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Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 105
III. Résistance au transfert : la convection
Dans un écoulement turbulent en contact avec une paroi solide, il existe le long
de la paroi une mince couche de fluide (film mince) dT en écoulement laminaire.
Le transfert par convection est la superposition de deux phénomènes :
1. on admet que dans le film il n’y a aucun
kf << ks Résistance
mélange de matière et que la chaleur se
transmet par conduction perpendiculairement
à la paroi. La conductivité des fluides étant Fluide Solide
faible par rapport à celle des solides, cette
couche constitue donc une zone importante Tf
de résistance au transfert thermique. Il y a
ainsi une forte variation de température dans
cette couche.
Tp
2. au sein du fluide, la chaleur se transmet kf ks
parfaitement, grâce au mélange et la
dT
température devient parfaitement T
homogène. Cette température est appelé
température du fluide Tf ou température de x
mélange du fluide.
turbulent laminaire
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III. Résistance au transfert : la convection
Fluide Solide
Tf
Tp
dT
kf ks
turbulent laminaire
Tf
Tp
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III. Résistance au transfert : la convection
Amortissement du
courant turbulent
Tf
.
Re dT q
Solide
.
Re dT q
dT
V=0
Ventilation Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 108
III. Résistance au transfert : la convection
Conclusion : le phénomène de convection se réduit d'un point de vue thermique
à une conduction dans la couche mince. Le flux de chaleur échangé entre le
fluide et la paroi par convection peut donc s'écrire :
d
T f T
dT
q = + k S ⎯
⎯→ q dx = + k S dT
dx 0 Tp
??
kS
q = (Tf − Tp )
dT
??
Problème :
1. dT n'est que très rarement connue.
2. k dépend de la température et celle-ci est variable dans
la couche.
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III. Résistance au transfert : la convection
Solution :
III. 1 Loi de Newton (1643-1727)
q = h S (Tf − Tp )
La résistance thermique par convection est donc égale à : Rcv = (1/h S).
On retiendra donc que dans la convection, la chaleur se sert du fluide comme véhicule pour
se déplacer. il existe deux types de transferts convectifs :
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III. Résistance au transfert : la convection
1. Convection forcée
L'écoulement du fluide est forcé par un dispositif mécanique
quelconque (pompe ou gravite pour un liquide, ventilateur ou
compresseur pour de l'air). En d’autres termes, ce mouvement est
induit par une cause indépendante des différences de température.
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III. Résistance au transfert : la convection
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III. Résistance au transfert : la convection
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III. Résistance au transfert : la convection
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III. Résistance au transfert : la convection
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III. Résistance au transfert : la convection
Résistances thermiques
Fluide chaud kf << ks Fluide froid
T1 Solide
Laminaire
Tp1
Tp2
Laminaire
ks
T2
kf
Turbulent e Turbulent
La distribution des températures dans la phase fluide peut s'obtenir en résolvant les
équations de la Mécanique des fluides et de l’énergie. Par suite de la difficulté de
résoudre ces équations, on définit le flux de chaleur transféré à la paroi de
manière purement phénoménologique (Loi de Newton), en posant :
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III. Résistance au transfert : la convection
q 1
(T1 − Tp1 ) =
T1 h1 S
q 2
Tp1
(Tp1 − Tp 2 ) =
(k S e)
Tp2
T2 q 3
(Tp 2 − T2 ) =
h2 S
(T1 − T2 )
q = (V.23)
e (1 h1 S) + (e k S) + (1 h 2 S)
T1 h1 et h2 = (force motrice)
Tp1
Problème :
force motrice = f (Tp)
Tp2
T2 Tp : Température du fluide à la surface
du solide, température délicate à
mesurer
e
Solution :
q
h1 = Définir un coefficient de transfert
(T1 − Tp1 ) S thermique global U rapport à la
différence de température des noyaux
q turbulents des fluides : T1 et T2 :
h2 =
(Tp 2 − T2 ) S
dq = U dSm (T1 − T2 ) (V.24)
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III. Résistance au transfert : la convection
Tp1
Le coefficient U représente une conductance
globale de transfert et Sm désigne une valeur
Tp2 moyenne de la surface solide de séparation.
