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CHAPITRE I : INTRODUCTION GENERALE

I. CONTEXTE DE L’ETUDE

Les entreprises regroupent un ensemble de fonctions et de moyens financiers,


matériels et humains dont l’objectif est d’assurer sa pérennité et son développement ;
dans la majorité des cas elles n’ont pas assez des ressources pour financer leurs
investissements.

En effet, l’autofinancement est assez rare, l’une des solutions courantes est donc de
recourir à l’endettement. Toutes les décisions prises dans cette perspective relève du
domaine de la gestion.
De plus, toutes les opérations de l’entreprise se traduisent en flux financiers, de ce
fait, la fonction de financement est fondamentale, elle permet d’expliquer la
contribution des décisions financières à l’atteinte des objectifs tracés par l’organisation.
Comme instrument de suivi et d’évaluation, l’analyse financière est l’outil le plus
adapté car elle cherche les conditions de l’équilibre financier de l’entreprise et mesure la
rentabilité des capitaux investis. L’étude de la rentabilité implique une maîtrise
constante des sources de financement, qui peuvent être internes ou externes, notamment
l’endettement qui est l’un des aspects les plus significatifs.
Tout en tenant compte de l’équilibre financier, c’est-à-dire le financement des
emplois stables par les ressources permanentes et des besoins d’exploitation par les
ressources à court terme. L’entreprise a un souci permanent d’amélioration de sa
rentabilité. Cette rentabilité, une fois maximisée répondra à l’une des missions de la
gestion financière, celle de maximiser la valeur de l’entreprise.
Cependant, certaines entreprises trouvent des difficultés à gérer leurs ressources et à
déterminer le poids approprié des dettes à intégrer dans leur structure financière, ce qui
peut réduire dans une certaine mesure la richesse des actionnaires.
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II. PHENOMENE OBSERVE

BILAN COMPTABLE 2018 à 2020

ACTIF Valeurs nettes 2018 Valeurs nettes 2019 Valeurs nettes 2020
VALEURS IMMOBILISEES
Valeurs immobilisées incorporelles 458 735 083,00 534 487 641,00 534 405 852,00
Autres immobilisations corporelles 50 660 110 378,00 142 945 436 108,00 152 346 866 692,00
Avances et acomptes sur immo en 9 304 243 425,00 1 720 510 292,00 7 446 261 308,00
Prêt et autres créances à LT - - 285 628 124,00
Prêt et autres créances a MT - 221 446 402,00 -
TOTAL VALEURS IMMOBILISEES 60 423 088 886,00 145 421 880 443,00 160 613 161 976,00
VALEURS D'EXPLLITATIONS
Marchandises 1 371 774 581,00 805 201 217,00 913 295 316,00
Matières et fournitures 12 587 427 712,00 17 590 668 492,00 23 807 856 976,00
Emballages commerciaux 7 814 229 276,00 15 103 330 105,00 18 157 473 176,00
Produits finis 1 123 806 878,00 2 155 919 906,00 1 979 204 552,00
Produits et travaux encours 1 098 699 969,00 1 714 446 065,00 2 452 018 483,00
Stock a l'extérieur 863 802 066,00 14 260 660 711,00 8 302 440 776,00
TOTAL VALEURS
D'EXPLOITATION 24 859 740 482,00 51 630 226 496,00 55 612 289 279,00
VALEURS REALISABLES
Fournisseurs avances et acompte 328 270 298,00 - 3 050 649 809,00
Clients 208 675 516,00 142 119 356,00 2 518 688 529,00
Personnel 82 554 674,00 5 957 949,00 - 905 790 344,00
Etat 729 688 941,00 9 713 307 344,00 8 535 678 988,00
Société apparentées - 8 189 671,00 1 273 911 986,00
Débiteurs divers 582 955 232,00 1 194 898 807,00 1 680 394 077,00
Compte de régularisation d'actif 13 056 170 736,00 - -
TOTAL VALEURS REALISABLES 14 988 315 397,00 11 064 473 127,00 16 153 533 045,00
TOTAL ACTIF CIRCULANT 39 848 055 879,00 62 694 699 623,00 71 765 822 324,00
VALEURS DISPONIBLES
Banques et institutions financières 2 519 623 184,00 3 988 098 265,00 6 720 085 818,00
Caisse 2 519 623 184,00 143 493 600,00 87 439 221,00
TOTAL VALEURS DISPONIBLES 5 039 246 368,00 4 131 591 865,00 6 807 525 039,00
TOTAL GENERAL 105 310 391 133,00 212 248 171 931,00 239 186 509 339,00
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PASSIF VN 2018 VN 2019 VN 2020


I. CAP. PROPRES
Capital 22 282 445 562,00 22 282 445 562,00 22 282 445 562,00
Réserves 291 403 599,00 1 112 805 922,00 1 767 696 720,00
Autres réserves 3 009 319 457,00 1 853 931 080,00 24 356 298 267,00

Report a nouveau - 4 342 152 686,00 4 342 152 686,00 -


Résultat a conservé 16 428 046 450,00 - 10 891 060 671,00 - 1 818 164 122,00
Plus-values et
provisions règle 1 737 654 024,00 29 878 474 858,00 29 878 474 858,00
TOTAL CAP. PRO 39 406 716 406,00 48 578 749 437,00 76 466 751 285,00
II.EMPRUNT LT-MT
Emprunt et dette à MT 33 445 170 310,00 9 499 160 161,00 124 643 751,00
Provision 547 803 509,00 94 991 601 624,00 95 169 293 379,00
TOTAL EMPRUNTS
LT- MT 33 992 973 819,00 104 490 761 785,00 95 293 937 130,00
TOTAL RES. STAB 73 399 690 225,00 153 069 511 222,00 171 760 688 415,00
III. PASSIF CIRC
Fournisseurs 25 789 548 799,00 41 203 813 748,00 55 185 451 980,00
Clients, av et acomptes 1 399 569 390,00 1 211 769 195,00 5 189 012 745,00

