaux avec des données obtenues à partir des documents régimentaires ainsi celles
calculées à l'aide des formules empiriques, et cela à cause de caractère aléatoire des

I propriétés des sols.

I
1

I
I
1

I
1

1
I
I
I
I
I
I
1

I
1

I
1

I
I
I
I
1
1
I
ChJal,itre la stabilité des__ caisso
1
IV.1 Introduction

1 Les caissons sont des éléments structuraux louds en béton ariné avec des grandes

I dimensions, fabriqués su des airs su des rivages, puis transportés par flottation pour les
installer à l'eau profonde dans leus positions finales.

I Deux types de stabilité sont considères : i

• Stabilité de caisson durant son transport par flottation.

I • Stabilité de caisson après son installation vis-à-vis renversement, glissement ou

poinçomement de sol.
I
IV.2 Méthode de l'étude de stabilité des caissons
I
IV.2.l Stabilité en flottaison

I La stabilité est calculée afin d'empêcher le caisson en flottaison de se retoumer ou de

Se pencher à cause de ses propres forces [2].


I La condition suivante doit être vérifiée pour assurer la stabilité des caissons

1 --ï =ffl = o
]

Pou assurer la stabilité, GM doit être supérieure


1 à 5% du tirant d'eau.

I Avec :

I
V : volume de drainage (m3) ÏËj1
I : moment quadratique de l'axe majeu de la
surface immergée (m4)
H, 1

I C : centre de flottaison
1 .1

1 G : centre de gravité
:i1

M : métacentre
1

I
I Figure IV.1.. coupe de caisso:n

1
1
1
çhmütre iv la stabilité des calsso
I • Examen de la stabilité lors du flottement

I a) Volume, poids et localisation du centre du caisson

I Le tableau (IV.1) représente Les résultats de calcul de vo]ume, poïds et localisation du

centre du caisson à l'aide des fomules empiriques.

1 w-y*y Mx=W*X My = W * YG

1 Tableai. IV.1 : Volume, poids et localisaticin du centre du caisson

Désignation W (kN) XG(m) YG(m) Mx (kN.m)


y(kN/m3, v(m3, My (kN.m)
I Caisson 26,00 2436,67 63353,42 12,83 7,09 812917,53 449454,72

plaque d'étanchéité 78,50 1,03 80,86 2,98 16,50 241,19 1 334,11

1
Z 63434,28 12,82 7,11 813158,72 450788,83

Pied
1 26,00 168,79 4388,49 ]0,30 0,54 45215,43 2353,13

I b) Calcul de stabilité s'il n'existe pas des matériaux de remplissage Pour que le caisson
soit stable, il doil satisfaf i.e à la formule suivanle.

I
I
1

I
I
Figure IV.2 .. coupe de calsson
1 • Caractéristiques de la coupe de caisson

1 - Surfacede section : A=679,70m2

- Centre de gravité (prendre le pied de devant comme critère) XG= 13,36 m

1 - Tenseu principal d'inertie : I = 24694,36 m4

I
1
itre l bilité des caisso

1
• Calculdutirantd'eau

1 Le tirant d'eau est la hauteu de la partie immergée du caisson qui varie en fonction de
la charge transportée. 11 conespond à la distance verticale entre la flottaison et le point le plus

I bas de la coque, usuellement la quille

W-Volume du pied x Poids spécifique de l'eau de mer 63434,28-168,79 xlo,30


-8,81 m
1 Surface de section x Poids spécifique de l'eau de mer 679,70 x 10,30

I Volume d'eau dép]acé, centre de poussée


1
Le tableau (IV.2) représente les résultats de calcul de volume d'eau déplacé, centre de
I poussée.
V=A*d
I
Tableai. IV.2 : volume d'eau déplacé, centre de poussée
I DésignatÉon
Vo]umc d'eau dép]acé (V = A d ) (m3)
Xc(m) Yc(m) V. I (m4) v. yc (m`)

1 Corps de caisson 679,70 x 8,81 5990,20 13,36 4,41 80029,02 26398,79

I,ied 168,79 10,30 0,54 1739,06 90.51

1 Z 6158,98 13.28 4,30 81 768,07 26489,30

1
I Examen d'excentricité

1 Excentncité = Centre de caisson - Centre du volume de déplacement

12. 82 -13. 28 = |-0. 46| m > 0.1 (co7Ldétio7i 7Lo7L Üéri/ie7.)


1
• Examen de [astabilité

1 Tableaii IV.3 : Examen de la skibilité

C G CG - G - C [ V I/V GM - I / V - CG 0'05d Evaluation


I 0,44 0.K.
4,30 7,11 2,81 24694,36 6158,98 4,01 1,20

I
I
1
CmDitre la stabilité des _caisso
1
c) Ca]cu[ de stabilité lorsque les ce]Iules sont remp[ies d'eau de mer (Iors de
]'ajournement)
1
• Volume (Vw) e. poids (Ww) de l'eau de mer
I
I Vw = A*h
Le tableau (IV.4) représente les résultats de calcul de volume et poids de l'eau de mer.
Ww=Vw*y Mx=Ww*x My=Ww*yG

avec y=10,30kN/m3
I
Tableau IV.4 : volume ei poids de l'eau de mer
1 Désignation vw = Atl (mJ ) Ww(kN) YG(m ) MI(kN.m) My(kN.m,
lxG(m)
Colonne 1 -a 17,64 x 10,30 1871,43 5,75 10442,57
1 Colonne l -b 24,84 x 10,30
1

1
18,,69

255,85
2635,28
1 5,58

5,75 13150,03
l lo76o,71

1 4,99 | 15152,84
Colonne l -c

I Colonne l-d
117,64

17,64 x
x Io,3o'

10,30
,81,69

181,69
1 1871,43 '

1871,43
5,58
5,58
1 5,75

5,75
| 10442,57

10442,57
l lo76o,7,
10760,71

Colonne 1-e 24,84 x 10,30 255,85 2635,28 4,99 5,75 13150,03 15152,84

1 Colonne l-f 17,64 x 10,30 181.69 1871,43 5,58 5,75 10442,57 10760,71

Colonne 2-g 24,95 x 10,30 256,99 2646,95 10,35 5,75 27395,89 15219,94

Colonne 2-h
1 25,57 x 10,30 263,37 2712,72 10,35 5,75 28016,61 15598,15

Colonne 2-i 25,07 x 10,30 258,22 2659,68 10,35 5,75 2J S2;J ,65 15293,14

Colonne 2-j 25,07 x 10,30 258,22 2659,68 10,35 5,75 2J S2J ,65
1 Colonne 2-kColonne2-1Colonne3-m |Colonne3-n 25,57 x 10,30 263,37 2712,72 10.35
15293,14

5,75 28076,61 15598.15

24,95 x 10,30 256,99


I 24,95 x 10,30 256,99
2646,95

2646,95
10,35

15,60
5,75

5,75
27395,89

41292,35
15219,94

15219,94

25,57 x 10,30 263,37 2712,72 15,60 5,75 42318,45 15598,15

I Colonne 3-oColonne3-pColonne3-qCo]onne3-r | 25,07 x 10,30 258,22 2659,68 15,60 5,75 41490,95 15293,14

25,07 x 10,30 258,22 2659,68 15,60 5,75 41490,95 15293,14

1 25,57 x 10,30 263,37 2712,72 15,60 5,75 42318,45 15598,15

24,95 x 10,30 256,99 2646,95 15,60 5,75 41292,35 15219,94

Colonne 4-s 24,95 x 12,20 304,39


1 Colonne 4-t
313 5,22 20,85 6,70 65369,27 21005,95

25,57 x 12,20 31 1,95 3213,13 20,85 6,70 66993,68 21527,95 |

Colonne 4-u
I Colonne 4-v
25,07

25,07
x

x 12,20
12,20 305,85

305,85
3150,30

3150,30
20,85

20,85
6,70

6,70
65683,68

65683,68
21106,99

21106,99
Colonne 4-w 25,57 x 12,20 31 1,95 3213,13 20,85 6,70 66993,68
I Colonne4-x |i' 24,95 x 12,20 304,39 1 3135,22 | 20,85 6,70 1 65369,27
21527,95

| 21005,95

63830,91 1 13,79 1 6,03 1 880367,48 | 385075,17


1

1
I
al'itre IV bilité des caissons
I • Calculdutirantd'eau

I d- (po,d5de caisson+poids de l'eatJ)-( Vo]ume du pied x Polds spéciflque de l'eau de mer)


Surface de section x Polds spécifique de I'eau de mer

1 xl0,30) -17.93 m
(63434,28+63830,91)-(168,79
679,70x 10,30

- Volume d'eau déplacé, centre de poussée


1
Le tableau (IV.5) représente les résultats de calcul de volume de l'eau déplacé et centre
1 de poussée.
V=A*d

1 Tableai. IV.5 : volume d'eœu déplacé et centre de poussée

Désigmtion Volume d'eau déplacé (V = A d)/m3\ Xdm) Yc(m) v. x (m4) . yc (m4)


1
Caisson 679,70 x 17,93 12187,02 13,36 8,97 162818,60 109256,64

I Eau de iner pourremp]issage 168,79 10,30 0,54 ]739,06 90,51

} 12355,81 13,32 8,85 164557,66 109347,15

I
• Examen de l'équilibre et du centre de caisson lorsque les caissons sont remplis d'eau

I de mer pour contreba]ancer.

Le tableau (IV.6) représente les résultats de calcul d'examen de l'équilibre et du centre


1 de caisson.

Mx = w * xG My = w * YG
1
Tableaii IV.6 : Fkmen de l'équilibre et du centre de caisson
I Désignation W (kN) XG(m) YG(m) Mx (kN.m) My(kN.m)

I Caisson

Eau de mer pourremplissage


63434,28

63830,91
12,82

13,79
7,11

6,03
813158,72

880367,48
450788,83

385075,17

I Z 127265,19 13,31 6,57 1693526,21 835864,00

I • Examen d'excentricité

I Note .. Excentricité = Centre de caisson - Centre du volume de déplacement

13. 31 -13. 32 = |-0. 01|m < 0.1 (cootid€tion t7ér!/!er)


I
I
I
I
a stabilité des caiss

I La sécuité est assuée avant l'arrivée lors de la réparation dans la conditïon mentiomée

I
I s

i=12.2CT
t

i=122CT
u

h=1220T .=.22Cn
^'

.=122:n
X

-=12Z3n

I
Ù

mnopqr

•i=1C`-tcT i=1:.ÏicT h=1:30T h=.03:ri r`=103:r` h=1C)`î:n

I g ,1 , j k 1

i=t:3CT i=1:30T h=1C30T .=.03Cn .`=103Cn .=10ü:n

1
1 = 1 C.3C

I Figure IV.3 : coupe de cajsso

IV.2.2 Efforts horizontaux


I 1 Notion de i)oussée et de butée

I lmaginons un écran mince vertical lisse dans un massif de sable. 11 est soumis par

définition à la poussée au repos.


I En supprimant le demi-massif de gauche, et en déplaçant l'écran parallèlement à lui-

même vers la droite, il se produit un équilibre dit de butée (ou passif).


I En le déplaçant vers la gauche, il se produit un équilibre de poussée (ou actif). La figure 4

représente la force horizontale F à appliquer à cet écran pour le déplacer d'une longueu € [9].
I
I
I
I
1
Figure IV.J : Principe de [a poussée et de la buiée
1

I
I
I •ilibé des cai

1
ov = ï.h pour un sol à surface horizontale ;

ov = 7.t].cos 8 pour un sol à surface inclinée d'un angle B su l'horizontale.