T2
(T1 − T2 ) (T1 − T2 )
q = =
e 1 1 e 1
q
(T1 − Tp1 ) = 1 U S + +
m h1 S k S h 2 S
h1 S
q 2
(Tp1 − Tp 2 ) =
(k S e)
q 3 1 1 e 1
(Tp 2 − T2 ) = = + + (V.25)
h2 S
U Sm h 1 S k S h 2 S
(T1 − T2 )
q =
(1 h1 S) + (e k S) + (1 h 2 S)
(V.23)
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III. Résistance au transfert : la convection
Exemple d’application 5 :
L'intérieur du tube du rapport de rayon (r1/r2), entartré sur une épaisseur de « e »
circule la vapeur d’eau à Tc.
Coefficient d’échange thermique entre la vapeur d’eau et la paroi interne est hi =
5 W/ m2 °C.
Conductivité thermique du tartre kc
la température de l’aire à l’extérieur est Tf (Coefficient d’échange thermique d’air
est he)
Calculer :
a) le flux thermique correspondant
(pour une longueur de 1 m).
b) Coefficient d’échange globale.
c) Calculer T1 et T2.
Données :
Tc =125°C , kc= 2,2 W.m-1 °C-1 ; k = 46 W.m-1 °C-1 ; r1/r2 = 20/27 ; e =2 mm, hi =
5 W/ m2 °C, he = 4 W/ m2 °C. Tf = 116 °C
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III. Transfert thermique
Correction : exemple d’application 5 :
(Tc − Tf )
q =
1 ln (r1 (r1 − e )) ln (r2 r1 ) 1
+ + +
( )
h i 2 L r1 − e 2 k c L 2 k t L h e 2 L r2
125 − 116
q = = 2,78W
1 ln (20 (20 − 2 )) ln (27 20) 1
+ + +
5 . 2 1 (20 − 2 )10 -3 2 2,2 1 2 46 .1 4 . 2 1. 27 10 -3
b) Coefficient d’échange globale.
(Tc − Tf ) q q
q = U= =
1 (Tc − Tf ) S2 (Tc − Tf ) 2 L r2
US
2
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III. Transfert thermique
Correction : exemple d’application 5 :
(Tc − Tf ) q q
q = U= =
1 (Tc − Tf ) S2 (Tc − Tf ) 2 L r2
US
2
2,78
U= = 5,88 W / m 2
.C
(125 − 118) 2 1. 27 10 -3
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III. Transfert thermique
Correction : Exemple d’application 5
c) Calculer T1 et T2.
(Tc − T1 ) q
q = T1 = Tc −
1 h i 2 L (r1 − e )
h i 2 L (r1 − e ) 2,78
T1 = 125 − = 120,08C
5 2 1 (20 − 2 )10 -3
(T2 − Tf ) q
q = T2 = Tf +
1 h e 2 L r2
h e 2 L r2
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III. Résistance au transfert : la convection
ln(r r2 )
Rcd =
III.3 Conduite cylindrique recouverte d'un 2k L
manchon isolant : épaisseur critique d’isolation Rcv = (1/h 2 r L)
On pourrait penser qu'il suffit de recouvrir une surface par une couche d'un matériau
peu conducteur ( isolant) pour réduire les pertes thermiques, et que plus l'épaisseur de
revêtement est importante, plus les pertes sont faibles. Ceci est exact pour des surfaces
planes (murs), mais ne l'est pas toujours pour des surfaces courbes.
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III. Résistance au transfert : la convection
ln(r r2 )
Rcd =
III.3 Conduite cylindrique recouverte d'un 2k L
manchon isolant : épaisseur critique d’isolation Rcv = (1/h 2 r L)
Soit un tuyau, dans lequel circule un fluide à une température T1. On voudrait
calorifuger cette conduite par l'ajout d’une certaine couche d’isolant, d’épaisseur e :
e = (r – r2).