Personnel - 56 940 876,00 33 147 977,00


Etat 3 236 964 005,00 10 982 511 797,00 4 733 749 503,00
Propriétaires et associés 5 306 886,00 6 517 328,00 7 919 649,00
Société apparentées 660 103 101,00 3 218 194 971,00 35 147 977,00
Créditeurs divers 121 271 344,00 1 054 488 432,00 2 241 391 093,00

Cpte de régularisation 697 937 383,00 1 444 424 362,00 -


TOTAL P. CIRC 31 910 700 908,00 59 178 660 709,00 67 425 820 924,00

Emprunt a -1 an - - -

TOTAL P. DE TRES - - -
TOTAL GENERAL 105 310 391 133,00 212 248 171 931,00 239 186 509 339,00

Nous avons observé dans le bilan comptable de l’entreprise Brasimba, que représente sa
situation patrimoniale, qui au courant de ce trois dernières années donnée 2018, 2019 et
2020 ; elle a eu dans les rubriques des emprunts les montants ci-après :
33 992 973 819,00 CDF ; 104 490 761 785,00 CDF et 95 293 937 130,00 CDF .
Cette observation nous a ainsi à approfondir la question de l’emprunt dans l’entreprise
Brasimba.
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III. QUESTION DE DEPART

La question de départ constitue le fil conducteur du travail de recherche et va


donc guider l’étape exploratoire (Sem P., 2018). C’est la question que se pose tout
chercheur et face à notre observation, notre question de départ est la suivante : quelle
est la conséquence de l’endettement sur la rentabilité de l’entreprise BRASIMBA ?

IV. REVUE DE LITTERATURE

La revue de littérature comme son nom l’indique, rapporte ce qui a été dit dans
la littérature. Elle présente les différents concepts qui aident à la compréhension du
sujet, d’une manière plus approfondie. Elle n’est pas une énumération des différents
résultats obtenus par les autres chercheurs, mais une confrontation des différents
résultats des recherches menées par les auteurs dans des études théoriques et empiriques
les plus pertinentes (état de la question) ; les plus significatives concernant le sujet. La
revue de littérature peut montrer dans certains cas, l’évolution d’un courant de pensée,
d’une théorie, d’une méthode, etc. (Sem P.et Cornet A.2017-2018, p14). Nous citons
notamment :

a) REVUE DE LITTERATURE THEORIQUE


 Modigliani et Miller (1958) :
Ils ont avancé une approche dans un contexte parfait et certain où le taux d’intérêt est
sans risque. L’information circule parfaitement et les décisions de financement n’ont
pas d’impact sur la valeur de l’entreprise donc il y a la neutralité des décisions
financières.
Dans un tel environnement toutes les structures financières sont identiques et il n’y a
pas de structure optimale, la valeur d’une entreprise endettée est égale à la valeur
d’une entreprise non endettée. Par la suite, ils ont introduit la fiscalité au
raisonnement. Dans ce cas, rien n’est neutre car il existe une structure optimale de
financement puisque les frais financiers sont déductibles de la base imposable à la
différence des dividendes qui ne le sont pas ; l’endettement se trouve, alors, privilégié.
La structure financière optimale est donc celle qui comportera un montant maximum
de dettes.
 Black et Scholes en 1973 : (la théorie des options)
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De même que la contribution de Modigliani et Miller, Black et Scholes
inauguraient une nouvelle façon d’appréhender la stratégie financière par leur
célèbre modèle d’évaluation des options sur action. Pour Black et Scholes, les
titres d’une société peuvent être considérés comme des options d’achat (ou call)
et des options de ventes (ou put). Notamment, les actions constituent des options
d’achat sur les actifs de l’entreprise. Cette interprétation concerne
essentiellement la structure financière et les décisions d’investissement. Les
propriétaires initiaux sont, en fait, des créanciers.
Les actionnaires ne deviennent propriétaires que lors qu’ils remboursent les
créanciers (dettes) ; dans le cas contraire, les créanciers restent les propriétaires
des actifs. Les capitaux propres d’une entreprise peuvent être interprétés comme
une option d’achat sur les actifs de celle-ci.
A partir de cette analyse, de nombreuses pistes de recherches ont été lancées,
portant sur l’évaluation des dettes risquées, le risque de faillite, les clauses de
remboursement anticipé, les obligations convertibles ou sur l’incidence de la
politique de financement et de la politique de dividende sur les conflits portant
sur la répartition de la valeur de l’entreprise entre actionnaires et dirigeants.
 Jenson et Meckling en 1976 : (La théorie d’agence)
Contrairement à Modigliani et Miller, Jenson et Meckling fondent leur approche
de la finance sur une nouvelle vision de la firme. Avant la firme était perçue
comme une unité homogène, et selon cette théorie, la firme est considérée
comme un nœud de contrats entre des individus (dirigeants, actionnaires,
créanciers, salariés, fournisseurs, clients, Etat…). La relation entre ces derniers
est définie par CHARREAU. G comme : « un contrat dans lequel une (ou
plusieurs personnes) a recours aux services d’une autre personne pour
accomplir, en son nom, une tâche
quelconque, ce qui implique une délégation de nature décisionnelle à l’argent »,
aux objectifs divergents, conflit d’intérêts et l’asymétrie d’information, ce qui
engendre des coûts d’agence.
 Mayers et Majluf en 1984 : (La théorie de signal)
La théorie du signal part du constat que l’information n’est pas partagée par tous
au même moment, certains intervenants sur un marché sont mieux informés que
d’autre. Cette théorie est complémentaire de la théorie d’agence, « mais, à la
différence de la théorie de l’agence, elle n’intègre pas la dimension conflictuelle
qui peut en résulter au regard des intérêts individuels respectifs des agents qui
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sont dans l’obligation de coopérer. En cela, la théorie de signalisation est une
théorie de la communication entre les agents ; les aspects conflictuels sont
exogènes à l’analyse,
alors même qu’ils sont la justification des développements de la théorie de
l’agence.
L’asymétrie d’informations peut avoir des conséquences néfastes sur la firme.
Dès lors, certaines décisions financière constituent un moyen de communication
et elles sont qualifiées de signal. En ce sens, l’endettement peut être un moyen
de distinction que les dirigeants envoient au marché. En effet, l’endettement,
comme le stipule cette théorie, envoie un signal positif au marché sur la capacité
de l’équipe dirigeante à informer les investisseurs de la qualité réelle des
opportunités d’investissement et de bonne santé financière de la firme. Car
s’endetter à un certain
niveau indique un optimisme des dirigeants quant à la solidité de leur entreprise
qui pourra supporter une telle charge financière. La théorie des signaux s’attache
donc à montrer que les dirigeants cherchent à maximiser la richesse des
actionnaires par la hausse de l’endettement.
 Pecking-Order : (La théorie de financement hiérarchique)
La théorie du Pcking-Order établie par Myers et Majluf stipule que l’entreprise a
un ordre de préférence concernant ses moyens de financements. Le financement
interne est préféré au financement externe, une entreprise qui dispose des
financements interne est considéré comme étant une entreprise rentable. Dès
lors, le classement des modalités de financement selon cette théorie est comme
suit : l’autofinancement ; l’endettement ; l’émission d’actions (augmentation du
capital).
Le financement interne permet d’éviter de donner l’information au marché,
puisque l’émission de l’information coûte cher et les projets pourraient être
imités par les concurrents L’autofinancement, lorsqu’il est disponible reste le
choix privilégie pour le financement de la firme. L’endettement quant à lui
montre la capacité de l’entreprise à faire face à la dette. Cependant, il subit des
coûts supplémentaires tels que : les garanties, les frais de dossier et le taux
d’intérêt.
Enfin, en bas de la hiérarchie figure l’émission d’actions car il provoque une
baisse des prix des actions de l’entreprise.
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Pour conclure, nous pouvons dire que les théories financières ont mis en avant le
rôle important des décisions d’endettement dans la stratégie financière de l’entreprise.

