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AU DIX-NEUVIÈME SIÈCLE
i
Abbé CAMILLE ROY
de la Société royale du Canada
LA
CRITIQUE LITTÉRAIRE
AU DIX-NEUVIÈME SIÈCLE
QUÉBEC
Imprimerie de l'Action Sociale, limitée
103, rue Sainte-Anne. 103
1918
Cum ex Seminarii Quebecensis prœscripto recognitum
fuerit opus oui titulus est La Critique littéraire au XIXe siècle,
•par l'abbé C A M I L L E . R O Y , nihil obstat quin typis mandetur.
F . P E L L E T I E R , pter,
PREMIÈRE CONFÉRENCE
*
* *
C'est Mme de Staël qui sera la première ouvrière
de cette réforme dans les lettres françaises ; et c'est
par son livre intitulé : De la Littérature considérée
dans ses rapports avec les institutions sociales, qu'elle
va inaugurer, en 1800, la critique nouvelle.
Comment une femme, et cette femme, a-t-elle été
amenée à écrire ce livre et à concevoir les doctrines
littéraires qui y sont développées ? C'est à l'éduca-
tion de famille qu'elle a reçue, et c'est à ses relations
personnelles avec les philosophes et les politiques de
son temps, que Mme de Staël dut quelques-unes des
idées essentielles de son livre.
On sait la vie très accidentée de Germaine Necker,
protestante, d'origine suisse par son père et par sa
M A D A M E D E S T A Ë L ET CHATEAUBRIAND 17
*
* *
Faisant retour vers la littérature française, celle
que la France pourrait se donner demain ; confron-
tant cette littérature possible avec l'état nouveau des
institutions et des mœurs du pays, Mme de Staël
ose prédire, et elle prédit assez justement ce que se-
ront, sous des influences sociales nouvelles, certains
genres littéraires.
Elle pense d'abord que dans une société où tout
est remis en discussion, où les problèmes de la vie
privée et publique préoccupent tant les esprits, le
théâtre se ressentira de ces graves inquiétudes. La
tragédie nouvelle sera moins conventionelle que la
tragédie classique ; elle s'émancipera de la règle des
unités, et tout en évitant les " défauts de goût des
écrivains du Nord", elle offrira une image plus pré-
cise et plus mouvementée de la vie nationale. La
comédie cessera d'être " uniquement pour rire " , et
M A D A M E DE STAËL ET CHATEAUBRIAND 25
**
" Un Français sait encore parler, lors même qu'il n'a point
d'idées ; un Allemand en a toujours dans sa tête un peu plus
qu'il n'en saurait exprimer. On peut s'amuser avec un Fran-
çais, même quand il manque d'esprit. Il vous raconte tout ce
qu'il a fait, tout ce qu'il a vu, le bien qu'il pense de lui, les éloges
qu'il a reçus, les grands seigneurs qu'il connaît, les succès qu'il
espère. Un Allemand, s'il ne pense pas, ne peut rien dire, et
s'embarrasse dans les formes qu'il voudrait rendre polies, et qui
mettent mal à l'aise les autres et l u i . . . Il y a sur chaque sujet
.MADAME DE STAËL ET CHATEAUBBIAND 31
*
4c sic
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4 décembre 1917.
VlLLEMAIN ET SAINTE-BEUVE 43
DEUXIÈME CONFÉRENCE
VlLLEMAIN ET SAINTE-BEUVE
S O M M A I R E : R é s u m é de la conférence précédente. — D é v e -
loppement de la critique après 1 8 2 0 ; quelques noms secondaires.
— Villemain et l'éloquence u n i v e r s i t a i r e . — S a m é t h o d e : la
critique historique. L'influence des milieux e t des événements
sur la littérature — L e s Tableaux de Villemain. Comment il
y a appliqué sa méthode. — Sainte-Beuve va développer et pré-
ciser c e t t e méthode. — Caractère de Sainte-Beuve ; ses débuts
romantiques. — Tableau de la Poésie au XVle siècle ; les poésies
de S a i n t e - B e u v e . — Deuxième phase de sa carrière : Port-Royal,
et Chateaubriand et son groupe littéraire : beautés, erreurs et per-
fidies. — L a période des Lundis. — Dernières années ; hostilité
religieuse. — Le portrait biographique et psychologique. Effort
vers " l'histoire naturelle des esprits".—L'erreur de cette métho-
de. L e s indiscrétions dangereuses.—L'art de lire.—Conclusion.
