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Sommaire
I.
II.
III.
Introduction
IV. Les différentes topologies des onduleurs multi-niveaux
V. Avantage des Onduleurs multi-niveaux :
VI. Onduleur de tension monophasé en pont (quatre
interrupteurs)
VII. Etude du fonctionnement de la partie puissance :
Commande Pleine Onde :
Les convertisseurs statiques d'énergie électrique représentent le véritable cœur de tout système électrique; à partir
d'une source d'énergie brute, ils doivent alimenter les différents circuits en énergie, avec un flux maîtrisé et adapté
aux conditions de fonctionnement. Si l’on sait aujourd’hui remplir toutes les fonctions de conversion, les
concepteurs s’efforcent d’améliorer continuellement certaines performances. Si la réduction du coût d’exploitation
global est bien souvent le critère principal pour l’utilisateur final, cet objectif ultime doit être décomposé en
plusieurs objectifs intermédiaires:
augmentation du rendement,
amélioration de la puissance massique et volumique,
augmentation des performances dynamiques,
réduction des perturbations,
recherche d’une meilleure sûreté de fonctionnement.
Les onduleurs multi-niveaux permettent de délivrer une tension plus élevée et de meilleure qualité que les
onduleurs conventionnels. Leur champ d’application est le domaine des moyennes et hautes tensions à fréquences
de pulsation élevées.
Ces dernières années, des convertisseurs statiques sont de plus en plus exploités dans des applications diverses. On
les retrouve dans des applications domestiques, le transport ferroviaire, urbain ou maritime, et même dans plusieurs
industries.
Certaines d’entre elles exigent une alimentation électrique à haute ou moyenne tension, facilement réglable et ayant
de bonnes performances spectrales.
Grâce aux progrès récents dans la technologie des composants de puissance à semi-conducteur, les onduleurs multi-
niveaux constituent désormais la configuration standard dans la commande des moteurs à courant alternatif de
moyennes et de fortes puissances. L’adoption de ce type d’onduleurs dans les installations industrielles a été
motivée par des avantages tels que la réduction des harmoniques, l’amélioration du facteur de puissance, la
réduction du filtrage et le rendement élevé du système d’entraînement. L’utilisation des onduleurs multi-niveaux
permet de générer des tensions très proches de la sinusoïde. Les onduleurs à deux et à trois niveaux sont bien
adoptés surtout pour les moteurs à moyenne puissance.
L’utilisation des onduleurs conventionnels ou multi-niveaux commandés par des techniques dites " Modulation de
Largeur d’Impulsion " MLI ou " pleine onde ", peuvent présenter des défauts structurels. Ce type de
dysfonctionnement induit des contraintes pouvant générer l’endommagement pour les installations industrielles; il
est donc évident de voir le comportement de la machine asynchrone lorsque ces onduleurs ont le fonctionnement
asymétrique.
I. Introduction :
L’onduleur de tension est un convertisseur statique qui permet de fournir une tension alternative d'amplitude et de
fréquence réglables à partir d’une source de tension continue. L’onduleur de tension est constitué de cellule de
commutation généralement à transistor ou thyristor pour les grandes puissances.
Un convertisseur à niveaux multiples ou convertisseur multi-niveaux peut commuter chaque entrée ou sortie au
moins entre trois niveaux de tension ou de courant . Dans les dernières années, on a vécu l’apparition et le
perfectionnement de nouveaux composants de puissance commandables à l’ouverture et à la fermeture, qui on
permit la conception de nouveaux convertisseurs fiables, rapides et puissants. Parmi ces convertisseurs on distingue
les convertisseurs multi-niveaux à structure NPC (Neutral Point Clamping).
Le concept de convertisseurs multi-niveaux a été mis en place depuis 1975. Le terme multi-niveaux a commencé
avec les convertisseurs à trois niveaux. Ultérieurement, plusieurs topologies de convertisseurs multi-niveaux ont été
développées.
La qualité d’onde : les convertisseurs multi-niveaux peuvent générer des tensions de sortie avec une
distorsion très faible et de bonnes qualités.
Courant d’entrée : les convertisseurs multi-niveaux peuvent tirer un courant d'entrée avec une faible
distorsion.
fréquence de découpage : les convertisseurs multi-niveaux peuvent fonctionner à la fois à la fréquence
fondamentale et à une fréquence de découpage élevée (MLI). Il convient de noter qu’une grande fréquence
de commutation signifie généralement des pertes réduites, donc un gain plus élevé dans le rendement du
convertisseur.
La figure (1) représente les topologies des onduleurs multi-niveaux les plus récentes
La figure (1) : différents topologies des onduleurs multi-niveaux
i1
iQ1 iD1
K1 D1 K4 D4
Q1 Q4
E Charge R,L
iC
uC
Q2Q3
Figure N°2. : Schéma de principe de l'onduleur en Pont
Le montage est constitué de deux bras d'onduleur: le bras A constitué de K1 et K2, le bras B constitué de K4
et K3.
La source est un générateur de tension continue réversible en courant.
Les interrupteurs Q1, Q2, Q3 et Q4 sont des interrupteurs commandable à l’ouverture et à la
fermeture. D1, D2, D3 et D4 sont des diodes supposées idéales.