T1 T1
r2 T2 r2
r1 r1
r
Ta Ta
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III. Résistance au transfert : la convection
Rcv
5,00
r 0,00
Rcd
0 10 20 30 40 50
-5,00
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III. Résistance au transfert : la convection
T1 dRk 1 1 rc
= − 2
T2 r2 dr 2k L r r
r1
r
dRk
Ta =
1
(r − rc ) (V.27)
dr 2k Lr 2
ln (r r2 ) 1
Rk = Rk 0 + +
2 k L ( 2 r L ) h dRk
dr 0 si r rc (V.29.1)
1 rc
Rk = Rk 0 + ( )
ln r r2 + dRk 0
dr
si r rc (V.29.2)
2k L r
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III. Résistance au transfert : la convection dRk
dr 0 si r rc
Discussion : dRk 0 si r rc
dr
1 rc
Rk = Rk 0 + ln (r r ) +
2 k L r
2
dR k
r2 ≽ rc dr
0
T2
comme r ≽ r2 ≽ rc r2
rc
Ta
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III. Résistance au transfert : la convection dRk
dr 0 si r rc
1 rc
r2 ≼ rc Rk = Rk 0 + ln (r r2 ) + dRk 0
dr
si r rc
2k L r
Ta
r2
dR k
1er cas r2 < r < rc 0
dr
Rk décroît avec r r
T2
rc
Ta
dR k r2
2ème cas r > rc 0
dr
Rk croît avec r rc r
T2
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III. Résistance au transfert : la convection
Conclusion :
- Le rayon critique rc correspond au minimum de la fonction (dR/dr) ;
- Pour la conduite cylindrique creuse, rc = (k/h) ;
- L’épaisseur de l’isolant est donnée par : e = (r – r2).
r2 ≽ rc r2 ≼ rc
2ème cas : r > rc
T2
Ta
r2
r2
rc
rc r
r T2
Ta
Commentaire :
- Pour la conduite cylindrique creuse, rc = (k/h) ;
Lorsqu'on augmente l'épaisseur d'isolant, on augmente la résistance thermique due
à la conduction dans l'isolant (ce qui est favorable à la réduction des pertes par
conduction) mais on augmente aussi la surface d'échange avec l'air environnant (ce
qui est défavorable). C'est l'existence simultanée de ces deux effets qui explique ce
résultat.
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III. Résistance au transfert : la convection
La convection est un mode de transport d’énergie par l’action combinée de la
conduction, de l’accumulation de l’énergie et du mouvement du milieu. La convection
est le mécanisme le plus important de transfert d’énergie entre une surface solide et un
fluide.
La transmission de chaleur par convection est désignée, selon le mode
d’écoulement du fluide, par convection libre et convection forcée. Lorsqu’il se
produit au sein du fluide des courants dus simplement aux différences de
température, on dit que la convection est naturelle ou libre. Par contre si le
mouvement du fluide est provoqué par une action externe, le processus est appelé
convection forcée. On peut exprimer la quantité de chaleur transmise par convection
entre une paroi solide et un fluide par Loi de Newton :
q = h S (Tf − Tp )
Sous cette forme, l’équation de la convection semble être tout à fait simple. En
réalité, il n’en est rien, car cette équation n’est pas une loi de transmission de la chaleur
par convection. Le coefficient d’échange de chaleur par convection h est, en effet, une
fonction de l’écoulement du fluide, des propriétés thermiques du milieu fluide et
de la géométrie du système. Sa valeur numérique n’est généralement pas uniforme
sur une surface et elle dépend également du lieu où on mesure la température. Comme
le transfert d’énergie par convection est très intimement lié au mouvement du
fluide, si il est laminaire ou turbulent
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III. Résistance au transfert : la convection
Le problème majeur pour le calcul du flux (ou la densité de flux) thermique par
convection est la détermination du coefficient de convection h.
Variables :
V: vitesse débitante du liquide.
V, r, Cp, m, k, hi, Di, x n = 8
r : masse volumique du liquide.
Cp : chaleur massique du liquide. Dimensions :
m : viscosité dynamique du liquide. M, L, T, Q m=4
k : conductivité thermique du liquide.
Di : diamètre intérieur du tube.
(n – m) = 4 Groupements sans
x : abscisse de la section considérée
dimensions (1, 2, 3 et 4) :
avec l'origine placée à l'entrée du
1 = f(2 , 3, 4 )
tube.
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III. Résistance au transfert : la convection
1 = Di a mb rc U
2 = Di d me r f Cp g k
3 = Di h mi kj C p k hi
4 = Di h mi kj C p k x
b+c=0 a=1
r U Di
a –b -3c +1 = 0 b = -1 1 = = Re
-b -1 = 0 c=1 m
e+f +1=0 g = -1
d - e - 3f + 2g +1 = 0 e = -1 k
2 = = Pr -1
- e - 2g - 3 = 0 f =0 Cp m
- g -1 = 0 d=0
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III. Résistance au transfert : la convection (n – m) = 4 Groupements
adimensionnels (1, 2, 3
1 = Di a mb rc U et 4) : 3 = f(1 , 2, 4 )
2 = Di d me r f Cp g k
3 = Di h mi kj C p k hi
4 = Di h mi kj C p k x
De même pour 3 et 4 :
h i Di
3 = = Nu
k
x
4 =
Di
p q
Nu = F (Re, Pr , (x/Di)) = a Re Pr (x/Di)
h i Di r U Di Cp m x
= F ; ;
k m k Di
Remarque : il faut toujours veiller à écrire les paramètres de ces nombres adimensionnels
dans un système d'unité cohérent, par exemple le système SI.