- Selon Modigliani et Miller, l’endettement est un créateur de valeur. Ceci est dû à


l’avantage fiscal provenant de la déductibilité des intérêts d’emprunts ;
- Selon la théorie des options, les actionnaires ne deviennent propriétaires que
lorsqu’ils remboursent les créanciers (dettes) ;
- Selon la théorie d’agence, l’endettement est un outil de contrôle, soit pour les
propriétaires, soit pour les prêteurs de l’entreprise ;
- La théorie de signal voie l’endettement comme étant un signal de la performance
de l’entreprise endettée ;
- Enfin, selon la théorie de Pecking-Order, l’entreprise doit avoir une hiérarchie
de financement.
b) REVUE DE LITTERATURE EMPIRIQUE

 KAHINDO HINGANAMAVYO qui à parler sur l'Evaluation financière d'un


investissement dans le secteur Hôtelier cas de Birdhôtel. L'Objet de cette étude
était d'analyser viabilité et la faisabilité de l'implantation d'un hôtel dans la ville
de Goma et plus précisément de Bird-hôtel en partant des données relatives à sa
constitution. Sa préoccupation était de répondre à la question suivante
l'investissement dans BID-hôtel est-il rentable et réalisable sur le plan financier.

A l'issue de son analyse, elle a trouvé que l'investissement de Bird-hôtel, est


faisable vu les résultats obtenus notamment : Une VA positive, un TRI qui
annule l'investissement est égal à 32,682% 

 Marc MUHUNGA MUPULU qui a parlé sur Analyse de la structure financière


d'une entreprise du secteur de transport maritime (cas de l'Ami Congo de 2007 à
2009) l'objectif de cette étude était si l'entreprise de service hôtel VIP PALACE
présente-t-elle une bonne situation financière enfin de subvenir à ses multiples
de besoin Apres donc analyse de tous les ratios et grandeurs financières, il a
conclure que la situation financière de l'HVP a été moyennement bonne pendant
cette période
 Innocent SHERIA RUVUGIRO qui a parler sur « la structure financière et son
impact sur la rentabilité » l'objet de cette étude était celle de savoir dans quelles
conditions l'entreprise est financièrement équilibré et mesurer la rentabilité des
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capitaux investis à l'issu des investigations la rentabilité est faible, ce qui déduit
a l'entreprise sa capacité de s'autofinancée
 MINAS MINO NALWANGO qui a parler sur « analyse de la performance
d'une entreprise hôtelière » cas de l'hôtel VIP sa préoccupation était celle de
savoir si l'entreprise présentait une bonne situation financière lui permettant de
subvenir à ses multiples besoin, au terme de ces analyses tous les indicateurs ont
connu un accroissement positif c'est-à-dire l'entreprise est dans une bonne
situation financière.
 SARIUS DIZOLA BUKU qui a parler sur « diagnostique de l'analyse
financière d'une entreprise » cas de la REGIDESO sa préoccupation majeure
était d'examiner la structure financière en vue de tirer des conclusions
conséquentes sur son fonctionnement à l'issu de cette étude les indicateurs son
positif et l'entreprise est en équilibre financière

V. QUESTION DE RECHERCHE

En terme scientifique la question de recherche est appelée problématique et nous


allons donner la définition de cette dernière selon quelques auteurs à savoir :
La question de recherche est l’expression précise et opératoire de l’objet en
recherche. Elle est une partie centrale de la problématique et permet d’agiter le
problème sous les angles ou aspects pour expliciter et au mieux d’appréhender, elle sert
de soubassement à la reformulation des hypothèses. (Sem. & cornet 2015).

