Vous êtes sur la page 1sur 18

See discussions, stats, and author profiles for this publication at: https://www.researchgate.

net/publication/310776938

Analyse de la Contribution des Coopératives dans le


Développement Socio-Économique : Cas de la Région de Taroudant

Article · January 2015


DOI: 10.12816/0030966

CITATION READS

1 4,898

3 authors, including:

Slimane Ed-dafali Sanae Rhabra


Université Chouaib Doukkali Université Mohammed Premier
21 PUBLICATIONS   16 CITATIONS    1 PUBLICATION   1 CITATION   

SEE PROFILE SEE PROFILE

Some of the authors of this publication are also working on these related projects:

International Business View project

Call for Book Chapters - Entrepreneurship - New Insights View project

All content following this page was uploaded by Slimane Ed-dafali on 13 December 2016.

The user has requested enhancement of the downloaded file.


Analyse de la contribution des
coopératives dans le
développement socio-
économique: Cas de la région
de Taroudant

Slimane ED-DAFALI
Doctorant, Laboratoire de Recherche en Entrepreneuriat, Finance et Audit
(LaREFA)
ENCG, Université Ibn Zohr, AGADIR
slimane.eddafali@gmail.com

Sanae RHABRA
Doctorante, Laboratoire de Recherche en Economie et Management des
Organisations(EMO)
FSJES, Université Mohamed Premier, OUJDA
s.rhabra@gmail.com

Elmahfoud ELOUATIK
Doctorant, Laboratoire de Recherche en Entrepreneuriat, Finance et Audit
(LaREFA)
ENCG, Université Ibn Zohr, AGADIR
mahfoud.elouatik@gmail.com
Slimane ED-DAFALI & Sanae RHABRA &Elmahfoud ELOUATIK 112

Résumé
Analyse de la contribution des coopératives dans le développement socio-
économique : Cas de la région de Taroudant.
De nos jours, les organismes de l’économie sociale et solidaire (ESS), en particulier
les coopératives, revêtent une importance considérable pour le tissu économique, social
et politique. Cette importance est imputable au rôle dévolu à ce sujet dans l’amélioration
des conditions de vie des acteurs à travers la création des emplois et des richesses. Dans
ce sens, nous visons dans ce papier mettre en évidence la contribution économique et
sociale des coopératives dans la région de Taroudant. Afin de répondre à notre objectif,
nous avons opté pour une démarche qualitative à caractère exploratoire, basée sur des
entretiens semi-directifs réalisés avec les responsables des coopératives étudiées.
Mots-clés :Coopérative, Développement social, Développement
économique.
Classification JEL : E24, J16,O18, P13, P25,P36, Q13, R58

Abstract
Contribution Analysis of cooperatives to socio-economic development:
Case of Taroudantregion.
Nowadays, organizations of social and solidarity economy (SSE), especially
cooperatives, havea considerable importance for the economic, social and
political environment. This importance is due to the role played in improving the
lives of actors through the creation of jobs and wealth. In this sense, this paper to
highlight the economic and social contribution of cooperatives in the Taroudant
region. To do this, we have opted for a qualitativeexploratory approach, based on
semi-structured interviews with managers of cooperatives studied.
Keywords:Cooperative, Social development, Economic development
JEL classification: E24, J16, O18, P13, P25, P36, Q13, R58
‫امللخص‬
‫ دراسة حالة منطقة تارودانت‬:‫تحليل مساهمة التعاونيات في التنمية االجتماعية واالقتصادية‬
،‫ وخاصة التعاونيات أهمية كبيرة بالنسبة للنسيج االقتصادي‬،‫تكتس ي منظمات االقتصاد االجتماعي والتضامني‬
.‫االجتماعي والسياس ي؛ وذلك راجع إلى دورها في تحسين شروط عيش الفاعلين من خالل خلق فرص الشغل والثروة‬
‫ نهدف في هذه الدراسة إلى تسليط الضوء على الدور االقتصادي واالجتماعي للتعاونيات في‬،‫انطالقا من هذا املنظور‬
‫ اخترنا منهجا علميا كيفيا ذي خاصية‬،‫ ولتحقيق الهدف املتوخى من هذه الدراسة‬.‫املجال الترابي إلقليم تارودانت‬
.‫ مستند ينفي ذلك على املقابالت الشبه املباشرة مع مسؤولي التعاونيات محل موضوع هذه الدراسة‬،‫إستطالعية‬

.‫ التنمية االقتصادية‬،‫ التنمية االجتماعية‬،‫ التعاونية‬:‫الكلمات املفتاحية‬

Dossiers de Recherches en Economie et Gestion : Numéro N° 4, Vol 1 : septembre2015


Analyse de la contribution des coopératives dans le développement socio-économique 113

