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Modifications : § 11
Suppressions : § 4
Section : Matériel nécessaire, mais non fourni (relatif au système) :
LIAISON® Light Check ([REF] 319101)
1. UTILISATION
Dosage in vitro pour la détermination quantitative de l’IGF-I (Insulin-like Growth Factor I) dans le sérum humain. Le dosage doit être réalisé
sur les automates de la gamme LIAISON® Analyzer.
2. INTÉRÊT CLINIQUE
Le facteur de croissance analogue à l’insuline de type I (IGF-I, également appelé somatomédine C ou Sm-C) est un polypeptide à chaîne
unique de 70 acides aminés. C’est un facteur trophique présent à des concentrations élevées dans la circulation sanguine, qui médie une
grande partie des effets de l’hormone de croissance, sinon la plupart. L’IGF-I est principalement synthétisé dans le sang par le foie, qui est
riche en récepteurs GH, mais également dans de nombreux autres tissus sensibles à son action trophique. L’IGF-I a une structure
tridimensionnelle similaire à celle de l’insuline.
L’IGF-I fait partie d’une classe de peptides dont les concentrations sériques sont principalement stimulées par l’hormone de croissance
humaine (human growth hormone, GH) et retardées par la malnutrition. Chez les humains, 2 peptides ont été identifiés : l’IGF-I et l’IGF-II.
Dans le sérum, une grande partie de l’activité GH-dépendante stimulant la croissance est imputable à l’IGF-I. Les effets anaboliques et
stimulant la croissance médiés par les IGF incluent la prolifération cellulaire et la synthèse des protéines.
L’IGF-I agit sur presque toutes les cellules de l’organisme humain, en particulier celles des muscles, des os, du foie, des reins, des nerfs, de la
peau et des poumons. Outre ses effets analogues à ceux de l’insuline, l’IGF-I peut aussi réguler la croissance et le développement des cellules,
en particulier des cellules nerveuses, ainsi que la synthèse de l’ADN cellulaire. La sécrétion d’IGF-I dure toute la vie. Elle atteint un maximum lors
des poussées de croissance pendant la puberté. Les taux les plus bas sont observés pendant la petite enfance et chez les personnes âgées.
On a constaté que l’IGF-I influençait la structure et les fonctions neuronales tout au long de la vie. Des études expérimentales ont montré qu’il
était capable de préserver la fonction des cellules nerveuses et de stimuler la croissance nerveuse. De par ces propriétés, l’IGF-I humain
recombinant est utilisé dans les essais cliniques pour le traitement de la sclérose latérale amyotrophique (SLA).
L’IGF-I humain recombinant a récemment fait son entrée sur le marché des compléments alimentaires, de même que l’hormone de croissance
humaine recombinante et plusieurs substances appelées sécrétagogues ou libérateurs d’hormone de croissance.
L’IGF-I en complément alimentaire a éventuellement des effets anaboliques et lipolytiques mais le mécanisme d’action est inconnu.
Dans le sang, les IGF sont liés à des protéines de transport. Ces protéines de liaison sont indubitablement responsables des concentrations
d’IGF-I relativement élevées dans le sang et de l’absence de fluctuations relativement rapides. Du fait de cette stabilité relative de la concentration
d’IGF-I dans le sang, le dosage de l’IGF est un indicateur fiable de la sécrétion de l’hormone de croissance (GH), alors que les concentrations de
GH elles-mêmes varient considérablement et que des tests de provocation sont souvent nécessaires pour pouvoir les interpréter.
Utilisation comme test de diagnostic
La concentration d’IGF-I dans le sang peut être mesurée à partir de 10-1000 ng/mL.
Étant donné que sa concentration varie très peu tout au long de la journée, l’IGF-I est utilisé pour le dépistage du déficit et de l’excès d’hormone
de croissance.
L’IGF-I comme agent thérapeutique
L’IGF-I est un éventuel neuroprotecteur impliqué dans la lutte contre les effets indésirables de la sclérose latérale amyotrophique (SLA).
Utilisé en complément alimentaire, on attribue à l’IGF-I des propriétés anti-vieillissement, le développement de la masse musculaire maigre,
une amélioration des performances sportives et sexuelles, la protection des articulations, des propriétés antidiabétiques, antiathérosclérotiques,
neuroprotectrices, somnifères, le renforcement des défenses immunitaires, et bien d’autres effets encore. Aucune preuve crédible n’étaye
toutefois ces revendications pour l’IGF-I en prise orale. Des concentrations élevées d’IGF-I ont été associées à une augmentation du risque de
plusieurs cancers, en particulier du cancer de la prostate.
Concentrations faibles :
La concentration d’IGF-I est systématiquement basse chez les enfants déficients en GH (hypopituitarisme). L’injection de GH la fait
augmenter. En général, une concentration normale chez un enfant de petite taille est fortement en défaveur d’un diagnostic de déficit en GH,
en particulier chez les enfants âgés de 5-6 ans. À cet âge, des concentrations anormalement basses peuvent être différenciées de la normale.
Les taux sériques peuvent être bas chez les enfants déficients en GH qui présentent un craniopharyngiome. Même si un taux normal
suggère une absence de déficit en GH, un taux bas chez un enfant présentant un retard de croissance ne permet pas de conclure à un
hypopituitarisme.