Avant de nous poser la question se rapportant à notre travail, nous sommes sans
ignorer que plusieurs causes peuvent amener l'entreprise l'équilibre financière et la
performance financière. Rappelons que notre préoccupation est celle de faire un examen
sur les éléments comptables qui sont un outil insensible pour toute analyse de la
structure financière et pour cela notre travail tourne autour des quelques question
principales et fondamentale auxquelles nous tenterons de répondre

- La structure financière de la BRASIMBA respecte-t-elle le principe l'équilibre


financier ?

- La BRASIMBA est-elle financièrement performante ?


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VI. HYPOTHESES
L’hypothèse se définit comme « une réponse préconçue, fixée à priori ou à
posteriori que le chercheur donne aux questions, questionnements et interrogations ou sa
problématique.
Avant de nous poser la question se rapportant à notre travail, nous sommes sans
ignorer que plusieurs causes peuvent amener l'entreprise l'endettement financier et la
performance financière. Rappelons que notre préoccupation est celle de faire un examen
sur les éléments comptables qui sont un outil insensible pour toute analyse de la
structure financière et pour cela notre travail tourne autour des quelques questions
principales et fondamentale auxquelles nous tenterons de répondre

- La BRASIMBA est-elle financièrement performante 

- la structure financière de la Brasimba respecte le principe de l’équilibre


financier

Voilà les questions autour desquelles gravitera notre investigation

VII. METHODOLOGIE ET TECHNIQUE DE RECHERCHE


a) METHODE

La méthodologie est une étude de bon usage des méthodes et des techniques, il
ne suffit pas de le connaitre, encore faut-il savoir les utiliser comme il se doit, c’est-à-
dire savoir comment les adapter, le plus rigoureusement possible, d’une part à l’objet
précis de la recherche ou de l‘étude envisagée et d’autre part aux objectifs poursuivis.

Selon OMAR AKTOUF ; une méthode de recherche est une procédure logique
d’une science, c’est-à-dire l’ensemble des pratiques particulières qu’elle met en œuvre
pour que le cheminement de ses démonstrations et de ses théorisations soit clair, évident
et irréfutable ; la méthode est constituée d’un ensemble de règles qui, dans le cadre
d’une science donnée, sont relativement indépendantes des contenus et des faits
particuliers étudiés entant que tels. Elle se traduit sur le terrain par des procédures
concrètes dans la préparation, l’organisation et la conduite d’une recherche.

Dans le cadre de notre recherche nous avons fait recours aux méthodes
suivantes :
P a g e | 10
 La méthode comparative
Elle est une méthode qui permet de mettre en confrontation deux ou plusieurs
faits pour déceler les ressemblances et les différences qui existent entre eux. Cette
méthode nous a conduits à l’application des faits dans la mesure où elle nous a permis
de déceler le lien de causalité ou le facteur générateur des différences ou des
ressemblances constatées entre les faits comparés.

 La méthode analytique
Cette méthode permet au chercheur de préciser le type d’analyse qu’il prévoit de
faire. Nous procéderons par la méthode d’analyse des données, pour les données
chiffrées nous useront de l’analyse quantitative et pour les données insuffisamment
catégorisées, l’analyse qualitative.

 La méthode historique
Elle est une narration des faits dans leur ordre et leurs circonstances. Cette
méthode nous a permis d’avoir accès à l’historique des données de la BRASIMBA de
2018 à 2020.

b) TECHNIQUE

La technique est un ensemble de procédés exploités par le chercheur dans la


phase de production qui intéresse son étude. Les techniques sont des outils utilisés dans
la collecte des informations (chiffre ou non) qui devront plus tard être soumise à
l'interprétation et a l'explication grâce aux méthodes .

Les techniques qui ont permis d'élaborer le présent travail sont les suivantes :

 Les techniques documentaires :

Elles mettent en présence le chercheur d'une part et les documents supposés contenir
des informations recherchées d'autres parts. Elle nous a permis à étudier et à analyser les
documents misent à notre disposition pour avoir les informations sur les faits et les
phénomènes que nous étudions.
P a g e | 11

CHAPITRE II : RESULTAT DE L’ETUDE

Dans cette partie, il est question d'appliquer les théories invoquées


précédemment afin d'apprécier la performance financière ; nous allons faire une étude
approfondie de tous les indicateurs précités afin de déterminer la capacité de la
performance financière de la BRASIMBA.