Introduction
L’économie sociale est un point d’interaction et de croisement entre la
sphère sociale et la sphère économique. Ce concept englobe principalement
lesentreprisesassociatives, mutualistes et celles coopératives.Cette économie
repose sur des valeurs fondatrices : les principes d’engagement volontaire, de
l’égalité entre personnes, de solidarité entre les membres et d’indépendance
économiqueDraperi(2007).
L’économie sociale a pour but de fixer démocratiquement (principe d’un
homme égal une voix) des objectifs collectifs pour la société en mettant à la
disposition des acteurs les ressources nécessaires pour y parvenir. La philosophie
de l’économie sociale s’oppose radicalement à la logique économique capitaliste
qui se base sur l'accumulation illimitée de richesses.
Aujourd’hui, on assiste à l’apparition d’une nouvelle approche caractérisée
par une montée du « local » et du « territorial » et qui consiste à résoudre des
problèmes en partant des initiatives économiques locales dans des communautés
et régions en difficulté , par, pour et avec ellesFavreau et Lévesque, 1996 cité par
Favreau (2005; p.5).
De même, la position et le rôle de l’économie sociale, dans le
développement local et régional, sont au cœur des préoccupations des
chercheurs en sciences économiques et sociales.Dans un tel climat, les débats sur
les alternatives traduisent la nécessité de trouver des solutions et d’instaurer de
nouveaux modèles d’entrepreneuriat, susceptibles de donner un nouvel élan à la
vie économique.
Face à ce constat, et devant l’intérêt porté à l’économie sociale et plus
particulièrement à l’entrepreneuriat social, une attention remarquable a été
accordée à ce sujet et à ses différentes formes dont les coopératives.
De cette réalité, les économistes et les gestionnaires considèrent les
coopératives comme acteur pivot de l’économie sociale en raison de leurs
contributions dans le développement économique et social des territoires sur
lesquels elles interviennent.
En outre, Les Nations Unies à travers leur Assemblée généraleont déclaré
l’année 2012 comme « Année internationale des coopératives », avec la devise «
les coopératives construisent un monde meilleur ».Cette assemblée a mis en
évidence l'importance de la contribution des coopératives dans la réduction de la
pauvreté, la création d'emploi et l'intégration sociale.
L’objectif de ce papier est de savoir quel est l’impact socio-économique de
la COPAG sur le développement territorial de la région de Taroudant. Pour ce
faire, dans un premier tempson va exposerle cadre théorique et conceptuel qui a
Slimane ED-DAFALI & Sanae RHABRA &Elmahfoud ELOUATIK 114

guidé notre analyse des données recueillies (TITRE 1).La deuxième partie sera
consacrée à une description de la méthodologie de recherche utilisée (TITRE
2).Ensuite nous présenterons les résultats permettant d’évaluer l’impact socio-
économique des coopératives, pour finir avec une discussion des résultats par
rapport au cadre théorique mobilisé (TITRE 3).
1. Cadre théorique des coopératives et du développement socio-
économique
1.1. Cadre conceptuel des coopératives :
Comme déjà annoncé, les coopératives sont l’une des locomotives de
l’économie sociale qui contribuent à l’amélioration des conditions
socioéconomiques de leurs adhérents. Cela est possible grâce à l’apport de ces
organismes dans le développement durable des zones et régions où sont
installées.
Avant de traiter ce sujet, il est de coutume de cerner le cadre conceptuel
des coopératives. A ce stade, nous demandons qu’est-ce qu’une coopérative.
Quelles sont ses caractéristiques et qu’est-ce que la différencie d’une entreprise ?
Une coopérative, selon l’alliance coopérative internationale, est une
association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire à leurs
aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs au moyen
d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé
démocratiquement Ernst. and Young. (2012; p.3).
Selon le modèle de N.Kahana et S.Nitzan, la coopérative cherche à
maximiser le niveau de l’emploi sous une contrainte de profit par travailleur, cela
s’expliquerait notamment par une «implication communautaire» de la firme
coopérative supérieure à celle de l’entreprise capitaliste, la première serait alors
plus sensible aux décisions pouvant réduire le chômage Ferreira (2005).
Dans le contexte marocain, et en se basant sur le cadre législatif et
juridique, matérialisé par la loi 112 – 12 modifiant la loi initiale 24 – 83 qui a fixé le
statut général des coopératives au Maroc, « la coopérative est un groupement de
personnes physiques, qui conviennent de se réunir pour créer une entreprise
chargée de fournir, pour leur satisfaction exclusive, le produit ou le service dont
elles ont besoin et pour la faire fonctionner et la gérer en appliquant les principes
fondamentaux définis à l'article 2 ci-après et en cherchant à atteindre les buts
déterminés à l'article 3 de la présente loi ».
A l’encontre des entreprises classiques, les coopératives sont fondées et
gérées par des principes déterminés et reconnus au niveau mondial. Ces principes
ont été définis lors du Congrès de l’Alliance coopérative internationale tenu à
Manchester (Grande-Bretagne) en 1995. Parmi ces principes, et sans doute le plus
Dossiers de Recherches en Economie et Gestion : Numéro N° 4, Vol 1 : septembre2015
Analyse de la contribution des coopératives dans le développement socio-économique 115

