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£g le jour,

éditeur
• IIIULI
Couverture
• Photo:
BERNARD PETIT
• Maquette:
GAÉTAN FORCILLO

Maquette intérieure
• Conception graphique:
JEAN-GUY FOURNIER

DISTRIBUTEURS EXCLUSIFS;
• Pour le Canada:
AGENCE DE DISTRIBUTION POPULAIRE INC. *
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S.A. VANDER
Avenue des Volontaires 321, 1150 Bruxelles (tél.: 02-762-0662)
Georg Kirchner

traduit de l’allemand
par
Albert Decker

fO le jour,
éditeur
® 1977, Ariston Verlag, Genf

® 1983 LE JOUR, ÉDITEUR,


DIVISION DE SOGIDES LTÉE

Tous droits réservés

Ce livre a été publié en allemand sous le titre:


Pendel und Wünschelrute
chez Ariston Verlag, Genf

Bibliothèque nationale du Québec


1er trimestre 1983

ISBN 2-89044-112-1
Tout oscille

Quand la police du Tessin ne sait plus à quel saint se vouer et


que ses recherches sont vaines, il lui faut avoir recours au radiesthé­
siste Riccardo Bonetti à Minusio. Il en fut ainsi dans le cas de
Marta W.
Aidé par la police, Emilio W. de Ponte Tresa cherchait vai­
nement, depuis plus d’une semaine, sa femme disparue. Emilio et
les parents craignaient déjà le pire, car Marta souffrait souvent de
dépressions. Au moment de perdre tout espoir, Emilio se souvint
tout à coup de Bonetti. Il prit une photo de passeport de sa femme
et alla le trouver. Le radiesthésiste en voyant Bonetti sortit son pen­
dule et une carte géographique du Tessin. Il se concentra, pressa
des doigts de la main gauche la photo sur la carte géographique et,
de la main droite, il fit tournoyer le pendule qui indiqua une
maison des environs de Lugano, située en direction d’Agno. On en
informa la police et celle-ci trouva effectivement à l’endroit
indiqué la femme recherchée.
Tel fut aussi le cas pour un homme qui s’était noyé et qui avait
été recherché longtemps par la police. Bonetti indiqua exactement
dans le lac Langen l’endroit où le mort fut découvert.
Il y a encore l’histoire de Giuseppe de Canobbio, âgé de vingt-
trois ans. Tout d’abord, on avait cru qu’il s’était enfui clandesti­
nement en France. Seize jours après sa disparition, on alla trouver
Bonetti qui déclara: “Giuseppe se trouve ici sur la montagne près
de Canobbio; il est mort! ” On gravit la montagne et on trouva le
jeune homme. Il s’était pendu.
Voici comment Bonetti décrit ses capacités: “La tête de
l’homme est une sorte de poste émetteur; le corps est l’antenne.
Quand je me concentre sur mon pendule, celui-ci est l’antenne

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réceptrice et ma tête est le récepteur qui doit analyser les ondes
hertziennes captées.”
Bonetti eut une aventure déconcertante avec un médecin alle­
mand qui voulait le mettre à l’épreuve. Le radiesthésiste du Tessin
raconte: “Je lui ai révélé qu’il payait secrètement, à l’insu de sa
femme, des aliments pour son fils naturel. Le bonhomme blêmit
quand je découvris son infidélité conjugale. Depuis ce temps, il a
cru à la magie du pendule.”
Le rapport qu’a fait le journaliste Urs Grassi de ce cas est
étonnant mais nullement inexplicable, comme le prouvent de nom­
breux autres exemples dont nous allons parler.
Par exemple, au cours de la Seconde Guerre mondiale, il y
avait à Berlin un service officiel qui avait pour mission de faire
osciller le pendule au-dessus d’une carte marine pour détecter de
cette façon les navires de guerre qu’on avait fait couler.
* * *
Depuis des millénaires, la baguette et le pendule sont des
moyens de la magie. Même au vingtième siècle où la baguette
est devenue un indicateur bio-électronique et la pendule (à la dif­
férence du pendule mathématique et physique qui a l’article neutre
“das Pendel!”...) un auxiliaire scientifique de la psychologie des
profondeurs, le caractère métapsychologique du pendule s’est
maintenu et s’est développé de plus en plus. Grâce à l’aide du
pendule, on a fait et on fait constamment quantité de découvertes
étonnantes.
Les représentants de la radiesthésie
* moderne, c’est-â-dire
ceux qui se servent du pendule et de la baguette, sont de plus en
plus pris au sérieux. Tel n’était pas toujours le cas. Qu’on se rap­
pelle le philosophe Schopenhauer qui a dit:
“Tout problème parcourt trois étapes avant qu’il soit
reconnu. Dans la première étape il paraît être ridicule, dans la
deuxième il est combattu et dans la troisième il est reconnu
comme naturel.”

* Voilà le nom que donna en France, en 1930, l'abbé P uly à cet art
très ancien. Le nom est dérivé du latin radius rayon et du grec aistha-
nomai sentir. Littéralement, ce nom signifie donc: sensibilité aux
rayons.

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Les radiesthésistes savent répondre aux questions suivantes:
Est-ce que ces pierres précieuses sont authentiques? Cet homme
me convient-il? Où se trouve le disparu? Est-il mort ou vivant?
Quel est l’organe malade? L’homme sceptique, par contre, se
demande: Pourquoi le pendule oscille-t-il? La baguette, pourquoi
réagit-elle? Eh bien, ce livre, sorte de condensé de la radiesthésie
moderne et de documentation sur le pendule et la baguette, ré­
pondra à ces questions. En outre, ce manuel est conçu comme
guide pour ceux qui, par de simples expériences, se considèrent
comme sensitifs et veulent s’entraîner à l’art de manier le pendule
ou la baguette.
Le radiesthésiste couronné de succès ne l’est pas seulement
par naissance mais aussi par éducation. Sans les capacités innées et
sans la foi inébranlable dans les forces occultes, tout entraînement
est inutile de même que, sans entraînement, on ne saurait mettre en
valeur les capacités existantes. Dans ce domaine, le proverbe: À
force de forger on devient forgeron, est valable et le médecin
Georges Jakob dit: “Nous vivons aujourd’hui dans un monde de la
troisième dimension. Si on lève la tête vers la quatrième dimen­
sion, alors le monde change. Il est absolument possible que quel­
qu’un lève la tête encore plus haut et arrive à la cinquième
dimension. Ce qu’il éprouve semble être à tous les autres une
pure folie.
“On ne saurait démontrer scientifiquement qu’il existe des
énergies qui ne soient pas liées au temps et à l’espace (à la troi­
sième dimension) mais qui ont leur origine dans la quatrième ou
cinquième dimension. En effet, la science de la quatrième étape
de la conscience est à trois dimensions et elle ne peut travailler et
faire des recherches que dans ces trois dimensions. Je tiens pour
illusoire le recours au temps comme quatrième dimension, car la
cinquième étape de la conscience est transcendantale et triomphe
du temps et de l’espace. Le temps, dont on a triomphé, ne saurait
être considéré comme élément essentiel.
“La science se garde bien de rejeter ces forces qui lui sont inex­
plorables. Elle essaie même d’en examiner les effets dans la troi­
sième dimension et de donner en tout cas un nom à ces forces
mystérieuses. On appelle “forces Psi” tout ce qui ne convient pas
à notre conception moderne de la nature.
“Les énergies des dimensions plus élevées sont également
nommées énergies HD. Nous devons sortir de nos trois dimensions

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et nous contenter de la quatrième et de la cinquième, tout en
sachant que même la quatrième est inconcevable du point de vue
scientifique, fût-elle calculable mathématiquement. Elle est sûre­
ment et seulement percevable. Est-ce que ces dimensions plus
élevées ont affaire au pendule? Bien sûr, mais je crois que c’est faux
que de vouloir en faire une explication. Quiconque l’éprouve, le
conçoit; et celui qui n’éprouve rien, le rejette avec ou sans expli­
cation.”

Seuls les radiesthésistes expérimentés, ayant souvent des réus­


sites surprenantes, osent aborder les problèmes difficiles mais
démontrables de la prétendue radiesthésie caractérielle (dont nous
parlerons en détail). C’est ainsi qu’on peut découvrir des ustensiles
et des documents égarés.
Le radiesthésiste français Le Gall, colonel de l’armée, décou­
vrit, au mois d’octobre 1947, la cachette d’un bijou très précieux
de la baronne de N., en indiquant sur une carte de France la ville de
Lyon et sur la carte routière de Lyon une maison au coin de deux
rues. Sur un dessin exact de la maison, il indiqua, à l’aide du pen­
dule, à trente centimètres près, la cachette du bijou.
En 1944, le radiesthésiste Pierre Tressel découvrit sur une
carte géographique à l’échelle 1:50 000 l’endroit où se trouvait
une unité militaire qui l’intéressait. Outre les effectifs de l’unité,
Tressel sut indiquer les endroits où étaient rassemblés le matériel,
les dépôts, les batteries, les aérodromes, y compris le nombre
d’avions et de véhicules de transport. Il indiqua également l’inten­
sité du trafic, l’état des routes et des ponts ainsi que les abris
camouflés.
La radiesthésie peut même être utile aux chasseurs. Le com­
mandant de la Bastide savait indiquer très exactement l’endroit
où se trouvaient des cerfs, des sangliers et des lièvres.
Comme nous allons le montrer plus tard, on peut également
trouver à l’aide du pendule des médicaments pour les personnes
malades. Un radiesthésiste découvrit dans la Lüneburger Heide les
outils de pierre et le fond de bruyère où il aurait apparemment
vécu à l’âge de la pierre.
Est-ce de la poésie ou la vérité? Dans certains cas, nous ne le
savons pas exactement, mais d’autres cas sont confirmés par des
témoins dignes de foi ou par les résultats acquis.

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*

Celui qui manie le pendule a affaire surtout au rayonnement


personnel de l’homme, alors que celui qui se sert de la baguette
capte avant tout les rayons telluriques. Sur plusieurs grandes
routes, il y a, par exemple, des trajets redoutés comme périls
mortels.
Aux Pays-Bas, à un carrefour connu pour ses accidents
mortels, et bien qu’il pût être embrassé d’un coup d’oeil et qu’on ne
trouvât donc pas de cause raisonnable aux nombreux accidents, le
ministère des Transports fit intervenir un radiesthésiste qui se
servit de la baguette et découvrit â ce carrefour de dangereux
rayons telluriques.
Sur la route 11, entre Munich et Moosbourg, 27 personnes
trouvèrent la mort dans des accidents de la circulation pendant
une période de 18 mois. Selon la police, la plupart des accidents
étaient causés par un mauvais dépassement à des endroits qu’on
embrassait d’un coup d’oeil: explication sans doute insuffisante car
les statistiques prouvent que c’étaient surtout des automobilistes,
connaissant bien ce trajet en Bavière, qui étaient victimes de tels
accidents.
Sur l’autoroute Francfort-Mannheim, on fit également des
constatations intéressantes. Comme cause du nombre croissant
d’accidents qui atteignit en 1957 presque mille, on admit pour la
première fois l’existence de rayons telluriques. On a parlé d’un
passage mortel et de certains kilomètres mortels.
Pour découvrir les causes de ces accidents, le ministre de l’Eco-
nomie et des Transports du Land Hessen chargea l’ingénieur Franz
Bitzl d’une enquête scientifique des accidents de la circulation. On
constata que 21 400 véhicules passent par jour sur ce trajet. Sur le
trajet Francfort-Mannheim, eurent lieu en moyenne 14 accidents
par kilomètre.
On fit une enquête spéciale sur les nombreux accidents entre
les kilomètres 510 et 520. Pendant les quatre années ou cette
enquête eut lieu, 697 accidents se produisirent sur le passage de ces
dix kilomètres. Dans beaucoup d’accidents les véhicules avaient
quitté la chaussée ou avaient dérapé.
À un endroit de l’autoroute Vienne-Salzbourg où il y avait
fréquemment des accidents, on admit également que les rayons tel-

11
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Le colonel Le Gall, un radiesthésiste qui a eu du succès.

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luriques étaient en cause. Le chimiste Rudolf Wenger y fit installer
des lacets métalliques. En sa qualité de radiesthésiste, il déclara
que ces lacets neutralisaient les rayons telluriques. L’adminis­
tration de l’autoroute de Linz ne s’y opposa pas en déclarant: “De
toute façon, ces lacets ne sauraient nuire.”
Rudolf Wenger avait prétendu avoir découvert à cet endroit,
à l’aide de la baguette, trois radiations souterraines. “Ces radia­
tions émettent des rayons qui influencent les réactions des auto­
mobilistes sans que ceux-ci s’en aperçoivent, disait Wenger. Voilà
pourquoi j’ai enlacé les radiations.”
On ne sait pas si les lacets de Wenger ou les travaux de répa­
ration routière ont fait baisser considérablement le nombre d’ac­
cidents sur cette route toute droite.
L’existence de ravons telluriques, tout comme celle des rayons
cosmiques, n’est pas contestée par la science. La sphère terrestre
est entourée d’un champ de forces magnétiques et électriques dont
la présence est démontrée par des appareils de physique. Les
rayons nuisibles à la santé qui s’amoncellent surtout au-dessus des
réserves d’eau et de minerai sont probablement des rayons sem­
blables à l’électricité, mais ne sont pas les mêmes.
Il semble que des rayons telluriques en grande masse peuvent
provoquer des maladies et la mort des hommes vivant dans les
alentours. Voilà aussi une explication pour ces routes mortelles.
Celles-ci ne suivent-elles pas, par endroits, les anciennes pistes
d’animaux sauvages ou les sentiers battus et les sentiers muletiers
exposés aux radiations telluriques, comme le montre la végétation
qui y était peu luxuriante?
Des radiations réduisant la faculté de réagir des chauffeurs
semblent être la cause secrète des accidents qui se produisent
toujours aux mêmes endroits. Lors d’une enquête, environ 60 % des
chauffeurs concernés parlaient “d’hallucinations au cours d’hyp­
noses dues à l’autoroute”. Ils avaient réagi à des obstacles qui
n’existaient que dans leur imagination. Ainsi, ils n’auraient pas
remarqué, dans une telle situation, les vrais obstacles si leurs
co-équipiers ne les avaient pas avertis.
Les causes de l’hypnose de l’autoroute n’ont pas encore été
examinées à fond. Mais on peut du moins admettre que sur
certains trajets mortels où les accidents sont fréquents, ce sont, à
côté d’autres influences, des rayons telluriques qui réduisent la
faculté de concentration et de réaction des chauffeurs. À cela, se

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rattacherait la peur singulière de passer un pont qui contraint
certains chauffeurs à prier un agent de la circulation de conduire
le véhicule de l’autre côté du pont.

* * *

Les “maisons de cancer” que la statistique a énumérées sont


probablement également dues aux radiations. Dans ces maisons, le
cancer cause souvent la mort.
Le professeur Fritz Hahn de Heidelberg a constaté qu’une
rapide diminution de la tension du champ électrique causée entre
autres par les rayons telluriques peut arrêter, dans des cas graves,
la circulation du sang.
L’érudit de Munich J. Wüst, docteur en philosophie et en
médecine, a acquis de grands mérites dans l’étude des rayons tellu­
riques. Grâce à ses nombreuses recherches et à ses multiples
expériences des années durant, il réussit â construire des appareils
et des instruments de mesure à l’aide desquels il représentait gra­
phiquement les rayons telluriques. Ces expériences démontraient
que les rayons ne sont pas absorbés par des planchers en bois ou en
ciment. En effet, les métaux constituent en partie un blindage.
Des cours d’eau souterrains, des croisements de sources, des
creux souterrains et des failles de la croûte terrestre provoquent un
rayonnement particulièrement intense qu’on constate â l’aide du
compteur Geiger. Les données recueillies au cours des dernières
décennies ne laissent aucun doute que des chambres à coucher,
des ateliers et des maisons d’habitation exposés à de fortes radia­
tions telluriques causent chez presque tous les hommes de graves
dérangements de la santé. Les bêtes deviennent malades dans les
étables soumises à des rayons, et en plein air, la végétation s’étiole.
On constata l’existence de rayons également au-dessus des sources
de pétrole et de veines métalliques caves. Des radiesthésistes très
sensitifs ont également aidé avec succès les archéologues à dé­
couvrir des édifices et des cimetières ensevelis.
Les répercussions des rayons telluriques sur la santé sont très
multiples, ce qui permet de conclure qu’ils agissent surtout sur le
système nerveux. Le professeur von Gonzenbach a courageu­
sement défendu les liens qu’il y a entre les rayons telluriques et la
santé, particulièrement les troubles manifestes du système
neuro-végétatif. Les excitations des rayons telluriques agissent le

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Au-dessus de sources cachées, tremble la branche fourchue.
Cette gravure sur bois de 1556 provient de l’ouvrage
de G. Agricola: De re metallica.

plus fortement sur l’homme en repos ou assis, donc sur le chauffeur


au volant et sur l’homme dormant dans un lit.
Les rayons telluriques agissent également sur les animaux. La
toux des porcs semble due aux rayons. Les animaux, tout comme
les enfants, évitent également les zones excitantes des rayons.
Quand les vaches et les chevaux se placent de biais dans l’étable ou
dans l’écurie, ils veulent ainsi — peut-on dire — éviter les rayons
telluriques. Les chiens, par exemple, ne se couchent pas dans un
gîte arrangé par l’homme à un endroit défavorable.
Le Dr Ernst Busse, médecin dentiste, dit que les micro-ondes
biologiques expliquent beaucoup de phénomènes occultes. Dans

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le périodique suisse RGS (no 131, mars-avril 1976), il écrit: “Si,
jusqu’à nos jours, la science n’a pas su expliquer beaucoup de
phénomènes qu’elle a regardés comme imaginaires — car la
science ne considère que ce qu’on peut peser et mesurer — alors
ces phénomènes sont explicables depuis qu’on a réussi à mesurer
les plus petites ondes et même à les produire.
“Par micro-onde, j’entends un rayon électromagnétique d’une
longueur d’onde de 0 à 1 millième de millimètre et plus.
“Tout être vivant provoque une onde de fond qui le carac­
térise. Il se peut que cette onde de fond dépende de la longueur des
chromosomes (chromosomes = cellules qui sont le support des
facteurs héréditaires). Quand des longueurs d’ondes étrangères
pénètrent dans l’organisme, elles peuvent provoquer des malaises
et cela justement quand l’organisme ne peut pas se défendre contre
ces ondes étrangères. C’est de cette façon qu’on explique d’une
part, l’action des bactéries et des virus qui entrent dans les cellules
d’un organisme et, d’autre part, le processus de rejet de trans­
plantation quand l’organe transplanté a une onde étrangère.”
Le docteur Alexander Heermann, chef-médecin militaire de
Kassel, écrivit à ce sujet dans le périodique Fortschritte der Medizw.
“Dans l’échelle de la lumière et des couleurs, les rayons de crois­
sance vont de l’ultra-rouge au vert, les rayons inhibiteurs de là
jusqu’aux rayons radium dans l’échelle acoustique. Les premiers
ont une fréquence de 18 à 10 000, la bande de fréquence des
seconds va de là jusqu’aux ondes ultra-sonores.”
4

Des ondes ultra-sonores, on sait à présent qu’elles empêchent


la semence de croître, qu’elles nuisent aux animaux ou les tuent
même, qu’elles peuvent transformer l’huile et l’eau en émulsion col­
loïdale. On sait également que les nerfs se laissent influencer par
des ondes sonores, la lumière et l’électricité. Des sons discordants
peuvent même être malsains pour celui qui y est exposé. Le Dr
Busse, qui fut le premier à employer des micro-ondes biologiques
dans le traitement médical, écrit encore:
“Le sympathique et ses ganglions (partie du système neuro­
végétatif avec ganglions) et son filet conducteur qui entoure tous les
organes dominent la vie, dirigent le psychisme, la volonté, l’inspi­
ration artistique, les sentiments, l’inconscient et règlent les
fonctions inconscientes du corps. Le sympathique nous protège
contre les maladies infectieuses à l’aide des amygdales, de la
glande thyroïde, du thymus, du foie et de la rate. Il est affermi par

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l’espoir, par des suggestions positives, par la foi et le courage; par
contre, le désespoir et la crainte de la maladie l’affaiblissent et
réduisent la résistance physique. Les troubles du sympathique
entraînent des paralysies, des spasmes, des maladies mentales, de
l’asthme ainsi que des souffrances des yeux et des oreilles, du retard
de croissance, de la croissance excessive et beaucoup d’autres
maladies. Son usure amène le vieillissement.
“C’est par le sympathique que passe un courant nourri par
l’univers et qui, comme le Prana indien, entre par le dos et sort par
le sommet de la tête, lieu du troisième oeil et de la fleur de lotus
aux mille feuilles. Cela n’est pas une conception fantaisiste mais un
phénomène remarquable servant immédiatement à guérir.”
* * *
Il y a des oscillations partout, et c’est le devoir de la ra­
diesthésie, donc de ceux qui manient le pendule et la baguette, de
détecter ces oscillations. Le bâton de Moïse n’était rien d’autre
qu’une baguette à l’aide de laquelle, sur l’ordre de Dieu, il fit
jaillir de la montagne une source (Exode 17, 1-6):
“Sur l’ordre de Dieu, toute la communauté israélite quitta le
désert de fin et poursuivit sa marche par étapes, elle établit son
camp à Rephidim, mais le peuple n’avait pas d’eau potable.
“Alors le peuple se querella avec Moïse, disant: “Donne-nous
de l’eau à boire!” Moïse répondit: “Pourquoi vous querellez-vous
avec moi? Pourquoi tentez-vous Dieu?”
“Or le peuple avait envie d’eau; il gronda Moïse et dit: “Pour­
quoi nous as-tu conduits hors de l’Egypte? Est-ce donc pour nous
faire mourir de soif avec nos enfants et nos bêtes?”
“Moïse s’adressa avec véhémence à Dieu: “Que vais-je faire
pour ce peuple? Sous peu, ils vont me lapider.”
“Dieu répliqua â Moïse: “Précède le peuple et emmène
avec toi quelques-uns des anciens d’Israël. Prends également ton
bâton avec lequel tu as frappé le Nil et vas-y! Je me tiendrai devant
toi. Si tu frappes le rocher en Horeb, l’eau jaillira et le peuple
boira.”
“Ainsi fit Moïse sous les regards des anciens d’Israël. ”

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I
Le pendule
et
ses oscillations
Beaucoup sont appelés

“Est-ce que je saurais également manier le pendule?” me


demanda un jour un visiteur qui observait attentivement mon
travail. Le pendule que je tenais à la main tournoyait légèrement
à droite au-dessus d’une photographie. Je me concentrais entiè­
rement sur les mouvements du pendule qui décrivaient des cercles
de plus en plus larges, puis j’arrêtai l’expérience.
“Tenez, essayez vous-même, dis-je à mon hôte. Tenez le fil
comme je l’ai tenu. Soyez calme, appuyez le coude et courbez légè­
rement la main. Tâchez de savoir ce qui en est de cet homme.
Demandez-le au pendule qui vous répondra peut-être si vous êtes
un sensitif.”
Il tenta l’épreuve, se mit à table, prit le pendule et le tint
au-dessus de la photo. D’abord, il n’y eut rien, puis, tout à coup, le
pendule se mit â décrire à droite des cercles au-dessus de la
photo. Tout étonné, mon visiteur déposa le pendule sur la table.
“J’ai tenu ma main toute tranquille. Que c’est curieux que le
pendule se soit mis tout â coup à tournoyer 1 Qu’est-ce que tout
cela signifie?”
C’est ainsi que commença une grande amitié, il y a plus de
vingt ans. Mon visiteur devint mon élève qui m’a surpassé plus
tard maintes fois. Alors, il ne savait pas qu’il était un sensitif, qu’il
était doué pour manier le pendule et la baguette. Cette expérience
lui fit prendre conscience de ses facultés. Plus il s’occupa du pen­
dule, meilleurs étaient ses résultats. Il en est du pendule comme de
l’intelligence qui n’est nullement utile à l'homme qui en est doué
si elle n’est pas éveillée.
Le conseiller médical, le docteur E. Clasen, a constaté: “Tout
d’abord, il faut relever que tous les sensitifs se couchent sur le côté

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droit pour s’endormir. Il faut bien çà! Le sol de l’hémisphère
nord est radioactif positif. Si le sensitif se couche sur le côté gauche,
alors il tourne vers le sol également son côté radioactif positif. Il
s’agit alors de deux pôles du même nom, ce que le sensitif ne saurait
souffrir et son sommeil serait troublé. S’il se couche sur le côté droit
qui est radioactif négatif, alors l’inconvénient disparaît. Il n’existe
plus de pôle de même nom puisque le côté droit qui est négatif est
tourné vers le sol qui est positif. Alors, régnent le calme et le bien-
être, et le sensitif s’endort sans trouble.”
Il y a plus de cent ans, le docteur Freicherr Karl von Reichen-
bach, naturaliste autrichien, dont l’importance est vraiment
reconnue de nos jours, écrivit: “Des pôles de même nom et non de
même nom existent en très grand nombre dans la vie journalière,
sans qu’on en soit conscient. Comme de coutume, on se serre la
main droite pour se saluer; on crée donc deux pôles de même nom,
ce que le sensitif ne saurait supporter longtemps. La situation lui
devient pénible si l’autre lui retient la main et elle finit par devenir
insupportable de sorte qu’il retire subitement de force la main au
grand étonnement, fort pénible, de son interlocuteur. Pour le sen­
sitif, la main gauche aurait été froide et agréable.
“Quelque chose de semblable arrive dans l’équitation. Il y a
des jeunes gens, costauds, qui éprouvent une sorte de dégoût insur­
montable pour l’équitation. Personne ne les comprend, car per­
sonne ne connaît leur sensitivité! A cheval, ils tournent largement
vers la bête leur côté radioactif de même nom et ils ne sauraient
supporter ces pôles de même nom.
“La même chose se passe quand on se place immédiatement
devant ou derrière un sensitif. Alors, le côté droit se trouve en face
du côté droit du sensitif et les côtés gauches s’opposent de la même
façon de sorte que des pôles radioactifs de même nom existent, ce
que le sensitif ne supporte pas et évite donc le plus vite possible.
Ceci explique aussi pourquoi les sensitifs fuient anxieusement les
rassemblements et les foules. On pourrait encore énumérer un tas
de cas semblables.
“D’autres sources de radioactivité sont la chaleur et l’élec­
tricité, mais nous ne pouvons pas nous étendre sur le sujet. Il faut
encore rappeler que, dans une chambre obscure, les sensitifs voient
les métaux resplendir en intensité différente. Les métaux semblent
être incandescents et en même temps un peu transparents comme si

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on les regardait à l’intérieur. Ils sont entourés d’une émanation
lumineuse semblable à la fumée mais qui se disperse sous l’effet du
souffle ou du courant d’air. Leurs couleurs sont différentes. Le
cuivre, le zinc et le potassium deviennent rouges, l’étain et le plomb
sont bleus, l’or et le platine paraissent blancs. Certains métaux
sont très radioactifs comme, par exemple, le mercure. Quand un
sensitif s’approche d’un grand miroir, il ressent sur tout son corps
une impression pénible de mercure comme si une haleine dégoû­
tante se répandait sur lui; il se sent écarté et repoussé. S’il veut y
résister, il souffre de maux d’estomac, de nausées, de maux de tête
et même de vomissements; bref, il doit reculer. Il en est de même
pour certains autres métaux et c’est ainsi que les sensitifs éprouvent
de la répulsion pour les cuillers en maillechort et en alliages sem­
blables contenant généralement beaucoup de cuivre. C’est aussi
pour cette raison qu’ils ne supportent pas de bijoux métalliques ni
même de dé à coudre métallique; ce dernier doit être en ivoire.
Ces gens sont également à même de distinguer uniquement par
leur sensation l’argent pur ou l’or pur de ce qui ne constitue qu’un
alliage de cuivre.
“Une qualité particulièrement remarquable de la radio­
activité réside dans le fait qu’elle se laisse transférer sur d’autres
objets, comme c’est le cas pour la chaleur et l’électricité. Si l’on
place dans le creux de la main gauche d’un homme sensitif un objet
quelconque, par exemple, un bout de bois, une pelote de fil, un
morceau de sucre ou quelque chose d’autre, pour qu’il l’examine au
préalable et si l’on met cet objet ensuite durant cinq ou six minutes
devant le pôle d’un cristal ou d’un aimant ou dans la main d’un
homme présent et qu’on le rende alors dans la main gauche du
sensitif, il le trouvera changé! Il dira que l’objet est devenu plus
chaud ou plus froid suivant l’efficacité de la radioactivité du cristal
ou de l’aimant ou de la main qui avait saisi immédiatement l’objet.
Il y a eu, sans doute, un transfert de radioactivité sur l’objet
examiné. Si l’on introduit dans une chambre obscure l’un des deux
bouts de fil de cuivre et qu’on attache au bout se trouvant au jour
un cristal ou un aimant puissants, ou qu’on frotte ce bout avec une
lime, ou qu’on le plonge dans un verre où l’on dissout une poudre
effervescente, le sensitif voit dans la chambre obscure que le fil
devient incandescent et qu’à son bout, sort une petite flamme.
C’est de la même façon qu’un flux lumineux radioactif sort des
pointes des doigts et des pieds et de tout le long du corps.”

23
Nous citons ces explications de Reichenbach en détail parce
qu’il a expliqué beaucoup de phénomènes que la science a
démontrés cent ans plus tard, par exemple par la photographie
Kirlian. Nous y reviendrons en détail quand nous parlerons du
pendule sidéral. Et Reichenbach poursuit: “Le transfert le plus
intense de ce genre s’opère par l’haleine des hommes et des bêtes
(voilà pourquoi il vaut mieux souffler sur les photos destinées à
l’expérience du pendule). Pour réaliser nos buts, le transfert de la
radioactivité est moins important que son efficacité, comme l’a
démontré l’expérience avec le fil de cuivre dont un des deux bouts
fut introduit dans la chambre obscure. Si l’on forme une perche à
l’aide d’un bâton, d’un fil métallique et d’un cierge en cire auquel
est attaché un fil de soie — on peut former la perche aussi d’une
autre façon — et que l’on passe le bout en bois de cette perche à la
main gauche d’un homme sensitif puis qu’on saisisse de ses propres
doigts de la main droite le fil de soie, alors le sensitif dira bientôt
que le bout de bois se refroidit. Si l’on saisit le fil de soie des doigts
de la main gauche, le bout de bois change et devient tiède.
“Si le fil de soie touche les pôles d’un cristal, les couleurs spec­
trales, de la poudre effervescente, du soufre, partout l’efficacité cor­
respondant à la source de radioactivité sera ressentie par le
sensitif. A la place de cette perche composée de quatre parties, on
peut utiliser tout corps idioélectrique (non conducteur); il conduira
la radioactivité aussi bien que les métaux, car il n’y a pas d’iso­
lateur pour la radioactivité! C’est pour cela qu’il est difficile de
l’examiner. Le sensitif n’a pas même besoin de toucher le bâton de
bois, il suffit qu’il s’en approche. Si on donne au sensitif un bâton
de verre à la main gauche et qu’on approche de l’autre bout du
bâton les doigts, le pôle d’un cristal, une bouteille remplie de moût
de fermentation ou quelque chose d’autre, alors la main sensitive
ressentira bientôt la réaction correspondante, mais un peu moins
intensément.
“Comme partout dans la nature, on rencontre également en
radiesthésie des oppositions dualistes; nous l’avons vu du reste pour
les cristaux, pour les pôles de l’aimant, chez l’homme et les bêtes.
Ce dualisme des pôles ne se trouve pas dans toutes les substances.
Ainsi, tous les alcalis et tous les alcaloïdes sont positifs, alors que les
sels haloïdes et la plupart des oxydes et des acides sont négatifs;
beaucoup de substances se tiennent entre les deux.
“Et, pour finir, encore une remarque: pour les expériences
concernant les sensations, on a utilisé partout la main gauche des

24
sensitifs. Des stimulations extérieures provoquent sur un côté déter­
miné du corps du sensitif des sensations de froid et de tiède; sur
l’autre côté, ces mêmes stimulations suscitent des sensations
contraires.”

De ces explications, il ressort nettement une chose: le radies­


thésiste a besoin d’un certain talent, d’une certaine faculté. Pour
savoir manier le pendule, il faut avoir au moins une certaine sensitivité, c'est-
à-dire une sensibilité et une réceptivité pour la radioactivité. Des essais
montrent que très nombreux sont les sensitifs. Que le lecteur
applique à soi les points suivants. En interrogeant beaucoup de
sensitifs, Reichenbach a établi les critères de la sensitivité pour le
maniement du pendule.
— Sommeil agité qui fait que le sensitif n’est pas convena­
blement recouvert quand il se réveille ou qu’il est souvent découvert
ou peut-être à nu, et que la couverture se trouve à ses pieds ou
même sur le plancher.
— Le sensitif ne veut ou ne peut pas coucher tranquillement
avec une autre personne dans le même lit.
— Le sensitif peut s’endormir et dormir bien, seulement s’il est
couché sur le côté droit.
— Le sensitif se sent plus ou moins mal à l’aise dans une
situation où il se sent à l’étroit comme â un banquet, dans un
théâtre plein â craquer, à l’église ou dans les rassemblements,
qu’il fuit autant que possible.
— Quand on lui donne la main droite pour le saluer, il ne
souffre pas qu’elle soit longtemps retenue; il se retire tout bon­
nement.
— Il est désagréable pour le sensitif de retenir quelque temps
à la main gauche des monnaies en argent ou en cuivre.
— Quand le sensitif prend un verre d’eau à la main gauche et
qu’il y dissout une poudre effervescente, le verre lui semble être
froid.
— Lorsqu’un sensitif frotte ses deux paumes l’une contre
l’autre, alors la paume gauche lui paraîtra remarquablement plus
chaude que la droite.
— Le sensitif aime les mets aigrelets comme les fruits, les
oranges mais pas de la salade trop aigre; il déteste la graisse, les

25
sucreries chaudes, prend peu de sucre dans le café et, s’il est hyper-
sensitif, il prend le café sans sucre.
— Alors que le non-sensitif dort tranquillement dans son lit, la
plupart des sensitifs parlent pendant le sommeil. Les hommes
hypersensitifs gesticulent, se dressent dans le lit et en sortent même.
— Le sensitif n’aime pas le jaune ou le jaune-rouge comme,
par exemple, un champ de colza en fleurs, mais il préfère fran­
chement la couleur bleue.
Il ne faut pas que tous ces critères se trouvent tous à la fois
chez un sensitif. Le degré de la faculté de manier le pendule diffère
de personne à personne. On considérera comme sensitif celui pour
qui valent seulement cinq de ces critères. Est hypersensitif celui
pour qui valent neuf ou onze critères.
Le docteur E. Clasen complète: “Au talent de manier le pen­
dule, nous ajouterons encore un autre facteur important: la dispo­
nibilité psychologique. Quiconque est de prime abord contre la
radiesthésie pour des raisons intellectuelles ou à la suite de con-

comme du charlatanisme ou comme ridicule, ne saura jamais


manier le pendule.
“Il faut donc avoir tout d’abord confiance dans le pendule
avant de commencer à s’en servir. En effet, au moment où l’on
manie le pendule, c’est l’âme, l’état psychique du radiesthésiste qui
intervient d’une façon importante sans que l’opérateur s’en aper­
çoive. Le moindre doute risque de faire échouer l’expérience. Il en
est du pendule comme de l’amour. C’est bien difficile d’aimer celui
vis-à-vis de qui on avait jadis des préventions non fondées ou de
l’aversion.”
*

Tout homme en vie est radioactif. La radioactivité fait partie


des attributs essentiels de la vie, sans lesquels ni l’homme ni la bête
ne seraient en état d’exister. Le sensitif ne se distingue du non-
sensitif que par son degré de radioactivité un peu supérieur. La
même chose se passe pour la vue, l’ouïe, etc. Voilà pourquoi les
sensitifs ne sont pas de rares exceptions, bien au contraire. En
passant, Reichenbach mentionne qu’il avait travaillé, au cours
d’une année, avec 500 sensitifs et que des sensitifs se trouvent
partout, il suffit de les découvrir. La plupart des lecteurs de ce livre

26
compteront parmi eux. Tout le monde reconnaîtra qu’il faut cul­
tiver la sensibilité comme première condition de la réussite.
Même des tensions astrologiques renseignent sur l’éventuelle
aptitude à manier le pendule. Il en est du pendule comme d’autres
facultés psychiques, plus particulièrement d’ordre parapsychique.
Il faut qu’il y ait une prédisposition individuelle pour atteindre le
savoir et une certaine maîtrise qui dépasse la moyenne. La neu­
vième maison d’un horoscope est particulièrement instructive à
cet égard et on la considère comme positive pour admettre que
quelqu’un est apte à manier le pendule. En effet, Uranus et
Neptune se trouvent alors en position favorable ou, du moins, leur
entente est bienveillante. Or, cette position favorable dans l’ho­
roscope n’est absolument pas nécessaire, mais il y a plutôt pério­
diquement, dans une cadence et un rythme déterminés, des effets
transitoires indiquant une disposition particulière. De toute façon,
les astrologues sont d’avis que la position ou l’aspect des deux pla­
nètes Uranus et Neptune sont d’une importance fondamentale.
Par la doctrine de l’émanation, nous savons que quatre rayon­
nements agissent ensemble et influencent respectivement le pen­
dule: les forces émanant de l’objet placé sous le pendule, la
constitution matérielle de la masse du pendule, la proximité et
l’éloignement de l’entourage de la personne qui tient le pendule ou
y touche. C’est ainsi que naît une variabilité arbitraire et réflexive.
Il faut tenir compte de ce fait si l’on veut éviter des méprises et des
erreurs. Toutes les réussites que l’on obtient sont donc relatives,
même si elles s’accordent sur le résultat final. C’est de cette façon
O
que s’expliquent chez certains sensitifs les écarts du pendule et des
diagrammes.
Voilà pourquoi aussi l'interprétation des oscillations du pendule est pour
chaque radiesthésiste essentiellement une affaire d'expérience.
Chaque radiesthésiste doit donc constater tout d’abord
quelles oscillations pendulaires individuelles ont une signification
pour lui. Malgré une disposition naturelle et une formation, l’objec­
tivité la plus rigoureuse et la prudence ainsi que la véracité, l’endu­
rance et la maîtrise de soi-même sont de rigueur.
En changeant les conditions expérimentales et en les rendant
plus difficiles, on devrait examiner à fond et plusieurs fois, toute
expérience. En outre, il est préférable de s’entraîner à des
moments différents et aux heures où les constellations et les

27
humeurs diffèrent. Évitons tout enthousiasme et toute rêverie sen­
timentale déplacés.
Au sujet de l’aptitude à manier le pendule, Hans Steinberger
précise (RGS, no 131, page 63): “Même des radiesthésistes de la
baguette se sont déjà plaints de ne pas savoir manier le pendule.
La cause en est souvent que le pendule est pris dans la mauvaise
main. D’une façon générale, on dira que les droitiers savent mieux
manier le pendule de la main droite et les gauchers, eux, de la main
gauche, mais cela pourrait être l’inverse. En principe, faisons des
essais pour voir quelle est la main qui convient le mieux.
“Parfois, il faudra rendre compte de la manière de procéder
dans différents cas; par exemple, on veut constater si certains
aliments, certaines boissons, etc. sont biologiquement irrépro­
chables et, éventuellement, dans quelle mesure l’on réagit soi-
même à des médecines déterminées ou à des remèdes d’une
manière positive non comme d’autres personnes.”
E. Laub écrit page 72 et suivantes dans la même édition du
périodique cité: “Grâce à la recherche biologique, on a démontré
de manière irréfutable que le cerveau humain émet sans inter­
ruption des ondes électriques très fines mais mesurables. Si l’expé­
rimentateur ne désire que faiblement que le pendule fasse tel ou tel
mouvement, alors des réflexes nerveux déterminés sont tout de suite
engendrés qui font osciller l’instrument effectivement suivant la
forme désirée. Or, à quoi sert le résultat obtenu si nous mettons en
doute sa justesse? Nous travaillons avec le pendule pour trouver la
vérité et non pour nous encombrer d’illusions. On obtient seu­
lement des résultats objectifs si l’on reste intellectuellement com­
plètement passif en faisant des expériences.”
Laub souligne que, de toute façon, la passivité ne doit pas
équivaloir à un manque d’intérêt. Celui qui manie le pendule doit
savoir attendre, c’est-â-dire qu’il doit se garder de renforcer con­
sciemment ou inconsciemment des oscillations naissantes. La pas­
sivité réside avant tout dans l’élimination de pensées troublantes.
Laub, lui-même radiesthésiste expérimenté, poursuit: “Les suppo­
sitions constituent une autre source de faux résultats. Nous sou­
mettons à un radiesthésiste sans expérience un écrit rédigé par un
homme et non par une femme. L’écriture en est fine et gracieuse.
Le radiesthésiste débutant doit déceler le sexe de l'auteur de l’écrit
(nous en parlerons plus loin dans ce livre). A cause du graphisme
parfaitement féminin, le débutant se doute qu'il s'agit d’une écri­

28
ture de femme. Inutile de relever qu’il a obtenu ainsi un résultat
faux. ”
Un radiesthésiste du pendule ne se mettra donc jamais à la
tâche avec un préjugé.
* * *

Lecteur ou lectrice de ces lignes n’êtes-vous pas curieux et ne


voulez-vous pas essayer le plus tôt possible pour déterminer si vous
êtes sensitif, c’est-â-dire un médium apte à manier le pendule?
Patientez, calmez-vous. Avant un premier essai, vous devez être
calme et patient. Tout d’abord, fabriquez, d’une façon très simple,
un pendule d’essai qui vous révélera vos facultés endormies.
Prenez votre alliance ou un anneau quelconque en métal
(argent, or ou fer) et attachez-le à un fil de soie, long de quinze
centimètres. Mettez sur la table un objet (par exemple une photo,
un vêtement), puis prenez le pendule — peut-être votre montre —
en main de telle façon que le fil ou la chaînette soit tenu entre le
pouce et l’index. Le poignet est fléchi et le coude appuyé pour que
le pendule oscille librement sans être influencé.

29
Voici les possibilités d’oscillation du pendule que vous obser­
verez: des mouvements en rond ou en ellipse dans le sens des
aiguilles d’une montre ou en sens inverse, des oscillations recti­
lignes de gauche à droite, loin du radiesthésiste ou vers lui.

Nous expliquerons plus tard la signification de ces différents


mouvements du pendule.
Ce premier essai était-il une réussite? Vous avez constaté chez
vous les critères de la sensitivité dont nous avons parlé? Si oui,
vous êtes doué pour manier le pendule et d’autres exercices feront
de vous un radiesthésiste expérimenté.
Avant de nous occuper davantage de la pratique, nous allons
vous informer de la différence qui existe entre le pendule physico­
mathématique et le pendule sidéral.

30
Le pendule physique et
le pendule mathématique

La nuit est tiède. Dehors, les jeunes gens continuent â faire


du tapage; ils s’appellent par leurs noms et courent l’un après
l’autre. Nous sommes à Padoue en 1609. Galileo Galilée, profes­
seur de mathématiques, de mécanique et de physique, médite sur
ses notes, alors que son serviteur, Andrea Sarti, range les instru­
ments avec lesquels le maître a fait, pendant quelques jours, ses
observations et a pris des mesures.
“S’il n’y avait pas les nombreux étudiants privés, nous ne
pourrions pas payer le laitier demain”, dit le serviteur à son
maître.
“Je l’ai, Andrea. Enfin je l’ai! ” répliqua le savant, sans écou­
ter le moins du monde la remarque de son serviteur.
“Qu’avez-vous? Pas vos attaques de goutte, j’espère?”
“Idiot! Quoi donc? J’ai découvert ces lois du pendule que nous
avons tant cherchées. Le travail des dernières années n’était donc
pas vain. Je me rappelle très bien comment le tout a commencé.
C’était en 1583 à Pise et j’écoutais pour la première fois le
mathématicien Ostilio Ricci parlant des découvertes d’Euclide et
d’Archimède alors que je m’occupais d’études géométriques.
Ainsi qu’il convient, j’assistais chaque dimanche â la messe dans
la cathédrale. Le sermon m’ennuyait généralement. Mes regards
suivaient la hauteur des piliers et mon esprit admirait l’architecture
audacieuse. Alors, j’aperçus un lustre qui, à ce qu’il paraissait,
oscillait lentement et régulièrement. Cela me fit réfléchir. Tu
comprends Andrea? La curiosité se trouve toujours au commen­
cement d’un problème qui veut être résolu. La curiosité fait poser

31
des questions parce que nous voulons savoir toujours plus que nous
ne connaissons effectivement. Les questions nous poussent à la
réflexion pour que nous trouvions une solution.”
Curieux, Andrea s’est approché et voit sur le pupitre du
maître un tas de billets et de notations. Galilée le tape de l’index sur
l’épaule en plaisantant plutôt qu’en se montrant sérieux: “Que le
disciple répète ce que nous avons découvert jusqu’ici sur le pen­
dule. Allez-y Andrea!”
“Comme mon maître et seigneur l’ordonne. Le pendule
vertical ou perpendiculaire, comme nous le nommons aussi, est un
objet lourd d’une masse quelconque, suspendu à un fil. Tout
d'abord, ce pendule tend au repos, c’est-à-dire à l’inertie et à la
pesanteur en direction du centre de la terre. Seuls une cause
extérieure, un choc ou une force constante provoquent des oscilla­
tions. Quand on élimine la force motrice, c’est-à-dire la cause, le
pendule revient au repos. L’air le freine puisqu’il y a frottement.”
Alors, le chercheur et génial savant — dès l’âge de 25 ans, il était
professeur de mathématiques à Pise et enseignait depuis 1592 à
Padoue — lui expliqua ses lois du pendule. Cette année 1609 était
bien la plus fructueuse de sa vie. C’est alors qu’il découvrit les lois
de la pesanteur et du pendule et construisit sa première lunette.
Ce n’est qu’en 1638 qu’il publia les résultats de ses recherches.
On distingue le pendule physique et le pendule mathématique.
Les deux ont les mêmes lois d’oscillation. La formule fondamentale
de la loi de Galilée est:
“La durée d’oscillation (de pendules de différentes longueurs)
est inversement proportionnelle à la racine carrée de l’intensité de
la pesanteur. La durée d’oscillation d’un pendule est l’aller et le
retour complet vers le point de départ.”
La formule pour calculer l’oscillation complète est la sui­
vante:

T = 2S /¥
T = le temps en secondes pour une oscillation entière aller et
retour
L = l’accélération de la pesanteur qui doit être calculée pour
chaque endroit.
En utilisant cette formule, on peut calculer chaque longueur
du pendule, c'est-à-dire la durée de l'oscillation du pendule...

32
• 4•

Portrait contemporain de Galileo Galilée né le 15 février 1 564 à Pise


et décédé le 8 janvier 1642 à Arcetri près de Florence.

33
Le pendule battant la seconde découle de cette formule:

£= = 1 ist)

Ainsi, le pendule est un moyen pour déterminer l’intensité de la


pesanteur, donc de l’attraction terrestre. La substance du pendule
influence la durée de l’oscillation, ce qui prouve que la pesanteur
agit avec la même force sur toutes les matières. Des expériences
dans le vide le démontrent.

B
A — B: pendule au repos et longueur du pendule
(également A — C, A — D).
B — C, B — D resp. C — D, D — C = aller et retour du pendule.

Le pendule battant la seconde a révélé l’aplatissement de la


terre vers les pôles. Déjà, en 1672, Richter fit cette constatation. Il
trouva des différences de temps entre divers endroits et en conclut
justement que la pesanteur devait diminuer de l’équateur aux
pôles. À l’aide du dessin reproduit ci-dessus, la déduction de la
première formule du pendule physique devint plus claire.

34
Le pendule sidéral

“Excusez, My Lord, je vous vois sourire et je sais fort bien que


vous me pardonnez puisque vous êtes un homme sage et un ami,
quand j’observe passionnément ces choses auxquelles vous ne
croyez pas. Je ne saurais vous quitter sans permettre à la char­
mante enfant de faire un essai avec le pendule.”
“Elle était toujours présente quand le Lord exposait de
nouveau ses arguments contre le pendule; son compagnon l’écou­
tait humblement et patiemment tout en maintenant son opinion et
ses désirs. Il fit même savoir, à différentes reprises, qu’il ne faut
pas renoncer au pendule du fait que tout le monde ne réussit pas les
expériences pendulaires, et que, par contre, on doit continuer ses
recherches d’autant plus sérieusement, car les êtres inorganiques
ont sûrement entre eux maintes relations et affinités, les êtres orga­
niques en ont vis-à-vis des êtres inorganiques et les deux catégories
d’êtres en ont entre eux. De nos jours, tout cela nous est encore
caché.
“Il avait déjà étalé son appareil d’anneaux en or, de marca-
site et d’autres matières métalliques. Il le portait toujours sur lui
enfermé dans un petit étui et, pour faire une expérience, il fit des­
cendre, sur des métaux placés sur la table, les métaux suspendus â
des fils. “Je vous laisse jouir, My Lord, dit-il, de la joie maligne que
je vois sur votre visage, car rien ne veut osciller ni chez moi ni pour
moi. Or, mon opération n’est qu'un prétexte. Quand les dames
seront de retour, nos expériences étranges devront les intriguer.”
“Les femmes revinrent. Charlotte sut tout de suite ce qui se
passait. “J’ai entendu parler de ces choses, dit-elle, mais je n’ai
jamais vu le moindre effet. Puisque vous avez tout préparé si gen­
timent, laissez-moi voir si le pendule n’oscille pas dans mes doigts.”

35
“Elle prit le fil et, comme elle était très sérieuse, elle le tenait
fixement, sans émotion. Et on ne remarqua aucune oscillation.
Ensuite, Ottilie fit la même expérience. Elle tint le pendule encore
plus fixement, plus naïvement, plus inconsciemment au-dessus des
métaux étalés. Mais, à ce moment, le pendule fut entraîné comme
par un tourbillon et se mit à tournoyer tantôt d’un côté, tantôt de
l’autre, selon qu’on changeait de place les métaux étalés sur la
table; tantôt il tournoyait en rond, tantôt en ellipses ou oscillait en
lignes droites, comme notre compagnon s’y était attendu au-delà
de toute espérance.
“Le Lord s’étonna quelque peu, mais l’autre, poussé par la
joie et la curiosité, ne cessa de demander qu’on répétât et changeât
les expériences. Ottilie lui obéit, mais elle finit par le prier de lui
permettre de s’en aller, car elle souffrait de nouveau de ses maux de
tête. Lui, par contre, s’en étonna et en fut même ravi; enthou­
siasmé, il lui dit qu’il voulait la guérir de ses maux de tête si elle se
fiait à son traitement. Il y eut un instant d’hésitation. Mais Char­
lotte comprit vite de quoi on parlait et refusa l’offre bienveillante
parce qu’elle ne voulait pas permettre, autour d’elle, ce pourquoi
elle avait toujours éprouvé une vive appréhension.”
Voilà une description qui témoigne d’une connaissance pro­
fonde de la magie pendulaire. Elle est de Johann Wolfgang Goethe.
On la relira dans son livre intitulé Wahlverwandtschaften^ 2e partie,
chapitre 11. Le conseiller privé de Weimar connaissait très exac­
tement la technique du pendule et les lois cachées qui y produisent
leurs effets. Il enregistra même les maux de tête d’Ottilie qui,
comme tous les sensitifs, en souffrait fréquemment.
* * *
D’une façon générale, disons que le pendule est un corps qui,
sous l’influence de la pensanteur, oscille autour d’un axe horizontal
situé au-dessus de son centre de gravité ou autour d'un point de
suspension. Le terme pendule sidéral est dérivé soit du grec, soit du
latin (sideros signifie en grec: fer, ce qui désignerait le métal du pen­
dule). En latin, sidéra signifie les astres et indique l’influence
qu’exercent les astres sur la vie de l’homme. Déjà, le grand
médecin et naturaliste Paracelsus (Aureolus Philippus Theo-
phrastus Bombast de Hohenheim, 1493-1541) parlait d’un corps
sidéral comme complément du corps matériel. Bien longtemps
avant l’ère chrétienne, beaucoup de peuples de l’Antiquité,

36
surtout les Grecs et les Romains, connaissaient le pendule comme
moyen d’oracle. Nous en parlerons en détail plus tard dans un cha­
pitre spécial.
Outre la chanson des Nibelungen, nous trouvons également le
pendule dans des textes du bas moyen-âge. Dès le début du XHIe
siècle, l’église chrétienne luttait par des décrets du pape contre les
prédictions pendulaires.
Vers la fin du XVIIIe siècle, on redécouvrit le pendule. En
1798, lors d’une promenade, Gerboin, un professeur de médecine
à Strasbourg, observait un enfant tenant à la main un pendule en
bois qui oscillait. Gerboin s’en étonna et, après avoir observé un
certain temps l’enfant, le pria de tenir le pendule tout tranquil­
lement â la main. L’enfant s’efforça de le faire mais, quelque
temps après, le pendule commença de nouveau â osciller, tout
d’abord doucement, puis de plus en plus fortement quoique
l’enfant ne remuât pas la main.
Gerboin se rendit chez lui et fit lui-même des expériences pen­
dulaires. Il constata que le pendule oscillait différemment
au-dessus de corps différents. Le savant admit comme cause “un
fluide électrique”.
Le professeur de physique Ritter de Munich, constata, quel­
ques années plus tard, que le pendule tournoyait â gauche
au-dessus du pôle nord d’un aimant et â droite au-dessus du pôle
sud. En outre, il découvrit qu’au-dessus du cuivre, de l’argent, des
pommes, des oranges, également au-dessus du front et des yeux, le
pendule tournoyait comme au-dessus d’un pôle nord; par contre,
au-dessus du zinc, de l’eau, du nez et de la bouche, il tournoyait
comme au-dessus d’un pôle sud. Nous parlerons plus tard de l’his­
toire du pendule. Revenons aux lois.
Pour le pendule sidéral, on a naturellement cherché des lois
semblables à celles du pendule physique et on en a trouvées en
partie. Ce qui frappe, c’est le fait que, sous une forme variable, des
observations et des vérités naturelles regardées comme fausses ont
été traînées de siècle en siècle d’une façon inexplicable ou trans­
cendante. Au début, on parle de “l’imagination surchauffée” de
quelques-uns; la science les poursuit et se moque d’eux. Fina­
lement, ces “connaissances étranges” gagnent de la popularité â
mesure que les faits et des hypothèses raisonnables les confirment
et les reconnaissent.

37
Un praticien du pendule: Johann Wolfgang Goethe
né le 28 août 1749 à Frankfort-Main
décédé le 22 mars 1832 à Weimar.

suivant le dessin original (1776) de G.M. Krems.