A. BILAN COMPTABLE 2018 à2020

ACTIF Valeurs nettes 2018 Valeurs nettes 2019 Valeurs nettes 2020
VALEURS IMMOBILISEES
Valeurs immobilisées incorporelles 458 735 083,00 534 487 641,00 534 405 852,00
Autres immobilisations corporelles 50 660 110 378,00 142 945 436 108,00 152 346 866 692,00
Avances et acomptes sur immo en 9 304 243 425,00 1 720 510 292,00 7 446 261 308,00
Prêt et autres créances à LT - - 285 628 124,00
Prêt et autres créances a MT - 221 446 402,00 -
TOTAL VALEURS IMMOBILISEES 60 423 088 886,00 145 421 880 443,00 160 613 161 976,00
VALEURS D'EXPLLITATIONS
Marchandises 1 371 774 581,00 805 201 217,00 913 295 316,00
Matières et fournitures 12 587 427 712,00 17 590 668 492,00 23 807 856 976,00
Emballages commerciaux 7 814 229 276,00 15 103 330 105,00 18 157 473 176,00
Produits finis 1 123 806 878,00 2 155 919 906,00 1 979 204 552,00
Produits et travaux encours 1 098 699 969,00 1 714 446 065,00 2 452 018 483,00
Stock a l'extérieur 863 802 066,00 14 260 660 711,00 8 302 440 776,00
TOTAL VALEURS
D'EXPLOITATION 24 859 740 482,00 51 630 226 496,00 55 612 289 279,00
VALEURS REALISABLES
Fournisseurs avances et acompte 328 270 298,00 - 3 050 649 809,00
Clients 208 675 516,00 142 119 356,00 2 518 688 529,00
Personnel 82 554 674,00 5 957 949,00 - 905 790 344,00
Etat 729 688 941,00 9 713 307 344,00 8 535 678 988,00
Société apparentées - 8 189 671,00 1 273 911 986,00
Débiteurs divers 582 955 232,00 1 194 898 807,00 1 680 394 077,00
Compte de régularisation d'actif 13 056 170 736,00 - -
TOTAL VALEURS REALISABLES 14 988 315 397,00 11 064 473 127,00 16 153 533 045,00
TOTAL ACTIF CIRCULANT 39 848 055 879,00 62 694 699 623,00 71 765 822 324,00
VALEURS DISPONIBLES
Banques et institutions financières 2 519 623 184,00 3 988 098 265,00 6 720 085 818,00
Caisse 2 519 623 184,00 143 493 600,00 87 439 221,00
TOTAL VALEURS DISPONIBLES 5 039 246 368,00 4 131 591 865,00 6 807 525 039,00
TOTAL GENERAL 105 310 391 133,00 212 248 171 931,00 239 186 509 339,00
P a g e | 12

PASSIF VN 2018 VN 2019 VN 2020


I. CAP. PROPRES
Capital 22 282 445 562,00 22 282 445 562,00 22 282 445 562,00
Réserves 291 403 599,00 1 112 805 922,00 1 767 696 720,00
Autres réserves 3 009 319 457,00 1 853 931 080,00 24 356 298 267,00

Report a nouveau - 4 342 152 686,00 4 342 152 686,00 -


Résultat a conservé 16 428 046 450,00 - 10 891 060 671,00 - 1 818 164 122,00
Plus-values et
provisions règle 1 737 654 024,00 29 878 474 858,00 29 878 474 858,00
TOTAL CAP. PRO 39 406 716 406,00 48 578 749 437,00 76 466 751 285,00
II.EMPRUNT LT-MT
Emprunt et dette à MT 33 445 170 310,00 9 499 160 161,00 124 643 751,00
Provision 547 803 509,00 94 991 601 624,00 95 169 293 379,00
TOTAL EMPRUNTS
LT- MT 33 992 973 819,00 104 490 761 785,00 95 293 937 130,00
TOTAL RES. STAB 73 399 690 225,00 153 069 511 222,00 171 760 688 415,00
III. PASSIF CIRC
Fournisseurs 25 789 548 799,00 41 203 813 748,00 55 185 451 980,00
Clients, av et acomptes 1 399 569 390,00 1 211 769 195,00 5 189 012 745,00

Personnel - 56 940 876,00 33 147 977,00


Etat 3 236 964 005,00 10 982 511 797,00 4 733 749 503,00
Propriétaires et associés 5 306 886,00 6 517 328,00 7 919 649,00
Société apparentées 660 103 101,00 3 218 194 971,00 35 147 977,00
Créditeurs divers 121 271 344,00 1 054 488 432,00 2 241 391 093,00

Cpte de régularisation 697 937 383,00 1 444 424 362,00 -


TOTAL P. CIRC 31 910 700 908,00 59 178 660 709,00 67 425 820 924,00

Emprunt a -1 an - - -

TOTAL P. DE TRES - - -
TOTAL GENERAL 105 310 391 133,00 212 248 171 931,00 239 186 509 339,00
P a g e | 13
BILAN SIMPLIFIE

RUBRIQUES VN 2018 VN 2019 VN 2020


ACTIF

ACT. IMMO 60 423 088 886,00 145 421 880 443,00 160 613 161 976,00
ACT. CIRC 39 848 055 879,00 62 694 699 623,00 71 765 822 324,00
ACT. TRES 5 039 246 368,00 4 131 591 865,00 6 807 525 039,00
TOTAL ACTIF 105 310 391 133,00 212 248 171 931,00 239 186 509 339,00
PASSIF
R. STABLES 73 399 690 225,00 153 069 511 222,00 171 760 688 415,00
P. CIRC 31 910 700 908,00 59 178 660 709,00 67 425 820 924,00

P. TRES - - -
TOTAL PASSIF 105 310 391 133,00 212 248 171 931,00 239 186 509 339,00

SECTION I : ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE

EQUILIBRE FINANCIER

L'analyse de l'équilibre financier consiste à calculer et étudier l'évolution dans le


temps de trois agrégats : fonds de roulement, besoin en fonds de roulement et la
trésorerie nette.