caractéristique, c’est le fait que les bénéfices doivent être répartis entre les
adhérents au prorata des opérations effectuées avec leur coopérativeFath Allah
(2011).
D’après la loi marocaine et en s’inspirant des travaux deKoopmans (2006),
les coopératives se distinguent par les éléments suivants :
 Adhésion volontaire et ouverte à tous :
Toute personne désirant adhérer à une coopérative peut le faire à condition
qu’elle soit capable d’utiliser les services/produits qu’elle offre et d’y prendre des
responsabilités. L’accès ne peut en aucun cas être fondé sur des critères
discriminatoires tels que l’origine sociale, le sexe, la race ou la religion.
 Pouvoir démocratique exercé par les membres :
Les décisions sont prises au niveau des coopératives selon le principe«
chaque membre ne dispose que d’une seule voix quel que soit son apport au
capital de la coopération ». De ce fait, tous les membres sont des décideurs
d’importance égale. Ils participent à l’établissement de la politique générale, la
définition de la forme de coopérative à adopter, de l’objet poursuivi et des
activités à entreprendre.
 Partage équitable des risques et des bénéfices:
Les membres partagent les bénéfices potentiels et les risques de manière
équitable, autrement dit, proportionnellement à l’usage qu’ils font des services de
la coopérative. Ils ne bénéficient généralement que d'une rémunération limitée
de leur apport en capital. Toutefois, ils peuvent utiliser tous les services et autres
avantages fournis par la coopérative.
 Les coopératives sont autonomes et indépendantes :
Les coopératives sont des organisations autonomes et indépendantes
contrôlées par les membres. Les autorités publiques garantissent l’environnement
favorable pour l’exercice des activités via l’établissement d’un cadre légal
conforme. La conclusion d'accords avec d'autres organisations ne peut en aucun
cas impacter le pouvoir des membres.
 Les coopératives assurent l’éducation, la formation et l’information :
Pour que les membres (en général) et l’équipe dirigeante (en particulier) de
la coopérative puissent contribuer efficacement à son développement, ils doivent
bénéficier de toutes les formations requises. Ces formations peuvent être reliées
au processus de production/commercialisation, ou intéresser la vie personnelle
des membres. Cela est important pour renforcer le pouvoir de négociation vis-à-
Slimane ED-DAFALI & Sanae RHABRA &Elmahfoud ELOUATIK 116

vis de toutes les parties prenantes de la coopérative (gouvernement, clients,


fournisseurs et tous autres conglomérats agroindustriels et commerciaux).
 Coopération entre les coopératives :
Les coopératives ont intérêt à collaborer entre elles, et ce, dans la mesure
où cela permet de réaliser des économies d’échelle en procédant à des achats
groupés, et de réduire les coûts opérationnels et les risques en combinant les
activités des uns et des autres. De même, les petites coopératives peuvent utiliser
les services supplémentaires des autres coopératives.
 Engagement envers la communauté :
Parmi les particularités du mouvement coopératif, on peut citer
l’enracinement des coopératives dans le milieu social le plus reculé, ce qui
favorise une grande sensibilité aux besoins des membres, de même, la volonté
d’aboutir malgré les divers handicaps. Les coopératives travaillant au niveau des
communautés ou d’un village mobilisent les ressources locales et œuvrent au
profit de la communauté.
A partir de ces caractéristiques, il est facile de repérer les différences entre
les entreprises classiques et les coopératives. Le tableau ci-dessous permet de
visualiser ces différences :
Tableau 1.Différences entre les entreprises coopératives et les entreprises
capitalistes
Statut de l’entreprise Société capitaliste Coopérative
Dénomination du capital Action Part sociale
Définition Titre de propriété juridique Engagement financier dans
une propriété collective
Rémunération Dividende et plus-value Revenue limité légalement
Cession Pas de remboursement Remboursement
Négociation sur le marché conditionnel au-delà de la
boursier partie non remboursable et
des réserves impartageables
Valeur de la cession A la hausse ou à la baisse A la valeur nominale stable
Instable
Droit de vote Proportionnel au capital Un Homme, une voix
investi
Stabilité du contrôle Non Oui
Possibilité de rachat des Oui Non
titres par l’entreprise
Source:Allamet Monnier (2010)

Dossiers de Recherches en Economie et Gestion : Numéro N° 4, Vol 1 : septembre2015


Analyse de la contribution des coopératives dans le développement socio-économique 117