*
* *
Le dix-neuvième siècle a été incontestablement un
siècle de renouveau littéraire, et l'on ne peut nier qu'il a
inscrit de grands noms et de grandes œuvres dans
l'histoire des lettres humaines. S'il y a beaucoup
à négliger dans l'immense production de ce siècle,
il y a beaucoup à retenir aussi, et certains genres lit-
téraires, jusque là plutôt timides ou insuffisamment
pratiqués, vont trouver, soit dans les orientations
nouvelles, soit dans les élargissements de l'inspira-
tion, soit dans les progrès de la science, l'oc-
casion de leur nouvel essor. La poésie lyrique va
bientôt surgir, toute chaude et capricieuse, du
cœur de Lamartine ou de Musset, et de la tête de
Victor Hugo ; l'histoire va renouveler ses méthodes
au contact des méthodes de la science expérimentale ;
et la critique littéraire elle-même, qui ne fut jus-
qu'au dix-neuvième siècle qu'un genre très discret, et
assez inoccupé, va bénéficier du travail et delà faveur
46 LA CRITIQUE L I T T É R A I R E AU X I X e SIECLE
*
* *
Pour illustrer cette méthode, pour en montrer la,
fécondité heureuse, Villemain composa d'abord le
vaste tableau de la littérature française au dix-huit-
ième siècle. Le sujet se prêtait à merveille — trop
peut-être — à l'application de la méthode. Aucune
littérature n'a été plus que celle du dix-huitième
siècle " l'expression de la société ". C'est justement
ce qui caractérise cette littérature, d'avoir été avant
tout sociale : sociale pour ce qu'elle contient de
théories qui ont rapport à l'organisation des États*
et sociale pour ce qu'elle reflète les agitations intel-
lectuelles, les mœurs inquiètes du temps, et aussi les.
rêves chimériques et les entreprises hardies de la
56 L A CRITIQUE L I T T E R A I B E AU X I X e SIECLE
1
parmi nous une assemblée nationale." Les littéra-
tures italiennes et anglaises seront donc souvent
l'objet des leçons du professeur ; l'éloquence anglaise
du dix-huitième siècle, celle de Chatam, de Fox,
Burke, Pitt, Sheridan, trouvera accidentellement en
Villemain son plus brillant historien.
Après le tableau de la littérature française au
dix-huitième siècle, qui est regardé comme son œuvre
principale, M . Villemain esquisse, avec les mêmes
procédés de critique historique, celui de la littérature
française au moyen âge, et, plus tard, celui de l'Élo-
quence chrétienne au IVe siècle. Pour traiter de si
vastes sujets, pour organiser de si harmonieux en-
sembles, le professeur avait une science des littéra-
tures anciennes et modernes, que n'avaient pas les
critiques classiques. On sait comme Boileau était
dépourvu du sens historique, et de la science des
littératures. Grâce à ses abondantes informations
sûr les écrivains anglais, italiens, espagnols, sans
compter les classiques grecs et latins, Villemain pou-
vait rapprocher les œuvres les unes des autres, les
expliquer souvent les unes par les autres, utiliser
cette méthode comparative si féconde, que Mme de
II
*
* *
Aussi, Sainte-Beuve, conscient de ses échecs ro-
mantiques, déjà en froid avec Victor Hugo, jaloux
peut-être de voir ses anciens confrères du Cénacle,
sortis de la littérature, occuper dans le monde poli-
tique de brillantes situations, — tel Lamartine, dé-
puté en 1833 — pendant que lui reste simple. .. cri-
tique, s'éloigne-t-il de plus en plus de l'école, et vers
1835 incline de plus en plus vers la critique conserva-
trice. De 1835 à 1850, il y a une seconde phase de
sa vie qui est surtout remplie par deux œuvres :
Port-Royal et Chateaubriand et son groupe littéraire.
