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Une électrode
Un électrolyte
Ils laissent passer le courant électrique sans subir de modification chimique. Dans ce
cas ,on a une conduction électronique, c.-à-d. que les porteurs de charge sont des électrons (de
charge -1 ,6.10-19 C).
Ce sont surtout des liquides, mais aussi des solides ou même des gaz, qui sont au
contraire décomposés par le passage du courant qui est assuré par les ions. L’ensemble du
phénomène (conduction + décomposition ) constituant l’électrolyse.
Electrolyte
S : section de l’électrode en m2
1 𝑙
𝜒= (3)
𝑅 𝑆
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Tableau 1: Conductivité spécifique des solutions de KCl, à 25°C.
𝑈
𝑅=
𝐼
U : différence de potentiel (V)
1 𝑙 𝐼 1
𝜒= =
𝑈⁄𝐼 𝑆 𝑆 𝑈⁄𝑙
𝑖
𝜒=
𝐸
Tel que :
𝐸 = 𝑈⁄𝑙
𝑖 = 𝐼⁄𝑆
Pour un mélange :
𝑖=𝑁
𝜒 (𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛) = ∑ 𝜒 (𝑖)
𝑖=1
𝑖=𝑁
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C(i) : concentration ionique molaire
2- Conductivité équivalente Λ
a/ Définition:
Λ = 103 χ/C
χ: Ω-1. cm-1
C : eqg/L
b/ Influence de la concentration
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Λ
HCl
CH3COOH
(Ce)1/2
Les électrolytes qui conduisent à des droites sont maintenant classés comme électrolytes
forts ; ceux qui tendent tangentiellement vers la limite linéaire des solutions diluées, sont
considérés comme des électrolytes faibles.
• Electrolytes forts:
L’extrapolation à dilution infinie des valeurs relatives aux électrolytes forts conduit à la
notion importante de la conductivité équivalente limite symbolisée par Λ∞ ou Λ0. Ces valeurs
sont à l’origine de la loi de Kohlrausch sur la migration indépendante des ions.
On considère que la conductivité d’un électrolyte à dilution infinie, est la somme des
contributions individuelles de chaque ion. Dans ce but, on introduit les conductivités
équivalentes ioniques, et l’on écrit, à dilution infinie:
Λ∞=λ∞++λ∞-
EX :
• Electrolytes faibles:
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Supposons l’électrolyte faible MA
MA M+ + A-
t=0 C 0 0
à t=t1 C-Cα Cα Cα
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑙𝑒𝑠 𝑖𝑜𝑛𝑖𝑠é𝑒𝑠
α= degré d’ionisation= ,0≤α≤1
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑠𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠
K= [M+] [A-]/[MA]
K= αC. αC / C- αC = α2C / 1- α
Remarque:
Puisque Λ= f(Ce)1/2, pour les solutions diluées d’électrolytes faibles, n’est pas une droite, on
déduit Λ∞(CH3COOH) par exemple à partir de Λ∞ des électrolytes forts.
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La figure ci-dessous représente les symboles et les termes d’électrochimie.
+ -
Anions -
Anode : Oxydation Cathode : Réduction
Cations +
Electrolyte
H2 Cl2
Pt Pt Cu Cu2+ Dépôt du Cu
Cu
H+
Dissolution
- du Cu SO42-
Cl
HCl CuSO4
4. Lois de Faraday
1ere loi: Dans une électrolyse, les produits de la décomposition électrochimique apparaissent
sur les électrodes et non dans le sein de l’électrolyte.
2ème loi: Les métaux des sels et des bases et l’hydrogène des acides appariassent à la
cathode, le reste de la molécule ou ses produits de décomposition à l’anode.
3ème loi: La masse m du métal déposée sur la cathode par électrolyse est proportionnelle à la
quantité de courant traversant la cellule (It) et à la masse atomique du métal (A) inversement
proportionnelle à la valence (n) de celle-ci.
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1 𝐴
𝑚= 𝐼𝑡
𝐹 𝑛
F : Constante de Faraday
Mode opératoire :
Calcul:
∆ncentral=0
• A dilution infinie :
t(ti)∞=(Λi)∞ /Σ(Λi)∞
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• Exemple
1/ Réactions aux électrodes (Pt): Anode Cathode
+ -
Anode: Oxydation: Cl-(aq) ½ Cl2 (g) + 1e
Cu2+
CuCl2 0,02 M
= -1 eqg CuCl2
3/ Calculer t-
Q= 103 C, ∆nc=0,0025eqg
1F t-
Q ∆nc
6. Conductivités ioniques
Puisque les nombres de transport indiquent la fraction du courant total transportée par chaque
ion, c’est-à-dire la fraction de la conductivité totale à laquelle chaque ion contribue, on peut
écrire:
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où (t+)∞ et (t-)∞ sont les nombres de transport à dilution infinie.
Cela signifie que λ (Cl-) dans HCl 1M est différente de celle dans NaCl 1M. Le concept de
conductivité ionique n’est donc réellement valable qu’à dilution infinie.
7. Mobilité ionique
F=q. E= Z. e. E
(+) (-)
Tel que : U
F : force électrique E
Z : Charge de l’ion
e : 1,6.10-19C
l
E= U/l
U : Différence de potentiel
F=Z. e. U/l
Mais l’ion est freiné par une force de frottement (Fr) (de la viscosité du solvant), donc
l’accélération de l’ion dépend de la force du champ appliqué (F) et de Fr. Cette vitesse
d’accélération est appelée vitesse de migration v, et Fr est reliée à la vitesse (v) par la formule
de Stockes:
Fr= 6 Π r η v
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La vitesse de migration est atteinte quand:
q. E=6 Π r η v
vi= q. E/6 Π r η
vi=μi. E
c’est-à-dire la vitesse augmente jusqu’à ce que les forces de frottement équilibrent la force
électrique.
v-=μ-. E
v+=μ+. E
[μ]: cm2/Vs
λi= F. μi
8. Application de la conductimétrie
Un certain nombre de composés chimiques sont peu solubles dans l’eau. Lorsqu’ils sont
placés dans l’eau, seule une faible partie passe à l’état dissout, le reste demeurant à l’état
solide.
Ks = [Ay-]x . [Bx+]y
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Ex:
Les conductivités équivalentes limites de AgNO3, KNO3 et KCl sont respectivement 115,4 ;
125,8 et 129,4 Ω-1. cm2. eqg-1.
Une solution aqueuse saturée de AgCl a une conductivité de 2,4. 10-6 Ω-1. cm-1, celle de l’eau
étant 1,16. 10-6 Ω-1. cm-1, en déduire, en utilisant le résultat donné, la solubilité de AgCl dans
l’eau.
H2 O H+ + OH-
A 25°C, la conductivité la plus basse qui puisse être obtenue avec l’eau la plus soigneusement
distillée, est 58.10-7 Ω-1. m-1 ; cette conductivité doit être attribuée aux concentrations de H+ et
OH- à l’équilibre.
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α= Λ/ Λ∞= 1,05. 10-10 / 0,05478 = 1,9. 10-9
Le produit ionique bien connu de l’eau est alors déterminé à 25°C par :
La très faible concentration des ions rend la relation α= Λ/ Λ∞ d’Arrhenius tout à fait valable,
et la valeur obtenue pour Ke est donc correcte.
8. 3 Dosage conductimétrique
Ex:
Soit une solution basique à titrer par un acide. [NaOH] = a eqg/l, [HCl] = x eqg/L.
χsolution
VHCl ajouté
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