Afin de cerner les spécificités de l’organisation de la coopérative, les


auteurs optent généralement à la comparer aux sociétés. Les coopératives se
distinguent des sociétés en ce que, au lieu de s'appeler des actionnaires, les
propriétaires d'une coopérative s'appellent des membres ou des coopérants. Au
lieu de détenir des actions, ils détiennent des parts sociales. Au lieu de retirer des
dividendes, qui sont proportionnels au capital investi, ils retirent des ristournes
qui sont proportionnelles au volume d'affaires transigées par le membre avec la
coopérativeDumais(1976).
D’autres auteurs avancent que la coopérative peut être considérée comme
une entreprise, elle mobilise des facteurs de production, produit des biens et des
services, et repose principalement sur les recettes de la vente de ses produits
pour couvrir ses coûts. Pourtant, son caractère économique diffère de celui de
l'entreprise à de nombreux égards. C’est à travers l’anatomie et la physiologie de
l'organisation de l'entreprise coopérative que son comportement distinctif et sa
performance peuvent, en grande partie, être expliqués(HelmbergeretHoos,1962).
1.2. Développement socio-économique
L’objet de cette étude est d’explorer l’impact socio-économique des
coopératives dans la région de Taroudant. Il s’avère donc incontournable de
définir un autre concept clé et qui est au cœur de notre recherche.
La littérature définit le terme "développement" comme un large éventail de
conceptions qui couvre aussi bien la croissance économique que les valeurs et les
objectifs à caractère social, culturel et politique. Ces conceptions sont axées sur
l’épanouissement de l’individu en tant que clé de voûte du progrès. D’autant plus,
ces éléments incontournables et qui sont : le volet social, politique culturelle et
étique s’ajoutent à la notion du développement qui s’étend actuellement au volet
humain et à celui de la durabilité, à la démocratie et aux droits de l’homme.
Ledictionnaire Larousse(2014)définit le terme d’impact de la manière
suivante : « Effet produit par quelque chose, influence qui en résulte ». En
prenant compte de cette définition, nous pouvons avancer que, dans cette étude,
nous allons explorer l’impact des coopératives et leur influence sur le plan socio-
économique de la région de Taroudant. Cette étude vient s’ajouter aux efforts
déployés pour cerner l’effet exercé par ces entités à l’intérieur comme à
l’extérieur, dans une perspective de contribution au développement local.
Dans la vision d’enrichir les données théoriques, et vu que le terme socio-
économie est un concept clé de notre recherche, nous parlerons de ses racines
grecques, et qui signifient « les règles de la maison ». Pour donner plus de
précision, il s’agit des dynamiques et activités de production, de distribution,
Slimane ED-DAFALI & Sanae RHABRA &Elmahfoud ELOUATIK 118

d’échange et de consommation dans un objectif d’amélioration des conditions de


viePetrella (2007).
Vu le caractère exploratoire de notre étude, et pour raison du choix de ce
concept comme base fondamentale de la recherche, on peut dire qu’il s’agit là
d’explorerl’aptitude liée au niveau d’amélioration des conditions de vie des gens
de la région et de leur capacité d’agir, réagir et intervenir sur leurs futures. En
d’autres termes, c’est lesdynamiques pour « gérer la maison » dans les activités
de production, de distribution, d’échange et de consommation, tout en
maintenant la capacité des écosystèmes de produire la vie. Cette notion, qui est
l’impact social et économique au niveau de la ville étudiée, va être évaluée à six
niveaux, et ce, en faisant appel aux membres, aux employés, au secteur
d’activités et à la communauté.
Le fait qu’il n’y ait pas de cadre théorique reconnu pour évaluer l’impact
socio-économique des coopérativesexplique notre choix. Cela nous a permis
d'enrichir considérablement nos données afin de répondre aux objectifs de la
recherche. De plus, nous pouvons, à partir de ces données, proposer une
catégorisation des impacts socio-économiques (en six grandes dynamiques) :
1. Lutte contre le chômage ;
2. Résorption de la pauvreté et de l’exclusion ;
3. Émancipation de la femme ;
4. Intégration des jeunes diplômés ;
5. Éradication du secteur informel ;
6. Amélioration de conditions de vie.

2. Contexte et méthodologie de la recherche

2.1. Contexte et objectifs


L’objectif de cette étude est de mesurer l’impact socio –économique de la
coopérative COPAG sur la région de Taroudant. Cette influence sera évaluée en
faisant appel à quelques indicateurs socio-économiques du développement, et
que nous avons pu retenir du cadre théorique dudit développement. Ces
indicateurs sont :
1- La contribution à la lutte contre le chômage ;
2- La résorption de la pauvreté et de l’exclusion sociale ;
3- L’émancipation de la femme de la région ;
4- L’intégration des jeunes diplômés ;
5- La contribution à l’éradication du secteur informel ;
6- La contribution à l’analphabétisation ;

Dossiers de Recherches en Economie et Gestion : Numéro N° 4, Vol 1 : septembre2015


Analyse de la contribution des coopératives dans le développement socio-économique 119

Cette étude est élaborée dans le cadre de la prise de conscience du rôle


majeur que jouent les organismes de l’économie sociale, solidaire et populaire
dans le développement local.
2.2. Présentation de l’entité étudiée
La COPAG est une coopérative agricole connue plus par sa marque de
produits laitiers « JAOUDA ». Elle se qualifie parmi les modèles d’entrepreneuriat
les plus réussis de la région du SOUSS MASSA DARAA. Créée en 1987 par 39
agriculteurs de la région de Taroudant, la COPAG a commencé son activité par la
mise en place d’une première unité de conditionnement d’agrumes. En 1993, elle
a mis en place une unité de transformation de lait, devenue l’activité principale
et le moteur de croissance de la coopérative. Cette unité a connu plusieurs
extensions par la suite.
Selon le Président de la COPAG, Moulay M’HammedEL-OULTITI1, la mission
principale de la coopérative est d’assurer le développement socio-économique du
milieu rural de la région tout en offrant des produits agricoles de haute qualité.
Ainsi, la COPAG vise l’amélioration du revenu de ses adhérents à travers
des actions conjuguées à tous les stades : la production, la collecte, la
transformation, la commercialisation et la distribution des produits.
Au fil de son activité, la COPAG a connu une croissance importante, elle est
passée par exemple de 39 adhérents lors de la création à 13.000 adhérents en
2013 dont 112 personnes physiques et 72 personnes morales.
En 2001, la COPAG a mis en place le programme de mise à niveau des
coopératives adhérentes et a créé quatre ans après, une unité d’élevage en
commun des génisses et des taurillons.
Ces extensions montrent que la COPAG vise à maitriser tout le processus de
production du lait. Elle offre aux adhérents une solution complète en leur
accordant des services multiples qui donnent une satisfaction totale et constitue
son point fort.
Le choix de la coopérative COPAG pour cette étude n’est pas arbitraire,
mais découle de plusieurs raisons, nous en citons :
 La coopérative COPAG emploi un nombre important de la population
active de la région ;
 La part de marché détenue : la COPAG détient une part de marché de 25%
face à des opérateurs de grande taille ; par exemple, la centrale laitière détenue