Concentrations augmentées :
Les concentrations sériques d’IGF-I sont augmentées de manière fiable et prévisible chez les patients atteints d’acromégalie et chez
les enfants atteints de gigantisme en raison d’un excès d’hormone de croissance hypophysaire chez les enfants.
Des concentrations sériques d’IGF-I élevées chez les adolescents doivent toutefois être interprétées avec prudence car il est normal qu’elles
soient élevées pendant la puberté : pendant cette période, elles peuvent être 4 à 5 fois plus élevées que chez les adultes.
La grossesse est également associée à des concentrations sériques élevées.
Les maladies rares caractérisées par l’incapacité à produire l’IGF-I ou à répondre à l’IGF-I sont responsables d’un type d’anomalie de croissance
appelé nanisme de Laron, qui répond mal à un traitement par l’hormone de croissance.
4. MATÉRIEL FOURNI
L’ordre des réactifs est le même que celui des compartiments du réactif Integral.
Réactif Integral pour 100 déterminations
2,3 mL [SORB] Suspension de particules magnétiques : contenant des particules magnétiques revêtues d’un anticorps
monoclonal anti-IGF-I (6B) (souris), de la SAB (sérumalbumine bovine) et de l'azide de sodium à 0,09 %
12,0 mL [CONJ] Conjugué : contenant un anticorps monoclonal anti-IGF-I (2D 557112) (souris) marqué par un dérivé de
l’isoluminol, de la SAB (sérumalbumine bovine) et de l'azide de sodium à 0,09 %
18,0 mL [BUF|N] Tampon de neutralisation : contenant l’IGF-II (humain, recombinant), de la SAB (sérumalbumine bovine) et de
l'azide de sodium à 0,09 %
28,0 mL [BUF|Ac] Solution d’acidification : contenant 0,01 Mol HCl
Tous les réactifs sont fournis prêts à l’emploi.
5. PRÉCAUTIONS D’UTILISATION
Réservé à un usage diagnostique in vitro.
Toutefois, puisqu’il n’est pas possible de garantir l’absence totale d’agents pathogènes, tout matériel d’origine humaine doit être considéré
comme potentiellement infectieux et doit être manipulé avec précaution.
6. RÈGLES DE SÉCURITÉ
Ne pas manger, ni boire, ni fumer ou se maquiller pendant le dosage.
Ne pas pipeter avec la bouche.
Éviter tout contact direct avec l'ensemble du matériel potentiellement infectieux en portant des vêtements de laboratoire, des lunettes de
protection et des gants à usage unique.
Se laver soigneusement les mains à la fin de chaque dosage.
Éviter de provoquer des éclaboussures ou des vaporisations. Si cela arrivait, chaque goutte de réactif biologique doit être nettoyée avec une
solution d'hypochlorite de sodium contenant 0,5 % de chlore actif et le moyen utilisé doit être traité comme un déchet infectieux.
Tous les échantillons et les réactifs contenant du matériel biologique utilisés pour effectuer le test doivent être considérés comme susceptibles
de transmettre des agents infectieux. Les déchets doivent être manipulés avec précaution et être éliminés conformément aux directives du
laboratoire ainsi qu'aux dispositions réglementaires en vigueur dans chaque pays.
Le matériel réutilisable doit être stérilisé de manière appropriée conformément à la législation et aux directives locales.
Vérifier l'efficacité du cycle de stérilisation/décontamination.
Ne pas utiliser de trousses ou de composants dont la date figurant sur l'étiquette est dépassée.
®
Réactifs contenant du ProClin :
DIRECTIVE CE No 1272/2008
SYMBOLES/PICTOGRAMMES
10. ÉTALONNAGE
L’utilisation des solutions d’étalonnage spécifiques à chaque dosage permet d’ajuster les valeurs mesurées en unités relatives de luminescence
(RLU) sur la courbe maîtresse attribuée. Une solution d’étalonnage permet d’effectuer jusqu’à 11 étalonnages (au total).
Les étalons doivent être utilisés uniquement avec le lot de réactif Integral auquel ils correspondent. Ne pas utiliser d'étalons qui
correspondent à un lot de réactif Integral différent dans le même dosage. Pour garantir la bonne correspondance entre les lots,
le numéro de lot de l'étalon est également imprimé sur l'étiquette du réactif Integral.
Le ré-étalonnage en triplets est obligatoire chaque fois qu’au moins une des conditions suivantes s’applique :
- Un nouveau lot de réactifs Integral ou de réactifs Starter est utilisé.
- Le dernier étalonnage a été effectué il y a plus de 14 jours.
- L’automate d’immunoanalyse a subi un entretien.
- Les valeurs des contrôles sont en dehors des limites attendues.
®
Automate LIAISON Analyzer : les valeurs des étalons sont enregistrées dans les codes-barres de l’étiquette du réactif Integral.
®
Automate LIAISON XL Analyzer : les valeurs des étalons sont enregistrées dans l’étiquette d’identification par radiofréquence (Radio Frequency
IDentification transponder, étiquette RFID).
Test de dilution
400
350
Valeur mesurée
300
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
Valeur attendue