38
Tous les grands progrès, même ceux des temps modernes, ont
d’abord été considérés comme de la “superstition”, comme du
“charlatanisme” et ont été comme des fables et des oeuvres de pure
imagination. On le constate aussi bien dans le domaine de la
recherche parapsychologique que dans celui de l’électro-technique
ou en ce qui concerne le magnétisme et la recherche pendulaire.
L’aspect des phénomènes reste soumis à la philosophie des
époques correspondantes. Ce que l’Antiquité expliquait par le
règne, la puissance et la lutte des dieux, le moyen-âge y reconnût
Dieu et le démon. De nos jours, on croit pouvoir résoudre tous les
problèmes par des notions de psyché, de force et de matière.
Les rayons de l’univers qui parcourent le cosmos et atteignent
la terre et l’homme sont sans doute perceptibles comme le dit
Einstein, c’est-â-dire qu’ils existent vraiment. Quelques savants
déduisent de ce principe des rayons primitifs les aspects du pendule
sidéral et expliquent les phénomènes qui en dépendent. La chimie
et la physique constituent la base de toute recherche scientifique.
Mais ces sciences s’occupent avant tout des rayons émis par des
substances inorganiques, comme ils apparaissent dans l’électricité,
le magnétisme, la chaleur, la lumière, le son; ils sont mesurables.
La recherche (commencée par Reichenbach) sur les rayons invi­
sibles des substances organiques nous a appris qu’on pouvait éga­
lement dans ce cas parler de physique des rayons.
L’existence des rayons X de Rontgen, des rayons Alpha, Beta,
Gamma, Delta du radium, des rayons P et N, des rayons ultra­
violets et des rayons Y est prouvée quoique tous ces rayons soient
généralement “invisibles”. Egalement invisible est une nouvelle
particule qui attira l’attention du monde entier, quand elle fut
découverte en 1974. Ces dernières années, des physiciens, des
cybernéticiens et des neurologues se sont aventurés dans un
domaine spécial de la recherche scientifique: par des expériences
faites auprès de moribonds, ils ont démontré qu’il existe une
énergie inconnue jusqu’à nos jours, qui agit dans le domaine des
atomes et qui peut être considérée comme support de l’esprit
humain. Cette prétendue énergie “psi” qui survit à la mort phy­
sique semble être démontrée maintenant scientifiquement. Suivant
le magazine Der Spiegel, de novembre 1974 (no 49), les physiciens
atomistes regardaient la découverte d’une nouvelle particule
élémentaire comme une sensation scientifique universelle, car les
propriétés de cette particule ne se conforment pas à la conception

39
que la physique se fait de nos jours de l’univers. La nouvelle parti­
cule élémentaire que les savants appelaient psi possède toutes les
propriétés de l’énergie psi.
L’expérience Delpasse de James Bedford et de Walt B. Ken-
sington décrit cette découverte qui se situe entre la mort et la vie,
entre la vie et la mort. L’effet Delpasse, nommé ainsi d’après le
cybernéticien Jean-Jacques Delpasse, explique un phénomène
énergétique qui se manifeste dans le cerveau d’hommes mourants.
Delpasse réussit à constater chez des moribonds une énergie de
pensées qui, en tant que partie de la conscience globale, peut être
rendue visible sur un appareil moniteur. La preuve de l’existence de
cette énergie au seuil de la mort réside en principe dans l’existence
de courants cérébraux constatés par l’électro-encéphalogramme
(EEG), comme l’avait déjà fait en 1924 le neurophysiologue alle­
mand Hans Berger.
Des savants américains du Stanford Research Institute ont
démontré que les pensées sont effectivement de l’énergie. La phy­
sique enseigne que l’énergie est impérissable. La conclusion analo­
gique suivante est admissible: si les pensées font partie de l’esprit
humain et qu’elles engendrent de l’énergie et si l’énergie par
ailleurs est impérissable, alors les pensées et, par conséquent,
l’esprit humain sont également impérissables donc immortels.
Le neurologue William Jongh van Amsynck finit par réussir à
conserver chez un moribond l’énergie psi et à la démontrer, bref,
à la conserver à part. Il paraît qu’ainsi, on a réussi pour la pre­
mière fois à séparer l’esprit humain (l’âme) du corps et à en
démontrer l’existence par des méthodes physico-scientifiques. Ce
qui apparaissait jusqu’ici seulement comme phénomène inexpli­
cable s’expliquerait maintenant par l’énergie psi: la télépathie, la
voyance, la prémonition, la psychokinèse, l’expérience extra­
corporelle (migration astrale préscientifique) et, finalement aussi,
l’oscillation du pendule et le mouvement de la baguette.
Revenons au rayonnement cosmique. Beaucoup de para­
psychologues croient que le cosmos contient comme principe uni­
versel une force de rayonnemment (l’éther du monde!) qui se
manifeste sous différentes formes dans les phénomènes, c’est-à-
dire qu’elle construit ou qu’elle détruit. Chaque mouvement, du
plus petit au plus grand, suppose une force comme impulsion et
comme cause. Au sens exotérique, les forces sont des substances en
mouvement, au sens ésotérique des rayons de Véther'.

40
Toute force suppose originairement un potentiel, une tension.
D’après les lois de la nature, ce potentiel tend vers la détente,
l’équilibre et la neutralisation. A la pression, correspond une
contre-pression. Ainsi, naît l’impression que l’énergie est accu­
mulée ou refoulée puisque l’équilibre et la neutralisation sont
soumis à des lois (orages, courant électrique, etc.).
La plupart des accumulations d’énergie atteignent l’équilibre
de façon progressive, c’est-à-dire que la décharge et l’équilibre
suivent tout de suite un potentiel de forces accumulées (lumière,
force d’eau, chaleur, etc.). Les savants comptent parmi ces phéno­
mènes également le pendule.
“Tous les corps émettent des rayons”, mais l’intensité des
rayons varie. Un pendule, tenu au-dessus d’un métal, oscille
suivant une loi. Une telle oscillation suppose une force et celle-ci de
nouveau une tension entre pression et contre-pression. En présence
du pendule physique et de phénomènes semblables, on pourrait se
dire qu’une force motrice quelconque doit provoquer l’oscillation
du pendule puisque celui-ci fournit du travail. Ce qui frappe, c’est
que le pendule sidéral n’oscille pas d’un côté en une seule direction
mais, suivant une loi; il exécute des mouvements giratoires qui
changent sous l’effet de la substance, de la matière ou du corps
sous-jacents. La physique n’explique pas ce phénomène. En effet,
une simple force directionnelle (comme celle du magnétisme) pour­
rait entraîner le pendule seulement d’un côté, mais ne pourrait
jamais le faire constamment osciller.
L’électricité nous aide à expliquer le phénomène oscilla­
toire. Suivant les lois de la polarité, il y a attraction et répulsion, à
savoir attraction par H--- , saturation par + + et donc, répulsion à
la suite de pôles à présent de même signe.
Des effets semblables doivent être à la base du pendule
sidéral, disent les savants susmentionnés. Or, pour le pendule
sidéral, il y a mouvement continuel seulement quand il existe un
potentiel changeant, c’est-à-dire de la polarité. C’est alors qu’il y
a une amplitude.
Les causes du mouvement pendulaire ne peuvent pas résider
dans les objets, car le pendule reste en repos et il n’est pas influencé
par les quantités de matière se trouvant tout autour, au-dessus et
au-dessous de lui. Même les rayons cosmiques et la pression incom­
mensurable de l’éther ne sauraient l'influencer; autrement, il ne se
trouverait jamais en repos. Du moment qu’un élément animal

41
s’ajoute à l’émanation, le pendule oscille et, il est vrai, physi­
quement. Cette amplitude a donc son origine dans le corps
humain, dans son rayonnement ou, comme Reichenbach appelait
cette énergie, dans le Od.
Des expériences ont démontré que la force humaine Od ren­
forcée par l’électricité — donc orientée plutôt vers l’efficacité chi­
mique — produit des courants, des lignes de force et des polarités,
comme c’est le cas pour le magnétisme. On conclura donc que le
magnétisme représente avant tout un champ éthéré. Les effets
visibles de champs magnétiques (limaille de fer attirée par un
aimant) montrent que la zone d’indifférence magnétique est
l’élément essentiel du magnétisme et que les pôles sont seulement
des points d’émanation.
Cette force motrice proprement dite, cette force éthérée, qui
meut, suivant les lois de la nature, les électrons, les ions et les
atomes de la matière, cherche les surfaces d’attaque les plus favo­
rables pour se déployer, comme le courant électrique préfère les
corps conducteurs ou le magnétisme physique, l’acier. Le facteur
vraiment efficace se trouve donc en dehors des choses. Mais toutes
les choses, le corps humain également ne sont que des transfor­
mations de ces forces extérieures. Voilà pourquoi, en tant que
corps, nous ne sommes qu’un transformateur, qu’un appareil
polaire pour l’éther.
La transformation est le secret de tout mouvement. Ainsi, le
pendule n’est qu’un appareil transformateur de l’Od humain. Il est
donc dépourvu de toute mystique et ses oscillations s’expliquent
par les lois naturelles.
Nous envoyons du courant électrique dans un moteur et nous
obtenons de la rotation, de la force, du mouvement. Nous envoyons
de l’Od dans le pendule et obtenons le même résultat, c’est-à-dire
du mouvement mécanique suivant les lois naturelles. Quoi d’éton-
nant et d’inexplicable! Les oscillations du pendule suivent les lois
naturelles. Si la force Od de Reichenbach équivaut effectivement à
l’énergie psi récemment découverte, alors le problème est résolu.
Le pendule tend surtout à osciller en cercle et en ellipse —
comme le font également les planètes — alors que les soleils
semblent apparemment parcourir des chemins droits. Les co­
mètes, par contre, ont des rayons elliptiques différents et leurs
orbites s’allongent. Cela signifie que les planètes sont parfaites,
elles oscillent en orbite circulaire. Les soleils parcourant des

42
chemins droits sont imparfaits, ils sont archaïques. Les comètes se
trouvent entre les deux. %

Les règles des planètes et des soleils dont les orbites sont cir­
culaires ou elliptiques, les formules du pendule et les formules de la
pesanteur montrent le grand secret du nombre ji, qui joue un rôle
universel. Comme le pendule a, en principe, la forme sphérique et
la fonction de cercle, sa relation avec le nombre n devient encore
plus claire puisqu’il y a un rapport frappant entre ji2 et g qui est l’ac­
célération de la pesanteur.
Si ce n transcendant contient comme matrice les formes de la
sphère et du cercle, alors il y existe aussi le secret de la cons­
truction de l’éther. C’est dans l’éther que se trouve toute la matrice
des formes, des forces et principes existant sur terre. Dans le macro­
cosme, se trouve le prototype du microcosme. L’ancienne loi de
l’occultisme: “Comme en haut, ainsi en bas!” devient efficace
étant liée au nombre n. Voici, suivant le professeur Arnold Som-
merfeld, la formule s’appliquant au pendule magnétique:

9 .

T = durée de l’oscillation; jt = nombre constant 3,14; 1 = lon­


gueur du pendule; g = accélération de la pesanteur; a = élongation
angulaire du pendule.

Nous pouvons utiliser cette équation pour le pendule mathé­


matique puisque, comme sa masse est réduite, on peut en négliger
le moment d’inertie. Du moment que l’élongation angulaire du
pendule ne dépasse pas 10 degrés, on négligera les membres à
fonction sinus, alors qu’il faut en tenir compte lorsque l’élongation
angulaire dépasse 10 degrés. Quant au lieu de l’expérience, l’accé­
lération de la gravité g est constante et la longueur du pendule est
également constante. Cette équation nous donne la durée de l’os­
cillation en tant que fonction de l’élongation angulaire.
Des expériences faites en 1946-1947 par le professeur Tromp
dans les instituts de physiologie et de physique à l’Université de
Leyde, aux Pays-Bas montraient clairement que le pendule est

43
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II**?

Le médecin naturaliste Aureolus Philippus Theophrastus Bombast de


Hohenheim — Paracelsus (1493-1541) — parlait d‘un corps sidéral
comme complément du corps matériel.

44
influencé par des champs magnétiques — aussi bien par des
courants électriques que par des champs magnétiques. En appro­
chant du pendule le pôle sud d’un aimant en forme de fer à cheval,
on pouvait obtenir une déviation, ce qui était le cas surtout quand
on tenait l’aimant au-dessus des artères de la main du radies­
thésiste. Cardin constatait que les érythrocytes (globules rouges)
se meuvent en direction du pôle sud d’un champ magnétique
homogène, quand ils se trouvent dans une solution de sucre isoto­
nique. Pour faire des expériences, Cardin se servait de sang de
veau.
Quand le pendule était librement suspendu et ne se trouvait
pas dans la main d’un sensitif, alors on n’observait aucun effet.
Seule la main du radiesthésiste fait du pendule magnétique un pen­
dule sidéral. L’équation suivante de Lorentz apporte la preuve
scientifique et décrit la force que le champ électromagnétique
exerce sur un électron:

€ EL + 3c2. V*

m = masse de l’électron; v = vitesse de l’électron; t = temps;

e = charge de l’électron; E = intensité du champ électrique;

H = force magnétique du champ; c = vitesse de la lumière.

Les électrons se trouvent dans le corps du radiesthésiste. Dans cette


équation, il y a à gauche l’expression de la force m dv
dt
alors qu’à droite du signe d’égalité se trouvent trois forces: eE la

force électrique, e [vH] la force magnétique et — 2e2 v le pré-


3c2 ’
tendu rayonnement de freinage.

45
Le rayonnement de freinage précédé du signe négatif indique
la force d’un électron du radiesthésiste, force qui agit sur le champ
électromagnétique. Le rayonnement de freinage agit en même
temps sur le pendule, puisque le pendule se trouve à l’extérieur du
corps du sensitif. Le tonus musculaire et nerveux influence direc­
tement le pendule. L’augmentation du tonus entraîne une accélé­
ration du battement du coeur et, par conséquent, une accélération
de la circulation du sang. Or, dans le sang se trouvent les érythro­
cytes ayant tous une charge électrique négative. Quand la circu­
lation sanguine est accélérée, la vitesse des érythrocytes et de leurs
électrons augmente aussi, ce qui fait naître de nouveaux courants
électriques agissant sur le champ électromagnétique.
Ces courants provoqués par une augmentation du tonus mus­
culaire et nerveux du sensitif agissent sur le pendule. Le corps du
radiesthésiste est à considérer pour ainsi dire comme amplifi­
cateur des faibles courants extérieurs, et le pendule est une sorte
d’indicateur de tous les courants mentionnés.
Le fait qu’un radiesthésiste est fatigué après un certain
nombre d’expériences montre l’effet qu’a le pendule sur le sensitif.
Le maniement du pendule agit donc fortement sur l’organisme. Par
des mesures opérées au cours d’expériences, on a montré que les
stimulations électriques et magnétiques extérieures ne changent
pas pendant la durée de l’expérience.
Bien qu’on explique ainsi le phénomène du pendule, certains
savants présument qu’une autre force est encore active. Elle a été
également interprétée scientifiquement. Il s’agit des ondes électro­
magnétiques polarisées, découvertes en 1942 par le physicien
suédois Hannes von Alfvén; elles portent son nom. Ces ondes se
déplacent en différentes directions dans des liquides à conducti­
bilité électrique. Dans le périodique RGS (no 129), on lit:
“Dans les liquides, les lignes de force du champ magnétique se
déplacent souvent parallèlement aux lignes de force hydro­
dynamiques du liquide. Lorsqu’on varie la pression du liquide, les
distances des lignes de force hydrodynamiques et magnétiques
varient également. La variation du potentiel magnétique du liquide
fait naître de nouvelles ondes Alfvén.
“On découvrit les ondes Alfvén également dans le sérum du
sang humain. Le potentiel magnétique des ondes Alfvén est en
réaction réciproque avec le potentiel électromagnétique des
érythrocytes. Le professeur Czizewskij a confirmé ce fait. De cette

46
façon, s’établit dans le sang un équilibre entre l’énergie des ondes
Alfvén et l’énergie des électrons des érythrocytes. Les ondes Alfvén
peuvent être déclenchées dans le corps humain par d’autres
facteurs, par exemple par des médicaments agissant sur le potentiel
magnétique du système nerveux. Ces faits sont démontrés par des
recherches magnétotechniques. ’ ’
Puisque les ondes Alfvén se déplacent pratiquement dans tous
les tissus du corps humain (qui sont des formations liquides), elles
sont transmises au pendule par les doigts du sensitif — et ceci
simultanément avec des stimulations du champ électromagnétique
extérieur, stimulations ayant agi immédiatement sur les électrons
des érythrocytes. Comme les stimulations extérieures sont dans un
certain sens transformées et amplifiées dans le corps humain avant
d’être transmises au pendule, il est possible qu’une action directe
des stimulations extérieures sur le pendule n’ait pas lieu ou soit de
moindre importance. En outre, il serait intéressant de savoir qu’une
action directe des champs magnétiques sur le cerveau des vertébrés
a été constatée par le physiologue russe Kholodov.
Dans l’article susmentionné du périodique RGS, on écrit dans une
note concernant l’unification des résultats des mesures pendulaires:
“Pour éviter que le champ propre du pendule n’influence les
résultats, le pendule ne devrait pas être en matière ferro­
magnétique ou antiferromagnétique, par exemple en fer, nickel,
cobalt, manganèse et autres”, puisque, hors des champs magné­
tiques, le pendule ne saurait avoir des propriétés magnétiques.
Certains radiesthésistes contrediront cette conception.
La radiation de toutes les matières organiques et des êtres
vivants est devenue entre-temps un fait scientifique incontestable.
Dans toutes les cellules vivantes, se forme entre le noyau cellulaire
et la membrane un dipôle électrique. Cette radiation électro­
magnétique peut être soit constatée par un pendule sidéral, soit
rendue visible par un auraprint, respectivement par une photo­
graphie Kirlian. (Le couple russe Semjon D. et Valentina Kirlian,
universellement connu, a décrit en 1958 pour la première fois la
méthode suivant laquelle on pouvait photographier des champs
électromagnétiques au moyen de courants à haute fréquence.)
*
Le lecteur intéressé trouvera dans le livre Marah du Dr Walter

* Le magnétiseur Tornim réussit en 1891 déjà à photographier les


rayons émis par les mains.

47
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Aura d’une feuille rendue visible à l’aide de l'auraprint ou de la photo­


graphie Kirlian. Les sensitifs peuvent voir ce phénomène de leurs propres
yeux.

48
Stark (Genève, 1975) un examen détaillé de ce phénomène ainsi
que la description des procédés grâce auxquels on a rendu visible
l’aura humaine.
Quoi qu’on pense des différentes théories de la radiation et des
rayons dont l’existence est démontrée scientifiquement, le génial
pionnier, le Dr Karl, Baron von Reichenbach, fut le premier savant
à prouver que la radioactivité existe dans chaque être organique,
qu’il soit homme, bête ou plante — mais aussi dans toute la nature
inorganique, dans les métaux, les cristaux, les pierres, ensuite dans
la lumière et avant tout dans la lumière du soleil et dans chaque
procédé chimique. La doctrine de Reichenbach dont les savants se
moquèrent longtemps pouvait être démontrée 4‘visiblement” â
peine cent ans plus tard par Kirlian. On trouva d’abord différents
noms pour la doctrine, mais l’essence de la doctrine restait la
même. Reichenbach donna finalement â la force omniprésente le
nom Od d’après le dieu nordique Odin (celui qui est omniprésent
et qui pénètre partout). Ce rayonnement Od correspond exac­
tement au rayonnement Aura que Kirlian a photographié. Rei­
chenbach raconte: “Amenez un homme doué d’une sensibilité
moyenne ou quelqu’un â haute sensibilité, dans l’obscurité d’une
chambre noire, amenez aussi un papillon (si vous pouvez le saisir)
et des pots de fleurs. Après quelques heures, vous verrez des
choses merveilleuses. Les fleurs sortiront de l’obscurité et seront
visibles. Tout d’abord, elles apparaîtront sous forme d’un vague
nuage, puis des taches plus claires se formeront. Finalement, elles
s’épanouiront et on distinguera les différentes fleurs. A mesure
qu’elles deviendront plus claires, on en reconnaîtra les formes.”
Ce que le sensitif seul reconnaît en ce moment, là photo­
graphie le découvre aujourd’hui à tout sceptique. Or, par le fait de
percevoir ce phénomène, le sensitif montre son talent et ses
facultés particulières. Et Reichenbach continue:
“Lorsque j’avais placé un tel pot devant le célèbre botaniste
viennois, le professeur Endlicher, qui avait une sensibilité moyenne,
il s’écria tout étonné: “C’est une fleur bleue, c’est une gloxinie.” Il
l’avait vue en pleine obscurité et en avait reconnu la forme et la
couleur. Or, sans lumière, on ne saurait rien voir dans l’obscurité;
il fallait donc de la lumière pour pouvoir apercevoir nettement la
plante. Mais d’où venait la lumière? En effet, elle venait de la
plante elle-même qui était incandescente. Les ovaires, les étamines,
les anthères, les corolles, la tige, tout luisait finement; bien que les

49
feuilles fussent ternes, on les voyait quand même. Tout apparaît
dans une incandescence tendre, les ovules sont très nettes, la tige
est plus claire que les feuilles. Votre chat, votre oiseau et votre
papillon deviendront visibles dans l’obscurité; des parties de ces
êtres luiront et se déplaceront avec vous.
“Mais, bientôt, le sensitif vous dira qu’il vous voit également.
Tout d’abord, il vous verra sous l’aspect d’un bonhomme de neige
difforme, puis d’un homme cuirassé portant un grand casque et,
finalement, vous lui apparaîtrez comme un géant incandescent et
terrible. Que la personne sensitive se regarde elle-même! Elle sera
étonnée de voir qu’elle est incandescente. Ses bras, ses jambes, sa
poitrine, son corps luiront à travers les vêtements, elle verra le tout
plongé dans une fine incandescence.
“Regardez d’abord les mains. Elles commenceront par res­
sembler à une fumée grise, puis à une silhouette sur fond légè­
rement éclairé; finalement, les doigts seront incandescents et
auront la transparence qu’on obtient quand on tient la main tout
près d’une source lumineuse. La main paraîtra être plus longue
qu’elle n’est en réalité; à chaque doigt, il y aura un prolongement
incandescent et de la pointe du doigt sortira une lumière qui,
suivant les circonstances, a la longueur de la motié du doigt ou du
doigt entier.
“Quand le premier étonnement au sujet de cette auto­
incandescence aura disparu, alors attirez l’attention sur la couleur
et vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’elle varie suivant les
différentes parties du corps, que la main droite
* a une incandes­
cence bleue, alors que la main gauche est jaune-rouge, que la pre­
mière est donc plus foncée et la seconde plus claire. La même
différence existe entre les deux pieds: tout le côté droit du visage est
plus foncé, plus bleu, même tout le côté droit du corps est bleu et
plus foncé; par contre, le côté gauche est jaune-rouge et donc sensi­
blement plus clair. Rappelez-vous que vous avez affaire ici aux
mêmes lois des couleurs bleue et rouge que vous avez rencontrées
dans la lumière solaire et dans les flammes de l’aimant.
“Le corps de l’homme et également celui des bêtes sont radio­
actifs positifs sur tout le côté gauche et radioactifs négatifs sur tout
le côté droit. Cette séparation est très forte à la pointe des doigts
et des pieds. L’homme est donc polarisé suivant la largeur.
* Le radiesthésiste pour qui, suivant Reichenbach, la vue de la couleur
bleue est agréable prend le pendule de la main droite.

50
“Voici une expérience qui confirme ce fait. Mettez devant un
sensitif une feuille de couleur bleu moyen et dites-lui de la regarder
alternativement de l’oeil droit et de l’oeil gauche en fermant chaque
fois l’autre oeil. En regardant de l’oeil gauche, il éprouvera une sen­
sation agréable; en utilisant l’oeil droit, il aura une sensation
désagréable.
“L’oeil gauche est radioactif positif; la couleur bleue est néga­
tive. Donc, des forces de noms contraires se rencontrent, ce qui est
agréable. Dans l’autre cas, quand l’oeil droit regarde le bleu
négatif, des forces de même nom se rencontrent et la sensation est
désagréable. Si l’on contrôle l’expérience en se servant d’un papier
jaune-orange, on aura les mêmes résultats mais sur l’autre oeil.”
Voilà des découvertes étonnantes faites par Reichenbach, il y
a plus de cent ans. Il a aussi examiné les phénomènes d’incan­
descence du fil du pendule dans l’obscurité et a constaté que le fil
du pendule et la masse du pendule prennent une incandescence
bleu clair ou rouge clair suivant la main qui tient le pendule.
Un médecin de Londres, le docteur Walter J. Kilner de l’hô­
pital St. Thomas, relate au sujet de l’aura humaine qu’on peut la
voir sur un écran formé de deux verres plats entre lesquels se trouve
une solution de couleur de goudron de houille (bleu dicyanin).
Le docteur Kilner dont l’écran porte le nom vit une triple aura:
vue à l’extérieur, vue à l’intérieur et le soi-disant double éthéré.
Alexander Hondorff écrit:
“Le double éthéré lui apparut comme un ruban noir très
mince dépassant toutes les rondeurs du corps et ayant une largeur
de 1/16 jusqu’à 1/8 pouce (1 pouce = 2,54 cm). L’aura intérieure
colle au ruban mince et est large de 5 pouces ou de 13 centimètres
à partir du corps humain. Tout comme le double éthéré, elle suit
les contours du corps. L’aura extérieure est plus large et, semblable
à un ballon, elle entoure le corps humain et, vers les pieds, elle se
termine en pointe. Son étendue varie, elle est plus grande chez les
femmes que chez les hommes, elle a en moyenne 8 pouces ou
20 centimètres au-delà de l’aura intérieure. L’aura moyenne est
de 30 à 40 centimètres chez l’homme. Mais il y a aussi des
hommes qui ont des forces de rayonnement de 1,5 mètre, comme
un médecin l’a constaté chez le guérisseur connu Grôning.”
Le docteur Kilner affirme qu’on peut mieux voir l’aura quand
on a regardé assez longtemps dans la lumière diffuse du jour et
qu’ensuite, on regarde un homme à travers l’écran.

51
Préparatifs de l’expérience

L’endroit où l’on fait ses expériences pendulaires doit être


calme. Le sensitif ne doit pas être distrait; il lui faut le temps de se
recueillir et de se concentrer entièrement sur l’expérience. En
outre, il doit ôter les objets métalliques qu’il porte sur lui. Certains
savants, il est vrai, ne tiennent pas cette mesure pour nécessaire,
mais nous, par contre, sommes d’avis que le débutant devrait pro­
céder comme nous venons de l’indiquer. Plus tard, les objets métal­
liques dérangent moins parce que le savoir et les dispositions des
radiesthésistes se sont améliorés par la pratique.
Dans un ancien livre traitant du pendule (Magische Briefe no 5,
Wolfenbüttel, 1926), on dit:
“Prends une simple table en bois (sans tiroir), isole-la contre
les rayons magnétiques de la terre en plaçant les pieds sur des sou­
coupes en verre. Mets, à portée, sur une autre table, tous les objets
dont tu te serviras. Utilise comme sous-mains des couches isolantes,
par exemple du verre, du linoléum, du caoutchouc, etc. Pour cer­
taines raisons, une plaque bleue en verre reposant sur une plaque
plus grande en caoutchouc ou en linoléum est à recommander. De
cette façon, tu écartes au début certaines sources d’erreur et il y a
moins de dérangements. Tu t’assieds ou tu te places dans le
méridien magnétique, donc en direction sud.”
Voici ce qu’écrit Hans Steinberger (RGS. no 131, p. 63) au
sujet de l'ordonnance de l'expérience, plus particulièrement au
sujet de l'isolation, du sous-main et de la direction dans laquelle le
radiesthésiste est assis:
“Pour travailler d'une façon exacte, on doit se préparer un
sous-main neutre tout simplement à l'aide de deux feuilles de
papier â écrire absolument vierges. Qu'on se rappelle que le

52
papier est également bipolaire, c’est-à-dire d’un côté il est positif,
de l’autre négatif, comme on le constate facilement à l’aide du
pendule. Si l’on met les deux feuilles ensemble de façon que le côté
positif de l’une se trouve sur le côté négatif de l’autre, alors on a un
sous-main neutre, c’est-à-dire que le pendule ne réagit plus.
“Comment faut-il s’asseoir pour manier le pendule? Le plus
possible en tournant le dos vers le nord ou à la rigueur vers l’est,
mais jamais vers l’ouest ou vers le sud.”
Le conseiller médical, le docteur E. Clasen (Die Pendel-
Diagnose, Le diagnostic pendulaire, p. 46 et ss), croit qu’il n’y a
pas de réponse unanime à cette question: comment l’opérateur
doit-il être assis? “Les radiesthésistes qui se servent d’un pendule
soi-disant “sidéral”, donc d’un pendule dont on pense que les oscil­
lations dépendent des astres, exigent que l’opérateur soit assis, le
visage tourné vers le sud. Or, ces opérateurs “sidéraux” ne sauront
expliquer pourquoi tout le monde ne sait pas manier le pendule, si
les oscillations pendulaires dépendent de l’influence des astres. À ce
sujet, un radiesthésiste m’écrit:
“Je voudrais rappeler que c’est justement par la volonté qu’on
peut diriger son attention particulièrement sur certains procédés
et rendre ainsi tout à fait inefficaces d’autres influences. Votre
méthode active d’utiliser le pendule n’est donc nullement in­
fluencée par les astres.” Pourquoi ces mêmes opérateurs
“sidéraux” demandent-ils qu’on soit sensitif pour avoir le don de
manier le pendule? Moi, pour ma part, je n’ai pas besoin de cette
influence sidérale. Je manie le pendule depuis des années et je n’ai
jamais constaté que la manière d’être assis dans une direction
déterminée influence les oscillations du pendule. Il est exagéré de
demander qu’on manie le pendule assis à une table où il n’y a pas
le moindre métal et qu’on écarte chaque métal qu’on porte sur soi,
par exemple l’alliance ou, comme le dit par moquerie le Dr Voll, les
plombs des dents. Des exigences si sévères ont peut-être une cer­
taine importance pour des opérateurs à faible sensitivité.”
Au sujet de la détente complète du corps comme condition
d’une réussite pendulaire, Alexander Hondorff déclare dans (Der
Pendel enthüllt das Verborgene^ Le pendule dévoile ce qui est caché,
p. 22):
“Quand le corps est crispé, des contractions musculaires
inconscientes peuvent se produire facilement et provoquer des oscil­
lations pendulaires irrégulières, c'est-à-dire, un faux battement
du pendule. Alors, on devrait se recueillir, chasser les images con­

53
fuses et les multiples impressions de la journée et se concentrer sur
soi-même. Cela ne signifie pas qu’il faille se concentrer coûte que
coûte donc d’une façon crispée sur un objet déterminé, mais il faut
se laisser aller de manière que la raison ne soit nullement exclue.
Peu importe qu’on obtienne cet état d’âme par l’inspiration et l’ex­
piration calmes et conscientes ou par quelque autre exercice de
détente et de concentration. L’essentiel, c’est qu’on tienne le pen­
dule calmement et d’une façon sûre, sans la moindre préoccupation
et qu’on ne se laisse distraire par rien.”
Quoique beaucoup d’ouvrages indiquent les préparatifs néces­
saires à la réussite pendulaire, ce seront les expériences de chaque
opérateur qui décideront comment se feront de la manière la plus
favorable ces préparatifs. Ce sont là des problèmes que chacun
doit résoudre individuellement. Il importe naturellement que le
sensitif se trouve dans un état de conscience spécial où il ne réflé­
chisse plus et oû les impressions sensorielles sont absentes. Voilà
également une condition essentielle de toute activité vraiment para-
psychique, donc de perception extrasensorielle (voyance, télé­
pathie) comme le Dr Milan Ryzl, l’illustre pionnier de la
parapsychologie et l’inventeur des méthodes Psi efficaces, l’a bien
exposée dans son remarquable ouvrage ASW-Traimng-Psi-Methoden
zur Weckung und Aktivierung des sechsten Sinnes (Perception extra­
sensorielle — Méthodes Psi pour éveiller et activer le sixième sens)
Genève, 1975. Ce savant physicien insiste sur la confiance qu’on
doit avoir en ses facultés et sur l’état d’âme équilibré au moment de
l’expérience. Il décrit d’une façon détaillée (p. 114 et ss)
comment on atteint infailliblement l’état de détente et de concen­
tration. Bien que, dans la radiesthésie moderne on soit d’avis que
pratiquement tout moment de la journée est propice à l’activité
pendulaire pourvu que le sensitif sache se concentrer suffisamment
sur l’expérience, le professeur Léopold Oelenheinz écrit dans son
livre Der Wünschelring (L’anneau magique) 1920:
“En général, les heures matinales seront les moins propices
aux expériences pendulaires parce qu'à ce moment, le corps et
l’esprit (l’homme entier) n'ont pas encore atteint leur mobilité
complète et ne s'adaptent pas comme c’est le cas aux autres
heures de la journée. Immédiatement après les repas, cela ne
convient pas non plus. Mais l'après-midi et le soir, également
avant minuit, semblent être des moments très propices. Un temps
clair et sec est en tout cas favorable.”

54
Ce même savant releva que les phases lunaires influencent
favorablement ou défavorablement les expériences pendulaires. Il
lui semble que le temps de la lune croissante ou, du moins, le temps
de la pleine lune ou peu après sont plus propices que le temps qui
précède la nouvelle lune.
Il est sûr que les sensitifs agissent d’une façon particulière
suivant les phases de la lune. Leur somnambulisme lorsqu’il y a
pleine lune est pour ainsi dire proverbial. C’est à ce moment que
les sensitifs dorment d’une manière agitée.

55
Tenir le pendule

Au sujet de la façon dont il faut tenir le pendule, les auteurs de


la littérature pendulaire sont unanimes, bien qu’ils en donnent des
raisons différentes. On ferme le poing et on pointe l’index.
Quelques praticiens préfèrent la suspension suivante: on fixe
le lacet du pendule autour de la première phalange de l’index
près de la lunule, mais il ne faut pas serrer trop fortement pour
que la circulation sanguine et l’innervation ne soient pas troublées.
En général, il faut tenir le pendule à la main droite même s’il l’on
est gaucher. On tiendra la main gauche librement en arrière et on
écartera les doigts les uns des autres de sorte que le pouce et les
doigts ne se touchent pas, car autrement la polarité propre des
doigts causerait des dérangements.
La façon la plus fréquente de tenir le pendule consiste à saisir
le fil sans lacet entre le pouce et l’index de la main droite, le poignet
courbé vers le bas. Naturellement, chaque opérateur pratique sa
propre méthode résultant de ses expériences.
Certains ferment les autres doigts pour éviter que la radiation
radioactive des pointes des doigts ne se perde. Par contre, Reichen-
bach propose d’allonger les trois doigts le long de l’index pour que
l’émanation radioactive passe à côté de la main. Il affirme
également que le fait de fermer les trois doigts affaiblit la radio­
activité de la main. Le Dr Clasen et le Dr Voll sont d’avis que le
pendule s’immobilise immédiatement dès qu’on prend quelque
objet à la main gauche qui se trouve derrière le dos ou qui est
tournée vers ï’arrière et qui n’est donc pas directement engagée
dans l’action pendulaire. Reichenbach a décrit cette observation et
le Dr Clasen dit de sa propre expérience: 4 4 Si j'attache le pendule
à la pointe d'un porte-plume en bois que je tiens à la main, alors

56
je peux manier ce pendule allongé aussi bien qu’un pendule ordi­
naire. De tout cela, on en conclura qu’on peut tenir le pendule
comme on veut pourvu qu’on le tienne de la main droite. Si l’on a le
don de manier le pendule, on peut négliger toutes les manières
affectées de le tenir. Tenir le pendule entre le pouce et l’index reste
encore toujours la meilleure manière, car toutes les autres ne per­
mettent que de faibles oscillations. Les opérateurs très sensitifs
tiennent le pendule entre le pouce et l’index; c’est pour eux la seule
manière utilisable.”
L’ingénieur L. Straniak croit avoir constaté par des expé­
riences qu’il y a des doigts à charge positive comme à charge
négative et des doigts insensibles ou neutres. Le fil tenu par un
doigt neutre et un doigt sans charge ne saurait donc montrer la
moindre oscillation pendulaire. Par contre, le pendule réagira tout
de suite si le fil est tenu par deux doigts de même charge. Du
moment que le fil se trouve entre un doigt négatif et un doigt positif,
alors il n’y aura pas de réaction excessive puisque le circuit est
fermé par cette situation. Hondorff finit par conclure qu’on devrait
de toute façon se servir alternativement de tous les doigts et éga­
lement de la main gauche au cas où il n’y a pas de réussite avec la
main droite. C’est le doigt qui provoque la plus forte réaction pen­
dulaire, qui est le plus apte: “On peut naturellement accrocher le
fil à un seul doigt, sans le tenir par le pouce; on peut le fixer à un
anneau qu’on glisse sur le bout d’un doigt. C’est de cette façon
qu’on évite le mieux les contractions inconscientes des doigts.”
En général, on appuie sur la table le coude de la main droite
qui tient le pendule et qui est légèrement courbée vers le bas. Le fil
est tenu sans la moindre crispation. Le professeur Wolff recom­
mande une autre méthode moins fatigante: l’opérateur appuie les
deux bras sur la table, met les deux pouces aux tempes et, à la
racine du nez, le doigt auquel est suspendu le pendule. De cette
façon, on peut avoir une position tranquille.

57
Différentes manières de tenir le fil du pendule

58
Le fil du pendule

Le genre et la longueur du pendule diffèrent beaucoup parmi


les différents radiesthésistes qui ont une longue expérience et qui
ont donné des renseignements sur la fabrication des pendules.
Quelques-uns pensent que le fil doit être lisse et ne pas être en laine
à cause des nombreux filaments qui dévient et affaiblissent l’éner­
gie des rayons. Ils préfèrent les cheveux de femme ou les crins de
chevaux.
Pourtant, il y a deux raisons qui s’opposent â l’emploi de
cheveux: le cheveu risque de se rompre quand la rotation du pen­
dule est très forte et que la force centrifuge est trop efficace.
Reichenbach a relevé que la conductibilité de la radioactivité
dépend beaucoup de la grandeur de la surface conductrice; or, la
surface d’un cheveu de femme est beaucoup plus petite que celle
d’un fil ordinaire.
Le docteur Clasen donne une description détaillée du fil pen­
dulaire:
“Par le chas du pendule fabriqué en fil de cuivre, on fait passer
un fil mince et lisse d’une longueur de 35 â 40 centimètres. Le
pendule est suspendu au milieu du fil double. A environ un centi­
mètre du chas, on fait un noeud dans le fil double, puis à 6 centi­
mètres du chas un autre noeud et un troisième à environ 14
centimètres. Pour que la circonférence de ce dernier noeud soit
assez grande, on fait un noeud double ou on l’élargit par un autre
moyen. A une distance de 1,5 centimètre de ce troisième noeud,
on en fait un quatrième. La distance entre ces deux derniers
noeuds sert à saisir le pendule entre le pouce et l’index. Le fil
double est coupé après le dernier noeud.”

59
D’après le docteur Clasen, on doit fixer les pendules en
plomb de la façon suivante:
“On fait passer par le chas ou bien un cordon double et mince
ou bien un cordon plus gros et lisse et, au bout inférieur, on le fixe
à l’aide d’un goujon en bois ou métal ou d’une broche en fil de fer
qu’on ajuste en coupant avec une tenaille les bouts superflus. Au
bout supérieur du cordon, on fait un noeud comme c’était le cas
pour le fil du pendule en cuivre. Le goujon sortant à la partie infé­
rieure a la longueur de 1 à 1,5 centimètre.”
Comme le fil du pendule s’accrochait parfois, à la suite
d’oscillations très fortes, à une articulation ou à un ongle du
doigt, le médecin se fit faire par un tourneur une poignée en bois de
buis:
“D’une petite planche en bois d’une épaisseur de 6 à 7 milli­
mètres, on découpa un morceau large de quelque 12 millimètres
et long de 28 à 30 millimètres. Au milieu de toute sa longueur, on
fora un trou d’un diamètre de 1,5 à 2 millimètres. La paroi inté­
rieure de ce trou doit être bien lisse, et l’un des deux bouts du trou
est légèrement évasé en forme d’entonnoir de sorte que l’arête
tranchante de ce bout disparaît. Cette ouverture en forme d’en­
tonnoir sera polie très soigneusement pour que le fil du pendule
s’y frotte le moins possible. L’autre bout de cette poignée est un peu
aminci des deux côtés et toutes les arêtes sont soigneusement
arrondies.”
On fait d’abord les deux premiers noeuds du fil, puis on le fait
passer par le bout de la poignée où il y a une ouverture en forme
d’entonnoir, on le sort par l’autre bout ou on le bloque à l’aide
d’une cheville en bois introduite dans le trou. La poignée et le fil ne
devront pas avoir plus de 14 centimètres de long.
Hans Steinberger est d’avis que ni une chaînette ni un fil en
nylon ne se prêtent â la pratique pendulaire. Pour un pendule plus
léger, il recommande un solide fil de lin; pour un pendule lourd, un
mince cordon en lin ou en chanvre. Si l’on utilise un pendule très
léger en forme de spirale, un fil pas trop mince en soie naturelle
suffit. Hans Steinberger lui-même se sert d'un fil long de 25 centi­
mètres ayant six à huit noeuds de sorte que, suivant le cas, le
pendule peut être raccourci ou allongé. Pour que le fil tienne plus
longtemps, il faut le frotter de cire.
Alexander Hondorff, par contre, pense que des chaînettes en

60
or ou en argent conviennent également et que la longueur doit être
de 25 à 30 centimètres.
“Mais, conseille-t-il, chacun doit trouver la longueur idéale.
En général, le pendule doit osciller à quelques centimètres
au-dessus dé la table, quand on a appuyé le coude sur la table et
qu’on a mis le fil en forme de lacet sur un doigt de la main
recourbée. Le pendule dont on se sert en rase campagne doit natu­
rellement être plus long, à peu près un mètre, suivant la taille de
l’opérateur. Le fil doit être fait d’une matière solide; il est
préférable que ce soit une chaîne métallique.”
Le pendule servant à des buts médicaux devra osciller libre­
ment au-dessus du corps humain. Le radiesthésiste se tient debout
devant le patient couché, et le pendule est long de 30 à 35 centi­
mètres. Le docteur Clasen déclare à ce sujet:
“De cette façon, on est obligé de se tenir debout pour pratiquer
le pendule et cela empêche l’opérateur de noter tout de suite les
résultats que le pendule donne au sujet des différents organes du
corps. Ces résultats mis par écrit sont très importants pour
l’examen médical parce qu’ils permettent de comparer entre eux les
résultats obtenus à des moments différents et de constater ainsi
correctement les progrès de la guérison. Du reste, on ne gagne
rien par la longueur du pendule.”

61
Le corps du pendule

Une conception prédomine; en principe, toute matière peut


servir comme masse pendulaire: l’or, l’argent, le fer, le laiton, le
bronze, le cuivre, le verre, l’ambre jaune, etc.
Les astrologues, eux, recommandent d’utiliser un pendule fait
de la matière qui correspond le mieux aux données astrologiques
du sensitif. Nous retirons le tableau suivant (en abrégé) du livre de
Hedy Brusius Edelsteine bringen Glück (Les pierres précieuses ap­
portent du bonheur), Genève, 1975, pp. 86-87:
^odiaque Date de Planète Jour de Métal Couleur
naissance la semaine
Bélier 21/3-20/4 Mars Mardi Fer Rouge
Taureau 21/4-20/5 Vénus Vendredi Cuivre Jaune
Gémeaux 21/5-21/6 Mercure Mercredi Mercure Violet
Cancer 22/6-22/7 Lune Lundi Argent Vert,
Blanc
Lion 23/7-23/8 Soleil Dimanche Or Orange
V ierge 24/8-23/9 Mercure Mercredi Bronze Bleu,
Violet
Balance 24/9-23/10 Vénus Vendredi Cuivre Jaune,
Rose
Scorpion 24/10-22/11 Mars Mardi Fer Rouge,
Noir
Sagittaire 23/11-21/12 Jupiter Jeudi Étain Bleu,
Pourpre
Capricorne 22/12-20/1 Saturne Samedi Plomb Brun,
Rouge
Verseau 21/1-19/2 Saturne/ Samedi Plomb Indigo
Lranus
Poissons 20/2-20/3 Neptune/ Jeudi Étain Gris,
Jupiter Bleu

62
Le laiton est particulièrement sensible en radiesthésie. Un
pendule en laiton ne devrait pas peser plus de 10 à 15 grammes.
De bons pendules peuvent aussi être en ivoire ou même en noix.

Différentes formes de pendules a) pendule sphérique - b) pendule en


forme de goutte - c) pendule en forme de bâtonnet - d) et e) pendules coni-
formes - f) pendule prismatique - g) tube avec pointe - h) aimant fer à
cheval - i) monnaie - k) anneau - 1) pendule à boussole.

63
Du reste, on peut aussi employer des minéraux comme le jade
et l’ambre jaune; l’ébonite ou le bois et le liège sont également
utilisables. Hans Steinberger prétend que les pommes de pin, de
pin nain, de mélèze forment un pendule particulièrement bon.
En aucun cas, le poids du pendule ne devra dépasser 20 gram­
mes, car des pendules lourds fatiguent trop vite la main du radies­
thésiste. Ces opérateurs à faible sensitivité ne sauraient pas même
faire osciller un pendule léger. Parfois, il faut exposer au soleil,
c’est-à-dire à la lumière du jour le pendule, quelle que soit la
matière dont il est fabriqué.
La firme Kirchner et Wilhelm de Stuttgart, 70a, rue Heusteig,
offre la plus grande variété de pendules. Elle fabrique des pendules
creux ou massifs en ambre jaune, en laiton, en cuivre, en teck, en or
et en argent. En outre, on offre des pendules en Candy ainsi que
des pendules en pierre fine, par exemple en améthyste, sertie dans
de l’argent avec une chaînette en argent. Comme nouveauté, men­
tionnons le pendule à douze corps dont nous parlerons plus tard.

64
Différentes formes modernes de pendule, indiquées par la société suisse de
radiesthésie, de géopathie et de radiobiologie, (Périodique RGS), St.
Galien.

65
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66
Le cercle dynamique

Pour mesurer la direction des oscillations du pendule, la forme


des oscillations et leur force, il faut une mesure uniforme afin qu’on
reconnaisse et détermine toute déviation pendulaire. Le débutant
devrait s’habituer à noter ses résultats pour établir des statisti­
ques, pour suivre ses propres progrès et comparer ses résultats
avec ceux que l’on a scientifiquement garantis comme sûrs. Les
oscillations du pendule décrivent des cercles, des ellipses et des
lignes, mais ces figures sont très variables.
En 1860, le professeur Johann Cari Bahr développa, à l’aide
de ses propres expériences, le cercle dynamique par lequel il donna
à la radiesthésie une mesure appropriée. Dans le domaine pendu­
laire, tout corps peut être déterminé suivant le genre et le degré de
son oscillation (entre 0° et 360°). Nous donnons ici des exemples
utiles à chaque radiesthésiste pour faire ses propres expériences.
Ainsi, si l’on met sous le pendule un petit morceau d’or, on
constate une douce oscillation vers la droite et des cercles bien
ronds et étendus en rapport avec la pureté de l’or. D’après le
docteur Langbein, le radium, l’uranium, le calcium, le cuivre, le
manganèse et le platine produisent le même effet. Pour contrôler
les écarts spécifiques de ces cercles, on fait selon le schéma ci-joint
un dessin sur un carton où se trouve une division radiale et cen-
trique. On place le dessin sous le pendule et le métal à examiner
au centre du cercle. De cette façon, chaque écart et chaque mouve­
ment peuvent être enregistrés. Si l’on soumet de l’argent au pen­
dule, on obtient un mouvement circulaire vers la gauche tendant à
devenir une ellipse. Le fer, le nickel, l’aluminium, le soufre, le
plomb, le cadmium, etc. oscillent de la même façon.

67
C’est ainsi qu’on obtient les oscillations fondamentales des
deux plus grandes polarités^ Or-Argent; Soleil-Lune, solaire-
lunaire, mâle-femelle, Esprit-Âme, positif-négatif. On trouve tou­
jours le même résultat: le cercle vers la droite désigne le rayonne­
ment mâle, l’ellipse vers la gauche (nord-sud vers l’opérateur) le
rayonnement femelle. Lorsque le sensitif a examiné de cette façon
pendulaire quelques métaux et a obtenu des résultats justes, il peut
faire alors des expériences avec d’autres substances. Il y a d’innom­
brables possibilités si les expériences portent sur des substances
organiques, des combinaisons chimiques, des fossiles, des aliments,
des plantes, des matières odorantes ou de simples plantes médici­
nales.
On progresse encore en examinant au pendule les couleurs.
Les couleurs sont des ondes éthérées de différentes fréquences et les
oscillations pendulaires semblent prouver la théorie des matrices
éthérées transcendantales (dont le médium est formé par le groupe­
ment des électrons). Pour les premières expériences, on se servira
de bandes de papier recouvertes de couleurs à l’aquarelle ou de
papier aux couleurs primaires. On inscrit tous les résultats sur des
tableaux en indiquant les données exactes des expériences (surtout
la date, le moment, le genre d’expérience, l’endroit, le milieu,
l’humeur et la constellation).
Préparé de cette façon, le débutant peut passer peu à peu de
la pratique oscillatoire â celle des degrés. La gravure de la page 72
montre le cercle dynamique établi par le professeur Bahr qui divisa
toute la nature en deux groupes caractéristiques (l’un positif,
l’autre négatif) qu’il réunit en un cercle. Le trait vertical est con­
sidéré comme positif, comme affirmation, le trait horizontal comme
négatif, comme négation. Bahr détermina que, dans un cercle
divisé en 360°, le degré 0 correspond au pôle sud et que l’un des
groupes confère au pendule la direction de 0° â 180°. Suivant la
division logique, 180° correspondent au pôle nord. La ligne hori­
zontale allant de 90° â 270° indique le mouvement pendulaire de
l’est vers l’ouest.
L’or et l’argent, considérés par le professeur Bahr comme
absolument positifs, firent balancer le pendule en direction verti­
cale (affirmation positive) de 0° â 180°. Pour déterminer à l’aide
du pendule, d’une façon précise, d’autres matières, il les place
l’une après l'autre
X au centre d’ un cercle divisé en 360° en allant
vers la gauche. A 1 aide de ce cercle dynamique, il constata qu’au­

68
cune matière ne réagit plus positivement que l’or qu’il marqua du
degré 0. Par rapport à l’or, l’argent dévia de 45° vers la gauche.
Ainsi, il démontra que l’argent est plus négatif que l’or. La preuve
contraire donna le même résultat. S’il plaçait l’argent à 0°, alors
l’or déviait de 45° vers la droite. L’or réagit donc de nouveau plus
positivement que l’argent. L’hydrogène réagit comme l’or; voilà
pourquoi l’or et l’hydrogène reçurent comme norme 0°.

69
Cercles de mesure à division radiale et centrique

70
A l’aide du cercle dynamique et du catalogue des matières
que le professeur Bahr a établis, l’opérateur expérimenté détermi­
nera toute matière se trouvant sous son pendule, bien que par un
simple regard il ne puisse constater de quelle matière il s’agit. Il
trouvera par des comparaisons s’il s’agit d’un minéral ou d’une
plante. En observant avec exactitude, on voit si la matière est plus
négative ou plus positive.
Le professeur Mohlberg, connu sous le pseudonyme de
Candi, écrivit dans sa correspondance fictive Briefe an Tschü (Let­
tres à Tschü):
“Le premier quadrant (0°-90°) limité d’une part par l’or et
l’hydrogène (0°), d’autre part par le palladium (90°) comprend,
à côté des éléments absolument positifs, les embryons (aliments,
germes, fleurs, pétales, éther, essences aromatiques, condiments
fins et jaune d’oeuf). Dans le premier quadrant se trouvent donc les
matières constituant la première nourriture du poussin non
encore éclos et du germe végétal encore entouré de son enveloppe.
“Le second quadrant (90°-180°) limité par le palladium (90°)
et le soufre (180°) comprend quelques éléments absolument néga­
tifs (combinaisons sulfuriques d’éléments positifs, combinaisons de
carbonate de soude et de magnésium, houille, bois, gomme, vins de
qualité, essences grasses et volatiles, amidon, beurre, lait, sucre de
canne et blanc d’oeuf).

71
Le cercle dynamique d'après le professeur Johann Cari Bahr

72
“Au milieu du second quadrant, comprenant tous les aliments
des êtres vivants supérieurs, se trouve le blanc d’oeuf (135°) â une
distance de 90° du jaune d’oeuf (45°). Parmi les aliments riches en
carbone et en azote, servant à entretenir la respiration et le méta­
bolisme et à produire la chaleur animale, il y a aussi l’amidon, le
sucre et les graisses. Ils se trouvent dans la première moitié de ce
quadrant (90°-135°). Par contre, les aliments riches en soufre, en
azote et en blanc d’oeuf, contenant les éléments de nutrition et de
développement, se groupent partiellement au milieu du quadrant.
“Il est important de savoir que les aliments sains figurent dans
le secteur de 90°-180°.
“A côté de quelques éléments absolument positifs, le troi­
sième quadrant (180°-270°) contient les oxydes des éléments posi­
tifs (combinaisons sulfuriques d’éléments négatifs, combinaisons de
silicate, de calcium, de potasse, de magnésium, de natron; des sels
de plantes narcotiques, des spiritueux, du vinaigre, des vins lourds,
des épices fortes, du tabac, de la coque d’oeuf et de la salive
humaine).
“Le secteur des matières excitant les nerfs se trouve entre
180°-270°.
“Le quatrième quadrant (270°-360°) limité d’une part par
le mercure, respectivement par l’azote (270°) et d’autre part par
l’oxygène (360°) ne renferme que des matières absolument néga­
tives (oxygène, chlore, iode, mercure, de forts acides, des pierres
précieuses, des poisons inorganiques et organiques, éléments nutri­
tifs des plantes, terre fertile, excréments de bêtes, racines et excré­
ments humains).
“Retenons que le secteur des poisons s'étend de 270°-360°.”
Candi — qui ne prend pas comme norme le degré spécifique
de l’or ainsi que le fait Bahr — ne part pas toujours du degré 0,
surtout quand il veut comparer différentes choses: “Si notre Anne
veut connaître, par exemple, le rapport qualitatif existant entre
l’huile d’olive et d’autres huiles comestibles, alors tu peux, pour ma
part, mettre l’huile d’olive (qui se trouve dans le cercle dynamique
de Bahr au degré 115) au degré 0 comme test normal. Ensuite, tu
t’orientes avec le pendule en direction des autres huiles, l’une
après l’autre, et tu observes où le pendule s’écarte le plus du
degré 0 en oscillant. Tu sauras que l’huile est d’autant plus mau­
vaise que l’angle dans le sens contraire des aiguilles d’une montre
est plus grand (négatif). Inversement, plus l’angle dans le sens des

73
aiguilles d’une montre est grand (positif), d’autant meilleure est
l’huile. L’huile de graines de thé sera probablement plus mauvaise
que l’huile d’olive, c’est-à-dire l’écart du pendule portera vers la
gauche...”
Candi appliquait cette méthode à différentes matières, de
préférence au tabac, aux cigares et aux cigarettes, et il a eu de
“bons résultats” comme il le prétend.

