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Problème 1 – L'arsenic
« Arsenikon » est le nom que les grecs avaient donné à un sulfure d’arsenic ayant la couleur de l’or, l’orpiment. Ce nom
s’est transmis aux alchimistes du Moyen Age très intéressés par l’or. Jusqu’à la Renaissance, les alchimistes et les
métallurgistes associent l’arsenic à tous les métaux dont il était censé représenter le « principe mâle », le cuivre étant le
principe « femelle », leur union donnant le cuivre blanc que l’on présentait comme le résultat de la transmutation en
argent.
Propriétés de l’élément
L’arsenic, de numéro atomique 33, n’a qu’un seul isotope stable, de nombre de masse 75.
3. À quelle ligne et quelle colonne du tableau périodique appartient cet élément ? Justifiez.
L’arsine AsH3
Historiquement, l'arsenic pur était préparé par chauffage d'un minerai, l'arsénopyrite (FeAsS), dans une atmosphère
exempte de dioxygène, ce qui donnait lieu à la sublimation de l’arsenic qui se condensait ensuite. Les autres minerais
d’arsenic courants sont le réalgar (AsS), orangé, et l'orpiment jaune citron (As 2S3, « arsenikon » en grec) dont l’arsenic
tire son nom. Néanmoins, actuellement, l’exploitation directe de ces minerais est restreinte, l’arsenic, impureté courante
dans de nombreux autres minerais, étant obtenu en quantité suffisante comme sous-produit d’autres métallurgies (celles
de l’or, du plomb ou du cuivre par exemple). L’arsenic récupéré dans les différentes métallurgies peut être transformé en
arsine AsH3 de haute pureté (transformation effectuée notamment par l’entreprise française l’Air Liquide ou les
entreprises américaines Air Products et Praxair), utilisé ensuite en microélectronique pour fabriquer l’arséniure de
gallium (AsGa), un semi-conducteur, et pour doper le silicium.
6. L’angle mesuré entre deux liaisons As-H dans la molécule d’arsine est de 92,1°. Justifier ce résultat
expérimental.
Si l’on s’intéresse au températures d’ébullition sous une pression de 1,013 bar des hydrures des éléments de la famille
de l’arsenic, on observe l’évolution suivante (X et Y désignent les éléments placés au-dessus de l’arsenic dans le tableau
périodique, X étant lui-même placé au-dessus de Y, Z est l’élément juste en-dessous de l’arsenic) :
8. Les atomes d’arsenic et d’hydrogène ont des électronégativités voisines. Comparer la polarité des molécules
XH3 et AsH3. Préciser sur un schéma clair l’orientation du moment dipolaire. Comparer la solubilité de ces deux
composés dans l’eau.
10. En déduire l’expression théorique de la pression totale du système P en fonction de P0, de k et du temps t. Vers
quelle valeur tend la pression totale du système lorsque le temps tend vers l’infini ?
11. Comment déterminer la valeur de la constante k à partir de mesures expérimentales de la pression totale P en
fonction du temps t ?
Structure NiAs
L’arsenic se trouve dans la nature à l’état d’arséniures tel que NiAs. Les atomes d’arsenic forment un assemblage
hexagonal de type compact. Les atomes de nickel occupent tous les sites octaédriques.
12. Soit une structure hexagonale compacte qu’on admettra idéale. Représenter la maille conventionnelle de cette
structure (prisme droit à base losange).
13. Donner au terme d’une brève démonstration la relation entre la hauteur c de la maille élémentaire et la distance
interatomique, a.
14. Dans NiAs, les valeurs expérimentales de c et a sont respectivement c = 0,50 nm et a = 0,36 nm. Qu’en
concluez-vous quant à la nature de la liaison chimique dans NiAs ?
15. Dans la structure NiAs, comment les octaèdres de coordination centrés sur l’atome de nickel sont-ils connectés
entre eux ?
16. A votre avis, une structure telle que NiAs sera-t-elle facilement adoptée par des composés très ioniques ?
Pourquoi ? On pourra discuter en la comparant à la structure de NaCl qui est constituée d'un réseau hôte de type
cubique faces centrées et dans lequel les cations occupent les sites octaédriques.
Le Vanadium
On trouve parfois dans les minerais contenant de l'arsine, du vanadium. On sait qu'il cristallise dans un structure
cubique mais reste à savoir s'il s'agit d'une structure cubique faces centrées ou d'un structure cubique centrée.
Données : masse molaire du vanadium : M = 50,9 g.mol-1 ;densité du vanadium : 5,96 ; rayon atomique du vanadium :
R = 133 pm
17. A l'aide des données fournies, déterminez la structure cristalline du vanadium. Un raisonnement détaillé est
attendu.
2. Sachant que le chrome appartient à la 4 e ligne et à la 6e colonne de la classification périodique, proposez une
structure de Lewis du trioxyde de chrome CrO 3. Respecte-t-il la règle de l’octet ? Comment peut-on qualifier le
chrome ?
3. Représentez la maille conventionnelle du réseau cubique à faces centrées formé par les anions O 2-. Indiquez la
position des sites tétraédriques et octaédriques dans ce réseau.
5. Sachant que les ions Fe 2+ occupent 1/8 des sites tétraédriques et les ions Cr t+ occupent la moitié des sites
octaédriques, déterminez le nombre d’ions Fe2+ pet le nombre d’ions Crt+ par maille.