1
- Pour les sols pulvérulentg (c ± O) et à §urface horizontale.
1
La contrainte de butée ®ass7ve) est : arp = Kp x y x hi (Ia butée est négligeable dans ce cas)

I La contrainte de poussée (c}c/7`i;e) est : ara = Ka x y x hi

- Coefficient de poussée active des terres


I Poui P = 0, ri = 7t /2 et ô - 0 (mur lisse), ori obtie"..
1 - sim p
1 K a _ 1 + stn p -„2(:-Ï,
Pour:q)i=30.5° ,Ô=2o.33 ,4=o°
1
cos2 q,i cos2 30.5
= 0,2916
I
I K. = IL x cos ô = 02734

1 1) Efforts horizontaux et moments générés par la poussée des terres (sui.charge du


terre-p[ein exclue)
1

I FŒi=±XKaxy"2=±XO.2734X18X(2.5)Z=1538KN/m

Fa2 = Ka X y^ X hz = 0. 2734 X 18 X 2. 5 X 17. 94 = 220. 71 KJV/m


1
Fa3 = ± X Ka x y'h x h2 = : X O. 2734 X 8. 3 X (17. 94)2= 365.16 KN/m

1 Mai = 15. 38 X 18. 77 = 288. 68 KN. m/m

I Ma2=220.71xl7.94x±=1979.76".mm

1
Afa3 = 365.16 X 17. 94 X 5 = 2183. 80 JfJV. m/m
1
M = Mai + Ma2+Ma3 = 4.4.52.25 KN.m|m
1

I
I
I
I
ca,.s

1
2) Poussée des terres générée par la surcharge du terre-plein de (40 kN/m)

1 Pa = q x Ka . Cos ô = 10,94 (kN/m2)

• A=2.347n
I
PA = 10. 49 X 2. 34 = 25. 59 KJV/m
1
Mo = 25. 59 x 19. 27 = 493.12 KN. m/m

1 . A-18.17»

PA = 10. 49 X 18, 1 = 197, 94 JW/m


1
A/o = 197. 94 x 19. 27 = 1 791, 38 KJV, m/m
I
Ph = 25. 95 + 197. 94 = 223. 53 KJV/m
I
M = 493.12 + 1791. 38 = 2284. 49 KJV. m/m

I
I 3) Poussée des terres générée par ]a surcharge du terreLp]ein de (en cas d'anoma]ies)

(20 kN/m)

I Pa=q x Ka . Cosô= 5,47 (kN/m2)

I i A=2.347ri

I Ph = 5. 47 x Z. 34 = 12. 80KN/m

Mo = 12. 80 x 19. 27 = 246. 56 KJV. m/m


I i A=18.17n

I Ph = 5.47 X 18.1 = 98.97 KN/m

I Mo = 98. 97 X 19. 27 = 895. 06 KJV. m/m

I Ph = 12. 8 + 98. 97 = 111. 77 KJV/m

M = 246. 56 + 895. 06 = 1142. 25 KJV. m/m


1

1
I
1

1
4) Pression hydrostatique

I Le tableau (IV.7) représente les résultats de calcul les efforts horizontaux et moments

générés par la pression hydrostatique.


I > Niveau des eaux résiduaires = 0.34 m

1 > Pressionhydrostatique = 0.34 x 10.3 = 30.5

> Efforts horizontaux et moments générés par la pression hydrostatique


1
Tableau IV. 7: calaile les dJ;orts horizoniaux ei momeriis générés par la pression

I hydrosiatjque

Mo(kN.m/m)
Niveau Pll(kN/m) y(m)

I ( + ) 0,50 3,50 x 0,34 x 1/2

3,50 x 17,60
0,60

61 ,64
1 7,60 + 0,1 1

17,60 x 1/2
17,71

8,80
10,54

542,39
( -) 17'60

62,23 8,89 552,93


1

1 5) Force tractive du navire et moments

Le tableau (IV. 8) représente les résultats de calcul la force tractive et moment.


1 Tableau IV.8 : calcule laf;orce tractive du navire et momenis

Niveau Pll(kN/m) y(m) o(kN.m/m)


1 2,84 - 0,50 2,34 284,50
( + ) 0'50 2000,00 T 32,90 x 2units 121,58

I ( -) 17'60 2000,00 + 32,90 x 2units 121,58 2,84 -( -17,60) 20,44 1485,12

6) Efforts horizontaux et moments générés par le portique


1
Le tableau (IV.9) représente les résultats de calcul les efforts horizontaux et moments

1 générés par le portique.


Tableau ly.9 : calcule les efforts horizoniaux ei momenis générés par le portique

1 Circonstances Niyeau Ph(kn/m) y(m) o(kN.m/m)

( + ) 0,50 66,87 2,34 156,47


IJors del'elploitation
1 (i37,50x 8 +137,50 x 8)+ 32,90
1366,80
( -) 17,60 66,87 20,44

I En cas detempê'e ( + ) 0,50


(250,00x8 +250,00 x 8)T 32,90
121,58 2,34 284,50

( - ) 1 7,60 121,58 20,44 3485,12

I
1
1
I -llité de

1
IV.2.3 Efforts verticaux

1 a) Composante vertica]e de la poussée des terres

I Le tableau (IV.10) représente les résultats de calcul la composante verticale de la

poussée des terres.


Tablea.i IV.10 : calcule la composcii'ite verticale de la poussée des terres
1
q (kN/m') Niveau R (kN/m) I(m) v(kN.m/m)

1 0'00
( + ) 0,50 13,47 x sin 2o,33° 4,99 11,15 55,66

( -) 17,60 601,26 x sin 20,33° 2:22.,J7 25,75 5736,38

I 40'00
( + ) 0,50 ( 13,47 + 25,59 ) x sin 2o,33° 14,47 11,15 161,37

I 20,Û0(encasd'anomalies)
( -) 17,60

( + ) 0,50
( 601,26 + 223,53 ) x sin 2o,33° 305,59

9,73
25,75

11,15
7868,99

108,52
( 13,47 + 12,8 ) x sin 2o,33°

I ( - ) 1 7,60 ( 601,26 + 111,77 ) x tan 2o,33° 264, 18 25,75 6802,69

1
b) Poids propre et moment

1
(1) Couronnement

I Le tableau (IV. 1 1 ) représente les résultats de calcul les effoiis verticaux et moments

générés par la pression de couronnement.

I
Tablea.. IV.11.. calcule les efforts verticau)c ei momenis générés par la pression de couronnement

I Dé§igmtion R (kN/m) I(m) y(m) r(kN.m/m) My (kN.m/m)

Poutre 2,34 x 7,40 x 33,00 x 26,00 14 857,13 2,70 1,17 40114,25 17 382,84

I Dale
0,40 x 0,20 x 33,00 x 26,00 68,64 6,53 0,63 448,43 43,45

0,50 x 4,75 x 33,00 x 26,00 2 037,75 8,78 0,25 1 7 881,26 509,44

I I 16 963,52 3,45 1,06 58 443,93 17 935,73

( + ) 0'50 515,61 3,45 1,06 1 776,41 545,16

I ( -) 17,60
(par m)

(par m)Xi
16963,52132,90

2,00 , Vi 18,10 à 515,61 5,45 19,16 2 807,49 9 877,50


ajouter

1
I
I
1
(2) Remb[aisupérieur

1 Le tableau (IV.12) représente les résultats de calcul les efforts verticaux et moment

générés par le remblai supérieu.

I Tableau IV.12 : calcule les efforts verticata et moments générés par le remblai supérieur

1 Désignation PV (kN/m) I(m) y(m) Mr(kN'm/m) My(kN.m/m)

1,84 x 4,75 x 33 x 18 5191,56 8,78 1,42 45 555,94 7 372,02

1 I)®lc
-1/2 x 0,40 x O,40x 33x 18 -47,52 6,53 0,63 -3 10,45 -30,08

I Z: 5144,04 8,80

16,45
1,43 45 245,49

242 367,33
7 341,94

17 238,28
Bétonmaigrc 2,34 x 10,60 x 33 x 18 14 733,58 1,17

I 19 877,62 14,47 1,24 287 612,82 24 580,22


Z

I ( + ) 0'50 (par m) . 5 144,04 1 32,90 156,35 8,80 1,43 1 375,24 223,16

( -) 17'60 604, 18 16,47 19,34 9 950,29 11 683,09


(par m) 19877,62 - 32,90

I
(3) Couvercle en béton
I Le tableau (IV.13) représente les résultats de calcul les efforts verticaux et moment

I générés par le couvercle en béton

Tableau IV.13 calcmle les efforts verticaux ei moments générés par le couvercle en béion
1 I(m) r(kN,m/m)
Désigmtion Pv (kN/m) y(m) y(kN.m/m)

1 Colonne 1 0,30 x 134,36 x lEA x 26 1 048,04 5,34 17,95 5 600,72 18 812,30

I Parm 1048,04 + 32,90 3 1 ,86 5,34 17,95 170,24 571,80

I
(4) Caisson
1 Le tableau (IV.14) représente les résultats de calcul les efforts verticaux et moments
générés par le caïsson

1
I
I •\lité des cajsï

I Tableau IV. IJ .. calcule les efforts verticaux et rrioments générés par le caisson

I Désigmti

Embase
0,60
PV (kN/m)
x 145,64 87,38
I(m) y(m)
5,13 0,30
MrikN.m/m) My(kN.m/m)
448.62 26,22

0,60 x 16,30 x 32,90 321,76 15,60 0,30 5 019,49 96,53

1 0,60 x 2,00 x 32,90 39,48 1,00 0,30 39,48 11,84

Piedavant 0,83 30,70 19,1 8


0,50 x 0,70 x 2,00 x 32,90 23,03 1,33

2,96 0,65 129,42 28,45


1 1,30 x 33,67 43,77

39,48 24,75 0,30 977,13 11,84


0,60 x 2,00 x 32,90
P`l€darrière
32,90 23,03 24,42 0,83 562,32 19,18

I Colonne 1
0,50 x 0,70

17,50 x
x 2,00

25,42
x
444,82 4,09 9,35 1819,29 4159,02

Face .rTière 17,50 x 0,40 x 32,90 230,30 23,55 9,35 5 423,57 2153,31

I F`,ce 17,50 x 1,20 x 15,90 333,90 15,40 9,35 5 142,06 3121,97

2 17,50 x 1,25 x 5,00 109,38 ] 0,3 5 9,35 1 132,03 1 022,66

I Paroisverticales
3
4
17,50

17,50
x

x
1,25

1,25
x

x
5,00

5,00
109,38

109,38
15,60

20,85
9,35

9,35
1 706,25

2 280,47
1 022,66

1 022,66

i7,50 x 0,40 x 31,70 221,90 1 .c`S 9,35 I 697,54 2 074,77


1
1 I,aroilongitudina]e
2 17,50 x 0,25 x 31,70 138,69 12,98 9,35 1 799,48 1 296,73

17,50 x 0,25 x 31,70 138,69 18,23 9,35 2 527,59 1 296,73


3
1 2 1/2 x 17,50 x 0,30 x 0,30 x 24 18.90 10,35 9,35 195,62 176,72

E.£ 3 i/2 x i7,50 x 0,30 x 0,30 x 24 18,90 15,60 9,35 294,84 176,72

1 8,90 20,85 9,35 394,07 176,72


1 OS1''É=tÎ'.=-
4 |/2 x 17,50 x 0,30 x 0,30 x 24

1 i/2 x 0,30 x 0,30 x 39,12 1,76 5,37 0,70 9,45 1,23

2 i/2 x 4,40 x 0,30 x 0,30 x i2 2,38 1 0,3 5 0,70 24,59 ],66


1 3 i/2 x 4,40 x 0,30 x 0,30 x i2 2,38 15,60 0,70 37,07 1,66

4 i/2 x 4,40 x 0,30 x 0,30 x i2 2,38 20,85 0,70 49,54 1,66


®==®
1 1 1/2 x 0,30 x 0,30 x 57,49 2,59 5,52 0,70 14,28 1,81

2 i/2 x 26,85 x 0,30 x 0,30 x 2 2,42 10,35 0,70 25,02 1,69

I ÏÎ
3
4
1/2

1/2
x

x
26,85

26,85
x 0,30

x 0,30
x 0,30

x 0,30
x 2

x 2
2,42
2,42
15,60

20,85
0,70

0,70
37,71

50,39
1,69

1,69

1/3 x 0,30 x 0,30 x 0,30 x 20 0,18 5,38 0,71 0,97 0,13

I
1

=8 2 i/3 x 0,30 x 0,30 x 0,30 x 24 0,22 10,35 0,71 2,24 0,15

3 1/3 x 0,30 x 0,30 x 0,30 x 24 0,22 15,60 0,71 3,37 0,15

I 4 1/3 x 0,30 x 0,30 x 0,30 x 24 0,22


-37,06
20,85

14.70
0,71

9,70
4,50
-544,80
0,15

-359,49
Joints 16,80 x 1,10 x -2
E=Î11eE=
"crcb
I 2,30
0,30

x 0,50
x 14,15

x
x

0,45
-i

x -18
4,24
-9,32
4,97

3,25
17,95

16,25
-21,09

-30,31
-76,18

-151,37
Fentes
2,30 x 0,60 x 0,30 x -8 -3,31 5,08 1 6,25 -16,83 -53,82

1 ee
Volum 2 436,67 12,83 7,09 31266,06 17 286,72

Poids 2436,67 x 26,00 63 353,42 12,83 7,09 812 917,53 449 454,72

1 Parm 63353,42 + 32,90 1 925,64 12,83 7,09 24 708,74 13 661,24

1
1
I •ilité des caEsso

I
(5) Remp]issage du caisson

I Le tableau (IV.15) représente les résultats de calcul les efforts verticaux et moments

générés par le remplissage de caisson.