Port-Royal est sorti des leçons professées à Lau-
sanne en 1837, comme Chateaubriand et son groupe
sortira des leçons professées à Liège en 1848. Sainte-
Beuve allait tour à tour chercher en Suisse et en Bel-
gique une popularité que lui refusait encore la France.
Port-Royal est une des oeuvres de Sainte-Beuve
où il y a le plus à admirer et à blâmer. C'est une
forte étude de ces jansénistes qui firent école litté-
i
66 LA CRITIQUE LITTÉRAIRE AU XIXe SIECLE '
* *
P l u s encore, S a i n t e - B e u v e s ' a p p l i q u e t e l l e m e n t à
reconstruire des p o r t r a i t s , e t des i n d i v i d u s , e t des
esprits, e t il - e s t i m e q u ' i l y a e n t r e c e r t a i n s i n d i v i d u s
o u certains esprits de' telles- r e s s e m b l a n c e s , qu'il-ne^
désespère p a s d e v o i r un< j o u r la critique- littéraire'
grouper en famille les é c r i v a i n s j u s q u ' i c i isolésv
e t é t a b l i r Scientifiquement " ^histoire- naturelle' dés
VILLEMAIN ET SAINTE-BEUVE 73
des Lundis, à les lire tout d'une suite, émane un déplaisant par-
fum de servilité ; certain goût de commérages et d'investiga-
tions scabreuses, où Ton devine que, sous prétexte d'exactitude
historique, se satisfait une imagination inapaisée de vieux li-
bertin : voilà le mal qu'on peut dire de Sainte-Beuve."
Et M. Lanson ajoute :
" C'est, au reste, l'intelligence la plus fine, la plus souple, la
plus curieuse, la plus " soupçonneuse " de problèmes et de dif-
ficultés, qui ait jamais été appliquée à la critique ".
Où est-il l e t e m p s o ù , q u a n d o n lisait un l i v r e , e û t - o n é t é s o i -
m ê m e un a u t e u r e t un h o m m e du m é t i e r , on n ' y m e t t a i t pas t a n t
de r a i s o n n e m e n t s e t d e f a ç o n s ; o ù l ' i m p r e s s i o n d e la l e c t u r e v e -
nait d o u c e m e n t v o u s p r e n d r e e t v o u s saisir, c o m m e au s p e c t a c l e
la pièce q u ' o n j o u e p r e n d e t intéresse l ' a m a t e u r c o m m o d é m e n t
assis dans sa stalle ; o ù o n lisait A n c i e n s e t M o d e r n e s c o u c h é
sur son l i t d e r e p o s c o m m e H o r a c e p e n d a n t la canicule, ou é t e n d u
sur son sofa c o m m e G r a y , en se disant q u ' o n a v a i t m i e u x q u e les
joies d u P a r a d i s ou d e l ' O l y m p e ; l e t e m p s où l'on se p r o m e n a i t
à l ' o m b r e en lisant, c o m m e c e r e s p e c t a b l e H o l l a n d a i s qui ne c o n -
cevait pas, disait-il, d e plus g r a n d b o n h e u r ici-bas, à l ' â g e d e
cinquante ans, q u e d e m a r c h e r l e n t e m e n t d a n s une belle c a m p a -
gne, un l i v r e à la m a i n , e t en l e f e r m a n t q u e l q u e f o i s , sans passion,
sans désir, t o u t à la r é f l e x i o n d e l a pensée ; l e t e m p s , où c o m m e
le Liseur d e M e i s s o n i e r , d a n s sa c h a m b r e s o l i t a i r e , ' une a p r è s -
midi d e d i m a n c h e , près d e la f e n ê t r e o u v e r t e q u ' e n c a d r e l e
chèvre-feuille, on lisait un l i v r e unique e t chéri ? H e u r e u x â g e ,
où est-il ? . . .
20 décembre 1917.
TROISIÈME CONFÉRENCE
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* *
1. Hist. de la Litt.fr., I I , 4.
7
96 LA CEITIQUE LITTÉRAIRE AU XIXe SIECLE
* *
II
1. Cours, I , p. 2 0 .
104 LA CRITIQUE L I T T É R A I R E AU X I X e SIECLE
1. Cours, I , p. 23-25.
2 . Cours, I , p . 2 6 .