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III. Résistance au transfert : la convection
Echange
thermique
h i Di
Nombre de Nusselt : Nu =
k
Régime
d'écoulement
r U Di
Nombre de Reynolds : Re =
m
Propriétés
physiques du fluide
Cp m
Nombre de Prandtl : Pr =
k
Le nombre (x/ Di) est représentatif des effets de bord : n'intervient pas quand on
est loin d'une des extrémités du tube.
Si on se trouve dans le cas d'un tube lisse avec écoulement turbulent, on utilise la
relation de Colburn :
Nu = 0,023 Re
0,8 0,33 (V.36)
Pr
Nu = 0,027 Re
0 ,8 1/ 3 (V.37)
Liquide : Pr
Nu = 0,023 Re
0 ,8 0, 4
Gaz : Pr (V.38)
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III. Résistance au transfert : la convection
En écoulement laminaire :
Nu = 0,26 Re
0, 6 0,33
Faisceau aligné : Pr (V.43)
Nu = 0,33 Re
0, 6 0,33
Faisceau en quinconce : Pr (V.44)
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III. Résistance au transfert : la convection
Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA
III. Résistance au transfert : la convection
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III. Résistance au transfert : la convection
TS > Tf
Solide Fluide à Tf
TS Tf
Poids : P = m g = ρ(Ts) v g
x
Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 145
III. Résistance au transfert : la convection
Considérons une surface verticale portée à Ts, au contact d’un fluide immobile à
Tf. Une particule P de fluide de volume v au contact de la surface a une
température voisine de Ts.
TS > Tf
Bilan des forces agissant sur la particule P :
Nombre de Grashof
Les limites des trois domaines, c’est-à-dire celles de la convection forcée (CF), de la
convection naturelle (CN) et de la convection mixte (CM), sont fixées par le nombre de
Richardson qui tend vers zéro dans le cas de la CF et vers l’infinie pour la CN. Il est
exprimé par :
Gr g L c T
Ri = 2
=
Re U2
Ri 1 ⎯
⎯→ CF
Ri 1 ⎯
⎯→ CN
Ri 1 ⎯
⎯→ CM
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III. Résistance au transfert : la convection
Plaque verticale
Une des corrélations du nombre de Nusselt qui peut être utilisée sur une large
gamme du nombre de Rayleigh est celle proposée par S. W. Churchill et H. H. S.
Chu. Elle est de la forme
2
0,387 Ra 16
Nu m = 0,825 + 8 27
1 + (0,492 Pr )
9 16
g (Tw − T0 ) L3
où Ra est le nombre de Rayleigh : Ra = Gr Pr =
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III. Résistance au transfert : la convection
Cylindre horizontal
Cette géométrie a fait l’objet de plusieurs études, Ra² c n
et la plupart des corrélations ont été établies par V.
10-10 – 10-2 0,675 0,058
T. Morgan. Pour un cylindre isotherme, Morgan
suggère une expression de la forme : 10-2 – 102 1,020 0,480
102 – 104 0,850 0,188
h D 104 – 107 0,480 0,250
Nu m = m = c Ra n 107 – 1012 0,125 0,333
k
où c et n sont des constantes, données dans le tableau ci-contre.
Pour 10 −5 Ra 10 12
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III. Résistance au transfert : la convection
Sphère
0,589 Ra 1 4
Nu m = 2 +
1 + (0,469 Pr) 9 16 4 9
Pr 0,7
Pour
Ra 10 11
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III. Transfert thermique
h) Transmission de chaleur par Rayonnement
Le rayonnement est une forme particulière de transfert thermique dans laquelle l'énergie est
protée par des ondes électromagnétiques. Le phénomène de rayonnement est crée par
l'émission et l'absorption des ondes électromagnétiques et par la transformation de celle-ci
en chaleur. Ce mode de transfert ne nécessite aucun support matériel et ne fait intervenir ni
déplacement de la matière, ni contact entre les objets ou les milieux échangeant de l'énergie.