1
Présentation au séminaire « L’avenir de l’agriculture irriguée en Méditerranée » novembre 2006,
Montpellier, France.
Slimane ED-DAFALI & Sanae RHABRA &Elmahfoud ELOUATIK 120

par le groupe Français Danone qui accapare 63%. Les 12% restantes est appartient
à plusieurs petites entreprises et coopératives ;
 La couverture de l’ensemble du territoire national 2: Grâce à son parc
auto importante (50 camions de convoyage et 100 cabines de distribution) et de
six dépôts dans les grandes villes du Maroc, la COPAG commercialise ses produits
dans des villes lointaines de son siège social, la ville de Larache par exemple. Cette
politique permet à la coopérative d’exclure les intermédiaires et permet
d'approvisionner directement 18 000 points de vente.
2.3. Méthode adoptée
L’étude a consisté enune discussion de 70 minutes avec le Secrétaire
Général de la COPAG, enrichie avec un entretien téléphonique pour demander un
complément d’informations sur certains points. Ainsi que 9 entretiens
approfondis d’une durée de 60 à 90 minutes par entretien, avec les coopératives
adhérentes à la COPAG. Ces entretiens ont été menés avec les présidents des
coopératives interviewées ou ses responsables administratifs, en face à face à
chaque fois que cela a été possible aux locaux desdites coopératives, ou dans un
autre endroit convenu. Ces entretiens se sont déroulés entre septembre et
novembre 2014.
Seules les coopératives adhérentes à la COPAG ont été prises en compte. La
distribution géographique de ces coopératives contactées puis interrogées s’est
faite en fonction des limites géographiques de la région de Taroudant.
Ainsi, la visite sur place de quelques complexes construits par la COPAG au
profit des coopératives et des habitants de la région de Taroudant, nous a permis
de découvrir de près l’implication externe de cette grande entité. Le tableau ci-
dessous présente les coopératives interrogées, adhérentes à la COPAG :
Tableau 2. Caractéristiques des coopératifs objets de l’étude
Les
capit Nombre Annéede
coopérative Type d’activité
al d’adhérent création
s
2150 la collecte et la
130 2000
coop#1 0 distribution de lait
7058 la collecte et la
67 1985
coop#2 00 distribution de lait
8173 la collecte et la
117 1996
coop#3 00 distribution de lait
2480 la collecte et la
234 1994
coop#4 00 distribution de lait

2
Journal « aujourd’hui le Maroc », date de publication 25/11/2013

Dossiers de Recherches en Economie et Gestion : Numéro N° 4, Vol 1 : septembre2015


Analyse de la contribution des coopératives dans le développement socio-économique 121

8560 la collecte et la
37 1976
coop#5 0 distribution de lait
1344 la collecte et la
76 1995
coop#6 00 distribution de lait
1069 la collecte et la
98 1983
coop#7 00 distribution de lait
6885 la collecte et la
218 1976
coop#8 00 distribution de lait
9800 la collecte et la
102 1978
coop#9 0 distribution de lait
Source : construction auteurs
3. Résultats
Dans le but de répondre à la question centrale de notre étude, nous
présentons ci-dessous les résultats des entretiens menés avec la COPAG et ses
coopératives partenaires, pour explorer les effets de ces entités sur
l’environnement socio-économique de la région de Taroudant. Pour ce faire, ces
résultats vont être présentés en fonction de la décomposition de l’implication
socio-économique préétablie dans la partie théorique.
3.1. Lutte contre le chômage :
Le secrétaire général de la COPAG avance que cette entité à une vocation
économique, mais avec des finalités plus sociales. Dans le cadre de sa stratégie
d’insertion de la population active sans emplois, la coopérative a participé au
financement de quatre complexes coopératifs dotés de centres de formation
dédiés aux fils des agriculteurs ayant abandonné leurs études. A cet effet, les
bénéficiaires ont accès gratuit à une formation en alternance durant une année,
répartie entre cours théoriques (une semaine par mois) et stage pratique (3
semaines par mois). En termes de cette formation, les étudiants décrochent un
diplôme étatique délivré par le ministère de l’agriculture, et qui leur permet
d’intégrer le marché d’emploi, que ce soit au sein de la COPAG ou ailleurs.
De leur part, les coopératives partenaires de la COOPAG confirment la
participation active de cette dernière dans la résorption du chômage dans la
région de Taroudant, vu qu’elle compte à son effectif près de 6.000 salariés et
13.000 adhérents. De ce fait, elle constitue un employeur important au sein de la
région et participe amplement à la résorption de chômage (à déplacer).
Slimane ED-DAFALI & Sanae RHABRA &Elmahfoud ELOUATIK 122