NISARD, SAINT-MARC GIRARDIN, etc. 105
1. Cours, I , p. 34.
106 L A CRITIQUE LITTÉRAIRE A U X I X e SIECLE
1. Cours, I, p. 35.
NISARD, SAINT-MARC G I R A R D I N , etc. 107
1. Cours, I , 2 9 .
108 LA CRITIQUE L I T T E R A I R E AU XIXe SIECLE
III
1. Souvenirs, I, 3 7 3 .
8
112 LA CRITIQUE LITTERAIRE AU XIXe SIÈCLE
*
* *
Je vous ai dit que Pontmartin* avait pris à son usage
les méthodes de Sainte-Beuve, à savoir Part d'expli-
1. Souvenirs, I, 378-379.
N I S A R D , S A I N T - M A R C G I R A K D I N , etc. 113
1. Souvenirs, I, 119-134.
114 L A CRITIQUE LITTERAIRE A U XIXe SIECLE
1
résume cette légende, et se représente le critique :
1. Souvenirs, I , 126-127.
118 L A CBITIQTTE L I T T É R A I R E AU X I X e SIECLE
mes esprits pour me dire : " Mon Dieu ! que de chemin il a fallu
faire pour arriver de ce carnaval païen à Polyeucte !"
**
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14 janvier 1918.
QUATRIÈME CONFÉRENCE
TAINE ET BBUNETIÈRE
* *
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Pour se rendre compte de la valeur des ouvrages
de Taine, il importe de rappeler d'abord quelle fut
sa doctrine philosophique ; c'est de cette doctrine
que va sortir toute la partie de son œuvre qui est
consacrée à la critique et à l'histoire littéraire.
Je vous ai dit que Taine n'avait plus la foi ; il ne
croyait plus au Dieu personnel, créateur du monde.
Mais comme, à défaut de Dieu, il faut toujours un
maître à l'homme ou à son esprit, Taine reconnut
d'abord pour maître Spinoza, et accepta pour siens
les dogmes de la philosophie panthéiste. " Tout se
meut sous une hiérarchie de nécessités, filles d'une
nécessité première. Par cette hiérarchie de nécessi-
tés, le monde forme un être unique, indivisible, dont
tous les êtres sont les membres. Au suprême som-
met des choses, au plus haut point de l'éclair lumi-
neux et inaccessible se prononce l'axiome éternel, et
le retentissement prolongé de cette formule créa-
trice compose, par ses ondulations inépuisables,
1
l'immensité de l ' u n i v e r s . . . "
***
***
II
1. Le Roman.naturaliste, p. 3.
156 L A CRITIQUE LITTÉRAIRE A U X I X e SIECLE
***
* **
n
T A I N E ET BRTJNETIEBE 169
1 -
nevas. C e fut en 1894, le cours professé en Sorbon
ne, où l'on ne put trouver de salle assez grande pour
contenir les auditeurs qu'attirait l'éloquence — alors
si puissante — du conférencier. E t ce furent tant de
discours, et tant de conférences, prononcées ici où là, à
Paris ou en province, et dont l'une d'entre elles que
j'entendis à Paris, montrait de façon presque pa-
radoxale, dans l'orateur sublime des Sermons, le plus
grand poète lyrique de la France.
***
5 février 1918.
CINQUIÈME CONFÉRENCE
S O M M A I E E : G r a n d n o m b r e d e critiques depuis 1 8 8 0 : il f a u t
choisir. — Francisque S a r c e y . Paul Bourget, Anatole F r a n c e .
— Jules Lemaître. S o n tempérament attique. U n article sur
Renan. M é t h o d e dissolvante. — Lemaître et Brunetière. —
Le classicisme d e L e m a î t r e . — S o n article sur L o u i s V e u i l l o t . —
M o r t c h r é t i e n n e . — L ' a r t e t l a m o r a l e : l e P . L o n g h a y e , s a Théorie
des Belles-Lettres ; s e s é t u d e s s u r l e d i x - n e u v i è m e s i è c l e . — L ' a b b é
L e c i g n e : Du dilettantisme à l'action ; le Fléau romantique.