FONDS DE ROULEMENT

1) FONDS DE ROULEMENT PROPRE

FRP = Capitaux propres – Actifs immobilisés

RUBRIQUES VN 2018 VN 2019 VN 2020


CAP. PROPRE 39 406 716 406,00 48 578 749 437,00 76 466 751 285,00
ACT. IMMO 60 423 088 886,00 145 421 880 443,00 160 613 161 976,00
FRP - 21 016 372 480,00 - 96 843 131 006,00 - 84 146 410 691,00

C0MMENTAIRE : la BRASIMBA a un fonds de roulement propre négatif c'est-à-dire


l'entreprise n'est pas en mesure de financer entièrement ses actifs immobilisés avec ses
capitaux propres. Ce pourquoi elle a fait recourt aux financements externes afin
d’assurer sa survie.
P a g e | 14

2) FONDS DE ROULEMENT NET

FRN = Ressources stables – Actifs immobilisés

RUBRIQUES VN 2018 VN 2019 VN 2020


RES. STABLES 73 399 690 225,00 153 069 511 222,00 171 760 688 415,00
ACT. IMMO 60 423 088 886,00 145 421 880 443,00 160 613 161 976,00
FRN 12 976 601 339,00 7 647 630 779,00 11 147 526 439,00

SOURCE : nous même à partir du bilan financier

COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage un fonds de roulement positif durant les


périodes de notre étude, cela signifie que l'entreprise dispose des ressources financières
suffisantes pour financer les besoins du cycle d'exploitation ; elle a une sécurité
financière pouvant lui permettre d'augmenter ses activités.

3) FONDS DE ROULEMENT ETRANGER

FRE = EMPRUNTS – ACTIFS IMMOBILISES

RUBRIQUES VN 2018 VN 2019 VN 2020


EMPRUNTS 33 992 973 819,00 104 490 761 785,00 95 293 937 130,00
ACTIFS IMMO 60 423 088 886,00 145 421 880 443,00 160 613 161 976,00
FRE - 26 430 115 067,00 - 40 931 118 658,00 - 65 319 224 846,00

COMMENTAIRE : le fonds de roulement étranger mesure la proportion des emprunts


dans le financement des immobilisations, ainsi pendant les périodes de notre étude cette
proportion était négative ce pourquoi il fallait une combinaison des capitaux propres
pour dégager un excédent en vue de financer le cycle d’exploitation

CALCUL DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT

BFR = Actif circulant – passif circulant

RUBRIQUES VN 2018 VN 2019 VN 2020


ACT. CIRC 39 848 055 879,00 62 694 699 623,00 71 765 822 324,00
P. CIRC 31 910 700 908,00 59 178 660 709,00 67 425 820 924,00
BFR 7 937 354 971,00 3 516 038 914,00 4 340 001 400,00

COMMENTAIRE : de 2018 à 2020 la BRASIMBA a dégager un BFR positif, cela


veut dire l'entreprise a un besoin de financement, qu'elle n'a pas suffisamment des
ressources pour son exploitation, elle fait recours au fonds de roulement. En 2020
P a g e | 15
l'entreprise n'a pas de besoin d'exploitation à financer, elle n'a pas utilisé son fonds de
roulement pour financer ses besoins à court terme.

CALCUL DE LA TRESORERIE NETTE

TN = FRN-BFR

RUBRIQUES VN 2018 VN 2019 VN 2020


FRN 12 976 601 339,00 7 647 630 779,00 11 147 526 439,00
BFR 7 937 354 971,00 3 516 038 914,00 4 340 001 400,00
TN 5 039 246 368,00 4 131 591 865,00 6 807 525 039,00

COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage une trésorerie nette positive durant les


périodes de notre étude cela signifie que l'entreprise dispose des ressources financières
suffisantes pour couvrir ses besoins, soit le FRN est supérieur au BFR. L'entreprise est
dans une bonne situation financière, qu'elle est même en mesure de financer un surcroit
de dépenses sans recourir à un découvert bancaire.

CALCUL DES RATIOS

1) RATIO DE FONDS PROPRE

Ratio de fonds propre = Capitaux propres/Total passif

RUBRIQUE VN 2018 VN 2019 VN 2020


CAP PROPRE 39 406 716 406,00 48 578 749 437,00 76 466 751 285,00
TOT PASSIF 105 310 391 133,00 212 248 171 931,00 239 186 509 339,00
0, 0,
TOTAL 0,374195898 23 32
EN % 37% 23% 32%

COMMENTAIRE : la BRASIMBA a une dépendance financière vis-à-vis des


institutions qui la finance dans la mesure où les Ratios de fonds propre n’excédant pas
50% pendant toutes les 3 années de notre recherche
P a g e | 16

2) RATIO DE SOLVABILITE

Ratio de solvabilité = Cap.p  / D à LT & MT

RUBRIQUE VN 2018 VN 2019 VN 2020


CAP. P 39 406 716 406,00 48 578 749 437,00 76 466 751 285,00
D à LT&MT 33 992 973 819,00 104 490 761 785,00 95 293 937 130,00
0, 0,
TOTAL 1,159260635 46 80

COMMENTAIRE : Ce ratio mesure la capacité de l‘entreprise à faire face à ses


engagement à long terme si et seulement si ce dernier est supérieur ou égal à 1. Ce
pendant en 2018 la BRASIMBA était solvable car son Ratio était supérieur 1 et le reste
des années elle avait fait face au risque de faillite vu que elle ne dégageait pas une
capacité de rembourser ses emprunts.

CONCLUSION PARTIELLE SUR L’EQUILIBRE FINANCIER

De façon générale l’analyse a permis de constaté que la Brasimba dégage un FRN


positif, elle dispose des ressources financières suffisantes pour financer les besoins du
cycle d'exploitation, en suite elle dégage un BFR positif durant toutes les trois années,
c'est-à-dire la Brasimba n' a pas suffisamment des ressources pour son exploitation, elle
fait recours au fonds de roulement ; l'entreprise a un besoin de financement, en fin elle
dégage une trésorerie nette positive cela veut dire que l'entreprise dispose des ressources
financières suffisantes pour couvrir ses besoins en court terme, elle est dans une bonne
situation financière

Nous nous trouvons dans une situation ou le FRN de l'entreprise finance entièrement le
cycle d'exploitation et permet de dégager de la trésorerie, sauf en 2020 ou le BFR est
financé par des ressources stables et par des emprunts à court terme. On peut augmenter
le FRN (augmenter les capitaux propres ou diminuer les immobilisations ou encore on
peut réduire le BFR (rotation des stocks, clients et fournisseurs)

L'analyse approfondit montre que durant toutes les périodes d'étude, les capitaux
permanents suffisent à financer la totalité des actifs fixes

A l'issue des résultats obtenus, après étude de l'équilibre financier de la BRASIMBA, il


ressort que sur toute les périodes de notre étude, le FRN est supérieur à zéro, le BFR est
P a g e | 17
supérieur à zéro sauf en 2020, la TN est supérieur à zéro. Nous pouvons donc conclure
que le principe l'équilibre financier est respecté.

