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Fuir le monde

Intro

Baudelaire : voyage, anywhere.


Fuir : s’éloigner (le plus loin possible) de quelque chose, de quelqu’un :
ne pas rester à proximité, ne plus être en contact : couper les ponts si
liens auparavant.
Pb si le monde correspond à la totalité.
A quelles conditions peut-on fuir ? Et pour quelle raison ? (dégoût,
ennuie, peur)
1/ Non, si monde est tout
L’homme existant est alors nécessairement inclus en lui : il ne peut donc
le fuir si hors du monde il n’y a rien. Pour fuir il est nécessaire qu’il y ait
un ailleurs (Partir, partir Lavillier).
Mais si tel est le cas plus question pour l’homme d’agir sur le monde en
vue de le transformer.
Donc soit le monde est tout et pas de liberté, ou alors le monde n’est
pas tout (présuppose que la liberté consiste uniquement à agir sur et
pas dans).

2/ Possible
Il n’y a pas de monde au sens de ce qui engloberait toutes choses
(éléments, relations).
Gabriel.
En revanche il y a des mondes au sens humain ou bien physique du
terme. Ce qui donne du sens à l’expression « fuir le monde » : ce peut
être celui dans lequel nous vivons physiquement au jour le jour pour un
monde imaginaire ; ou bien encore le monde humain (mondanité) pour
se retirer loin des hommes par exemple.
3/ Possible mais souhaitable ?
Contingence du monde : Foessel.
Le Misanthrope
Cependant, un telle fuite implique généralement un choix de la part des
hommes et donc leur responsabilité morale au moins.
Fuite différent de la mise à distance en vue de (mieux transformer le
monde) : rôle de l’Utopie par exemple tout en ayant conscience de ses
travers (cf. les dystopies).

Être au monde

L’homme est à la frontière du monde


Son corps, les actes de sa sensibilité, ses pensées et ses volitions font partie du monde défini
comme réunissant tout ce qui est matériel et spirituel. Mais le fait de penser et de vouloir en
particulier ne le sont pas. (Pb et ses raisons de penser et de vouloir ?).

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