I Tableau IV.I 5 .. calcule les efforis verticaux ei momenis générés par le remplissage de caisson

Désigmtion Pv (kN/m) 1(m) (m) r(kN.m/m) y(kN.m/m)


1 Béton 10 xl20,22 x 1,00 xl8,30
22 000,08 5,34 5,60 117 502,41 123 200,43
1
Eau demer 7,20 x 120,22 x 1,00 xlo,308 915,44 5,34 14,20 47 617,37 126 599,26

1 450 858,84
17,40 x 30,45 x 5,00 xl8,30
48 479,45 10,35 9,30 501 762,26
8eu Sal,le
2 0,10 x 30,45 x 5,00 x24,00 365,40 10,3 5 18,05 3 781,89 6 595,47
Béton
1 Sahlp 17,40 x 30,45 x 5,00 xl8,30
48 479 45 15,60 9,30 756 279,34 450 858,84
3 0,10 x 30,45 x 5,00 x24,00 365.40 15,60 18,05 5 700,24 6 595,47
Béton
17,40 x 30,45 x 5,00 xl8,30 20,85 9,30 450 858,84
I 4
Slh',
Fl ton 0,10 x 30,45 x 5,00
48 479.45
x24,00 365,40
-18,30 x24 -343,89
20,85 18,05
9,30
I 010 796_43
7 618,59
3 559,30
6 595,47
1 7,40 x o,3o2/2 x 10,35 3198,21

I 2
0,10 x o,3oz/2 x -24,00 x24 -2,59 10,35 18,05 26,83 46,79

•Ë=5çe 1 7,40 x o,3o2/2 x -18,30 x24 -343,89 15,60 9,30 5 364,75 3198,21
3
1 0,10 x o,3o2/2 x -24,00 x24
-2,59 15,60 18,05 40,44 46,79

17,40 x o,3o2/2 x -18,30 x24


-343,89 20,85 9,30 7170,19 3198,21
4
1 0,10 x o.3o2/2 x -24.00 x24
-2,59 20,85 1 8,05 - 54,04 46,79
1,76 -32,21 5,52 0,70 177,79 22,55
1 x -1 x 18,30
= a,ÈE1È;5GA

I =•ê=e,=E3=0® 2 2,38

2,38
x

x
-1

-1
x

x
18,30

18,30
-43,48

-43,48
10,35

15,60
0,70

0,70
450,03

678,30
30,44

30,44
3
-43,48 20,85 0,70 906,58 30,44
1 4 2,38 x -1 x 18,30

1
2,59 x -i x 18,30 47,34 5,52 0,70 261,33 33,14
1E:t=•à=JÎ5CO

1 2 2,42 x -1 x 18,30 44,23 1 0,3 5 0,70 457,79 30,96

2,42 x -1 x 18,30
-44,23 15,60 0,70 690,00 30,96
3

I 4 2,42 x -1 x 18,30
-44,23 20,85 0,70 922,22 30,96

0,18 x -1 x 18,30
-3,29 5,38 0,71 17,72 2,35
1

I E'®, 2 0,22 x -1 x 18,30


-3,95 10,35 0,71 40,91 2,82

0,22 x -1 x 18,30
-3,95 15,60 0,71 61,67 2,82
3
1 4 0,22 x -1 x 18.30
-3,95 20,85 0,71 82,42 2,82

2,30 xO.5o x 0`45 x 10`30 xlsEA 95,95 3,25 16,25 3 12,1 5 1559,11

Fentes 2,30 xo,6o x 0,30 x 10,30 xsEA 34,11 5,08 16,25 173,30 554,35
1 13,80 9,16
To'al 176182,8 430 581,67 1614 290,39

I Parm 176182,82132,90 5 355,10 13,80 9,16 73 877,86 49 066,58

I
1
I abilit_é des cai\
J'tre

I (6) Remb]ais de l'arrière mur de quai audessus du pied arrière

I Le tableau (IV.16) représente les résultats de calcul les efforts verticaux et moments

générés par les remblais de l'arrière mur de quai au-dessus du pied amère.
I Tableii.. lv.16 : calcule les efforis vertica" ei momenis générés par les remblais de
1 'arrière rrïur de quai audessus du pied arrière

I Désignation R I(m) y(m) r(kN.m/m) y(kN.m/m)


kN/m)

I AL] dessus del,aûl, 2,50 x 2 x 32,90 x 18,00 2 961,00 24,75

24,75
1 9, 1 9

9,62
73 284,75

495 913,03
56 821,59

192754,88
16,64 x 2 x 32,90 x 18,30 20 036,89
Au dessoiisdel'eau
I 0,7 x 1 x 32,90 x 18,30 421,45 25,08 1,07 10 571,21 449,69

Total 23 419,34 24,76 10,68 579 768,98 250026,16

1 Parm 23419,34 + 32,90 711,83 24,76 10,68 17 622,16 7599,58

1
(7) Partie de transition dcscaissons

1 Le tableau (IV.17) représente les résultats de calcul les efforts verticaux et moments

générés par la paroi de transition de caisson.

1
Tableai. IV.17 : calcule les efforts verticaux ei moments générés par la i}arile de transltlon
de caisson
I Désignation F+ (kN/m) x (nl) (m) rikN.m/m) y(kN.m/m)

Béton 16,80 x 0,65 x 24,00 x 2 14,70 9,00 7 645,88 4 681,15


1 520,1 3

17,34 x O,46x 20,00x2 317.67 14,70 9.2:J 4 669,73 2 944,79


Enrochement
1 0,16 x O,46x l8,00x2 2,64 14,70 18,02 38,78 47,54

I Total 840,44 14,70 9,13 12 354,40 7 673,48

Parm 840,44 T 32,90 25,55 14,70 9,13 375,51 233,23

'
1

'
I 'haL'itre ly a stabilité des cais\

I
(8) Flottat)i]ité

I Le tableau (IV.18) représente les résultats de calcul les efforts verticaux de la flottabilité

et les moments.

1
Tableau IV.18 : calcule les efforts verticaux de la floitabilité et les moments

1 'sigm'ion Pv (kN/m) I(m) y(m) MrikN.m/m) My(kN.m/m)

mbase 0,60 x 145,64 87,38 5,13 0,30 448,62 26,22

I 0,60 x 2 x 32,90 39,48 1,00 0,30 39,48 1 1 ,84

Pied avant i/2 x 0,70 x 2 x 32,90 0,83 30,70 19,18


1 23,03 1,33

1,30 x 33,67 43,77 2,96 0,65 129,42 28,45

1 0,60 x 2 x 32,90 39,48 24,75 0,30 977,1 3 11,84


Pied &rrière
[/2 x 0,70 x 2 x 32,90 23,03 24,42 0,83 562,32 19,1 8

1
ace avant 145,64 x 17,34 2 525,35 5,13 9,27 12965,13 23409,96

I ace arrièrc 32,90x 16,30x 17,34 9 298,92 15,60 9,27 145063,18 86201,01

Total 12 080,44 13,26 9,08 160215,98 109727,68

1 Parm 12080,44 + 32,90 x10,30 3 782,02 13,26 9,08 5057,18 3452,11

1
C) Efrorts verticaux et moments générés par la surcharge du terre-p]ein (en temps
1 ordinaire)

I Le tableau (IV.19) représente les résultats de calcul les efforts vertlcaux et moments (en

temps ordinaire).

1 Tableau IV.19 : calcules les efforts vertlcaux et rnoments (en temps ordinalre)

Niveau FV (kN/m) l(m) Mr(kN.m/m)

1 10,00 x 3,30 33,00 0,65 21,45

( + ) 0'50 40,00 x 21,45 858,00 13,03 11175,45

1 Z: 891,00 12,57 11196,90

I ( -) 17'60
10,00

40,00
x

x
3,30

21,45
33,00

858,00
2,65

15,03
87,45

12 891,45

Z 12 78,90
1 891,00 14,57

1
1
I
1 d) Efrorts verticaux et moments générés par la surcharge du terre-plein (en cas
d'anoma]ies)
1
Le tableau (IV.20) représente les résultats de calcul les efforts verticaux et moments
1 (en cas d'anomalies).

1 Tableau IV.20 : calcule les efforts veriicaux et momenis (en cas d.anornalies)

Niveau N (kN/m) I(m) Mi|kN.m/m)


1 5,00 x 3,30 16,50 0,65 10,73

( + ) 0'50
5587,73
I 20,00 x

I
21,45 429,00

445,50
1 3 ,03

12,57 5598,45

5,00 x 3,30 16,50 2,65 43,73

1 ( -) 17'60 20,00 x 21,45 429.00 15,03 6445,73

Z 445,50 14,57 6489,45


1

I e) Efforts verticaux et moments générés par ]e portique

Le tableau (IV.21 ) représente les résultats de calcul les efforts verticaux et moments
I générés par le portïque.

1 Tableau IV.21 : calcules les vertica:ux ei momenis générés par le poriique

Nivœu Circonstances FV (kN/ln) I(m) 11kN.m/m)


1 iioo x |,0 x 32,90132,90 1100 2,30 2 530,00
Lorsdel'exploitation
( + ) 0'SO

1 En cas de tempête 1100 x 1,0 x 32,90 + 32,90 1100 2,30 2 530,00

4,30 4 730,00
I ( -) 17'60
Lors del`exploitation 1 ioo x 1,0 x 32,90 + 32,90 1100

En cas de tempête i ioo x i,o x 32,90 1 32,90 1100 4,30 4 730,00

I
I
I
I
1
1
I
abilité des caiss

1
IV.2.2 Stal)ilité après l'achèvement d'installation

1 a) Stabi]ité vis à vis des glissements

• Le calcul est effectué d'après la formule suivante:


I
Coefficient de sécunté = # S Fs
1 Fs : Coefficient de sécurité

1 Zph: Total des forces horizontales

Z:Pv: Totale des forces vertïcales


I F: Coefficient de frottement (F = 0.6)

1 b) Stabi]ité vis à vis des renversements

-IÆ calcul est effectué d'après la fomule suivante:


1
Coefficient de sécurité = #

1 ZMh: Moment de renversement

£Mv: Moment de résistance


1
FsÜ"s-',-Ëoj
1 „Ü
Fs(Te"er)--fi=h

1 Coefficient de sécurité admissible :

Fs®itsseT~) > 1.7S


1
Fscre"ersement) > 1.5

I
1

I
1
1
1
la _smbilité des caissi

1
• TotaldesefforŒ horizontauxetdesmoments ,

1 Letableau(IV.22)représentelesrésultatsdecalcuptaldeseffortshorizontauxetdes
moments.

1 Tdbleau IV.22 : total des efforts horizomatrx et dËs\vnoments

o(".m/m)
I Désignation Ph(kN/m)

surchüge 0,00 kN/m 601,26 4 452,25

I Pousséede3terres
sucharge 40,00 kN/m (en tempsordinaire) 824,80 6 736,74

surcharge 20,00 kN/m (en casd'anomalies) 713,03 5 594,50


1
Pression hydrostatique 62,23 552,93

1 Force tractive du navire 121,58 2 485,12

66,87 1 366,80

I Charge horizonta)e géDérée uniquement par le portique (en tçipps


ordimire)

CILargeborizontalegénéréeuniquementparleportique 121.58 2 485,12

1 (en cas d'anom aJies)

1
• Total des efforts verticaux et des moments
1 1

Le tableau (IV.25) représenœ les résultats de calcul total des efforts verticaux et des
moments.
1 Tableai. IV.23 .. to4al des çfforts verticœix et des mc)ments

migmtion PV(kN/m) o(kN.m'm)


1 22:2,,J7 5 736,38
sucharge 0,00 kN/m
Poussée

I des terres surcharge 40,00

suchüge 20,00
kN/m

kN/m
(en tempsordinaire)