I Pendule Oscille au-dessus de:


1 en fer nickel zinc cuivre plomb alliage
laiton s O * O O
magnésium t O O î
caoutchouc s t O Q O
noix de galle. s *— * O (7
verre * O Z y O O O
acier t Z & *
*- O 0
argent *z s O O

Pendule en
Couleur: magné­ caout­ noix• de verre
laiton acier argent
sium chouc galle
bleu clair *— O <0 : / *-
* O
bleu foncé 0 O t Z
vert O O G O
rouge & i Z O O O O O
noir O O i î *
*- O O
carmin s\ 0 î O O G —
74
TABLEAU DES VALEURS DYNAMIQUES

Hydrogène 0° Bleu d’Inde 255°


Or 0° Sel de cuisine 260°
Diamant 5° Caféine 265°
Argent 45° Cristal de roche pur 267-267,5°
Jaune d’oeuf 45° Théine 267,5°
Zinc 67,5° Mercure 270°
Alliage: 1/2 argent Azote ordinaire 270°
1/2 cuivre 77,5° Calcédoine 270°
Palladium 90° Urine 270°
Uranium 100° Agate 275°
Riz 100° Tourmaline grise 272,5°
Sucre candi 100° Tourmaline rouge 280°
Laiton ordinaire 105° Béryl ordinaire 285°
Cuivre 112,5-120° Béryl précieux 290°
Iridium 120° Tourmaline noire 290°
Etain 125° Lapis-lazuli 290°
Aluminium 130° Grenat 292,5°
Haricot 132° Terre végétale 292,5°
Platine 135° Morphine 292,5°
Miel 135° Jaspe 295°
Blanc d’oeuf 135° Grenat précieux 295°
Nickel 140-142° Topaze brûlée 297,5°
Cobalt 145° Émeraude vert céladon 297,5°
Plomb 150° Aigue marine 300°
Fonte 150° Emeraude vert éclatant 302-302,5e
Acier (anglais) 152,5° Chrysobéryl 305°
Fer 157° Hyacinthe rouge pâle 305°
Phosphore 175-177,5° Iode 310°
Sélénium 175° Corindon gris 310°
Soufre 180° Rubis 312-315°
Eau distillée Hyacinthe rouge foncé 315°
ou eau de Jpluie
L 180° Turquoise 315°
Eau gelée, neige Cobalt bleu 315°
ou glace 202,5° Excréments humains 315°
Rouge d’aniline 215° Saphir 322-322,5e
Bleu d’aniline 217,5° Acide sulfurique 330°
Orange d’aniline 222,5° Aimant naturel 330°
Violet d’aniline 230° Chlore 355-357°
Brun d^aniline 240° Brome 355°
Chrysolithe 247,5° Oxygène 360°
Opale 247,5-260°

75
Réponses à des choses futures

“Sous l’empereur Valens, un certain Procope, homme inquiet


et avide de causer â chaque occasion des malheurs, a dénoncé
deux fonctionnaires des finances de la cour, Anatolius et Spudasius.
Il prétendait qu’ils avaient l’intention de comploter contre le valet
de chambre en chef de l’empereur, Cornes Fortunatianus, qui
exigeait d’eux une compensation pour des détournements
commis.”
Tel est le commencement du rapport que fait le général
impérial, et historien, Ammien Marcellin au livre 29, chapitre 1 en
l’an 371 après J.C. au sujet de l’empereur Valens (de l’empire
romain de l’Est) qui mourut en 378 après J.C. Cornes Fortu­
natianus fit arrêter un homme, nommé Palladius, et un astrologue,
Héliodor, parce qu’il croyait qu’ils savaient quelque chose de ce
complot. C’est Marcellin qui nous parle pour la première fois de
son pendule sidéral, utilisé à des buts mystiques. Voici la suite du
rapport cité par le professeur Léopold Oelenheinz dans son ouvrage
Der Wünschelring (L’anneau magique), Leipzig, 1920.
“Quand on tomba avec véhémence sur Palladius, celui-ci
s’emporta et dit que l’affaire Cornes Fortunatianus n’était qu’une
bagatelle et s’il pouvait parler, il citerait des choses autrement hor­
ribles, capables de ruiner l’Etat. Il finit par avouer que l’ancien
président Fidustius et Irenaus et Pergamius auraient commis un
véritable crime en s’informant secrètement du nom de celui qui
succéderait à Valens. Tout de suite on arrêta Fidustius qui n’osant
pas nier, avoua comment il avait malheureusement essayé d’avoir
des informations. C’est à l’aide de deux devins, du soldat émérite
de la garde, Hilarius et de Patricius. qu'il aurait essayé de
connaître le nom du futur empereur. A la suite de pratiques

76
mystérieuses, les dieux avaient prédit qu’un homme supérieur
deviendrait le successeur et que les demandeurs finiraient tris­
tement. C’était plus qu’une supposition quand on interpréta la
prédiction en ce sens que le second secrétaire d’Etat, Theodoros,
Gaulois de naissance, homme estimé de ses supérieurs et de ses
sujets, serait le successeur. En effet, soumis à la torture, Fidustius
avoua avoir fait transmettre à Theodoros cette prédiction par l’in­
termédiaire de l’illustre savant Eukarius, devenu auparavant
gouverneur suppléant en Asie. A la suite de cet aveu et en dépit de
sa fonction, Eukarius fut arrêté. Tout le dossier fut soumis à l’em­
pereur, saisi d’une colère indescriptible, attisée par des courtisans
flatteurs. Ceux-ci suggéraient à cet imbécile que même les astres
lui obéiraient, s’il l’exigeait.
“Valens fit amener Theodoros de Constantinople. De simples
conjectures suffisaient alors pour arrêter quantité d’hommes
illustres. Les prisons publiques et certaines maisons privées,
aménagées en hâte comme prisons, pouvaient à peine contenir des
foules de personnes suspectes qui y étaient entassées jusqu’à
l’étouffement. Theodoros y fut amené à demi-mort.
“Bien que la vie de l’empereur fût souvent en danger à la
suite de conspirations, on ne saurait lui pardonner d’avoir fait
poursuivre perfidement et précipitamment aussi bien les coupables
que les innocents et de leur avoir infligé des punitions avant que le
juge eût rendu un jugement. On exerçait contre eux tous les
moyens de violence, la torture, les lourds boulets et le fouet.
“Pergamius avait également été arrêté comme complice de
Fidustius. Il fut le premier à être interrogé. Poussé par l’infamie, il
révéla par milliers les noms de complices. On découvrit sa méchan­
ceté et il fut exécuté. Puis encore une grande masse subit la mort et,
finalement, on procéda à l’interrogatoire du gouverneur Theo­
doros. On se hâtait tellement, comme s’il fallait remporter une
victoire aux Jeux Olympiques.
“Tout d’abord, on interrogea les deux devins Hilarius et Patri-
cius qui devaient savoir beaucoup de détails. Leurs dépositions
n’étaient pas tout à fait les mêmes, et quelques coups de tenailles
sur le chevalet eurent l’effet souhaité. Comme on avait trouvé dans
leur maison un trépied, ils furent mis au pied du mur. Le trépied fut
placé devant eux comme corps du délit au moment de l’inter­
rogatoire.
“Hilarius avoua vrai, nous avons
heure d’infortune, cette malheureuse petite table à trois pieds en

77
nous servant de verges de laurier et en imitant le trépied de
Delphes. Ensuite, nous l’avons consacrée solennellement en faisant
de longs préparatifs et en récitant des formules magiques secrètes.
Finalement, nous l’avons fait tourner (table tournante).
“Voici comment nous avons utilisé le pendule pour découvrir
des choses cachées: nous avons placé le trépied au milieu d’une
maison encensée de haut en bas de parfums. Sur le trépied, nous
avons mis une coupe ronde artistiquement faite d’un alliage métal­
lique et au bord de laquelle étaient gravées, par intervalles exac­
tement mesurés, les vingt-quatre lettres de l’alphabet.
“Puis l’un de nous deux, revêtu d’un vêtement de toile et de
chaussettes tout en lin, coiffé d’un turban et tenant à la main une
baguette d’un arbre porte-bonheur, se plaça, en observant le rituel
habituel, au-dessus du trépied où se trouvait la coupe. Dès qu’il
fût sûr que la divinité qui confère à l’homme le don prophétique
exaucerait ses prières, il tint au-dessus du trépied un anneau
magique fixé à un très mince fil carpatique et attendit que
l’anneau oscillât. Quand l’anneau oscillant s’arrêtait, de temps à
autre, en face de certaines lettres, alors un vers â six pieds (hexa­
mètre) en résulta comme réponse â la question posée. Le vers
avait exactement le nombre de syllabes et le mètre des vers de la
prêtresse de Delphes ou de l’oracle des Branchides (les descendants
de Branchus, d’un fils d’Apollon, qui étaient des prêtres hérédi­
taires â Milet).
“Le successeur du régent actuel, raconte-t-on, serait â tous
les points de vue un homme excellent. Quand nous interrogeâmes
â ce sujet notre dispositif et que l’anneau s’arrêtait peu â peu aux
deux syllabes “The — O” et puis â la lettre finale “S”, un des par­
ticipants s’écria: “Suivant la décision du destin, personne d’autre
que Theodoros n’est désigné.” Nous ne fîmes pas d’autres re­
cherches parce que nous étions convaincus d’avoir trouvé l’homme
qui convient. Theodoros n’a rien â faire à toute cette histoire.”
“Interrogé, Theodoros déclara conformément â la vérité qu’il
voulait, à différentes reprises, révéler à l'empereur ce que le gou­
verneur Eukarius lui avait communiqué. Finalement, il y aurait
renoncé puisque d’illicites convoitises de gouverner n’étaient pas en
cause.
“Eukarius. soumis à des tortures épouvantables, fit le même
aveu. Finalement, on envoya à l'empereur Valens un rapport de
cet interrogatoire judiciaire. Par ordre impérial, tous sans

78
exception et leurs soi-disant partisans méritèrent la mort et furent
étranglés en présence d’une foule innombrable.”
Il est manifeste qu’on a déjà manié le pendule à l’époque
romaine et qu’on s’y est fié. Malgré les victimes innocentes, le
destin ne changeait pas, le pendule avait raison avec “Theo-s”. Il
est vrai que le successeur de Valens ne s’appela pas Theodoros,
mais Theodosius qui entra plus tard dans l’histoire sous le surnom
“le Grand”. En 378, Valens périt misérablement, après la bataille
d’Adrianopel, dans une cabane en flammes, en fuyant devant les
Visigoths.
Au sujet de l’exploration de l’avenir à l’aide du pendule, on
dit dans une chanson slave: “Sous l’érable, au bord du sentier, la
jeune fille consulta l’anneau. Mon chéri rentrera-t-il bientôt d’un
voyage lointain? Petit anneau, explique-toi! Elle se trouvait à la
fenêtre attendant que le destin le ramenât. Elle faisait tourner le
petit anneau et trottait derrière lui.”
En Franconie centrale, les jeunes filles consultent l’oracle
d’amour suivant: elles font tourner au-dessus d’un verre un anneau
en or attaché à un de leurs cheveux. Autant de fois il frappe au
bord inférieur du verre, autant d’années elles doivent encore atten­
dre l’élu de leur coeur.
* * *
Les radiesthésistes sérieux n’admettent généralement pas de
nos jours l’usage magique ou spirite du pendule et refusent de
répondre à des questions qui concernent l’avenir. Par contre,
d’autres radiesthésistes déclarent que le pendule peut servir à l’ex­
ploration de l’avenir pourvu que le passé, le présent et l’avenir ne
soient qu’une question de définition du temps au sens de la parti­
cule Psi nouvellement découverte et dont nous avons déjà parlé.
Un sensitif “devrait” savoir répondre à l’aide du pendule à des
questions concernant l’avenir. Comme la plupart des radiesthé­
sistes et aussi des parapsychologues le disent, les réponses fournies
par l’activité pendulaire mentale viennent du subconscient et le
pendule ne serait qu’un indicateur.
La parapsychologie se servant de nos jours de moyens scienti­
fiques a démontré clairement, suivant les phénomènes, l’existence
réelle de la perception extra-sensorielle, donc de la télépathie, de la
voyance et également des événements futurs (prémonition). Un
radiesthésiste ayant le don de prémonition pourra connaître, dans
un cas idéal, l’avenir.

79
0 1

3 3
9
3

Tableau spirite traditionnel du pendule


D’après Alexander Hondorff: Der pendel enthüllt das Verborgene,
(Le pendule dévoile ce qui est caché)

80
Pour donner des réponses concernant l’au-delà par une acti­
vité pendulaire spirite, on se servait jusqu’à nos jours d’un tableau
questions-réponses où il y avait des chiffres, des lettres et quelques
réponses arrêtées d’avance, comme elles se trouvent au tableau
spirite traditionnel de la page précédente.
Voici ce que Hondorff en dit: “Du moment qu’on est con­
vaincu de la conception spirite qu’il existe un au-delà et que des
êtres incorporels, généralement les âmes des morts, veulent entrer
en contact avec l’homme, alors l’usage du pendule pour établir une
communication avec l’au-delà peut être judicieux.”
On peut être d’accord à ce sujet sans insister ici sur la que­
relle existant entre la théorie spiritualiste et l’explication animiste
de phénomènes paranormaux.
Pour pratiquer l’activité pendulaire spirite, il faut tenir le pen­
dule au-dessus du centre du demi-cercle en cherchant le contact
avec l’au-delà par des manipulations connues, par exemple par un
désir très intense. Le médium se concentre sur un être déterminé
avec lequel il veut entrer en communication. Quand cet être a
répondu par “oui”, le médium demande comment il s’appelle, et
alors le pendule oscillera en direction des lettres correspondantes.
C’est de la même façon que se fait tout autre jeu question-réponse.
On simplifie ce tableau selon une ancienne tradition cabalis­
tique. Suivant les données de Jules Silver, connaisseur de l’ancienne
magie des nombres et de la numérologie moderne et auteur de
Numérologie — Die Kabbala des 20 Jahrhunderts (Numérologie — La
cabale du XXe siècle) Genève, 1976, un nombre correspond à
chaque lettre et inversement. La clef des nombres suivant l’ancien
alphabet hébraïque est:

(I) 1 2 3 4 5 é 7 8
A B C D E U O F
I K G M H V Z P
Q R L T N W
J S X
Y
Le système moderne de numérologie à neuf nombres se pré
sente comme suit:

81
Quel que soit le système utilisé (à chaque nombre désigné
par le pendule correspond une lettre), on aura toujours une ré­
ponse. En outre, les nombres pairs et les nombres impairs corres­
pondent aux idées magiques des temps anciens.
° Nombres pairs: non, gauche, méchant, vie matérielle, femelle,
faible.
o Nombres impairs: oui, droit, bon, vie spirituelle (après la mort,
mystique), mâle, fort.
Cette façon de penser se fonde sur l’idée que l’être n’existe
dans l’univers que sous forme de dualisme d’éléments contraires.
Du point de vue numérologique, les nombres impairs sont plus
intéressants que les nombres pairs. Voici le tableau du dualisme
des contraires qui remonte à des conceptions grecques. Le neuf est
le nombre divin et sacré.
1 Actif, énergique, puissant, manque de pitié, dirigeant, réno­
vateur.
2 Passif, susceptible, faible, compatissant, subalterne.
3 Brillant, gai, artiste, heureux, réussite facile.
4 Lourd, lent, non créateur, malheureux, travail dur, échec.
5 A vastes connaissances, avide d’aventures, nerveux, mal assuré,
sexualité.
6 Simple, calme, aimant la vie de famille, grave, amour maternel.
7 Ascétisme, mystique, mystérieux.
8 Cosmopolite, succès matériel ou échec.
9 Acquisitions intellectuelles et spirituelles.
Avant de s’occuper de la pratique pendulaire mentale, nous
devons faire cette remarque: nous montrons ici au lecteur ce qu’il
en est de la pratique pendulaire et comment elle fonctionne. Il n’est
pas tellement important de savoir comment s’appellent les phéno­
mènes et comment ils sont expliqués puisqu’il n’existe pas de
théorie universellement admise et que, du reste, toute tierce per­
sonne explique les phénomènes autrement. Tel est par exemple le
cas pour la voyance ou d’autres phénomènes parapsychiques ou

82
Tableau numérologique pendulaire moderne
(suivant Jules Silver: Numerologie).

83
même pour l’électricité. Ce qui est important, c’est que ces phéno­
mènes existent et peu importe qu’on les explique d’une manière
spiritualiste, animiste ou cosmologique. Il est tout à fait sans
importance que même des praticiens doués en donnent souvent des
explications fort obscures. Il en est toujours ainsi dans le domaine
de la recherche récente et cela ne devrait pas vous déranger mais
plutôt vous encourager à faire vos propres expériences et, si vous le
voulez, à trouver vos propres explications.

84
Pratique pendulaire mentale
pour maître

La pratique pendulaire mentale ou spirituelle est considérée


comme la forme supérieure de la radiesthésie. Toutes les réponses
que donne le pendule viennent du sensitif lui-même et toutes les
influences extérieures sont pour ainsi dire exclues. Le pendule
devient l’indicateur de l’inconscient d’où sort la vérité. Dans le
subconscient, l’homme sait tout ce qu’il a vécu et éprouvé; seu­
lement il ne sait pas utiliser ce savoir emmagasiné, c’est-à-dire le
faire monter dans la conscience. Le grand psychologue C.G. Jung
a montré qu’il n’existe pas seulement le subconscient qui emma­
gasine les contenus de conscience oubliés, mais il y a même l’in­
conscient collectif commun à tous les hommes.
En apprenant, au cours des siècles, à réfléchir logiquement
et à aiguiser son intelligence éveillée, l’homme fit dépérir l’instinct
inné et désapprit à. écouter les pressentiments et les signaux
émanant des profondeurs du subconscient. Or, ce que l’intelligence
recommande n’est pas toujours raisonnable. En effet, les intel­
lectuels qui ne se laissent guider que par l’intelligence, s’opposent
souvent à la nature et à l’ingénuité. Ce que la bête a conservé,
l’homme d’aujourd’hui semble l’avoir perdu en partie: à savoir
l’instinct qui avertit des dangers, la voie intérieure. Ce que cette
voix intérieure nous dit, ne correspond pas toujours (ou très rare­
ment) à ce que nous appelons la pensée logique. Aussi, avons-nous
refoulé la voix intérieure en faveur de la raison logique. Souvent
nous nous rendons compte trop tard que la raison nous a amenés à
agir déraisonnablement, comme de nombreux exemples le
montrent.

85
Ainsi, la voix intérieure nous conseille de ne pas prendre un
avion déterminé, mais la raison logique réplique: “Quelles sor­
nettes! Qu’est-ce qui doit donc se passer? Pourquoi ne prendrais-je
pas cet avion? Il n’y a aucun motif pour prendre un autre avion.”
Nous nous mettons en route. La raison a triomphé de l’instinct. Or,
notre montre retardait par hasard d’une heure et nous ratons
l’avion. Nous nous fâchons et attendons l’avion suivant. Le len­
demain, nous lisons dans le journal que l’avion que nous avions raté
s’est écrasé. Notre voix intérieure avait eu raison. Notre esprit
logique nous aurait conduit à la mort s’il n’y avait pas eu d’heu­
reuses circonstances.
Que de fois nous apprenons que des gens sont morts d’empoi­
sonnement par des champignons! Ils vont dans la forêt tenant à la
main un livre sur les champignons afin de distinguer les vénéneux
des non-vénéneux. Or, beaucoup de champignons se ressemblent
tellement de sorte que des exemplaires vénéneux se trouvent occa­
sionnellement dans le panier. Nous nous trompons souvent. La
raison ne saurait remplacer l’instinct et elle échoue lamenta­
blement. Ce qui n’arriverait â aucun animal, parce qu’il évite
instinctivement les plantes vénéneuses, arrive à l’homme.
C’est singulièrement au-dessus d’eaux souterraines et de
sources que beaucoup de gens meurent du cancer comme nous
allons le prouver plus tard. L’homme habitant ces endroits dan­
gereux écoute rarement les avertissements de son instinct. On se
sent drôlement “indisposé”, mais on ne fait rien pour changer
d’habitation. Les bêtes, par contre, évitent ces endroits dangereux
parce qu’elles sentent instinctivement le danger. D’autre part, les
fourmis construisent leurs fourmilières au-dessus de croisements
d’eaux souterraines. Du moment que les fourmilières sont dé­
truites, les fourmis suivent le cours des eaux souterraines jusqu’à
ce qu’elles trouvent de nouveau un croisement, où elles recom­
mencent à construire leur nouvelle fourmilière.
Des radiesthésistes sont d’avis que le pendule peut être un
médiateur excellent entre le subconscient et la conscience de
l’homme. Cela est seulement le cas chez des hommes très sensitifs
et il faut un certain entraînement pour que le pendule mental
pousse le subconscient à s’exprimer.
Le Français Emile Christophe que le professeur Mohlberg
(alias Candi) considère comme “le père de la radiesthésie men­
tale” a établi les quatre facteurs spirituels fondamentaux suivants
pour garantir l’efficacité du pendule mental:

86
1. OM = Orientation mentale: il faut déterminer le but et l’in­
tention des expériences.
2. CM = Convention mentale: comment l’énonciation doit être
trouvée.
3. IM = Interrogation mentale: le problème doit devenir con­
scient.
4. CO = Concentration des ondes: exécuter les expériences
après avoir examiné tous les détails quant à leur jus­
tesse.
Candi dit dans son livre Lettres à Tschü: “Avant chaque expé­
rience, il faut avoir l’orientation mentale qui consiste à désirer
consciemment, être sensible aux rayonnements de l’objet re­
cherché. De cette façon, l’attention de l’esprit est concentrée sur la
réception de ces rayonnements tout en excluant tous les autres
rayons. Par cette orientation mentale, naît une étanchéité et une
sélectivité vis-à-vis de tout ce qui ne concerne pas l’expérience
radiesthésiste. La formule brève et valable de l’orientation men­
tale est: Je désire — non pas je veux — devenir sensible par
exemple au rayonnement de l’eau ou de tel objet perdu, tous les
autres rayons étant exclus.
“Le chercheur radiesthésiste n’a qu’à diriger son attention
sur le désir formulé comme indiqué, sans forcer péniblement
l’esprit. En un mot, qu’il écarte intérieurement tout ce qui n’a rien
à faire avec l’expérience actuelle.”
Pour répondre à une question, la convention mentale doit
choisir le moyen d’entente approprié.

87
LA “LANGUE” DU PENDULE MENTAL OU SPIRITUEL

Direction verticale du mouvement pendulaire (nord-sud) et mouvement


giratoire vers la droite signifient réponse positive et affirmation d’une
question posée.

Direction horizontale (ouest-est) du mouvement pendulaire et mouvement


giratoire vers la gauche contrairement au sens des aiguilles d’une montre
signifient réponse négative et négation d’une question posée.

88
Il faut donc s’accorder sur les mouvements que le pendule peut
exécuter et qui soient en général compréhensibles. Le mouvement
pendulaire vertical et le mouvement giratoire vers la droite dans le
sens des aiguilles d’une montre sont des signes arbitraires, mais ils
sont interprétés logiquement. Ces deux mouvements — le trait ver­
tical signifie inclinaison de la tête affirmative. Par contre, le trait
horizontal correspondant à un signe négatif de la tête et le mou­
vement giratoire vers la gauche contrairement au sens des aiguilles
d’une montre sont considérés comme négatifs et comme réponse
négative à la question posée.
A l’aide de ces mouvements d’affirmation et de négation, donc
de réponse positive et de réponse négative, de + et de —, d’accord
et de refus, on peut utiliser le pendule mental dans presque tous les
cas. Il faut naturellement que le sensitif se concentre sur les quatre
facteurs mentaux précités et sache se défaire complètement de
préjugés. Vrai ou faux, mort ou vivant, compatible ou incompa­
tible, correct ou incorrect, convenable ou non, bon ou mauvais? Il
n’y a pas de question à laquelle on ne puisse répondre par le
procédé indiqué. La faculté de manier le pendule mental peut être
mise à l’épreuve par l’expérience suivante: faites remplir deux
verres par une personne de confiance. Dites-lui de verser dans l’un
du vin pur, dans l’autre du vin mélangé d’un peu d’eau. On place
les deux verres sur la table et sous chacun, un numéro (verre 1,
verre 2). Avant l’expérience, l’homme de confiance écrit sur un
bout de papier quel verre contient le vin mélangé d’eau et enferme
le billet dans une boîte.
Vous maniez ensuite le pendule au-dessus du premier verre.
Concentrez-vous et demandez-vous sans le moindre préjugé: “Ce
verre est-il rempli de vin pur?” Si le pendule donne une réponse
affirmative, vous faites la preuve contraire en demandant: “Ce
verre est-il rempli de vin mélangé d’eau?” Le pendule devrait alors
répondre par la négative. Vous procédez de la même façon avec le
second verre, mais vous devez vous garder de programmer d’avance
les réponses par rapport à celles du premier verre. En effet, la per­
sonne de confiance pourrait avoir rempli ou bien les deux verres de
vin pur ou bien les deux verres de vin mélangé d’eau. Si vous rem­
plissez toutes les conditions du pendule mental, vous devriez
obtenir les réponses justes. Comme on l’a dit, la pratique du pen­
dule mental exige une très grande sensivité et beaucoup d’en­
traînement. •

89
Déjà, le docteur Clasen avait découvert par ses propres expé­
riences que le pendule peut être influencé par l’esprit humain: “Le
radiesthésiste peut influencer arbitrairement le rayonnement
émanant de lui-même, il peut le faire valoir ou l’éliminer.”
Il faut enregistrer les oscillations pendulaires émanant sous
l’influence du subconscient à la suite de l’interaction des rayons de
l’objet à examiner et de ceux de l’opérateur. Mais les rayons de
l’objet ne sont pas influencés par l’opérateur, comme c’est par
contre le cas pour ceux émanant de l’opérateur lui-même. Le
docteur Clasen distingua donc deux sortes d’expériences pendu­
laires — “provisoirement jusqu’à ce qu’on ait trouvé une dési­
gnation plus convenable” — d’une par l’expérience passive qu’on
appellera plus tard “la radiesthésie mentale”, d’autre part l’ex­
périence active ou “indicatrice de direction” exigée pour faire toutes
les expériences diagnostiques.
“Je ne manie, par exemple, jamais le pendule, dit textuel­
lement le docteur Clasen, sans toucher quelque chose de la main
gauche; mais, en faisant un diagnostic médical, je fais toujours une
expérience pendulaire active. En faisant une expérience passive,
l’opérateur interroge et attend. Il doit se garder scrupuleusement
d’influencer psychiquement le pendule. Il faut que l’opérateur s’en­
traîne sans cesse à ne pas influencer le pendule s’il veut s’en servir
pour établir un diagnostic efficace. Le radiesthésiste n’a qu’à
“demander” au pendule oscillant librement, qui n’est donc pas sus­
pendu au-dessus d’un objet à examiner: “Pendule, oscille en tour­
nant vers la droite! ” et il oscillera tout de suite vers la droite dans le
sens des aiguilles d’une montre. S’il “demande”: “Pendule, oscille
vers la gauche! (ou verticalement ou de biais, etc.)”, le pendule
réagira tout de suite. Quand l’opérateur s’écrie: “Pendule, stop!”,
le pendule s’arrêtera même si les oscillations ont été très fortes.
En outre, Alexander Hondorff écrivit dans Der Pendel enthüllt
das Verborgene (Munich O.J.): “À côté de réponses données par des
oscillations giratoires ou des mouvements sous forme de traits, il y a
encore un autre . arrangement conduisant au même résultat et
reposant presque sur la même méthode. Ce procédé s’appelle arrêt
pendulaire ou polarisation. Il fut inventé par le docteur en médecine
Karl Eberhard Weiss.
“La loi d’arrêt s’appuie sur la présence de deux pôles, positif et
négatif, dans un système. Un effet se produit seulement quand les
deux pôles sont reliés. Un circuit de courant est fermé seulement

90
quand le pôle positif et le pôle négatif sont reliés; si tel n’est pas le
cas et que deux pôles positifs ou deux pôles négatifs soient reliés, il
n’y aura pas de courant car le circuit n’est pas fermé. L’arrêt pen­
dulaire repose sur ce système et naturellement sur la convention
mentale.
“Dans ce cas, on doit se concentrer exactement sur la question
et le problème, on compare deux choses et l’on constate si elles
sont de la même espèce. Si tel est le cas, alors il y a arrêt pendu­
laire; la jonction de deux pôles positifs ne produit aucun effet, le
pendule se tait.”

91
Pratique pendulaire à l’aide
du pendule à douze corps

Ce pendule est composé de douze corps, d’une chaîne et d’une


poignée. Le premier corps est relié à la poignée par la chaîne. Les
onze autres corps de même grandeur, appelés pierres, se déplacent
sur la chaîne entre la pointe du pendule et la poignée.
Au cours de l’expérience, on fait glisser peu â peu, le long de
la chaîne, vers la pointe du pendule les douze pierres qu’on tient à
la main. Ce procédé exige une certaine dextérité des doigts dont le
pendule ordinaire n’a pas besoin. L’avantage de ce pendule réside
dans la possibilité d’augmenter le poids de la pointe pendulaire, ce
qui permet d’opérer d’une façon plus différenciée; cela est impos­
sible avec tout autre pendule. Les exemples suivants démontrent
cela clairement:
o Examen de la qualité, généralement d’aliments.
o Examen de 1 ’état d’organes humains.
o Examen du facteur de rendement d’une personne en relation
avec la valeur en oxygène et en acide carbonique contenue dans le
corps humain.
o Examen de la combinaison d’aliments pour une personne déter­
minée.
Quand on examine la qualité d’aliments, on place les aliments
sur la table et on tient le pendule au-dessus; seule la première
pierre pend à la chaîne, les onze pierres mobiles et la poignée sont
tenues dans la main. Peu après, le pendule se met â osciller. Dès
que l’oscillation est très nette, on laisse glisser la pierre suivante.
Si le pendule continue à osciller, on laisse â nouveau glisser une
pierre et cela jusqu’à ce que le pendule s’arrête d’osciller. Le
nombre de pierres qu’on a fait glisser, y compris la pointe du pen­

92
dule, donne la valeur. Si on a laissé glisser cinq pierres, cela donne
avec la première pierre formant la pointe du pendule la valeur six.
A côté de cet examen de la qualité, on peut également constater si
l’aliment est bon pour l’opérateur ou pour une autre personne. On
tient de nouveau à la main le pendule à douze corps et, de la
main libre, on prend un objet, par exemple les lunettes, la montre
ou le porte-plume qui appartient â la personne pour qui l’aliment
est examiné.
Dès qu’on a saisi l’objet, le pendule oscillera ou bien vers la
droite dans le sens des aiguilles d’une montre, ce qui signifie “oui”
(s’il n’existe pas d’autre convention) ou bien vers la gauche, ce qui
veut dire “non”.
Au lieu de saisir un objet, il suffit pour sa propre personne de
montrer de la main libre le plexus solaire dans la poitrine car, de
cette façon, on détermine également â l’aide des valeurs pendu­
laires soit à droite, soit â gauche si un aliment convient à sa
propre personne.
Si l’on examine des organes humains, il vaut mieux établir une
liste de ces organes pour n’en oublier aucun et pour noter derrière
chacun le nombre de la valeur avec la date de l’examen. De cette
façon, on constate, quand on répète l’examen après un certain
temps, si l’état de tel organe s’est amélioré ou détérioré.
En dressant la liste des organes, on veillera à ce qu’il y ait
assez d’écart entre les différentes désignations pour que l’on puisse
désigner très nettement tel ou tel organe de l’index de la main
libre. C’est seulement de cette façon que le pendule donne des
résultats corrects.
Le procédé pendulaire a déjà été décrit. Tout d’abord, seule
la pointe du pendule pend librement à la chaîne et exécute un
mouvement giratoire, puis on ajoute une pierre; si le mouvement
giratoire persiste, on ajoute encore une pierre et ainsi de suite
jusqu’à ce que le pendule s’arrête.
Si l’on a ajouté trois pierres, la valeur est de quatre. Plus le
nombre de la valeur est élevé, plus mauvais est l’état de l’organe.
En résumé: si le pendule s’arrête quand on montre du doigt de
la main libre un organe, alors on admettra que cet organe est com­
plètement en ordre. Normalement, on obtient la valeur un ou
deux. Si l’on arrive à des valeurs plus élevées, un traitement est
indiqué.
Pour examiner le facteur de rendement, on soumet au test la
charge d’oxygène. Voici comment on procède pour s’examiner

93
soi-même: on tient la main gauche sous le pendule tenu, lui, de la
main droite. Lorsque le pendule exécute un mouvement giratoire,
on laisse tomber les pierres l’une après l’autre. Normalement, le
pendule devrait atteindre le nombre 12 qui indique la charge opti­
male d’oxygène dans le corps.
Si l’on a atteint un nombre inférieur à douze, on améliorera le
rapport oxygène/acide carbonique en inspirant vite et en expirant
en pressant l’air entre la langue et les dents afin de faire sortir des
poumons l’acide carbonique. On doit faire cet exercice le plus
souvent possible, fenêtre ouverte, jusqu’à ce qu’on obtienne par le
pendule le nombre 12.
Les personnes atteintes de troubles circulatoires et cardiaques
prendront des précautions en faisant cet exercice respiratoire, car le
fait de faire sortir l’acide carbonique en pressant l’air entre les
dents et la langue provoque dans la tête une certaine pression et un
certain engourdissement auxquels un patient doit être rendu
attentif. La pratique de cet exercice de respiration, à une demi-
heure d’intervalle, garantit un excellent facteur de rendement pour
toute la journée. On recommandera cet exercice également pour le
soir.
Pour examiner les combinaisons d’aliments destinées à des
personnes déterminées, on place devant soi, sur la table, deux
aliments différents, par exemple un oeuf et un pain. De la main
droite, on manie le pendule au-dessus du pain. Quand le pendule
oscille vers la droite, on montre de l’index gauche l’oeuf. Si le pen­
dule change de mouvement giratoire, par exemple en tournoyant
dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, cela signifie que
ces deux aliments ne conviennent pas à l’opérateur. Il doit donc
arranger une autre combinaison d’aliments.
Tout cela montre la façon et les possibilités de travail grâce au
pendule à douze corps. Il va de soi que tout opérateur trouvera
encore d’autres manières d’interroger le pendule et de le mettre en
valeur.

94
Pratique pendulaire suivant
des diagrammes

En utilisant le cercle dynamique du professeur Bahr, le pro­


fesseur Wohlberg a trouvé une méthode pour repérer l’intelligence
(voir “le cadran d’intelligence” ci-après) en partant des cas
limites de toute vie intellectuelle: le génie et la plus profonde idiotie
se rencontrent au point 12 et au point 0. Le cercle est divisé en trois
secteurs: celui de l’imbécillité, celui de la saine intelligence et celui
du génie. Chacun de ces secteurs est subdivisé en 4 sous-secteurs
(3x4 = 12); il y a donc une division en 12 secteurs qui empiètent
les uns sur les autres. Voici les indications que donne le professeur
Wohlberg pour ce “cadran d’intelligence” de 12 heures:
0 — 1 = Idiotie. L’intelligence ne suffit pas à saisir la simple con­
naissance scolaire. La déficience intellectuelle est telle qu’elle
entraîne une inaptitude sociale complète.
1 — 2 = Imbécillité. L’intellect ne dépasse pas le simple savoir
scolaire et reste au niveau de l’intelligence de l’écolier. L’aptitude
sociale: l’imbécillité permet de se mouvoir un peu dans la société et
d’arriver à une certaine habilité.
2 — 3 = Débilité. Le patient n’avance pas dans le développement
de l’intelligence. Dans des situations extrêmement simples, il par­
vient encore à se débrouiller lui-même, mais il renonce en pré­
sence d’exigences moyennes.
3 — 4 = Manque d’intelligence. On parle de “bêtise”. Ces gens
peuvent fort bien acquérir une connaissance scolaire et développer
ultérieurement leur savoir mais souvent dans des domaines parti­
culiers assez limités seulement, et le rapport entre l’instinct et l’in­
telligence est trouble. Dans le domaine social, ils peuvent aller bien
loin, mais ils commettent volontiers et souvent de grandes bêtises.

95
4 — 5 = Pseudo-intelligence. Avant tout, une bonne mémoire et
une compréhension superficielle.
5 — 6 = Saine intelligence et lente compréhension (“être long à
comprendre”).
6 — 7 = Intelligence à compréhension rapide et à fond.
7 — 8 = Intelligence intuitive.
8 — 9 = Génie à dons surtout techniques.
9 — 10 = Génie à dons surtout artistiques.
10 — 11 = Génie à dons surtout d’ordre spéculatif.
11 — 12 = Génie universel.
Suivant la méthode mentale, on déterminera au pendule le
caractère en se servant de diagrammes faits d’avance. Les dia­
grammes modernes édités en chemises par la maison d’édition
suisse de radiesthésie RGS sont semi-circulaires de sorte que la
direction d’oscillation se constate infailliblement. Les figures semi-
circulaires sont divisées suivant le cercle dynamique du professeur
Bahr et donnent les différents caractères comme “bon” et
“mauvais”, “doux” et “sévère”, “compatissant” et “sans coeur”,
“avare” et “généreux”, etc.
Le sensitif tient le pendule au-dessus du centre du demi-cercle
et se concentre sur la question: “Quel est le caractère de Madame
X ou de Monsieur Y?” Le pendule donnera la réponse en rendant
O < on découvre à l’aide du
efficace le subconscient. De cette façon,
pendule les bonnes et les mauvaises qualités, bref tout le caractère
d’un homme.
Dans les dossiers de RGS, E. Laub et M. Mauchle donnent
des conseils pratiques sur le procédé à suivre lors de l’examen de
l’intelligence à l’aide de la radiesthésie.
“1. On détermine la position du tableau pendulaire suivant
les points cardinaux et on regarde vers le sud.
2. On place le test (photo, écriture, support de l’Od)
* de la
personne à examiner à gauche devant soi sur la table et on pose
par-dessus la main gauche en guise d’antenne pour capter l’Od ou
l’on place le test au milieu du tableau pendulaire.

* “Od”: énergie psychique d'après Karl von Reichenbach

96
0 ?

12

Cadran de l’intelligence dressé par le professeur Wohlberg

97
3. Par une concentration active, on établit l’orientation men­
tale avec la personne à examiner.
4. On tient le pendule exactement au-dessus du milieu du
point d’intersection ou au-dessus du test et, par convention men­
tale, on réussit â faire osciller le pendule en direction du degré qui
correspond à l’état d’intelligence de la personne â examiner.”
Exemple pour déterminer le facteur d'intelligence d'une personne
Orientation mentale: par l’orientation mentale, on entre en
contact avec la personne déterminée. Concentration active!
Interrogation mentale: quelle est la grandeur de l’intelligence
(d’après la division en degrés)?
Convention mentale: que le pendule indique la valeur de l’in­
telligence par un mouvement rectiligne vers le chiffre des valeurs en
direction vers la droite.
Le “cadran d’intelligence” élaboré par le professeur Wohlberg
forme un cercle et il s’oppose au test semi-circulaire de RGS qui
contient une division principale de 4 catégories avec beaucoup de
subdivisions. Voici l’avis des commentateurs au sujet de ce test:
“En faisant des examens de ce genre, on doit les limiter abso­
lument à des personnes absentes, en se servant d’un support Od et
cela pour exclure toute possibilité de suggestion. Il va donc de soi
qu’on ne devrait pas faire des examens personnels puisque per­
sonne ne saurait se juger soi-même honnêtement.”
On procède de la même îaçon, par exemple, par le dia­
gramme d’analyse psychique et par le diagramme d’orientation
professionnelle (voir les diagrammes des pages 100 et 101). Nous
pouvons faire nous-mêmes des diagrammes semblables ou les com-

St-Gall. Chaque radiesthésiste devra examiner lui-même si le dia­


gramme circulaire suivant le professeur Bahr ou le diagramme
moderne semi-circulaire conduit à de meilleurs résultats.

98
Diagramme de test d’intelligence d’après RGS

99
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100
Diagramme d’orientation professionnelle d'après RGS

J
Mâle ou femelle?

“Par l’expérience suivante, je cherchais à répondre à la


question: le dualisme radioactif existe-t-il également entre les deux
sexes? J’opposai à une femme sensitive un homme et une femme.
À chacun des deux derniers, je donnai un verre d’eau dans la main
droite. Après six minutes, durant lesquelles l’eau des deux verres
aurait dû revenir radioactive, je fis boire par la femme sensitive
l’eau des deux verres. Elle trouva que les deux verres étaient froids,
celui à la main de l’homme était beaucoup plus froid et plus agréa­
ble que celui tenu par la main de la femme. Ensuite, j’opposai les
deux, l’homme et la femme, à un homme sensitif et procédai de la
même façon. Or, l’homme trouva l’eau, qu’avait tenue la femme,
plus froide. On voit donc clairement qu’il existe une polarité radio­
active entre l’homme et la femme.”
Déjà, Karl von Reichenbach, qui fit ces expériences il y a plus
de cent ans, découvrit la polarité existant chez l’homme et entre
l’homme et la femme. Cette polarité est indiquée d’une façon
déterminée par le pendule.
Si l’on fait osciller le pendule au-dessus d’un homme, on
obtient différentes oscillations pendulaires dont les nombres se
trouvent dans un rapport déterminé. Dans une série de rayonne­
ments intensifs, le corps montre par des oscillations particulière^
le sexe, le caractère et les dons physiques et psychiques des
hommes. Le sexe provoque les oscillations les plus fortes. De cette
façon, on peut également constater s’il y a fausse polarité ou si le
sexe et la psyché sont “intervertis”.
S’il y a chez un homme plus d’oscillations elliptiques que cir­
culaires, alors ses dons naturels sont féminisés et vice-versa. L’in­
tensité des oscillations sexuelles est également importante dans la "

102
pratique pendulaire en matière astrale. Le pendule révèle tout de
suite la polarité efficace de cette force — solaire ou lunaire. Or, la
polarité dans l’homme peut être intervertie. Pour connaître la pola­
rité, il faut faire osciller le pendule au-dessus des pouces de
l’homme. Normalement, il y a des oscillations circulaires vers le
milieu du corps; donc, pour le pouce gauche, ce sont des oscilla­
tions dextrogyres (sens des aiguilles d’une montre); pour le pouce
droit, les oscillations sont lévogyres (sens contraire des aiguilles
d’une montre).
Si l’on constate chez un médium une polarité intervertie, alors
il ne se prête pas à la pratique pendulaire. Nous parlerons en
détail des différentes oscillations concernant le corps humain
quand nous aborderons le chapitre 44Signes pendulaires”. On
devrarHFetemr d’une façon précise les signes pendulaires normaux
se rapportant au corps de l’homme et à celui de la femme, car ces
signes mis en rapport avec ceux des maladies peuvent donner des
informations sur l’état de santé d’un homme.
De tout temps, l’or a été regardé comme le métal masculin et
l’argent comme le métal féminin. L’anneau est le signe extérieur
d’abord des fiançailles, puis du mariage. Au moyen-âge, le prêtre
mettait généralement un anneau en or au doigt du mari et un
anneau en argent au doigt de l’épouse. Les anneaux désignaient le
soleil et la lune, ils étaient donc respectivement masculin et fémi­
nin. C’est ainsi que s’explique l’action réelle des deux métaux sur
les annulaires de l’homme et de la femme: l’or comme métal positif
doit avoir sur l’homme “positif” la même réaction qu’a l’argent
négatif sur la femme “négative”. C’est pour cette raison qu’on
désigne “les mouvements circulaires comme purement masculins”
et “les mouvements directionnels comme purement féminins”. Voi­
là pourquoi il est possible de distinguer le sexe à l’aide du pen­
dule.
Quand le pendule exécute des mouvements giratoires en direc­
tion du corps (négatifs), on parle de “conserver”; les mouvements
giratoires positifs s’éloignant du corps s’appellent “diverger”.
D’après Amoretti, le mouvement giratoire du pendule tenu dans
la main droite vers la droite extérieurement est à considérer
comme positif, vers la gauche comme négatif. Bahr désigne les
oscillations pendulaires en direction nord-sud comme positives,
celles en direction ouest-est comme négatives ainsi que nous l’avons
déjà exposé.

103
Les polarisations chez 1 homme et la femme sont différentes et, par consé­
quent aussi, les mouvements pendulaires.

104
Nous devons admettre une double polarité des êtres. Comme
cette polarité se montre à la main droite et à la main gauche,
nous distinguons la polarité droite de la polarité gauche. Ces deux
polarités se manifestent respectivement chez l’homme et chez la
femme. Le mouvement giratoire vers la droite est appelé droit-posi­
tif “+ d”, celui vers la gauche, gauche-positif “ + g”. Le trait nord-
sud est droit-négatif “ — d” et celui d’est en ouest gauche-négatif
g”. Amoretti constata, par exemple, que les fleurs, le pollen et
les étamines des plantes sont toujours positifs, mais les anthères,
les pistils et les ovaires, eux, sont négatifs.
Par de nombreuses expériences on démontre qu’il existe aux
bouts des doigts des polarités différentes, ce qui explique pourquoi
le pendule tenu entre l’annulaire et le pouce de la même main oscil­
le en direction opposée à celle qu’il prend quand on le tient entre
les autres doigts et le pouce. Au pouce et à l’annulaire se rencon­
trent deux pôles de même nom, au pouce et aux autres doigts
deux pôles opposés. Cela signifie: si l’une des façons de tenir le
pendule produit des mouvements giratoires, alors l’autre façon pro­
voque des oscillations linéaires. De toute manière, l’annulaire
retourne tout effet électrique. Du moment qu’on tient le pendule
entre l’annulaire et les trois autres doigts, il y a le même effet qu’en­
tre le pouce et ces trois doigts.
D’après le professeur Oelenheinz, l’expérience faite au-dessus
d’une monnaie en cuivre présente le résultat pendulaire aux formes
suivantes pourvu que le cuivre donne, en relation avec l’opérateur,
des mouvements giratoires:
Pendule tenu entre le pouce et l’annulaire: (+ et +)
Pendule tenu entre le pouce et 1 ’index: (+ et -) = +
Pendule tenu entre le pouce et le majeur: (+ et -) = +
Pendule tenu entre le pouce et l’auriculaire: (4- et —) = +
Pendule tenu entre 1 ’annulaire et 1 ’index: (+ et -) = +
Pendule tenu entre l’annulaire et le majeur: ’(+ et -) = +
Pendule tenu entre 1 ’annulaire et 1 auriculaire: (+ et -) = +
Pendule tenu entre 1 ’index et le majeur : (- et -)
Pendule tenu entre l’index et l’auriculaire: (- et -)
“Le pouce et chacun des autres doigts ne doivent pas toucher
le doigt qui saisit le fil. Du moment qu’un doigt d’une autre polarité
s’ajoute aux doigts de même polarité qui saisissent le pendule, alors
le résultat, le signe, est le même qu’à ces doigts de polarité diffé­
rente: il y a un signe opposé.”

105
106
Qui convient à qui?

Il résulte clairement des preuves fournies jusqu’ici qu’on cons­


tate des rapports de sympathie et d’antipathie entre les hommes,
les animaux, les plantes et les minéraux. Un cercle signifie toujours
l’affection, la sympathie mais un trait de séparation désigne la
répugnance, l’antipathie. Lorsqu’on veut constater si deux êtres
humains s’accordent entre eux, on tiendra le pendule entre leurs
deux mains droites ou leurs deux mains gauches. Le pendule est
tenu au milieu de leurs deux mains de façon qu’il oscille à deux ou
trois centimètres au-dessus du dos des mains. Puis le radiesthé­
siste se concentrera sur cette question: “Est-ce que des oscillations
harmonieuses existent entre ces deux personnes?” Le résultat pen­
dulaire sera une réponse claire n’ayant qu’une seule signification.
La réponse est le résultat de l’attraction et de la répulsion. Si
nous plaçons, par exemple, deux pièces du même métal l’une à
côté de l’autre et que nous tenions le pendule entre les deux, nous
avons pour le cuivre un mouvement linéaire du pendule. Suivant
Bahr, un pendule en plomb s’arrête. Cela signifie: des pôles de
même nom se repoussent (comme pour un aimant en fer à cheval),
alors que des pôles de signes contraires s’attirent. Et l’attraction,
c’est de la sympathie, la répulsion de l’antipathie.
Faisons une autre expérience. Prenons, au lieu de deux, quatre
matériaux ou êtres en disposition symétrique et carrée, à savoir
quatre positifs (cuivre, or) et quatre négatifs (argent, nickel). Les
quatre métaux positifs donneront pour la main droite tenant un pen­
dule positif un mouvement composé, c’est-à-dire deux lignes chan­
geant de direction:
1. ligne ouest-est
2. ligne nord-sud

107
Les quatre métaux négatifs donnent le contraire pour la main
droite tenant le pendule positif:
1. ligne nord-sud
2. ligne ouest-est
Nous constatons que les lignes ouest-est et nord-sud sont éga­
les pour chaque groupe de quatre métaux. Dans ces expériences, les
plans de la force initiale, c’est-à dire de la force des éléments posi­
tifs agissant en premier lieu, sont tournés de 90° par rapport aux
plans des éléments négatifs, de sorte que les plans se trouvent en
position verticale les uns sur les autres.
Si l’on tient un pendule en argent à la main gauche, il y a la
même oscillation quant à la ligne et à la suite des directions. Le
pendule négatif tenu à la main gauche doit réagir de la même
façon que le pendule positif tenu à la main droite et cela, à cause
de la symétrie des mains. Ainsi, le négatif apparaît comme une for­
ce entre des pôles de même nom ou comme une force tangentielle le
long des pôles de même signe.
Prenons quatre autres matériaux ou êtres, dont deux sont
négatifs et deux positifs, donc deux monnaies en or ou en cuivre et
deux en argent ou en nickel disposées en forme de croix pour rendre
possible l’effet réciproque; alors, le pendule positif tenu à la main
droite exécute un mouvement giratoire vers la droite, le pendule en
argent à la main gauche donne le même mouvement, mais plus
étendu. Le positif apparaît comme une force autour de pôles de
même signe ou comme une force enfermante au-dessus de ces pôles.
Si deux êtres se rencontrent, alors qu’ils ne s’étaient jamais
rencontrés, ils s’accordent immédiatement s’ils s’aiment ou non,
s’ils se trouvent sympathiques ou non. Dans la plupart des cas, ils
ne diront rien de ce sentiment instinctif, mais leur conduite y cor­
respondra quand même et, pour les deux, ce sentiment instinctif
s’exprimera d’une manière ou d’une autre. Ils se trouveront sym­
pathiques ou antipathiques, mais il est exclu que l’un trouve l’autre
sympathique, alors que l’autre trouve son vis-à-vis antipathique.
Bien qu’on ne puisse pas justifier du premier coup ce sentiment, il
convient pourtant dans la plupart des cas, comme on le saura plus
tard. L’intelligence confirme donc très tardivement ce que le senti­
ment savait depuis très longtemps.
Quand nous parlons du rayonnement d’un être, nous dési­
gnons sa polarité positive ou négative. Le sentiment est l’antenne
infaillible pour capter l'aura d’un autre être, donc de sa puissance

108
0
Attraction et répulsion en rapport avec la polarité

109
de rayonnement. Lorsque deux êtres se trouvent sympathiques,
leurs deux forces de rayonnement s’accordent ensemble. Or, le pen­
dule peut rendre visible ce pressentiment inconscient. Ainsi s’expli­
que “le coup de foudre” proverbial.
Un tel sentiment de sympathie et d’antipathie est très déve­
loppé chez des gens sensitifs. Rappelons-nous ce que nous avons dit
de la raison logique et du sentiment provoqué par l’inconscient et
nous comprendrons très bien qu’il faut parfois se fier plus à la
“voix intérieure” qu’à la raison. Tel est le cas pour les animaux
qui agissent par pur instinct. Un chien, par exemple, sent tout de
suite si un homme lui en veut ou non. S’il le trouve aimable, il le
saluera en remuant la queue; si son flair lui dit le contraire, il gron­
dera et lui montrera des dents: il prendra une position de défense.
Si deux êtres s’accordent, le pendule mental fera un mouve­
ment circulaire vers la droite ou tracera une ligne verticale; s’ils ne
s’accordent pas, cela sera indiqué par un mouvement circulaire vers
la gauche ou par une ligne horizontale. Hondorff déclare (on recon­
naît de nouveau l’interprétation individuelle, différente): “Cer­
tains radiesthésistes considèrent, en principe, que les mouvements
circulaires sont positifs et que les mouvements circulaires à gauche
sont un peu moins positifs. Des ellipses indiquent qu’une certaine
entente est possible, l’ellipse étroite est encore plus défavorable.
Des lignes de contact, donc un mouvement linéaire horizontal,
représentent des relations peu profondes sans intérêt, mais les
lignes de séparation, donc les lignes verticales, témoignent de l’im­
possibilité de toute entente, d’une forte antipathie.
“Un mouvement giratoire très large indique une forte sympa­
thie, alors qu’un mouvement giratoire minime et parfois un peu
hésitant permet de conclure à une sympathie tiède.”
Ce que le pendule peut découvrir chez des personnes vivantes,
il le peut également par leurs photos, leurs lettres, leurs vêtements.
La liaison des radiations découverte par le pendule correspond à
la liaison psychologique des personnes par le fait que la sympathie
et l’affirmation permettent de conclure à une consonnance harmo­
nieuse des forces de radiation.
Au sujet des cas exceptionnels concernant la radiation Od,
Paul Kiene, radiesthésiste praticien de cinquante ans, relate {Die
Bedeutung der Odstrahlung in der Ehe, L’importance de la radiation Od
dans le mariage, RGS no 131, pp. 104-105): “Comme j’ai eu l’oc-

110
Les mains sont placées à plat, le pendule oscille au-dessus d’elles.
Affection ou aversion, sympathie ou antipathie, mouvement giratoire
ou linéaire?

111
casion de suivre l’évolution d’individus à radiation négative, j’ai
pu établir ces constatations:
1. Célibataires, il leur était impossible de trouver des contacts
avec l’autre sexe. Ils se sentaient gênés, et nous n’en trouvions pas
d’explications. Généralement, ils ne se mariaient pas.
2. Quand, au cours du temps, j’ai rencontré, parmi mes con­
naissances, des couples dont le mariage était resté sans enfant, j’ai
constaté, â l’aide du pendule, que les deux partenaires avaient des
radiations de mêmes pôles. Tel était le cas pour tous les couples
sans enfant que je connaissais, et je peux prétendre que les deux
partenaires émettaient des radiations de même pôle.
“De ces deux faits, je dois conclure que la radiation Od agit
surtout sur les spermes, ce qui empêche la fécondation. De futurs
époux devraient tenir compte de cela avant de contracter mariage.”

112
Une photo raconte

“Pourriez-vous me dire quelque chose d’un homme représenté


sur une photo?” demanda un visiteur à un radiesthésiste. “Vous
êtes venu pour apprendre quelque chose au sujet d’une personne,
répondit le radiesthésiste, je tâcherai de vous aider. Vous dites que
vous avez une photo sur vous. Ne m’indiquez pas de qui il s’agit, je
vous le dirai. Ainsi, vous serez convaincu que le pendule dit la
vérité, je quitterai la pièce et je vous laisserai un instant seul.
Pendant ce temps, vous mettrez la photo sous la feuille de papier
blanc qui se trouve sur ma table. De cette façon, je ne puis voir qui
est représenté sur la photo.”
Le visiteur était déconcerté, mais il voulait se laisser con­
vaincre par cette première expérience. Le radiesthésiste quitta la
chambre et le visiteur fit ce qu’on lui avait dit. Peu après, le sen­
sitif revint, tenant le pendule à la main. Sans mot dire, il se mit à
son bureau et tint le pendule au-dessus du papier qui recouvrait la
photo. Il se concentrait fortement et observait sans cesse la pointe
du pendule. Tout â coup, le pendule se mit à osciller doucement,
puis de plus en plus fortement jusqu’à ce que le radiesthésiste
arrêtât l’expérience.
“Il s’agit d’un être mâle, comme les oscillations du pendule le
démontrent nettement. Permettez que je regarde maintenant de
plus près la photo pour pouvoir vous donner d’autres détails sur la
personne qui y est représentée.”
Le visiteur était impressionné par les dons du radiesthésiste.
Sur la photo était effectivement représenté un être mâle, un jeune
homme. “Est-ce votre fils?” demanda le radiesthésiste. Le visiteur
dit oui. “Que voulez-vous savoir exactement à son sujet? Quelque
chose de son séjour actuel ou de son caractère?”