3.2. Résorption de la pauvreté et de l’exclusion :


Le secrétaire général signale que la COPAG emploie 6.000 salariés et
s’approvisionne du lait et des agrumes auprès de 72 coopératives regroupant au
total près de 13.000 producteurs/adhérents. Selon lui, la plupart de ces adhérents
sont des producteurs de petite taille ayant des troupeaux de 5 à 10 vaches.
Chaque adhérent ne s’occupe pas lui seul de son cheptel, mais à l’aide des
membres de sa famille ou en employant des ouvriers. De ce fait, les postes
d’emploi directs et indirects relatifs à la COPAG dépassent les 20.000.
L’apport de cette dernière peut être résumé en deux volets :
- Economique : la fourniture de matériel agricole et son utilisation en
commun par les adhérents, l’approvisionnement de l’aliment de bétail produit par
la COPAG avec des prix préférentiels, l’existence au sein des centres coopératifs
de magasin de denrées alimentaires et des équipements de l’électroménager que
la coopérative acquière suite à des commandes groupées, bénéficiant ainsi
d’importantes remises commerciales dont bénéficient le consommateur final qui
est l’adhérent.
- Social : les centres coopératifs sont dotés de crèches pour enfants, des
centres de formation pour les élèves, les centres de lutte contre
l’analphabétisation au profit des membres des familles des adhérents, des centres
pour l’apprentissage de langues vivantes et de l’informatique.
Ces apports permettent aux adhérents d’avoir une source de revenus
importante leur permettant d’avoir une vie digne et d’être utile dans le tissu
économique et social de leur entourage.
De leur part, les responsables des coopératives interviewées ont soulignés
en unanimité que, la COPAG participe soit directement ou indirectement aux
œuvres sociales de la région, à travers des associations en octroyant le
financement nécessaire pour les activités à vocation sociale, culturelle ou
sportive. En outre, la COPAG s’engage, selon les répondants, dans des activités de
divertissement pour les enfants et les étudiants de la région par l’organisation des
voyages et des campings dans la période des vacances.
3.3. Émancipation de la femme :
La COPAG encourage l’implication de la femme dans la vie professionnelle,
selon son secrétaire général. Dans ce sens, 3 coopératives adhérentes à la COPAG
sont à 100% féminines. Toutefois, le conseil d’administration de la COPAG n’a
aucune représentativité féminine. D’après lui, il n’y a pas de discrimination dans
ce point, mais l’absence de la femme est justifiée uniquement par le fait que lors
des élections, aucune femme parmi les présentes ne se porte pas candidate pour
occuper un poste dans le conseil d’administration.
Dossiers de Recherches en Economie et Gestion : Numéro N° 4, Vol 1 : septembre2015
Analyse de la contribution des coopératives dans le développement socio-économique 123

3.4. Intégration des jeunes diplômés :


L’université Ibn Zohr a implantée une faculté pluridisciplinaire dans la ville
de Taroudant. Dans ce sens, le secrétaire général affirme que les étudiants de
cette faculté sont tous accueillis au sein de la coopérative COPAG pour des stages.
Le nombre des stagiaires peut atteindre 100 stagiaires pour des projets de fin de
formation. Les étudiants bénéficient de l’encadrement du personnel expérimenté
afin de réaliser des missions professionnelles ayant un effet positif sur les deux
parties : la coopérative et le stagiaire. L’accueil chaleureux réservé aux stagiaires
découle de la conscience et de la conviction de la direction de la COPAG que ces
étudiants/stagiaires sont la relève de demain, et ont en majorité un attachement
fort à leur ville. De ce fait, plusieurs étudiants sont retenus au terme de leur stage
après l’approbation du comité de recrutement (service RH) qui oblige les
candidats de passer des concours écrits et oraux.
Cette déclaration a été confirmée par la totalité des répondants des
coopératives interrogées. Selon eux, les stages offerts par la COPAG permettent
aux étudiants de la région de concrétiser leurs acquis théoriques et de s’adapter
facilement aux besoins du marché de travail.
3.5. Éradication du secteur informel :
La coopérative COPAG ne traite pas avec les producteurs à titre personnel
sauf dans le cas où il s’agit d’un producteur de grande taille, déclare le secrétaire
général. Les producteurs de petite taille sont donc amenés à se rassembler dans
des organisations dotées de la personnalité morale, soit les coopératives. Celles-ci
sont appuyées par la COPAG grâce au déploiement des équipes de techniciens qui
assurent leur encadrement sur des sujets liés à la gestion et la gouvernance, les
aspects techniques permettant l’amélioration de la production et la qualité des
produits.
Aussi, les petits producteurs ont intérêt à rejoindre l’une des coopératives
membres de la COPAG vu que cette dernière achète le lait à un prix généreux et
stable (4dh/litre) quelque soit la période au lieu d’être assujetti aux fluctuations
de marché.
Les répondants aux entretiens menés avec les représentants des
coopératives se sont globalement accordés à dire que les objectifs du partenariat
sont fixés et communiqués lors de la signature du contrat liant la COPAG avec
eux. Ainsi qu’un suivi rigoureux assurant le respect de la réalisation des dits
objectifs est toujours présent.
Dans le même ordre d'idées, un responsable administratif de la coopérative
« coop#8 » déclare qu’ils ont pu fixer des programmes de coopération avec la
Slimane ED-DAFALI & Sanae RHABRA &Elmahfoud ELOUATIK 124