(en casd'anomalies) )
305,59

264,18
7 868,99

6 802,69

I Poids propre

Flotiilité
, 9169,76

- 3 782,02
1 29 5 1 2,28

- 50157,18

I Surchæge du terre-plein (en temps ordinaire) 891,00

445,50
12 978,90

6 489,45
SuchaJ.ge du terre-plein (en cas d'anomalies)

I Poids du portique (en temps ordinaire) 1 100,00

1 100,00
4 730,00

4 730,00
Poids du portique (en cas d'anomaJies) 1

I
I
I
1
itre
I • La combinaisons des cliarges

1
i Cas des combinaisons des charges (en temps ordinaîre)

1 Le tableau (IV.24) représente la combinaison des charges en temps ordinaïre.

1
Tableau IV.21: la combiriaison des charges en temps ordinaire

1 Poids propre Pression des Pression


des terres Pression Force
(remplissage terres de
Cas Poids duportique
inc]us) rembhi dc rembLai I`yd,Ostat 'ractive
I Flottabilité Suithaiges
(surchaii5e§onconsidéréœ) (surchargesconsidérées) ique du navire

1 1,00 1,00
CAS-l 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00

1 CAS-2 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00

CAS-3 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00

I CAS-4 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 ],00

1
1 Cas des combinaisons dcs charges (en cas d'anomalies)
1
Le tableau (IV.25) représente la combinaison des charges d'anomalies

I Tablea.. IV.25 .. la combinaison des charges en cas d'anomalies

I Cas
Poids ptDpre(remplissageinc]us)

Poids dupo,lique
Pressiondes Pressiondesterr€s
Pression Forcc
terres de de I,ydrostat tractive
Flottabilité Surcharges
remblai(surchargeSoncollsidérées) reml)lai(surcl)areSconsidérées) ique dü navire
1

1
CAS-11 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00

I CAS-1 2 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00

1 CAS-1 3 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00

CAS-1 4 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00

1
1
I
itre l
I • Efforts horizontaux et veriicaux, et moments pour chaque combinaison des
chargcs (en temps ordinaire)
I
Le tableau (IV.26) représente les efforts verticaux et moments après la combinaison en

I temps oTdinaire

Tal)leau IV.26 : Efforts horizontaux et verticaux, et moments après la coml)inaison en


I iemps ordinaire

Cas 11,1, £Pv Z:Mh Z;Mv

I CAS-l 851,94 7 601,51 8 857,09 102 800,39

CAS-2 1 075,48 7 684,33 11141,59 104 933,00


1
CAS-3 785,08 6 501,51 7 490,29 98 070,39

1 CAS-4 1008,61 6 584,33 9 774,79 100 3 ,00

1
- Efforts horizontaux et vertÉcaux. et moments pour chaque combinaison des
chargcs (en cas d'anomalies)
I
Le tableau (IV.27) représente les efforts horizontaux et moments après la combinaison
en temps anomalies.
1 Tableau IV.27 .. Efforts horizontaux et verticaux, et moments après la combinaison en
te mps anomalies

1 Cas Zph ZPv £Mh £Mv

CAS-1 1 785,08 7156,01 7 490,29 96 3 10,94

1 CAS-12 896,84 7 197,42 8 632,54 97 377,24

CAS-1 3 663,49 6 056,01 5 005,18 91 580,94

I CAS-1 4 775,26 6 097,42 6147,42 92 647,24

I
I
I
I
I
1
`'tre 'V

I • Calcul Fs(giissemm.) et Fs(renücrsemeni)

I Fsüibs~.>=ZË°.6

1 Z:„p
Fs(re"eT) = Éri=h

1 > En temps ordinaire

Tableœ IV.28 : les coeffiicients de sécurité en iemps ordinaire


1
Cas Glissement Renversement

1 CAS-l 5,35 1 1,61

CAS-2 4,29 9,42

I CAS-3 4,97 1 3 ,09

I CAS-4 3,92 10,25

> En cas d'anoma]ies


1
Tablea.i IV.29 : les coeffiicients de sécuriié en cas d'anomalies

1 Cas Glissement Renversement


CAS-1 1 5,47 12,86

I CAS-12 4,82 1 1,28

CAS-13 5,48 18,30

I CAS-14 4,72 15,07

Donc la fondation est stable contre le glissement et le renversement dans les deux cas, en
1
temps ordinaire et en cas d'anomalies

I
I
I
1

1
I
1
flité des caissori

I c) S.abilité vis à vis de la capaci.é portante

I - Etude de la capacité portante de la fondation en couche de mélange de terre

1 qi=£ËX(1+63):Côtémer(avec-B/6<e<B/6)

1 q2=ZËX(1-6£):Côtéterre(avec-B/6<e<B/6)

1
ql-:ZË : Côté mer (avec e 2 8/6)

X- Z„y-Z„h
1 Z:Py

I
1

I
I
Figure IV.5 : distribiition des charges

I Le tableau (IV.30) représente le calcul des charges (qi et q2).

Tablea.. IV.30 : calc"le les charges (qi et q2)

I Cas I(m) e(m) 8/6 (m) Form de la repartition ql (kN/mz) q2 (kN/m2) b(m)

I CAS-l 12,36 0,52 4,29 fom tria]igular 330,70 259,72 25,75

12,21 0,67 4,29 344,94 251,91 25,75


CAS-2 fom triangular

I CAS-3 13,93 -1,06 4,29 fom triangulaD.


190,31 3 14,68 25,75

13,73 -0,86 4,29 204,53 306,89 25,75


CAS-4 fom triangular
I
1

I
I
I -'lité des_ti
l'£r€ /y
I • Etude de ]a cai]acité portante du terrain nature]

I o = tan-L(Z: Ph + E PV )

I 8' = 8 + (D x tan((30 + o) + (30 - 0))

1 (qlxB)
+ (ysub x D)
8,

1 (q2xB)
+ (ysub x D)
8,

1
qa=à(sccNc+:SyylB,Ny+Sqy2DNq,

1
D -- 1 . 5 m
1 1+0.28,
Sc- L
; sy=Ï; sq=l;
I SCLble: Y1 = ysat -yw = 19 -10 = 9 KN/m3 ;

enrochement: y2 = ysat - yw = 20 - 10 = 10 KN/m3


1
Ysub = 10 kN/m3

1 D -1.5 m

q. : capacité portante admissible (KN/m2)


1 Sc : coefficient déteminé en fonction de la géométrie de la fondation

ST : coefficient déterminé en fonction de la géométrie de la fondation


1
Sq : coefficient déteiminé en fonction de la géométrie de la fondation

I yi : masse volumique des terres liée au fond de la fondation

I y2 : masse volumique des terres liée à l'encastrement de la fondation

C : cohésion du sol de l'assise

1 ® : angle de frottement inteme du sol d'assise (°)

8 : largeu de fondation (m)


1
L : longueur de fondation (m)

I D : profondeur d'encastrement (m)

I
I
I 'haDi€Fely: ilité des caiss,

1
En temps ordinaire = 3
Fs-
En cas d'anomalies = 2
1
La figue (IV.6) représente la fome des charges
1
Fome quadrangulaire Forme triangulaire

I 1,111
lb'11

1 -
r-..ri :C--1- f--\
1c_'

A-
ï'+R;rH_+
1 jrï!
1'11
1'

L
' /4`
1 o /, / 4+ _1_ L j L 1-] -LEn-at- , 0 ] '- '
Ênn~d.tribÆ\
' - [

_\
qL' 1 L L 1-L 'J -' -1 J4 L' _1 _1-'-1-1-1-'4

I '
r
1 al-d.d- \ \ ed.bdhlr

I -
Figure IV.6 : laforme des charges

Si la hauteudu massifd'enrochements est de h= 1.5 m

1 Le tableau (IV.31 ) représente les caractéristiques des couches des enrochements.

Tableawi IV.3l : les caraciérisiiques des ccÏuches


1
Angle derépartition Laigueur derépartition8' Longueur delafondation Couche de mélange de terrc
Cas
I 0(0) (m) L(m)
q) (.) c (kN/m2)

I CAS-1 6,40 27,51 329 15,81 71,11

CAS-2 1 .\,1 27,53 32.9 15,81 71,11

1 CAS-3 6,89 27,52 329 15,81 71,11

CAS-4 8,71 27,54 329 15,81 71,11

I - coefr[cients de forme

Sc--1".2B'Æ ,Sr--l-0.2B'Æ ,Sq--I


1

I
I
1

I - Coefr]cients de portance

I Le tableau (IV. 32) représente les coefficients de portance

I Tab]ew IV.32 : coeffiicient de portance

ç(O) Nc Ny Nq

0,00 5,14 0,00 1,00

I 5,00 6,50 0,10 1,60

10,00 8,40 0,50 2,50

I 15,00 1 1 ,00 1,40 4,00

20,00 14,80 3,50 6,40

1 25,00 20,70 8,10 10,70

30,00 30,00 1 8,10 18,40

35,00 46,00 41,10 33,30


1 1 00,00 64,20
40,00 75,30

254,00
I 45,00 1 34,00 135,00

i Résultats d'examen
1
Le tableau (IV.33) représente de calcul la capacité portance.
1
Tableau IV.33: calcule la capacité portance

1 Cas
oemcient de i)ortance acteur de Îorme Réaciion' (kN/m2) qa(kN/m2) Evalualionqa2qmal

I Nc Ny Nq

4,39
Sc Sy

0,83
Sq ql'

324,54
q2'

258,10 398.44 0.K_


CAS-l 1 1 ,62 1,74 1,16 1.0

I CAS-2 1 1,62 1,74 4,39 1,16 0,83 1,0 337,67 250,64

309,49
398.48

398,42
OK.

0.K.
CAS-3 1 1 ,62 1,74 4,39 1,16 0,83 1,0 193,10

1 CAS-4 1 1,62 1,74 4,39 ],16 0,83 1,0 206,26 301.98 398,50 OK.

I
1

1
I
I
I IV.2.3 Tassement

I Le tassement du sol est sa défomation verticale due à l'application des contraintes

extérieures telles que les remblais, les fondations ou son propre poids.

1
Les tassements peuvent être uniformes ou différents d'un point à l'autre selon la nature

du sol en place. Dans les sols non satués les tassements sont presque instantanés mais dans
1
les sols saturés, ils peiivent s'étendre su quelques secondes dans les sols sableux-graveleux,

I jusqu'à plusieurs di2aines d'années dans les argiles peu perméables. Pou vérifier la
confomité des structures vis-à-vis des conditions de sécurité et de service on doit frire un

I calcul de tassement[7].

Si des résultats de laboratoire sont disponibles, le tassement final de la fondation s/est


I Calculé comme la somme d'un tassement immédiat s/ et d'u tassement de consolidation sc.
S f -- S t + S c
I Dans le cas d'une fondation posée en surface sur un sol homogène d'épaisseu infini, et

uniformément chargée, le tassement immédiat sous la fondation est foumi par la théorie de
I L'élasticité :

(1-v2)q8
1 S E -- C f

Avec
1
-Si estletassement;

I -
-
q : est la contrainte appliquée sur la fondation (urifome ou moyenne) ;
E :moduled'Youngdusol;

- o : coefficientdepoissondusol ;
1
- B : largeur ou diamètre de La fondation.

- C/.. coefficient qui dépend de la fome de la fondation, de sa rigidité. Les valeurs de ce


1
paramètre sont données par le tableau ci-dessous (tableau IV.34)

I
I
1
1
I
ilité des cais

I Tableai. IV.31: coefficieni de f;orme Cf

I I.Æ' Circul-aire 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 15 20

I Fomdation rigide 0_79 08

8
1.2 14

3
15

9
17

2
1.8

3
19

2
20
0
2.0

7
2.1

3
2.3

7
25

I Fondati
Onsoul)le
Centre 1.00 1.1

2
15

3
17

8
1_9

6
2.1

0
22

2
23

2
2.4

0
2.4

8
25

4
2_8

0
2.9

Bol.d 064 0.5 0.7 0_8 1.0 1.2 12 ]2 14 1.4

I
1_9 11 11

6 6 9 8 5 1 6 0 4 7 0 9

I Le module d'Young E et le coefficient de Poisson v sont déterminés dans un essai à très

court terme. Dans le cas d'une argile, le module d'Young est le module non drainé EC/et le
I coefficient de Poisson est égal à 0.5,(le sol est considéré non drainé et incompressible). Pou

sa paii, le tassement de consolidation est estimé en faisant l'hypothèse d'une défomation


I unidimensionnelle et en utilisant la coube de compressibilité oedométrique.