113
“De son caractère... si vous pouvez m’aider à ce sujet?”
Le sensitif fit de nouveau osciller le pendule au-dessus de la
photo. A la grande surprise du père, le radiesthésiste donna tous
les détails sur les qualités, la nature, le caractère, la profession et
l’intelligence du fils. L’expérience terminée, le radiesthésiste voulut
savoir pourquoi ce visiteur était venu le voir.
“Peut-être vous dirai-je plus tard le motif de ma visite.
Excusez-moi si je ne vous expose pas maintenant mes soupçons. Je
vous remercie, il est vraisemblable que vous m’ayez déjà aidé.”
Et il partit. Deux semaines plus tard, il envoya cette lettre:
“Je suis venu vous trouver en présumant quelque chose de ter­
rible. Mon fils travaille dans ma firme. Lors du dernier contrôle de
la caisse, on constata qu’une grande somme d’argent avait été
détournée. J’ai pensé à mon fils mais je n’en ai parlé à personne.
Voilà pourquoi je vins vous trouver. Ce que j’ai appris grâce à
vous n’était nullement négatif et mon fils ne pouvait pas être le cou­
pable. Ce fut un grand soulagment pour moi et que Dieu me par­
donne d’avoir ainsi soupçonné mon fils. En effet, on a constaté hier
que notre comptable avait pris de l’argent, et cette vilaine affaire fut
ainsi découverte. Merci encore une fois de votre aide! Votre pen­
dule a dit la vérité.”
A la suite de ce récit, le lecteur attentif aura certainement
admis qu’il ne s’agissait pas, dans ce cas, de magie ou de quelque
autre manipulation cachée mais d’un résultat reposant sur de
claires connaissances scientifiques.
Il y a plus de 65 ans que Friedrick Kallenberg découvrit que ce
n’était pas seulement l’homme qui émet des radiations mais égale­
ment sa photo. Voici comment il décrivit sa découverte:
“C’était à une heure tardive d’une douce nuit de printemps.
La lueur de ma lampe de bureau tombait sur un ensemble de
choses de toutes sortes qui révélaient au pendule sidéral tel et tel
point au sujet de leur être intérieur. Moi-même, encore muni de
mon modeste instrument, je m’étais arrêté un moment pour penser
à l’objet que j’allais examiner. A ma droite, se trouvait la photo de
ma femme décédée tout récemment. Je pris cette photo d’un geste
mécanique — sans me livrer â la moindre attente — et je tins le
pendule au-dessus. Et voilà le miracle! Moi et d’autres avions
reconnu “ce miracle” comme réel. Quelques semaines plus tard, il
émut le monde entier. Il s’agissait de la découverte qu’une image
photographique, le négatif ou le positif, n’est pas un simple calque
mais un reflet bien vivant de la personne en question! Le pendule

114
oscillait du nord au sud en ellipse étroite et bien longue au-dessus
de la photo de ma femme.”
Kallenberg ne cessa pas ses expériences, mais il découvrit que
tous les objets auxquels un homme avait touché recevaient les
radiations de cet homme et qu’ils étaient pour ainsi dire imprégnés
de l’être même de cet homme: sa photo, son écriture et ses vête­
ments. Les oscillations que le pendule exécute au-dessus de ces
objets correspondent exactement à celles de l’homme à qui
appartiennent ces objets. Au sujet de ces découvertes étonnantes,
Kallenberg publia d’abord quelques longs articles dans des jour­
naux et puis son livre Offenbarungen des siderischen Pendels (Révé­
lations du pendule sidéral) (Diessenlez München, 1913) où l’on
trouve les quatre thèses suivantes:
1. La plaque photographique, respectivement l’épreuve posi­
tive, n’est rien d’autre que le reflet électromagnétique de l’être de
l’original.
2. Ce reflet est dû à des orbites d’ions au-dessus de l’objet.
(Energie atomique et électronique)
3. Le pendule sidéral, préparé par le magnétisme traversant le
médium, pénètre dans les oscillations des orbites des ions.
4. L’être précité de l’individu est saisi quant au sexe, aux dis­
positions saines ou maladives (de l’homme et de l’animal), au tem­
pérament et aux émotions suscitées au moment où la photo est
prise.
Un conseiller de justice réputé de Berlin, qui avait lu le livre,
écrivit à l’éditeur Joseph Huber une lettre véhémente et lui re­
procha d’avoir publié une telle supercherie. Il s’ensuivit un procès
pour injure dont Hondorff dit:
“Mais les débats judiciaires ne se passèrent pas tout à fait
comme le conseiller de justice, l’accusé, se l’était imaginé. Lorsqu’il
voulut, par un plaidoyer bien préparé et pathétique, mettre à nu la
“tromperie” et que le tribunal écoutait bienveillamment sa défense,
Kallenberg se leva, s’approcha modestement du tribunal et fit cal­
mement une expérience pendulaire. La Cour suprême et l’accusé
furent stupéfaits quand ils virent les résultats qui étaient tous
exacts. Ainsi, les objections du conseiller de justice s’écroulèrent et
il dut présenter ses excuses au demandeur, supporter tous les frais
du procès et disparaître modestement de la salle du tribunal.”
Plus tard, de nombreux savants, parmi lesquels se trouvaient
d’illustres médecins tel que le conseiller médical le docteur Clasen,

115
ont démontré que les découvertes de Friedrick Kallenberg n’étaient
pas du tout des tromperies. Le docteur Clasen confia:
‘‘Lorsque je tiens mon pendule au-dessus de la photo d’une
personne très douée et remplie d’idéal, alors le pendule répond à
peu près comme suit à la question: Quel est son caractère?
“D’abord, il y a des cercles de grande circonférence tournant
à droite et formant presque un disque horizontal avec de nom­
breuses oscillations giratoires, ensuite il y a une ligne verticale mon­
tante. Après quelques oscillations transitoires, il y a des cercles
beaucoup plus petits suivis d’une ligne verticale plus petite.
“Tant que je répète cette expérience au-dessus de la photo de
cette personne, il y a absolument les mêmes oscillations pendulaires
que je ne voudrais pas interpréter. Tout cela ne peut pas être dû au
hasard mais plutôt à des lois. Chez certaines personnes moins
douées, j’obtiens les mêmes oscillations pendulaires mais plus
réduites. D’autres radiesthésistes cherchant à connaître le carac­
tère obtiennent d’autres oscillations qui ont pour eux la même
valeur qu’ont les miennes pour moi. A force de pratiquer l’art du
pendule, on n’obtient pas seulement plus de détails, mais on
acquiert aussi une meilleure compréhension pour interpréter les
différentes oscillations.”
Chez des hommes mentalement immobiles ou chez des
hommes très primitifs menant une vie purement végétative sans
avoir les moindres prétentions intellectuelles, les oscillations gira­
toires vers la droite manquent complètement comme si le pendule
voulait indiquer que toute vie intellectuelle est absente.
“En voulant connaître l’état mental d’une personne, continue
le docteur Clasen, on constate une chose extraordinaire. Quand on
soumet à l’expérience pendulaire l’écriture, la photo d’une per­
sonne pour connaître son état mental, alors il y a chez les personnes
très douées des mouvements giratoires à droite qui peuvent
s’élever de façon à former un disque horizontal auquel s’ajoute
ensuite une ligne verticale ayant le diamètre du disque.”

116
Les signes pendulaires

Dans les chapitres précédents, nous avons appris à bien con­


naître certains des principaux signes pendulaires. Les lignes fonda­
mentales décrites par le pendule sont le cercle, l’ellipse et les lignes;
mais la variabilité de ces figures est très grande. On peut examiner
un corps humain suivant le genre de ses oscillations ou suivant le
degré, entre 0° et 360°, des oscillations. Nous avons également
appris à connaître les figures oscillatoires individuelles du corps.
Si l’on pratique le pendule au-dessus d’un homme (d’une de
ses photos ou d’une de ses lettres), on obtient différentes oscil­
lations dont les nombres se trouvent dans un rapport déterminé.
Quand on tient le pendule au-dessus de la racine du nez, il révèle
les résultats des qualités de l’homme. L’état mental est révélé
quand nous pratiquons le pendule au-dessus de la tête et des nerfs.
Le pendule oscille normalement en cercle à droite, comme le fait
également le coeur. Le genre des cercles donne le résultat, et il est
important de savoir distinguer le nombre, l’étendue et le genre des
cercles.
Frank Glahn {Radio der Natur — La radio de la nature, 1925)
trouva dans la tête et le coeur une figure triangulaire dont la pointe
était tournée vers le haut. Le pendule tenu au-dessus de la poitrine
indique l’état des poumons. Le pendule au repos indique des
endroits malades. Nous en parlerons en détail dans le chapitre “Les
maladies et le diagnostic pendulaire”. Le tableau suivant donne les
oscillations normales du pendule au-dessus d’un corps tout à fait
bien portant. On devrait bien retenir ces signes pour savoir les dis­
tinguer plus tard des signes de maladie.
Il y a des figures vives, rapides, longues et courtes, très irrégu­
lières, des oscillations croissant et décroissant régulièrement
quant à leur forme et leur vitesse, des oscillations à grandeur et

117
vitesse maximales et celles à cours irrégulier. Ces dernières
semblent être très rares. La vivacité peut se manifester de telle
manière que la main du radiesthésiste sera soumise à une
secousse, à un “battement” et même à un “saut”.

Les oscillations fondamentales du pendule

118
Les oscillations sont tout d’abord des réactions contre la
pesanteur, puisque le pendule tend au repos du fil à plomb.
Quand le pendule reçoit un branle mécanique extérieur, une
secousse devrait déclencher le mouvement giratoire qui fait osciller
le pendule dans un plan. Une seconde secousse devrait agir dans
quelque direction qui ne correspond pas au premier plan. Pour le
pendule sidéral, ce branle est donné par la force de radiation des
objets soumis à l’expérience pendulaire.
Le radiesthésiste doit observer la direction, la forme et le
nombre des oscillations jusqu’à ce qu’elles s’arrêtent.
L’effet final devrait toujours se produire, et il se produira plus
tôt chez le radiesthésiste expérimenté que chez l’inexpérimenté.
Suivant Amoretti, les oscillations du pendule sont toujours
régulières et ont leur rythme propre qu’on ne peut pas déranger.
C’est par le temps que diffère la régularité des oscillations. Les
oscillations s’amplifiant, de plus en plus, en grandeur et en force ne
sont pas toujours suivies d’oscillations décroissantes. Parfois, le
pendule s’arrête subitement; souvent, les oscillations sont vastes,

cerveau, visage......................... O entrailles................................... O


(A)
cervelet, mâchoire inférieure,
organes du bas ventre.............
cou........................................ O
sommet droit du poumon....... jambe droite, cuisse.................
bronches................................... t jambe droite, genou................
sommet gauche du poumon.... jambe droite, bas de la cuisse.. I
coeur........................................ OG& jambe gauche, cuisse............... l
poumons................................... O jambe gauche, genou.............. O
estomac....................................
O jambe gauche, bas de la cuisse I
foie......... .................................. pieds.........................................
O
plexus solaire........................... O force vitale................... grands ou
petits cercles
Signes pendulaires d’un corps sain

119
puis de nouveau de longue durée, hésitantes ou il y a quelques bat­
tements seulement.
D’après les expériences du professeur Léopold Oelenheinz, la
matière du pendule joue certainement un rôle: “Chaque signe
pendulaire est la résultante de trois forces spatiales, à savoir:
1. de celle du signe propre du radiesthésiste,
2. de celle du signe du pendule même,
3. de celle du signe propre de l’objet se trouvant sous le pendule.”
De ces trois forces spatiales, il n’y en a que deux qui sont
constantes: celle de l’objet et celle du pendule, alors que le signe
propre du radiesthésiste changera. C’est lui qui devra se mettre en
rapport avec les deux autres grandeurs, et c’est de cette façon que
s’expliquent les particularités déterminées et individuelles qu’ont
les oscillations des différents radiesthésistes. Dès lors que toutes
les influences secondaires sont exclues, chaque radiesthésiste aura
chez la même personne et ses reproductions (photo, lettre, etc.)
toujours les mêmes signes pendulaires.
Le professeur M. Benedict (Ruten — und Pendellehre^ Doctrine
de la baguette et du pendule, Vienne, 1917) a fait quelques expé­
riences au sujet des couleurs. Des pastels allant du rouge jusqu’au
vert donnaient des cercles vers la gauche; il en était de même des
pastels jaunes, alors que le bleu et toutes les autres nuances, donc
aussi le vert, produisaient des lignes. Le rouge et le bleu réagissent
en sens contraire. Ces expériences ont été faites de la main droite.
Quand on se servait de la main gauche, le rouge et le jaune for­
maient un mouvement giratoire vers la gauche, le bleu et le vert une
ligne ouest-est.
Si les couleurs sont appliquées au pinceau, alors ce n’est plus
la couleur, comme dit le professeur Oelenheinz, qui réagit mais la
force des oscillations propres du radiesthésiste telle qu’elle se mani­
feste dans les lignes tracées. Ce fait permet, par exemple, de distin­
guer en peinture le tableau authentique du faux, de la copie. Nous
en parlerons plus tard dans un autre chapitre.
L’oreille peut également transmettre des oscillations pendu­
laires. Une détonation, le tic-tac uniforme d’une horloge ou le
clapotis des gouttes de pluie peuvent déranger l’équilibre harmo­
nieux du radiesthésiste et influencer ainsi le pendule. La sonorité
d’une composition musicale provoque des oscillations pendulaires
indépendantes du tempo mais identiques à celles du compositeur
et non â celles de l’interprète. La musique équivaut donc à

120
l’écriture de l’auteur, c’est-â-dire du compositeur. Nous en don­
nerons un exemple à un autre endroit.
Déjà Schelling {Samtiche Werke^ Oeuvres complètes volume
VII, p. 496) constata: “Se servir de la main gauche ou de la main
droite ne sont pas des procédés égaux, car l’opposition entre le côté
droit et le côté gauche forme chez certains hommes une polarité
très nette.”
Comme nous l’avons montré dans le chapitre “Mâle ou fe­
melle?”, les oscillations pendulaires de la main droite d’un homme
ressemblent â celles de la main gauche d’une femme et celles
d’une main gauche d’un homme â celles de la main droite d’une
femme, mais le dos de la main est respectivement du pôle opposé.
Des expériences donnent donc des résultats opposés suivant
qu’elles sont faites de la main droite ou de la main gauche.
En examinant au pendule des matières composées ou une
main en visant l’aura, on obtient différentes figures pendulaires
composées d’oscillations simples. Le pendule peut produire une
infinité de figures qui se mêlent plus ou moins harmonieusement.
Hondorff en dit: “Il est curieux que ce genre de pratique du
pendule ne produise pas de simples figures d’oscillations mais de
longues périodes de figures différentes. On explique ces multiples
oscillations comme “oscillations caractérielles” de la force de radia­
tion immanente â l’objet correspondant. On constate donc qu’il y
a ici un autre principe efficace que pour le pendule mental.”
Comme Frank Glahn le constata déjà, les matières orga­
niques ainsi que les matières inorganiques n’ont pas seulement
des oscillations â degrés (voir le Tableau des valeurs dynamiques p. 75)
mais aussi des figures caractérielles spéciales et individuelles. Des
matières inorganiques donnent généralement de très simples
figures d’oscillations, alors que les matières organiques ont nor­
malement des figures compliquées. Le tableau précédent montre
les oscillations suivant la méthode Aura-Od que Johannes Boite a
appliquée au-dessus d’une bouteille de pétrole ouverte. Les oscil­
lations transitoires courtes y sont indiquées en pointillé.
On peut inscrire, dans de soi-disant formulaires de diagrammes
pendulaires, tous les genres d’oscillations avec leurs directions et
leur nombre pour obtenir une meilleure analyse des cercles, des
ellipses et des lignes. Il importe aussi de noter exactement la direc­
tion (à droite ou à gauche) des cercles, leur grandeur, etc.

121
10 5 10 210
/ /
rit. < >
25

/
/
*
/
z
/
10

Oscillations au-dessus d’une bouteille de pétrole


d’après Johannes Boite

122
Pour connaître le caractère, on tient le pendule au-dessus du
milieu de la poitrine et on obtient les ellipses et les cercles connus
(pendule mental). Si ces figures sont petites et étroites, alors le
caractère l’est également. Une ligne verticale permet de conclure
à l’égoïsme, à la dureté de coeur et à l’entêtement. Si cette ligne
est longue et que le mouvement est énergique, alors l’individu est
énergique mais frigide et brutal. Si les ellipses et les cercles sont
larges et calmes, alors la force intellectuelle active prédomine. Si les
figures sont étroites et s’élargissent peu à peu, alors cet homme a
triomphé de l’étroite mesquinerie et évolue vers une spiritualité de
plus en plus grande.
Inversement, il y a des dons de qualité qui, au cours du temps
et par les revers de fortune, sont devenus de plus en plus étroits,
petits et limités. En ce sens, l’interprétation en graphologie de la
largeur de la marge est confirmée. Il faut bien qu’il en soit ainsi, car
les résultats doivent être les mêmes malgré la différence des mé­
thodes analytiques.
Si les figures pendulaires s’élargissent jusqu’à prendre la
forme d’une ellipse allongée, alors il s’agit en général d’amour du
genre humain, de philanthropie. Si les lignes se dirigent vers le bas,
vers les pieds, alors il existe des intérêts matériels très prononcés.
Un cercle resserré par le haut indique de la bêtise ou un manque de
forces intellectuelles. Voici comment différents savants ont inter­
prété les signes.
Ligne oblique montant vers la droite: indique, d’après Zechlin, de
l’intelligence.
Cercle vers la gauche: montre, selon Zechlin, le comportement
du caractère actif masculin.
Cercle vers la droite: est, suivant Zechlin, le signe du compor­
tement du caractère passif féminin.
Ligne oblique montant vers la gauche: montre, suivant Zechlin, la
vie sentimentale. Au-dessus d’une photo d’un homme, il obtient
par exemple 520 lignes obliques montant vers la droite, 20 cercles
tournant à gauche et 40 lignes obliques montant vers la gauche,
alors qu’au-dessus d’une photo de femme apparurent 250 lignes
obliques montant vers la droite, 10 cercles tournant vers la gauche
et 20 lignes obliques montant vers la gauche.
Cercles: indiquent, selon Spiesberger, harmonie, force vitale et
joie de vivre, activité et virilité. Les cercles tournant à droite sont
considérés plus positifs que les cercles tournant à gauche. Le pro­
fesseur Wolff constate: “L’oscillation vers la droite indique un ren-

123
forcement de l’égoïsme et de la volonté de conservation de soi-
même; l’oscillation vers la gauche montre le tort causé à soi-même
â la suite de vanité et d’arrogance. Des cercles démesurément
larges annoncent de l’aspiration à la puissance et de la grandeur
illusoire.”
Ellipses: féminin, neutre, moins bon. Elles symbolisent l’âme.
Ellipse allongée: les instincts, la sexualité et la faculté d’aimer;
l’inconscient. Cercles sur des ellipses: selon Glahn, indiquent l’amour
et la bonté. Ellipse verticale: note positive et active de la femme,
prédominance de l’intellect et diminution du sentiment. S’il s’agit
d’un homme, alors il est plutôt dirigé par le sentiment. Ellipses en
position oblique: qualités caractérielles négatives, prédominance des
défauts et des faiblesses.
Trait vertical: selon Spiesberger, c’est la ligne du moi et de la
volonté, le symbole de la personnalité et de l’individualité con­
scientes du moi. Signe de l’intelligence. Au cas où cette ligne est
très prononcée: égoïsme exagéré, résolution ferme et ambition
tyrannique. D’après le professeur Wolff, cette ligne est le signe
“d’une aspiration cachée qui se trouve dans l’homme comme force
irréalisable; que ce soit le désespoir, la situation de l’âne de Buri-
dan ou le manque d’abondance du coeur et de mobilité, cette ligne
indique en tout cas quelque chose de non réalisé ou d’irréalisable.”.
Trait horizontal: principe négatif, négation, symbole des choses
matérielles, obstacle et retardement du vouloir spirituel. Le profes­
seur Wolff interprète: “Nous portons en nous le doute, la négation
et le Méphisto. Ce n’est ni l’âme ni l’esprit qui pèchent mais la
raison seule. Le doute exprime la dualité en opposition avec l’unité.
Ce trait horizontal l’indique clairement et, s’il se manifeste
matière l’esprit
Selon Glahn, le mouvement allant de l’est vers l’ouest sera con­
sidéré comme plus favorable que le mouvement inverse. L’oscil­
lation est-ouest révèle des influences spirituelles, celle ouest-est
permet de conclure â de mauvais instincts.
Traits obliques: selon Spiesberger, la maladie, toutes sortes de
maux, l’anéantissement et la mort; Wolff dit qu’il s’agit du symbole
“de deux forces luttant souvent l’une contre l’autre et poussant soit
â un maximum de performance, soit à la critique anéantissante;
le trait oblique, quand il croise obliquement les points cardinaux,
indique généralement la maladie et la mort”.
Arrêt du pendule: un arrêt passager indique, selon Spiesberger,
“une contradiction résidant dans le caractère, l’inexactitude, la

124
Oscillations pendulaires rendues visibles: à la pointe du pendule, se
trouve une source lumineuse à laquelle est exposée une pellicule très
sensible.

125
lutte intérieure entre le bien et le mal, les émotions psychologiques
réprimées. Un arrêt pendulaire par moments exprimera également
un vide intérieur passager, une solitude ou un abandon”. Wolff
interprète un tel arrêt passager comme refoulement, réserve,
complexe; si l’arrêt est continu, alors il signifie absence de vie,
mort: les cellules mortes n’émettent plus de radiations”. L’arrêt
pendulaire continu a lieu au-dessus de photos par exemple, quand
la personne photographiée est décédée. Mais Horndorff remarque
qu’on doit interpréter l’arrêt continu du pendule avec beaucoup de
précaution et avec esprit critique. Le professeur Wolff est d’avis que
“les différences entre mort et vivant jouent dans le monde sidéral
un rôle beaucoup plus grand que dans le monde matériel. Ainsi,
naissent de très nombreuses erreurs se rapportant à l’arrêt du
pendule. C’est donc souvent faux de prétendre que la personne de
la photo ou l’auteur d’un écrit sont morts parce que le pendule ne
bouge pas. Cans ce cas, d’autres motifs joueront sans doute un rôle
et il faut soumettre ces motifs au moins à un nouveau contrôle”.
Signes pendulaires au-dessus de la main gauche
W. Roselius a développé dans sa petite brochure Wer pendelt,
weiss mehry Quiconque pratique le pendule en sait davantage (Edi­
tions Karl Rohm, Bopfingen, 1966) une langue pendulaire pour la
paume gauche. Les résultats de cette pratique indiquent l’avenir et
les chances de l’homme. Le tableau suivant donne la signification
générale des différentes régions de la main.
Les signes pendulaires au-dessus des différents membres des
doigts et au-dessus des régions de la paume correspondent aux
symboles usuels: le cercle vers la droite et le trait longitudinal
indiquent des chances positives; le cercle vers la gauche et le trait
transversal indiquent des chances négatives. Voici suivant Roselius
l’interprétation des signes pendulaires au-dessus de l’éminence du
pouce ou de la “montagne de Vénus”. “Cercle vers la droite: beau­
coup d’aventures amoureuses heureuses se terminant bien, la
faculté de causer beaucoup de joie à autrui. Le besoin de chan­
gement et d’entourage excitant.
Cercle vers la gauche: relations amoureuses à fin malheu­
reuse, rupture de fiançailles, déceptions, événements inattendus en
société et lors de fêtes.
Trait longitudinal: érotisme sain, confiance, gens agréables et
harmonieux.

126
habileté
vitale

les mariage
honneurs

point de
vue
matériel argent
et
idéal

épargne

prestige professionnelle partenaires


en public

joie de
vivre
fortune

chance en
loterie et

spéculations
sur des terres

spéculations

Signification des différents membres des doigts et des régions de la paume


gauche pour déterminer le destin de l’homme suivant Roselius

127
Trait transversal: aventures extraordinaires, penchants
maladifs, isolement, sensualité malsaine.”
La place des différentes régions et leurs interprétations corres­
pondent largement à la chirologie scientifique, à l’interprétation
des lignes de la main. Au sujet des principales hypothèses, Hanns
Kurth écrit dans son livre Was deine Hande Sagen — Ce que disent
les mains (Livre de poche Goldmann, vol. 10512, Munich, 1968):
“La main gauche est regardée chez l’homme normal comme main
héritière, donc comme main où l’on reconnaît le mieux les carac-
tères héréditaires transmis par les parents. A la main droite, on
constate ce que l’homme a fait de ses propres forces et ce qu’il peut
faire éventuellement ou fera encore de lui-même.
“Il faut énoncer une petite réserve au sujet des maladies héré­
ditaires: à gauche, on reconnaît toutes les maladies héréditaires;
alors que celles transmises par la mère sont nettement reconnais­
sables à gauche, les dispositions maladives transmises par le père
se montrent également à la main droite. Si une maladie devient
aiguë, elle se montre d’abord plus nettement à la main gauche.”

128
Parapsychologie: téléradiesthésie

“Au cours du mois de mars, un ingénieur de Lyon a disparu. Il


avait été en voyage d’affaires. On ne pouvait pas se douter qu’il se
fût suicidé.”
Ainsi commence un article de journal de Genève, Le courrier de
Genève, au sujet du disparu que l’abbé Mermet finit par retrouver
grâce à sa pratique pendulaire télépathique. Le journal continue:
“Le matin encore, il était dans son bureau où il avait un rendez-
vous important. A midi, il rentra chez lui pour déjeuner, puis il alla
avec sa fille chez le médecin. Ses proches ne s’aperçurent pas de son
inquiétude.
“Au cours de l’après-midi, il voulut se rendre dans le Midi et
partit vers quatre heures en auto en direction de Valence. A l’hôtel
qu’il connaissait bien et où il s’arrêtait toujours, il prit un rafraî­
chissement. Sa voiture était stationnée devant l’hôtel. Ce fut la
dernière trace qu’on avait de lui.
“Les recherches de sa famille et de la police furent vaines; il
restait disparu. Au milieu de leur détresse, ses proches allèrent
trouver l’abbé Mermet, espérant qu’il saurait expliquer la dispa­
rition mystérieuse de l’ingénieur. On donna à l’abbé une photo du
disparu et un plan de la ville. A l’aide de la photo et du plan, l’abbé
Mermet décrivit exactement le chemin qu’avait pris le disparu,
désigna les rues de Valence menant au Rhône et indiqua un endroit
où l’ingénieur était tombé à l’eau. En outre, l’abbé Mermet dit
que le fleuve avait charrié le cadavre jusqu’à Aramon dans le Gard
et nomma l’endroit où il se trouvait maintenant.
“L’abbé Mermet a fait en outre cette constatation extra­
ordinaire: l’ingénieur n’était plus en pleine possession de ses capa­
cités intellectuelles quand il partit en voiture.

129
“La police et la famille firent tout de suite des recherches, et on
découvrit le cadavre à l’endroit indiqué par l’abbé Mermet.
“Cette histoire est confirmé par cette lettre:
“Lyon, le 13 avril 1934
Mon révérend,
Je suis venue vous trouver récemment, accompagnée de
M. Mure et j’ai fait appel à votre science afin de savoir ce qu’était
devenu mon beau-pêre, monsieur A, disparu depuis le 23 mars.
Vous nous avez décrit d’une façon précise et exacte son état
d’esprit au moment de son départ. Vous nous avez indiqué quelles
rues il a prises pour aller jusqu’au Rhône en partant de la place
principale de Valence où il avait laissé sa voiture et à quel endroit
il dut être tombé dans le fleuve. Ensuite, vous avez suivi le chemin
du cadavre dans le fleuve et avez indiqué exactement l’endroit
(Vivier, Ardèche) où se trouvait le corps au moment où nous
étions chez vous.
Toutes vos données n’étaient malheureusement que trop
exactes. Votre science est vraiment un don providentiel.
Le cadavre fut trouvé le 5 avril à Aramon (Gard) où je me
suis rendue pour identifier le mort. Le lundi 9 avril, nous l’avons
enterré.
A. Marie Chaproz”

Le docteur Kenneth Walker relate dans Die andere Wirklichkeit


(L’autre réalité) une autre histoire confirmée par des témoins offi­
ciels: “Peu d’années avant le début de la dernière guerre mon­
diale, un célibataire que nous appellerons M. S. publia dans un
journal de province italien une annonce pour chercher une jeune
ménagère. Ce célibataire vivait tout seul dans le village de
Caslano, près du lac de Lugano. Une jeune Bernoise brigua le
poste, elle fut acceptée et déménagea pour la maison de M. S. Quel­
ques semaines plus tard, les parents de la jeune ménagère reçurent
une lettre de M. S. où celui-ci leur déclara que leur fille ne con­
venait pas à ses exigences et qu’elle allait rentrer chez eux. Il
ajouta qu’il venait de lui faire ses adieux à la gare et qu’elle avait
l’intention d’interrompre son voyage pour aller voir des amis. Il ne
pouvait dire quand elle arriverait chez eux. Il ajouta encore qu’en
rentrant chez lui, il avait découvert les clefs de la valise et il les
joignait à sa lettre.

130
“Or, la fille n’arriva pas chez ses parents qui, tout inquiets,
informèrent quelques jours plus tard la police de la lettre et de la
disparition mystérieuse de leur fille. Curieusement, la police avait
déjà un dossier au sujet de M. S. Plusieurs fois auparavant, M. S.
avait publié des annonces pour trouver des ménagères appro­
priées, mais la police n’avait jamais pu contacter ces jeunes filles.
“Comme ces parents tourmentés n’avaient pas reçu de rensei­
gnements satisfaisants de la part de la police, ils s’adressèrent à
un certain M. K. connu dans la région comme grand radiesthésiste.
K. les pria de lui donner un vêtement quelconque de la valise de
leur fille et également la lettre de M. S. Il leur demanda aussi
quelques photos que leur fille avait peut-être prises lors de son
séjour à Caslano et qu’elle leur avait envoyées.
“K. soumit les objets, qu’on lui avait remis à l’expérience pen­
dulaire et conclut que la jeune fille était morte et qu’elle avait pro­
bablement été étranglée, que le cadavre se trouvait au fond du lac
de Lugano à un endroit exactement déterminé non loin de la
maison de M. S. qui était le meurtrier.
“La police se trouvait dans une situation difficile puisqu’elle
n’avait aucune preuve pour admettre que la jeune fille avait été
tuée. Mais comme K. était tellement convaincu de la justesse de son
affirmation, les policiers furent prêts à agir d’un commun accord
avec lui. Quelques jours plus tard, une voiture s’arrêta devant la
maison de M. S. En descendirent le procureur général se disant
avocat, deux policiers habillés en civil et M. K., un prétendu ami de
la famille. Ils passèrent chez S. et lui posèrent différentes ques­
tions: Quels habits portait la ménagère lors de son départ? Quel
jour et à quelle heure est-elle partie? Enfin, ils demandèrent si
elle avait pris des photos à Caslano. S. répondit affirmativement
à cette dernière question et à partir de ce moment, K. dirigea
l’enquête.
“Le radiesthésiste déclara alors qui il était et quel procédé il
emploierait. Suivant M. S., celui-ci aurait conduit la jeune fille à
la gare le mardi 5 juin,
* et elle aurait pris le train pour Lugano.
Selon ses propres recherches, ce rapport de S. serait faux, car la
jeune fille n’aurait déjà plus vécu le samedi 2 juin. Le 5 juin, elle
était déjà morte dans l’eau, ici au lac de Lugano, non loin de la
maison de M. S.
* Le 5 juin tombait un mardi en 1934.

131
“Alors, S. fut terriblement confus, ne put se maîtriser et se rua
sur K. On dut le ligoter. Puis K. continua. “Voici une photo de la
chambre à coucher de la jeune fille. Entrons-y et j’essaierai de
trouver, pas à pas, le chemin que prit votre victime non en direc­
tion de la gare, mais en direction du lac.”
“Le radiesthésiste prit de sa poche le pendule, le tint à la main
droite pendant qu’il tenait de la main gauche une photo de la jeune
fille. Il fit osciller le pendule librement au-dessus des mains ligotées
de S.

pendant la nuit du vendredi et, pendant la nuit suivante, vous avez


traîné le cadavre à travers le jardin vers une barque. Tous, y
compris S, quittèrent la maison et montèrent dans un canot où
se trouvaient des cordes, des grappins et des filets. Seul K. resta au
bord du lac et fit osciller le pendule qui indiquait nettement la
direction où le corps se trouvait dans l’eau. Cette ligne fut
jalonnée et on procéda de la même façon à partir d’un autre
endroit du rivage. Puis K. ordonna au conducteur de la barque de
ramer jusqu’au point d’intersection des deux lignes jalonnées. Là,
le conducteur de la barque fit descendre les grappins et, après
quelques tentatives, on tira à la surface de l’eau un objet très
lourd. C’était un sac alourdi de pierres contenant le cadavre de la
victime de S.”
Comme le docteur Walker le raconte dans le périodique The
Journal of the British Society of Dowser’s (Journal de la Société britan­
nique des radiesthésistes de la baguette), le procureur général a
expressément constaté que ce crime n’aurait jamais été élucidé sans
l’aide du radiesthésiste. Le rapporteur commente ainsi l’aide du

reconnu par le subconscient du radiesthésiste. K. avait peut-être


posé inconsciemment un certain nombre de questions à sa propre
psyché: Est-ce que la réponse à telle question sera oui ou non?
Sans hésiter, le pendule révéla par le genre d’oscillations la réponse
du subconscient. Puis la question suivante fut posée, et le pendule y
répondit de la même manière. La vérité aurait pu être dévoilée par
une autre méthode — par la voyance subite ou par l’écriture auto­
matique — mais le subconscient de K. a préféré dans ce cas, pour
des raisons connues seulement de lui, se manifester par de doux
mouvements de la main de K. Le pendule amplifia ces mouvements
imperceptibles et les rendit visibles.”

132
Les exemples de cas plus récents donnés dans l’introduction de
ce livre montrent clairement que ces rapports ne sont pas spora­
diques. Mais il faut sans doute relever que des problèmes aussi dif­
ficiles ne peuvent être résolus que par des personnes très
sensitives. Des radiesthésistes responsables ont toujours dit que,
dans ce domaine de la téléradiesthésie, il y a de nombreux char­
latans. Mais, à l’aide de moyens scientifiques, beaucoup de
savants de la parapsychologie ont examiné et confirmé l’authen­
ticité de tels phénomènes. Il doit s’agir dans la téléradiesthésie
d’une forme de la voyance où le subconscient perçoit par voie
extra-sensorielle les événements réels et les manifeste visiblement
par des oscillations pendulaires.
L’illustre Candi en dit ceci: “Pour pratiquer la téléradies­
thésie, il faut certaines capacités, beaucoup d’entraînement et suffi­
samment de patience. Quiconque ne sait pas se concentrer,
atteindre un vide intellectuel et attendre la réception des radiations
sélectives, quiconque est pressé et croit pouvoir atteindre par la
volonté ce qui doit arriver tout seul ne doit pas toucher à la
radiesthésie.”
L’illustre pionnier de la parapsychologie et “l’inventeur” du
training Psi, le docteur Milan Ryzl, dit la même chose en général
au sujet du développement des dons psychiques en veilleuse dans
chaque homme: “La patience et l’endurance sont nécessaires.” Lui
aussi souligna que des résultats énormes et vraiment remarquables
sont obtenus dans ce domaine, comme le montre l’expérience, mais
seulement par des personnes spécialement douées.
Dans le cas d’un résultat parapsychique comme celui de l’abbé
Mermet que nous venons d’évoquer, les parapsychologues parlent
de “psychométrie” ce qui est de l’acquis paranormal d’un sensitif
à l’aide d’un objet psychométrique. Cet objet ou “inducteur”
(photo, vêtement) agit pour ainsi dire comme catalyseur de
voyance.
Un parapsychologue de Fribourg, le professeur Hans Bender,
parlant en rapport avec la psychométrie de “voyance inductive”,
écrit pour expliquer le phénomène: “Le rôle de l’objet est pro­
bablement comparable à celui d’un souvenir qui active les con­
tenus de mémoire du possesseur. Dans la “psychométrie” de
médium, il semble que l’objet ne mette pas le sensitif en relation
avec sa propre mémoire mais avec celle de personnes étrangères.”
La radiesthésie explique ce phénomène par la théorie des
radiations que nous avons déjà citée. Or, certains parapsycho-

133
x-y.y.

Av.wrAv.y.x.y.y.v

*•*•* *■* *X

«•ÿJv/ïJv?ÿÿftÿ

Ww.vïw
.w.y.w.y

.<%w.w

Le “voyant” hollandais Gérard Croiset donne ses renseignements en se


représentant des images, alors que les sensitifs, tel l’abbé Mermet, le font
à l’aide du pendule.

134
logues ne sont pas de cet avis et ils considèrent le pendule exclu­
sivement comme un moyen pour exprimer les automatismes
idéomoteurs du subconscient.
Négligeons cette querelle de savants qui tentent d’expliquer les
phénomènes qui nous intéressent ici. Tout parapsychologue sera
certainement d’accord avec Alexander Hondorff qui déclare: “En
principe, les sensitifs de la parapsychologie apportent, comme le
hollandais Gérard Croiset, les mêmes résultats que les radiesthé­
sistes et ils n’ont pas besoin du pendule pour faire monter de leur
subconscient des réponses. Ainsi, Croiset indiquait souvent à
l’aide de cartes géographiques l’endroit où des gens s’étaient
noyés et où on trouverait leur corps. On voit donc que les capa­
cités et les résultats sont les mêmes que chez l’abbé Mermet.
Celui-ci obtient les résultats à l’aide du pendule, alors que, chez
Croiset, ils se présentent sous forme d’images.”

135
Géologie: découverte de richesses
naturelles

Les hommes sensitifs “sentent” la présence de métaux et


d’eau. Au fond, ces hommes peuvent découvrir les richesses cachées
de la terre sans se servir d’un dispositif correspondant, c’est-à-dire
sans pendule ou sans baguette. Ils savent non seulement les décou­
vrir, mais ils les distinguent de loin du fait que les radiations carac­
téristiques des eaux et des métaux cachés suscitent chez eux des
sentiments déterminés. Le “chercheur d’eau” Campetti résolvait
les problèmes les plus difficiles que le professeur Ritter lui posait.
Il distinguait également les métaux. Pendule et baguette ne sont
donc rien d’autres que des amplificateurs qui battent en des
endroits déterminés où se trouvent de l’eau et des métaux sous le
sol.
La radiesthésie moderne parle de zones excitatrices là où il y
a de l’eau ou des métaux. À l’endroit où deux zones excitatrices se
croisent, l’effet sur le pendule ou la baguette est particulièrement
fort et visible.
Le curé Johannes Boite parle d’une expérience intéressante:
“Le baron von Reinchebach et après lui entre autres Dobler ont
démontré qu’en agitant de l’eau,on produit de l’Od (quel que soit le
nom de cette énergie inconnue). Dobler a emballé des plaques pho­
tographiques de telle façon que la lumière n’y puisse pénétrer,
puis il les a placées sur des veines d’eau et elles ont été noircies. Il a
démontré qu’une bande d’aluminium bien polie placée au-dessus
de radiations terrestres devient radioactive et noircit la plaque pho­
tographique.”
Le radiesthésiste bernois expérimenté Joseph Seiler publia
dans le périodique suisse RGS plusieurs cas dont celui de Far-

136
vagny-le-Grand dans le canton de Fribourg (no 129). Seiler y relate
comment il trouva de l’eau: “On me fit venir le 15 septembre 1970
au grand village situé au pied du Gibloux. Déjà, lors de ma pre­
mière ronde, je constatai deux ou trois endroits plus ou moins
favorables, l’un d’eux se trouvait à proximité immédiate d’un
chêne sur lequel était tombé récemment la foudre. Lors de mon
deuxième “tour d’horizon”, le 12 octobre 1970, je me rendis avec
le conseiller communal Remy dans la région dénommée “Prouvin”,
située à l’écart du village. À une distance de quelque cent mètres
d’un ancien forage, je désignai une place où l’on pouvait s’at­
tendre à un débit d’environ cent litres par minute. C’est au prin­
temps 1972 seulement que je reçus la nouvelle d’un forage de
sondage à l’endroit indiqué. Je m’y rendis le 1er mars, mais je dus
constater qu’on avait déjà retiré les tuyaux. Malheureusement, on
n’avait foré que jusqu’à une profondeur de 15 mètres, bien qu’on
eût percé entre 8 et 10 mètres une couche fournissant un peu d’eau
et qu’à 15 mètres de profondeur, il y avait une nouvelle couche
hydrogéologique assez favorable.”
Seiler attira encore une fois l’attention sur les emplacements
qu’il avait désignés en 1970, en outre encore un autre emplacement
distant de quelque 150 mètres de l’endroit où la municipalité
avait jadis capté des sources.
“Mentalement et à la suite de la distance des grandes paral­
lèles, je conclus qu’il y avait un cours d’eau souterrain à une pro­
fondeur de 15 à 17 mètres (l’ancien puits était profond de
8 mètres seulement). J’indiquai cette profondeur dans une lettre
adressée au Conseil communal. En principe, cette profondeur cor­
respondait au quart de la distance entre les grandes parallèles ou
à la moitié de la distance entre les lignes moyennes. Ce qui est
très abstrait se montre concrètement souvent d’une manière
très vague et influencée par des facteurs subjectifs. Pourquoi
vague? Parce que de petits cours d’eau ou des veines d’eau dans les
différentes couches terrestres compliquent énormément la forme
sous laquelle apparaissent les radiations à la surface de la terre.
Des facteurs subjectifs? Oui parce que ces lignes extérieures sont
objectives mais, à l’endroit où le radiesthésiste les découvre, elles
deviennent instables à la suite de la vitesse avec laquelle on tra­
verse la zone excitatrice.”
Après que Seiler eût trouvé l’emplacement le 1er mars, le
forage atteignit de l’eau huit jours plus tard à une profondeur de

137
16 mètres. Sous pression artésienne, jaillissaient 200 litres par
minute, et les pompes arrivaient à 1200 litres par minute.
“Pour la fourniture d’eau, Farvagny-le-Grand n’aura plus de
souci à l’avenir et pourra du reste fournir une quantité consi­
dérable d’eau potable à Villars-sur-Glâne près de Fribourg.”
Le radiesthésiste Seiler a beaucoup d’amis pratiquant la géo­
logie scientifiquement. Cela prouve que son art est fort estimé de
ces gens. Seiler termine son rapport par la remarque suivante:
“L’exemple de Farvagny-le-Grand m’oblige à insister sur la diffi­
culté consistant à distinguer dans les réactions de la baguette et
dans les figures pendulaires le débit et la résistance. La résistance
contre laquelle une veine d’eau doit lutter influence sûrement les
oscillations pendulaires et les battements de la baguette. Là où
l’eau filtre péniblement à travers des pores, par exemple, dans le
grès, nous pouvons nous tromper en nous attendant à plus d’eau
qu’il n’y en a effectivement. Par contre, dans le gravier bien lavé,
notre espoir est souvent dépassé. C’est ce qui m’arriva dans ce vil­
lage au pied du Gibloux! Malgré l’influence d’une couche d’eau
située plus haut, la profondeur fut déterminée exactement mais,
quant au débit, je n’aurais pas osé promettre mille litres par
minute.”
On donnerait encore un tas d’autres exemples. Ce qui vaut
pour la recherche d’eau est aussi valable pour la recherche de
pétrole ou la découverte d’autres richesses naturelles, spécialement
de métaux. Déjà, Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling écrit
{Oeuvres complètes^ vol. 7) que “les oscillations giratoires du pendule
diffèrent suivant l’hétérogénéité des corps, par exemple des
métaux, avec lesquels le radiesthésiste entre en contact”. Ces expé­
riences se vérifient de différentes façons “notamment à l’aide du
pendule, de trois manières:
1. en tenant le pendule au-dessus d’un métal, de l’eau ou de
quelque autre liquide ou d’un animal vivant;
2. de sorte que ce ne soit pas le métal mais l’expérimentateur qui
soit en contact avec une telle matière ou qu’il se trouve au
moins dans la sphère de radiation de cette matière;
3. sans l’intervention visible d’une troisième matière de façon O

que la force du corps humain seul suffise à faire osciller le


pendule.”
L’Office américain du réarmement proposa dans les années
soixante d’énormes primes aux personnes capables de découvrir à

138
l’aide de la baguette ou du pendule des dépôts d’uranium situés sur
le territoire américain. En faisant de telles expériences, le radiesthé­
siste doit faire ses preuves dans la nature. Et il ne doit pas lui
arriver la même chose qu’à ce chercheur d’eau, au Texas, qui par­
courut le pays pendant deux jours pour trouver de l’eau pour une
localité. Quand on fora finalement à l’emplacement indiqué, on
trouva, il est vrai, de l’eau, mais on avait perforé au fond de la terre
la conduite d’adduction d’eau de Dallas City...

139
Archéologie: pratique pendulaire
au-dessus des ruines

Le radiesthésiste autrichien, le docteur T., tenait son pendule


fermement à la main en passant en rase campagne dans la plaine
du Danube, prés de Manching. À des endroits déterminés, le pen­
dule oscilla si fortement que le docteur T. avait de la peine à tenir
sa main tranquille. Ensuite, le pendule se calma et, peu après, il
oscilla de nouveau plus vite. Le fils du docteur T. suivait son père
et marqua de petits bouts de bois les endroits où le pendule oscil­
lait. Après deux heures de travail, il y eut sur le sol une trame
extraordinaire.
“Ici doit se trouver sous l’herbe un village préhistorique”, nota
le docteur T. dans son journal et il fit une esquisse exacte de
l’endroit jalonné en reliant par des lignes les différents points
marqués.
Des années plus tard seulement, lors de la construction d’un
aéroport, on y fit des fouilles archéologiques systématiques dirigées
par Werner Krâmer. On trouva l’oppidum celtique de Manching
à une distance d’environ six kilomètres au sud-est de Ingolstadt.
Les fouilles durèrent de 1957 à 1961. Elles confirmèrent exac­
tement ce que le radiesthésiste, le docteur T., avait constaté, des
années auparavant, par ses expériences pendulaires.
Dans cette cité, habitaient probablement les Vindéliciens et,
par des fouilles on dégagea de cette aire différents quartiers. On
découvrit une ancienne forge, une fonderie de bronze, des ateliers
de verrerie et de monnayage ainsi que des fabriques de céramiques.
H.-E. Nellissen écrivit au sujet de ces fouilles dans le Kolner
Romer — Illustrierten (Illustré romain de Cologne) 2/1975: “L’op­
pidum est disparu probablement dans le dernier quart du premier

140
siècle avant Jésus-Christ. On y trouva plus de 200 personnes
surtout de sexe masculin qui y avaient été massacrées. De nom­
breuses cachettes d’objets précieux et un pêle-mêle d’armes indi­
quent que l’oppidum est disparu dans une catastrophe. On ne
saurait exclure que Manching ait été anéanti peu avant la conquête
de la Vindélicie par les Romains.
“Le choix de l’emplacement de l’oppidum était favorable.
Dans l’Antiquité, une grande route située un peu plus haut que le
Danube longeait le fleuve.
44En construisant le village, on avait tenu compte des données
géographiques, par exemple des cours de ruisseaux ou d’endroits
marécageux.
“Une maison longue de 19 mètres et large de 9 mètres nous
frappe. Des rangées de solides piliers la subdivisait en trois
pièces.
• X > >

Dans le journal du docteur T., nous trouvons la remarque sui­


vante au sujet de la fin tragique de l’oppidum: 44A certains endroits,
les signes pendulaires indiquent que beaucoup de gens y moururent
de mort violente. Des fouilles archéologiques apporteront peut-être
un jour la preuve de la vérité de mes hypothèses.”

Plan des maisons de l’oppidum celtique de Manching

141
l 1 m -| «...trajet de l’expérience

Résultats pendulaires d’un trajet effectué par 23 personnes pour une


expérience archéologique à A venelles, en été 1974. Ce trajet a été
organisé par B. Wâlti en collaboration avec la Société bernoise de
radiesthésie.

142
Tel était bien le cas car, à côté de nombreux ossements de
bêtes domestiques, on trouva les os d’hommes massacrés. Cet
exemple montre nettement que la radiesthésie peut aider effica­
cement l’archéologie scientifique à trouver d’importants trésors
historiques et culturels.
En été 1974, B. Wâlti fit des expériences, en collaboration avec
la Société bernoise de radiesthésie, au-dessus des vestiges de murs
à un endroit archéologique dans un terrain d’expérience à
Avenches, le Aventicum romain. On désirait examiner la sensibilité
de ceux qui pratiquaient la baguette et le pendule. Des années
auparavant, les fouilles avaient mis à jour les fondations d’une
maison dont on avait dressé des plans. Entre-temps, il était devenu
impossible de reconnaître des traces sur le sol aplani. L’herbe qui
recouvrait l’endroit était fraîchement fauchée.
Vingt-trois personnes prirent part à cette expérience. Un
trajet d’expérience long de 23 mètres fut jalonné à l’aide d’une
ficelle et on y installa un appareil photographique à objectif
grand-angle et un magnétophone; quant aux expérimentateurs, ils
examinaient le trajet le long de la ficelle et ils annonçaient leurs
résultats moyennant l’optique et l’acoustique. Dans son rapport, B.
Wâlti précise: “Le graphique de la figure 1 indique dans la hauteur
le nombre de réactions (0,5 cm = 1 réaction). Ce graphique
montre nettement qu’à proximité des fondations, il y a un nombre
plus élevé de réactions. Les éparpillements proviennent proba­
blement en partie du fait que le trajet passe en certains endroits
au-dessus des coins du plan (figure 2). Le trajet commençait déjà
au premier pan de mur, voilà pourquoi il n’y a pas encore de réac­
tion. On ne connaît pas l’état des murs, la hauteur ni l’épaisseur.”
Pendant deux journées, on mesura, parallèlement à ce trajet
d’expérience, la résistance électrique du sol. Il est intéressant de
constater que les résultats de ces mesures correspondaient aux
oscillations pendulaires, et cela aussi aux endroits où l’on n’a pas
dessiné des restes de murs.

143
Graphologie: qui a écrit cela?

Depuis des années, le multimillionnaire américain Howard


Hughes vivait dans la solitude. Seuls ses collaborateurs les plus
intimes étaient en relation avec lui et même beaucoup de directeurs
généraux de ses entreprises connues dans le monde entier ne
l’avaient jamais vu. Parfois, il leur téléphonait, donnait des ordres
ou libellait des chèques. Le bruit courait qu’il était déjà mort,
mais des gens habiles de son entourage auraient essayé “de le faire
vivre en secret” pour ne pas mettre en danger son empire million­
naire. Aucun journaliste ne put s’approcher de lui, aucune inter­
view ne fut accordée. Howard Hughes vivait derrière les fenêtres
voilées d’une suite dans un hôtel qui lui appartenait.
1969, l’écrivain américain vint trouver
un des éditeurs les plus renommés de New York pour l’informer
que lui seul pouvait approcher le mystérieux “Howie” et avait l’au­
torisation d’écrire d’après ses enregistrements les mémoires spec­
taculaires du chef tout-puissant de l’empire Hughes.
Les agences de presse répandirent la nouvelle avec la rapidité
de l’éclair autour du globe. Mais l’éditeur, prudent, exigea de
Clifford Irving une attestation par laquelle Howard Hughes décla­
rerait que l’écrivain était autorisé à agir en son nom. Deux
semaines plus tard, cette attestation se trouva sur le bureau de
l’éditeur. Tout y était confirmé ainsi d’ailleurs une
avance fort importante pour les droits.
“On reconnaît bien cet Harpagon”, tempêta le directeur
financier de l’éditeur. Mais, ils furent d’accord parce qu’ils
espéraient faire de ce livre un best-seller tel qu’il n’en avait jamais
existé. Dans la lettre manuscrite, on lisait textuellement que
Clifford Irving devrait recevoir le chèque de cette avance. Pour ne

144
pas douter de l’authenticité de la lettre, l’éditeur chargea deux
experts graphologues, fort connus d’examiner l’authenticité de
l’écriture. Comme comparaison on se servit d’une lettre en fac-
similé, publiée, il y a des années, dans le magazine Times et due
vraisemblablement à la main de Howard Hughes.
Les deux graphologues examinèrent soigneusement la lettre
et déclarèrent que la lettre transmise par Irving avait été écrite par
Howard Hughes lui-même. Clifford Irving reçut le chèque avec
l’avance la plus élevée qui fût jamais payée â un auteur par un
éditeur. Le chèque était émis â l’ordre de H.R. Hughes et devait
être payé par une banque suisse. Cela eut lieu mais d’une tout
autre façon que les directeurs de la maison d’édition ne l’avaient
imaginé.
Il y avait toutefois dans cette maison d’édition un lecteur fort
compétent et partisan enthousiasmé de la radiesthésie. Après que
les deux graphologues professionnels eurent émis leur jugement, il
demanda à un ami sensitif fort doué, de pratiquer le pendule
au-dessus de la lettre soi-disant authentique de Howard Hughes et
au-dessus du fac-similé du magazine Times. Cet ami radiesthésiste
arriva à cette conclusion: “On peut affirmer avec certitude que
l’auteur de l’original vit encore. Mais, il est vrai que les figures pen­
dulaires au-dessus de l’original diffèrent beaucoup de celles
obtenues au-dessus du fac-similé. Voilà pourquoi il est tout à fait
impossible que ces deux lettres aient été écrites par le même
auteur.”
Notre lecteur resta très stupéfait et n’osa pas communiquer
ce résultat à ses supérieurs, car il avait peur de se compromettre
puisque deux graphologues renommés de New York avaient certifié
l’authenticité de la lettre. Une bombe n’allait pas tarder à éclater.
Quand le livre fut terminé en 1972, qu’il fut présenté au public
lors d’une conférence de presse et que la télévision annonça cet
événement, Howard Hughes téléphona pour dire qu’il s’agissait
d’une tromperie arrangée d’avance, qu’il n’avait jamais dicté ses
mémoires et qu’il ne connaissait aucun écrivain nommé Clifford
Irving. L’éditeur prit ces affirmations pour un stratagème adroit
du multimillionnaire, mais fit quand même faire des recherches en
Suisse pour savoir qui avait encaissé le chèque. De nombreux
détectives s’occupèrent de cette affaire et le résultat fut effrayant:
Une certaine Helga R. Hughes, une jeune blonde, aurait
encaissé cet argent. De plus amples recherches finirent par révéler
qu’il s’agissait effectivement de la femme de Clifford Irving, née

145
Edith S., qui avait un faux passeport au nom de Helga R. Hughes.
En outre, des examens prouvaient que l’écrivain Clifford Irving et
son amie avaient falsifié les “Mémoires” et, suivant le modèle du
magazine Times, la soi-disant authentique lettre de Hughes. Deux
graphologues avaient attesté l’authenticité de cette lettre, mais un
radiesthésiste avait démontré d’une façon sûre et certaine que les
deux écritures, celle de l’original et celle du fac-similé, ne pouvaient
pas être identiques.
L’éditeur dut mettre au pilon toute l’édition du livre. La perte
financière fut énorme. Clifford et sa femme furent condamnés. Il
purgea sa peine en Amérique, elle, la sienne en Suisse. Depuis, les
deux comparses ont été libérés, mais ils se sont séparés. Howard
Hughes mourut au début de 1976 lors d’un vol dans son avion par­
ticulier. C’est ainsi que prit fin une des plus grandes escroqueries
dans l’histoire de l’édition. Triste record pour l’Amérique.
Nous avons déjà parlé des différents signes pendulaires qui
peuvent informer le radiesthésiste au sujet de l’auteur d’écrits. Ces
expériences présentent normalement de multiples oscillations. Le
professeur Wolff nous parle de certains aspects du résultat de l’écri­
ture d’un être humain de sexe masculin: “Agé de 43 ans, en tout 63
oscillations, 18 de forme giratoire, longueur d’oscillation 40, aug­
mentation 55, à 19 en passant au trait, longueur d’oscillation 65,
écart 43/223 au nombre d’oscillations 31, puis oscillations en forme
de croix, longueur d’oscillation 70, en changeant 80/260, 170/350
jusqu’à 44, puis déclin de la longueur d’oscillation jusqu’à 50,
ellipse est-ouest à 68 jusqu’à 65 longueur d’oscillation, rétrécis­
sement de l’ellipse jusqu’à l’arrêt à 63.”
Les exemples dont parle le conseiller médical le docteur
E. Clasen démontrent que la pratique pendulaire au-dessus d’une
écriture révèle également des signes de maladie. Nous en don­
nerons deux exemples: “Une demoiselle de 45 ans m’écrivit de
Hambourg qu’on lui avait enlevé, quelques années auparavant, le
sein gauche à cause d’un soupçon de cancer, et que le médecin
voulait maintenant lui enlever aussi l’autre sein parce qu’il y avait
des noeuds douloureux. Que devait-elle faire à présent: Après
l’examen pendulaire, je lui écrivis qu’elle ne souffrait pas du tout du
cancer du sein, que les noeuds étaient de nature tuberculeuse et
qu’elle devrait se faire vacciner. Puis je l’ai vaccinée quatre fois, et
les noeuds ont peu à peu disparu. Trois ans plus tard, je reçus de
cette dame une lettre où elle me fit savoir que la vaccination avait

146
fait disparaître les noeuds dans le sein et qu’elle était devenue de
nouveau si robuste qu’elle avait pu accepter un poste difficile dans
un magasin d’exportation.”
Quant au second cas, ce médecin expérimenté et diagnos­
tiqueur pendulaire dit: “Un collègue n’habitant pas la ville m en­
voya le spécimen d’écriture d’une malade et me pria d’établir le
diagnostic. Il n’avait donné aucun détail qui put m’aider. Je lui
répondis par retour du courrier qu’il s’agissait d’un carcinome de
l’appendice. Quelques jours plus tard, il me confirma lui-même le
diagnostic. Il ne s’était pas fié à son unique diagnostic et n’avait
pas osé opérer, parce qu’un tel carcinome était quelque chose
d’extraordinaire et il voulait en être confirmé par moi. De tels
diagnostics montrent que le subconscient n’y joue qu’un rôle secon­
daire. Dans ce cas, il s’agit clairement d’une réaction réciproque
entre le pendule et l’organe malade.”