En suite grâce en l’endettement l’entreprise a dégagé pendant deux ans une rentabilité
financière négative soit – 27,63% en 2018 ; -37,43% en 2019 et 27,46 % en 20220 ceci
traduit l’incapacité de capitaux investi par les actionnaires à dégage un certain niveau de
profit, le performance financière en 2018 et 2019 est menacé par l’endettement l’effet
de levier est donc négatif (effet de massue) entre ce deux années et il reste positif en
2020.
P a g e | 18

TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT

Tableau de résultat 2018

N° RUBRIQUES DEBUT CREDIT


70 Ventes marchandise 1465079833
60 Achat marchandises 1389627109
80 MARGE BRUTE 75452723
71 Production vendue 113997577122
72 Production stockée 206360834
73 Travaux fait par l'entreprise pour elle-même
61 Matières et fournitures consommés 52553056240
62 Transport consommé 5308320359
63 Autres services consommés 9303573991
81 VALEUR AJOUTEE 47114440090
74 Produits et profits divers 2141068928
76 Subvention d'exploitation
77 Intérêt et dividendes reçus
78 Reprise/provision pour dépréciation exigible 917229350
64 Charges et pertes diverses 13917489963
65 Charges du personnel 8010431237
66 Contribution et taxes 1839625862
67 Intérêt 113808097
68 Dotations provision pour dépréciation exigible
82 RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 25267110604
78 Reprise/amortissement et provision non exigible 0
68 Dotation amortissement et provision pour dépréciation 8782711290
83 RESULTAT NET D'EXPLOITATION 16484399313
84 cession d'immobilisation 56352863
Plus-values de cession
Moins-values de cession -21838474205
83 Résultat hors activité ordinaire -21782121342
87 RESULTAT DE LA PERIODE AFFECTER - 10 891 060 671
P a g e | 19
Tableau de résultat 2019

N° RUBRIQUES DEBUT CREDIT


70 Ventes de marchandise 993535164
60 Stock vendus 914824985
80 MARGE BRUTE 78710178
80 MARGE BRUTE 78710178
71 Production vendue 113430923527
72 Production stockée 1647596956
73 Travaux fait par l'entreprise pour elle-même 1892833435
61 Matières et fournitures consommées 53484595082
62 Transport consommé 6050702122
63 Autres services consommés 11819164591
81 VALEUR AJOUTEE 44795602299
74 Produits et profits divers 12003837194
76 Subvention d'exploitation
77 Intérêt et dividendes reçus 0
78 Reprise/provision pour dépréciation exigible 681020717
64 Charges et pertes divers 13355140643
65 Charge du personnel 20826880881
66 Contribution et taxe 3292399689
67 Intérêt 1984581963
68 Dotation provision pour dépréciation exigible
82 RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 28021457034
78 Reprise/amortissement et provision non exigible 0
68 Dotation amortissement et provision non exigible 11652819720
83 RESULTAT NET D'EXPLOITATION 16368637314
84 cession d'immobilisation 824782885
Moins-values de cession 19011584321
83 Résultat hors activité ordinaire -18186801436
87 RESULTAT DE LA PERIODE AFFECTER - 1 818 164 122
P a g e | 20

Tableau de résultat 2020

N° RUBRIQUES DEBUT CREDIT


70 Ventes de marchandise 6714078704
60 Achat de marchandises 31989323
80 MARGE BRUTE 6682089381
71 Productions vendues 128385934995
72 Productions stockées 1085770043
73 Travaux fait par l'entreprise pour elle-même 58728000
61 Matières et fournitures consommée 62455069954
62 Transport consommé 9723562418
63 Autres services consommés 14878394205
81 VALEUR AJOUTEE 98359409088
74 Produits et profits divers 1009106985
76 Subvention d'exploitation 0
77 Intérêt et dividendes reçus 0
78 Reprise/ provision et dépréciation exigible
64 Charges et pertes divers 10284505494
65 Charges du personnel 13495688026
66 Contributions et taxe 2949052865
67 Intérêt 704445744
68 Dotation provision non exigible 114458729386
82 RESULTAT BRUT D`EXPLOITATION 22794889343
78 Reprise s/amortissement et provision 596265165
68 Dotation amortissement et provision non exigible 23367599874
83 RESULTAT NET D'EXPLOITATION 23554634
84 cession sur 'immobilisation 23554634
Moins-values de cession 1244132828
83 Résultat net hors activité ordinaire - 1794609488
87 RESULTAT DE LA PERIODE AFFECTER 21000279855
P a g e | 21
SECTION II : ANALYSE DE LA RENTABILITE
a. RENTABILITE ECONOMIQUE (RE)