Pour déterminer les tassements, la figure (IV.7) représente une couche de sol
1 d'épaisseu (H). Cette couche est composée de particules solides renfemant des pores. A

partir des diagrammes de phases, on peut supposer que le volume des solides (Vs=l) et que le
1 volume des vides égale à l'indice des vides initial (eo). A la fin de la consolidation, le volume

des grains solides du sol demeue constant mais le volume des pores diminue d'une quantité
I égale à Ae. On peut définir la compression unitajre verticale d'une couche de sol comme le

I quotient du changement d'épaisseur par l'épaisseu originale de la colonne de sol. On peut


exprimer la compression unitaire en fonction de l'indice des vides on utilisant la Figue (IV.7).

I
I
1

I Figure IV.7 : Calcul du tassemeni à l'aide dii diagramrne de phases

1
1
1
ChiaDitre IV a stabilÉté des caisso
I AV A.Ah Ah
€v = T = LÈo = ÎÏ=o = £a
I
I IN tN /Vs UN /V s ùe
£y
7;i=iJ - Vs + yy/Vs = 1 + Vy/Vs = Ii:i;
I
Avec vanation de l'indice des vides.
I Ae- Î: Ona €v=£a

I
DO" AËHË=o = T=o = Ëo Eive. S = AH
I
Qui dome le tassement entre l'état initial du sol et son état actuel. La variation de l'indice
I des vides Ae est facile à calculer connaissant les valeus des indices de gonflement Cs et de la

compression Cc, et celle de la contraïnte effective initialecrto', de la pression de pré


I consolidation crp' et de la contrainte effective finale ot,'.

I v' Si le sol est normalement consohdé (fig. IV.8 a):

I
Ae-cck)g(#,
I
/ Si ]e sol et sur consolidé (fig. IV.8 b) :
I
1 Ae=Cslog(#+cciog(a#)

1 ay -oryo' + Ac,,

I
1

I
1
1
ChaDitre IV la stabilité des caisso_ns_

I - Solnomalementconsolidé - Sol • consolidé.

I -Aa' A®,

I
1'

'

Ae (

I '
'1

'
'

'

' ,oga
1 1080
'

Ü-p -0.,.0 LT, T, ,`-, CTp .I,

1
Figwe IV.8: Co:mpressibilité du sol selon son étaDoncPouunecouchehomogèned'épaisseufro,1 de co"olidation en plcu3e,tassementdeconsolidation vaut

I
I • Si le sol estnomalementconsolidé (NC)O-p =

I J7o cc Hocc ` _ _,crv' + À ` llocc1__,^. Aa,,


Sc--
1+co
og(Ë,=1+eo'y"
108(
dryo'
)-ïii;108(1+aJ)
1

1
• Si le sol est surconsolidé (SC)C7p' ) Cbo'

1 Hocs HoCc . _ _,crv; + Aa'


Sc-
1+eo
og(Ë,+1+eo.Vt'\
108(
arp
1
- Calculs!:

I Sf -S,+ Sc

(1 - b2)qB
I SE-Cf

Cf--0.96
I 301684. 9
q-Ë= = 356.10
25. 75 x 32. 9
1
(| -0. 32)356.10 x 25. 75 - 0, 022 7n =
S 1 -- 0 . 9 6 .2cm
1 4000

I
I
I
Chai]Étre IV la stabilité d
I - Calculsc:

I op' = 271,17 Kpa (essai oedometre)

I Pou calcul le tassement nous division la couche de Mame à 2 couches.

Z«Ax = 1. 58 + D = 1. 5 X 25, 75 + 18.1 = 56, 72 77t


I - La profondeu de couche de mame =30.72 m

I -
-
Laprofondeu de première couche = J4.5m, et l épaisseur= 6.6m
Laprofondeurde deuxième couche = 38.62 m, et l épaisseu = 24. 47 m

1 Pour calcul le contrainte il faut utiliser la méthode suivant ..

• Charge uniforme rectangulaire


1
L'abaque de Steinbrenner (Fig. IV-9) pemet de calculer Aoz s'exerçant su une facette
I horizontale à la profondeu z sous un coin de l'aire chargée

1 Aar z - I . q

Pour une semelle de longueu L et de largeu 8, l'abaque donne 1 en fonction de L/z


1 pour différentes valeus de B/z.

L et 8 sont interchangeables.
I • Généralisation

I La contrainte à la verticale d'un point quelconque A s'obtient en définissant, à partir du


rectangle effectivement chargé et du point' considéré, quatre rectangles ayant chacun un coin

I à la verticale du point A. Le coefficient d'influence total, à la vertïcale de A, est obtenu par

application du principe de superposition en faisant la somme algébrique des coefficients

I d'influence de chacun des rectangles (figure IV.9).

I
I
I
1

1
1
I
CmitTelv la stabilité des caiss
I
I
1

I
I
I
Figure IV.9 : les contrainles veTticales

1 - La verticale passant par A traverse la zone chargée :

1 -11 + 12 + 13 + 14
1
- La verticale passant par A ne traverse pas la zone chargée :

1 I -11 + 12 -13 -14

I • Sji 82 + L2 + z2 < 8¥

BZ + i2 + 2z2
I 1o- 2(BZ + LZ + Z2) + 82 x L2 82 + LZ + ZZ
+7Z'

I - sin-1 ZB X L x ZV 82 + |.Z + z2
ZZ(82 + L2 + Z2) + 82 x L2

I • S;i 82 + L2 + z2 > 8#

I
I /¢=
Z2(BZ + L2 + ZZ) + BZ x L2
82 + £2 + 2Z2
BZ + LZ + Z2

I + s!m-1
28 X L x ZJ 82. + i,2 + z2
Z2(BZ + L2 + ZZ) + 82 x LZ

I
1
1
1
agniŒelv stabilitédee_sçaissons
1

1 ABAOIJE DE STEINSF`ENNEFlI

I

`.';:ii
1 0.Z4
I '81 1

1 .
1'

QZ3

I 0,Z20,21
L
'

,,,+----- d'=:q '


1 Æ
/JÏJ J'
1,#:':2m=',2

rï,
11

. mkn d,
11 m = '.0m=0.9m=0,8
1 0.200.'90,'8
11
1

1-\*,\--

1 0,170,16
0

Aoz m _JL
- //
y
'//
111
1- 1

m=Q7
Z
1

I
1

n-1 '1''' 1'11

r , = 0.6m=Q5m=0,4m=03m=q2m=O.'=QO
ZzAol=ql, X IL
0,150.'40,'30.120,1 0,10 .09 .08 .07 ,06 ,05 .04 ,03 ,OZ0, '0,ao
'M/
jll

1 1


/ 11

'

1 • 1


/`
)

1
(
I
-

1
1

/
1
Æ 11

1
1 ' 1(

I .. „ 1' 1 '

rJ
1 11

(
1 1

1 111 Z 1

r%
` ( (

!!
1
1 1

1

ZZ2JZJZÊ!
1 ' 11

I
1
11111

g. âg.Ë.g.§Ëg-:- =-=-à=.ë.à?ëc8=- ~ ®.,Aœ._®o8. ;


I
I Figure IV.10: I'abaque de steinbrenner

I
1
[
itre IV la stabilité des caisso
I > Calcul les contrainte vertical

I • Z= 1.5 m (couchede mélangedeterre)

I drv' = 1. 5 X (18 -10) = 12 Æpft

• Z=7.9 m (sable)

I ay' = 12 + 6. 4 x (19 -10) = 69. 6 Æpa

• Z = JJ.025 m (première couche de mame) calcul la contrainte vertïcal dans le milieux de


1
la couche

1 ary' = 83.1 + 3. 3 x (21 -10) = 119. 4 ÆPŒ

1 ary' = 83.1 + 6. 6 X (21 -10) = 155. 7 ÆPŒ

• Z--24.d7m
I
ary' = 155. 7 + 12, 235 x (21 -10) = 290. 285 Æpa
1
> Calcul Ao

1 i Premièrecouche z--1l.025 m

1 A c ' -- q x 1

q = 356.1 kpa
I
[-'1-
8
Z
12.87
11.025
= 1. 16

I L 16.45
n = z _- = 1.49
11.025
1
- On utilise l'abaque poucalcul l
1
lTOT=4.I-4).8145
I Atr = 356.1 x 0. 8145 = 290. 043 kpa

I
1

1
1
amrel bilité des caisson

• Si le sol est surconsolidé (SC)C7p' ) Cbo'

oryo'= 119.4Æpa Adr'=290.043Æpa

donc arvo' < op

scl-#,og(Ë,+1+eo-_t„
108(
HoCc ` _ _,Crvo' + Ao'

ap

6.25xO.034. .277.17 6.25xO,105 119. 4 + 290. 043


Scl-
1 + 0. 592 119. 4 1 + 0. 592 277.17
Sci = 11. 86 cm

-Deuxeme couche z=26.j85"

8 12. 87
Lzjl- + = 0. 48
Z 26.385

£ 16.45
7,--- - 0. 62
Z 26.385
- Onutiliselabaquepoucalcul l

ITOT=4:,1~-0.388d

Aar = 356.1 x 0. 3884 = 138. 309 Æpa

• Si le sol est nomalement consolidé(NC)Crp =C}o

Sc2--#|oguA#
Sc2-
24.47xO.105
1+0.592
og(1+Îg,
S'c2 = 28. 37 cm

Sc = Sci + Sc2 = 11. 86 + 28. 37 = 40. 23 cm

Stot = Si + Sc = 2. 2 + 40. 23 = 42. 43 cm

107
I
ChaDitre IV abilité_des caisson
I > Calcul letemps

1
rv(u<6o%)==(É%)2
1

I ry(u > 6oo/o) = 1. 781 -o. 933 log(1oo - t/%)

I I Premierecas U=50%

I rv=:(#)2=0196S

I Cy - 2. 3 x
Æ(1 + e)
x ar„o = 2. 3 X
9.14 x 10-8(1 + 0592)
x 290. 285
Cc x yw 0.105 x 10

I = 9. 252 x 10-6 m2/s

1 Donc :

1 Dr2xry (3o.72)2xo.196
= 19992305. 06 s = 0. 64 a7.s
Cv 9.252 x io-6
1

I • Deuxièmes cas U=9o%

rv(U > 6o%) = 1. 781 -o. 933Iog(1oo -9o%) = o. 848


1
Æ(1 + e) 9.14 x 10-8(1 + 0592)
Cy - 2. 3 x
1 Cc x yw
x ort,o = 2. 3 X
0.105 x 10
x 290. 285

I = 9. 252 x io-6

1 Donc :

Dr2xry (3o.72)2xo.848
1 = 86497319. 84 s = 2. 8 ans
Cy 9.252 x io-6

[
1
ChaDitre bilité des _caissons
I
IV.3 Conclusion

1 Les caissons sont des ouvrages colossaux, leurs étude, conception et réalisation
exigent beaucoup d'effort et d'attention durant l'évaluation des efforts appliquées. La stabilité

1 de caisson doit être assurée en flottation pendant le transport et après son installation dans sa
position définitive. Selon les résultats de calcul on iæut note que les stabilités vis-à-vis
renversement et glissement sont largement assurées, cependant pour la capacité portante de
I son cote le tassement obtenue

I
I
1

I
1

I
1

I
I
1

1
1
'

lam'''''

lu"illofl
0 e §a lonflumûfl Ue:
çhal'itre V Modélisation riumérique

V.1 Introduction
Les progrès acquis durant ces demiers décennies dans les outils de calcul
automatiques et le développement des méthodes numériques coinme la méthode des

éléments finis nŒF, ont pemet de dépasser les limitations géométriques et rhéologiques

des méthodes de calcul traditionnelles et d'aborder l'étude de problèmes aux géométnes et

lois de comportement complexes. Ce progrès ce traduit en domaine de la géotechnique par

la définition des lois de comportement à chaque type de sol et la combinaison des

concepts classiques de compressibmté et d'états limites de résistance au cisaillement`

Ces demiers temps la plupart des projets de fin d'étude concemant la modélisation
des ouvrages géotechniques sont étudiés à l'ajde du logiciel Plaxis, donc on opté pour ce

code pou l'analyse du comportement de caisson.