Exemples
Nous donnons ici au lecteur intéressé et au radiesthésiste
débutant douze exemples typiques de personnalités intéressantes
du point de vue graphologique. Ils serviront à faire des expériences
pendulaires et il pourra constater et comparer lui-même les dif­
férences.
Voici brièvement des données au sujet de ces lettres:
1. Martin Luther à sa femme Katherina von Bora, lettre de
1541.
2. Johann Wolfgang von Goethe au duc Cari August de
Sachsen-Weimar, lettre de 1797.
3. Ludwig von Beethoven à la “unsterbliche Geliebte” (à l’im­
mortelle amante).
4. Napoléon Bonaparte à son épouse Joséphine, lettre de 1796.
5. La reine Louise de Prusse à son époux Friedrich Wilhelm III,
lettre de 1806.
6. Friedrich Nietzsche, grand philosophe, à son compagnon
d’études en philosophie Heynemann, lettre de 1868.
7. Le prince Otto von Bismark au prince héritier allemand, lettre
de 1883.
8. Le professeur Max Planck, célèbre physicien, au conseiller
supérieur de l'Église Neuberg, lettre de 1944.
9. L’industriel August Thyssen à un professeur anonyme, lettre
de 1921.

147
10. L’écriture éruptive du peintre universellement connu Pablo
Picasso.
11. L’écriture d’un paranoïaque pensionnaire.
12. L’écriture du meurtrier Haarmann ayant commis un massacre,
publiée en 1928.

148
Martin Luther

149
Johann Wolfgang von Goethe

150
Ludwig van Beethoven

151
Napoléon Bonaparte

152
O

Kônigin Luise von PreuÆen

153
Friedrich Nietzsche

154
Fürst Otto von Bismarck

155
Professor Max Planck

156
August Thyssen

157
Paranoidcr Anstaltsinsassc

158
Massenmôrder Haarmann

159
L’art: tableaux faux ou authentiques?

Le radiesthésiste hollandais Joost van der L. de Leu Waarden


était venu à Amsterdam parce que les experts en tableaux espé­
raient recevoir un conseil objectif. La Seconde Guerre mondiale si
meurtrière venait de prendre fin et une des plus grandes escro­
queries dans le domaine des arts fut découverte. En ramenant les
oeuvres d'art confisquées par les Allemands, on avait trouvé par
hasard quelques tableaux magistraux du peintre renommé Jan
Vermeer de Delft (1632-1675) et, jusqu’à ces jours, l’histoire de la
peinture ne mentionnait pas l’existence de ces tableaux. On se
demanda comment des tableaux d’une telle qualité extraordinaire
avaient pu rester inconnus et par quels chemins indéfinissables ils
étaient devenus propriété allemande. On découvrit dans la col­
lection de Gôring le tableau de Vermeer, Le Christ et la femme adul­
tère. La police néerlandaise commença à faire des recherches
très actives car on voulait savoir comment cette oeuvre, jusqu’ici
inconnue, était arrivée en Allemagne.
Les recherches, tenues secrètes, révélèrent que le tableau
avait été transmis à un certain Walter Hofer, mandataire de
Gôring, par le marchand d’objets d’art Reinstra van Strijvesande.
Le vendeur était le peintre et marchand de tableaux Han van
Meegeren, domicilié 321 Keizersgracht à Amsterdam. Il était
connu comme un original très riche qui n’avait que peu d’amis.
Quand la police l’interrogea au sujet de la vente du tableau, il
avoua l’avoir vendu à un Hollandais. En contrôlant ces données,
la police constata que Han van Meegeren avait dit la vérité. Il
semblait qu’on fût au point mort des recherches.
Les experts en art y perdaient leur latin. De plus en plus de
tableaux indubitablement peints par Vermeer furent ramenés d’Al­

160
lemagne et tous étaient inconnus jusqu’à ce jour. Il y avait aussi le
tableau La dernière Cène. Joost van der L., en qualité de radies­
thésiste extraordinaire, jouissait d’une grande renommée et il fut
mis au courant des recherches.
“Je reconnaîtrai sûrement l’écriture caractéristique de l’ar­
tiste, mais je serais reconnaissant si vous me remettiez un tableau
connu, peint par Vermeer de son vivant, afin qu’il me serve de com­
paraison”, dit le radiesthésiste aux historiens d’art se trouvant tout
autour de lui.
On fut d’accord et, parmi les 40 tableaux de Vermeer reconnus
comme authentiques et signés “J.V.”, on choisit le tableau Vue sur
Delft. Et Joost van der L. se mit au travail. Tout d’abord, il fit
osciller son pendule au-dessus de ce dernier tableau reconnu
comme authentique et nota soigneusement le genre, la grandeur et
la durée des oscillations. Ensuite, il prit le tableau La dernière
Cène, le soumit à la pratique pendulaire et finit par constater:

La dernière Cène, attribuée à Jan Vermeer de Delft et peint par Han van
Meegeren sur un ancien portrait de A. Hondius.

161
“Ces deux tableaux ont été peints par deux peintres. Les oscil­
lations de La dernière Cène diffèrent nettement de celles du
tableau Vue sur Delft. Il est curieux de constater que deux peintres
ont dû travailler en même temps au tableau La dernière Cène,
comme les oscillations pendulaires le montrent nettement.”
On chargea alors des chimistes d’analyser les couleurs. Ils
prirent des échantillons de couleurs des deux tableaux et encore
d’un autre tableau inconnu Le Christ à Emmaüs, attribué égale­
ment à Vermeer. Cette analyse chimique des trois tableaux ne
révéla rien, et il semblait manifeste que Joost van der L. se fût
trompé. L’ancien préjugé que la pratique pendulaire était du char­
latanisme paraissait se justifier de nouveau. Mais notre radiesthé­
siste persista dans son opinion et retourna finalement à
Leuwaarden.
Comme il était défendu de vendre à l’étranger des trésors
d’art nationaux, on soupçonna Han van Meegeren de “collabo­
ration avec l’ennemi” et on l’arrêta. Le marchand d’objets d’art se
trouva donc dans une situation délicate car, au cas où ce soupçon
était justifié, il devait compter sur une réclusion à vie. Soumis â la
pression des événements, il avoua avoir contrefait quatorze chefs-
d’oeuvre de peintres hollandais et en avoir vendu neuf pour la
somme de plus de sept millions de florins, avec un profit net d’à
peu près cinq millions et demi de florins!
Cet aveu semblait être si nettement fantastique qu’on ne voulut
pas croire cet homme singulier. On se dit qu’il préférait être coffré
pendant quelques années pour contrefaçon plutôt que d’être empri­
sonné à vie pour haute trahison.
Et on chercha des preuves concluantes. Il aurait à contrefaire
dans sa cellule un autre chef-d’oeuvre. Ce qu’il réalisa: à la per­
fection: Han van Meegeren contrefit un autre tableau ancien et
démontra que les experts s’étaient fait mener par le bout du nez en
prenant ses tableaux pour “d’authentiques chefs-d’oeuvre
anciens”. Un seul expert avait découvert la supercherie déjà plus
tôt: le radiesthésiste Joost van der L. de Leuwaarden. Il avait égale­
ment eu raison de prétendre que “deux peintres” avaient mis la
main à la pâte en peignant le tableau La dernière Cène. Un
examen radioscopique montra que Han van Meegeren s’était servi
d’une vieille toile d’un tableau de A. Hondius (1638-1691) pour y
peindre “son Vermeer”. Des experts de l’art renommés en avaient
donc été les dupes.

162
Han van Meegeien, mai ire-coiitrac Leur, né ie 10 octobre 1889
à Deventer sur Ijssel, fils d’un instituteur, eut au procès final une
peine d’une année de prison pour contrefaçon en matière d’art.
L’enquête préalable avait duré deux ans. Interrogé au sujet des
motifs de sa façon d’agir, l’artiste, d’un certain talent sans doute,
répondit que ses propres tableaux n’étant pas appréciés et ne lui
rapportant pas suffisamment d’argent, il eut l’idée de contrefaire
les peintres anciens.
L’exemple de Han van Meegeren n’est pas un cas unique dans
l’histoire de l’art. Le 20 décembre 1961, la Galerie de l’État à
Stuttgart acquit au prix de 3 600 000 marks un “authentique auto­
portrait de Rembrandt”. Un collectionneur de Palma de Majorque
vendit le tableau qui passa par Londres et devint propriété alle­
mande. Plus tard, on constata que l’authentique autoportrait était
une contrefaçon {L'art des contrefacteurs — Les Contrefacteurs de l'art,
Dusseldorf — Vienne 1969).
En comparant “Rubens à Van Dyck”, le professeur Léopold
Oelenheinz conclut: “Dans l’histoire de l’art, Rubens est connu
pour avoir eu comme collaborateurs un tas de disciples, d’aides et
d’amis. Les nombreux tableaux que ce grand Flamand a peints ou
qui ont été peints sous son nom devraient être soumis à l’expé­
rience pendulaire. Parmi quelque 3000 tableaux, il n’y en a que
très peu peints vraiment de sa main. Pour la plupart des critiques
d’art, “l’atelier Rubens” joue un rôle plus ou moins important;
mais à l’aide de la comparaison des styles des tableaux, on certi­
fierait quelle est la touche qui est celle du maître, quelle est celle qui
est celle de ses élèves. Depuis que les historiens de l’art se sont
occupés de l’oeuvre de Rubens, leurs opinions ont souvent été fort
différentes. En effet, souvent Rubens n’a fait resplendir dans les
tableaux que quelques traits de lumière et y a mis du vernis, et les
critiques d’art n’ont pas pu se mettre d’accord sur les éléments
vraiment authentiques dans les tableaux de Rubens.”
Suivant le professeur Oelenheinz. seul le pendule peut
résoudre l’énigme. Il s’agit surtout de l’élève de Rubens, de
Anthonis van Dyck, qui travaillait depuis 1615 dans l’atelier
Rubens: “La valeur artistique de son travail pour les tableaux de
son maître est sans doute très grande et de plus s’approche de celle
de Rubens. Sa gloire équivaut à celle de Rubens. Jusqu’au
moment où il quitta l’atelier de Rubens en 1621, il a sûrement tra­
vaillé beaucoup plus aux tableaux peints dans cet atelier qu’un
examen critique ne saurait le constater.”

163
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Authentique autoportrait de Rembrandt exposé


à la National Gallery à Londres

164
Autoportrait contrefait de Rembrandt,
acquisition de la Galerie de l’État à Stuttgart.

165
“Et voici l’histoire de Marie de Médicis, tableau de Rubens
peint probablement entre 1621 et 1625 et intitulé Voyage de la reine au
Pont de Ce. Au Louvre, on a considéré ce tableau comme provenant
de l’école de Rubens. En soumettant le tableau à l’expérience pen­
dulaire, nous avons découvert le signe pendulaire de Rubens
au-dessus du panache flottant qui saute aux yeux et au-dessus de la
belle crinière et de la queue du palefroi blanc. L’arrière-fond
clair à droite donne le même résultat pendulaire. Si nous tenons le
pendule au-dessus des autres parties du tableau, il y a d’autres
oscillations.”
Plus tard, on découvrit une esquisse de cette chevauchée à
Pont de Cé d’Anthonis van Dyck et elle montra clairement que
c’était lui qui avait peint la partie principale de ce tableau avant de
quitter l’atelier de Rubens et de passer en Italie. L’histoire de l’art
se basant sur des documents et le pendule donnent ici des rensei­
gnements complètement identiques. Du reste, Oelenheinz cons­
tata encore que le peintre Jan Breughel-le-Vieux avait travaillé à
ce tableau comme le montraient les oscillations de son pendule.
“On peut constater la même chose pour les tableaux de
Samson et de Dalila. Les petits bichons sur des tableaux de Rubens
donnent le signe pendulaire de van Dyck, par exemple sur le
tableau représentant l’arrestation de Samson...” Sur le tableau de
Rubens représentant Jacob et Rachel, le professeur Oelenheinz
démontra à l’aide du pendule que van Dyck y avait peint les
agneaux: “Il n’est pas surprenant que le berger, la bergère,
Cupidon, la partie de la source, le paysage, la douce teinte
argentée de l’air, l’oiseau dans l’air, en somme donc la partie prin­
cipale du tableau présente le signe pendulaire de Rubens, alors que
les agneaux présentent celui de van Dyck. Tout cela indique que le
charmant tableau a été peint avant que van Dyck eût quitté l’atelier
de Rubens, donc avant 1621. De toute façon, il n’a pas été peint
avant 1615 puisque van Dyck travaillait seulement depuis cette
année chez Rubens.”
Le professeur Oelenheinz parle en détail de ses expériences
pendulaires: “Comme le mouvement pendulaire commence pour
Rubens par une oscillation en ligne droite alors qu’il offre des oscil­
lations giratoires pour celui qui a peint les autres parties du
tableau, il est facile de constater ce qui a été peint par Rubens et ce
qui a été fait par un autre, étant donné que les oscillations pendu­
laires diffèrent tout de suite quand on promène le pendule sur le
tableau au-delà d’une certaine limite.”

166
Musique: Mozart ou Beethoven?

“Je tiens à le faire remarquer: je ne suis pas très musicien, je


ne joue d’aucun instrument et je n’ai pas d’abonnement aux
concerts. Parfois, je mets la radio quand je lis ou lorsque j’ac­
complis quelques travaux de mécanique. Je ne suis donc pas un
expert en musique. Mais n’est-il pas surprenant que, dans mon
subconscient, je sache distinguer les oeuvres des différents com­
positeurs?”
C’est ainsi que commençait une lettre que je reçus un jour
d’une connaissance de Norvège, le docteur Tom B.-W. Quelques
années auparavant, lors d’une visite en Allemagne, il était venu me
voir pour connaître mon avis au sujet de certains problèmes pen­
dulaires. Je l’avais prié de me parler un jour de ses autres expé­
riences pendulaires. Il me le promit et je reçus irrégulièrement ses
lettres où il me parlait de ses expériences. La Norvège, écrivit-il
un jour, est un pays où nombreux sont les sensitifs. Lui, en tant
que médecin, s’en rend compte quotidiennement. Mais revenons à
son champ d’expérience qui est la musique.
“Quand je dis: “Il est surprenant” en parlant du sub­
conscient, la surprise n’existe que chez celui qui ne se reconnaît pas
dans cette matière; par contre, nous, radiesthésistes pratiques,
savons depuis longtemps que notre subconscient en sait plus que
notre raison, notre entendement. Ce que nous appelons d’une
façon générale instinct porte des jugements plus sûrs que notre
logique par laquelle nous sommes habitués à penser.
“Un soir, assis à mon bureau, en train de rêver après une
journée laborieuse, je saisis inconsciemment mon pendule. La radio
transmettait un grand concert. Le pendule exécuta des mou­
vements giratoires, puis s’arrêta à la fin de la première partie du

167
concert. Lors de la seconde partie, les oscillations pendulaires
reprirent, mais elles différèrent complètement des premières.
“J’étais complètement réveillé. Qu’est-ce qui avait fait
osciller mon pendule? Mes propres émotions en écoutant la
musique? Les oscillations caractéristiques des différentes cadences?
Il était sûr que le pendule oscillait autrement à la fin de la pre­
mière partie du concert qu’au commencement de la seconde
partie. Cela signifiait que les deux parties du concert avaient dû
être composées par des compositeurs différents, que la musique
exerce sur le radiesthésiste une influence semblable à celle de
l’écriture. Ou était-ce l’interprète, le chef d’orchestre ou le soliste
qui provoquèrent les oscillations pendulaires caractéristiques?
“Je pris le journal radiophonique pour contrôler exactement la
question. La première partie était le Concerto pour piano no 12
de Mozart exécuté par l’orchestre philharmonique de Berlin sous la
direction de Ferdinand Leitner, le soliste était Wilhelm Kempff; la
seconde partie était le Concerto no 5 de Ludwig von Beethoven
exécuté par le même orchestre sous la direction du même chef
d’orchestre avec Wilhelm Kempff au piano. Puisque les exécutants
étaient les mêmes et que seuls les compositeurs étaient différents, ce
devait être leur “écriture”, leur musique individuelle qui avait pro­
voqué des oscillations pendulaires différentes.
“Je pris des notes détaillées au sujet de cette première expé­
rience que je répétai encore plusieurs fois dans les semaines sui­
vantes; j’avais toujours le même résultat. Je lisais le journal
radiophonique et je ne manquais aucun grand concert. Je faisais
toujours mes expériences pendulaires et, finalement, je n’avais plus
besoin de lire les noms des compositeurs, car les oscillations pendu­
laires de chacun d’eux m’indiquaient les noms.”
Voilà cette lettre de mon ami de Norvège. Je n’ai pas besoin
de mentionner que, en tant que médecin, il se servait du pendule
pour établir des diagnostics difficiles.
Mozart ou Beethoven? Le docteur B.-W. n’étant ni musicien
ni expert en musique savait répondre à cette question puisqu’il
était un radiesthésiste expérimenté.

168
Santé: dormir mieux

Monsieur P., instituteur dans un village de l’Eifel, dut con­


sulter un médecin parce qu’il ne se sentait pas bien ces derniers
mois. Cet homme âgé de 42 ans n’avait jamais été malade aupa­
ravant; or, à présent, il se plaignait de troubles de sommeil, de
nervosité et de manque de concentration. L’examen médical fut
négatif, et aucune maladie organique ne fut diagnostiquée. Peu
après, Monsieur P. se rendit en vacances où il se porta admira­
blement bien et il ne souffrait plus du moindre mal. Au cours des
vacances, il fit la connaissance du radiesthésiste Hans K., mais
celui-ci ne se présenta pas comme radiesthésiste. Ils apprirent à se
connaître et devinrent des amis. Lors d’une promenade, Monsieur
P. parla à son ami des singulières souffrances qu’il avait res­
senties ces derniers temps â la maison mais qui, à présent, étaient
disparues comme emportées par un coup de vent.
Tout curieux, Monsieur K. demanda à Monsieur P. s’il avait
des soucis â l’école. Ce dernier le nia et dit qu’il était depuis plus
de quinze ans à la même école et qu’il s’y sentait à l’aise. Après
la mort de sa première épouse, morte dans un accident de la circu­
lation, il avait épousé une collègue. Ils avaient déménagé pour
habiter la maison des parents de sa femme qui étaient décédés.
C’était une vieille maison â colombage qu’on avait arrangée con­
fortablement. Monsieur K. voulut savoir si les souffrances s’étaient
manifestées avant ou après le déménagement. Monsieur P.
réfléchit et constata que ses souffrances avaient commencé seu­
lement après le déménagement.
Alors Monsieur K. se fit connaître comme radiesthésiste et
parla de cette science extraordinaire qu’il pratiquait depuis des
années. Monsieur P. l’écouta attentivement et trouva les affir­

169
mations de son nouvel ami tout à fait intelligibles. Il pria
Monsieur K. de venir le voir, ce que ce dernier fit quelques
semaines plus tard. Il trouva dans une vallée encaissée une très
belle vieille maison que les époux avaient arrangée confortablement
et avec beaucoup de goût. Madame P. raconta qu’au réveil, le
matin — les époux avaient des chambres à coucher séparées —
elle avait souvent trouvé son mari couché transversalement dans le
lit. Monsieur K. prit son pendule et constata qu’il y avait dans la
chambre à coucher de Monsieur P. une grave perturbation géopa-
thique. Il était évident pour lui qu’il y avait sous la maison, exac­
tement sous le lit de Monsieur P., une zone perturbatrice proba­
blement due à un croisement de cours d’eau souterrains. En effet,
il y a beaucoup de sources dans cette vallée encaissée et il n’y avait
pas de doute que les souffrances de Monsieur P. étaient causées par
cette zone perturbatrice.
La chambre à coucher de Monsieur P. se trouvait dans une
annexe que les époux avaient fait construire avant leur déména­
gement. Jadis, il y avait eu là une vieille étable.
“Est-ce que vos parents ont eu encore du bétail dans cette
étable?” demanda le radiesthésiste à la femme. “Oui, au début
trois vaches. Comme les bêtes devenaient toujours malades et que
les honoraires du vétérinaire étaient très élevés, ils abandon­
nèrent l’élevage.”
“Voilà ce qui confirme mes suppositions. Les radiesthésistes
connaissent bien ce problème. Nous constatons souvent dans les
étables que les bêtes se mettent de biais pour éviter instinctivement
les radiations telluriques présentes. Votre mari s’est comporté de la
même façon O en se mettant transversalement dans le lit au cours de
son sommeil. Voilà la cause des souffrances inexplicables qu’il
ressent depuis que vous habitez cette maison.”
Alors, Monsieur K. explora au pendule tous les alentours de la
maison et découvrit exactement les deux cours d’eau souterrains
qui se croisaient sous l’annexe. Monsieur P. installa sa chambre à
coucher dans la vieille maison et il fut tout de suite débarrassé de
ses souffrances. L’annexe fut utilisée comme fourre-tout et
Monsieur P. se fit construire une chambre à coucher dans un
endroit plus favorable.
Le professeur de mathématiques et radiesthésiste, Kâthe
Bachler de Hallein en Autriche, chargée par l’institut pédagogique
de Salzbourg d’examiner les faits, est d’avis que cet exemple n’est

170
Plan de situation de la maison des époux P.} dressé par le radiesthésiste K.
le 12 juin 1975: 1 = terrain en pente, très boisé 2 = vieille maison
3 = annexe avec chambre à coucher de Monsieur P., auparavant vieille
étable 4 = zone perturbatrice géopathique causée par le croisement de
deux cours d’eau souterrains 5 = le premier cours d’eau souterrain 6 = le
second cours d’eau souterrain

171
pas un cas unique. Son étude intitulée: Lien causal entre les zones
perturbatrices géopathiques et l’échec scolaire d’écoliers repose sur
l’examen précis de 700 écoliers et étudiants et montre clairement le
rapport existant entre les zones perturbatrices et les résultats sco­
laires et les troubles de sommeil. Mme Bachler examina non seu­
lement la chambre à coucher des enfants mais encore la pièce
d’études à domicile et elle conclut: “Non seulement les enfants
malades mais aussi les plus lents à comprendre, les moins doués
de mémoire et les plus difficiles étaient exposés à de telles
influences géopathiques.
“Ce qui vaut pour les enfants, vaut également pour des
adultes. L’influence des zones excitatrices cause non seulement du
rhumatisme mais affaiblit également les forces de résistance aux
maladies en général, surtout aux maladies nerveuses, à côté de
causes dues à une vie peu naturelle et à une mauvaise alimen­
tation...”
Tout en concluant à l’importance de la prophylaxie et de la
recherche sur le cancer, Mme Bachler démontra “que l’essai de
changer de place â coucher ou de place de travail a souvent
amélioré les souffrances”.

172
Médecine: les radiations telluriques
comme cause de maladies

“Mesdames, Messieurs, il va sans dire que personne ne


divulgue le résultat de ces recherches.” Voilà comment le pro­
fesseur Sauerbruch s’adressa à ses collaborateurs, aux médecins et
aux infirmières à l’hôpital cantonal de Zurich.
Plus tard, on apprit par des rapports ce qui s’était passé. Il
s’agissait d’une zone excitatrice qui avait provoqué le cancer. En
peu de temps, moururent du cancer dans une chambre une infir­
mière âgée et deux autres plus jeunes toutes dans le même lit. Le
professeur fit tout enlever de cette pièce et fit venir un radiesthé­
siste qui examina à fond la chambre: celui-ci finit par constater
qu’il y avait un croisement de sources souterraines. Le croisement
se trouvait exactement sous l’endroit où reposaient les seins des
malades décédées. Les fortes radiations telluriques avaient donc
causé la mort des malades.
Il est évident que le professeur Sauerbruch devait demander à
ses collaborateurs de se taire: médecin expérimenté, il connaissait
le secret des radiations telluriques pathogènes mais, à cause des
discussions qu’il aurait eues avec ses collègues, il n’osa pas se
déclarer adepte de la radiesthésie.
Le géologue et hydrologue, le docteur Joseph Kopp de Ebikon,
en Suisse commente ce cas comme suit: “De toute façon, il conseilla
O J

par conséquent de déplacer le lit des malades opérés du cancer,


mesure que deux professeurs de chirurgie de Vienne avaient déjà
recommandée, il y a au moins dix ans, à des patients opérés du
cancer.” En outre, le docteur Kopp mentionne le cas suivant:
“Dans la vallée du lac de Lucerne, trois enfants d’une famille

173
paysanne moururent de tumeurs cérébrales. Ils reposaient tous
dans le lit, la tête surplombant une source, au-dessus de laquelle
une vieille femme était également morte du cancer intestinal. Tout
autour des arbres atteints d’affections cancéreuses indiquaient qu’il
y avait là des influences pathogènes dues à cette source.”
Par contre, dans la publication Smog, édition 4/1976, on lit au
sujet de la protection de l’environnement et de la santé: “Lors d’un
symposium à Chicago sur les effets biologiques de radiations
faibles, les docteurs Norman Frigerio et Ralph Stowe (des Labo­
ratoires nationaux d’Argonne) déclarèrent que des radiations
naturelles n’engendrent pas le cancer et qu’elles peuvent même
l’empêcher. Dans douze États américains sur quatorze où les
savants avaient constaté les plus fortes radiations de sources natu­
relles, la mortalité à la suite du cancer était beaucoup en dessous
de la moyenne des États-Unis. Des raditions naturelles se trouvent
dans l’eau, dans les aliments, dans le béton et dans des centaines
d’autres matières. A mesure que la radiation naturelle aug­
mentait, on constata que la mortalité due à des maladies géné­
tiques diminuait. Le docteur Frigerio déclara expressément qu’on
n’avait pas à tirer de ses recherches la conclusion qu’une radiation
serait également inoffensive si elle était très intensive. Mais elle
profiterait au corps si elle était faible.”
Ce rapport ne contredit nullement la théorie de nos radiesthé­
sistes pour qui des radiations telluriques, c’est-à-dire des croi­
sements de radiations telluriques, nuisent à la santé; en effet, les
radiations dont parlent les deux savants sont d’origine cosmique et
les savants visent les radiations émises par les objets eux-mêmes et
ce sont ces radiations qui font osciller le pendule. Boite déjà parle
d’une maison où l’on pouvait démontrer qu’il y avait eu des
maladies cancéreuses pendant trois générations: “On ne pouvait
plus constater où se trouvait le lit de la grand-mère. Le lit du
père était placé au-dessus d’une source abondante fournissant
dans une profondeur de trois mètres, dix-neuf mètres cubes d’eau
en 24 heures. Déjà, des quantités d’un mètre cube et même de
plus petites peuvent engendrer le cancer. La grand-mère était âgée
de plus de 60 ans, le père n’avait que 48 ans. Le fils mourut éga­
lement de cancer à l’âge de 48 ans, mais je n’ai pas trouvé de
source dans sa chambre.
“J’ai pu démontrer dans au moins 22 cas que les maladies can­
céreuses dépendaient de radiations telluriques mais, pour cinq cas,

174
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Il était convaincu de l’effet pathogène des radiations telluriques, mais il


n’a pas osé l’avouer publiquement. Portrait du professeur et docteur
Ferdinand Sauerbruch.

175
ce fut impossible. Dans 81 % des cas examinés, donc, j’ai constaté
qu’il existait une relation entre le cancer et les radiations tel­
luriques.
“Un jour, j’examinai la maison où un vieillard était mort
d’un cancer. Je constatai l’existence d’un croisement de cours d’eau
au-dessus duquel le cancer avait été provoqué. Dans cette même
maison, trois enfants sur six d’une famille étaient morts en bas âge.
Les enfants sont particulièrement sensibles aux radiations tellu­
riques. Au-dessus des radiations telluriques, j’ai constaté encore
d’autres maladies: le diabète, le rhumatisme, l’asthme, des
maladies nerveuses, la thrombose, l’angine maligne, etc.”
Maria Frauzem définit les radiations telluriques comme
“zones excitatrices” et elle écrit dans son livre Radiesthésie (Wies-
baden-Biebrich, 1953): “On entend par radiations telluriques des
émanations anormales se produisant dans le champ magnéto-
électrique (ou pesanteur) de la terre. Du moment qu’il s’agit de
perturbations électriques, on peut les constater à l’aide de 1’élec-
troscope. Celles produites dans le champ magnétique sont cons­
tatées à l’aide du magnétomètre ou d’une double boussole, par
exemple. Ces radiations sont souvent causées par des glissements
de terrain, des diversités de rochers, des cours d’eau souterrains,
des veines de minéraux, mais également par des câbles électriques,
des cadavres en putréfaction, des métaux enfouis, etc.
“Le père Desbuquoit en France, les docteurs Deibel à Munich
et Piazenza dans l’Allgâu (Bavière) ont examiné indépendamment
l’un de l’autre, pendant de longues années, les endroits où tombait
régulièrement la foudre et ils ont constaté que ces endroits se trou­
vaient sans exception au-dessus de zones excitatrices.”
Ces zones sont déjà visibles à la surface, on constate leurs
traces “souvent aux lézardes des murs et du béton. Une végétation
peu luxuriante ainsi que des arbres rabougris indiquent l’existence
de telles zones. Des touffes de fougères, de mimosa, de géraniums
se fanent très vite au-dessus d’une zone excitatrice. À l’aide de ces
plantes, on constate même l’effet d’un blindage. Certains animaux,
par exemple les chevaux, les vaches, les chiens, les hirondelles, les
cigognes évitent soigneusement ces zones, alors que les chats, les
abeilles, les fourmis les préfèrent.”
Ces exemples montrent clairement que tous les organismes ne
réagissent pas de la même façon au-dessus des zones excitatrices.
Mais il est certain qu’elles sont dangereuses pour l’homme. Le

176
médecin attaché aux services de la santé publique, le docteur
Hager, a énuméré 5348 cas de personnes mortes du cancer au cours
des années 1910 à 1932 et a noté les maisons de Stettin où elles
étaient décédées. Beaucoup de ces demeures étaient appelées vul­
gairement “maisons du cancer”. Maria Frauzem continue: “Le
docteur Petschke a également noté des maisons où, au cours des
vingt dernières années, des personnes étaient mortes du cancer
(213) et il les a fait examiner par le radiesthésiste Dannert pour voir
s’il y avait des zones excitatrices. Dans 99 % des cas, on constata
l’existence de radiations et on trouva en outre parmi les 213 cas
mortels qu’il y en avait 203 où la zone excitatrice avait l’une des
deux fréquences oscillatoires que Dannert considérait comme
caractéristique du cancer.”
Au sujet de ce problème, Alexander Hondorff remarqua:
“Les tilleuls plantés au-dessus de zones excitatrices réagissent par
des tumeurs cancéreuses appelées “cancer d’arbre”. Par contre, le
chêne, le sureau et le saule s’accommodent des radiations telluri­
ques. Les champignons et les plantes médicinales croissent de
préférence au-dessus des zones excitatrices.”
Le docteur Kopp a fait des recherches sur la grande mortalité
due au cancer des deux côtés de la rue principale â Netstal, dans le
canton de Glaris. Dans son rapport (RGS, no 131) il écrit: “Dans 25
maisons situées des deux côtés de la rue, il y a eu, en onze années,
75 cas de cancer, alors que dans un quartier extérieur où il n’y
avait pas de circulation, neuf fois moins de gens moururent du
cancer. Si les gaz d’échappement des autos causaient le cancer,
alors les carcinomes des poumons devraient prédominer le long des
voies où la circulation automobile est intense. Or, tel n’est pas le
cas. Parmi les 75 cas, il n’y a que huit cas de carcinome bron­
chique et trois cas de carcinome des voies respiratoires supérieures.
“Il fallait donc chercher d’autres causes de cancer. Une
enquête hydrologique menée sous les maisons en question révéla
que presque toutes les maisons où des gens étaient morts du
cancer, se trouvaient au-dessus de deux cours d’eau souterrains
coulant des deux côtés de la rue principale. Sur le côté gauche de
cette rue, se trouvent 30 maisons dont 15 sont des maisons de
cancer; sur le côté droit, il y a également 30 maisons dont 10 sont
des maisons de cancer.”
Le docteur Kopp constata que certaines maisons de cancer
sont touchées seulement partiellement par les cours d’eau souter-

177
rains larges de six à huit mètres, alors que les autres maisons se
trouvent exactement au-dessus des cours d’eau.
Un autre exemple cité par le docteur Kopp révèle le même
résultat: “Dans une région de 15 maisons unifamiliales (dans un
quartier d’un autre village du canton de Glaris), il y a eu cinq cas
de cancer dont quatre étaient des cancers du sein et un du foie.
L’enquête hydrologique montra qu’il y avait une source sous les
cinq maisons. Un habitant du quartier qui connaissait des gens
décédés du cancer affirma que des sources coulaient sous les lits des
gens morts du cancer.”

Maisons de gens morts du cancer, route cantonale et quartier extérieur


selon W. Blumer, R. Jaumann et Th. Reich, la ligne en pointillé selon
J. Kopp indique le cours d’eau souterrain.

“Le quadrillage global”


D’après les données de certains radiesthésistes expérimentés,
les zones excitatrices forment à la surface du sol une sorte de grille
dont les bandes parallèles se trouvent généralement à une dis­
tance de deux mètres l’une de l’autre. Par de nombreuses
expériences, on a démontré que les points d’intersection dans cette
grille nuisent à l’organisme humain. Souvent, un léger déplace­
ment des lits suffit pour améliorer sensiblement la situation des
malades, et cela surtout pour les cas de maladies chroniques.

178
H. Petschke (Uber Beziehungen zwischen der Blutkorperchensen-
kungsreaktion, radioasthetischen Befunden und meteorologischen Vorgangen
— Des relations existant entre la sédimentation sanguine, les cons­
tatations de la radiesthésie et les phénomènes météorologiques,
dans Die Medizinische, no 39, p. 1263 et no 52, p. 1759-1761, 1953)
démontra par de nombreuses expériences que les zones géopa-
thiques de la grille globale influencent la vitesse de sédimentation
sanguine. Dans son livre Unsichtbare Umwelt (Le milieu invisible),
Munich, 1975, p. 146, Herbert L. Kônig en dit: “Petschke choisit
trois endroits distants seulement de quelques mètres l’un de
l’autre: un endroit neutre, un autre situé sur une simple bande exci­
tatrice et un troisième situé sur l’intersection de bandes excita­
trices. Durant au moins huit heures, il fit 62 séries d’expériences;
pour chaque série, il obtint 72 résultats par heure dont il calcula 24
moyennes de sorte qu’il avait 5000 résultats y compris les résultats
obtenus par demi-heure. Et voici les conclusions:
I. La vitesse de sédimentation sanguine au-dessus de simples
bandes excitatrices et au-dessus des points d’intersection des
bandes différait de celle au-dessus d’un endroit neutre. Les écarts
des deux groupes sanguins étaient parallèles, ce qui est contraire
au hasard.
2. L’influence des zones excitatrices et des intersections sur la
sédimentation sanguine n’a pas toujours un effet de vitesse mais
souvent un effet de ralentissement.”
L’expérience montra qu’aux points d’intersection géopathi-
ques, les pois, les concombres, les haricots, le maïs, etc. ne germent
pas. Voici ce que Kônig relate d’une expérience spéciale: “Des
examens sanguins pratiqués en diverses parties montraient que les
endroits à fortes radiations formaient peu à peu dans le sang
normal des granulés, des globules, de petites bulles, des filaments,
en somme des particules différentes n’y existant pas auparavant.
C’est à l’aide du soi-disant test de Scheller qu’on peut démontrer
de telles altérations dans les érythrocytes. On réussit à représenter
par l’illumination sur fond noir des ultrastructures du type des
mitochondries. Par ce genre d’examen, on démontrerait que des
radiations ont eu un effet biologique visible et sûr dans l’organe le
plus sensible aux radiations, c’est-à-dire dans les érythrocytes.
“Selon Scheller, la radiation ionisante agit sur les érythrocytes
et, contrairement à la conception scientifique valable jusqu’à nos
jours, les altère jusqu’à produire le cancer. Si un tel résultat était

179
confirmé, ce serait une preuve que des endroits pathogènes
peuvent être une cause de cancer. Des mesures confirment cette
supposition car, à des endroits pathogènes, des relations spé­
ciales avec la radiation ionisante sont démontrables.”

180
Maladies et diagnostic pendulaire

Il est étonnant de voir combien de médecins ayant une for­


mation scientifique ont recours au pendule pour faire un diagnostic
et pour établir la thérapie. Mais, comme nous l’avons vu jusqu’ici,
cela n’a rien d’anormal, car les phénomènes examinés de nos jours
par la radiesthésie se démontrent aussi scientifiquement. Il y en a
de nombreuses preuves expérimentales. Bien que tout radiesthé­
siste expérimenté sache diagnostiquer des maladies et indiquer les
remèdes appropriés, il faut quand même souligner qu’aucun
radiesthésiste responsable ne soignera un malade, mais il laissera
ce travail au médecin. Le radiesthésiste peut donner des conseils,
des indications mais, de toute façon, il ne devrait pas encourir le
reproche de charlatanisme. Si un médecin n’est pas lui-même un
adhérent de la radiesthésie, on peut adroitement le rendre attentif
au diagnostic pendulaire.
L’organisme humain est compliqué, et la cause et l’effet y font
souvent de bien curieux détours. Voilà pourquoi, de nos jours, un
médecin ne peut pas tout savoir ni connaître les dernières infor­
mations. Il a bien fallu que la médecine soit divisée en différentes
spécialités et il est encore souvent assez difficile pour un médecin
spécialiste de se perfectionner continuellement dans sa spécialité et
d’étudier l’immense quantité de publications spéciales. Le diagnos­
tic pendulaire peut être pour lui d’une importance inestimable
surtout s’il peut en comparer le résultat au sien fondé sur ses études
en médecine. Le docteur Paul Wolff, conseiller médical, par
exemple, est convaincu que le pendule en sait parfois plus que la
sagesse scolaire: “Il importe avant tout que mes diagnostics soient
confirmés au-dessus des organes malades. Voilà pourquoi je tiens
mon pendule au-dessus des organes malades et j’observe les oscil­

181
lations, ensuite je prends mon vieil atlas d’anatomie et je compare
les oscillations que j’ai obtenues, toujours les mêmes que celles
obtenues au-dessus des organes vivants.
“Si j’ai un écrit de la personne en question ou une photo, j’y
pose la main et je tiens le pendule au-dessus des différents organes;
alors, j’obtiens les mêmes oscillations.
“Jusqu’à présent, je me suis surtout intéressé aux gens souf­
frant du cancer. J’ai prié les services de l’hôpital assez important de
cette région d’inscrire sur mes formulaires d’ordonnance le nom, la
date de naissance et le domicile de douze personnes souffrant du
cancer, puis j’ai pris le pendule et j’ai constaté toujours le signe de
carcinome indiquée par Kosmas Huber. En cas de fracture, le pen­
dule indiquait exactement l’endroit de fracture tel qu’il avait été
constaté.”
A la fin de son exposé, le médecin parle encore d’un cas
spécial: “Un patient que j’avais soigné depuis longtemps pour
plusieurs maladies eut un grave accident. En entrant dans une
maison le dos courbé, il fut atteint au dos par un pan de mur
croulant et il s’affaissa. Gomme j’avais son écriture, je fis osciller le
pendule le long de la colonne vertébrale et je constatai une fracture
dans la région lombaire. Lors d’une visite à l’hôpital, j’ai pu con­
firmer tout de suite, en ma qualité de chirurgien expérimenté, le
diagnostic pendulaire. Je fis connaître mon diagnostic, mais on me
dit qu’il s’agissait seulement d’une contusion. Je maintins mon
diagnostic. On promit de faire une radiographie. Ce fut fait et,
quand je revins à l’hôpital, on me dit en souriant qu’il s’agissait
bien d’une contusion et qu’aucune fracture n’était visible sur la
radiographie. Je répondis qu’une radiographie peu nette ne disait
rien de l’ombre qu’on y voyait. Je continuai à maintenir naturel­
lement mon diagnostic.
“Les douleurs qu’éprouvait le patient à cet endroit peu net
augmentaient sans cesse de sorte qu’on décida de faire une autre
radiographie. Les médecins de l’hôpital constatèrent alors la frac­
ture. On s’était trompé!
“Mais je dis: “Ce n’est pas moi qui me suis trompé mais bien
vous! Et mon pendule ne s’est pas trompé non plus”, aurais-je dû
ajouter. De ce qui précède résulte l’évidence que je n’ai plus
oesoin de croire sais vérité
le comprend.”

182
Méthodes pendulaires pour établir
un diagnostic

La pratique pendulaire médicale se sert aussi bien de la


méthode mentale que de l’aura-pendule ayant des oscillations spé­
cifiques pour chaque organe. Par la méthode mentale, on reçoit les
réponses ‘"oui” ou “non” aux questions posées (voir le chapitre
“Pratique pendulaire mentale pour maître”); la méthode aura
donné au-dessus des organes sains et au-dessus des organes
malades des signes pendulaires caractéristiques (voir le chapitre
“Les signes pendulaires”).
Les deux méthodes s’emploient de manière différente, et le
radiesthésiste décidera s’il use de la méthode mentale ou de la
méthode aura. Ou bien il demandera à son pendule: “Est-ce que
tel ou tel organe est sain?” et l’indicateur lui répond par “oui” ou
par “non” en décrivant des cercles ou des lignes; ou bien le radies­
thésiste se concentre entièrement sur son patient et fait passer le
pendule “inconsciemment” au-dessus du corps du patient; par ses
oscillations, le pendule indique s’il s’agit de “bonne santé” ou de
“maladie”. Les différentes façons d’user du pendule sont:
1. On fait passer le pendule au-dessus du malade des pieds à
la tête. Il importe de connaître exactement l’anatomie pour faire un
diagnostic sûr et pour pratiquer une thérapie adéquate. La tête du
patient doit être dirigée vers le nord et les pieds vers le sud. Il ne
faut pas que le pendule oscille absolument au-dessus du corps du
malade; le radiesthésiste place la main gauche sur l’organe à
examiner et capte ainsi les radiations qui, transformées dans le
corps du radiesthésiste, passent par son bras droit, la main droite et
le fil pendulaire au pendule qui exécute les oscillations corres­
pondantes.

183
tête, cerveau, nerfs
sinus frontal
yeux

nez

oreilles
langue, dents
pharynx
amygdales
larynx
goitre et rétrécissement
trachée artère, oesophage

poumons
coeur
nerfs du coeur
poitrine
vertèbres dorsales
cardia
nerfs de l’estomac
estomac
+
pylore
foie
+

bras
coude
reins

vésicule biliaire
5
intestin
gros intestin
duodénum
articulation de la hanche
sang +
vessie
uretère

poignet
mains et phalanges
+ £
+
nerf sciatique

cuisse 4- 4
ligaments tendineux 4

articulations du genou
rotule

mollets

ligaments tendineux

articulations du pied

1 ableau pendulaire d’anatomie (selon RGS)

184
tête, cerveau, nerfs
sinus frontal
yeux
nez
oreilles
langue, dents
pharynx
larynx
trachée artère et oesophage
amygdales
goitre et rétrécissement

poumons
coeur
nerfs du coeur

poitrine
vertèbres dorsales
cardia
estomac
nerfs de l’estomac
pylore
foie
bras
reins
coude
vésicule biliaire
gros intestin
intestin
duodénum
articulations de la hanche
sang
vessie
uretère

poignet
mains et phalanges
nerf sciatique
ligaments tendineux

cuisse

rotule
articulations du genou

mollets

ligaments tendineux

articulations du pied

Tableau pendulaire d’anatomie (selon RGS)

185
2. Le malade n’est pas présent, et sa maladie est constatée par
un diagnostic à distance. Le radiesthésiste doit avoir du malade au
moins un écrit, une photo ou un vêtement pour établir une relation
avec le patient. Le diagnostic à distance se fera de quatre
manières, et le radiesthésiste touche de la main gauche soit l’écrit,
soit la photo ou le vêtement du malade, pendant que de la main
droite il fait osciller le pendule au-dessus des tableaux corres­
pondants et observe exactement les oscillations et les classifie.
a) Diagnostic par pratique pendulaire mentale en posant des ques­
tions déterminées en vue d’obtenir comme réponses “oui” ou
“non” par des cercles ou des lignes.
b) Diagnostic à l'aide d'un tableau d'anatomie. Le radiesthésiste
se concentre sur les divers organes et le pendule répond lorsqu’il est
tenu au-dessus du point du tableau correspondant à tel organe.
c) Diagnostic à l'aide de la clef diagnostique de l'iris dont on se sert
également pour diagnostiquer l’iris. Le livre de Hans Hommel, Zrâ-
diagnose leichtgemacht (Le diagnostic de l’iris facilité) Genève, 1975,
est un ouvrage capital. Le diagnostic de l’iris permet de voir dans
les yeux les maladies. L’oeil est le miroir de l’organisme. Chaque
organe et chaque maladie se reflètent dans l’oeil droit et dans l’oeil
gauche.
Aux pages suivantes, nous donnons un schéma de la clef
diagnostique de l’iris tant de l’oeil droit que de l’oeil gauche selon le
docteur Georg Jakob Das medizinische Pendelbuch (Livre médical con­
cernant le pendule Bietigheim, 1973). Cette clef diagnostique sert
spécialement à la pratique pendulaire.
d) Diagnostic à l'aide de diagrammes. On n’a qu’à demander de
quel organe il s’agit, et le pendule oscille dans la direction où se
trouve la maladie. Si le malade souffre, par exemple, d’une
néphrite, le pendule, dont la pointe se tient d’abord tranquille
au-dessus du centre du petit cercle, oscille en direction des reins
(voir le diagramme de Frank Glahn). Il est vrai que ce genre de
diagnostic est archisimple et nous ne savons pas quelle partie des
reins est malade, s’il s’agit d’un refroidissement, d’une inflam­
mation ou d’un calcul rénal. Voilà pourquoi des radiesthésistes
médicaux expérimentés préfèrent constater les maladies suivant
leurs signes pendulaires caractéristiques.

186
DIAGNOSTIC À L’AIDE DE LA CLEF DIAGNOSTIQUE
DE L’IRIS

Oeil droit

187
DIAGNOSTIC À L’AIDE DE LA CLEF DIAGNOSTIQUE
DE L’IRIS

Oeil gauche

188
Proie nt-Ska la
Diagramme pendulaire selon Frank Glahn “Der Mensch” (d’homme). Sur
le disque de 360 degrés, sont inscrites les parties anatomiques les plus
importantes de l'homme.

189
Signes pendulaires des
différentes maladies

Dans le chapitre ‘‘Les signes pendulaires”, nous avons donné


les signes oscillatoires des organes et des parties du corps en bonne
santé. Les signes de maladies dont nous parlons maintenant
d’après le conseiller médical le docteur E. Clasen sont différents.
DÉSIGNATIONS POUR LES DIFFÉRENTES OSCIL­
LATIONS PENDULAIRES (A) ET SIGNES DE MALADIES
(B) SELON LE CONSEILLER MÉDICAL LE DOCTEUR E.
CLASEN
= mouvement giratoire vers la droite, dextrogyre
= mouvement giratoire vers la gauche, lévogyre
= trait de droite à gauche (frontal, direction frontale)
= trait vertical en direction de la poitrine du radies­
thésiste (sagittal, donc pareil à la suture allant par le
milieu de l’avant à l’arrière du crâne).
Si l’on tient le pendule au-dessus de l’image d’une
femme ou de quelque chose appartenant â une
femme qui ne se trouve pas directement en face du
radiesthésiste mais plus ou moins â droite ou à
gauche, le trait pendulaire n’est pas vertical mais
oblique en direction de la poitrine du radiesthésiste.
= ellipses allant comme fr. de gauche à droite
= ellipses allant comme s.
= ligne oblique, traits en demi-angle droit, d’en haut â
gauche vers le bas à droite (nu. = vers le bas)
= les mêmes traits d’en bas â gauche vers le haut â
droite (no. = vers le haut)
E. nu. et E. no. = ellipses comme nu. et no.

190
B) Conséquences des Désignation des maladies
oscillations pendulaires
l.s.r.s. poliomyélite
l.s.l.s.r. (2 fois) infection par colibacilles
l.nu. tuberculose
1.nu.no. 1. gonorrhée
l.s.l.s.r.no. syphilis
fr.s. (12 fois) cancer
fr.l.s. calculs biliaires
s.l.s.r.fr.s.l. alcoolisme
s.l.s.r.s. diabète
l.s.l.s.r.fr. trichinose intestinale
l.s.l.s.r.nu. diphtérie
fr.s. (7 fois) ulcère à 1 ’estomac

Le docteur Clasen relève qu’il faut nettement distinguer


l’ampleur et la grandeur des oscillations pendulaires parce que ces
deux facteurs indiquent la gravité des causes déclenchant les oscil­
lations du pendule: “Si, en examinant un organe atteint de tuber­
culose, j’obtiens un mouvement giratoire vers la gauche d’un
diamètre de quatre centimètres, il s’agit d’une très faible
infection tuberculeuse. Au cas où l’infection est plus grave, le
pendule exécute des mouvements giratoires de plus en plus larges
en forme d’entonnoir. Si les mouvements deviennent plus forts,
l’entonnoir se transforme en disque horizontal où l’on n’aperçoit
plus guère le fil ni le pendule. Si les oscillations sont encore ren­
forcées, le bord antérieur du disque se soulève et l’on obtient un
disque placé obliquement. Or, le disque prend souvent une position
verticale et, dans les cas graves, le disque monte et prend une
position oblique, parfois il tourne au-dessus de la main comme
disque horizontal. La force centrifuge de ces oscillations empêche le
radiesthésiste de tenir la main tranquille. Les tractions sur la main
en sens contraire, fatiguent le radiesthésiste à un point tel qu’il est
contraint d’arrêter l’expérience.”
Quand le pendule exécute des ellipses ou des lignes droites, il
arrive que ces mouvements dépassent la ligne horizontale. Dans un
tel cas, le pendule tombe sous l’effet de son propre poids et il n’est
plus possible de continuer. Ces oscillations extraordinaires se pro­
duisent seulement lorsque les radiesthésistes sont très sensitifs.

191
Les grandeurs des différentes oscillations sont déterminées par
le “Cercle dynamique” selon le professeur Bahr (voir le chapitre
de ce livre intitulé “Le cercle dynamique”) et reportées exactement
dans un livre de diagnostic. En procédant à un examen ultérieur,
le médecin constate si les oscillations sont devenues plus petites ou
plus grandes et il peut en conclure que la situation du malade s’est
améliorée ou aggravée. Voilà la manière dont a procédé le
docteur Clasen: “Lorsque j’ai commencé par inscrire les résultats
de l’examen, j’avais devant moi des cartes de fichier hautes de 16
centimètres qui me servaient à mesurer les oscillations et je
désignais toute la hauteur par 4, la demi-hauteur par 2 et ainsi de
suite. Quand j’ai obtenu, par exemple, une oscillation de 4 centi­
mètres de diamètre, cela valait 1; quand le diamètre de l’oscil­
lation giratoire dépassa de plus d’une largeur de pouce la hauteur
des fiches, cela valait 5; si le diamètre de l’oscillation dépassait la
hauteur de la fiche en bas et en haut chaque fois de deux largeurs
de doigt, alors cela valait 6; quand le fil pendulaire formait un
demi-angle droit ou davantage vers l’horizontale, l’oscillation était
appelée 7. Si le pendule formait un plan complètement plat, c’est-
à-dire un disque horizontal, c’était 8; le disque oblique avait la
cote 9 et 10 désignait le disque vertical.”
Selon Christoff Dietrich et Kosmas Huber, le pendule tenu
au-dessus d’organes sains oscille toujours dans le sens des aiguilles
d’une montre et les figures décrites sont simples et claires.
Au-dessus d’organes malades, il exécute des figures compliquées et
presque toujours en oscillations périodiques.
Ce que nous avons déjà dit pour d’autres applications du
pendule vaut également pour le pendule médical. Les figures
obtenues ici ne sont pas universellement valables puisque chaque
radiesthésiste peut obtenir d’autres oscillations. Il devrait toujours
les comparer à celles qu’il obtient au-dessus d’organes et de
parties de corps sains. Un mouvement giratoire vers la droite, donc
dextrogyre, signifie généralement une bonne santé, les mains, les
genoux, les pieds et les nerfs sains. Un mouvement giratoire dextro­
gyre avec un trait sud-est-nord-ouest et un trait sud-ouest-nord-est
indique des artères saines. Les veines saines ont comme figure une
ellipse dextrogyre située vers la droite. Des muscles bien portants
donnent une oscillation montante et une oscillation descendante et,
entre les deux, il y a aux points d’intersection une ellipse dextrogyre
horizontale. Au point d’intersection le plus élevé, il y a la pointe
supérieure d’une croix (trait nord-sud). Les deux bras de la croix

192
(trait est-ouest) se rencontrent au milieu de l’ellipse dextrogyre.
Des bras, des cuisses et des jambes sains donnent un simple trait
nord-sud (toutes ces données selon les auteurs C. Dietrich et K.
Huber).
Le docteur Voll décrit comme suit ses figures oscillatoires:
“Au chevet du malade, le pendule l’emporte sur la baguette
magique... Les inflammations sont toutes ionisées négativement, et
cela se constate tout de suite à l’aide du pendule.
“Pour le cancer, le pendule forme un angle particulièrement
oblique, donc négatif, s’écartant de l’élongation normale négative.
De cette façon, on diagnostique le cancer à son origine, ce qui est
très important pour la guérison.
“Le pendule repère aussi l’emphysème pulmonaire en oscil­
lant au-dessus de la poitrine verticalement en direction de l’axe lon­
gitudinal du corps.