COPAG et qui sont déclinés en trois phases. Deux phases de cette coopération
sont quasiment achevées :
Phase 1 : construction de l’administration avec les outils nécessaires en
plus des magasins et hangars.
Phase 2 : goudronner des surfaces à l’intérieur de la coopérative.
Phase 3 : et comme programme future, il y aura eu une construction d’une
crèche et d’un centre d’analphabétisation au profit des familles de la région.
La majorité des interviewés ont déclaré que la COPAG participe également
à l’acquisition des mobilisations et l’aménagement des coopératives
adhérentes.Toutefois,ils ont souligné que la COPAG leur apporte des orientations
et conseils pour réussir leur relationnel avec lesbanques. Dans le même sens, le
comptable de la coopérative « coop#3 » soutient que l’obtention des crédits
auprès des banques est purement basée sur la situation financière de la
coopérative.
En revanche,le président de la coopération « coop #4 » nous indique que
les adhérents des coopératives partenaires de la COPAG, bénéficient des facilités
de paiement par rapport aux achats groupés de cheptels importés. Selon lui ces
facilités peuvent aller jusqu’à 5 ans.
Après leur partenariat, les responsables déclarent en majorité, avoir perçu
une forte amélioration dans leur mode de gestion et d’organisation. Ils sont
nombreux à avoir salué le travail en collaboration avec la COPAG et les efforts de
celle-ci pour les assister à bien mener leurs rôles :
«Il est certain que notre coopération avec la COPAG est réussie. Nous avons
déjà collaboré avec deux producteurs laitiers de renommée, mais elles sont moins
organisées comparativement à la COPAG » ( le président de la coop#1).
«Travailler avec la COPAG est un gain pour nous…Toutefois, moderniser
notre coopérative en s’inspirant de l’expérience de la COPAG est un chalenge pour
nous. » (Un responsable administratif de la coop#4).
Conscients de l’importance de la communication entre les membres du
partenariat, les coopératives s’engagent à résoudre leurs problèmes communs, à
travers des rencontres périodiques, ou à exercer un fort lobbying sur la COPAG.
Dans cette vision, le président de la « coop#5» déclare : « Le corps
administratif de notre coopérative reste en contact permanent avec la COPAG
pour, d’une part communiquer et discuter les problèmes que nous rencontrons, et
d’autre part discuter les plans d’action et assurer le suivi de leur exécution».
La totalité des répondants déclarent que la participation des membres de la
COPAG à latenuede leurs assemblées générales ordinaires (AGO), permet de

Dossiers de Recherches en Economie et Gestion : Numéro N° 4, Vol 1 : septembre2015


Analyse de la contribution des coopératives dans le développement socio-économique 125

bénéficier de leurs propositions pour l’élaboration des plans d’action et pour


prendre des décisions stratégiques.
3.6. Amélioration de conditions de vie :
Le secrétaire général signale que, grâce à leur adhésion à la COPAG, les
producteurs affiliés aux coopératives adhérentes ont ressenti l’amélioration sur
plusieurs sujets, soit :
- le niveau de revenu qui est devenu stable grâce à l’application d’un prix
d’achat stable. Chaque éleveur essaie de capitaliser ses fonds pour le
renforcement de son cheptel afin d’augmenter la quantité du lait produit, ce qui
est synonyme à un chiffre d’affaires supplémentaire qui vient en amélioration des
revenus des adhérents.
- les conditions sanitaires : la COPAG assure la formation sur les conditions
d’hygiène pour l’ensemble des producteurs. Aussi, les complexes coopératifs sont
dotés de dispensaires afin de faciliter l’accès à des services médicaux. De même,
les médicaments sont assujettis à des réductions importantes encouragent les
membres à suivre des soins intensifs.
- l’accès aux équipements électroménager qui se fait directement de la
COPAG. Celle-ci acquiert ces biens auprès des distributeurs agréés à des prix
préférentiels et les revend à ses adhérents au même prix avec des facilités de
paiement. Ces facilités consistent en la compensation avec les prix de vente de
lait.
Les répondants de certaines coopératives ontindiqué que la réussite de la
COPAG et de leur coopération avec elle est expliquée par :
1. Le fait que la COPAG offre les moyens nécessaires pour mener à bien le
produit laitier des adhérents.
2. L’instauration des conditions de la santé : une déclaration à la CNSS, une
couverture sociale et ce sont des éléments motivants pour les ouvriers.
3. L’éducation et l’expérience des adhérents membres de conseil
d’administration et de l’équipe de gestion contribuent fortement à cette réussite.
Slimane ED-DAFALI & Sanae RHABRA &Elmahfoud ELOUATIK 126