V.2 Présentation du plaxis

C'est m logiciel aujoud'hui couramment utilisé en bueaux d'études. Conçu par


des géotechniciens numériciens de l'université de Delft aux Pays-Bas dams les amées

1980, le code de calcul éléments finis Plaxis est un outfl pratique d'analyse d'ouwages et

d'essais géotechmques. Si ce code a initialement été développé pour analyser les digues et

les sols mous, son champ d'application s'étend aujourd'hui à une large gamme de

problèmes géotechniques. 11 pemet d'analyser des problèmes élastiques, élasto-plastiques,


élasto-viscoplastiques en 2D ou 3D par la méthode lagrangienne actualisée. Très fiable sur

le plan numérique, ce code £rit appel à des éléments de haute précision, tels que les

éléments trianglaires à 1 5 nœuds

Un des objectifs du logicielle PLAXIS est de foumir à l'utilisateur un code en


éléments fmls, qui soit à la fois robuste et convivial, permettant de traiter des problèmes

géotechriques d'une manière appropriée, dans un délai raisomable en utinsant des


modèles de comportement de sols dont les paramètres puissent être détemriés à partir
d'une étude géotechnique nomale[22].

110
I
ChaDitre V ModélisœtÈo_zi numérique
1
V.3 Les lois de comportement
1
Les modèles de comportement de sols sont très nombreux : depuis le modèle

élasto-plastique de Mohr-Coulomb jusqu'aux lois de comportement les plus sopliistiquées,


1
permettant de décrrie presque tous les aspects du comportement des sols, aussi bien sous

I sollicitation monotone que cycllque. Ces modèles ont été développés dans le but d'être

intégrés dans des calculs numériques. Dans ce schéma, la modélisation par élément fini

1 pemet de résoudre les problèmes aux conditions limites en tenant compte le mieux que
possible le comportement réel du sol. Deux difficultés majeues ont empêché la réalisation
complète de ce schéma d'une part, les lois de comportement qui décrivent bien le
1
comportement des sols sont complexes et exigent des travaux laborieux et coteaux pou

déteminer leus paramètres. La seconde difficulté c'est l'intégration de ces lois de


1
comportement dans des codes de calcul par éléments finis, bi ou tridimensiomels, le coût

I de ces calculs est généralement riportant. Actuellement peu de codes sont opérationnels,

avec des lois sophistiquées[22].

1 Les règles d'or dans le domaine de la simulation du comportement d'un ouvrage


sont :
1
/ Quel est le comportement principal à modéliser ?

I / Utiliser un modèle qui décrive au mieux ce comportement.

v' Inteipréter les résultats, notamment en fonction des paramètres de la modélisation.

I V.3.1 Modèle élastique linéaire

I Le modèle élastique linéaire utilisé dans PLAXIS est classique. Les tableaux de

rentrée des domées demandent le module de cisaillement G et le coefficient de Pofsson

I v, l'avantage de G est d'être indépendant des conditions de drainage du matériau (Gu =


G'), ce qui n'est pas le cas des modules d'Young : le module d'Young non drainées

I supérieu au module d'Young drainé. La relation entre le module d'Young E est les
autres modules sont données par les équations :

1 E (1-v)E
G= Eoed--
2(1+v) (l-2v)(1+v) 3(1-2v)

I
I
I
1
ChaDitre V
I Modélisaüon numérique

Le modèle élastique linéaire de PLAXIS peut être employé surtout pour modéliser
1 les éléments de structures béton ou métal en interaction avec le sol. 11 peut aussi être

ritéressant pour certams problèmes de la mécanique des roches.


1
V.3.2 Modèle de Mohr-Coulomb

1 Le modèle de Mohr-Coulomb simule un comportement élastque-parfàitement

phstique sans écrouissage. 11 a une grande utilisation dans le domaine géotechnique


1 vu ces paramètres. Dans le plan de Mohr, la courbe intrinsèque est représentée par la

relation lriéaire de Coulomb : 7 = o-„ tan¢+C , où onet T sont respectivement les


I coniraintes noimales et de cjsaillement sur le plan de rupture, c et p, la cohésion et

l'angle de ffottement inteme respectivement du matériau ( propriétés de sol ), come


I lndiqué sur la Figure (V.1) [22).

I
I
I
1

I Fi.gure V.l.. Courbes ininnsèques du mcdèle de Mohr-Coulomb

1
Le modèle exige l'introduction de cinq paramètres. Les deux premiers

1 élastiques sont E et v. Les autres sont c , ¢ et v. Ce sont des paramètres classiques

de la géotechnique, souvent foumis par des essais de laboratoires, et employés dans

I les calculs de défomation ou de stabilité des massif de sols .

I
I
1

I ChaDitre V Modélisation numéTiLiue

• Module de Young : Le choix du module de défomation est un des problèmes les plus
I difficiles en Géotechnique. Le module de défomation varie en fonction de
défomation et de la contrainte moyenne. Dans le modèle de Mohr-Coulomb, le
I module est considéré constant. La détemination de ce module nécessite des essais

spéciaux. 11 est souvent conseillé de prendre un module "moyen", par exemple celui
I coiTespondant à un niveau égal à 50% de la contrainte déviatorique maximum

I (Hgue V.2) [22] .

I 'o-c, ! ,,', , ``'

E= ,,,,,, E" lT 7T
1
'/_,J',~-------------. -----------

1
`,`,,`,,, V

1
-e_

1 F.i.gure V. 2 .. Déf initiom du module à 50 % de la "pture

I
• Coefficient de poisson : Les valeurs du coefficient de poisson se situent entre o.2 et

1 0.4 pour la majorité des sols.

• Angle de frottememt : L'angle de fiottement est constant, indépendant de la contramte

1 moyeme.

I - Cohésîon : 11 peut être utile d'attribuer, même à des matériaux purement ffottant, une

très fàible cohésion (0,2 à 1 kpa) pou des raison de calculs numériques.

I • L'angle de dilatance : Le demier paramètre est l'angle de dilatance noté v ; c'est le

paramètre le moins courant. 11 peut cependant être facilement évalué par la règle
1 (grossière) suivante :

1 V =P-30° pourp>3oo

v =0° pourq)<3oo
1

I
I
1

I
I
1

I
I pressionmoyenne,hteneueneaudiminueetl'argfledevientplusrésistamte.

1 :Ë:::ft;j:m:eïïtdŒÏÏs:umi;l;|l:Ë:n:eltË:;ïc;e:a;;:p:;i;Ëep;:Ëqï::::e:;,Î;s;;n:Î::eËe
1

états adrissibles et non adrissibles (Figure v.6) [22], ,


I
I
1

I Fîg...e V.3 : suûœes de charge dii modèle Lc--c,qy

I • Les pammètresde ssM

- 1* : ridicede compression

I - K* : indïcedegonflement

- c : cohésion(effective)

1 - q) : mgle de fi.ottement effectif

- v : anglededilatance

1
1
CI.aDitre V Modéüsaüo_a_n!imériaue
I
- Cc : indice de compressibilité

I - Cs : indice de gonflement
- eo:indicedevide

I
1 Les pammètr€s avancés 1

1 -Vur : Coefficient de poisson en charge-déchatge


1

-Jr9C : Coefficient destenes aurepospouun Sol nomalement consoüdé -


1 - M. pente de h coube d'étæ cntiquedam le p|an ŒO

I
I

V.4 Présentation du projet ,

V.4.1 Présentation du sîte


1
LepoftdeDjen-DjensetrouvedanshwilayadeJije|uuecoutière,estusfteüerge

1 situé à 135km de Constantine et à 40 lm de la ppmière zone flanche d'Algérie


(ŒELLARA ». Elle s'inscrit dans le cadre de l'accroissehent des capacités portiiaires de

I la région centre Æst, et £risant partie d'un ensemble de prdjets.

Le site est environ à un kilomètre (01km) à lEst de l'émbouchue de oued Djen-Djen,


1 une des rares zones de cette région de la cote
1

qui offie une surÉàce plane


suffisamment large pou un développement industriel. i
1

I
I
I
1

I Figiue V.4 : Situatiori du projet

1
1
I
ChaDitie V M___o_déllsofionruimérioue
1
V.4.2 Ia coupe géologique de la zone de projet
1 La coupe géologique, établie pou le proffl u sol, locaüsé au niveau de la
position de mu de quai, est montrée sur les figures V.5).
I \ tJ 1-`-rl r.-rJ-.`3
•Jl-_ {: _Ë9.at!:flïi: ). t.+.- 4•.'L- -'L'o._,J.'ïJ .: =: 1,. .ï.^' Ç1_JIJ'`~1-,J•~,__J\=_=r-,:ï)

I --,1 Ï,i-3ï.l
. ..--

1
(

1 -- ' _ F*st
& .*\,i r., `, =>'.Ét^_'`f,?}Ï,`ïf:iï=\t-7tc,^\t^\ù,' `t^JÀ%'`fÀ*t\'

r_ `'L

„.ti `_. wmHaorr *

1 „ ) aflQQi.~y Z!?.(\.',11',

I Fi.gun V. 5 : coipe géologique de 1 'emplacem t de m" de quai

I V.4.3 Définition d'un caisson

Lecaissonestunegrandeboîte,enréanté,estunecl\ambre,habituellementconstruit
!

I en béton amé ou acier mais parfoÉ en bois, utilisé da+s la construction de fondations,
digues ou jetées à l'intérieur ou près d'une msse d'eàu. Les caissons sont construits

I habituellement en surface puis transporté coulés et enfiï ncés vers leurs emplacements
finals sous leus poids propre et par excavation des terres] enfin reinplis par de béton et

I
I
I
1

I Fi\gwe V.6.. le ca]sson

I
1

1
I
ChaDitre V Modélisatio n r.umérique
1
V.5 Modélisation numérique avec logiciel plaxis
1
V.5.1 Caractéristiques des matériaux de l'ouvrage

I I Béton
• Résistance à la compression 28jous : 35 ma

I - Résistance à la traction 28jous : 0,6+0,06 x fc28 = 2,7 Mpa

-Module d'élasticité à court teme (Ei) : 35981,73 Mpa


I - Module d'élasticité à long teme (Ev) : 12102,95 Mpa
- Rapport de poisson (Ü) : 0,2

I - Epaisseu d'enrobage C= 70 mm (côté extérieur); C=50 mm (côté intérieu)

I - Armatures
- Limite d'élastïcité minimale (Ù) : 500 Mpa

- Module d'élasticité (Es) : 200000 Mpa


I
I Camctéristiques de caisson

1 Les paramètres demandés par Plaxis pou le modèle Elastique linéaire, sont

présentés dans le (Tableau V.1).


1 Tableau V.1: Caractéristiques de caisson

I Paramètre

Module de Young E (jrJV/m2)


VaJeur

1.210 * 107

Coefficient de poissm v
1 0.2

I Camctéristiques du so] l (sab]e de remptissage)


1
Les paramètres demandés par Plaxis pou le modèle MOÆ/-Co#/omb, sont présentés

I dans le (Tableau V.2).

Tableau V.2: les caractéristiques du sol 1

I Pai.amètres Symbole Valeur Unité


Module de Young E 50000 kN/m2
I Cœfïicient de poissm V 0,3

Cohésim C 1 kN/m2

I Ang]e de frottement intei.i]e ¢ 30


Angle de di]atance T 0 `i

I
1
1
I
Chœitre V Modéüsation numériQue
1
I Caractéristiques du so[ 2 (sab]e d'origine)

1 Les paramètres a introduire par Plaxis pour le modèle MOÆr-Cow/omd, sont présentés

dans le (Tableau V.3)


I Talileau V.3.. Caractéristiques du Sol 2

I Pai.amètres

Module de Y"ng
Symbde
E
Valeür

50000
Unité2

kN/m

I Coefr]cient de poissm

Cohésim
V

C
0,3

10 kN/m 2

I Ang]e de frottement inteme

Ang]e de dilatance
P
11,
32,5

2.5

1 1 Caractéristiques de mame

Les paramèti.es demandés par Plaxis pour le modèle MOÆr-Coœ/omb. sont présentés
1 dans le (Tableau V.4).

Tœbleou V.4.. Caraciénstiques de mame


1
Paramètres Syml)ole Valeu Uni'é

I Module de Young

Cœfr]cient de poissm
E

V
40000

0,3
kN/m2

Cohésiom C 53 kN/m2
1 Angle de frottement interne q) 34


AngLe de di]atmce V 4

I Les paramètres demandés par Plaxis pour le modèle Soft Soil Model, sont présentés

dans le (Tableau V.5).