SIGNES PENDULAIRES DE MALADIES SELON


C. DIETRICH, K. HUBER ET AUTRES

Traits est-ouest diminuant jusqu’à l’arrêt: neuras­


thénie
no. Des palpitations indiquent des inflammations
graves ou des troubles.
1. petit cercle lévogyre suivi d’un plus grand cercle
lévogyre se terminant par np. très fort. Trait nord-
est-sud-ouest ou:
E. fr. ellipse horizontale lévogyre avec fr. Trait est-
ouest: artériosclérose
Spirale lévogyre; suivant la fréquence ou la grosseur,
la spirale est plus étroite ou plus large: calculs vési­
caux ou calculs biliaires
E. fr. ellipse lévogyre horizontale avec s. Trait nord-
sud: le purpura
e E. fr. forte ellipse lévogyre horizontale avec 1. Cercle
lévogyre: enduit diphtérique
Trait fort s. nord-sud, auquel s’ajoute à la partie sud
N un petit trait nord-est: état purulent

193
no. ellipse lévogyre penchée vers la droite, nu. étroite
ellipse lévogyre penchée vers la gauche, s. trait sud-
nord; fr. trait ouest-est (croix): furonculose
figure variée: 1. cercles lévogyres, no. ellipse lévogyre
penchée vers la droite, traits sud-est-nord-ouest, traits
sud-ouest-nord-est: état de santé changeant.
Le pendule en repos indique des endroits malades! Quand il s’ar­
rête plus longtemps, cela signifie que le tissu ou l’organe sont
détruits; l’arrêt au-dessus du coeur signifie la mort.
“Le pendule est très important pour diagnostiquer des
affections cardiaques. Au-dessus du coeur sain, il exécute de très
grands mouvements giratoires. Si les valvules sont malades, alors il
décrit des ellipses. La simple faiblesse du muscle cardiaque est
indiquée par de petits cercles. L’arrêt du pendule marque la mort.
“Quand le fil pendulaire se met à palpiter ou â trembler,
alors on a affaire à un début de troubles de certains organes. Les
inflammations tissulaires guérissent si le pendule reste d’abord en
repos et exécute ensuite de petites oscillations.”
La devise est donc: les mêmes maladies provoquent les mêmes
figures pendulaires. Mais il faut faire beaucoup d’exercice, et avoir
beaucoup d’expérience pour savoir distinguer les différents signes.
Le conseiller médical le docteur Mannlicher pense: “La médecine
moderne possède un pouvoir extraordinaire, un pouvoir tech­
nique, mais il lui manque le savoir, la sagesse. Nous ne faisons que
commencer à connaître les vraies lois de la nature et on peut
espérer que ce sera justement le commencement d’une science pen­
dulaire raisonnée.”
Le docteur Karl Weiss voit “dans la recherche pendulaire de
l’avenir le moyen d’explorer le subconscient de l’homme, le sub­
conscient étant lié plus fortement à l’esprit et à la nature que la
conscience sous le contrôle de laquelle il travaille”.
Les spécialistes s’étonnent sans cesse de l’exactitude avec
laquelle travaille la radiesthésie médicale. Plus de 70 médecins ren­
dirent visite au docteur Adolf Pientka, doyen dans l’ancienne
Bohême, qui les convainquit des résultats obtenus à l’aide du pen­
dule. Le docteur Pientka raconte: “Un célèbre neurologue de
Prague était venu me voir. Il me soumit la reproduction de la main
d’un patient. Je me concentrai d’abord sur le rayonnement de son
centre nerveux. Il n’y avait que des radiations ultraviolettes. “Très
grave neurasthénie, Monsieur le Docteur! — D’accord”, ré­

194
pondit-il. Puis j’examinai le champ cortical 19. Il y avait surexci­
tation. “Des idées fixes, dis-je. — D’accord”, répliqua-t-il. Je ne
savais pas encore que les idées fixes étaient en rapport avec le
champ cortical 19. — Monsieur le Docteur, les professeurs ne le
savent pas non plus. Moi, je l’ai découvert, et votre cas montre que
j’ai raison”, dis-je.
Le conseiller médical le docteur Clasen écrit au sujet de
l’établissement des fiches des malades: “Je fais souffler fortement le
malade trois ou quatre fois sur une carte postale où l’on n’a rien
écrit. En effet, Reichenbach rend expressément attentif au fait que
la très grande radioactivité négative du souffle adhère à la carte.
Puis le malade écrit sur la carte 1/son domicile et la date de
l’examen, 2/son prénom et son nom de famille, 3/sa date de nais­
sance en toutes lettres. Cette carte est mise dans une enveloppe à
fermeture latérale où est inscrit le nom du malade. Elle est con­
servée dans une boîte avec d’autres cartes. Lors de l’examen pendu­
laire, on sort la carte de la boîte en la laissant dans l’enveloppe.
“J’utilise cette carte constamment pour faire un examen
pendulaire. Je m’en servirai même pendant les années à venir car,
quoi qu’on en dise, elle indique toujours l’état de santé actuel du
malade. La radioactivité du malade adhère toujours à la carte
postale et l’écriture du malade sert pour une durée illimitée à
l’examen pendulaire.”
Le médecin expérimenté se servait d’un fichier: “Les fiches ont
une grandeur de 23,5 cm sur 17; elles sont quadrillées et les lignes
sont distantes de 5 mm les unes des autres. La feuille est divisée en
deux par un trait vertical tracé à l’encre et distant de 7 cm du bord
gauche. On inscrit le diagnostic sur les quatre à cinq lignes supé­
rieures de la partie gauche; dans l’espace en dessous, on inscrit les
noms des organes malades y compris les oscillations pendulaires
correspondantes. Pour ces inscriptions, il faut chaque fois un
espace vertical large de 5 mm de sorte qu’il y a de la place pour dix
examens environ. A la rigueur, on trace le trait vertical un peu plus
vers la droite. La moitié droite de la feuille porte en haut, au coin
droit, le nom, l’âge et le domicile du malade et il y a assez de place
pour inscrire les phases de la maladie, les vaccinations reçues, etc.”
Le radiesthésiste pose d’abord cette question: Quelles sont les
oscillations provoquées par la maladie? Lorsque la maladie a été
constatée, on demande: Est-ce qu’il y a encore une autre maladie?
Le pendule répondra par oui ou par non. Si c’est oui, on interroge:

195
Quelles sont les oscillations de cette maladie? Il faut alors inter­
préter la nouvelle figure pendulaire. La meilleure façon de mettre
â l’épreuve les oscillations pendulaires individuelles, c’est de tenir
le pendule au-dessus des photos de maladies reproduites dans un
manuel de médecine, en notant exactement les oscillations pendu­
laires et la maladie correspondante.
Puis on procède â l’examen pendulaire comme suit: état de
santé et fonction de l’hémisphère cérébral droit et gauche. S’il
existe des maux de tête, par exemple, alors on examine â droite et
à gauche les artères cérébrales, le cervelet, ensuite les oreilles, le
nez, les amygdales, les yeux, les poumons. Si l’un des poumons ou
si les deux sont atteints de tuberculose, on examinera les hiles du
poumon malade et la glande thyroïde et, chez les adultes, l’aorte
(à cause d’une artériosclérose éventuelle). Ensuite, on examine
l’estomac et, si nécessaire, le foie et les voies biliaires, les deux reins,
l’utérus, l’intestin, notamment le côlon descendant (partie descen­
dante du gros intestin), chez des personnes âgées la vessie, l’urè­
tre, la prostate, les glandes génitales. Les articulations sont égale­
ment examinées. Cet examen peut être fait de la meilleure façon â
l’aide du tableau diagnostique de l’iris reproduit dans ce livre.
Le docteur Georg Jakob donne un exemple d’un diagnostic fait
assez tôt: “Au mois de mars de cette année, j’examinai une malade
et je constatai dans le sein gauche une petite tumeur dure. La ma­
lade n’éprouvait aucune douleur. Ni les glandes lymphatiques ré­
gionales, ni rien de suspect n’étaient tangibles. Je fis sortir sous
quelque prétexte cette malade et je me servis du pendule. Le résul­
tat fut: un carcinome (cancer). Ensuite, je l’ai envoyée chez un chi­
rurgien qui enleva la tumeur et me fit savoir â ma grande surprise
qu’il s’agissait d’un fibrome anodin. Quatre semaines plus tard, la
malade découvrit dans le creux de l’aisselle une enflure des glandes.
Le chirurgien fit un examen, fit un prélèvement qui se révéla
comme un cancer dégénéré et lui enleva tout le sein.” Le docteur
Clasen donne cet exemple typique d’un diagnostic pendulaire et
d’une fiche thérapeutique:

196
Anne........, 14 ans, scrofule,

1927 5. 1. 22.1. 12. 2. 14.3. 22. 7.

État de santé
général 10 6 3 2 0
Sang 8- 5 3 1 0
-70 X 646 X 734 X 700 X 800 X
Nez droit 8- 6 2 0,5 0
-60 X 640 X 730 X 800 X 800 X
Nez gauche 8- 6 3 0 0
-70 X 660 X 720 X 800 X 800 X
Eczéma à la tête 8- 6 3 1 0
-50 X 640 X 720 X 800 X 800 X

Coeur 8- 7 7 0 0
-66 X 566 X 633 X 800 X 800 X

Côlon descendant 8 6 2 0 0
-60 X 660 X 720 X 800 X 800 X

5.1. La jeune fille, svelte et pâle, souffre beaucoup de maux de


tête, de rhume de cerveau chronique surtout à gauche, de saigne­
ment de nez fréquent; dans ses cheveux, à l’occiput, il y a des
eczémas de la grandeur d’une pièce de monnaie et recouverts
d’une épaisse croûte jaune. Elle souffre de constipation grave et ses
menstrues sont irrégulières. Elle se sent complètement à l’aise
malgré des mains et des pieds froids.
I. Vaccination sans réaction
22.1. Les graves maux de tête et la fatigue persistent, égale­
ment le froid des mains et des pieds, la constipation s'est améliorée.
II. Vaccination
12.2. À la peau de la nuque, apparaissent différentes inflam­
mations des follicules. Le rhume chronique est guéri, les selles sont
régulières, les eczémas à l’occiput sont en train de guérir; les pel­
licules sont minces et blanches.
III. Vaccination
14.3. La malade a bonne mine et se sent réconfortée; ainsi,
lors d’une excursion scolaire, elle a pu faire une marche de qua­

197
rante kilomètres. Les eczémas â l’occiput se sont un peu élargis,
mais sont presque guéris. Le nez, toujours un peu enflé, fait encore
mal. Les maux de tête ont presque disparu et les selles sont quoti­
diennement régulières.

IV. Vaccination
Telles sont les inscriptions sur la fiche de la malade. Le radies­
thésiste y ajoute les explications suivantes: “La ligne supérieure du
tableau “État de santé général” donne l’état de santé pour chacune
des cinq dates de l’examen. Il en résulte que du 5.1 au 22.7, les
oscillations pendulaires sont passées de 10 à 0 et que la maladie a
disparu.
“À chacun des organes malades, il y a toujours deux nombres;
le nombre supérieur est formé par un seul chiffre qui indique les
oscillations provoquées par l’organe à la date indiquée. En rela­
tion avec le sang, il y a les nombres 5-3-1-0, ce qui signifie que l’état
de santé s’améliore car, si la santé est complètement rétablie, on
obtient à la place du trait pendulaire oblique, qui devient de plus
en plus petit, un arrêt du pendule désigné par 0 sur le tableau.
“La série des nombres inférieurs est plus compliquée. Elle se
compose chaque fois de quatre chiffres dont chacun a une signifi­
cation propre. Le premier chiffre de la série inférieure donne l’état
de santé général de l’organe examiné, et cela suivant les nombres de
1 à 8. Pour le sang, comme pour tous les autres organes, on
remarque le premier jour de l’examen le trait horizontal de mau­
vaise augure, indiquant un état grave. Les jours suivants ont
comme premier chiffre: û-7-7-8, ce qui indique une guérison pro­
gressive. Pour les autres organes, nous avons le 14.3 comme
premier chiffre de la série inférieure, un 8 avec 00 pour indiquer que
la guérison est survenue.
“Le second chiffre de la série inférieure indique l’état de l’in­
fection tuberculeuse. À la suite de la vaccination, ce chiffre baisse
pour tous les organes et devient 0 au 14,3 , cela signifie que les
bacilles tuberculeux ont disparu.
“Le troisième chiffre nous indique l’état de l’infection par
streptocoques. Le nez, l’eczéma à l’occiput et le côlon descendant
ont comme troisième chiffre un 0, c’est-à-dire que le pendule n’a
pas bougé, ce qui veut dire qu’il n’y a pas de streptocoques dans ces
organes qui étaient par conséquent Ponndorf-tuberculeux. Le pen­
dule a constaté ce premier stade de la tuberculose déjà à une

198
époque où le diagnostic médical habituel n’avait pas encore le
moyen de le faire.
“A la suite d’un mouvement pendulaire dextrogyre, nous
avons un quatrième chiffre indiquant l’état de l’infection par sta­
phylocoques, mais cela est peu important pour le diagnostic.
“Dans un tel cas, tout médecin aurait naturellement diagnos­
tiqué la scrofule mais pas d’une façon aussi sûre ni aussi exacte que
ce diagnostic pendulaire qui, pour chaque organe, constate le genre
et le degré de maladie ainsi que la guérison progressive obtenue par
vaccination.”

199
Etablir la thérapie

Le pendule non seulement établit un diagnostic, mais il trouve


également le médicament approprié pour traiter la maladie, peu
importe qu’on soit un adepte de l’allopathie (traitement par des
médicaments réagissant contre la maladie) ou de l’homéopathie
(thérapie consistant à donner au malade de petites quantités de
médicaments qui provoqueraient chez l’homme bien portant les
mêmes symptômes que s’ils étaient administrés en fortes doses).
Souvent, le radiesthésiste trouve le médicament le plus efficace jus­
tement parmi les médicaments homéopathiques.
Pour organiser la thérapie, le radiesthésiste répondra à trois
questions:
1. Quel est le médicament qui combat le mieux et le plus effi­
cacement la maladie diagnostiquée?
2. Comment trouverai-je la puissance (la dilution) la meil­
leure du médicament pour le malade?
3. Combien de fois par jour pendant combien de temps le
malade prendra-t-il ce médicament?
Il y a différentes méthodes pour déceler le médicament qui
convient. Le radiesthésiste, par exemple, fera osciller le pendule
au-dessus d’un répertoire de médicaments. Comme il y a pour les
différentes maladies divers médicaments, il faut choisir au pendule
le meilleur médicament pour le malade. Si c’est une arthrite qui a
été diagnostiquée, j’ouvre le livre à ce terme où je trouve, par
exemple, sept médicaments: Ammon. phosphor., cale, carb., Lyco-
podium, Silicea, Sulfur., Colchicum, Urtica urns. Je demande au
pendule: “Est-ce que l’ammon. phosphor. est le médicament con­
venable?” Si le pendule répond par “non”, je passe au médicament
suivant jusqu’à ce que j’aie trouvé celui qui est approprié et pour
lequel le pendule répondra par “oui”.

200
Une autre méthode plus simple consiste à faire osciller le pen­
dule au-dessus du médicament même. Le radiesthésiste tient le
pendule au-dessus des différents flacons contenant les médi­
caments. Dès qu’il oscille au-dessus d’un flacon, nous avons le
médicament convenable.
De meilleurs résultats s’obtiennent si le radiesthésiste tient le
pendule au-dessus de tableaux de médicaments ou de tableaux
diagnostiques. Le docteur Georg Jakob donne dans son livre Medi-
zinischen Pendelbuch (Le livre du pendule médical) de nombreux
tableaux. On peut établir soi-même ces tableaux. Les tableaux
diagnostiques se trouvent sous le terme de référence de la maladie
constatée à l’aide de la clef diagnostique de l’iris. Dans l’espace
circulaire réservé à la thérapie, sont marqués différents médi­
caments. Si l’on a diagnostiqué une maladie cardiaque, le radies­
thésiste tient le pendule au-dessus du centre du cercle et observe
vers quel médicament il oscille (par exemple, vers la digitaline).
Quand on a donné le médicament, il faut en déterminer la puis­
sance (concentration) et la durée pendant laquelle il doit être pris.
A ce sujet, il y a également un tableau spécial (voir reproduction
p. 205). Le radiesthésiste demande au pendule dont il tient la
pointe au-dessus du centre du cercle: “Quelle puissance du médi­
cament X convient le mieux à la maladie Y du malade Z?”Si la
pointe du pendule s’écarte du cercle en indiquant D6, j’ai la dilu­
tion qu’il faut. (Explication D6 p. 205).
Puis je tiens de nouveau la pointe du pendule au-dessus du
centre du cercle et je demande: “Combien de fois faut-il admi­
nistrer au malade Z le médicament X à la puissance D6 pour la
maladie Y? Si le pendule m’indique, par exemple, à l’intérieur du
cercle IX, je dois administrer le médicament X à la puissance D6
une fois par jour. Ensuite, je fais la preuve en tenant la pointe du
pendule au-dessus de IX à l’intérieur du cercle et je demande:
“Dois-je administrer au malade Z le médicament X à la puissance
D6 une fois par jour pour la maladie Y?” Si le pendule répond par
“oui”, le résultat est juste.
Après cela, je tiens de nouveau le pendule au-dessus du
centre du cercle et je demande: “Pendant combien de temps le
malade Z souffrant de la maladie Y doit-il prendre une fois par jour
le médicament X à la puissance D6?” Le pendule oscillera, par
exemple, en direction de “deux semaines" et je fais de nouveau la
preuve en tenant le pendule au-dessus de la marque de deux se­

201
maines et je demande: “Est-ce exact que le malade Z souffrant de
la maladie Y prenne une fois par jour pendant deux semaines le
médicament X à la puissance D6?” Si le pendule répond derechef
par “oui”, le diagnostic est établi.”
Voici les médicaments pour les différentes maladies orga­
niques. Quiconque s’y intéresse établira lui-même ses propres
tableaux thérapeutiques suivant le modèle précédent.
Maladie
Organe malade
Médicament homéopathique

COEUR

Médicaments indiqués pour des maladies de coeur selon


le docteur Georg Jakob

202
MAUX DE TÊTE

Médicaments indiqués pour maux de tête selon


le docteur Georg Jakob

203
ESTOMAC + INTESTIN

Médicaments indiqués pour l’estomac et l’intestin selon


le docteur Georg Jakob

204
PUISSANCES

30. LM

Dose, par heure IX 2X 3X 5X IX par semaine IX par mois 1 semaine 2


semaines 4 semaines 6 semaines
Puissance convenable (dilution) et durée pendant laquelle on doit prendre
le médicament selon le docteur Georg Jakob
D = décimal; DI = dilution 1/10; DZ = dilution 1/100, etc. À l’intérieur
du cercle, on indique le nombre de fois et la durée pendant laquelle le
médicament doit être pris. IX = une fois par jour; 2X = deux fois par
jour, etc. 1 semaine = pendant une semaine, etc.

205
Huit règles pour le débutant

1. Concentrez-vous sur le sujet et évitez de penser à autre


chose. Prenez nettement une attitude d’attente et soyez sans
préjugé. Suivez le pendule des yeux et comptez les oscillations. Si
d’autres oscillations se produisent, recommencez l’expérience.
Fiez-vous au résultat de votre expérience pendulaire. Méfiance et
doute excluent toute réussite pendulaire.
2. Le débutant doit s’asseoir â une table, le visage tourné vers
le sud, appuyer le coude droit sur la table et tenir le pendule entre
le pouce et l’index au-dessus de l’objet â examiner en courbant
légèrement le poignet vers le bas. Autant que possible, on tiendra
la main tranquille. De petites oscillations irrégulières ne jouent
aucun rôle par rapport aux grandes. Songeons à la remarque de
Glahn: “Les radiations émanant d’un point de l’objet examiné vont
en s’élargissant vers le haut. ” De cette façon, les oscillations pendu­
laires respectant cette paroi invisible, s’élargissent à mesure que le
pendule s’éloigne de l’objet. L’élargissement des oscillations ne se
fait que jusqu’à un certain degré; tout radiesthésiste le constatera
individuellement.
3. Que le corps du pendule soit a priori en cuivre, en plomb,
en argent ou en or, car le laiton est trop sensible.
4. Le débutant enlèvera de lui-même et de la table tous les
objets métalliques. Dès qu’il se rend compte qu’il peut se priver de
cette mesure, il y renoncera.
5. Qu’on s’abstienne de faire une expérience pendulaire si l’on
est malade (physiquement ou psychiquement). Si l’on a, par
exemple, des contrariétés, on est de mauvaise humeur ou triste.
6. On évitera des photos, des écrits et des objets d’usage con­
servés avec d’autres choses. On les conservera, si possible, de huit

206
à quinze jours avant de les utiliser pour une expérience pen­
dulaire.
7. Le débutant procédera méthodiquement en demandant
sans cesse au pendule si le résultat est correct. Le pendule répondra
par “oui” ou par “non”. S’il dit “non”, on a commis une faute.
8. Le débutant se gardera de faire ses expériences pendulaires
en public et cela pour ne pas être dérangé dans sa concentration. Il
n’est, en effet, pas impossible qu’il y ait aussi parmi les spectateurs
des personnes énergiques qui influenceront le pendule par voie télé­
pathique.

207
II
La baguette
divinatoire
Symbole d’humanité

Pendule et baguette divinatoire travaillent suivant le même


principe. Ce que nous avons dit du pendule sidéral et des forces qui
le font osciller vaut donc également pour la baguette. Mais, il n’y a
pas de doute que la baguette est plus ancienne que le pendule, car
la préhistoire le prouve. Les Celtes déjà ont connu les forces per­
ceptibles â l’aide de la baguette.
Le bâton fourchu représente un symbole extraordinaire que
l’on a retrouvé sur les tombes étrusques, sur des colonnes baby­
loniennes, dans le temple de Vénus et sur les monnaies de Chypre.
Le “V” pythagoricien, le symbole d’humanité, s’interprétait dans
le même sens. En Chine, on se servait pratiquement de la baguette
2000 ans avant notre ère. Selon les notes de Philostrate, les
Brahmanes ont décelé, dès l’Antiquité, des radiations invisibles.
Jusqu’à nos jours, on cherche et on trouve grâce â la baguette les
trésors de la terre — eau, pétrole, métaux et houilles. Dans tous les
pays du monde, aussi bien les tribus primitives que les peuples hau­
tement cultivés, on connaît la baguette sous différentes appel­
lations.
Dans le Nibelungenlied (chanson des Nibelungen), on l’appelle
tout bonnement “souhait” en disant: “Il y avait un souhait, une
petite baguette en or.” Le terme Wunsch du haut-allemand du
moyen-âge est apparenté à wünschen, ce qui signifie “exercer la
magie”. En Basse-Saxe, la baguette est appelée Wickerute (Wicke-
rode = baguette divinatoire), ce qui est dérivé du terme wiegen (se
balancer), puisque la baguette se balance quand elle entre en
action. Au Danemark, on parle de Spaasticke (prédiction), mais
cette expression est fausse car la baguette n’a rien à voir avec la
prédiction ou la divination. L’erreur remonte probablement au

211
moyen-âge où l’on parlait de virgula divinay donc de baguette divine
ou divinatoire. A cette traduction, se rapportent l’expression
anglaise divining rod et l’expression française baguette divinatoire. Au
moyen-âge, on appelait la baguette également virgula mercurialis en
faisant allusion au bâton de Mercure ou de Hermès. En Suisse, le
sourcier est appelé Rütliman ou “lèche-eau”.
Dans le Testamentum novum, 1er livre, chap. 25, le moine béné­
dictin Basilius Valentius parle de l’usage général de la baguette au
XVe siècle. Le jésuite Athanasius Kircher (1601-1680) expliquait
le battement de la baguette divinatoire par des effluves provenant
des veines métalliques. Voici ce qu’écrit Johann Philipp Büntingen
dans son livre Sylva subterranea paru en 1693: “Il est tout â fait
certain que les baguettes divinatoires découvrent les métaux et les
minerais cachés sous la terre, et j’espère que quiconque aura vu
cela une seule fois, n’en doutera plus. Or, les naturalistes se dis­
putent pour savoir si les effets de la baguette sont dus â ces causes
naturelles ou surnaturelles {ex causis naturalibus ou super naturalibus').
Il serait trop long d’énumérer ici tous les arguments pour ou contre.
Pourtant, je suis d’avis que les causes naturelles suffisent â
expliquer les réactions de la baguette et qu’on n’a pas besoin de
recourir â des causes surnaturelles dont on ne saurait jamais être
convaincu, par exemple:
1. On n’a pas besoin de couper la baguette (comme le veulent
les adhérents des causes surnaturelles) le dimanche de la Pentecôte.
2. Il n'est pas nécessaire que la baguette soit coupée au nom
de la Sainte Trinité, car une telle cérémonie repose sur la supers­
tition ou sur une simple fable, et cela ne contribue nullement â
l’efficacité de la baguette.
3. Il ne faut jamais croire que la baguette doit être coupée sous
un signe favorable du zodiaque pour qu’elle fonctionne correc­
tement, qu’elle soit bien constellée et qu’elle ait de la force
magnétique.
4. La baguette bat aussi bien dans la main de 1 ’athée que dans
celle de l’homme pieux, pourvu qu’ils sachent s’en servir correc­
tement. Les effluves seuls sont la cause naturelle de la sympathie
existant entre la baguette et les métaux. Comme les effluves de
l’aimant attirent de force ou embrassent pour ainsi dire le fer, de la
même manière des effluves émanant des minéraux et des métaux
se joignent aux effluves de la baguette (qui avait poussé auparavant
sur la même terre minérale au-dessous de laquelle il y avait des
métaux).

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Représentation de la théorie des effluves datée de l’année 1704

213
Ces effluves “concentrent” la porosité des baguettes afin
qu’elles fléchissent nécessairement en direction de l’endroit où se
trouvent les métaux et des minéraux qu’elles doivent quasiment
caresser comme cela ressort plus clairement et plus explicitement
des démonstrations suivantes:
1. Pour que la baguette batte correctement et soigneusement,
elle sera coupée aux endroits mêmes où l’on est sûr de trouver des
métaux et des minéraux.
2. La baguette sera très poreuse et mûre.
3. Elle doit être coupée au printemps, lors des pleines lunes,
lorsque les arbres ont beaucoup de sève et, par conséquent, le plus
d’effluves.
4. La baguette réagit plus fortement à des minéraux et à des
métaux dont émanent des effluves plus ou moins intenses.
5. Elle réagit plus fortement à des minéraux ou à des
métaux se trouvant encore à leur endroit naturel plutôt qu’à ceux
déterrés à un autre endroit. Ainsi, la baguette ne battra-t-elle pas
correctement, ni fortement dans la main de celui qui porte des
métaux sur lui.
La baguette peut découvrir aussi des gisements de houille car:
1. La houille émet des effluves plus forts que n’importe quel
autre minerai, les effluves enflammés et d’autres effets au cours de
la nuit le prouvent;
2. Les matières bitumeuses surtout possèdent un magné­
tisme spécial qui attire d’autres matières sèches; si l’on frotte
pour le réchauffer, il attire de la balle et d’autres choses
sèches, comme l’aimant attire le fer.”
Johann Gottfried Zeidler ^Pantomysterium^ Halle, 1700) attribue
à la baguette les capacités suivantes: chercher et trouver des veines
de minerai, des sources, des mines appartenant à l’ennemi, des
chemins et sentiers inconnus, des bornes déplacées, des trésors
enfouis, des voleurs et des assassins, des gens et des bestiaux égarés,
des objets perdus. On déterminerait également où quelqu’un se
sera assis, si quelqu'un est mort ou vivant, malade ou bien portant.
Certes, la baguette ne sait pas faire tout ce dont rêve l’imagination
de l’auteur, mais il est certain qu’on constate à l’aide de la
baguette des radiations telluriques.
À l’aide de la baguette, le sous-préfet von Bülow-Bothkamp
découvrit, dans le château de Podiebrad en Bohême, une nouvelle
source thermale à une profondeur de 110 mètres. Finalement,

214
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Des baguettes bizarres, mais partiellement encore en usage de nos jours,


d’après un livre paru en 1700.

215
Georges Franzius, conseiller amiral privé et directeur de cons­
tructions portuaires, convaincu de l’utilité de la baguette, s’y
intéressa vivement et recommanda à l’empereur Guillaume un
sourcier, le sous-préfet de Uslar-Apenrade, qui fut effectivement
engagé dans les colonies comme sourcier. Celui-ci pensa trouver de
l’eau en 800 endroits. On fit 168 forages, 15 fois l’appareil de forage
se brisa. Des 153 forages restants, 122 furent positifs, 31 seulement
sans résultat. Dans le journal Deutschen Kolonialzeitung (année 1908,
no 29, p. 520), on lit: “Le sourcier infatigable a l’intention de
quitter le protectorat le 20 août. Il y a peu de temps, il se réjouissait
qu’on eût trouvé dans le Namib près de Garup, à un endroit
désigné par lui, de l’eau en abondance et de très bonne qualité. A
la ferme Ovikokorero de la société Liebig, on trouva de l’eau aux
trois endroits indiqués par la baguette. L’eau était tellement abon­
dante que la ferme dispose maintenant de quelque douze mètres
cubes d’eau par heure.”
Le périodique suisse de radiesthésie, de géopathie et de radio-
biologie RGS relate dans le numéro 129 de novembre-décembre
1975: “Un amateur réalisa maintenant ce que les experts avaient
cru être impossible. Le prince Rasso de Bavière procura, grâce à
la baguette, de l’eau à l’Association des Alpes, section de Stran-
berg, sauvant ainsi la cabane Hôrndle près de Kohlgrub-les-
Bains.
“Les quelque mille amis de la montagne étaient très embar­
rassés parce que leur cabane n’était plus conforme aux prescrip­
tions du Service des eaux. Il fallait donc assainir l’approvision­
nement en eau et découvrir, en outre, une seconde source. Cela ne
fut pas facile puisque cette région autour du Hôrndle connaissait
des problèmes à cet égard. Des experts prétendaient depuis 50
ans que c’était impossible de trouver d’autres sources autour de
cette cabane Hôrndle.
“Le prince Rasso de Bavière (château de Leutstetten) âgé de
48 ans, cultivateur et membre de l’Association des Alpes de Starn-
berg, réfuta une telle affirmation. Le descendant des Wittelsbach,
chasseur passionné, amateur de chevaux et talentueux éleveur de
chiens, prit une baguette et se mit â chercher une nouvelle source.
Pas loin de la source actuellement en activité, la baguette se mit for­
tement â battre. Le prince avait découvert au Hôrndle une nou­
velle source au débit de quelque 50 litres â la minute.”
Des scientifiques comme le physicien et détenteur du prix
Nobel Albert Einstein, le professeur de géologie à Santiago de

216
Chili, le docteur Bruggen et le professeur Kritzinger astrologue et
météorologue, ont fait eux-mêmes des expériences avec la baguette
divinatoire ou en ont apprécié positivement les phénomènes,
comme le firent, par exemple, le professeur Max Planck, le pro­
fesseur et ingénieur Weihrauch et le professeur géologue Salomon,
de Heidelberg. Le professeur titulaire de géologie et paléontologie
à Halle, le docteur Johannes Walther, fit pendant plus de dix ans
des expériences et constata, au-dessus des zones excitatrices, des
troubles de la santé. C’est lui qui créa l’expression “géopathie”.
Des médecins confirmèrent les résultats de ses recherches.
Dans la première partie de ce livre, nous avons déjà parlé
des risques que courent pour leur santé des gens séjournant
au-dessus de zones excitatrices. Le docteur E. Hartmann, dirigeant
de la “Recherche géobiologique”, a réuni beaucoup de preuves à
ce sujet et, à l’aide d’appareils de physique, il a démontré la noci­
vité de ces zones excitatrices.
Le physicien radiologue Bürklin démontra en 1954, au moyen
d’un tube neutronique, l’existence de rayons telluriques. Ces
rayons traversèrent encore une colonne haute de huit mètres
remplie d’un modérateur de radiation, par exemple un mélange
d’huile de paraffine et de graphite. Le docteur Herbst et le docteur
Hübner de l’institut radiologique de l’Université de Fribourg-en-
Brisgau ont fait un rapport dans le cahier Énergie nucléaire (no 12,
1962) sur les différentes intensités des radiations au-dessus des dif­
férentes roches sous la couche terrestre. La plus faible intensité
(0-100 mr/a) fut mesurée au-dessus du calcaire, de la craie et de
terrain miocène.
Dans le Bntish Waterworks Association Journal, on lit que les
sourciers de la Nouvelle-Zélande ont eu une réussite de 81 % sur
1820 forages. Le sourcier Wilhelm Meseck se réfère à son maître,
le professeur Wimmer {Périodique de radiesthésie, Munich, no II,
1967):
“A. Le travail à la baguette ne constitue pas une activité
mystérieuse, mais c’est un procédé à base de physique! Les
atomes et les molécules de tout objet matériel émettent des ondes
magnétiques qui excitent le sourcier lorsqu’elles sont assez
intenses.
B. Le sourcier doit remplir deux conditions fondamentales:
primo, les deux moitiés de la poitrine et leurs prolongements, les
mains, seront de pôles contraires; secundo, il lui faut une quantité
suffisante d’“énergie intérieure” (que nous appelons au figuré le

217
“flair” et dont l’importance détermine si nous ressentons plus ou
moins les radiations).
C. Comment s’explique le battement de la baguette?
Trois conditions doivent être remplies:
a) Le champ électromagnétique du corps humain sera assez
fort et il aura des pôles contraires (il s’agit des mains);
b) la baguette tendue indique, en tant que pont rotatoire, les
réactions;
c) l’objet matériel excite le sourcier.
Si une seule de ces conditions manque, la baguette ne réagira
pas. Si le sourcier saisit la baguette des deux mains, il ferme le
circuit de son champ magnétique et obtient dans son corps un état
d’équilibre. S’il tient un de ses poings, serrant la baguette, dans le
champ magnétique d’un objet matériel, ce champ magnétique
dérangera l’équilibre interne de l’homme et la baguette réagira
jusqu’à ce que l’équilibre soit rétabli par la baguette en tant que
pont (procédé d’adaptation physique). Si le sourcier touche de ses
mains un objet, il devient sensible (pour un certain temps) à cette
matière seulement, et toutes les autres influences matérielles
seront exclues.”
Heureusement, au cours des dernières années et décennies,
l’attitude des scientifiques a nettement changé à l’égard de la
radiesthésie. Dans l’ouvrage fascinant et unique dans l’aire linguis­
tique allemande: Psi-Resümee — eine Bestandsaufnahme der neuesten
Forschungen jenseits von Materie, Raum und ^eit, 1975, Genève,
Résumé-Psi, inventaire des recherches les plus récentes extérieures
à la matière, l’espace et le temps, l’auteur Paul Uccusic, lui-
même physicien de profession, réussit à réunir d’une part une telle
quantité de faits démontrés scientifiquement, d’autre part des
prises de position tellement convaincantes de savants renommés de
la parapsychologie et de la paraphysique qu’aucun savant raison­
nable ne rejetterait tout bonnement cette nouvelle science “sans
laquelle on ne comprend pas généralement les phénomènes de ce
monde”. Uccusic y prend également position au sujet de la radies­
thésie et plus particulièrement au sujet des phénomènes indiqués
par la baguette divinatoire: “Il semble qu’une ample casuistique en
ait fourni la preuve.” En se référant à des savants très renommés
dans le monde entier, Uccusic donne, pour la baguette et pour
d’autres phénomènes considérés encore de nos jours comme para-
normaux, des explications hypothétiques sur lesquelles nous
n’allons pas insister ici. En effet, il s’agit d’une science encore

218
jeune, et nous nous trouvons aux limites des discussions que
mènent les savants pour essayer d’expliquer ces phénomènes. Ce
livre ne cherche pas â expliquer valablement les phénomènes et
à en donner une théorie scientifique. Nous nous fondons sur ce qui
est clairement démontré de nos jours — les phénomènes — et
essayons de démontrer l’utilité de la radiesthésie en nous servant
des méthodes et des expériences de praticiens.

219
Les formes de la baguette

Le conseiller aulique Karl von Eckartshausen, archiviste privé


et membre de l’Académie des Sciences, écrivit en 1788 au sujet de
la fabrication de la baguette: “On coupe d’un coudrier une branche
fourchue, longue d’un soulier et demi et de l’épaisseur d’un doigt, si
possible, la pousse d’une année.”
Voici une autre méthode: “On prend une pousse de coudrier
lisse et sans noeud, on la coupe en deux parties égales, puis on
creuse le bout d’une partie en forme de petite écuelle et on rend
pointue l’autre partie de sorte qu’on puisse emboîter les deux
parties et les porter en les tenant entre les deux index.” Ou encore:
“On prend une longue pousse de coudrier ou d’un autre bois solide,
on saisit des mains les deux bouts, on courbe le tout un peu et on le
porte horizontalement.”
Généralement, on distingue trois sortes de baguettes:
1. La baguette en bois
C’est probablement le type de baguette le plus ancien. Elle est
formée d’une branche fourchue coupée à quelques centimètres
au-dessus de la fourche. On préfère surtout du bois élastique, tel le
saule, le coudrier, l’érable champêtre et, par-dessus tout, de jeunes
pousses de hêtre. Il est intéressant de savoir que les anciens sour­
ciers utilisaient pour chaque matière recherchée une baguette
spéciale. Pour que la baguette restât élastique, on la mettait dans
l’eau avant de l'utiliser.
2. La baguette en spirale
Cette baguette faite de spirales métalliques est une invention
du sourcier Ferdinand Gruber de Vienne, vers la fin du XIXe

220
siècle. La firme Kirchner et Wilhelm de Stuttgart offre une nou­
velle baguette en spirale fabriquée en collaboration avec le profes­
seur Angerer de Munich; elle est en argent (850) ou en or (8 ca­
rats). Ce genre de baguette a des poignées fixes mais, si on le
souhaite, on peut également l’obtenir à poignées tournantes. Les
baguettes en métal précieux servent particulièrement à l’examen
des malades.
3. La baguette en boucle
C’est la forme la plus courante et probablement la plus uti­
lisée. Elle est fabriquée en fil métallique et on utilise toutes sortes de
métaux. Depuis peu, on n’est plus d’avis que les différentes matiè­
res agissent différemment sur le battement d’une baguette. Géné­
ralement, les baguettes sont fabriquées en fil d’acier, en cuivre, en
nickel, en bronze et en argent. L’épaisseur de la baguette diffère;
elle doit correspondre à la sensibilité du sourcier. Le débutant doit
de toute façon travailler avec une baguette mince parce qu’elle est
plus légère et se laisse manier d’une façon plus sûre.
La firme Kirchner et Wilhelm de Stuttgart fournit des baguet­
tes en boucle de trois longueurs, à poignées tournantes ou à poi­
gnées fixes: une longueur de 21 centimètres sans poignées, une
longueur moyenne de 30 centimètres et une longueur de 42 cen­
timètres. Ces baguettes sont en fil d’acier, les poignées, en cuivre
galvanisé d’or.
Sur des représentations, on voit généralement un simple bâton
qui est tenu à la main. Mais ce genre de baguette n’est pas en
usage; cela indique que la baguette n’est qu’un révélateur dans la
main du sourcier. La forme et la matière sont tout â fait sans
importance. Il y a des gens sensibles qui, de la main tendue — donc
sans révélateur — sentent la présence et la particularité de substan­
ces rayonnantes au fond de la terre. Une telle sensibilité est natu­
rellement fort rare, mais chaque sourcier doit quand même en avoir
une certaine dose pour réussir.
Le docteur Adam Voll rapporte que les Français auraient uti­
lisé plusieurs baguettes de métaux différents: “Pour trouver de l’or,
de l’argent ou du cuivre, ils se servent d*une baguette en fer ou en
nickel, révélateur positif; pour trouver du fer ou du nickel, on se sert
d’une baguette en cuivre ou en argent, révélateur négatif.”
Ce sourcier connu insiste sur le fait que des baguettes métal­
liques sont meilleures que les baguettes en bois puisque ces der­
nières sèchent trop vite et sont déformées par l’usage. Voici ce

221
a b c cl

Les différentes formes de baguette

a) baguette en bois de pousse naturelle; b) fil en boucle, les bouts doivent


être élastiques pour qu’on puisse les écarter facilement vers l’extérieur;
c) baguette en U; d) modèle employé par le sous-préfet von Uslar-
Apenrade; e) deux bâtons de métaux différents maintenus par deux
anneaux; f) baguette selon le professeur Brockmann-Offenbach; g) ba­
guette pareille à b), mais â petit anneau inférieur en guise de boucle et
à agrafe; h) baguette en U, à pointe entourée de fil; i) modèle du
sous-préfet von Bülow-Bothkamp; j) baguette en spirale d’après
Ferdinand Gruber.

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Une baguette moderne de la firme Kirchner et Wilhelm

223
qu’en dit le docteur Voll: “À la suite de chaque battement, les
fibres du bois sont tordues longitudinalement surtout quand on
tient les poignées fermement â la main. Il en résulte une sorte de
pli au point de torsion de sorte qu’un mouvement involontaire peut
produire un battement de la baguette.
“Si l’on se sert d’une baguette en fil de fer, on possède tou­
jours un instrument habituel dont on connaît exactement la sensi­
bilité et on peut fournir des données beaucoup plus exactes. On
doit se garder de prendre différentes baguettes quand on examine
un même champ â des moments différents, car on risquerait de ne
pas obtenir aux limites les mêmes résultats. En effet, quand on se
sert de baguettes élastiques en laiton, on peut se tromper de quel­
ques mètres au sujet des limites d’une couche horizontale de
minerai. Tel n’est pas le cas pour une solide baguette en fil de fer.”
Nous adoptons la définition moderne de Wilhelm Mesecks: la
baguette divinatoire est une branche fourchue élastique et fraîche
ou un instrument semblable en métal ou en quelque autre matière
élastique. Elle n’est qu’un révélateur des réactions produites dans
le corps humain en des endroits déterminés et sous des conditions
déterminées. On parle de “baguette divinatoire” quand on travaille
â l’aide de méthodes mentales, c’est-à-dire à l’aide d’idées re­
présentatives, d’orientation spirituelle et de concentration sur une
matière déterminée ou sur une tâche. Dès qu’on emploie les
méthodes physiques, on dit “baguette” et on parle de travail de la
baguette, de “sourcier”. L’instrument est toujours le même.

224
Comment faut-il tenir la baguette?

La radiesthésie moderne distingue trois façons de tenir la


baguette: saisir d’en bas, saisir d’en haut, saisir à la petite patte. Les
anciens sourciers saisissaient d’en bas et la pointe de la baguette
était dressée vers le haut. Les bouts de la baguette sont tenus ou
bien dans le poing fermé ou bien entre les différents doigts. À
chaque sourcier de découvrir sa façon la meilleure de tenir la
baguette.
Le docteur Franz Wetzel déclare: “Quand on examine un
terrain où l’on suppose trouver de l’eau, on saisit la baguette de
façon que la pointe ou la boucle soient dirigées horizontalement
vers l’avant. La partie supérieure des bras est pressée légèrement
au corps, et les muscles des bras supérieurs sont tendus. Les avant-
bras sont libres pour que la baguette batte librement. On tient la
baguette fermement en tirant les deux bouts légèrement vers l’ex­
térieur, puis en les pliant doucement vers l’intérieur pour leur
donner une certaine tension mais qui ne doit jamais provoquer un
retournement de la baguette. Qu’on évite toute crampe. Plus les
mouvements du sourcier sont naturels et calmes, plus sûrs sont les
battements de la baguette et plus convaincantes sont les données
pour le spectateur. Le sourcier ne doit nullement travailler avec
l’intention de trouver coûte que coûte quelque chose. Une telle atti­
tude l’influencerait dès le début et l’exposerait à des déceptions.
Qu’il se recueille, mais qu’il ne s’émeuve pas!”
Quand on saisit la baguette par le bas, le docteur Adam Voll
remarque: “Comme le petit doigt pourrait influencer incon­
sciemment la baguette, beaucoup de sourciers passent la baguette
entre le quatrième et le cinquième doigt de la main et, de cette
façon, l’“importun” est neutralisé. En saisissant la baguette d’en

225
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Comment on saisit soit d’en bas, soit d'en haut des baguettes modernes
de la firme Kirchner et Wilhelm.
bas, on tend forcément les muscles et on produit dans le corps une
plus grande quantité d’électricité de sorte que la baguette devient
beaucoup plus sensible. Mais il y a aussi un désavantage: on se
fatigue trop vite et on a alors des contractions musculaires involon­
taires qui risquent de fausser les résultats. On ne pourrait travailler
longtemps en saisissant la baguette d’en bas.”
On doit tenir la baguette à la hauteur du nombril à une dis­
tance de 20 centimètres du corps. Elle doit se trouver toujours
au-dessus de l’objet cherché, jamais en dessous. Si l’on se sert d’un
simple bâton et qu’on le saisisse par le bas, il faut le plier autant
que son élasticité le permet.
Il faut que le sourcier se promène à pas lents sur le terrain à
examiner. Dès qu’il s’approchera d’un cours d’eau souterrain, la
baguette se pliera vers le sol. S’il s’éloigne, elle se redressera de
nouveau. Le sourcier ne doit pas essayer d’aider la baguette â
battre ni de l’influencer.

227
Les battements de la baguette

La radiation physique individuelle, qui est différemment pola­


risée chez tout homme, provoque le battement de la baguette qui
n’a lieu que dans la main d’un homme sensitif. Et, comme nous
l’avons déjà dit, tout homme est plus ou moins sensitif. À la suite
de la polarisation différente, il y a des battements différents chez le
sourcier.
Comme l’a constaté le professeur Voll, pour la plupart des
hommes, la baguette se baisse quand ils se trouvent au-dessus de
cours d’eau souterrains. Pour quelques-uns seulement, elle se
dresse; pour d’autres, elle exécute des mouvements circulaires et
roule pour ainsi dire dans les mains du sourcier. Certains sourciers
n’obtiennent pas de battement quand ils s’arrêtent, ils doivent
marcher. Le professeur Endriess constata que la réaction est beau­
coup plus forte quand le sourcier fait des efforts musculaires,
c’est-à-dire quand il marche. L’hiver ne convient pas à la pra­
tique de la baguette, car le froid réduit beaucoup la sensibilité.
L’expérience d’anciens sourciers confirme ce fait, et les sourciers
expérimentés préfèrent l’été pour pratiquer la baguette. Le pro­
fesseur Voll constata également que des objets réchauffés pro­
voquent des réactions plus fortes que des objets froids.
Les sourciers expérimentés savent très bien que la baguette
réagit mieux pendant le jour que pendant la nuit. Beaucoup de
sourciers sont également sensibles aux variations atmosphériques
et sont incapables de travailler par temps pluvieux. Un débutant
devrait en tenir compte.
Pour le professeur Voll, la baguette se baisse au-dessus de
l’eau, elle se dresse au-dessus du fer. Il résulte de ces expériences
que la baguette réagissait seulement à l’eau de puits ou de source

228
mais non à l’eau distillée. La baguette ne réagissait pas non plus
au plomb.
Des battements combinés se manifestèrent chez le professeur
Voll au-dessus d’un gisement de grès ferrugineux (alliage de fer et
de silicium); la baguette y exécuta des mouvements de bascule et se
déplaça entre la couche de fer et de silicium: “On constate de cette
façon quel est le minerai qui prédomine. Si la teneur en silicium est
très grande, la baguette est attirée plus longtemps vers cette
matière et son écart vers le fer est de moindre durée. Quand on a
de l’expérience, on sait donner une estimation approximativement.
La même chose se produit aux limites du gisement où la baguette
bat en direction du gisement et revient au repos.”
Le schéma des battements de la baguette selon le professeur
Voll montre que la baguette se dresse au-dessus des métaux et se
baisse au-dessus des substances non métalliques: “La hauteur du
battement dépend pour les métaux exactement du degré de con­
ductibilité électrique. L’or, l’argent et le cuivre sont très conduc­
tibles; voilà pourquoi la baguette se dresse verticalement pour le
groupe or, alors qu’elle se baisse verticalement pour l’eau, car l’eau
contenant en dissolution quelque élément devient très con­
ductible.”
Pour tous les composants du corps humain, la baguette bat en
direction du corps.
Le professeur Benedict est convaincu qu’un faux battement est
dû ou bien à un usage trop long de la baguette ou à un temps de
travail trop long de la personne. Les conséquences en seront le
malaise et parfois des douleurs. Au sujet de la “baguette roulante”,
il déclare: “Quand on passe avec la baguette au-dessus d’un objet
rayonnant, on doit la tenir soigneusement au-dessus de l’endroit
où elle se met à battre. Si l’on avance alors plus loin, on aura à
chaque petite distance un nouveau battement tout de suite dans la
même direction en avançant les mains. La baguette se met donc à
“rouler” et, si l’on tourne les mains en sens inverse, la baguette
“roule” également en sens inverse.”
En fermant les polarités (+ et —) des deux moitiés du corps, la
baguette produit un courant. Certains radiesthésistes sont d’avis
que la baguette devient plus sensible quand on se sert toujours de la
même main. Ils admettent que, de cette façon, se crée une sorte de
disposition des plus petites particules, ce qui favorise la conducti­
bilité. Aussi, devrait-on utiliser seulement soi-même la baguette et

229
ne jamais la donner à des gens qui veulent faire seulement un
essai. Au sujet de la polarité des deux moitiés du corps humain, le
professeur Benedict dit: “L’examen de personnes bien portantes
révèle qu’il y a en moyenne un battement de la baguette de 360°
au-dessus de la tête et que le même battement existe au-dessus du
bras gauche et de la main gauche. Au-dessus des extrémités droites,
le battement de la baguette est normalement nul de tous les côtés.
Ce qui vaut pour les extrémités supérieures, vaut aussi pour les
extrémités inférieures. ’ ’
BATTEMENTS DE LA BAGUETTE
SELON LE PROFESSEUR ADAM VOLL

vers le haut

tourné détourné
vers le corps du corps

9 a ’
vers le bas

1. Or, N,E,O, — Argent, S,E,O, — Cuivre, NE, SO;


2. Étain, E, O;
3. Aluminium;
4. Repos, électricité positive;
5. Houille, diamant, E,O;
6. Pétrole;
7. Graphite, cavités souterraines;
8. Eau;
9. Electricité intense;
10. Silicium, magnésium;
11. Calcium, baryum;
12. L’homme et l'électricité négative faible;
13. Potassium, sodium;
14. Fer, nickel, NE. NO.

230
Il est curieux que la plupart des substances et groupes donnent
justement un battement conforme à un nombre de carrés (90°,
270° = 3 x 90, 360° = 4 x 90, 450° = 5 x90, 540° = 6 x 90,
810° =9x90, et 1170° = 13x90), comme le constata le pro­
fesseur Benedict (voir le tableau suivant concernant les consta­
tations au sujet de la baguette).
Tout comme le pendule, la baguette peut servir à diagnos­
tiquer des maladies et plus particulièrement l’épilepsie et les
maladies mentales. “Chez ces malades, il y a souvent des réactions
de la baguette, et les réactions du côté gauche sont les mêmes que
celles du côté droit. À tous les endroits, les battements sont très
nets et ont 450° et davantage. C’est surtout au-dessus des inflam­
mations et des abcès que la réaction se révèle très forte. La
baguette indique aussi des détériorations que les rayons X ne déter­
mineraient pas; la baguette localise d’une façon précise des foyers
de maladie là où d’autres méthodes ne mènent à rien”, a cons­
taté le professeur Benedict. Dans son livre Leüfaden der Rutenlehre
(Manuel de la baguette), paru en 1916, il écrit: “Il est très im­
portant qu’on fasse simultanément l’examen à la chambre noire et
celui avec la baguette
.
*
“Dans la chambre noire, le front et le sommet de la tête ainsi
que la moitié gauche du corps sont bleus; la moitié droite est rouge
ou, à la rigueur, jaune-orange. Chez un épileptique, par contre les
deux moitiés du corps sont de même couleur, généralement rouge.
Dans des cas graves de maladies cérébrales très anciennes, il y a
dans la chambre noire, des endroits foncés à la partie supérieure et
à la partie inférieure de la tête, au front et dans la région du coeur.
Dans d’autres cas de maladie, d’autres régions du corps peuvent
rayonner faiblement. Les résultats obtenus à partir de cadavres
sont fort intéressants. Peu de temps après la mort il y a des alté­
rations remarquables. Les réactions de la baguette deviennent plus
fortes et passent vite du côté droit. Tant que la putréfaction se fait
dans la tombe, la baguette localise les cadavres et ses battements
diminuent peu à peu.”
On recommandera au débutant de s’exercer par une série
d’essais et de noter soigneusement les résultats de ses expériences.

* Voir dans la première partie de ce livre le chapitre “Le pendule


sidéral” oû les expériences en chambre noire et les phénomènes corres­
pondants sont décrits en détail.

231
De cette façon, il sera capable de rédiger son propre livre d’expé­
riences où tous les battements de la baguette sont catalogués par
degrés. Ce sont des indications pour déterminer toutes les subs­
tances et tous les objets.

Représentation ancienne d’un sourcier cherchant une source.

232
Constatations selon le professeur
Moritz Benedict

Substance Battement de la baguette en


degrés

Pétrole, très différent tantôt 450, tantôt 810, tantôt 1170


Essence 450
Alcool absolu 360 + 90
Éther 360 + 90
Urines saines, en moyenne 450
Urine et glucose, glycosurie 810
Sucre de betterave (sucre en morceaux) 5 x 90 (450)
Sucre de lait (lactose) 120 + 330
Beurre 450
Lait 450
Graisse de porc ou d’oie 450
Éléments et métaux
Soufre (S) 120
Phosphore (P) 100
Iode (I) 810
Mercure (Hg) 810
Carbone (C) 270
Manganèse (Mn) 450
Silicium (Si) 90 + 270 + 90 + 90 ( = 540)
Tellure (Te) 120
Lithium (Li) 100
Sélénium (Se) 450
Thallium (Tl) 360 + 90 ( = 450)
Plomb (Pb) 360
Étain (Sn) 450
Aluminium (Al) 810
Zinc (Zn) 120
Argent (AG) 90
Or (Au) 90
Fer (Fe) 90
Fer “réduit” 810
Acier 90
Cuivre (Cu) 400
Radium en éprouvette de verre (Ra) 810

233
Substance Battement de la baguette en
degrés

Tantale (Ta) 450


Uranium à petites traces de carbone (U) 90 + 270 (?)
Diamant (C) 400 T 360
Calcium (Ca) 450
Cadmium (Cd) 450
Magnésium (Mg) 450
Brome (Br) 810
Sodium (Na) conservé dans du
pétrole dans un flacon à large col 850 + 1170
Potassium (K) en pétrole, col de flacon
étroit; transport en verre à 90°
contre battement de potassium, donc
720 au lieu de 810; 1170 chez le
potassium et le sodium, donc battement
du pétrole 1170 4- 720
Chrome (Cr) 450
Wolfram (W) 810
Vanadium (V) 360
Nickel pur suédois (Ni) 810
Ferrocérium (FeCe) 540
battement arrêté subitement
Alliages
Laiton 120 + 400
Acier au chrome, au vanadium et au
nickel (nichrome au vanadium) 90 4- 450 4- 360 + 810 + 90
(Vanadium 360, chrome 450. Les 90°
proviennent probablement de traces
de fer ou simplement de 1 ’acier contenu
dans les différentes parties.)
Acier au nickel 90 + 180
Alliage cuivre-nickel 400 + 810
Alliage cuivre-nickel-étain 400 + 810 + 450
Ferrowolfram 90 + 810
Ferrovanadium 90 + 360
Ferrochrome 90 + 450
Acides
Acide phosphorique (10 %) 120
Acide sulfurique (10 %) 120
Acide silicique (2,5 %) 120
Acide arsénieux 120

234
Substance Battement de la baguette en
degrés

Acide borique 120


Acide muriatique (10 %) 120
Acide pyrogallique 120
Tanin en poudre 120
Acide formique 120 + 330 ( = 450)
Acide citrique (en poudre) 120
Acide lactique (liquide) 120
Acide oxalique (liquide) 120
Acide acétique (liquide, concentré) 120
Acide phénique (3 %) 450
Acide stannique 120 + 330 ( = 450)
Acide chromique 120 + 330 ( = 450)
Acide nitrique 450 + 810
Acide phénique (concentré) 450
Acide picrique (concentré) 120
Acide sulfureux 120
Acide benzoïque (en poudre) 120
Acide salicylique 120 + 330 ( = 450)

Bases
Potasse caustique (en bâton) 120
Soude caustique (en bâton) 120
Oxyde plombique (en poudre) 120
Oxyde de zinc (en poudre) 450
Trioxyde d’arsenic (en poudre) 810
Oxyde cuivrique (en poudre) 450
Ammoniac 450
Baryte (en poudre) 450
Oxyde chromique 810
Aimant naturel (magnétite) 810

Sels simples
Iodure de potassium (en poudre) 120 + 330
Iodure de sodium (en poudre) 120 + 330
Chlorure de sodium 120 + 330
Chlorure de calcium (en poudre) 120 + 330
Sulfure d’antimoine 120 + 330
Bromure de potassium 120 + 330
Bromure de sodium 120 + 330
Bromure d’ammonium 120 T 330
Talc 450

235
Substance Battement de la baguette en
degrés

Sulfure de calcium 120 + 330


Sulfure de fer 120, puis retour
120, puis vers le bas
Uranium de fer 90

Sels composés
Sulfate de fer 450
Sulfate de cuivre 450
Carbonate de lithium 120 + 330
Carbonate de strontium 120 + 330
Carbonate de manganèse 120 + 330
Phosphate de sodium 120 + 330
Nitrate de baryum 120 + 330
Nitrate de soude 120 + 330
Nitrate de cadmium 120+330
Nitrate de potassium 120 + 330
Nitrate d’uranium 450 (12 + 330)
Carbonate de baryum 450
Carbonate d’ammonium 120 + 330
Nitrate de plomb 120 + 330
Sulfate de zinc 450 (sans interruption)
Nitrate d’argent 120 + 330
Sel d’ammoniac 120 + 330
Alun 120 + 330
Alun de chrome 90, puis de retour à 450
Carbonate de magnésium 120 + 330
Carbonate de potasse 120 + 330
Tartre 120 + 330
Hyposulfite de soude 120 + 330
Borax (Na2 B4 O7) 120 + 330
Bicarbonate de soude 120 + 330
Hexacyanoserrate 120 + 330
Peroxyde de sodium et de potassium 90 (faible) + encore plus faible,
puis monte vite à 270
Chlorure de sodium et d’uranium 540
Minerais
Pechblende-argent (?) 450 + 90
Ozokérite (cire fossile)
(Or ou argent, fer?, pétrole) 90 + 810 + 90
Malachite 450

236
Substance Battement de la baguette en
degrés
Pechblende très pure 1170
Lignite 450
Sulfure de plomb 360 + 90
Plantes
Tulipe en fleur:
au-dessus de la fleur 810
au-dessus d’un bouton en train
d’éclore 360
au-dessus des feuilles au sol 180
Pélargonium:
au-dessus de la fleur 480
au-dessus du bouton 370
au-dessus des feuilles 300
En général au-dessus de plantes
non fleurissantes 450
Bactéries 1170
Eau 220

237
Détermination de la profondeur

Plus les radiations sont verticales, plus elles sont intenses. Plus
elles sont obliques, plus elles sont faibles. L’expérience suivante
démontre cela clairement.