RE=EBE / TOTAL ACTIF

EBE = VA – CHARGE DU PERSONNEL

RUBRIQUES 2018 2019 2020


EBE 39104008853 23968721418 84863721062

TOTAL ACTIF
105 310 391 133 212 248 171 931 239 186 509 339
RE 37,13% 11,29% 35,48%

Source : nous-même à partir du tableau N° et le bilan

COMMENTAIRE : pour 1 franc investis par la BRASIMBA, elle gagne avant les
amortissements, taxes et les intérêts 37,13% pour 2018 ; 11,29% pour 2019 ; 35,48%
pour 2020

b. RENTABILITE FINANCIERE (RF)

RF = RESULTAT NET/CAPITAUX PROPRES

TABLEAU N°

RUBRIQUES 2018 2019 2020


RESULTAT NET - 10 891 060 671 - 1 818 164 122 21000279855

CAPITAUX PROPRES

39 406 716 406 48 578 749 437 76 466 751 285


RF -27,63 % -37,43% 27,46%

Source : nous-même à partir des bilans et compte de résultat

COMMENTAIRE : pour 1franc apporter par les actionnaires la BRASIMBA, enregistre


une perte de -27,63% pour 2018 ; -37,43% pour 2019 et gagne 27,46% de bénéfice pour
2020.
P a g e | 22

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au point conclusif de notre travail celui consacré aux perspectives de
redressement de la situation de la Brasimba qui était notre champ d'investigation. Notre
étude était fondée sur le thème " endettement financier et performance financière de
l’entreprise

Il est à noter que l'analyse de ce présent sujet avait nécessite deux questions, qui
partant de l'hypothèse selon laquelle la Brasimba est financièrement performante et sa
structure financière.

Signalons que dans cette dissertation nous avons fait recours à la méthode
comparative, analytique et historique quant aux techniques, il a été employé la
technique documentaire.

Ce présent travail comporte en son sein deux chapitres dans lesquels le premier
chapitre est consacré à l’introduction générale et le second porte sur le traitement des
résultats.

L’équilibre financier de la Brasimba a été respecté et dégage des ressources


pour financer ses activités. Soit d'un fonds de roulement positif d'un montant de 12 976
601 339 en 2018,  7 647 630 779 en 2019, et d'un montant de 11 147 526 439 en 2020,
d'un besoin en fonds de roulement de 7 937 354 971 en 2018 ; 3 516 038 914 en 2019, 
et 4 340 001 400 en 2020 qui ont impacté sur une trésorerie de ; 5 039 246 368, 4 131
591 865 ; 6 807 525 039 respectivement en  2018 ,2019 et 2020. D’où nous affirmons la
première hypothèse selon laquelle la structure financière de la Brasimba respecte le
principe de l’équilibre financier.

La Brasimba a été solvable pendant une période d'étude durant les trois années,
d’où elle a dégagé un ratio de solvabilité supérieur à l'unité (1) de 1,15 en 2018 ; 0,46
en 2019 ; et de 0,80 en 2020. 

Bien que le Fonds de Roulement est resté supérieur au Besoin en Fonds de


Roulement, c'est-à-dire que les capitaux permanents ont pu financer les valeurs
immobilisées en totalité et que les valeurs circulantes ont pu financer les dettes à court
terme en totalité durant toute la période prise en considération entre autres de 2018 à
2020. Mais la Brasimba à tendance d'accroitre son besoin en fonds de roulement c'est-à-
dire que l'entreprise mobilise plus ses actifs d'exploitation que ses passifs d'exploitation
P a g e | 23
ce qui a impacté son besoin en fonds de roulement en croissance et cela a eu une
incidence sur la performance de la Brasimba.

En ce qui concerne l’indépendance financière, il revient de dire que la Brasimba


dépend beaucoup plus des institutions que la finance vue que son ratio de fond propre
est inférieur à 50% pendant les trois années d’études soit 37% ,23% et32%
respectivement pour 2018, 2019 et 2020.

La rentabilité financière était négative pendant les trois périodes de notre étude
soit -27,63 % pour l’année 2018 ; -37,43% pour l’année 2019 ; et 27,46% pour
l’année 2020. Seule l'année 2020 que la Brasimba avait réalisé une rentabilité financière
positive de 27,46% ce qui nous pousse à dire que sa performance financière n'est pas du
tout bonne.

En revanche la rentabilité économique reste positive pendant toutes les périodes


de notre étude ce qui nous permet de décrire cette situation.

La rentabilité financière est inférieure à la rentabilité économique cela signifie


que l’effet de levier est négatif (effet de massue). Donc la Brasimba ne devrait pas
recourir à l’endettement car ce dernier a détruit la valeur de l’entreprise, elle pouvait
cependant soit céder une immobilisation, soit vendre des titres sur le marché financier
pour palier à ses problèmes d’insuffisance des ressources.

Nous n'estimons pas avoir tout épuisé dans ce domaine de la finance en étudiant
la structure financière de la Brasimba, c'est ainsi nous laissons une large ouverture à la
poursuite des chercheurs et lecteurs qui peuvent mener d'autres études en ce domaine.
Pour se faire nous tenons à souligner que toute œuvre ennuie de la main humaine ne
peut donc pas manquer des erreurs, fautes. C'est pourquoi vos remarques et suggestion
seront les biens venus.
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BIBLIOGRAPHIE

1. OUVRAGES

0. AHWED et ALBERTINI SM, « lexique d'économique » éd. Dalloz, paris, 1987

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liège 2008

4. Christian HOARAU  « maitriser le diagnostic financier » 3 eme éd. Paris 2008

5. DEPALLENS G, gestion financière de l'entreprise, 8eme éd. DUNOND, paris 1983

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CRPA-IPN, Kinshasa, 2004

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10. La pratique de la gestion de trésorerie, M. Camille SOME, université d’Ouagadougou,


finance-comptable, 2006

11. MALOT JC et jean C, l'essentiel du contrôle de gestion, édition d'organisation paris, 1998

2. DICTIONNAIRES ET SITE WEB

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