I Tœbleau V.5.. Caractérist\ques de rnarrie

Paramètres Symbole Va'eur Unité

I Lambda* ^* 0,029

.
I Kappa*

Col]ésion
tc*

C
0,019

53 kN/m2

I Ande de frottement interDe 0 34


.

0
AngLe de dflatance T 4

I
1
1
ChaDiœe V
Ë2¥_,_ 1,, ' , ,

I Caractéristiques de la couche de mélange de tem.

Les paramètres demandés par Plaxis pou le modèl MohT-Coulomb>soryÆp[ésea\:+és


dans le (Tableau V.6).

Tableaii V. 6.. Caractéristiques couche mélange de erre

Paimètres Symbo]e Yaleur Unité

Modu]e de Young E 100000 kN/h2

Cœfficient de poissm V 0,2 .

Cohésian C 71,11 kN/m2


1

Angle de frottement ii]tem€ q) 15,81 0


1

Angl€ de dflamœ T 0 .

V.5.2 Ia modulisation

> La Géométrie du modèle ,


La géométrie et les dimensions du problème so+t illustrés su la figure (V.7), fl
comporte un caisson de 25.75 m de largeu et 18.1 m de| hauteu, supporte un remblai et
1

repose sur un massif de sol constitue de deux couches.

1 ï

. _©Ûô
~'-!

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ë.,,Ï+
Sable 1 j Ï11Ï
!+é
+

'1TS Ü 8\- . "


11

!t)i,\: i sable2
èi11

-4,+

! mame ,`Ll
1 rz,t#9;,iï.WstïMæ5k*#C=*:`\*WÆ<æcî\5`^T"xnx

ï ïï ï ï JL |-ïw :T ` ï Lï ' . ÆÏ-r- l . -' Ëæ3l+_`ù\


É=Z,-S
'-J1
:t-

Rg\ite V. 7 .. Mddète de modélisatiori avec Pla"

NOTE : C. M.T = couche mélange de terre. '

119
I
I
I
1

I
I
I
1 --..Æ"œ"-„d"m"t„a"
> Conditions initiales
1 Les conditions imtiales comporte la génération is pressions interstitiellœ et les
contraintes iritiales.
1 1. Conditions hydmuliques
1

I Lanappephémqueestbcdisteàu5mpæLriauriveau"ririeude
caisson Œigure v.9). i

I
I
1

I
Fiiegure V.9.. Conditions hydrautiques itiales
1

1
1
ChaDitie V Modélisœtion ruimérioue
I
I Æril,

'+ + + 1+ + +-+¥ 1'

++
111

-:-`_-:f.Ju-` 11
1 .5ËÆJ-KSÆïl Èl / -" R- K ` mïÏï

ïï-,,\`£ Ë,ï ï

1
`Ç`ÏÏ

llill -"O- ÎiËP-

I €xlimd`.çcr.cr.mn€æ,e6.hjt2
o7.Ëlre -rqat`E) ,

1 Fîtgeme V.10 .. Gériératiori des pressions interstitielles i>Contmintesinitia]es n.ii..l`.`` il.`n^iï -`S``V`V. ^`+ ni`i`

I
1

I
I F1.gi.re V.11.. GénératLon des corïmaihtes ef fectives

Les contraintes ont été initialisées en utilisant le c efficient des terres au repos
I Ko= 1-sinq) (fomule de Jacky) sous le poids propre des ols (Figue V.11).

> Procédure de ca[cul i


1
PŒdantlasmulæionnumérique,lecdculse£riti3phæesŒiguevll).

1
;Ï;Ë;:®::Ë:!d::ïloî;::;:ffi:t:;a:u:,Î;Ë;!:îén"'sti=dïiïFŒŒ„?n„,
1

I
I
1
1
ChaDitre V / , , , ` ` , `

... Pltris &Z C.lc`.imorts - pft2oi6 ca±s±on.ptxF.Ic;Edft`.'ic,`CÇI:ijlzitclJelp

Hhpll af=.p«cE¥. G> E) a ±=±± +-t...


æüd i 8r- i tüt- i FhvEW ]
fMa- C.lait.tlar. t`o*

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icbtmtm l mtŒœ. l s-tœm l c.bbtxm l io--t lTnE lw8,.. lFhæ ll.lt 1
mt"ph.æ 0 0 NV^ N^ 0,œ... 0 0 00,00...L1110.CX>`..`151S0,Ct)...+i414
-1> 1 0 F.-.ec a-]O St]n t-.Cood•aœæ3>3iPle=tLconoTt"r"JtlF»-r9,
<P~.> + 3 Ccm€cmdatlcm aJM) S¢|oed etmtructm

Fî¢gueV.12:L'étapedecalcL,l

V.::3Tap:=:ftti°netdriustiondœÉumts i

Î:;::ï:fi;ï=:;Ïj;c:ïe:ïs:s:s;jsïïaï:;:Ï::::;Î;ï;î:ï:Î:];:yeï;F;:oïÏ:;j:s::m;:=:;:;Ïmeînjo:ubcî
1

comportement risque d'engendrer la déstabilisation dç caisson au long teme par


renversement. '

Fî.gure V.i3 .. déplacement verticak

122
I
I ChaDitre V Modélisation numérioue

Les figures (V.14) (V.15) (V.16) montrent l'al e de variation de déplacements


1 verticaüx pou différentes coupes horizontales, immédï ment au dessous de caisson, au
milieu de la couche de sable et au milieu de la couche de ame. On note que la valeu de
1 tassement maxmum démunie avec la profondeu et loc isé au dessous de l'axe de caisson

(tableau V.7)
I __=_U_y[m]

I .1
v'-1

I -2oo -1oo^:\ ,oo 2ooÎ:.:„ `.J ,

1
, /~

I
i
L ::11/
:,:)
1 _':1
li1-,

1 l'axe X (m)

iùÉ+i'.1

I
I Fi.gwev.i4:déplœmentverticdeœidesmwdecæswn

1
U_y
1
_2 -1= -:\ fvm `"
I II
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'
E
0
'
1 E^_1S!-`-1 f
V, 1
É
I /
1

1 _

I B.gwev.1S:üplacümNmcdeaiimil.+idelacoiiœhedemble

I
I
I
ChQnitre V Mh4adléüsationnuméTioue
_1
\t =- ! =Z ,. :: _ _: =. 'z t=

11
11 11
1 I
111-
11111111111

111111-1
_`- )-200-1000:0:\Î: : j

rio-// -\1 lï'

/
I

- )e-}

àxe x (m)
L__
I

FÊ.gurev.16:déplacemenNerticaleaumdieuhlaccrwhedewu"ne

Tableaw.7:lesvaleursdetassementmaximumàdpêremesprofiondeurs

Profondeur assement (cm)

au dessous de caisson 93,85

au milieu de la couche de sable 84,79

au milieu de la couche de mame 34,19

124
j

Chaoitre V Modéüsat}_o_n "imériaue


1
1). I.es contmintcs totales
I La distribution des contraintes totàles principàle§ ést monùée siir la figure(V.17),
onnoteL:ude]sthn:ti°enhd;Lu::dmï]:e:t:t::upœmdcïd;a§ciutc:: de mame avec une valeur
1 maxrium -3, 80.103 (KN/m) 1

I
1

1
Fî.geue V.17 : conm rite totale

1 • Au dessous decaisson

I \1

•)1,„ 11,"
`l'Ll;!l l 1;(

„,,1,
1 (-

1 /1

1 1

1 Éx'.m o ÆPJ„ A Ï'1

FEgure V.18 : oontr rïœ au dessous de ddisson


1

1
I
I
I ChœDit,e V Modélisœtion numérioue

• Au mineu dela couchedesab]e2


I
I 1 1!L,=.Tft¥.-q'
111 1

!1'
111

(1

1
\ 11,/
11

I Figurev.19:conmaintetotalaudessou+decaissori

1 • Au miHeu de]a couche demame 1

I
I
I
I
I "::8:,:s°:e:rr:'d:ec:°nœ:œm:m&:àï::::fieoh„
pmfondeur
Fontmintetotai(KN/m)
I au dessous de caisson -989 ,04

I au milieu de la couche de sable


1 -961,25
au milieu de la couche de rname _1.,8*103

I
I
I
1
1
I
CA œoiûe V M___o_d_éüsationnuméTinue
1
C. L'effet de 1 épaisseur de h couche de marne
1 Selon les résultats des sondages réalisés su le site on note que la couche de mame
s étale jusqu'a une profondeu de 40 m, et selon de informations étàblie par études
1
géologiques 1 épaisscair de la couche de mame peut dçp ser les 100 m. et pou montrer 1
effet de 1 épaisseus de la couche de mame sur le tas
I avec des épaisseus réduits.
ent totale on considéré deux cas1

I 1 Cas l : L'épaisseurdelacouchedemame= 14L

I
1

I
I
FÎ\g.ire V.21: dédacemerïi vertical dans (e cas de 1 de mam = 14 m

1
1 Cas 2 : L'éi)aisseurde]a couche de mame=7 h
1

I
I
I
I
1 F.î.gure V.22 : déphcerrieni veriical dans le cas de 1 'épàisseur de mcïrne = 7 m

ŒnotequeletassementdinrimeaveclépaisseursdelacoucheLompressibledemme
1

1
1
Modélisatior. numérique
I ChaDitre V

Tableau V.9 .. les valeurs des déplacements verticaux à différentes éi}aisseur de la couche de mame

I L'épaisseu de la couche de marne (m) Déplacement verticale (cm)

14 83.481

I 7 57.342

I d. Etude pammétrique
Pou apprécier l'effet de variation de certain paramètre on a considéré deux dont la
1 couche de mame est considéré plus consistante. Les valeurs des paramètres modifie sont
regroupe dans le tableau (V.10) et les figures (V.23) (V.24) dome les déplacements
1 verticaux pou chaque cas. On note que le tassement total démunie avec la diminution de la
compressibilité de la couche de marne.

I
Tableau V.10 : les paramètres de la couche de marne au |er cas et 2eme cas

1 Paramètres Symbole Cas1 Cas2

Lambda* À.* 0,013 0,022

1 Kappa* K* 0,0079 0,014

Indice de vide CÛ 0, 1 97 0,394


1
Indice de compression Cc 0,035 0,070

I Indice de ré compression C`' 0,01 1 0,022

Cohésion (kN/m2) C 53 53

1 Ai)gle de frottement interne (°) q' 35 35

Ang]e de di]atmce (°) T 5 5

I
I
I
1

1
1
[
I
1

I
1

I Fï.gure V. 23 : déplæement verticale qu |er cas

I
Sy..æïîÆîiËEiæB#yâ#gËÏ£
-__iïi`11
É

1 rürll _ \` , T * ` ,
--6 . _

H,ËËiiï-:t.. - - , - ,, -- .. ,, -- , , ; -
11
11 •,-.-Ï:(4;4R.=,.`., ï..ÛËË-

1
tt tt lt tt H,," tt n "1Veiticeldisplac.m.ntsïuv)
1
Exii€n.e Uy -919,11.10 i m
1
Fui.geire V.24 .. déplacement vertioale a|i 2em cas

I V.6 Conclusion

I Les ingénieus confiontés à des problèmes complexès ont cherché depuis longtemps
àutiliserdesmodèlesrhéologiquesadaptésauxsolspouhulerlecomportementdes

1 ouvrages géotechriques. Ces modèles, introduits dans d¢s lcodes de calcul en éléments
firis, permettent la résolution des problèmes liés au tasserient, au fluage, à la consolidation

1 et à la rupture des sols. En effet, la modélisation numéridut de ces ouvrages géotechniques


s'riscrit dans une pratique commune en génfe civil qui visè la réduction des coûts d'études

1 et les difficultés rencontrées lors de la construction.

I
I
I
1

I Conclusion Générale

Conclusion générale
1
Ce mémoire s'inscrit dans le cadre général de l'étude de la stabilité de caisson conçu

1 pour la construction de mur de quai dans le port de Djen Djen. Le travail réalisé durant ce

projet de fin d'études nous a permis d'acquérir des connaissances sur les différentes

1 installatjons portuaires en particulier les quais et les digues de protection. En générale, l'étude

de quai d'un port maritime met en évidence la maîtrise de plusieurs domaines des sciences de

l'ingénjeur telles que la mécanique des milieux continus, la rhéologie des matériaux, la
1
géologie et la géotechnique, ainsi que le calcul numérique par ordinateur.