6. Déduisez de la question précédente la formule brute de la chromite. Quelle est le degré d’oxydation t du chrome ?
7. Le paramètre de maille a vaut 419 pm et le rayon ionique de l’ion O 2- est de r(O2-) = 140 pm. En précisant les
hypothèses effectuées, calculez le rayon du plus gros cation que l’on peut insérer dans un site octaédrique. Calculez
de même le rayon du plus gros cation que l’on pourrait insérer dans un site tétraédrique.
8. En réalité, les rayons ioniques sont les suivants : r(Fe2+) = 76 pm ; r(Crt+) = 61,5 pm. Comparez ces valeurs aux
valeurs calculées à la question précédente. Commentez.
1. Filtrage du signal
La figure ci-contre présente un exemple de signal électrique, noté ue(t).
1.1
1.1.1 Donnez une valeur approchée de la valeur moyenne de ce
signal.
2. Étude spectrale
On souhaite maintenant sélectionner la fréquence fondamentale f co du signal u1 obtenu en sortie du filtre F 1 dont la
valeur est à priori voisine de celle de la fréquence f ac. On utilise pour cela le filtre F 2 dont le diagramme de Bode
en gain est présenté figure 3, à deux échelles différentes. Il possède ne fréquence caractéristique, qu’on choisit
égale à fc dont on pourra ultérieurement faire varier la valeur.
2.1.1 Déterminez la nature du filtre. Quelle est sa fréquence caractéristique ? À quelle note correspond-t-
elle ?
2.1.3 Si la fréquence fondamentale de la corde est fco = 315 Hz, déterminez de quel facteur est atténuée la
composante spectrale en sortie de ce filtre.
2.2.4 Décrivez le spectre du signal en sortie de F 2 quand on lui applique le signal u 1 obtenu en sortie du filtre
F1 (grâce à un montage suiveur intercalé entre les deux filtres, la fonction de transfert H1 est conservée). On
calculera les amplitudes de la composante spectrale de fréquence f 1 et celle de fréquence 5f1.
3. Filtre accordable
On cherche à réaliser un filtre F2 dont la fréquence soit réglable en changeant la valeur d’une résistance. On utilise
pour cela le montage de la figure suivante.
3.1 On souhaite étudier le filtre décrit précédemment, dans lequel on insère la résistance de valeur variable R’.
3.1.1 Établissez l’expression de sa fonction de transfert H2. On la mettra sous la forme suivante, avec H 0, Q et
ω0 des constantes positives que l’on exprimera en fonction de R, R’, C et C’ :
H0
H( jx) =
1+ jQ x−( )
1
x
3.2 Étudiez les variations de Q avec le coefficient r = R/R’ et montrez qu’il admet un maximum dont on donnera
l’expression en fonction de C et C’. On notera rmax la valeur de ce maximum.
3.3 On se place dans la condition r = r max. Proposez des valeurs pour R, R’, C et C’ permettant d’obtenir la
fréquence caractéristique et la finesse du diagramme de Bode de la figure 3 (on ne se préoccupera pas de la valeur
du gain maximale).
3.4 Quelle devra être la variation relative de R’ pour changer la fréquence f ac de 2 Hz ? Quelle sera la variation de
Q correspondante ? Commentez.
3.5 Même question si l’on souhaite changer la fréquence fac du Mi grave au Mi aigu.
Des protons de masse mp et de charge e sont injectés au point A0 de l'espace séparant les deux dees.
Données : c = 3,00.108 m.s-1 ; e = 1,60.10-19 C ; mp = 1,67.10-27 kg
1.2 Justifiez alors que l'on peut négliger le poids devant la force de Lorentz magnétique.
2.1 Montrez que le mouvement d'un proton dans un dee est uniforme.
2.2 Complétez la reproduction du schéma 1 en annexe et représentez les vecteurs champ magnétique dans
chacun des dees, puis les vecteurs vitesse et la force de Lorentz aux points M 1 et M2.
2.3 Établissez le système d'équations différentielles couplées vérifié par les composantes v x et vy du vecteur
vitesse du proton. Identifiez la pulsation cyclotron ωC = eB/m.
2.5 En admettant que le résultat précédent se généralise, c'est-à-dire que la n ième traversée de dee est un
mouvement circulaire uniforme de rayon R n = vn/ωC, déterminez en fonction de R n la distance dn parcourue lors du
nième demi tour dans un dee.
2.6 Montrez que la durée Δt de parcours dans un dee est indépendante de la vitesse du proton et donnez son
expression en fonction de e, m et B.
3.1 Précisez la direction et le sens que doit avoir le champ électrique entre les dees lorsque le proton décrit A 0A,
puis lorsqu'il décrit BC. Quel doit être dans chacun des cas le signe de la tension u définie schéma 1 pour que les
protons soient toujours accélérés entre les dees ?
3.2 La durée de parcours d'un proton entre les dees est suffisamment faible pour que l'on la considère comme
nulle. La tension u(t) est une tension sinusoïdale, dont le graphe est fourni ci-dessous. Indiquez sur la reproduction
en annexe de celui-ci le moment où le proton passe de A 0 à A, puis le moment où il passe de B à C, ainsi que la
durée de parcours dans chacun des dees.
3.3 Donnez la relation entre la période T de la tension et la durée Δt et déduisez-en l'expression de la fréquence f
de la tension en fonction de e, m et B. Pourquoi ωC est-t-elle appelée pulsation cyclotron ? Calculez
numériquement cette fréquence.
– Fin de sujet –
Nom, Prénom :