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Transformations et nombres complexes Lycée Marie Curie de Tarbes
• AB = |zB − zA |.
−→
• arg (zA ) = −→
e1 , OA (zA 6= 0)
− −→
• arg (zB − zA ) = − →
e1 , AB
zD − zC −−→ −−→
• arg = AB; CD .
zB − zA
−−
→ −−→ − −→ → − −−→ → −−→ − −
−→ zD − zC
En effet : AB; CD = AB; − e1 + →
e1 ; CD = −e1 ; CD − →
e1 ; AB = arg (zD − zC )−arg (zB − zA ) = arg
zB − zA
1.2.2 Un médiatrice
L’ensemble des points M du plan d’affixe z tels que |z − zA | = |z − zB | est la médiatrice du segment [AB].
Démonstration 1
1. |z − ω| = r ⇐⇒ ΩM = r
2. |z − zA | = |z − zB | ⇐⇒ AM = BM
zB − z
−−→ −−→
arg =0 [π] M A; M B = 0 [π]
zA − z
zB − z
3. Si est rel alors ce qui signifie que ou
zA − z ou
zB − z = 0
z=z
B
zA − z
b
A b b
B b b
A b
B b
M M2 M1
zB − z π
−−→ −−→
arg = [π] π
M A; M B = [π]
zA − z 2
2
zB − z
4. Si est un imaginaire pur alors ou ce qui signifie que ou
zA − z
zB − z = 0
z=z
B
zA − z
M1
b
M2
b
A b
b B
M3
Démonstration 2
Soit M, d’affixe z, un point du cercle de centre Ω et de rayon r.
−−→
Soit θ une mesure de l’angle −→
e ; ΩM . 1
|z − ω| = r
θ
Ainsi le nombre complexe z − ω a pour module r et un argument égal à θ Ω b b
→
−
On peut donc écrire que z − ω = r eiθ . e1
Exemple 1
Amérique de sud novembre 2007
Le plan P est rapporté un repère orthonormal direct (O, −
→
u, −
→
v ).
1 1
Soit f l’application qui à tout point M de P d’affixe non nulle z associe le point M ′ d’affixe : z ′ = z+ .
2 z
1. Soit E le point d’affixe zE = −i. Déterminer l’affixe du point E′ , image de E par f
3. On note A et B les points d’affixes respectives 1 et −1 et soit M un point distinct des points O, A et B.
2
z′ + 1 z+1
(a) Montrer que, pour tout nombre complexe z différent de 0, 1 et −1, on a : ′ = .
z −1 z−1
M ′B MB −−→ −−→
(b) En déduire une expression de en fonction de puis une expression de l’angle M ′ A, M ′ B en fonction
−−→ −−→ M ′A MA
de l’angle M A, M B
4. Soit ∆ la médiatrice du segment [A, B]. Montrer que si M est un point de ∆ distinct du point O, alors M ′ est un point
de ∆.
(a) Montrer que si le point M appartient Γ alors le point M ′ appartient à la droite (AB).
1 1 1 i
1. zE′ = −i + = −i + = 0. E a donc pour image O.
2 −i 2 1
1 1
2. M ′ = M ⇐⇒ z = z+ ⇐⇒ 2z 2 = z 2 + 1 ⇐⇒ z 2 = 1 ⇐⇒ z = 1 ou z = −1.
2 z
Les points invariantségaux à leur image sont donc les points d’affixe 1 et −1.
2.1 Définition
Soit T une transformation du plan qui transforme un point M d’affixe z en un autre point M’ d’affixe z ′ .
L’écriture complexe de la transformation T est la bijection f de C dans C telle que z ′ = f (z).
2.2.1 La translation
2.2.2 L’homothétie
2.2.3 La rotation
Démonstration 3
−−−→ →
1. Si M ′ est l’image du point M dans la translation de vecteur −
→
u d’affixe b alors M M ′ = −
u et donc z ′ − z = b.
b
M3 (−z) b
M(z)
→
−
Pour les trois autres la figure ci-contre suffit : e2
θ
b
O →
−
e1
M1 (−z) M2 (z)
b b
Exemple 2
Déterminer la nature des transformations √
ayant pour écriture complexe :
′ ′ 1 3 √
a) z = z − 1 + i b) z = z − i c) z ′ = 3 z d) z ′ = i z − 3i + 3
2 2
√ √
3. z ′ = 3z. T est l’homothétie de centre le point O et de rapport le rel 3.
π
4. z ′ = i(z − 3) + 3 et donc z ′ − 3 = i(z − 3). T est la rotation de centre le point Ω d’affixe 3 et d’angle .
2
Exemple 3
France juin 2007
Partie A
On considère l’équation : (E) z 3 − (4 + i)z 2 + (13 + 4i)z − 13i = 0 où z est un nombre complexe.
2. Déterminer les nombres réels a, b et c tels que, pour tout nombre complexe z on ait :
Partie B
Dans le plan complexe, rapporté au repère orthonormal direct (O, −
→
u, −
→
v ), on désigne par A, B et C les points d’affixes
respectives i, 2 + 3i et 2 − 3i.
π
1. Soit r la rotation de centre B et d’angle . Déterminer l’affixe du point A′ , image du point A par la rotation r.
4
2. Démontrer que les points A′ , B et C sont alignés et déterminer l’écriture complexe de l’homothétie de centre B qui
transforme C en A′ .
Partie A
Soit (E) l’équation z 3 − (4 + i)z 2 + (13 + 4i)z − 13i = 0.
1. On a : i3 − (4 + i)i2 + (13 + 4i)i − 13i = −i + 4 + i − 4 + 13i − 13i = 0 donc i est solution de (E).
• z−i=0⇔z =i
• z 2 − 4z + 13 = 0.
4 − 6i
∆ = −36 = (6i)2 < 0. Il y a deux racines complexes conjuguées = 2 − 3i et 2 + 3i.
2
L’ensemble des solutions est : S = {i ; 2 − 3i ; 2 + 3i}
Partie B
π
1. Soit r la rotation de centre B et d’angle .
4 π
Une écriture complexe de r est z ′ − zB = ei 4 (z − zB ) ⇔ z ′ =!ei 4 (z − 2 − 3i) + 2 + 3i.
π
√ √
2 2 √ √
On en déduit zA’ = ei 4 (−2 − 2i) + 2 + 3i = −2
π
+i (1 + i) + 2 + 3i = −2i 2 + 2 + 3i = 2 + 3 − 2 2 i.
2 2
2. Les affixes de A’, B et C ont la même partie réelle 2 donc les trois points sont alignés sur la droite d’équation x = 2.
A’ est donc l’image de C par une √ homothétie
√ de centre
√ B et de rapport k.
BA’ 3 − (3 − 2 2) 2 2 2
k > 0 donc k = = = = .
BC 3 − (−3) 6 3
Une écriture complexe de cette homothétie
√ est alors :
′ ′ 2
z = k(z − zB ) + zB c’est-à-dire z = (z − 2 − 3i) + 2 + 3i.
3