I Pour notre projet nous avons concrétisé notre objectif en réalisant les étapes essentiel

suivantes :

1 • Présentation de l'étude hydrodynamique (Méthode de Gooda);

• Collecte des données et évaluation des propriétés géotechniques de difïérents

1 horizons ;

• Evaluation des efforts sur le caisson et étude de sa stabilité ;

I • Modélisation numérique de comportement de caisson.

On se basant sur les résultats de notre étude on peut tirer les conclusions suivantes :
1 > La construction des quais de port est une opération gigantesque, leur conception

exigent des moyennes colossales soit pendant les investigations géotechniques


1 que durant les étapes de construction et d'installation finale des caissons;
> Vue la grande épaisseur des couches de sol sollicitées en profondeur, la
1 réalisation des essais géotechniques et l'interprétation des résultats obtenus doit

être performé avec beaucoup de précaution ;


I > Selon les résultats de notre étude, les stabilités de caisson vis-à-vis renversement

et glissement sont largement assurées ;


I > L'étude de la stabilité de sol de fondation, par les méthodes de capacité portante

révèle que les contraintes induites par le caisson restent inferieur aux capacités

1 portantes admissibles de différentes couches ;


> L'évaluation de tassement par la méthode de l'odomètre montre que ce

1 tassement de la couche de mame est important. Cependant la modélisation

numérique de comportement de caisson ensemble avec le remblai et les sous

I couches, montre que le tassement est très important sous le pied avant de

I
I
I
I
I Conclus_ion Gén érale

caisson et que le tassement différentielle risque de provoquer le renversement


I de caisson à longue teme.

> Vue I'importance de l'épaisseur de la couche compressible de mame, on


1 recommande d'envisager des procédures pour accélérer le tassement de cette

couche par chargement et / ou par installation des drains verticaux.


1

I
1

I
I
1

I
I
1

I
1
rl
I
/
/
1
/,,/ Bibliographie
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1 de master juin 2015

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I AiNNEXE

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1 • Vue génémle de port après La réalisatioD des tra+au

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I - Annexe2: Sondage

Les symbols des échantil]ons


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I - Annexe 3 : lesessaisen labomtoim

1 - CT812

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133
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81
N. Coupelk
83,93
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85,01

73,17

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m. - Masse rr`aterlau sec (g) ®7,7,
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I - Lesümites d'8teberge

I 1 CT812

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1 - Amlyse gimubmétrÉque

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- Essai de compression uniariale-CT812

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- Essai de consolidstion sfûDdstd•CTBl1

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- Essaî trisrial

- Essai non consolidénon dminé(UU)

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13
- Essai consolidé DmÉné(C.D)

- CTB12

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I
1 - Annexe 4: les essais en situe

- Essai de pénétration standard


1
Profondeu Valeu Pmfondeu Valeu
NO Couche NO Couche
1 r'GL.-m' rdeN riGL.-m\ rieN
0,00 Sable 8/30 0,00 Sàble 6/30

1 2,00 Sable 15/30 2,00 Sable 7/30

4,00 Sable 18/30


1 CTB-09 4,00 Sable 11/30

I 6,00 Sable 30/30 6,00 Sable 12/30

8,00 Sable 48/30 8,00 Sable 18/30

I 10,00 Sable 50/24 10,00 Sable 29/30


12,00 Gravier 50/10 12,00 Gravier 50/28
I 14,00 Sable 30/30 14,00 Sable 24/30
CTB-07
16,00 Sable 39/30 16,00 Sable 25/30
1 18,00 Mame(sol) 21/30 18,00 Mame(sol) 17/30

20,00 Mame(sol) 39/30 20,00 Mame(sol) 44/30


1 22,00 Mame(sol) 50/26 22,00 Mame(sol) 47/30

24,00 Mame(sol) 50/28


I 26,00 Mame(sol) 50/22
24,00 Mame(sol) 50/29

I Profondeu Valeu Pmfondeu


Couche Valeu
NO NO Couche
r'GL.-m\ rdeN r'GL.-m) rieN
1 0,00 Sable 4/30 2,00 Sable 6/30
2,00 Sable 5/30 4,00 Sable 18/30
1 4,00 Sable 8/30 6,00 Sable 26/30
6,00 Sable 22/30 8,00 Sable 44/30
1 8,00 Sable 40/30 10,00 Sable 41/30

10,00 Sable 50/27 12,00 Sable 10/30


1 12,00 Gravïer 50/6 14,00 Sable 9/30

CTB-10 14,00 Sable 21/30 16,00 Mame(sol) 16/30


CTB-12
1
1 6,00 Sable 16/30 18,00 Mame(sol) 33/30

I 1 8,00

20,00
Mamstsol)

Mame(sol)
34/30

46/30
20,00 Mame(sol) 40/30

22,00 Mame(sol) 47/30

1 22,00 me(sol) 44/30 24,00 Mme(sol) 50/29

I
- Essai pmssiométrique•CTB10(sable)

e,')P(V®e') '^'=t.' 'e.ot o` 6iandpipo Vo i cri !i

P MFei 1,` 3.3'

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Pt.®ssloo(}Jpa)
R.ül(_S(cq))
ro= 3632 cm ry= 3698 cm Py= 1201 ko/cm' Fl'= ! 32S ko
earth o/eSsuie at .e3t F>o 0550 MP® coet+ic]eht of soi, react!Ôr` Km 9949 Mpa
/ie:cl oreg9uîe Py - 0.851 Mpa rne.n raôiu3 o{ H: `alue calcu at,cri cu~e ]m - 3.®05 cm
failure D.esgure. F' - 0.778 MP. Doogong ratio U- I,J•7.40 M5a

moc!.lLig of elûgtcity` Em =

16
• CTBlo(mûme)

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Plh,Pe\ Ï5 30

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Pt..çsiol)(}Ipa) RÀJ)IL_S(ctb)

ro= 3,444 cm ry=3.540cm Py 2 Mpa Pl'= 2.893 Mpa

earth pressure ai rest. P 0.366 Mpa coetticient ot soi! reaction Km = 17.872 Mpa

yield i)ressure Py = 1.726 Mpa meari radïus ot K value alculalion curve, Flm 3.492 cm

fai)ure pressure. F.l = 2.527 MF.a poisson's raiio, i) =


0.3

moclulus of elasticity Em 81.14 Mpa


1

1 - L'essûi de permé&bÉlité

1 - CT823
Prc,ject DJEN D.lEN CONTAINEB TEfiMNAL

1 Bcire Hole NumbeJ CTB-23 Testecl 3y I K CHA.

Test 3ect(on i m .`i 60 - 7Û Date 2Cl'4 C'7

Test Length, L (cm ) 3and


I Heac) lcrïi ;
' [10 0

'500
3oi!i Class

adlu3 of Casing
(U3C3,i

r (cni 389
Ground Wa:er Depth Casing Height from
130 200
I GWL (' nl '

Tim e i' sec ,' 0 30 60 I ,2C,


Ground 3ur;ace i,cm i
; 8(; 240 3 :, C; 1

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'33 C, î 28 ' O 20 t, 18C, C, 6 î, . C, 1 57E-C,,1

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1 =,2 [, 1 1 7 t, 2J0 C, 3Û[, t, 6[, 1`` ' 7'E-t,,

I Averaoe 2_ 12E-04

I
F]EMAPK:i

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I
1
1

1 - Annex5: Iesdocuments
- Documents (Braja M.Das,1995)
1
Porosité(%) Ratio devide Poids unitaire (kN/mJ)
Type Etat du sol
1 Sec Normal Saturi

lâche 38-42 0,61-0,72 1 4- 1 7 1 8-20 19-21


I Graviersableux

dense 18-25 0,22-0,33 1 9-2 1 20-23 21-24

I Sable grossier,sablemoyen lâche 40-45 0,67-0,82 13-15 1 6- 1 9 18-19

dense 25-32 0,33-0,47 1 7- 1 8 18-21 20-21


1 lâche 45-48 0,82-0,82 1 4- 1 5 15-19 18-19
Sable fm
dense 33-36 0,49-0,56
1 17-18 1 8-21 20-21

lâche 45-55 0,82-1,22 13-15 15-19 18-19

I Limongrossier
dense 35-40 0,54-0,67 1 6- 1 7 1 7-2 1 20-2 1

I Limon
mou 45-50 0,82-1,00 13-15 16-20 18-20

moyen 35-40 0,54-0,67 16-17 17-21 20-21

I feme 30-35 0,43-0,49 18-19 18-19 1 8-22

mou
I Argilepeuplastique
moyen
50-55

35-45
1,00-1,22 13-14 15-18 18-20

0,54-0,82 15-18 17-2 1 1 9-2 1

1 feme 30-35 0,43-0,54 18-19 18-22 21-22

mou 60-70 1,50-2,30 9-15 12-18 14-18


1 Argileplastique
moyen 40-55 0,67-1,22 15-18 1 5-20 17-21

1 feme 30-40 0,43-0,67 18-20 17-22 19-23

I
1

1
I
1

I - Documents (Hunt,1984) et lngénierie des pen.es mcheuses (1981)

Angle de fmttementintéme(0)
I Type Compactage

Dense 40
Gravier homogène mélangedegravieretdesable
I GW
Moyen
Lâche
36

32

Dense 38
1 Gravier hétérogène mélangedegravieretdesable
Moyen 35
GP
Lâche 32
1 Dense 37
Sable homogène sableavecgravier Moyen 34
SW
1 Lâche 30

Dense 36
Sàble hétérogène Sableavecgravier Moyen 33
1 SP
Lâche 29

Dense 35
1 Moyen 32
SM Sable lmoneux
Lâche 29
I Dense 33
Limon inorganique Sabletrèsfm
ML Moyen 31

1 Lâche 27

I
I
1

1
1
I
1

1 - Les documents utilisés pour ]e calcul du module de déformation sont les suivants

Roy E, Nunt (1984|


1 | BrajaM.Das(1996|
1

Type de sollâché E upa) V


Type de soi E (MP®) V

I 8-12
1

lâché 1 0 - 25 0,20-0,40
Sable moyennment Moyen~ent
12 -20 0,25 Sable 18 -28 0,25-0,40
fln dense dmse
1
dense 20 - 30 dense 35 - 55 0,30-0,45

lâché 1 0 - 30
1
moyememmtdensedense
Sable 30 - 50 0,25-0,35 Limorl sand 10 -17 0,2-0,4

I 50 - 80

lâclœ 30 - 80 mcu 2-5


1 GravierArgile
moyennmentdense
80 -100
(o,3o- ArgdeSab'e ferme à raide 5-10
lo,2o--o,5o
dense lrr"fmeàraide 1 00 - 200 très raideetgravier 10 -24
1
2-4

1 4-8 0,40-0,50 70 -170 0,15-0, 35

Ùés raide 8-20

I
1

I
1

1
1

I
1

I
I
1

I
1

I
1

I
1
1
I
I b) Ia mis e en plûœ des enrochements

-
ement sur camions (desemochements 40-80kg 520kg et O-1000mm)
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1
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1
5m ent sur barge:

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T-sp 0ti par voie maritime

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1 lnstana
1 n de repères

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! ]es enrochements dûns ]'eæu

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` ..Tî?5;ÆFÇÎT.~? ¥N • = {ï,',:-?::=?:F,-:::^T,Æ=-,*-` -

- Nive ü]0!a ment des enrochements

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et contrile
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Lan gil eur il±
S ln5- Sm Sm Sln
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11 11
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11 11
ologie de remplissage des caissons par sablee

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-
j
--\ , 1,-
-`:±?y`,:-::`ïriFffi_,5g,îË#-.:,-':1',Àè.-
1
I
1 • Chargement ]e sable sur camions et Tt"sport par voie terrestre
• Chargement sur barg
1 I Remorquage et transport par voie maritime

1
~ --iÈ::±æ`.È=.-s-. :_`:-ï-`+* {.-T-.-=.-. ~.r?.
I
I
-Déchargement de barges et remplissage des caissons :

I d) Méthodo]ogie de la protection anti-fiiite de sab]e

I
1

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1

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I Liaison entre caissons
1

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1
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g:TC} C3ùlE S3us i E,4j


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