Si on considère A, K1, K2, B, K4, K3 comme des variables logiques (fonctionnement en soupapes),
on obtient les équations logiques suivantes:
Soupape Ki Ki=0 Transistor bloqué Ki=1 Transistor saturé
K1, K3
K2, K4
Analyse du fonctionnement
La commande des interrupteurs impose un fonctionnement périodique de période T réglable.
Pendant la première demi-période (0 ≤ t < T/2), la commande impose K1 et K3 fermé, K2 et K4 ouvert. Pendant la
deuxième demi-période (T/2 ≤ t <T), la commande impose K1 et K3 ouvert et K2 et K4 fermé. Chaque alternance
début par une phase de restitution et se termine par une phase d’accumulation.
di
*pour 0≤ t <T/2 : K1 et K3 fermés et K2 et K4 ouverts donc uc=L + R .i=u=E la tension aux bornes de la
dt
charge est positive. Le courant circule soit par Q1 et Q3 (Figure N°4) soit par D1 et D3 (Figure N°3) suivant le
signe de celui-ci Le courant dans la charge i s’annule à l’instant t1.le courant de source est égal au courant de la
charge i1=i
iD1
Pour 0 ≤ t < t1 : le courant dans la charge est négatif i < 0. Le K1 D1 D4
K4
courant circule par les diodes D 1 et D3 : iD1 = iD3 = -i. Les Q1 Q4
Charge R,L i
interrupteurs Q1 et Q3 ne conduisent pas.
La puissance instantanée p = u.i < 0 : il y a transfert E u
Q2 Q3 iD3
d’énergie de la charge vers la source de tension. Il s’agit
K2 D2 K3
d’une phase de récupération ou restitution.
Figure(3) : schéma équivalant restitution
Alternance positive pour 0≤t≤t1
iQ1
Pour t1 ≤ t < T/2 : le courant dans la charge est positif i ≥ 0. K1 D1 K4
Q1 Q4
Le courant circule par les interrupteurs Q1 et Q3 :iQ1 = iQ3 = i. D4
Charge R,L
i
Les diodes D1 et D3 sont bloquées.
La puissance instantanée p = u.i ≥ 0 : il y a transfert u
Q2 Q3 iQ3
d’énergie de la source vers la charge. Il s’agit d’une phase K2 D2 K3
d'alimentation ou accumulation.
Figure(4) : schéma équivalent accumulation
Alternance positive t1≤t≤T/2
di
*pour T/2≤t<T K2 et K4 fermés et K1 et K3 ouverts donc uc=L + R .i=i 1.u=−E la tension aux bornes de la
dt
charge est négative. Le courant circule soit par Q2 et Q4 (Figure N°6) soit par D2 et D4 (Figure N°5) suivant le signe
de celui-ci. Le courant dans la charge i s’annule à l’instant t2. . Le courant de source est égale au courant dans la
charge : i1 = -i
i1
iD4
Pour T/2 ≤ t < t2 : le courant dans la charge est positif i > 0. D1 D4
K1 K4
Le courant circule par les diodes D2 et D4 : iD2 = iD4 = i. Les Q1 Q4
Charge R,L
interrupteurs Q2 et Q4 ne conduisent pas. i
Valeur moyenne de la tension et de l’intensité pour la charge : nulles, les signaux sont alternatifs.
Remarque : les sources de tension continue doivent accepter de fournir de la puissance comme d’en
recevoir, elles doivent être réversibles en courant.
Figure N°7: oscillogrammes d’onduleur monophasé à deux interrupteurs en débit sur charge inductive
u(t)
E
t
T
-E
i(t)
IM
t
t1 t2
-IM
iQ1(t)
IM
t
iD1(t) t
-IM
iD2(t)
IM
t
t
-IM
Etude de courant
IM
de
i1 (t) la sortie :
D’après ce que précède, le courant i(t) sera la réponse à u(t) par deux équations
t différentielles :
di
L + Ri=± E=cst
-IM dt
D1D3 Q2Q4 D2D4 Q1Q3 D1D3 Q2Q4 Eléments passants
L
K 1=K3 =1 K ∗di
1=K3 =0 KE
1=K3 =1
di
En normalisent cette équation on obtient : R que l’on approche de τ +i=I
K2 =K4=0 K2 =K4=1 +i=±K2 =K4=0 dt
dt R
R E
Par identification, on trouve la constant de temps τ = et la valeur asymptotique I=±
L R
I
0 3
-IM
Pour obtient le chronogramme du courant de la sortie, il faut introduire l’équation de raccordement pour ce faire on
remarque que i(t) est un courant inductif et, par conséquent n’a pas de discontinuité. Pour le chronogramme
( )
T
précédent on peut écrire : i t= =−i (t=0 )=+ I
2
En faisant ainsi, on voit que I correspond à la valeur finale (à ne pas confondre avec la valeur asymptotique) de
l’intensité de courant i(t) et donc l’intensité maximale du courant débit par l’onduleur.
synchro
0 ½T T
t
u
+IM
-IM
On obtient le spectre :
vkmax
4E
2E
c nn b 1 1n
n
Le THD est très mauvais, de l’ordre de 48% :
4E
3 4E
5 4E
7 4E
9
0
F1 3F1 5F1 7F1 9F1