E m i l e F a g u e t . S o n esprit français. — Premières œuvres. —
Le dix-huitième siècle. L ' a t t a q u e contre Voltaire. — Prodigieuse
f é c o n d i t é d u c r i t i q u e . — A b s e n c e d e s y s t è m e . -— P r é f é r e n c e
pour les classiques. — L eprofesseur e n Sorbonne. — L ' e s p r i t
d'analyse et le " p o r t r a i t intellectuel". — L e s ouvrages de so-
ciologie et d e politique. — L e touche-à-tout ingénieux et scepti-
que. L e respect constant d u christianisme. [Sa m o r t chrétien-
ne. — Conclusion.
1. Les Qontemporains, I I , p . 2 2 7 .
JULES LEMAITRE, LE P E R E L O N G H A Y E , e t c . 181
* *
* *
1. Les Contemporains, I, 2 0 8 - 2 1 4 .
15
192 LA CRITIQUE L I T T É R A I R E A U X I X e SIECLE
***
II
III
1. Le Dix-huitième siècle, p . 2 7 4 .
J U L E S L E M A I T R E , L E P E R E L O N G H A T E , etc. 213
* **
*
* *
*
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En terminant ces leçons, que je vous remercie
d'avoir suivies avec tant de sympathie et de fidélité, je
n'ai nul besoin de vous faire observer que véritable-
ment la critique, au dix-neuvième siècle, de Madame
230 L A CRITIQUE LITTERAIRE ATT X I X e SIECLE
15 février 1918.
TABLE DES MATIÈRES
AtT LECTEUR
PREMIÈRE CONFÉRENCE
DEUXIÈME CONFÉRENCE
VlLLEMAIN ET SAINTE-BEUVE
TROISIÈME CONFÉRENCE
NlSAED.—SAINT-MARC-GIRARDIN. PONTMARTIN.
PAUL DE SAINT-VICTOR.
QUATRIÈME CONFÉRENCE
TAINE ET BBUNETIÊRE
S O M M A J B E : T r a n s f o r m a t i o n d e l a c r i t i q u e sous l'influence
d u positivisme. — Hippolyte T a i n e . — Éducation irré-
ligieuse. — Ses d o c t r i n e s p h i l o s o p h i q u e s . L e d é t e r m i n i s -
me philosophique e t littéraire : conséquences morales.—
T h é o r i e d e l a f a c u l t é m a l t r e s s e . Essai sur fite-Live*
U t i l i t é e t d a n g e r d e c e t t e t h é o r i e . — Les influences d e l a
r a c e , d u milieu, d u m o m e n t . Histoire de la Littérature
anglaise. La Fontaine et ses Fables. — M é c o n n a i s s a n c e
d u rôle d e la volonté. L a critique n e peut être u n e science
e x a c t e . — U n m o t d e s Origines de la France contemporai-
ne. — M o r t p a ï e n n e d e T a i n e . — F e r d i n a n d B r u n e t i è r e .
S o n p o r t r a i t . J e u n e s s e l a b o r i e u s e . P r e m i e r s succès, r—
P r e m i è r e l u t t e : l e Roman naturaliste. — Le naturalisme
c l a s s i q u e . — C o n t r e l ' i n d i v i d u a l i s m e l i t t é r a i r e e t le d i l e t -
t a n t i s m e . — L a critique évolutioniste ; exposé d u systè-
m e . V r a i s e m b l a n c e e t excès. L ' " espèce " l i t t é r a i r e
n ' e x i s t e p a s . L e s lois s y s t é m a t i q u e s n e p e u v e n t t o u t
e x p l i q u e r . ...Utjljté d u p o i n t d e v u e g é n é a l o g i q u e e n l i t t é -
r a t u r e . — &ss ^ Ô ê r e i j Q e s - . a ô " ?Kçfttj*çej P a s c a l e t B o s -
s u e t . — La" " c ô n r é r â i e i S . I ^ o r f ~- fcré?n.alûré¥ *— C o n c l u -
s i o n . . . .-i ."-..„-.. ,
236 TABLE DES MATIERES
CINQUIÈME CONFÉRENCE