B D C

A
En A, se trouve une source qui émet des radiations principales
verticales vers D. Plus on s'éloigne de la source, plus l’intensité des
radiations diminue. Aux endroits B et C, nous ne constatons
aucune radiation ou tout au plus une radiation très faible. Le
dessin montre nettement que les points ABC forment un triangle
équilatéral. La distance B-C correspond à la profondeur de la
source.

238
Le battement qu’éprouve le sourcier en D et qui indique la
source même est nommé radiation principale, alors que les bat­
tements en B et C sont appelés radiations annonciatrices puis­
qu’elles annoncent la source. Ces deux genres de radiations sont
faciles à distinguer. Quand le sourcier tourne doucement en rond
au-dessus de la radiation principale, la baguette maintiendra
presque partout son battement et, à un seul endroit, elle reprendra
sa position de repos. C’est cet endroit qui indique la direction du
cours d’eau.
Si l’on tourne ensuite en rond au-dessus des radiations annon­
ciatrices, alors le battement s’arrête tout de suite quand on se
détourne de la source; la baguette réagit donc au changement des
radiations. Les professeurs Voll et Benedict ont décrit et évalué en
détail ce phénomène; nous pouvons donc renoncer ici à en
fournir une preuve relativement compliquée.
Si la source se trouve à une petite profondeur, alors les radia­
tions annonciatrices se suivront rapidement deux fois et, dans
certains cas, elles peuvent coïncider avec le battement principal. Si
les radiations annonciatrices se trouvent assez loin les unes des
autres, on en déduira que la source coule à une grande pro­
fondeur. Lors de l’examen d’un terrain où l’on soupçonnait l’exis­
tence d’une source à une profondeur de 700 mètres, les radiations
annonciatrices se manifestèrent en groupes, et il y eut sept fois
cinq ou six battements de la baguette. Comme certaines erreurs
dues aussi bien aux circonstances géologiques qu’à la personne du
sourcier peuvent être commises, le professeur Voll a établi cette loi:
La distance entre la première radiation annonciatrice et la radiation
principale correspond à la moitié de la profondeur où se trouve la source.
Ce qui vaut pour l’eau vaut également pour les minéraux et
les minérais, mais on peut en outre évaluer l’importance du
gisement. Dans l’esquisse qui suit, l’importance d’un gisement de
houille ou de minerai est indiquée par la distance A- Ap Naturel­
lement, le radiesthésiste reconnaît que des radiations émanent
aussi bien du point A que du point Aj et que l’on observe deux
espèces de radiations annonciatrices; B correspondant à C et
B] correspondant à Ci. B et C indiquent le niveau
supérieur. Les distances B-Bi et C-Ci, qui sont normalement
égales, indiquent donc l’importance de la couche, alors qu’en A2
il y a le battement principal de la baguette. Si le niveau supérieur
du gisement se trouve assez près de la surface du sol, il peut arriver

239
que Bt et Ct coïncident avec A2 et que seulement les points
B et C indiquent le niveau inférieur du gisement.

B Bi Ai C- c

A
Détermination de l’importance d’un gisement de minerai

Voici comment pratique un sourcier: dès qu’il constate une


variation annonciatrice, il tourne en rond et détermine la direction
dans laquelle il doit chercher, c’est-à-dire en direction du bat­
tement de la baguette. Le battement principal sera très visible, et
la distance de la radiation annonciatrice ou des radiations annon­
ciatrices permet de prévoir la profondeur et l’importance du
gisement.
Si le sourcier trouve qu’une source est à une trop grande pro­
fondeur, il essaiera nécessairement de voir si la source ne peut pas
être captée à un endroit beaucoup moins profond. Si le premier et
profond forage a eu lieu dans la vallée, il suivra le cours d’eau sou­
terrain en remontant la pente (voir dans la première partie de ce
livre le chapitre 44Santé: dormir mieux’’). Ce procédé est relati­
vement simple car, si le sourcier côtoie un peu le cours d’eau sou­
terrain, la baguette revient au repos. C’est là où la baguette
passe du battement en se balançant ] pour atteindre le battement
caractéristique de l’eau qu’il y a la source. Parfois, une source naît
à l’endroit où plusieurs cours d’eau souterrains se rencontrent.

240
Il y a des réactions semblables de la baguette quand on
cherche des métaux et de la houille car, lorsqu’on quitte les limites
de la couche horizontale, la baguette bat en direction de la couche.
Au-dessus de gisements importants et de sources abondantes, on a
l’impression d’être électrisé dans la partie supérieure des bras. Des
sourciers particulièrement sensitifs avouent qu’ils ont même véri­
tablement mal.
J’attire l’attention avant tout sur ce petit livre du professeur
Johannes Walther, géologue et paléontologue connu de Halle: Das
Ratsel der Wünschelruhe (Le mystère de la baguette divinatoire),
Munich, 1954.
L’Autrichien Karl Beichl, major de génie, relate de telles
observations au professeur Benedict au sujet de cette détermination
de la profondeur: “La méthode suivante, expliquée brièvement et
traitant de la détermination de la profondeur, ne prétend ni être
meilleure, ni être infaillible; elle n’a pas encore un cadre scienti­
fique. Mais ses résultats souvent étonnants ont réussi à faire de
maint intellectuel sceptique un adhérent enthousiaste de la ba­
guette divinatoire.
“Il est probable que la détermination de la profondeur est
aussi individuelle que le battement de la baguette pour les dif­
férents sourciers au-dessus des mêmes substances et que la façon
même de tenir la baguette. Par cette méthode, le sourcier empoigne
d’en bas des deux mains la baguette en bois et la tient horizonta­
lement au-dessus de la substance émettrice de radiations. Après
quelques secondes déjà, surviendra le battement caractéristique
dépendant de l’intensité de la radiation. Dès que la baguette aura
atteint l’angle de battement qui caractérise cette substance, elle
restera dans cette position, ce qui amènera une détente passagère
pour les paumes. Puis on ramène la baguette dans la position hori­
zontale, ensuite l’expérience se poursuit jusqu’à ce que la baguette
reste dans sa position initiale ou dans une position intermédiaire et
ne bouge plus après une certaine attente.

241
EXISTENCE PROBABLE D’EAU SELON
LE PROFESSEUR MORITZ BENEDICT

r
o
r—

Figure inférieure

“Dans les deux figures, W désigne la coupe transversale de l’eau, la ligne


m-n indique la surface de l eau. Les lignes o-o repésentent la surface de la
terre sur laquelle 1 ’expérimemateur se déplace transversalement. Les
lignes verticales m-m’ et n-n désignent les limites extérieures de l’éma­
nation verticale m-n-n’-m . La ligne r-r’ indique le plan dans lequel la
*
baguette se déplace; A-A de la figure supérieure et K-K’ de la figure infé­
rieure sont les points où les lignes obliques C-p' et B-p de la figure
supérieure et M-p et M-p
* de la figure inférieure atteignent la ligne r-r’.

242
“Le sourcier retiendra le nombre des battements car ce
nombre, multiplié par un coefficient calculé auparavant, donne la
profondeur où se trouve, sous l’endroit où se tient le sourcier, la
substance émettant des radiations.
“Il déterminera ce coefficient par de multiples expériences de
la façon suivante: il se place au-dessus d’une substance émettrice de
radiations dont il connaît la profondeur; il compte les battements
de la baguette à un même endroit et divise le nombre de mètres
de la profondeur qu’il connaît par le nombre de battements de la
baguette. Semblables expériences se laissent facilement faire
au-dessus de sources jaillissantes, dans les mines, dans des puits et
des forages où se trouvent des substances émettant des radiations.
“Quand un sourcier détermine la profondeur, il faut qu’il
écarte absolument toute idée préconçue. S’il a, par exemple, à
trouver un endroit de forage pour découvrir de l’eau, qu’il évite de
se renseigner sur la profondeur de forages semblables exécutés dans
les environs. En effet, si la baguette indique par un battement pas­
sager hésitant une autre substance émettrice de radiations, par
exemple une couche de lignite s’étalant par hasard à la même pro­
fondeur où, suivant les renseignements, on avait trouvé de l’eau
aux alentours, le sourcier serait facilement enclin d’accepter cette
profondeur qui correspondrait à la profondeur d’un forage
antérieur. Et, en réalité, la source se trouverait à une plus grande
profondeur. Le risque de se tromper est d’autant plus grand que la
détermination de très grandes profondeurs est fort fatigante. Le
sourcier tiendra compte du fait que des sources très voisines
peuvent couler dans des profondeurs très différentes. Au cas où la
profondeur déterminée par la baguette correspond positivement à
celle connue par des renseignements sur des forages antérieurs, le
sourcier sérieux ne sera pas tout à fait satisfait puisqu’il ne saurait
exclure l’effet de l’autosuggestion et que l'observateur sceptique en
concluera tout de suite à l’inutilité de la baguette divinatoire.
“Pour prévenir des erreurs, il est prudent d’examiner d’abord
les alentours pour voir s’il n’y a pas d'autres substances émettrices
de radiations, par exemple de la houille ou des minerais, et d’en
localiser la profondeur. En effet, parmi ces substances, il peut y en
avoir qui, à la suite de l’intensité de leurs radiations, rendent im­
possible la détermination de la profondeur de l’eau. Tel est le cas
par exemple pour la bauxite contenue dans le karst.
“Des déterminations de profondeur importantes doivent s’en­
treprendre quand l’organisme est complètement reposé et qu’il se

243
Ancienne reproduction d'un sourcier (avec sa baguette)

244
trouve en équilibre psychique. On contrôlera ces déterminations si
possible à des moments différents de la journée et au cours de con­
ditions atmosphériques diverses pour exclure le plus possible les
entraves physiques et psychologiques ainsi que des dérangements
atmosphériques. Le sourcier sérieux s’efforcera d’interpréter cor­
rectement et logiquement les réactions déclenchées dans son corps
par la substance émettrice de radiations et rendues visibles par la
baguette. Pour cela, il doit savoir s’observer et être à même de
s’organiser. Surtout quand il s’agit de déterminer la profondeur, le
sourcier se concentrera sur l’objet et tiendra donc à l’écart tous les
importuns.
“Pour finir, nous dirons encore un mot au sujet du degré
d’exactitude qu’on peut atteindre lors de la détermination de la
profondeur. D’après mes propres expériences, au cours de
quelque cent forages et d’autres travaux dans le domaine de la
baguette divinatoire, il est possible d’atteindre une exactitude telle
que, pour un forage de 100 mètres de profondeur, une tolérance de
5 % ne soit pas dépassée. Ce rapport devient plus défavorable
lorsque la profondeur atteint 500 mètres. En raison de l’épui­
sement du sourcier, il est impossible de déterminer des profondeurs
dépassant 800 mètres.”

245
Des sourciers dans
la chambre noire
(Professeur Moritz Benedict)

Que des sourciers particulièrement sensitifs voient, dans la


chambre noire, des phénomènes caractéristiques, on pouvait s’y
attendre.
Tel fut le cas le 3 octobre 1915 lorsque Mlle Lintrup se pré­
senta chez moi et fut examinée dans la chambre noire par M. Pora.
Cette dame est petite et peu corpulente. Dans la chambre
noire, son aura paraît géante, plus grande et plus large et très
lumineuse. Les couleurs qui apparaissent sont très intenses et
réparties normalement. Le front et le sommet de la tête brillent en
bleu. M. Pora voit généralement du jaune-orange au lieu du rouge,
sans être aveugle aux émanations. Le côté droit de Mlle Lintrup
apparaît bleu, le côté gauche à partir du front jusqu’à la hauteur
du diaphragme est rouge, puis plus bas jaune-orange, les pieds de
nouveau sont rouges. Les pouces sont très élargis et l’émanation
en est particulièrement allongée. On le constate donc: l’émanation
excessive est une caractéristique de cette sourcière.
Il faut remarquer qu’elle ne réagit pas seulement avec la
baguette à des substances rayonnant au-dessous d’elle, mais
qu’elle est très douée aussi pour les expériences de laboratoire. Sa
baguette en acier et à chas, légère, m’aida quelques jours plus
tard à pratiquer la baguette même en dehors du laboratoire. Il
m’était possible désormais de collaborer avec elle et également de
travailler seul. Nos résultats coïncidaient toujours parfaitement.
Quelques jours plus tard, nous avons eu l’occasion d’examiner
une sourcière bien connue dans notre région, Mme Tykôri. Elle

249
est peu sensible aux expériences de laboratoire; en revanche, elle
est très sensible aux émanations venant d’en bas.
L’aura de cette personne élégante n’était pas aussi excessive
dans la chambre noire que celle de Mlle Lintrup (indice d’une
faculté unilatérale de pratiquer la baguette?). Lorsque les couleurs
s’illuminaient, il y eut ceci d’extraordinaire: M. Pora demanda â
cette dame si elle était malade et il désigna â l’épaule gauche, dans
la région du cou, la place où celle-ci avoua qu’elle souffrait. Le
rouge de ces endroits était voilé, bientôt invisible et il réapparut.
Cela se répéta durant tout l’examen. Il semblait que ces endroits
fussent par intermittence coupés pour réapparaître.
Cette personne avait traversé, quelques jours auparavant, un
lieu à fortes émanations sans avoir sur elle la baguette qui lui
aurait permis de les détourner. Le courant d’émanation intérieur
avait été perturbé et le mal avait pris naissance, un mal que j ’ap-
pelai un “rhumatisme d’émanation”.
En examinant ceci, on constata qu’il y avait des crises de
douleur terrible qui se manifestaient par des crispations nerveuses
et disparaissaient peu à peu après vingt minutes environ.
Nous avons donc eu affaire à deux types principaux de
sourciers.
Mlle Lintrup représente le premier type. Ce type ressent les
émanations cachées sous ses pieds sans en devenir malade. Ensuite
le courant du corps suffit, sans charge d’en bas, à provoquer les
battements de la baguette dans le laboratoire, et la quantité de bat­
tements est la même que par charge d’en bas. Le second type ne
réagit qu’à la charge d’en bas et s’il ne dispose pas de baguette, il
y a facilement de graves perturbations émanant du corps (type
Tykôri).
Il y a encore un sous-type du premier qui possède â un
moindre degré, les deux caractéristiques principales du premier.
Un représentant de ce type est M. l’inspecteur principal Karl
Kamptner, 58 ans, bien portant. On l’examina aussi dans la
chambre noire. Son “aura” — enveloppe lumineuse du corps —
était nettement plus large et plus haute qu’à l’ordinaire et l’inten­
sité lumineuse très renforcée. Les couleurs étaient normales et
intenses. La puissante luminosité des pieds en deux couleurs, rouge
à gauche, bleue â droite, passait au sol: phénomène qui inté­
resse les experts.

250
Maladies contractées au-dessus
des zones excitatrices
(Maître-sourcier Hans Dannert)

Pendant la Première Guerre mondiale, j’étais déjà sourcier


de l’armée du prince héritier. Puis j’ai exercé ma profession long­
temps en Espagne et de 1930 à 1931 en Afrique du Sud, où j’avais
à chercher de l’eau pour le gouvernement et pour les fermiers.
Cette expérience assez longue, doublée de ma possibilité de con­
trôler les choses aux endroits indiqués et de constater les erreurs,
m’a permis d’acquérir une grande certitude dans la recherche de
sources.
En Afrique du Sud, j’ai reçu un jour une lettre du médecin en
chef d’un grand hôpital sud-africain. Il me priait de rechercher
chez un certain nombre de fermiers s’il y avait des cours d’eau sou­
terrains sous leurs terres; si oui, de les situer sur une esquisse du
plan de la maison du fermier en indiquant la place des lits des
habitants, ce que je fis consciencieusement. Plus tard, lorsque j’allai
voir le médecin, il me raconta ceci:
“J’ai lu dans la littérature médicale allemande qu’il existe une
relation entre les cours deau souterrains et le cancer. Votre
esquisse m’a montré que six malades, atteints du cancer, que j’ai
soignés ici, ont dormi au-dessus de cours d’eau souterrains. Ceci
me confirme l’avis des savants allemands. Parmi les indigènes,
jamais on n’a remarqué un cas de cancer. La raison n’est-elle pas
que ces gens vagabondent beaucoup et quittent leurs cabanes pour
en construire d’autres ailleurs?”
Ces constatations du médecin allemand m’ont beaucoup inté­
ressé. Et dès mon retour en Allemagne, je me suis proposé, en col­

251
laboration avec un physicien, de construire un instrument
récepteur objectif.
Le docteur Henrick était professeur de physique au Lycée de
Hagen. Lorsque je m’adressai à lui, il refusa d’abord de m’aider
parce qu’il croyait impossible qu’il y eût des phénomènes électro­
magnétiques telluriques que la science n’eût reconnus et enre­
gistrés. Quelques jours plus tard, il me dit qu’il construirait un
émetteur dont l’antenne émettrait toutes sortes d’ondes. Si l’une
des ondes émises provoquait un battement pareil â celui qui a lieu
au-dessus d’un cours d’eau, il identifierait dès lors ces phéno­
mènes électromagnétiques grâce à cette émission d’ondes. Ce
procédé me plut tout de suite et j’installai, dans une maison vide
que j ’avais louée, un laboratoire où le professeur Henrich fit fonc­
tionner un émetteur. Les expériences ne réussirent que lorsque
M. Henrich équipa l’émetteur de tubes spéciaux. Pendant un
après-midi de novembre, je constatai un battement de baguette
comme au-dessus d’une source, et le professeur Henrich m’ex­
pliqua qu’il avait émis une onde ultra-longue à l’intensité très
faible. Les expériences suivantes indiquèrent que l’augmentation
de l’intensité entraînait des battements de la baguette plus faibles
et que tout battement cessait quand l’intensité émettrice corres­
pondait â celle de la radiodiffusion et que la fréquence était encore
ultra-longue. Grâce â cette expérience, on reconnut pour la pre­
mière fois que les prétendues radiations telluriques n’étaient pas
des rayons gamma radioactifs mais, par contre, des ondes ultra-
longues à très faible intensité.
Il va de soi que, dans des crevasses de la terre, il peut y avoir
des phénomènes radioactifs partiellement responsables de l’effet
biologique.
Pour démontrer davantage que des ondes, par exemple de
1,8 hertz, produites artificiellement sont les mêmes que celles qui se
trouvent dans la nature, je priai un professeur allemand de s’in­
téresser à ces ondes artificielles produites par l’émetteur de
Henrich à la fréquence de 1.8 hertz. De 193” â 1938, on entreprit
des expériences dans un institut d’Etat au sujet de ces ondes. Mal­
heureusement, elles furent interrompues par la guerre, et on ne put
plus en tirer de conclusions. Mais les constatations biologiques
faites au cours des deux années, aussi bien sur les plantes que sur
les animaux, ressemblaient aux expériences de Aarau et de
Munich qui se rapportaient aux radiations naturelles.

252
C’est par hasard qu’on constata que, pour les animaux, la for­
mation des tumeurs s’arrêtait quand l’émetteur ne maintenait pas
exactement la fréquence de 1,8 hertz. A la suite de la guerre, ces
expériences si importantes pour la science et l’humanité ne furent
pas poursuivies et c’est regrettable.
La mesure de la fréquence des “radiations telluriques” se fait
à l’aide du soi-disant agrégat de baguette divinatoire. Il est com­
posé d’ampoules contenant des éléments déterminés. Ces éléments
sont placés dans une baguette en matière synthétique. Le sourcier
obtient un battement de cette baguette seulement quand la fré­
quence de l’élément contenu correspond â celle de l’objet examiné
respectivement à celle de la zone excitatrice.
Déjà, avant la construction de cet appareil, des sourciers s’ac­
cordaient pour constater que différentes zones excitatrices pro­
voquaient un battement bref et dur et qu’au-dessus de ces zones
excitatrices, on avait remarqué des maladies cancéreuses. Pour
d’autres maladies, par exemple le rhumatisme, le battement était
plus doux et se déclenchait plus lentement. Je priai le docteur
Henrich de m’aider à différencier ces phénomènes. Nous avions
constaté que, dans certaines régions, les zones excitatrices pro­
voquaient surtout des cancers, alors que dans d’autres régions, elles
causaient du rhumatisme ou des maladies nerveuses. Il devait y
avoir donc une différence ou bien d’intensité ou bien de fréquence
des ondes. Il n’était pas impossible de ressentir uniquement par la
sensation humaine ces différences.
Le docteur Henrich précisa que chaque élément avait une
radiation propre et que l’on devait donc déterminer les éléments à
l’aide desquels on aurait des réactions au-dessus des différentes
zones excitatrices, alors qu’au-dessus d’autres zones on n’en avait
pas.
En utilisant un élément assez rare, j 'eus une réaction de la
baguette au-dessus d'une zone cancérigène, ce qui n’était pas le
cas au-dessus d’autres zones. Ensuite, nous avons émis à l’aide de
l’émetteur de Henrich différentes ondes jusqu’à ce que nous ayons
de nouveau un battement de la baguette avec l’élément indiqué. À
l’aide de l’émetteur, nous pouvions donc constater que la fréquence
de 1,8 hertz correspondait à la fréquence de cet élément.
Me fondant sur les résultats des expériences que je fis à
l’institut d’État, à l’aide de l’émetteur de Henrich et de l’onde de
1,8 hertz, je réussis à provoquer, chez 68% des animaux soumis à

253
l’expérience, la formation de carcinomes et pour les plantes une
dégénérescence végétative, exactement comme c’était le cas
au-dessus des zones excitatrices naturelles.
Ces expériences et ces recherches faites pendant des années
démontrèrent que les zones excitatrices ou les radiations tellu­
rique pathogènes sont des phénomènes physiques dont les fré­
quences vont de 1 à 10 hertz.
En outre, nos recherches ont révélé que des fréquences de 0,89
à 2,4 hertz engendrent des troubles du sang et de croissance chez
les animaux et pour les plantes. Les fréquences entre 1,5 et 5 hertz
provoquent des troubles nerveux et celles entre 5 et 10 hertz causent
des troubles organiques.
Je suis convaincu qu’il est possible de provoquer à l’aide
d’une de ces fréquences, par exemple de celles qui concernent les
nerfs, de très graves troubles du système nerveux pour la per­
sonne exposée à la fréquence en question. La même chose vaut
pour tous les autres groupes de fréquence.
Je voudrais expliquer ci-après l’appareil et le fonctionnement
de notre instrument protecteur “Phylax”;
“Le physicien Henrich en eut l’idée. Nous avons réussi à neu­
traliser l’effet des “radiations telluriques” à l’aide de cet appareil
protecteur dont le fonctionnement repose sur le principe de l’inter­
férence produite par un circuit oscillant. En testant les appareils
“Phylax” à l’aide d’instruments magnétométriques, on a constaté
que les zones excitatrices sont effectivement neutralisées par ces
appareils, comme le montre clairement le graphique des mesures.”

254
Il ne suffit pas d’une baguette
divinatoire
(August von Bischoping)

Je suis né en 1894. De profession, je suis maître-sourcier. Je vis


à Neuastenberg, en Westphalie. J’y suis conseiller pour l’approvi­
sionnement en eau et spécialiste pour la découverte de gisements et
de minerai, d’uranium, de pétrole et de houille. Dès l’âge de sept
ans, je découvris mon talent de sourcier. C’était en 1901 lorsque,
chez un paysan de Cobbenrode, en Westphalie, un puits vint à
tarir. On se souvint d’un de mes ancêtres châtelain de Schnel-
lenberg-lez-Attendorn, connu comme sourcier. Ce qui avait réussi
à l’ancêtre devait également réussir au descendant. On me donna
une baguette de coudrier qui se mit à battre â un endroit déter­
miné: une nouvelle source venait d’être découverte!
Neuf années plus tard, des arpenteurs à Meggen sur Lenne,
qui avaient cherché en vain de la pyrite sulfureuse et de la barytine,
se rappelèrent ma première réussite. Ce fut un nouveau succès.
Membre d’une compagnie de sourciers de la Première Guerre
mondiale, j’ai découvert, sur le front de l’ouest, plus de mille
sources. En ma qualité d'apprenti du bâtiment et puis de contre­
maître charpentier, je me suis décidé, après mon retour du front,
à acquérir le plus de connaissances géologiques possibles.
Après une formation de huit ans, j'obtins en 1936 le diplôme
de sourcier de la Corporation des sourciers allemands. Très tôt
déjà, je me suis rendu compte qu'il ne suffit pas de se promener
avec une baguette, mais qu’on doit avoir de l'expérience et savoir
où une chose se trouve, ce que c'est et quelle en est la quantité.
Un de mes grands succès date de 1957 en Espagne. Après y
avoir travaillé quatre mois, j’avais examiné une région de 120 kilo­

255
mètres. On m’y avait fait venir après que les fouilles et les forages
pour trouver des gisements de minerai à exploiter eussent été
vains. Je supposais l’existence d’un gisement très important à un
endroit différent de celui indiqué par les géologues. Et j’avais
raison. De 1957 à 1961, on a extrait 750 000 tonnes de minerai
précieux du gisement que j’ai dénommé “Félon Augustus”.
Mon activité principale, il est vrai, concerne la recherche
d’eau. De nombreux remerciements de la part de brasseries, de
municipalités, de services industriels communaux et de firmes
industrielles prouvent que mon activité a été couronnée de succès.
Un maire d’une commune de Westphalie m’a écrit: “Si, â l’en­
contre du service des eaux et malgré des remarques angoissées,
nous avons eu pleine confiance en vous et si vous nous avez aidé
effectivement, pourquoi les services des eaux ne collaboreraient-ils
pas avec un homme comme vous qui connaît vraiment son métier?”
En fait, les géologues officiels sont contre moi et c’est désa­
gréable. Pour les services des eaux et pour les instituts de géologie,
je suis l’homme le plus détestable. En effet, ces messieurs ne font
pas grand cas des sourciers. Pourtant, j’ai prouvé que, grâce à ma
méthode, les firmes ont économisé beaucoup d’argent, car les
forages sans succès coûtent cher et 100 000 marks ne représentent
pas une bagatelle.
Wiesse-Les-bains doit à un sourcier la découverte de ses
sources iodiques. Moi, j’ai découvert des sources sulfureuses inta­
rissables â Leveren, près de Minden, et j’ai ainsi posé la pre­
mière pierre de la station balnéaire d’eau sulfureuse.
En République fédérale d’Allemagne, j’ai trouvé un gisement
de pétrole, le second en ce qui concerne son étendue. Il s’étend de
800 sur 3000 mètres et se trouve â une profondeur de seulement
100 à 120 mètres. Mais, je ne veux pas indiquer l’endroit où se
trouve ce trésor d’or liquide d’une valeur de plusieurs millions sans
qu’on m’ait fermement promis une participation de 5 % dans l’ex­
ploitation. Je souffre chaque fois vraiment lorsque je passe â
l’endroit où se trouve ce trésor inestimable. Mais, jusqu’à
présent, aucune société n’a voulu me donner cette garantie de parti­
cipation.
A dix-sept ans. j'ai été invité par la République ouest-africaine
du Togo aim de dépister de nouvelles sources dans ce pays en proie
à la sécheresse. Il s’agissait d'une nouvelle fabrique de textiles. À
la moindre sécheresse, tout l'approvisionnement en eau de la fa­
brique risquait de s'arrêter. Je supposais qu’il y avait de l’eau à

256
168 kilomètres de la capitale, Lomé. J’en ai déterminé exactement
la profondeur. Le forage confirma le résultat trouvé par la baguette
divinatoire. Les indigènes m’adoraient comme un super-médecin,
et je croyais être une sorte de géant blanc.
Les services des eaux de la ville d’Altena, en Westphalie, me
payèrent une prime spéciale parce que les trois forages que j’avais
suggérés fournirent de l’eau et que les trois sources ne tarirent pas
pendant la période de cette sécheresse catastrophique de 1959.
Il n’est pas facile d’avoir une nouvelle génération de sourciers.
Et il y en a beaucoup qui ne connaissent pas leur métier. Naturel­
lement, il y aura toujours des gens doutant de notre travail et de
notre talent. Afin de les convaincre et de travailler avec succès, il
faut que le sourcier possède une formation approfondie.
* * *

Il est possible que le mystère du gisement de pétrole, dont


parla August von Bischoping, soit dévoilé un jour. D’après un
rapport de l’hebdomadaire Welt am Sonntag dejuin 1976, le sourcier
octogénaire Gottfried Meyer de Allensbach, près de Constance,
est sûr qu’il y a du pétrole dans la vallée rhénane austro-helvétique.
(Von Bischoping avait expressément déclaré que le gisement pé­
trolier découvert par lui se trouvait en territoire allemand.)
Gottfried Meyer découvrit, à l’aide de la baguette, des
sources thermales à Constance et à Ragaz, en Suisse. Avant
cela, en 1975, il trouva à Hard, sur la rive autrichienne du lac de
Constance, de l’eau dont la température atteignait 38 degrés. Le
pronostic pétrolier de Meyer a probablement encouragé les scien­
tifiques qui cherchent du pétrole dans la vallée du Rhin par des
mesurages sismographiques.

257
A la découverte d’eau pour
l’industrie
(Docteur Peter Treadwell)

La firme Hoffmann-La Roche est la quatrième plus grande


entreprise industrielle de la Suisse et son chiffre d’affaires annuel
s’élève à plusieurs milliards de francs. Quand ce complexe in­
dustriel projette la construction d’une nouvelle usine quelque part
dans le monde, au Japon, aux Indes, à Djakarta, au Bangladesh
ou aux Philippines par exemple, il doit d’abord voir s’il y a de l’eau
car, sans eau, aucune fabrique n'est capable de fonctionner.
Hoffmann-La Roche est une entreprise où science et recherche
sont écrites en majuscules. Néanmoins, la firme charge des sour­
ciers de trouver de l’eau.
Le sourcier principal de la firme La Roche est un très
aimable personnage aux cheveux blancs et portant des lunettes à
monture de corne. Le chimiste, le docteur Peter Treadwell, surprit
ses supérieurs sceptiques, il y a trente ans déjà, par ses dons
extraordinaires. Lui-même fut surpris car, jusqu’alors, il avait pra­
tiqué la baguette “à l’aveuglette
* ’.
“Un parent, ingénieur du service des eaux de Zurich, me l’a
enseigné”, raconte le docteur Treadwell. Il se soumit avec succès à
son premier test de sourcier sur le terrain de la maison mère de sa
firme à Bâle. Depuis, toutes ses recherches ont eu du succès.
Jusqu’à présent ce chimiste a trouvé une centaine de fois de l’eau.
Il précise tout de suite ce qu’il entend par “trouver de l’eau”:
“C’est désigner exactement la place où il faut forer un trou et
faire des essais de pompage.”
En Australie par exemple, Treadwell découvrit cette eau tant
désirée dans les dunes du littoral et il détermina ainsi La Roche à

258
acheter le terrain. Lors de son retour, il s’arrêta aux Indes où il
pratiqua la baguette sur un terrain non bâti. L’ingénieur Rudolf
Rupp, directeur technique de sa firme, devint son élève et apprit
également â manier la baguette. Rupp croit que ce don dépend du
système nerveux et qu’il y a, comme des savants russes le pensent,
dans le système nerveux de certaines personnes une substance
particulière qui réagit aux cours d’eau souterrains.
Voici ce que dit le docteur Treadwell; “Le phénomène de la
baguette dépend probablement de l’électricité.” Son collègue
ajoute qu’il est possible que les gens de couleur n’aient pas le don
de la baguette. Des Japonais qui s’efforcaient par tous les moyens
d’égaler nos deux sourciers suisses n’obtinrent aucun résultat.
Il est vraiment difficile de trouver de l’eau aux Indes. Les cours
d’eau souterrains y coulent souvent dans des crevasses de rocher
larges seulement d’un â dix centimètres. Les deux sourciers
avaient donc â travailler sur mesure. Les travaux de forage à
travers la roche basaltique ont duré dix semaines, puis l’appareil de
forage atteignit exactement à 70 mètres de profondeur l’étroite
crevasse où l’eau coulait. La concurrence, elle, raconte Rudolf
Rupp, s’était servi d’instruments de physique pour trouver de l’eau,
mais elle avait manqué le cours d’eau. Par contre, la baguette ne le
manqua pas.

259
La lutte contre la sécheresse
(Charles Graves)

Au cours d’une saison normalement humide, la Grande-


Bretagne souffrait néanmoins de sécheresse. On rationna l’eau dans
plus de cinquante districts. Dans la vallée de la Tamise, coulent
quotidiennement au-dessous de la moyenne de 1 673 000 000
gallons d’eau. Plus de 1 650 000 000 gallons d’eau de pluie
manquent. Il n’est pas possible de suppléer à ce manque d’eau. Le
gouvernement mit un million de livres sterling à la disposition des
régions atteintes par la sécheresse. Un système d’aide plus efficace
aurait coûté, selon les estimations, un milliard de livres sterling.
C’est aux sourciers qu’il a appartenu de remédier à cette situation
désastreuse en 1976.
Au moins 50 % des firmes de forage en Angleterre ont engagé
des sourciers et un grand nombre a découvert des sources. En
Angleterre, on compte 200 sourciers professionnels. Un diagnostic
leur rapporte entre 5 et 55 guinées.
Il y a des années, une de mes soeurs avait découvert à
Athènes la source la plus profonde connue jusqu’à ce jour. Une
fois, en maniant la baguette, elle me permit de lui tenir les mains.
En faisant cela, je ressentis subitement que la baguette se redres­
sait. Quand j’essayai de baisser la baguette, je causai de fortes
douleurs à ma soeur.
Récemment, j’ai eu une interview intéressante avec le ma­
nager, très sceptique, d’une firme de forage. Il me confirma que les
sourciers avaient eu de fort bons résultats et qu’on ne pouvait
douter plus longtemps de leur succès. Il ajouta qu’au cas oû il
creuserait un puits sur son terrain, il consulterait d’abord un
sourcier: “Je n’aurais aucun préjugé contre ce procédé et j’en

260
attendrais les résultats mais, auparavant, je les comparerais à mes
propres recherches géologiques. Nous laissons nos sourciers tra­
vailler en toute liberté; par contre, nous n’obligeons aucun de nos
clients à se fier aux sourciers. Pourtant, nous nous réjouissons
quand les clients ne formulent pas de réserves au sujet de la
baguette. En effet, le risque de chercher en vain de l’eau est consi­
dérablement amoindri par l’intermédiaire d’un sourcier. Bien que
nous ne puissions garantir le résultat positif de notre recherche
d’eau, nous voulons naturellement limiter au plus bas le nombre de
nos échecs.”
Finalement, ce manager avoua encore qu’il avait occupé
pendant les dix dernières années le même sourcier, une personne
renommée habitant Oxford, qui, au cours de cette longue période,
n’avait subi que quatre échecs. La firme fit la connaissance de ce
sourcier au pays de Galles lorsqu’un client demanda qu’on lui forât
â travers de l’argile houillère un puits d’une profondeur de
60 mètres. Le forage fut un échec. Ce client consulta alors un
sourcier qui, après s’être promené pendant quelques minutes sur
le terrain, déclara: “Il y a de l’eau â une profondeur de 30 à
36 mètres. Le forage a passé juste à côté de ce cours d’eau sou­
terrain.” Nous suivîmes son conseil et fîmes un forage supplé­
mentaire. Tout de suite, l’eau jaillit.
Impressionnée par ce succès, la firme a maintenu le contact
avec le sourcier. Lorsque la firme trouva au Buckingshamshire sur
une couche d’argile à une profondeur de 45 mètres du sable au
lieu d’eau, on eut de nouveau recours au sourcier et ce fut encore un
succès: 500 gallons d’eau jaillirent par heure du trou de forage.
On chargea ce même sourcier de chercher de l’eau au Somer­
set. Suivant ses indications, on trouva de l’eau â une profondeur
de 10,5 mètres. Mais le client voulait avoir un puits plus profond.
On fora jusqu’à 75 mètres de profondeur sans trouver la moindre
goutte d’eau.
Le sourcier professionnel se distingue de l’amateur par sa
faculté de prédire exactement la profondeur où se trouve l’eau. On
prétend qu’il y a tout au plus une personne sur dix qui a le don de
pratiquer avec art la baguette. Très peu de gens savent qu’ils sont
des sourciers doués. Chacun devrait procéder à un essai. Bien sûr,
un certain entraînement est nécessaire pour interpréter en mètres
et en litres la contraction musculaire provoquée par les radiations
électriques ou magnétiques.

261
Dans d’autres pays, les sourciers sont officiellement reconnus;
tel est le cas par exemple en Colombie britannique où une femme
est sourcière et fonctionnaire du gouvernement. Aux Indes, le gou­
vernement^ occupe également des sourciers.
Aux Etats-Unis, les grandes sociétés d’eau et de pipelines ont
engagé des sourciers. Le ministère canadien de l’Agriculture a
également engagé un sourcier qui est continuellement à ses ser­
vices. Même l’Unesco a engagé un sourcier géologue néerlandais
chargé officiellement de recherches.
Des ingénieurs de la Ire et de la 3e division de la Marine des
Etats-Unis (stationnés jadis au Viêt-nam) ont eu une formation de
sourcier. L’armée tchécoslovaque a d’une manière permanente à
sa disposition une unité spéciale de sourciers professionnels.
La Faculté de géologie université et
l’institut de l’Université de commencé à examiner
systématiquement le phénomène de la baguette divinatoire. Des
géologues et des hydrologues sont tenus d’avoir comme collabo­
rateurs des sourciers de l’Armée rouge.
Après avoir fait des milliers d'expériences, une commission
de savants déclara que les baguettes réagissaient aussi bien à des
sources souterraines qu’à des câbles électriques et avec une force
telle qu’elle pouvait être mesurée dans toute son étendue. La rapi­
dité des pas du sourcier et son blindage par des plaques d’acier ou
par de l’enduit en plomb étaient sans importance, la baguette
battait dans tous les cas. Dans certains cas, on découvrit du plomb,
du zinc et de l’or. La commission conclut en affirmant que la
baguette peut avoir des résultats convaincants quand il s’agit de
découvrir, entre autres, des câbles souterrains, des conduites, des
câbles endommagés, des minerais et de l'eau.
Au Laboratoire de physique de Paris, des sourciers, soumis à
un test, furent à même de dire si la lumière électrique était
allumée ou si elle était éteinte, alors qu'à une distance de 90 centi­
mètres, ils traversaient un couloir blindé. D’autres recherches
montrent que les sourciers ont parfois de l'hypertension et un pouls
plus rapide que des gens dits “normaux”.

262
Ni charlatanisme, ni superstition
(Karl Heinz Petry)

Un paysan du Palatinat raconta plein d’enthousiasme: “Il y a


des années, j ’ai dépensé beaucoup d’argent pour faire forer un puits
dans mon champ mais sans le moindre résultat! Depuis ce
moment, cette région fut considérée comme aride. C’est grâce â
votre art qu’à présent j’arrose mes champs avec l’eau puisée dans
mon propre puits.”
Un entrepreneur de Franconie écrivit: “A l’aide de votre
baguette, vous avez repéré à un mètre près la fuite de la con­
duite d’eau souterraine.”
Un curé, plein d’éloges, s’exclama: “Depuis des générations,
on cherche de l'eau dans le jardin du presbytère. Et vous avez eu
la chance d’en trouver. Notre jardin enfin peut être arrosé d’eau
tirée de son propre puits.”
De tels résultats ont encouragé le fonctionnaire Karl Heinz
Petry à accepter une mission délicate de la ville de Frankenthal.
La voici: examiner le territoire du service des eaux du nord pour
repérer s’il y a des sources. On exige un forage qui fournirait un
minimum de 100 mètres cubes par heure.
Un soir, K.H. Petry se rendit sur ce territoire et observa avec
précision la région. Il fut frappé par des tas de plantes nettement
rabougries traversant le terrain et il supposa qu’il pût y avoir un
cours d’eau souterrain. Plein de confiance, il saisit la baguette et il
se promena lentement dans cette zone en tenant la baguette de ses
mains portées vers l’avant. Travail difficile! Les heures s’écoulent.
Cet effort serait-il inutile? Mais voilà, la baguette palpite! Petry
recule de quelques pas, il repère de nouveau l’endroit. Et, une
nouvelle fois, la baguette se cabre comme si elle était mue par la

263
main d’un esprit. Il va un peu plus loin, revient sur ses pas et
repère l’endroit dans un sens opposé. Il s’approche de l’endroit, la
baguette relève nettement sa pointe. K.H. Petry sourit, enfonce un
pieu à ce point et y attache une étiquette.
Quelques jours plus tard, il consigna dans son rapport: “À
l’endroit indiqué, se trouve un cours d’eau qui, après un forage
d’une profondeur maximale de 150 mètres, fournira un débit de
200 mètres cubes par heure.”
Le rapport est adressé aux services des eaux de la ville de Fran-
kenthal. On a le courage de se fier au sourcier. Une entreprise com­
pétente est chargée du forage. Et voilà: à l’endroit repéré,
profondeur et débit sont rigoureusement exacts. Et une eau claire
comme du cristal se met à jaillir généreusement.
“C’est le puits le plus abondant de la région de Frankenthal”,
déclare fièrement Petry, aujourd’hui. Depuis lors, Karl Heinz
Petry a toujours remporté du succès. Il a à son actif deux cents
puits du Palatinat. Son champ de travail est très large: au cime­
tière de Frankenthal, il cherche les fuites d’eau, dans certains
quartiers de Frankenthal, pour lesquels on ne possède plus de
plan d’infrastructure, il cherche les différentes conduites.
Une conduite d’eau creva le sol en béton d’un grand entrepôt.
Comment trouver cette fuite? Des marteaux à air comprimé
auraient dû crevasser le béton dans toute la longueur de l’entrepôt.
Petry s’y promena et indiqua: “Voici! ” À cet endroit, les marteaux
à air comprimé percèrent le béton et, au mètre près, on trouva
la fuite.
A quoi Petry attribue-t-il les résultats éclatants de sa baguette?
“Au don et à l’expérience”, voilà les deux sources de son art,
comme l’indique ce sourcier expérimenté. “Environ quinze pour
cent des hommes sont capables de manier la baguette, avoue Petry.
Mais le seul fait que la baguette batte dans leurs mains ne suffit
pas. Le sourcier doit savoir comprendre le langage de la baguette. ”
Aujourd’hui, le genre, la force et la fréquence du battement de
la baguette lui permettent de connaître et le débit et la profondeur
d’une source.
Cette expérience de la baguette, est-ce le résultat d’un travail
de longue durée? “Non”, assure Petry, en affirmant que lui-même
.
ne travaille que depuis sept ans la “branche
** Voici, d’ailleurs,
comment il y arriva. En sa qualité de conservateur de monuments,
Petry assista à des fouilles — c’était à Kleinniedesheim où l’on
avait trouvé, par hasard, d’antiques sarcophages romains. En

264
s’adressant à un préposé officiel de la préhistoire, il lui dit: “Si l’on
avait seulement un instrument pour découvrir d’autres lieux simi­
laires dans cette région.”
Et son interlocuteur sourit en disant: “Monsieur Petry, cet
instrument existe, c’est la baguette divinatoire!
— Mon Dieu, répliqua Petry d’un air amusé. La baguette?
n’est-ce pas une curiosité du moyen-âge? A-t-elle encore sa raison
d’ètre au XXe siècle?”
Il en fut néanmoins impressionné. Secrètement il coupa une
baguette de coudrier. Et un soir, il s’en servit. Il osa à peine se fier
à ses yeux lorsque cette baguette se mit à battre sans qu’il inter­
vienne lui-même. Depuis, la baguette s’est emparée de lui, cet
objet fascinant qui se mit â battre de lui-même mystérieusement
sans que personne ne sache en donner d’explication.
Aujourd’hui, K.H. Petry déclare: “Nous ne sommes ni des
tricheurs ni des charlatans. L’art de la baguette n’est ni du charla­
tanisme ni de la superstition.” Cela est confirmé par les nombreux
résultats éclatants de Petry, qui le rendent conscient de sa valeur.
Au scepticisme hostile à cet art de la baguette et â la moquerie
toujours présente, il objecte: “Goethe, Sauerbruch et Einstein
étaient des sourciers. Qui oserait prétendre qu’ils étaient des char­
latans?” Aux gens: “Vous, sourciers, vous trouvez toujours de l’eau
car, où qu’on fasse un forage, on y trouve toujours des eaux souter­
raines”, Petry réplique: “Bien sûr, des eaux souterraines se
trouvent presque partout. Mais ce ne sont pas les eaux souterraines
stagnantes qui ont un débit correspondant; pour cela, il faut des
eaux souterraines courantes.”
Petry a obtenu également de nombreux résultats et ils furent
remarquables dans le domaine archéologique. Un villageois lui
raconta qu’il y avait eu, dans l’Antiquité la plus reculée, â proxi­
mité de Katzenbach, près de Rockenhausen, un “grand bâtiment,
une sorte de château”. Petrv s'v intéressa: il examina donc le
< J J

terrain â l’aide de sa baguette. Le département de la préhistoire se


fia â lui et lui fit faire des fouilles â l’endroit indiqué. On y
découvrit les fondations d’une villa romaine, vieille de deux mille
ans, d’une étendue gigantesque. L’hypocauste était encore presque
intact. Ce terrain est devenu depuis longtemps propriété du minis­
tère des Affaires culturelles du Palatinat et les fouilles y donnent
encore aujourd’hui des résultats étonnants.
Petry, sondeur acoustique humain, découvrit au château de
Battenberg un mur d’enceinte inconnu jusqu’ici ainsi que les

265
limites du village moyenâgeux de Berghaselbach, près de Lau-
mersheim. C’est grâce â l’activité du sourcier Petry de Roxheim,
du Palatinat, qu’on a pu découvrir une mine de mercure ensevelie
depuis longtemps près de Katzenbach et une chapelle médiévale
près de la ferme d’Ormsheim. Grâce à son flair, Petry est devenu
un excellent archéologue.
(Klaus Manfred Enderlein dans RGS, no 125, 1973)

266
Sensibilité inexplicable
(Wilhelm de Boer)

En trois heures, il avait aidé une brasserie bavaroise à trouver


une source d’eau fraîche. À Brême, il avait prédit à des chercheurs
de pétrole que leur travail serait vain. Après des semaines de
travail coûteux, ils furent déçus en constatant: “tout nos travaux de
Z «>

forage étaient inutiles.” Wilhelm de Boer de Brême avait déterminé,


d une façon très précise l’emplacement de trois nouveaux puits
dans le parc de rhododendrons de sa ville natale et avait indiqué
où se trouvaient des racines d’arbre. Encore maintenant, de Boer
se consacre à la science en lui servant d’“ instrument de mesure
humain”.
Rentier prématuré de 64 ans et “maître” des sourciers, il colla­
bore avec un professeur américain pour découvrir le secret de ses
dons. Il y a quelques jours qu’il revint d’un voyage de six semaines
en Amérique. Dans ses bagages, il y avait des documents de
recherche au sujet de son talent pour détecter des postes émetteurs
de radio et au sujet de la charlatanerie coûteuse à l’aide de
laquelle on détruirait prétendument les radiations telluriques. De
Boer en dit: “Il n’en est rien, les pauvres gens doivent seulement
payer.”
En se soumettant aux tests du savant américain Z.V. Har-
velick (Lorton, Virginie), Wilhelm de Boer se montra proba­
blement le sourcier le plus sensible du monde entier. “De toute
façon, je suis très magnétique.” dit-il. Harvelick qui, à l’aide de
nouveaux instruments avait examiné plus de 300 médiums pour
leurs dons, déclare à propos de de Boer: “Sa sensibilité surpasse
de loin celle du sourcier le plus sensible, excepté la mienne.”
Ce sellier professionnel avait découvert sa sensibilité extra­
ordinaire en 1938, par hasard, en observant un autre sourcier. Il

267
prit alors lui-même la baguette: “Tout d’abord, je n’ai pas pu le
croire.” Quand, à la fin de la guerre, il passa trois années en
Egypte comme prisonnier de guerre des Anglais, il se mit â perfec­
tionner ses dons: “Quiconque a le don muscial ne sait pas tout de
suite jouer du piano; il faut qu’il s’exerce.” Le proverbe “À force de
forger, on devient forgeron” vaut également pour le sourcier.
Le besoin de savoir et de se former amena de Boer à prendre
contact avec le savant américain. Celui-ci fit des séries d’expé­
riences pour dévoiler le secret.
Lui et de Boer cherchèrent dans le corps humain le siège de
ces “éléments sensoriels” qui font réagir les sourciers aux rayons
électromagnétiques et font osciller la baguette comme l’aiguille
d’un tachymètre. Les recherches l'amenait à la conclusion sui­
vante: il est probable que la réaction est déterminée par le concours
de la capsule surrénale, du plexus solaire et de l’épiphyse.
De Boer, à 64 ans, ne veut pas monnayer son talent. “Pour
moi, ce n’est pas une source de revenus mais du travail de re­
cherche.” L’argent qu’il accepte de temps à autre pour la décou­
verte de sources dont il prédit la profondeur et le débit, il le dépense
pour acheter de la littérature spécialisée et pour payer ses voyages
en Amérique. “Je travaille gratuitement pour l’état de Brême”,
dit-il. Le but de son travail est de faire reconnaître la radiesthésie
également par des savants sceptiques. “Si on ne la reconnaît pas
comme vraie, au moins qu’on la tolère", ajoute-t-il.
(Rapport AP, Brême, le 8 octobre 1975)

268
L’homme aux mains-antennes
(Hans Herdeis)

Après avoir cherché quelque temps, nous avons trouvé à


Lengenfeld, village idyllique près de Neumarkt, un moulin soli­
taire entouré d‘un étang. Les journaux avaient rapporté en man­
chette que c’était cet endroit qui servait de résidence à l’homme
qui découvre “des fuites dans les tuyaux, des cours d’eau sou­
terrains, du minerai et des trésors enfouis et qui, de plus, ressent les
douleurs d’autrui.”
La première surprise nous est venu de Hans Herdeis lui-
même. Ce n’était pas un vieux barbu mais un jeune homme.
Depuis quelques années, ce meunier professionnel est téléradies­
thésiste.
“Que signifie cette profession?” lui demandai-je. “Télé,
répondit-il en souriant, signifie au loin et radiesthésie désigne la
sensibilité que l’on éprouve aux radiations.” Le téléradiesthésiste
Hans Herdeis prétend pouvoir découvrir des fuites dans les tuyaux,
trouver des cours d’eau souterrains, du minerai, des fuites de gaz et
des trésors enfouis dans la terre, tout cela à l’aide d’un pendule
composé d’un cône en laiton et d’une chaînette métallique, à
l’aide de la baguette divinatoire ou même de ses mains nues. Cela,
les quelque soixante sourciers de l’Association des radiesthésistes
dont le siège est à Muncih-Solln savent le faire aussi. Dans cette
association, il y a des savants et des médecins connus. Mais Herdeis
est un téléradiesthésiste, ce qui fait de cet homme modeste un être
exceptionnel.
“Comment travaillez-vous?” lui avons-nous demandé. Hans
Herdeis fit une démonstration. Dans un tas de lettres, il en dégagea
une où un employé de Bochum demandait son aide: “J’ai acheté

269
un terrain et je voudrais y construire une maison de week-end.
Dites-moi, s’il vous plaît, où se trouve une source souterraine pour
que je puisse y forer un puits.”
Un plan de construction et d’aménagement était joint à la
lettre. Herdeis déplia le plan, se concentra et fit osciller le pendule
au-dessus du plan.
“Je ne connais pas ce monsieur de Bochum, déclara-t-il. Et
naturellement, je n’ai jamais vu auparavant ce terrain.”
Il tint le pendule de la main droite et le fit osciller doucement
au-dessus du plan. Il écarta librement la main gauche en guise
d’“ antenne”, comme il dit plus tard. Au début, le pendule ne
bougea pas. Puis, il se mit à vibrer, il oscilla, les oscillations aug­
mentèrent et devinrent plus longues en direction d’un point du
plan. “Voilà la source souterraine”, dit-il en marquant la place
d’une croix.
En anticipant, avouons que les preuves de son procédé inexpli­
cable rationnellement étaient nombreuses et suffisantes. Il va de soi
que nous avons réexaminé les données fournies par Herdeis.
Une dame de Nuremberg envoya au téléradiesthésiste un plan
et lui demanda ceci: “Quelque part, il y aurait sur notre terrain un
trésor caché dont on parle dans des récits anciens. Trouveriez-vous
ce trésor;” Hans Herdeis passa la main au-dessus du plan et déter­
mina l’endroit du trésor. On fit des fouilles et on trouva d’anciennes
monnaies et de l’or.
Un chef de service des eaux de Thann consulta également
Hans Herdeis: dans la localité, il y a une fuite d’eau qu’il est impos­
sible de détecter. Dans l’auberge du village, on étale un plan devant
Herdeis; il se concentre un moment et indique au centimètre près
la fuite souterraine.
“C’est du pur hasard”, clament les habitants. Mais, quelques
semaines plus tard, on l’appela de nouveau à Thann où une con­
duite principale était cassée. On montra le plan â Herdeis qui
trouva l’endroit en question.
Quelqu’un de Simbach envoya â Lengenfeld un plan en
écrivant: “Au secours, il y a rupture de conduite! ” Herdeis indiqua
exactement la place où il y avait cette rupture. Il désigna encore
une autre place où il y avait une fuite; cela aussi était exact.
La fille d’un paysan de Harzenhofert âgée de 17 ans, envoya
à Herdeis un plan des conduites de la maison: “L’eau jaillit du sol
à trente mètres derrière l'étable. Où se trouve la rupture de la
conduite?” Herdeis indiqua un endroit mais le paysan déclara que

