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Lors d’une toute première infection par un agent pathogène, le système immunitaire
élabore une défense. Cette réponse produit, d’une part, des anticorps et des
cellules ,lymphocytes B et T, destinés à lutter immédiatement contre l’agresseur, et
d’autre part, des cellules « mémoire ». Ils peuvent circuler dans l’organisme pendant
des années, voire toute la vie. Lorsqu’elles rencontrent à nouveau l’agent pathogène
dont elles sont spécifiques, ces cellules sont prêtes à le neutraliser car elles le
reconnaissent et sont "déjà préparé".
La vaccination met à profit ce principe même : elle fait produire à l’organisme des
cellules mémoires spécifiques d’un agent pathogène. La différence avec un infection est
dans le fait que le microbe injecté est inoffensif ( il est donc tué ou atténués )et ne
provoque donc pas la maladie. Après vaccination, lors d’une rencontre avec l’agent
pathogène, l’organisme développera une défense immunitaire, comme s’il avait déjà été
malade.
le microbe, tué ou atténué, ou une partie du microbe. Il peut aussi s’agir d’une
anatoxine, c’est-à-dire la toxine secrétée par le microbe, mais inactivée ;
Conclusion:
Se faire vacciner, c’est donc introduire dans notre organisme un microbe rendu
inoffensif. Il ne rend pas réellement malade, mais notre système immunitaire réagit
quand même en produisant des anticorps spécifiques pour le combattre.
Lexique:
Antigènes: toute substance que le système immunitaire d'un individu reconnaît comme
étrangère, et qui provoque une réponse par la production d'anticorps
Agent pathogène: Facteur engendrant une lésion ou étant à l'origine d'une maladie.
Source:
Vaccination-Info.Be: https://www.vaccination-info.be/la-vaccination-c-est-quoi/
Doctissimo:
http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag0309/dossier/sa_3603_principe_vaccination.
htm
Comment a-t-elle été découverte et quel est son principe de fonctionnement ?
La première théorie fut établie par Edward Jenner (1749-1823), médecin anglais, vers
1796, dans le cas de la variole. Certains paysans n'étaient jamais atteints par la variole
humaine lors d'épidémies de cette maladie. Il remarqua que ces individus avaient été
au contact de vaches malades de la variole bovine appelée vaccine. Il émit alors
l'hypothèse qu'une forme de maladie peu grave pour l'Homme, mais voisine d'une
maladie mortelle peut nous protéger contre cette dernière. Ses travaux l'amenèrent à
vérifier cette hypothèse en injectant à un enfant du pus de vache malade, puis six
semaines plus tard, du pus de varioleux. L'enfant résista bien à la variole : il avait été
immunisé par la première injection.
Par la suite, des médecins et biologistes poursuivirent ces travaux. En particulier, Louis
Pasteur étudia les bactéries responsables du choléra des poules.
• Expérience