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Actualités Cuturelles Générales - Questions Résumant La 1ère Partie Du Cours
Actualités Cuturelles Générales - Questions Résumant La 1ère Partie Du Cours
1) TOPIQUES
Topique = représentation du fonctionnement du système psychique selon Sigmund
Freud. Il en a théorisé deux successives : la 1ère vers 1900, la 2ème vers 1920.
1ère topique
Cette première topique compte 3 termes : le conscient, le préconscient et l’inconscient.
Le conscient, c’est ce que nous pouvons contrôler. C’est la partie visible de l’iceberg.
Le préconscient, c’est la partie semi-immergée de l’iceberg. On y trouve notre
mémoire, nos connaissances, … des choses que l’on utilise tout le temps sans s’en
rendre compte. L’inconscient, enfin, c’est la partie immergée de l’iceberg. C’est tout
ce que l’on ne peut pas contrôler, c’est-à-dire nous peurs, nos pulsions, etc.
2ème topique
Cette 2e topique détaille spécifiquement la structure de l’Inconscient, qui est devenu
l’objet central de la théorie psychanalytique et remplace la 1ère topique. Elle compte
aussi 3 termes mais ils sont complètement différents des termes de la 1ère. La 2e
topique comprend : le Ça, le Surmoi, le Moi.
Le ça est le siège de nos pulsions (= énergie mentale irrépressible), il n’a pas de
réflexion, de sentiments, de tabous, ni de limite morale. Il exprime la toute-puissance
de l’individu, « Je veux ça maintenant ». Il est totalement autocentré, égoïste, mais
n’oublions pas que c’est ici l’Inconscient qui s’exprime.
Ensuite, nous avons le Surmoi qui est l’ensemble des injonctions positives (modèles)
et négatives (répulsion, interdits) qui nous ont été inculquées par la famille qui vont
modeler nos pulsions et les freiner. Le Surmoi se développe surtout durant notre petite
enfance, on baigne dedans donc ces injonctions nous paraissent naturelles. Elle nous
disent « ça, c’est pas bien » (par ex : l’inceste : c’est mal tu ne peux pas te marier avec
ton père ou avec ta mère - le complexe d’Œdipe) ou « ça c’est bien, c’est comme ça
qu’il faut faire ».
Enfin, il y a le Moi que Freud a quasiment supprimé de sa théorie. Depuis Descartes
au 17e siècle (cogito ergo sum : c’est parce que je pense que je suis un humain), le moi
était le propre de l’Homme : l’idée de Dieu s’est progressivement effritée et a fait
place à une conception où l’Homme est au centre du monde. Au 19e siècle, avec le
Romantisme, le Moi est à son apogée : c’est ce que notre personnalité a de spécifique,
c’est ce qu’on est supposé être réellement. Freud, lui, manifeste sa rupture avec ce
modèle cartésien. L’Homme ne se limite pas à ses pensées conscientes, il est mû par
ses pulsions qu’il ne maitrise pas et par son Surmoi lui aussi inconscient. Le Moi n’est
plus chez Freud qu’un compromis entre Ca et Surmoi.
Le premier stade (0 à 18 mois) est nommé stade oral. C’est un âge où l’enfant ne
perçoit pas encore son schéma corporel, il se sent comme une entité vague mais en
continuité avec le sein de sa mère. L’enfant tète le sein de sa mère pour se nourrir, et
calmer son angoisse de mort. Tout son plaisir passe par la bouche, les lèvres. C’est la
période où l’enfant met tout à sa bouche. Le sein est son premier objet sexuel, sa
bouche son premier siège du plaisir, la succion le premier acte de plaisir. Ce plaisir de
succion se retrouvera à l’âge adulte : fumer, lécher une glace, etc.
Ensuite, entre 18 et 36 mois environ, c’est le stade anal de l’enfant. Il développe les
muscles anaux (sphincters) suffisamment pour contrôler l’expulsion de ses selles.
Premièrement, il va ressentir le plaisir d’expulser son boudin fécal (plaisir de
soulagement qu’on connaîtra encore devenu adulte). Deuxièmement, il prend
conscience qu’il a un certain pouvoir sur les gens, plus précisément sur ses parents. En
effet, ils sont rassurés de voir que leur enfant défèque sans problème, ne risque pas de
mourir d’occlusion intestinale, ni de diarrhée.
Ce pouvoir, l’enfant va le remarquer et va s’en amuser. Il va retenir ses selles, refuser
d’offrir son caca. Il en développe une espèce de sadisme (mot inspiré du Marquis de
Sade, romancier et philosophe du 18e) envers ses parents. Freud va du reste appeler ce
stade stade anal sadique.
Ensuite, le capital immobilier : tous les bâtiments dont nous sommes propriétaires et
qui permettent soit de percevoir un loyer ou de tirer profit de leur vente : notre
domicile (château, villa, maison, penthouse, appart), une maison de campagne, un ou
des appartements ou kots en location, un immeuble de rapport, une surface
commerciale, etc. Ces bâtiments peuvent être à usage domestique, utilisés comme
habitat ou lieu de travail, mais aussi à usage commercial ou même spéculatif.
Puis le capital mobilier, c’est l’ensemble des objets de valeur, de luxe, objets anciens
ou contemporains : voiture(s), vêtements de grande marque, bijoux, mobilier design,
collection de vins rares, œuvres d’art. Avantage : ce type de capital peut facilement
passer les frontières en cas d’urgence (émeute, guerre civile, conflit entre États) et
éventuellement se revendre durablement sans dévaluation – alors que le capital
financier peut s’effondrer du jour au lendemain. Remarque : dans la société de
consommation, beaucoup de familles croient posséder un réel capital mobilier et
même une vraie petite fortune pour des collections d’objets qu’ils ont payé cher mais
qui se révèlent sans valeur de revente (ex : bouteilles de parfum).
En temps de guerre civile, il est assez avantageux d’avoir un capital mobilier. En effet,
c’est facilement transportable d’un pays à un autre et aussi, il garde une certaine valeur
dans les pays non touchés par la guerre. En bref, il est facilement « vendable ».
Le capital immobilier risque d’être brulé ou détruit lors d’une guerre ou d’une guerre
civile ; pire, les compagnies d’assurance risquent de faire faillite et de ne pas nous
dédommager.
Le capital foncier risque d’être brulé (mais pas détruit) et de ne pas pouvoir offrir le
rendement espéré : un champ brûlé ou labouré par les tanks ne donnera pas de récolte
pendant au moins une année ; dans une forêt dévastée il faudra attendre que les arbres
repoussent, ce qui prend plusieurs décennies selon les espèces.
En cas de guerre civile ou entre États, une partie du capital financier – les billets –
passe facilement les frontières (dans une mallette, ou caché sous la banquette de la
voiture) mais, il subit une dévaluation souvent brutale en passant dans un autre pays
(sauf si on possède des devises-refuge comme le dollar US ou le franc suisse). L’or est
généralement stable. Les actions boursières chutent, les obligations d’État
s’effondrent.