270
c’était impossible. Il y creusa pourtant un trou et tomba sur la
rupture.
L’association catholique Kolping, de Velburg, invita le radies­
thésiste Herdeis à donner une conférence et à démontrer ses
forces mystérieuses. Herdeis accepta. Le curé Kreutzner et six
autres spectateurs étalèrent des plans de rues et de bâtiments en le
priant d’indiquer les puits et les sources souterraines. Herdeis
trouva tous les sept puits en se servant de ses mains. “J’utilise le
pendule seulement quand je me fatigue”, déclara-t-il.
Toute une famille souffrait depuis de longues années de maux
de gorge, de maux de tête, de rhumatisme et d’insomnie. Le télé­
radiesthésiste constata que, sous la maison, coulaient deux cours
d’eau souterrains et il en neutralisa les radiations.
Il se servit aussi d’instruments protégeant contre les radiations
telluriques. L’industrie a développé ces instruments composés
d’aimants spéciaux et de spirales en cuivre.
Hans Herdeis déclare: “Les radiations émises par des cours
d’eau souterrains peuvent être positives ou négatives. Leur nocivité
pour la santé dépend des couches terrestres et de l’angle de radia­
tion. Deux cours d’eau souterrains qui se croisent sont toujours
dangereux surtout quand on habite ou dort pendant des années
au-dessus d’eux. Cela vaut pour l’homme et pour les animaux.”
Les expériences présentes montrent clairement qu’en certains
endroits, les hommes et les bêtes contractent des maladies inexpli­
cables. Le docteur A. Hunkele écrit dans un mémoire: “On a
démontré que, dans de nombreux cas bien documentés, les ma­
ladies disparaissaient ou s’étaient considérablement améliorées
après qu’on eût employé des mesures qui avaient fait leurs
preuves. On n’a pas encore suffisamment examiné si ces influences
malsaines sont de nature magnétique, électrique, cosmique, radio­
active ou d’autre nature. La nature de ces influences est encore
inconnue, mais les symptômes en sont connus.”
Une dame de Thann souffrait depuis des années de douleurs
rhumatismales et d’un goitre. Après que Herdeis eût neutralisé les
radiations dans sa maison, cette dame guérit et le goitre disparut
après un certain temps.
“Je donne mes conseils et mon aide gratuitement, déclara
Herdeis. Je ne suis pas médecin. Il va de soi que j’envoie toujours
mes visiteurs chez le médecin.
“Je trouve tout ce qui est caché sous terre, mais je dois pouvoir

271
me représenter figurativement l’objet; les distances ne sont pas
importantes”, ajouta Herdeis.
Quand il s’agit de cours d’eau souterrains, il s’assied à son
bureau dans le moulin et indique la profondeur, le débit et la qua­
lité des sources.
Pendant de nombreuses années, il a fourni la preuve de son
savoir: des 3000 ruptures de conduites découvertes par lui, il n’y en
avait qu’une seule fausse. Il a découvert 300 sources et ne s’est
trompé que trois fois.
Herdeis est convaincu que beaucoup de gens sont sensibles
aux radiations, mais ils n’ont jamais pris conscience de leur talent.
Lui-même explique ses qualités extraordinaires comme un don de
la nature.
(Gerhard Wolf dans RGS, no 117)

272
Forage réussi à Claraval
(Franz Xaver Ach)

Claraval est situé dans l’État de Minas Gérais, à une soixan-


taine de kilomètres de la frontière de l’Etat de Sao Paulo. Du
point de vue géologique, le pays y est très accidenté et d’origine
volcanique de sorte que le basalte prédomine. Le village de Cla­
raval, qui compte pour l’instant 2000 habitants, est situé sur le
plateau d’une colline où se trouve une abbaye cistercienne. Le
père abbé me chargea de chercher sur son terrain de l’eau potable.
Il se fiait beaucoup à mon art de la baguette et du pendule. Mal­
heureusement, surtout pendant la période des pluies, les eaux
superficielles y sont infectées de colibacilles (bactéries de l’intestin)
et d’amibes (de petits animaux primitifs). Les gens détestent cette
eau malsaine.
J’avais bien conscience de la difficulté de ma mission, car toute
cette région est très complexe pour le sourcier puisque tout le
sous-sol y est formé de failles et de creux. Sur un terrain plat se
trouvant â quelque 30 mètres en bas du monastère, la baguette
détecta un croisement souterrain de sources qui coulaient à une
profondeur tantôt de 120 à 130 mètres, tantôt de 170 â
180 mètres. Au mois de juillet, j’indiquai l’endroit de forage et, au
mois d’août, on commença les travaux. Comme les perceuses
n’étaient guère modernes et qu’elles étaient encore rotatives, les
travaux avancèrent lentement. On commença le forage en se
servant de tuyaux de huit pouces. A une profondeur de 7 mètres,
on atteignit déjà le basalte d’une épaisseur de 125 mètres. Dans
cette roche primitive, on cassa trois forets et on ne put malheureu­
sement en retirer qu’un seul.
À 125 mètres, on toucha à l'arénit à petits grains qui, à
une profondeur de 130 mètres, se transforma en une couche à

273
gros grains. C’est dans cette couche qu’on trouva l’eau tant
désirée. Les premières traces d’eau se trouvèrent à une pro­
fondeur de 126 mètres et à une profondeur de 130 mètres; on
pompa l’eau à l’aide d’une pompe immergée qui fournit 24 000 li­
tres par heure. Encouragé par ce beau résultat, on fora encore
jusqu’à une profondeur de 134 mètres, et l’eau jaillit par la
propre pression du forage. La construction d’un puits semi-artésien
était donc possible. On fit un second essai qui fournit 36 000 litres
par heure. Cette découverte du radiesthésiste fut très importante
pour cette contrée, pour tout l’État de Minas Gérais car l’eau est la
nourriture liquide de l’homme, de l’animal et de la plante. La
population fut délivrée d’une grande misère. Comme le forage se
trouve à 30 mètres en dessous de l’abbaye, on doit y amener l’eau
par pompage.
On n’atteignit pas le second cours d’eau souterrain dont on
avait soupçonné l’existence à une profondeur de 170 à
180 mètres car le foret cassé empêcha de forer plus profondément.
On renonça donc à un autre forage. Tous les travaux de forage ont
duré huit mois et furent excécutés en mon absence; j’assistais alors
à la “rencontre des trois pays” en 1970 à Meersburg et puis je
séjournai dans ma patrie bavaroise.
(RGS, no 102)

274
Des puits pour la piscine couverte
(Emanuel Dité)

C’est lui qui assura l’approvisionnement en eau de la nouvelle


piscine couverte de Vienne, d’une brasserie et de bien d’autres
clients. Le sourcier Emanuel Dité apprécie surtout la bière Gôsser
car elle est brassée avec l’eau qu’il découvrit en 1960. Les quatre
puits de la brasserie fournissaient alors trop peu d’eau. Dité arriva
et découvrit grâce à sa baguette trois nouvelles sources dont le
débit était si abondant qu’on pouvait renoncer aux quatre autres.
La brasserie produit actuellement plus de 800 000 hectolitres de
bière par an, et tout cela avec l’eau des puits découverts par Dité.
Encore de nos jours, beaucoup de gens croient que c’est de la
superstition que de se fier à la baguette divinatoire. Et, pourtant,
les techniciens eux-mêmes avouent: “Le phénomène est
démontré.”
Quand Dité, un des meilleurs sourciers autrichiens, suppose
qu’il y a quelque part de l’eau, il se sert de la boussole, de la loupe,
de la baguette et de manchettes pour avoir les mains chaudes. S’il
se concentre, il réagit à l’eau, à différents métaux ou à des cre­
vasses. La baguette sert “d’indicatrice”. C’est le devoir de la
parapsychologie et de la paraphysique modernes de rechercher
quelle est la qualité qui permet au radiesthésiste de détecter à
l’aide de la baguette des choses cachées dans la terre.
Au parc de Mars, Dité obtint son succès le plus récent: il y
découvrit un puits qui allait remplir les deux bassins de la piscine
couverte d’une capacité de quatre millions de litres d’eau. De l’avis
des spécialistes, il n’y avait pas d’eau dans cette région. Dité
chercha et calcula. Puis il désigna l’endroit du forage et même la
profondeur de la source: 265 mètres.

275
Une installation de lavage automatique pour autos s’arrêta
quand l’eau fit défaut dans le parking souterrain, Am Hof, au
centre de Vienne. A une profondeur de six mètres au-dessous du
parking, Dité découvrit de l’eau dans un puits qui fournit 5 litres
par seconde. Depuis ce temps, la station de lavage fonctionne de
nouveau.
Et encore un récit: le sourcier Dité se trouvait au cimetière
Baumgartner devant une croix tombale fendue. Depuis longtemps,
il avait prédit que la foudre y tomberait. En visitant les tombes, il
avait constaté qu’à cet endroit se croisaient deux cours d’eau sou­
terrains à des profondeurs différentes. De tels croisements attirent
la foudre. Le ciel confirma que le sourcier avait raison.
(Bunte, Vienne, le 9 mars 1972)
Baguette et pendule derrière
le rideau de fer
(Docteur Nikolaj Sotschewanow)

Le docteur Nikolaj Sotschewanow est géologue et minéralogue


à Léningrad. Il est lui-même un sourcier expérimenté. En été
1968, il dirigea une expédition géologique dans la région trans-
baïkalienne et au nord de la Kirghizie, près de la frontière russo-
chinoise. Sotschewanow avait aussi la fonction d’opérateur
(sourcier). Un fleuve large et puissant, une masse énorme d’énergie
bruyante a-t-il sur la sensibilité de notre corps un plus grand effet
qu’un petit ruisseau? Lorsque nous survolons en avion une région
crevassée, une partie de nous-même réagit-elle encore à la
grandeur des fleuves et des ruisseaux, à la profondeur des
gisements de minerai?
Le journal que Sotschewanow rédigea au cours de l’expédition
contient quelques indications: “Nous survolâmes le fleuve Chu.
L’indicateur (la baguette) montra le profil habituel d’une région
humide. Le fleuve, malgré ses masses d’eau énormes et sa rapidité,
ne fit pas battre "1 indicateur” d’une façon extraordinaire. Par
contre, à proximité des deux rives la force suffit à faire tourner la
baguette. Il est évident que le clapotement de l’eau contre la rive
produisait de l’énergie. L eau, semble-t-il, n’influence pas l’homme
le plus fortement là où une énorme masse coule rapidement mais
justement là où une grande quantité de terre est saturée d’eau et
où l’eau coule plus lentement par un effet capillaire plus réduit.”
Sotschewanow répondit également à cette question: est-ce
que des minerais gisant profondément dans la terre émettent des
radiations auxquelles nous sommes sensibles?

277
“Les gisements de minerai influencent la baguette au moins
aussi fortement que l’eau, dit-il. Quand on passe par-dessus un
fleuve, l’indicateur exécute peut-être deux rotations, alors qu’il n’en
exécute qu’une seule quand on passe par-dessus un ruisseau.
Au-dessus d’un gisement de plomb sous la surface de la terre, la
baguette exécute dix-huit rotations. Dix-huit rotations sur un
chemin de dix mètres à peine! Cela s’est produit naturellement
au-dessus d’un gisement de minerai très important et très épais.
Mais nos opérateurs détectèrent aussi des gisements n’ayant que
huit centimètres d’épaisseur à une profondeur de 150 mètres.”
L’énergie montant du sol peut être tellement forte qu’elle
arrache parfois la baguette des mains de l’opérateur. Tant qu’il la
tient fermement, elle exécute des mouvements circulaires.
Sotschewanow décida de mettre “à la retraite” la baguette
traditionnelle russe en forme d’Y et d’en créer une nouvelle qui pût
plus facilement exécuter des rotations. À son avis, le nombre des
rotations indiquait bien la force à mesurer. Il fit faire une baguette
en acier utilisable en toute saison et pour un nombre illimité de
tests. Ce qui n’est pas le cas pour une baguette en bois.
Justement dans l’Est matérialiste, la science explore, depuis
plus d’une décennie à l’aide de millions de la part des gouver­
nements, de nouvelles formes d’énergie humaine. Par des méthodes
très actuelles, on analyse et on met à l’épreuve des forces spiri­
tuelles et psychologiques inconnues qui sont utilisées avec succès
en médecine, en biologie et pour la formation scolaire. À l’Est, on
fait effectivement des recherches que l’on a jugé impossibles à
l’Ouest.
(RGS, no 116)

278
Des troubles de croissance causés
aux arbres par des influences
géopathiques
(Arthur J. Aegger)

Vous l’avez constaté sûrement: il arrive que des arbres crois­


sent mal, se rabougrissent, se couvrent de haut en bas d’excrois­
sances ou dont les troncs ont la forme de pas de vis. Souvent il y a,
à quelques mètres de là, des arbres de la même espèce crois­
sant normalement et parfaitement sains. Il n’est pas étonnant que,
dans ce cas, un radiesthésiste se demande: y a-t-il des relations
entre ces troubles de croissance et les zones excitatrices géopa­
thiques?
Des expériences faites en Suisse et en République fédérale
d’Allemagne indiquent que des zones excitatrices influencent la
croissance des plantes. Il faut donc admettre que des relations
existent. Mais comment le démontrer? Ne dites pas maintenant:
prenez le pendule ou la baguette et explorez le terrain! C’est ce que
j’ai fait non pas une seule fois mais cent fois. Le résultat était tou­
jours le même: des arbres poussant sur des zones excitatrices sont
troublés dans leur croissance et souvent à un point tel qu’ils péris­
sent. Si une ligne principale de réaction passe près d’un arbre, le
tronc montre une croissance en pas de vis et toujours en direction
de la ligne principale de réaction, comme je l’ai observé.
La “ligne principale de réaction” â l’intérieur d’une zone
excitatrice est déterminée par la ligne joignant les points â très
forte réaction de la baguette et situés sur des parallèles transver­
sales à la zone excitatrice. C’est grâce aux nombreuses recherches
et publications du docteur Deibel de Munich que cette ligne prin­
cipale de réaction a été déterminée.

279
Et comment aborder notre problème? Il faut avant tout tenir
compte de toutes les autres causes qui peuvent provoquer des
troubles de croissance. Ce sont des soins insuffisants et malencon­
treux appliqués aux arbres fruitiers, une fumaison insuffisante, des
parasites, etc. Dans certains cas, il s’agira d’une sorte d’arbres qui,
à cause du climat, poussent mal dans une région déterminée. Tous
ces facteurs sont faciles à expliquer, et c’est pourquoi un certain
nombre d’arbres malades ne sont plus soumis à un examen. Il est
plus difficile de déterminer l’action des bactéries du sol. On sait
qu’autour des racines de l’arbre, se répandent certaines sortes de
bactéries. C’est par leur action qu’on apprend quels sont les
minéraux dont l’arbre a besoin. Parfois, il y a aussi des bactéries
sécrétant un poison nuisible à l’arbre. Dans ce cas, on se deman­
dera si ces bactéries nuisibles se multiplient mieux au-dessus des
zones excitatrices et si les troubles de croissance en sont la consé­
quence. Des expériences faites avec d’autres bactéries, par exemple
avec des bacilles de rouget, montrent que cela est théoriquement
possible. Au-dessus des zones excitatrices, ces bactéries se sont
multipliées plus vite. Malheureusement, il n’est pas aisé de réaliser
ces expériences. A côté du savoir nécessaire au spécialiste, on doit
disposer d’une installation coûteuse et de beaucoup de temps. Pour
les arbres rabougris, il faut avant tout expliquer le problème des
bactéries du sol, mais quand il s’agit de croissance en pas de vis,
celle-ci est due â un effet immédiat de forces émanant de la zone
excitatrice. Par des examens très précis de radiesthésie, le docteur
Deibel réussit à expliquer des torsions â de nombreux endroits
où la foudre était tombée. Le docteur Wüst lui en avait déjà
donné une explication physique.
Pour toutes ces raisons, l’examen des relations entre la crois­
sance à pas de vis et les zones excitatrices devrait être un domaine
intéressant pour la recherche.
Le problème existe et disparaît avec la possibilité de démon­
trer objectivement l’existence de zones excitatrices. La baguette
peut fournir, elle, des points d’appui, mais une preuve objective est
donné lorsque, par des forages, on découvre dans le sous-sol l’ano­
malie qui est à la base des zones excitatrices ou si, du moins, des
mesures géophysiques confirment le résultat de la baguette. Il s’agi­
ra de mesurer par exemple: la conductibilité du sol (docteur
Petschke), le champ électrique de l'air (docteur Lehmann, docteur
Reiter), le champ magnétique de la terre, etc. Les deux premiers

280
procédés sont en partie très compliqués et les instruments de
mesure coûtent très cher de sorte que ces procédés de mesurage
doivent être réservés à des spécialistes.
Pour mesurer le champ électrique de l’air, il existe maintenant
dans le commerce un nouvel instrument qui simplifie largement la
technique du mesurage de jadis. Mais je n’ai pas encore fait beau­
coup d’expériences avec ce nouvel instrument de sorte que je n’in­
siste pas, dans le cadre de ce travail, sur ce nouveau procédé de
mesurage. Cet instrument ne détecte pas malheureusement d’une
manière objective des troubles au-dessus de toutes les zones exci­
tatrices bien que certains radiesthésistes y réussissent. Il arrive
aussi que certains résultats des mesures fassent partie de la marge
de tolérance des erreurs et ne démontrent donc rien scientifi­
quement parlant. Il faut aussi tenir compte de ceci: le champ élec­
tromagnétique change souvent (troubles atmosphériques, etc.) et il
faut donc travailler avec deux instruments de mesure. L’un se
trouve sur un terrain neutre et donnera donc un résultat neutre,
alors qu’avec l’autre, on mesure habituellement dans une direction
transversale par rapport à la zone excitatrice. Si l’on ne dispose
que d’un seul instrument de mesure, il est recommandable de
répéter le mesurage à des jours différents pour arriver à la plus
grande exactitude possible. Un exemple pratique: “Au début de
juillet, j’aperçus près de la route allant de I. à S. un arbre dont la
croissance en pas de vis était très nette. En regardant de plus
près, je constatai: trois arbres se trouvent dans la même direction.
La croissance du premier est normale, celle du second est à pas de
vis très prononcé, celle du troisième est à pas de vis moins net
mais orienté en sens opposé au second. A l’aide de la baguette, je
constatai que ces deux arbres poussaient au-dessus d’une zone exci­
tatrice. Tout près du second arbre, passe la très puissante ligne
principale de réaction.
“Deux jours plus tard, je pris des mesures avec le variomètre
horizontal: il s’avéra clairement que le champ magnétique au-
dessus de la zone excitatrice était troublé. Trois semaines plus tard,
je repris la mesure et le résultat fut exactement le même. Après six
semaines, je mesurai encore une fois, et le résultat ne changea pas.
Bien que les mesures fussent prises à des intervalles de plusieurs
semaines et à des conditions atmosphériques différentes, l’écart
maximal entre les trois mesures n'atteignait pas même un demi-
degré.

281
“Conclusion: ces trois mesures opérées au cours de plusieurs
semaines montraient clairement qu’il existait une zone de troubles
à l’endroit indiqué. Il est donc possible qu’il existe dans ce cas une
relation entre la croissance à pas de vis et la zone excitatrice.”
{Livre des rapports, 1956)

282
Protection contre les radiations
telluriques?
(Wolf Egger)

Souvent, on demande aux radiesthésistes: “Croyez-vous que


le plomb serve de protection:”, “Est-ce que l’aluminium protège
contre les soi-disant radiations telluriques?” ou encore “Sous mon
lit se trouve une feuille de plomb; le lit est-il donc protégé?” Der­
nièrement, un homme âgé donnait cet avis: “J’ai mis sous le lit
une petite boîte remplie de vieux clous, je suis donc protégé.”
Aucun de ces trucs ne diminue la radiation. Au contraire! A la
suite d’expériences sur des plantes, on a montré que ces deux
métaux détruisent la vie. En outre, le plomb est un produit de dé­
sintégration et il émet donc des radiations très nuisibles â la vie.
Mettez une plante d’appartement â une place bien appro­
priée. Si vous approchez lentement la baguette ou le pendule sur le
dessus ou sur le côté de la plante, vous aurez un battement â la
limite de l'aura de la plante. Si la plante est en pleine vie, vous
constaterez l'aura plus ou moins à un demi-mètre au-dessus de la
pointe supérieure des feuilles. Mais placez une feuille de plomb
sous le pot de fleur, l’aura diminuera à moins qu’elle ne dispa­
raisse complètement. Et l’aluminium produit le même effet.
Ces deux métaux réduisent donc les forces vitales de la plante.
Le fer diminue également fortement l’aura. Voilà pourquoi le fer a
un effet défavorable sur les gens détestant le fer. Est-ce que ces
métaux sont une protection contre les radiations? Marquez dans
votre maison le parcours d’une conduite d’eau au moyen de bandes
de papier ou à la craie. Mettez-y ensuite une feuille de plomb ou
d’aluminium, un morceau de tôle. Si vous obtenez des battements
de la baguette ou du pendule au-dessus de ces surfaces métalliques,
on ne saurait parler de protection. Ces métaux constituent un

283
danger supplémentaire dans votre environnement. Un sac rempli
de paille et placé sur la conduite d’eau a un tout autre effet. Au-
dessus de la paille, il n’y a aucun battement. Si la paille ne consti­
tue pas vraiment un blindage, elle diminue quand même fortement
la radiation. Si vous obtenez un battement devant et derrière le sac
le long de la conduite d’eau mais pas au-dessus du sac, il me semble
que l’expérience est concluante.
Est-ce que le plomb protège contre les rayons X? Tout mé­
decin portant un tablier de plomb en contrôlera facilement l’effet
lui-même. Il n’a qu’à utiliser un compteur Geiger derrière le
tablier de plomb. Il est probable que le compteur Geiger fonction­
nera derrière le tablier de plomb de la même façon que devant.
Malheureusement, le compteur Geiger est trop peu employé. Tout
médecin devrait en avoir un pour examiner les influences dange­
reuses, par exemple de montres-bracelets, de clefs, de couteaux de
poche et d’autres objets métalliques que le patient porte sur lui.
Le compteur Geiger, incorruptible, prouverait aux personnes
concernées à quel point le tablier de plomb est devenu problé­
matique. Il se peut que de nouveaux tabliers plus efficaces existent
mais, si un certain degré de saturation est atteint, l’affaire devient
problématique.
J’ai même rencontré des gens qui n’admettent pas le compteur
Geiger. Ces gens-là sont incorrigibles. D’après une information
suisse, un battement de 18 â 20 impulsions par minute est naturel,
donc sans danger. (C’est une radioactivité normale de l’atmo­
sphère.) La limite critique est de 150 impulsions. Qu’il me soit
permis de rappeler que la dose de tolérance a déjà été souvent
diminuée. Elle est relative.
Une accélération de 18 à 30 impulsions peut déjà nuire à
l’homme sensible, alors que l’homme robuste n’est peut-être pas
touché. À mon avis, le professeur Johannes Ude déclare à juste
titre: “Seul la valeur zéro de la radioactivité est inoffensive.” Voilà
une parole en or; malheureusement, on l’ignore.
(RGS, no 119)

284
Des champs électriques
nous influencent
(Walter Lammert)

Par “champ électrique”, on signifie que tout corps chargé élec­


triquement est entouré d’un espace, d’un “champ” dans lequel
s’exercent sur d’autres corps chargés électriquement des forces
mécaniques constantes. La terre est une sphère gigantesque
chargée électriquement. Autour d’elle, s’étend un champ élec­
trique, une prétendue sphère de puissance. À proximité de la
terre, le champ électrique s’adapte â la surface terrestre. Dans les
vallées et les vallons, le champ électrique est plus faible. Sur les
montagnes et les plateaux, il est plus fort. Des lignes de même
intensité sont parallèles au sol sur une surface plane. Dans les par­
ties basses de la terre, l’intensité du champ est par exemple de 120
volts par mètre d'altitude; sur les plateaux et au-dessus des mon­
tagnes, il y a 200 volts et davantage suivant l’altitude. Le champ
électrique agit dans sa sphère de puissance sur toutes les parti­
cules à charge électrique, donc sur des électrons et des ions. Seuls
les ions sont plus importants pour l’être vivant puisque l’espace
aérien qui nous entoure et notre corps lui-même contiennent une
certaine partie d‘ions. L’effet de force est parallèle â l’intensité du
champ électrique. Dans un champ électrique plus fort, l’effet de
force sur les ions est donc plus grand, c’est-à-dire beaucoup plus
d’ions sont influencés, respectivement déplacés. Ce déplacement a
comme conséquence la séparation naturelle des molécules en molé­
cules propres et en molécules étrangères au corps. Tant que l’or­
ganisme vit, toute désagrégation est suivie d’une reconstitution,
d’une nouvelle production. A la place des vieilles molécules désa­
grégées, il en vient des jeunes, fraîchement produites, qui entrent

285
dans la circulation. Des molécules étrangères au corps comme des
poisons, des bactéries, des virus, etc. sont désagrégées par le champ
électrique, mais elles n’ont pas la possibilité de se reproduire orga­
niquement, ce qui équivaut â leur destruction.
Pour ces raisons, on comprend que l’homme trouve les condi­
tions de vie les plus favorables dans un champ électrique fort,
quoique des champs électriques ne soient pas perçus en principe
par nos sens. En tout cas, la vie est influencée par des champs élec­
triques. L’activité et la nourriture n’y jouent aucun rôle. Si le
champ électrique tombe à zéro, le métabolisme s’arrête peu à
peu. Par certaines expériences, on a montré qu’après quelques
minutes, il y a des accès de sueur, des palpitations du coeur et du
vertige. Des changements subits de la force du champ électrique
provoquent de courts réflexes qu’on sentira le plus facilement, par
exemple, au nerf oculaire. De très faibles variations de l’intensité
du champ suffisent à faire battre la baguette et à rendre sensible
au changement de temps. Les modifications d’intensité des champs
électriques qui touchent au corps perturbent en tout cas le dépla­
cement des ions dans le corps et nuisent à la circulation sanguine.
Des orages, des radiations radioactives et des foyers cosmiques sont
à l’origine de ces ondes. On a déjà produit artificiellement ces
ondes pour en constater les effets. Les personnes soumises à
l’expérience eurent des maux de tête, des difficultés respiratoires,
des malaises, de la mollesse, des troubles circulatoires et finalement
une déficience hépathique. Aussi renonce-t-on aujourd’hui â sou­
mettre le corps humain à de telles expériences.
Les forces des champs électriques à proximité de la surface
terrestre sont soumises à de nombreuses variations périodiques, en
partie inexpliquées. Au cours de la journée, nous trouvons les
valeurs les plus basses entre une et quatre heures du matin. On
démontre que c’est à ces heures qu’arrivent le plus fréquemment
des crises et des cas mortels. Un point culminant se trouve au cours
de la matinée alors que l’homme est le plus apte au travail.
L’après-midi, il y a une seconde baisse et la fatigue s’empare de
nous. La valeur la plus élevée de la journée est atteinte au cours de
la soirée entre 18 et 20 heures. Les valeurs de cette force du champ
électrique sont généralement plus élevées en hiver; voilà pourquoi
beaucoup de gens n éprouvent pas, pendant cette saison, cette fati­
gue du midi. On a observé également que la force du champ dimi­
nue de nouveau et atteint à la nouvelle lune la valeur la plus basse.

286
Les influences lunaires sous forme de force vitale plus puissante, de
moindre fatigue, d’insomnie et de choses semblables trouvent ainsi
une signification réelle. Les forces de champ plus élevées appa­
raissent généralement au mois de janvier; en juillet et en août, les
valeurs sont les plus basses. La température plus élevée de l’air en
été augmente la conductibilité et diminue ainsi la force du champ
électrique. L’humidité influence également la force du champ.
Le second facteur, le climat, est très important; nos sens ne le
perçoivent pas, mais il est formé par des radiations radioactives. 60
à 70 % de celles-ci sont dues à la radiation tellurique et le reste à
la radiation cosmique ou à la radiation de haute altitude. Récem­
ment, on a démontré qu’entre ces radiations, il y a aussi des rayons
de neutrons qui augmentent dans la mesure oû l’on descend dans
la profondeur de la terre. Ce fait prouve que la radiation tellurique
est causée par le noyau terrestre oû les atomes existent encore
dans une sorte d’état gazeux. A mesure qu’on s’élève de la terre, la
radiation radioactive diminue jusqu’à une altitude de 1500
mètres, puis elle augmente à nouveau à la suite des rayons
cosmiques qui y prédominent. La radiation radioactive ionise, sans
distinction des molécules et va jusqu’à les détruire. Un tel anéan­
tissement mécanique de molécules dans notre corps ne rehausse
pas notre bien-être, car notre corps est surchargé de déchets. Par
des statistiques, on constate que le plus grand bien-être et les dispo­
sitions maladives les plus réduites régnent là oû la radiation
radioactive est, elle, la plus faible. Des exemples: sur les océans, sur
des plateaux jusqu'à une altitude inférieure à 2000 mètres. Cer­
tains savants pensent que le vieillissement des êtres vivants serait
dû à la radiation radioactive. Le corps, certes, doit éliminer les
molécules détruites et les remplacer par de nouvelles. Voilà pour­
quoi la radiation radioactive devient toujours dangereuse pour
l’organisme quand la circulation sanguine n’est pas à même d’éli­
miner les molécules détruites. Ainsi, naissent des “foyers”, des
poisons albumineux qui constituent continuellement une surcharge
et peuvent causer nombre de maladies.
A proximité de la terre, la radiation varie énormément. Toutes
les matières du sol terrestre sont radioactives; la terre sablonneuse
et la mer ont la radioactivité la plus faible. Les cours d’eau souter­
rains sont parfois très radioactifs et, à la surface de la terre, on
parle de “zones excitatrices” en relation avec ces cours d’eau.
Au-dessus de ces zones excitatrices, dont la réalité a été correcte­
ment démontrée, la radiation radioactive destructrice est ordinai­

287
rement plus forte. Comme la radiation ionise plus fortement l’air
environnant, la conductibilité électrique de cet air augmente et la
force du champ électrique diminue par conséquent. Ainsi naissent
deux conditions peu favorables au bien-être des êtres vivants. La
destruction des molécules du corps augmente par la radiation
radioactive et le champ électrique, affaibli, ralentit l’échange c’est-
à-dire l’élimination naturelle des molécules. Ces deux causes
créent de toute évidence dans le corps une disposition maladive
très nette.
Les radiations radioactives détruisent des molécules et des
atomes. C’est ainsi que sont détruites des molécules qui, au cours
normal de la vie, sans radiations radioactives, continuent à exister
très longtemps, peut-être toujours. La radiation radioactive rend
stérile. Le vieillissement, également, comme nous l’avons déjà dit,
en est tributaire. En tout cas, il y a plus de molécules détruites que
le corps n’en peut éliminer ou renouveler. Il est difficile, voire
impossible, de trouver une protection efficace contre ces influences
néfastes. Il importe de s’écarter des cours d’eau souterrains et des
contrées radioactifs. Il est très important de repérer où se
trouvent des zones excitatrices. Il est fort possible que des maisons
soient construites au-dessus d’une zone excitatrice dangereuse et
qu’on n’explique pas d’une façon naturelle les inquiétantes et nom­
breuses maladies ainsi que les décès dans ces demeures. L’examen
des fonctions physiques a montré que l’homme se porte bien et tra­
vaille le mieux aux endroits où la radiation radioactive est très
faible, par exemple, dans les régions à haute altitude, dans le voisi­
nage des nappes d’eau, dans des contrées à terre sablonneuse.
Puisque, dans ces régions, la force du champ électrique est très
forte et très saine du point de vue biologique, la vie y est très
saine d’un double point de vue. Pour les grandes villes, Berlin a, par
exemple, la plus faible radiation radioactive et, par conséquent, les
conditions de vie les plus saines. Il est probable que les environs
sablonneux en sont la cause.
Le cancer se découvre au-dessus de zones radioactives exces­
sives. Un blindage est pratiquement impossible à moins qu’on ne
se protège de haut en bas par des plaques de plomb épaisses.
Mais, de cette façon, le champ électrique, tellement important,
manquerait au corps. Nous devons donc éviter un sous-sol radio­
actif ou il nous faut en compenser l’effet nocif inévitable par un
champ électrique le plus puissant possible, comme nous le montre
les animaux par leur comportement. Ce n'est pas seulement à

288
l’intérieur des corps mais aussi dans des maisons qu’existent des
forces de champ plus réduites qu’en plein air. À l’intérieur de la
maison, la force du champ électrique dépend des matériaux de
construction. Elle est la plus forte donc la plus favorable dans des
maisons en bois, mais la plus faible dans des maisons en béton
armé ou en métal. Nos ancêtres savaient que la vie en plein air était
très saine et ils ne pensaient pas encore au champ électrique. Ils
plaçaient leurs enfants malades sur le toit de leurs cabanes ou les
transportaient sur une montagne, la “montagne des guérisons” des
Germains, parce qu’il y avait là les meilleures chances de gué­
rison. Même des expressions rappellent ces faits, par exemple:
den Berg sein (surmonter tous les obstacles) ou auf der Hohe sein (être
à la hauteur). Chaque matériau de construction, abstraction faite
du service qu’il nous rend, diminue le champ électrique naturel, tel­
lement indispensable. Dans les matériaux de construction, ce
champ électrique s’effondre plus ou moins. Dans le monde agricole,
on révèle que les maladies ont fort augmenté chez les bovins, les
porcs et les volailles depuis 1910 environ, depuis qu’on a des étables
en béton armé. Là où la valeur de la force mystérieuse est à
zéro, par exemple dans les cavernes, il n’y a ni hommes, ni d’autres
êtres vivants supérieurs. Des situations semblables se trouvent en
haute montagne, par exemple dans les Andes et dans l’Himalaya.
Là, les températures sont souvent plus élevées que dans les régions
polaires et, pourtant, il n’y a pas d’êtres vivants alors que, dans les
régions polaires,
GC la vie existe sous des conditions qui sont appa­
remment identiques. On objectera peut-être qu’il n’y a pas assez
d’oxygène à haute altitude. Par de nombreux essais et surtout
par des expériences faites dans les Andes et dans l’Himalaya, des
savants, sans appareil d’oxygène, et allant jusqu’aux plus hautes
altitudes, ont contredit cette objection. L’influence d’un air pauvre
en oxygène peut être compensée par une respiration accélérée.
Des phénomènes semblables où la force du champ électrique est
presque à zéro existent dans les mines, dans des sous-marins et
dans des fortifications en béton armé. L’homme s’y sent toujours
sans énergie, fatigué, sans appétit. Lors d’un séjour prolongé dans
un bâtiment en béton armé, la radiation radioactive et le champ
électrique sont amoindris. La réduction de la radioactivité est favo­
rable, alors que celle du champ électrique est néfaste. Et le facteur
défavorable du champ électrique affaibli prédomine. Nous sommes
fatigués, de mauvaise humeur et, si notre séjour se prolonge, nous
sommes sujets aux maux les plus divers et aux maladies infec­

289
tieuses. Des alpinistes firent de semblables observations dans les
Andes de l’Amérique du Sud et dans l’Himalaya: lorsqu’ils se trou­
vaient â la même altitude, donc dans des conditions climatiques
stables, entre deux montagnes, hommes et bêtes souffraient du mal
de la montagne et ils s’écroulaient de faiblesse. C’est la réduction
du champ électrique qui en était la cause.
Statistiques, observations et rapports prouvent que les
épidémies et les maladies infectieuses sont très rares dans les
régions â champ électrique puissant: sur les plateaux, sur la terre
sablonneuse et sur la mer. C’est même le cas pour les plateaux des
zones tropicales. Par exemple, en Afrique du Sud et en Éthiopie, on
ne trouve pas les maladies tropicales si redoutables; celles-ci n’exis­
tent que dans les vallées où coulent des fleuves et dans des parties
basses. En Europe centrale, la Souabe et le Wurtemberg-Hohen-
zollern sont les régions qui comptent le moins de maladies infec­
tieuses parce qu’il y a en grande partie des plateaux. La maladie
causée par le vent du midi et connue dans les Alpes éclate surtout
dans les parties basses et dans les vallées. Même le goitre fréquent
dans les pays des Alpes cherche ses victimes dans les vallées et dans
les parties basses. On observerait des choses semblables pour les
épidémies grippales qui franchissent les plateaux.
Donc, la force du champ électrique influence le bien-être de
l’homme, son rendement et son âge beaucoup plus que n’importe
quel autre facteur de l’environnement. L’homme civilisé est éliminé
du champ électrique naturel lorsqu’il séjourne presque continuel­
lement dans des pièces fermées et il est constamment exposé à
l’influence d’émetteur sans fil. On ne remédierait à une telle situa­
tion, que par des champs électriques artificiels. Ce serait là
encore une possibilité intéressante pour arrêter la progression irré­
sistible des troubles circulatoires et de leurs conséquences
inquiétantes.
(RGS, no 126)

290
Table des matières

Tout oscille................................................................................. 7
I — Le pendule et ses oscillations.......................................... 19
Beaucoup sont appelés.................................................... 21
Le pendule physique et le pendule mathématique......... 31
Le pendule sidéral........................................................... 35
Préparatifs de l’expérience.............................................. 52
Tenir le pendule.............................................................. 56
Le fil du pendule............................................................. 59
Le corps du pendule........................................................ 62
Le cercle dynamique....................................................... 67
Réponses à des choses futures......................................... 76
Pratique pendulaire mentale pour maître....................... 85
Pratique pendulaire â l’aide du pendule â douze corps .. 92
Pratique pendulaire suivant des diagrammes................ 95
Mâle ou femelle ?............................................................. 102
Qui convient à qui?........................................................... 107
Une photo raconte........................................................... 113
Les signes pendulaires...................................................... 117
Parapsychologie: téléradiesthésie.................................... 129
Géologie: découverte de richesses naturelles.................... 136
Archéologie: pratique pendulaire au-dessusdes ruines.. 140
Graphologie: qui a écrit cela?.......................................... 144
L ’art : tableaux faux ou authentiques ?............................ 160
Musique: Mozart ou Beethoven?..................................... 167
Santé : dormir mieux........................................................ 169
Médecine: les radiations telluriques comme cause
de maladies....................................................................... 173
Maladies et diagnostic pendulaire................................... 181
Méthodes pendulaires pour établir un diagnostic.......... 183
Signes pendulaires des différentes maladies................... 190
Établir la thérapie........................................................... 200
Huit règles pour le débutant........................................... 206
II — La baguette divinatoire................................................... 209
Symbole d ’humanité....................................................... 211
Les formes de la baguette................................................ 220
Comment faut-il tenir la baguette?................................ 225
Les battements de la baguette......................................... 228
Constatations selon le professeur Moritz Benedict........ 233
Détermination de la profondeur...................................... 238
III — Rapports d’expériences................................................... 247
Des sourciers dans la chambre noire
(Professeur Moritz Benedict).......................................... 249
Maladies contractées au-dessus des zones excitatrices
(Maître-sourcier Hans Dannert).................................... 251
Il ne suffit pas d’une baguette divinatoire
(August von Bischoping)................................................ 255
A la découverte d’eau pour l’industrie
(Docteur Peter Treadwell)............................................. 258
La lutte contre la sécheresse (Charles Graves)............... 260
Ni charlatanisme, ni superstition (Karl Heinz Petry) .... 263
Sensibilité inexplicable (Wilhelm de Boer).................... 267
L’homme aux mains-antennes (Hans Herdeis)............. 269
Forage réussi à Claraval (Franz Xaver Ach)................. 273
Des puits pour la piscine couverte (Emanuel Dité)....... 275
Baguette et pendule derrière le rideau de fer
(Docteur Nikolaj Sotschewanow).................................. 277
Des troubles de croissance causés aux arbres par
des influences géopathiques (Arthur J. Aegger)............. 279
Protection contre les radiations telluriques?
(Wolf Egger)............................................... 283
Des champs électriques nous influencent
(Walter Lammert).......................................................... 285
Lithographié au Canada
sur les presses de
Métropole Litho Inc.
Ouvrages parus chez
le jour,
éditeur

sans * pour l'Amérique du Nord seulement


* pour l’Europe et l’Amérique du Nord
** pour l’Europe seulement
COLLECTION BEST-SELLERS

* Comment aimer vivre seul, Lynn * Grand livre des horoscopes chinois,
Shahan Le, Theodora Lau
* Comment faire l’amour à une fem­ Maîtriser la douleur, Meg Bogin
me, Michael Morgenstern Personne n’est parfait, Dr H. Wei-
* Comment faire l’amour à un hom­ singer, N.M. Lobsenz
me, Alexandra Penney

COLLECTION ACTUALISATION

* Agressivité créatrice, L’, Dr G.R. * Être homme, Dr Herb Goldberg


Bach, Dr H. Goldberg * Jouer le tout pour le tout, Cari Fre­
* Aider les jeunes à choisir, Dr S.B. derick
Simon, S. Wendkos Olds * Mangez ce qui vous chante, Dr L.
Au centre de soi, Dr Eugene T. Pearson, Dr L. Dangott, K. Saekel
Gendlin * Parents efficaces, Dr Thomas Gordon
Clefs de la confiance, Les, Dr Jack * Partenaires, Dr G.R. Bach, R.M.
Gibb Deutsch
‘ Enseignants efficaces, Dr Thomas Secrets de la communication, Les,
Gordon R. andler, J. Grinder
États d’esprit, Dr William Glasser

COLLECTION VIVRE

* Auto-hypnose, L’, Leslie M. LeCron Être efficace, Marc Hanot


Chemin infaillible du succès, Le, Fabriquer sa chance, I ernard Git-
W. Clement Stone telson
* Comment dominer et influencer les Harmonie, une poursuite du succès,
autres, H.W. Gabriel L’, Raymond Vincent
Contrôle de soi ar la relaxation, Le, * Miracle de votre esprit, Le, Dr Joseph
Claude Marcotte Murphy
Découvrez l’inconscient par la para­ * Négocier, entre vaincre et con­
psychologie, Milan Ryzl vaincre, Dr Tessa Albert Wars-
Espaces intérieurs, Les, Dr Howard chaw
Eisenberg
* On n’a rien pour rien, Raymond Vin­ Réussir, Marc Hanot
cent * Rythmes de votre corps, Les, Lee
Parlez pour qu’on vous écoute, Weston
Michèle Brien * Se connaître et connaître les autres,
Pensée constructive et le bon sens, Hanns Kurth
La, Raymond Vincent * Succès par la pensée constructive,
* Principe du plaisir, Le, Dr Jack Birn- Le, N. Hill, W.C. Stone
baum Triomphez de vous-même et des
* Puissance de votre subconscient, La, autres, Dr Joseph Murphy
Dr Joseph Murphy Vaincre la dépression par la volonté
Reconquête de soi, La, Dr James et l’action, Claude Marcotte
Paupst, Toni Robinson * Vivre, c’est vendre, Jean-Marc
* Réfléchissez et devenez riche, Napo­ Chaput
léon Hill Votre perception extra-sensorielle,
Règles d’or de la vente, Les, George Dr Milan Ryzl
N. Kahn

COLLECTION VIVRE SON CORPS

Drogues, extases et dangers, Les, * Orgasme au pluriel, L’, Yves Bou-


runo Boutot dreau
* Massage en profondeur, Le, Jack Pornographie, La, Collectif
Painter, Michel Bélair Première fois, La,
* Massage pour tous, Le, Christine L’Heureux
Gilles Morand Sexualité expliquée aux adolescents,
* Orgasme au féminin, L’, Christine La, Yves Boudreau
L’Heureux
* Orgasme au masculin, L’, sous la
direction de Bruno Boutot

COLLECTION IDÊELLES

Femme expliquée, La, Dominique Femmes et politique, sous la direc-


Brunet tion de Yolande Cohen

HORS-COLLECTION

1500 prénoms et leur signification, Bien s’assurer, Carole Boudreault et


Jeanne Grisé-Allard André Lafrance
* Entreprise électronique, L’, Paul Mes recettes, Juliette Lassonde
Germain Recettes de Janette et le grain de
Horoscope chinois, L’, Paula Del Sol sel de Jean, Les, Janette Bertrand
Lutte pour l’information, La, Pierre
Godin

Autres ouvrages parus aux


Éditions du Jour

ALIMENTATION ET SANTÉ

Alcool et la nutrition, L’, Jean-Marc Mangez, réfléchissez et..., Dr Leonid


ru net Kotkin
Acupuncture sans aiguille, Y. Irwin, Échec au vieillissement prématuré,
J. Wagenwood J. Blais
io-énergie, La, Dr Alexander Lowen Facteur âge, Le, Jack Laprata
reuvages pour diabétiques, Suzan­ Guérir votre foie, Jean-Marc Brunet
ne Binet Information santé, Jean-Marc Brunet
Bruit et la santé, Le, Jean-Marc Libérez-vous de vos troubles,
Brunet Dr Aldo Saponaro
Ces mains qui vous racontent, Magie en médecine, La, Raymond
André-Pierre Boucher Sylva
Chaleur peut vous guérir, La, Jean- Maigrir naturellement, Jean-Luc
Marc Brunet Lauzon
Comment s’arrêter de fumer, Dr W.J. Mort lente par le sucre, La, Jean-Paul
McFarland, J.E. Folkenberg Duruisseau
Corps bafoué, Le, Dr Alexander Recettes naturistes pour arthritiques
Lowen et rhumatisants, L. Cuillerier,
Cuisine sans cholestérol, La, Y. Labelle
M. Boudreau-Pagé, D. Morand,
M. Pagé Santé par le yoga, Suzanne Piuze
Dépression nerveuse et le corps, La, Touchez-moi s’il vous pl&iît, Jane
Dr Alexander Lowen Howard
Desserts pour diabétiques, Suzanne Vitamines naturelles, Les, Jean-Marc
Binet Brunet
Jus de santé, Les, Jean-Marc Brunet Vivre sur la terre, Hélène St-Pierre
ART CULINAIRE

Armoire aux herbes, L’, Jean Mary Recettes de Soeur Berthe — été,
Bien manger et maigrir, L. Mercier, Soeur Berthe
C.B. Garceau, A. Beaulieu Recettes de Soeur erthe hiver,
Cuisine canadienne, La, Jehane Soeur Berthe
Benoit Recettes de Soeur erthe prin
Cuisine du jour, La, Robert Pauly temps, Soeur Berthe
Cuisine roumaine, La, Erastia Peretz Une cuisine toute simple,
Recettes et propos culinaires, Soeur S. Monange, S. Chaput-Rolland
Berthe Votre cuisine madame, Germaine
Recettes pour homme libre, Lise Gloutnez
Payette

DOCUMENTS ET BIOGRAPHIES

100 OOOième exemplaire, Le, Hiérarchie ethnique dans la grande


J. Dufresne, S. Barbeau entreprise, Jean-Marie Rainville
40 ans, âge d’or, Eric Taylor Histoire de Rougemont, L’, Suzanne
Administration en Nouvelle-France, Bédard
Gustave Lanctôt Hommes forts du Québec, Les, Ben
Affrontement, L’, Henri Lamoureux Weider
Impossible Québec, Jacques Brillant
aie James, La, Robert Bourassa Jouai de Troie, Le, Marcel Jean
Cent ans d’injustice, François Hertel Louis Riel, patriote, Martwell Bows-
Comment lire la ible, Abbé Jean field
Martucci Mémoires politiques, René Chalout
Crise d’octobre, La, Gérard Pelletier Moeurs électorales dans le Québec,
Crise de la conscription, La, André Les, J. et M. Hamelin
Laurendeau Pêche et coopération au Québec,
D’Iberville, Jean Pellerin Paul Larocque
Dangers de l’énergie nucléaire, Les, Peinture canadienne contemporaine,
Jean-Marc Brunet La, William Withrow
Dossier pollution, M. 9 Chabut, Philosophie du pouvoir, La, Martin
T. LeSauteur Blais
Énergie aujourd’hui et demain, Fran­ Pourquoi le bill 60? Paul Gérin-Lajoie
çois L. de Martigny Rébellion de 1837 à St-Eustache,
Équilibre instable, L’, Louise Deniset La, Maximilien Globensky
Français, langue du Québec, Le, Relations des Jésuites, T. Il
Camille Laurin Relations des Jésuites, T. III
Grève de l’amiante, La, Pierre Elliott Relations des Jésuites, T. IV
Trudeau Relations des Jésuites, T. V
ENFANCE ET MA TERNITË

Enfants du divorce se racontent, Les, Famille moderne et son avenir, La,


onnie Robson Lynn Richards

ENTREPRISE ET CORPORATISME

Administration et la prise, L’, P. Filia- Coopératives d’habitation, Les, Mu-


trault, Y.G. Perreault rielle Leduc
Administration, développement, Mouvement coopératif québécois,
M. Laflamme, A. Roy Gaston Deschênes
Assemblées délibérantes, Claude Stratégie et organisation, J.G. Des­
éland forges, C. Vianney
Assoiffés du crédit, Les, Fédération Vers un monde coopératif, Georges
des A.C.E.F. du Québec Davidovic

GUIDES PRATIQUES

550 métiers et professions, Françoise Dis papa, c’est encore loin?, Francis
Charneux Helmy Corpatnauy
Astrologie et vous, L’, André-Pierre Douze cents nouveaux trucs, Jeanne
Boucher Grisé-Allard
ackgammon, Denis Lesage Encore des trucs, Jeanne Grisé-
ridge, notions de base, Denis Allard
Lesage Graphologie, La, Anne-Marie Cob-
Choisir sa carrière, Françoise Char­ baert
neux Helmy Greffe des cheveux vivants, La,
Croyances et pratiques populaires, Dr Guy, Dr . Blanchard
Pierre Desruisseaux Guide de l’aventure, N. et D. ertolino
Décoration, La, D. Carrier, N. Houle Guide du chat et de son maître, Dr L.
Des mots et des phrases, T. I, Gérard Laliberté-Robert, Dr J.P. Robert
Dagenais Guide du chien et de son maître, Dr L.
Des mots et des phrases, T. Il, Laliberté-Robert, Dr J.P. Robert
Gérard Dagenais Macramé-patrons, Paulette Hervieux
Diagrammes de courtepointes, Lu- Mille trucs, madame, Jeanne Grisé-
cille Faucher Allard
Monsieur ricole, André Daveluy Régulation naturelle des naissances,
Petite encyclopédie du bricoleur, La, Art Rosenblum
André Daveluy Sexualité expliquée aux enfants, La,
Parapsychologie, La, Dr Milan Ryzl Françoise Cholette-Pérusse
Poissons de nos eaux, Les, Claude Techniques du macramé, Paulette
Melançon Hervieux
Psychologie de l’adolescent, La, Toujours
Françoise Cholette-Pérusse Allard
Psychologie du suicide chez l’ado­ Toutes les races de chats, Dr Louise
lescent, La, renda Rapkin Laliberté-Robert
Qui êtes-vous? L’astrologie répond, Vivre en amour, Isabelle Lapierre-
Tiphaine Delisle

LITTÉRATURE

À la mort de mes vingt ans, J’ai le goût de vivre, Isabelle Delisle


P.O. Gagnon J’avais oublié que l’amour fût si beau,
Ah! mes aïeux, Jacques Hébert Yvette Doré-Joyal
ois brûlé, Jean-Louis Roux Jean-Paul ou les hasards de la vie,
C’t’a ton tour, Laura Cadieux, Michel Marcel Bellier
Tremblay Jérémie et arabas, F. Gertel
Coeur de la baleine bleue, (poche), Johnny ungalow, Paul Villeneuve
Jacques Poulin Jolis deuils, Roch Carrier
Coffret Petit Jour, Abbé J. Martucci, Lapokalipso, Raoul Duguay
P. Baillargeon, J. Poulin, M. Trem­ Lettre à un Français qui veut émigrer
blay au Québec, Cari Du bue
Colin-maillard, Louis Hémon Lettres d’amour, Maurice Cham­
Contes pour buveurs attardés, pagne
Michel Tremblay Une lune de trop, Alphonse Gagnon
Contes érotiques indiens, Herbert T. Ma chienne de vie, Jean-Guy La-
Schwartz brosse
De Z à A, Serge Losique Manifeste de l’infonie, Raoul Duguay
Deux millième étage, Marche du bonheur, La, Gilbert
Roch Carrier Normand
Le dragon d’eau, R.F. Holland Meilleurs d’entre nous, Les, Henri
Éternellement vôtre, Claude Pélo- Lamoureux
quin Mémoires d’un Esquimau, Maurice
Femme qu’il aimait, La, Martin Ralph Métayer
Filles de joie et filles du roi, Gustave Mon cheval pour un royaume, Jac­
Lanctôt ques Poulin
Floralie, où es-tu?, Roch Carrier N’Tsuk, Yves Thériault
Fou, Le, Pierre Châtilion Neige et le feu, La, (poche), Pierre
Il est par là le soleil, Roch Carrier Baillargeon
Obscénité et liberté, Jacques Hébert Trois jours en prison, Jacques Hébert
Oslovik fait la bombe, Oslovik Voyage à Terre-Neuve, Comte de
Parlez-moi d’humour, Normand Gébineau
Hudon
Scandale est nécessaire, Le, Pierre
Baillargeon

SPORTS

aseball-Montréal, Bertrand Pêche sportive au Québec, La, Serge


Leblanc Deyglun
Chasse au Québec, La, Serge Dey- Raquette, La, Gérard Lortie
glun Ski de randonnée —• Cantons de
Exercices physiques pour tous, Guy l’Est, Guy Côté
Bohémier Ski de randonnée — Lanaudière,
Grande forme, Brigitte Baer Guy Côté
Guide des sentiers de raquette, Guy Ski de randonnée — Laurentides,
Côté Guy Côté
Guide des rivières du Québec, Ski de randonnée — Montréal, Guy
F.W.C.C. Côté
Hébertisme au Québec, L’, Daniel A. Ski nordique de randonnée et ski de
Bellemare fond, Michael Brady
Lecture de cartes et orientation en Technique canadienne de ski, Lorne
forêt, Serge Godin Oakie O’Connor
Nutrition de l’athlète, La, Jean-Marc Truite, la pêche à la mouche,
Brunet Jeannot Ruel
Offensive rouge, L’, G. Bonhomme, La voile, un jeu d’enfant,
J. Caron, C. Pelchat Mario Brunet

Imprimé au Canada/Printed in Canada

01
Comment le pendule peut-il diagnostiquer les maladies,
retrouver les personnes disparues, analyser les écritures, authen­
tifier les oeuvres d’art?
Comment la baguette peut-elle non seulement aider à re­
pérer des sources, des gisements de minerai et des cavernes sou­
terraines, mais également à découvrir du pétrole et des trésors
archéologiques?
Ce qui pendant des siècles apparut comme inexplicable est
maintenant dévoilé.
Pour la première fois, un spécialiste traite dans ce livre des
aspects historiques et contemporains du phénomène du pendule
et de la baguette divinatoire. À l’aide de nombreux exemples,
l’auteur décrit les différents emplois du pendule et de la baguette,
et fournit les indications nécessaires pour faire ses propres
expériences.
Véritable manuel de la radiesthésie moderne, un ouvrage
indispensable tant au spécialiste qu’à l’amateur.
“Il en est de la sensitivité comme de l’intelligence, elle ne
vous sert à rien tant qu’elle n’a pas été éveillée.”

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