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Première partie

Nombres complexes

3
NOMBRES COMPLEXES
I. Rappel
Le plan est rapporté à un repère orthonormé direct O ,u,v  
Produits remarquables 1. a et b des réels,
a et b deux nombres complexes
a  ib  a  ib et a  ib  a²  b²
2. Soit z un nombre complexe.
,
• z  z  2 Re  z  • z  z  2i Im  z 
,
• z  zz • zi  z  z
3. z  a  ib ,  a,b   ², z.z  a²  b²
,

1. Soit z un nombre complexe


1. a et b des réels, a  ib  a²  b²
M(z)  M  Re( z),Im( z) .
2. z et z ' des nombres complexes.
2. z AB  zB  z A
1 1
z  zB • z.z '  z z ' • z  0 , 
3. I  A* B  zI  A z z
2
z' z' n
• z  0,  • zn  z
z z
Soit z un nombre complexe 2
non nul et M(z) un point • z  z , z  zz

3.  IR et n  , cos   i sin   cosn  i sinn
n


• arg  z   u, OM  2 ,

• arg z   arg  z   2
4. Le plan complexe P est muni d’un repère orthonormé O ,u ,v  
• OM  z , M d’affixe z
• arg   z     arg  z   2
• AB  zB  z A
Si  est un argument de z
alors :
Re  z  Im  z 
cos   et sin  
z z
 
• u, AB  arg  z B  z A   2
z 
•  OA,OB   arg    2 
B
• arg( zz ')  arg( z)  arg( z ') 2 , z
A 

 z'   z  zA 
• arg    arg( z ')  arg( z ) 2
 z
 
• AB , AC  arg  C
 zB  z A 
  2
• arg( z n )  n.arg( z) 2 , n  . • Soit w et w' deux vecteurs non nuls.
• z  IR*  arg( z)  0[ 2 ] z 
• z  IR  arg( z)  [ 2 ]
*

 
 w ,w'  arg  w'   2
z 
 w
• z  IR  z  0 ou arg( z)  k , k 
zw'
  w et w' sont orthogonaux ssi i
• zi *
  arg( z )  [ 2 ] zw
2
 zw'
• z  i  z  0 ou arg( z )   k  w et w' sont colinéaires ssi 
2 zw

Bac Maths & Sciences Dhiaf Hammadi Page 1|3


Relations entre forme algébrique et forme trigonométrique

a b
r  a²  b² ; cos  et sin 
Forme a lg ébrique r r Forme trigonométrique

z  a  ib,  a, b   IR² z  r  cos   i sin   , r  0
a  r cos et b  r sin

II. Forme exponentielle


Définition  
i -i
Pour tout réel  , on pose ei = cos  + i sin  e =1 ; e  i ; e
i0 2 2
 i ;
et on lit exponentielle i. i

1 3 i

3 1
ei  1 ; e3   i , e 3  i
2 2 2 2
Propriétés

•  IR, ei  1 et arg(ei )   [ 2 ] Définition :


i(  
 Soit z un nombre complexe de module r (r >0) et

)
ei  e i , ei  ei(    ) , iei  e 2
d’argument . On écrit z = r.ei,
•  IR,k  , ei(   2k )  ei Cette écriture s’appelle forme exponentielle de z.
 , '  IR, n  , on a : ei .ei '  ei(  ')
Formules d’EULER
• 1 ei
 
n
 e   ; ei
-i i  '
i
= e ; i '
 ein :
e e

1.

2.

VI. équation zn = a, n 1, aC*

Théorème et définition Conséquence


• Pour tout entier naturel non nul n, l’équation : Le plan est muni d’un repère orthonormé
zn = 1 admet dans C n solutions distinctes direct
définies par Lorsque n  3, les points images des
• Les solutions de l’équation : zn = 1 sont racines nièmes de l’unité sont les sommets
appelées racines nièmes de l’unité. d’un polygone régulier inscrit dans le cercle
trigonométrique.

Théorème définition Conséquence


Soit a un nombre complexe non nul d’argument  et Le plan est muni d’un repère orthonormé
n un entier naturel non nul, l’équation : zn = a direct . Soit .
admet dans C n solutions distinctes définies par
Lorsque n  3, les points images des
racines nièmes de a sont les sommets d’un
Les solutions de l’équation : zn = a sont appelées polygone régulier inscrit dans le cercle de
les racines nièmes de a. centre O et de rayon .
VI. équation az2 + bz + c = 0, aC*
Conséquences
Racine carrée • Soit  un nombre complexe non nul et 
• Tout nombre complexe non nul admet deux une racine carrée de .
racines carrées opposées • Si
• Soit  un nombre complexe non nul. • Si
1) z =x + iy où x et des réels est une racine
• Si
carré de  si et seulement si • Si

• Si

2) Les racines carrées de  sont • Si

Théorème et définition
Soit a , b et c des nombres complexes tels que a0. Conséquence
L’équation az² + bz + c = 0, admet dans C, deux Si z1 et z2 sont les solutions de l’équation
az² + bz + c=0, a 0.
solutions définies par : et
Alors
où  est une racine carrée de  = b² - 4ac
et
Attention Si  IR+ éviter d’écrire

VII. Exemples d’équations de degré supérieur ou égal à 3

Théorème
Soit a1, a2, … ,an des nombres complexes tels que an = 0 et n 2.
Soit P(z) = anzn + an-1zn-1 + … + a1z1 + a0.
Si z0 est un zéro de P(z) alors P(z) = (z – z0)g(z), où g(z) est un polynôme de degré n – 1.

VIII. nombres complexes et transformations

Symétrie orthogonale d’axe  O ,u Symétrie centrale de centre o


L’application du plan dans lui qui à tout point
L’application du plan dans lui qui à tout point M d’affixe z associe le point M’ d’affixe - z est
M d’affixe z associe le point M’ d’affixe z est la la symétrie centrale de centre O.
 
symétrie orthogonale d’axe O ,u .

Rotation
Translation de vecteur w Soit  un point d’affixe z0 et  un réel. L’écriture
w est un vecteur d’affixe b. complexe de la rotation de centre  et d’angle de
L’écriture complexe de la translation tw de vecteur w mesure , qui transforme M(z) en M′(z′) est :
z'  ei  z  z0   z0
, qui transforme M(z) en M′(z′) est z′ = z + b.

Homothétie Théorème
Soit  un point d’affixe z0 et k Soit f l’application : M( z ) M'( z '  az  b) où a et b sont des
un réel. L’écriture complexe de nombres complexes.
l’homothétie de centre  et de 1. Si a =1 alors f est la translation de vecteur w d’affixe b.
rapport k, qui transforme M(z) en  b 
M′(z′) est : z'  k  z  z0   z0 2. Si a  1 et a1 alors f est la rotation de centre   
 1 a
et d’angle arg(a).

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