Exemple :Chauffage par énergie infrarouge dans les opérations de cuisson et de rôtissage
par les brûleurs à gaz ou des éléments électriques.
La quantité d'énergie émise par un corps idéal (corps noir) est exprimée par la loi de Stefan-
Boltzman :
q ϕ Flux de chaleur transmis par raynnement (W)
q = S T 4 constante de Stefan-Boltzman, 5,669 × 10−8 W/(m2.K4)
T Température absolue, K
S Aire de la surface d’échange(m2)
l’émissivité du corps gris, = 1 ( corps noire)
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III. Transfert thermique
Exemple d’application 6
Pour chauffer une pièce, on utilise un radiateur cylindrique de diamètre D = 2 cm et de
longueur L = 0,5 m. Ce radiateur rayonne comme un corps noir et émet une puissance
de 1 kW. On néglige les échanges par convection et conduction.
Calculer la température T du radiateur
(, émissivité de la surface, est égale à 1 car le radiateur rayonne comme le corps noir ;
S du radiateur égale à D L ; constante de Stéfan vaut 5,67 10-8 W /m2.K4)
T = (q / S)1 / 4
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III. Transfert thermique
Révision
Une conduite cylindrique en acier de conductivité thermique ka, de diamètre intérieur Di,
et de diamètre extérieur De, transportant de l’eau chaude, est calorifugée par un
revêtement fondu à haute température, composé de terre à diatomée et d'amiante d’épaisseur
er et de conductivité thermique kr . Ce revêtement est isolé par de feutre d'amiante feuilleté
d’épaisseur ef et de conductivité thermique kf. Au cours d'un essai, on a trouvé que la
température du milieu environnant était T, la température moyenne intérieure au tuyau,
dans lequel circule l’eau, était Tc ,la température de la surface extérieure de l’isolant Te,
la température de la surface intérieur T1.
On demande de calculer :
1. Les pertes thermiques exprimées par unité de longueur de tuyau.
2. La température de la surface Ts comprise entre les deux couches de calorifuge.
3. Le coefficient de transfert thermique par convection hc à l'extérieur de la conduite,
exprimé par unité de surface externe.
4. Le coefficient de transfert thermique par convection hi à l'intérieur de la conduite,
exprimé par unité de surface interne.
Données : Di = 53 mm De = 60 mm ka = 40,4 W/m °C kr = 0,101 W/m °C
kf = 0,072 W/m °C er = 32 mm ef = 65 mm T = 30°C Tc = 482°C
Te = 50°C Ti = 470°C
Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 153
III. Transfert thermique
Revision
T
Hypothèses : he = ??
- Pas de génération de chaleur. kf
- k ≠ k(p,T), h = cst Ti kr
- Ecoulement unidir+unidim T = T (x), ka
re
- Régime stationnaire ri Tc
hi =?? er
La loi de Fourier Ts =??
ef
dT
= q = q r S(r ) = −k (2 r L) = Cte
dr Te
La loi de Newton
q = h S (Tf − Tp )
1. Les pertes thermiques exprimées par unité de longueur de tuyau.
a r 2 kf L
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V. Transfert thermique
On définit donc 4 nombres sans dimension (il faut toujours veiller à écrire
les paramètres de ces nombres dans un système d'unité cohérent, par
exemple le système SI) :
h i Di
Nombre de Nusselt : = Nu (V.34)
k
r U Di
Nombre de Reynolds : = Re (V.35)
m
Cp m
Nombre de Prandtl : = Pr (V.36)
k
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V. Transfert thermique
L'expérience est alors utilisée pour déterminer la fonction F, c'est à dire une
corrélation mathématique liant ces nombres. Cette relation est bien entendu
empirique et on détermine les paramètres des nombres à une température
moyenne entre l'entrée et la sortie du tube.
Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 157
V. Transfert thermique
Nu = 0,023 Re
0,8 0,33 (V.36)
Pr
Nu = 0,023 Re
0 ,8 0, 4
Gaz : Pr (V.38)
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V. Transfert thermique
En écoulement laminaire :
Tubes circulaires très longs
- Relation de Hausen :
Pour (L/D) < 0,03 Re 0,0668 Gz
Nu = 3,66 + (V.41)
1 + 0,04 Gz
et Gz < 100 2/3
Nu = 0,26 Re
0, 6 0,33 (V.43)
Faisceau aligné : Pr
(V.44)
Nu = 0,33 Re
0, 6 0,33
Faisceau en quinconce : Pr
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V. Transfert thermique
Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 161