Conclusion
En termes d’implication, ce travail améliore la connaissance des acteurs
locaux sur la forte contribution de l’entrepreneuriat social, et plus
particulièrement l’entrepreneuriat coopératif. Cette contribution s’inscrit dans
une double perspective. D’une part, il s’agit de l’implication des coopératives sur
le plan économique en participant à l’éradication du secteur informel et à la
résorption partielle du chômage. D’autre part, c’est la lutte contre la pauvreté et
l’exclusion sociale, l’émancipation de la femme et l’amélioration des conditions de
vie de la population qui est au volet social de ces organismes.
Au terme de cette étude, nous avons pu recueillir le constat suivant
« l’union fait la force ». C’est la devise de laquelle sont convaincus les membres de
la COPAG, et grâce au sérieux, à la bonne organisation, l’implication et la synergie
entre les différentes parties prenantes, la coopérative a pu devenir en 30 ans un
catalyseur important du développement socio-économique de la ville de
Taroudant, et un exemple de la réussite d’un modèle économique autre que celui
classique.
Bien que cette réalisation soit un exploit en elle-même, la participation des
différentes parties prenantes reste à booster. Le travail seul des coopératives tel
que la COPAG pour un développement local ne permet pas de faire face au
chômage galopant au milieu de la population active et au milieu des jeunes
diplômés, et ne participe pasamplement à l’émancipation de la femme marocaine
pour prendre part dans la société. D’autant plus, les indicateurs de la pauvreté et
de l’exclusion sociale restentdes éléments de référence pour capitaliser les efforts
menés dans ce sens, malgré l’absence quasi totale des données quantitatives et
d’un audit social permettant de chiffrer ces indicateurs socio-économiques.
Toutefois, la valorisation de l’expérience de l’économie sociale et solidaire
au Maroc, est conditionnée par la capitalisation des apprentissages de la
coopération entre partie prenantes des coopératives, en consolidant le capital
immatériel des territoires dans le but d’aboutir à un développement économique
durable.
Cette valorisation du capital immatériel des territoires nécessite fortement
l’instauration d’un système de marketing social, intégré dans une nouvelle
approche d’un business plan, assurant ainsi l’intégration d’une manière
optimisée : la génération, la répartition et le partage de la valeurcrée.

Dossiers de Recherches en Economie et Gestion : Numéro N° 4, Vol 1 : septembre2015


Analyse de la contribution des coopératives dans le développement socio-économique 127

Références bibliographiques
Livres :
- Draperi, J.-F. (2007), Comprendre l’économie sociale : Fondaments et
enjeux,Editions DUNOD, Paris.
- Ferreira, N. (2005), Économie sociale et autogestion: entre utopie et
réalité,Editions L'harmattan.
- Koopmans, R. (2006), Comment créer une coopérative : Initiatives
économiques des agriculteurs, Editions Fondation Agromisa et CTA, Wageningen.
- Petrella, R. (2007), Pour une nouvelle narration du monde: humanité,
biens communs, vivre ensemble, Editions Écosociété.
Articles de revues :
- Dumais, M. (1976),« Coopératives et capitalisme »,Revue d'histoire de
l'Amérique française , vol. 29, n°4: p. 555-557.
- Fath Allah, A.( 2011),«Eclairages sur le mouvement coopératif marocain »,
Revue Marocaine des Coopératives, , vol. 1, n° 9.
- Favreau, L. (2005),« Qu'est-ce que l'économie sociale?: synthèse
introductive ». dans C. d. CRISES (Ed.), Collection Études théoriques, No: ET0508:
Montréal: Laboratoire de recherche sur les pratiques et les politiques sociales,
Université du Québec à Montréal.
- Helmberger, P., & Hoos, S.( 1962),«Cooperative enterprise and
organization theory”,Journal of Farm Economics, vol. 44, n ° 2,p. 275-290.
Articles publiés dans les actes de congrès :
- Allam, D., Monnier, S. (2010), Sortie de crise: La coopérative, une forme
organisationnelle innovante pour l’entreprise, Proposition de communication au
colloque :Transformation et innovations économiques et sociales en Europe :
quelles sorties de crise ?, Regards interdisciplinaires, Charleroi 9 et 10 septembre
2010.
Rapport
- Ernst., & Young.(2012),la gouvernance éclairée des coopératives. dans E.
y. g. l., n°4BB2446 (Ed.): 16 p.
- MDACGCAGG(2012), Ministère Délégué Auprès du Chef du gouvernement
Chargé des Affaires Générales et de la Gouvernance(MDACGCAGG), Royaume du
Maroc.2012.Note de présentation du projet de loi n°112 -12 relative aux
coopératives au Maroc. URL : http://www.sgg.gov.ma/Projet_loi_112-12_Fr.pdf
Référence Internet :
- Larousse. (2014),dernière date de consultation le 25 septembre 2014,
URL :http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/impact/41780.

View publication stats

Vous aimerez peut-être aussi